CINEMA JUIN 2018.qxp_PROGRAMME CINEMA 28/05/2018 10:32 Page1
C j
I u
i
N n
E
M 2
LA COU RSIVE SCENE NATIONALE LA ROCHELLE
0
A 1
8
CINEMA JUIN 2018.qxp_PROGRAMME CINEMA 28/05/2018 10:33 Page2
C
I
Information
N
E
M
A
7 jours sur 7
AU BUREAU D’ACCUEIL DE LA COURSIVE
du mardi au vendredi de 13h à 20h / samedi, dimanche et lundi de 14h à 20h PAR TÉLÉPHONE du lundi au dimanche de 14 h à 18h 05 46 51 54 02 - 05 46 51 54 03 - 05 46 51 54 04 SUR INTERNET www.la-coursive.com horaires consultables et programme téléchargeable MÉDIAS Sud-Ouest • Sud-Ouest Dimanche • Sortir • France Bleu La Rochelle • La Charente-Libre • France 3 Poitou-Charentes et Atlantique • RCF • La Nouvelle République Niort • Le Phare de Ré • Radio Collège • TMV La Rochelle • UBACTO
Tarifs cinéma
TARIF NORMAL CARTE LA COURSIVE, PLUS DE 60 ANS LUNDI POUR TOUS MOINS DE 26 ANS, DEMANDEUR D’EMPLOI TARIF JEUNE MOINS DE 18 ANS TARIF GROUPES SCOLAIRES, CENTRES DE LOISIRS CARTE FIDELITE POUR LES TITULAIRES DE LA CARTE LA COURSIVE 10 séances (valable jusqu’au mercredi 27 juin 2018)
7€ 6€ 5€ 5€ 4€ 3,50 € 50 €
TARIFS CARTE LA COURSIVE Individuel, 13,50 € • Collectivité ou groupe (minimum 10 personnes), 12 € • Plus de 60 ans, 12 € • Moins de 26 ans, Demandeur d’emploi, 7 € Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et Répertoire, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma. Salle Europa Cinémas.
Cinéma jeune public
Tout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires (tarif : 3,50€). FILMS TOUT PARTICULIEREMENT RECOMMANDÉS
UNE ANNÉE POLAIRE de Samuel Collardey • France, 2017, 1h34, scope-couleur, v.o. m dès la 6ème (dossier pédagogique zerodeconduite.net) m Séances tout public: vendredi 1er juin 14h et 18h / samedi 2 juin 16h et 20h15 / dimanche 3 juin 18h / lundi 4 juin 16h et 20h15 / mardi 5 juin 14h et 18h / jeudi 7 juin 16h / vendredi 8 juin 14h / dimanche 10 juin 20h / lundi 11 juin 14h30 et 18h / mardi 12 juin 16h, 18h30 et 20h m Séances scolaires possibles sur demande LE VOYAGE DE LILA de Marcela Rincón González • Animation, Colombie/Uruguay, 2018, 1h16, couleur, v.f. m à partir 7 ans m Séances tout public: mercredi 6 juin 14h30 / samedi 9 juin 16h30 / dimanche 10 juin 14h30 / mercredi 13 juin 14h15 / dimanche 17 juin 16h45 / mercredi 20 juin 14h30 / samedi 23 juin 16h30 m Séances scolaires possibles sur demande POUR TOUT RENSEIGNEMENT SERVICE CINEMA : 05 46 51 54 00 Directeur de la publication Franck Becker Programmation et rédaction Edith Périn Réalisation maquette, photogravure Brigitte Bombaron Morisson Impression fabrication Imprimerie IRO Photo de couverture Trois visages de Jafar Panahi
CINEMA JUIN 2018.qxp_PROGRAMME CINEMA 28/05/2018 10:33 Page3
Le Ciel étoilé au-dessus de ma tête / Ilan Klipper
Premier long métrage de fiction mais sixième film déjà pour ce documentariste, infiltré chez les prolétaires de la police (Flics, Commissariat, coréalisés avec Virgil Vernier), et aussi remarqué pour un beau court sur un portier de boîte de nuit (Pandore). Ilan Klipper a changé de registre, pas d’obsession. Il est toujours question de folie et d’enfermement, mais dans le cadre pas très cadré d’une comédie loufoque, en appartement. Le héros, un écrivain quinquagénaire qui a connu le succès avec un premier roman, végète, depuis, en slip, dans un sombre trois-pièces partagé avec sa colocataire Femen, également fâchée avec les vêtements. Entre dépression, panne d’inspiration et oisiveté assumée, Bruno (Laurent Poitrenaux, très en forme) ne s’estime pas si malheureux et ne comprend pas pourquoi ses parents débarquent avec son ex-femme, un pote et une jolie psy chargée d’évaluer l’opportunité d’une hospitalisation forcée ou d’un éventuel mariage, ce qui arrangerait tout le monde. Salade russe et humour ashkénaze dans ce huis clos où les scènes fantasmées cohabitent joyeusement avec le réel, sans frontière tangible. Dans une société sens dessus dessous, qui sont vraiment les fous? Eléments de réponse dans la citation d’Emmanuel Kant qui a donné son titre à ce vaudeville déjanté sur la fragilité des convictions et la puissance des forces obscures: «Deux choses remplissent le cœur de crainte et d’admiration, le ciel étoilé au-dessus de moi, et la loi morale en moi.» Jérémie Couston, Télérama, 22 mai 2018
France, 2017, 1 h 17, couleur Scénario Ilan Klipper avec la collaboration de Raphaël Neal Avec Laurent Poitrenaux Camille Chamoux, Marilyne Canto Alma Jodorowsky, Michèle Moretti, François Chattot, Frank Williams… SOUTIEN ACID FESTIVALS 2017 : CANNES (ACID) / BELFORT / LES ARCS / AUCH
DU 1er AU 5 JUIN SORTIE NATIONALE
Cornélius, le meunier hurlant Yann Le Quellec
Oyez l’histoire tragi-comique de Cornélius Bloom, le meunier chassé de village en village parce qu’il hurlait à la lune, et de son amour pour Carmen, la jolie fleuriste. Pour son premier long métrage, Yann Le Quellec transpose l’univers picaresque du romancier finlandais Arto Paasilinna dans les paysages à la fois austères et majestueux du Larzac et des Alpes. Il faut un bon quart d’heure pour s’habituer à l’atmosphère déjantée de ce conte noir aux dialogues maladroits. Mais la puissance expressive de Bonaventure Gacon (comédien fantasque venu du cirque), le mélange insolite de western et de burlesque et la beauté des décors (tel le moulin infernal conçu par Cornélius) font tomber toutes les réticences. Clou du spectacle: trois étonnantes séquences de danse chorégraphiées par Maguy Marin. Samuel Douhaire, Télérama, 1er mai 2018
France, 2017, 1 h 47, scope-couleur Avec Bonaventure Gacon, Camille Boitel Anaïs Demoustier, Gustave Kervern Christophe Paou, Denis Lavant… SOUTIEN GNCR FESTIVAL ENTREVUES BELFORT 2018
DU 1er AU 5 JUIN EN EXCLUSIVITÉ
3
CINEMA JUIN 2018.qxp_PROGRAMME CINEMA 28/05/2018 10:33 Page4
Une année polaire / Samuel Collardey
Film après film, Samuel Collardey creuse son sillon, tout en renouvelant et en enrichissant son approche. Après L’Apprenti, Comme un lion et Tempête, son quatrième long métrage le mène au Groenland. Avec Une année polaire, il rejoint consciemment ou non le maître controversé de cette forme hybride qui puise la fiction dans le véridique: Robert Flaherty. Certes l’environnement sauvage a fasciné visuellement Collardey : les images sont sublimes. Mais c’est encore une fois au parcours individuel qu’il s’intéresse, toujours enraciné dans un contexte fort: la colonisation, la disparition d’une culture dans la mondialisation, la résilience des personnes et des communautés démunies. Samuel Collardey abolit les frontières entre documentaire et fiction. Après le prix d’interprétation à Venise (section Orizzonti) de Dominique Leborne dans Tempête, non-professionnel qui recréait son propre rôle, et son expérience «100 % fiction» dans la série Le Bureau des légendes, le metteur en scène fait fi du contrat avec le spectateur: «Est-ce que ce que je regarde est vrai, ou est-ce qu’ils font semblant?» Il nous embarque dans une épopée quotidienne du Grand Nord et c’est enthousiasmant: Pialat chez Jack London… Eithne O’Neill, Positif n°687, mai 2018 Vous aviez une piste de récit ? SAMUEL COLLARDEY: […] Au dernier voyage est revenue une idée présente dès le début, celle de France, 2017, 1 h 34, scope-couleur, v.o. Scénario Catherine Paillé, Samuel Collardey Photo Samuel Collardey Son Vincent Verdoux Musique originale Erwann Chandon Montage Julien Lacheray Avec Anders Hvidegaard, Asser Boassen Thomasine et Gert Jonathansen Julius B. Nielsen, Tobias Ignatiussen et les habitants de Tiniteqilaaq FESTIVAL SUNDANCE 2018
DU 1er AU 12 JUIN
filmer l’instituteur, qui est vraiment le cœur du village, comme en France dans les petites communautés. Mais l’institutrice du village de Tiniteqilaaq était une vieille dame proche de la retraite… Pas un personnage très convaincant… Au mois de mai 2016, elle nous a annoncé que son contrat s’achevait et qu’un nouvel instituteur allait arriver. Là, ça devenait plus intéressant: l’étranger qui arrive dans le village, doit trouver sa place, se confronter à une autre culture. Un dispositif classique, mais efficace. Nous avons discuté avec les gens du rectorat danois qui nous disaient qu’envoyer un jeune, c’était prendre le risque qu’il reparte très vite, parce que le boulot est dur. Ils envoient plutôt des gens proches de la retraite… Et puis, le recteur m’a montré la photo d’Anders, qui lui paraissait solide. Le plus bizarre dans ce dispositif, c’est qu’au fond je ne connaissais pas celui qui allait être le personnage principal de mon film. Nous avons passé deux jours ensemble au Danemark, et je ne l’ai retrouvé ensuite que sur le tournage, en novembre 2016. Il était là depuis déjà deux mois. Nous avons planifié plusieurs sessions de tournage, comme je le fais désormais sur tous mes films: quatre sessions de trois semaines, et une plus longue en avril-mai. C'est une saison importante, parce que la lumière est revenue, la banquise parfaite, et c’est à ce moment-là que les villageois font le maximum de pêche. in Dossier de presse
SORTIE NATIONALE
4
CINEMA JUIN 2018.qxp_PROGRAMME CINEMA 28/05/2018 10:33 Page5
Une questione privata Paolo et Vittorio Taviani
Le cinéaste italien Vittorio Taviani est mort à Rome à l’âge de quatre-vingt-huit ans en avril dernier. Avec son frère on lui doit de nombreux films engagés et poétiques dont La Nuit de San Lorenzo ou encore Padre Padrone, qui avait obtenu la Palme d’Or à Cannes en 1977. Eté 43, Piémont. Milton aime Fulvia qui joue avec son amour: elle aime surtout la profondeur de sa pensée et les lettres qu’il lui écrit. Un an plus tard, Milton est entré dans la Résistance et se bat aux côtés d’autres partisans. Au détour d’une conversation, il apprend que Fulvia aimait en secret son ami Giorgio, partisan lui aussi. Milton se lance alors à la recherche de Giorgio, dans les collines des Langhe enveloppées de brouillard… Mais Giorgio vient d’être arrêté par les fascistes.
Les maîtres italiens Paolo et Vittorio Taviani livrent un essai subtil sur la plus grande guerre qu’on puisse se livrer à soi-même : entre amour et jalousie. […] Comme à leur habitude, les deux frères cinéastes ont composé ensemble le scénario du film, librement inspiré du roman d’apprentissage Una questione privata, qui a été le chant du cygne de Beppe Fenoglio. […] La prémisse est parfaite : un triangle amoureux pendant la Résistance et un héros torturé par le doute (remarquablement incarné par la star montante Luca Marinelli). Dans l’univers des Taviani, ce héros est déchiré entre devoir et mépris, intérêt commun et sphère personnelle. Dans la veine d’un Othello, Milton est un héros tragique qui se rend compte que la guerre qui se livre dans sa tête est encore pire que celle qui se fait sur le terrain. Il n’arrive pas à faire l’équilibre entre ses différentes émotions et dépense toute son énergie sur son champ de bataille intime, aiguillonné par le désir de découvrir la vérité ou, bien pire, des preuves. Cette jalousie, vue à tort comme le revers de la médaille de l’amour, le rend intrépide partout ailleurs, devant les peurs rationnelles, mais le terrasse, bien plus que ne le font les fascistes. Cet état d’esprit presque mystique est exalté par la manière dont Simone Zampagni filme les brumeux paysages piémontais et par la musique jazz troublante composée par Giuliano Taviani et Carmelo Travia… Vassilis Economou, cineuropa.org, 18 septembre 2017
Italie / France, 2017, 1 h 25, scope-coul., v.o. Scénario Paolo et Vittorio Taviani d’après le roman Une affaire personnelle (Una questione privata) de Beppe Fenoglio Photo Simone Zampagni Son Gianfranco Tortora Décors Emita Frigato Musique Giuliano Taviani Carmelo Travia Montage Roberto Perpignani Avec Luca Marinelli, Lorenzo Richelmy Valentina Bellè, Francesca Agostini Giulio Beranek, Andrea Di Maria… FESTIVAL TORONTO 2017
DU 6 AU 19 JUIN SORTIE NATIONALE
5
CINEMA JUIN 2018.qxp_PROGRAMME CINEMA 28/05/2018 10:34 Page6
Trois visages / Jafar Panahi Une célèbre actrice iranienne reçoit la troublante vidéo d’une jeune fille implorant son aide pour échapper à sa famille conservatrice… Elle demande alors à son ami, le réalisateur Jafar Panahi, de l’aider à comprendre s’il s’agit d’une manipulation. Ensemble, ils prennent la route en direction du village de la jeune fille dans les montagnes reculées du Nord-Ouest où les traditions ancestrales continuent de dicter la vie locale. Il a été tant question de ce film pour des raisons qui ne le concernent pas directement que Trois visages risquait de disparaître devant les déclarations, évidemment légitimes, de solidarité avec son réalisateur et de protestation contre les multiples interdits dont il demeure frappé: pas le droit de filmer, pas le droit de sortir du pays, pas le droit de parler aux médias, pas le droit de montrer ses films dans son pays. Fort heureusement, les projections cannoises du neuvième long métrage de Jafar Panahi ont remis les pendules à l’heure juste, celle d’un grand cinéaste, et d’un film qui se suffit pleinement à lui-même. Trois visages est un voyage. Un voyage par la route, de la capitale à un village au nord-ouest de l’Iran, région de langue et de culture azérie. Un voyage dans le temps, qui relie les modes de vie archaïques de villages isolés à l’utilisation des réseaux sociaux sur les smartphones. Un voyage dans l’histoire, l’histoire du cinéma iranien, incarné par les trois visages du titre, ceux d’actrices du passé, du présent et du futur. C’est Jafar Panahi qui conduit. Il conduit le film, et il conduit la voiture où a pris place une des actrices les plus célèbres en Iran, Behnaz Jafari dans le rôle de Behnaz Jafari. Celle-ci a reçu sur son portable une vidéo montrant une jeune villageoise commettant un suicide par désespoir de ne pouvoir accomplir sa vocation de comédienne, empêchée par ses parents et ne recevant aucune réponse des professionnels avec lesquels elle a tenté d’entrer en contact.
6
CINEMA JUIN 2018.qxp_PROGRAMME CINEMA 28/05/2018 10:34 Page7
Avec Panahi au volant, elle se rend dans ce village pour en avoir le cœur net. Elle y rencontrera des paysans qui l'admirent comme vedette de la télévision qu'ils regardent chaque soir, mais ont des attentes fort différentes de celles de la visiteuse. Elle y rencontrera aussi une des plus grandes vedettes du cinéma d’avant la République islamique, Shahrzad. Recluse, invisible, ostracisée et pourtant bien présente, celle qui fut la star de films populaires ayant surtout mis en avant ses attraits physiques est aussi peintre et poète. Ce qui précède, qui décrit les grandes lignes narratives de Trois visages, n’en dit presque rien. Justement parce que le film est un voyage, c’est-à-dire un mouvement. En voiture ou à pied, en paroles et en souvenirs, en gestes et en paysages, le film ne cesse de se déployer selon de multiples trajectoires, qui se recombinent avec humour, avec attention au moindre des personnages secondaires, avec un sens impressionnant du saut périlleux entre anecdote locale et questions globales –les rapports femmes-hommes, humainsnature, présent-passé, image-réalité. Panahi s’amuse et s’interroge, écoute et regarde. Sans cesse de nouveaux rameaux semblent pousser de la branche maîtresse de son récit, alors que s'ajoutent au tableau cette route sinueuse où il faut klaxonner, la mémoire intacte d’un acteur héros d’un film de rebelle contre tous les pouvoirs il y a cinquante ans (Behrouz Vossoughi dans Tangsir d’Amir Naderi), des histoires de vaches à saillir, de séries télé, de rituels machistes. Trois visages est un film qui ne cesse de s’ouvrir, de déployer ses ailes… Jean-Michel Frodon, slate.fr, 14 mai 2018
Se Rokh Iran, 2018, 1 h 40, couleur, v.o. Scénario et dialogues Jafar Panahi, Nader Saeivar Photo Amin Jafari Son Abdolreza Heydari Décors Leila Naghdi Musique originale Imaj Studio Tabriz Montage Mastaneh Mohajer Avec Behnaz Jafari, Jafar Panahi Marziyeh Rezaei, Maedeh Erteghaei Narges Del Aram Fatemeh Ismaeilnejad… FESTIVAL CANNES 2018 : PRIX DU SCÉNARIO
DU 6 AU 26 JUIN SORTIE NATIONALE
Le Voyage de Lila / Marcela Rincón González
De longs cheveux violets sur le fond vert d’une forêt de bambous: Lila porte bien son prénom! Que de belles rencontres et de couleurs pop dans ces aventures en 2D mais dont l’héroïne vit dans un livre… pop-up! Personnage de papier, elle a bien besoin d’un lecteur pour y rester et ne pas disparaître… Plein d’inventions, de créatures précolombiennes, de solidarité entre enfants (même devenus grands) et riche d’un décor qui rappelle Le Douanier Rousseau, ce voyage (re)forme la jeunesse et rappelle la magie des livres. Guillemette Odicino, Télérama, 19 février 2018
Animation, Colombie / Uruguay, 2018 1 h 16, couleur, v.f. • à partir de 7 ans • DU 6 AU 23 JUIN SORTIE NATIONALE
7
CINEMA JUIN 2018.qxp_PROGRAMME CINEMA 28/05/2018 10:34 Page8
Désobéissance / Sebastián Lelio En partant vivre à Manhattan pour devenir photographe, Ronit Khruska a pris ses distances avec la communauté juive orthodoxe londonienne dans laquelle elle a grandi. Mais quand elle apprend la mort de son père, rabbin, elle décide de rentrer chez elle pour assister aux obsèques. Ronit doit affronter l’hostilité des membres de sa communauté à l’exception de son ami d’enfance Dovid, qui semble heureux de la revoir. Mais elle est surtout bouleversée d’apprendre qu’Esti, dont elle était autrefois secrètement amoureuse, est devenue l’épouse de Dovid. Les retrouvailles entre les deux femmes font renaître une passion qui ne s’est jamais vraiment éteinte…
Qu’est-ce qui vous a intéressé dans cette intrigue? Pourquoi avez-vous eu envie de vous y atteler? SEBASTIÁN LELIO: Je suis immédiatement tombé amoureux des trois personnages principaux. C’est
Disobedience
USA, 2017, 1 h 54, scope-couleur, v.o. Scénario Sebastián Lelio, Rebecca Lenkiewicz d’après le roman de Naomi Alderman Photo Danny Cohen Décors Sarah Finlay Musique Matthew Herbert Montage Nathan Nugent Avec Rachel Weisz, Rachel McAdams Alessandro Nivola, Anton Lesser Allan Corduner, Nicholas Woodeson… DU 13 AU 26 JUIN
d’ailleurs une histoire d’amour entre ces trois-là et le film parle de l’évolution de leurs rapports et de l’impact de ces jours de deuil sur leur vie. Vous qui êtes d’origine chilienne, vous n’avez pas eu d’appréhension en vous attachant à une communauté juive orthodoxe du nord de Londres? S.L. : Le contexte juif orthodoxe est, bien entendu, très important, mais le vrai sujet du film transcende, d’une certaine façon, cette spécificité culturelle. Car les thématiques de cette histoire sont totalement universelles. Pouvez-vous me parler des rapports entre Ronit et Esti et de la manière dont Rachel Weisz et Rachel McAdams les ont nourris? S.L. : J’ai suivi mon intuition qui consistait à penser que la rencontre entre Rachel Weisz et Rachel McAdams allait être magnifique et donner lieu à des moments de grâce. D’une certaine façon, Ronit et Esti sont, à mes yeux, les deux facettes de la même personne. L’une a réussi à s’enfuir et à accéder à la liberté, tandis que l’autre est restée sur place et a accepté les dogmes de la religion. Mais les deux en ont payé le prix fort. Pourquoi, à votre avis, s’agit-il d’une histoire qu’il était important de raconter aujourd’hui? S.L. : Désobéissance parle des rapports entre des êtres humains déboussolés qui tentent de faire de leur mieux, malgré un environnement pétri de dogmes. Les personnages sont prêts à évoluer et à changer, mais pour y parvenir, ils doivent affronter des institutions très rigides: cet affrontement fait écho à ce que toutes les sociétés humaines vivent à l’heure actuelle, partout dans le monde, où les vieux modèles semblent obsolètes ou insuffisants. J’ai toujours eu le sentiment qu’il y avait une certaine urgence à porter ce projet à l’écran. in Dossier de presse
SORTIE NATIONALE
8
CINEMA JUIN 2018.qxp_PROGRAMME CINEMA 28/05/2018 10:34 Page9
3 jours à Quiberon / Emily Atef 1981. Pour une interview exceptionnelle et inédite sur l’ensemble de sa carrière, Romy Schneider accepte de passer quelques jours avec le photographe Robert Lebeck et le journaliste Michael Jürgs, du magazine allemand «Stern», pendant sa cure à Quiberon. Cette rencontre va se révéler éprouvante pour la comédienne qui se livre sur ses souffrances de mère et d’actrice, mais trouve aussi dans sa relation affectueuse avec Lebeck une forme d’espoir et d’apaisement.
A l’origine, il y avait un producteur français, Denis Poncet, malheureusement disparu en 2014. C’était un ami de Marie Bäumer. Il savait bien qu’à cause de sa ressemblance étonnante avec elle, on lui proposait depuis toujours de jouer Romy Schneider, sans succès. Mais Denis, grâce à sa femme allemande qui connaissait le travail du photographe Robert Lebeck, est tombé sur la toute dernière interview donnée par Romy en allemand au magazine Stern. Ensuite, ils m’ont proposé le projet. Marie aimait beaucoup mon film L’Etranger en moi (2008). La chose qui m’a tout de suite frappée, c’est que ces photos de Robert Lebeck, ce ne sont pas du tout les photos d’un mythe, d’une grande actrice impressionnante, mais les portraits sans filtre d’une femme à nu, sans maquillage, absolument pure dans sa détresse… Tous mes films, d’une certaine façon, parlent de ça. Une femme, quel que soit son âge, qui traverse une crise existentielle, prise entre ses démons intérieurs et son envie de vivre. Ensuite, j’ai lu l’interview. Il faut savoir que Romy donnait très peu d’interviews aux journalistes allemands, ils n’avaient jamais pardonné à leur impératrice adorée d’être partie en France et la traitaient très durement. Là aussi, j’ai été saisie par la crudité, la vérité de l’interview. J’ai rencontré plusieurs fois Robert Lebeck, avant sa mort en 2014. Il a été d’une aide précieuse. Sa femme et lui m’ont donné toutes les pellicules des photos prises à Quiberon. J’avais six cents photos que personne n’avait jamais vues, y compris des photos privées, des photos des autres personnages et des lieux bien sûr… Un matériau extraordinaire ! Michael Jürgs, le journaliste, s’est montré très disponible. Sa mémoire des événements était excellente, il était le plus jeune du groupe et d’ailleurs, il travaille toujours. J’ai gardé certains passages de l’interview mais j’en ai aussi écrit d’autres. J’avais besoin de cette liberté-là par rapport aux événements réels pour atteindre la vérité du personnage. J’ai également rencontré l’amie de Romy Schneider qui était présente à Quiberon. Elle ne voulait pas que son personnage apparaisse dans le film, elle refusait d’être nommée. Or, je tenais énormément à avoir en contrepoint cette féminité, cette présence issue d’un autre monde que celui du show-business… Alors j’ai demandé à cette femme si elle acceptait que j’invente complètement un personnage. Elle a dit oui et c’est devenu Hilde, une copine d’enfance avec qui Romy a une intimité profonde qui remonte à l’Autriche…C’est aussi un film sur l’éthique. Le journaliste est prêt à tout pour obtenir son interview mais au bout du compte, ces trois jours changent complètement sa vision des choses. Et il ne fera plus jamais son métier de la même façon. Emily Atef in Dossier de presse
3 Tage in Quiberon
Allemagne / Autriche / France, 2018, 1 h 55 noir et blanc, v.o. Scénario Emily Atef inspiré des entretiens avec Michael Jürgs et Robert Lebeck, de l’interview publiée dans le Stern le 23 avril 1981 et des photographies de Robert Lebeck Photo Thomas W. Kiennast Son Joern Martens, Kai Tebbel… Décors Silke Fischer Musique originale Christoph M. Kaiser, Julian Maas Montage Hansjörg Weissbrich Avec Marie Bäumer, Birgit Minichmayr Charly Hübner, Robert Gwisdek et la participation de Denis Lavant FESTIVAL BERLIN 2018
DU 13 AU 26 JUIN SORTIE NATIONALE
9
CINEMA JUIN 2018.qxp_PROGRAMME CINEMA 28/05/2018 10:34 Page10
Reprise / Hervé Le Roux Au début, c’est une photo, dans une revue de cinéma. Un photogramme. L’image d’une femme qui crie. Et puis un titre, «La Reprise du travail aux usines Wonder». Cette femme, reprise du travail, comme on dit «repris de justice», et ces usines nommées Wonder… Wonder, Wonderland, Alice à l’Usine, l’Usine en Pays des Merveilles. Le film a été tourné par des étudiants de l’IDHEC le 10 juin 1968, à Saint-Ouen. On y voit des ouvrières qui reprennent le travail après trois semaines de grève. Et cette femme. Qui reste là. Et qui crie. Elle dit qu’elle rentrera pas, qu’elle y foutra plus les pieds dans cette tôle… Les années ont passé. L’usine est fermée. Mais j’arrive pas à oublier le visage, la voix de cette femme. J’ai décidé de la retrouver. Parce qu’elle n’a eu droit qu’à une prise. Et que je lui en dois une deuxième. Hervé Le Roux
France, 1996, 3 h 12, couleur & noir et blanc Réalisation Hervé Le Roux Photo Dominique Perrier Son Frédéric Ullmann Montage Nadine Tarbouriech, Anne Seguin SOUTIEN GNCR / ACID FESTIVAL BELFORT 1996 (Grand Prix du Jury) / PRIX GEORGES ET RUTA SADOUL / FESTIVAL CANNES 2018 : ACID
passage unique MERCREDI 27 JUIN 19H30
C’était un homme d’une grande douceur, d’une gentillesse et d’une discrétion franciscaines, d’un humour précis et doucement moqueur parfois. Il avait réalisé quatre films dont, peutêtre, une des œuvres les plus importantes du cinéma français de ces trente dernières années, Reprise, poème mélancolique et contribution fine à une meilleure connaissance de l’Histoire contemporaine. Ce que peut être le cinéma lorsqu’il est à la fois sensible et juste. Hervé Le Roux a été retrouvé mort à son domicile à Poitiers le 26 juillet dernier… […] Après avoir été assistant sur quelques films dont Incognito d’Alain Bergala, il réalise un premier long (très long!) métrage: Grand Bonheur… Le film constitue un portrait, en près de trois heures, enjoué et grave à la fois, d’un groupe d’étudiants confrontés aux exigences de la société à l’issue de leurs années d’université. Le ton est original, précis et humoristique. Reprise, en 1997, est un documentaire dont le principe est à la fois évident et génial. Le Roux se souvient d’un de ces nombreux films tournés «à chaud» durant les événements de Mai 68. Il s’agit de La Reprise du travail aux usines Wonder réalisé par des étudiants de l’Idhec. En quelques minutes s’y déploient toute l’intensité et toutes les contradictions du moment. 10 juin 1968, devant l’usine Wonder de Saint-Ouen, une jeune ouvrière, en larmes, refuse de reprendre le travail. Elle discute avec ceux que l’on devine être les délégués syndicaux qui tentent de la convaincre de le faire alors qu’un jeune homme soutient auprès d’eux la révolte et le refus de la jeune femme. Ces quelques minutes deviendront l’emblème filmé d’une classe ouvrière à la révolte instinctive, tiraillée entre une vision «réformiste» (ou «révisionniste» comme il se disait alors) et une vision «gauchiste» de son rôle politique. Le Roux aura l’idée de rechercher, trente ans plus tard, les protagonistes de ce petit théâtre. Il les retrouvera tous, à l’exception de la jeune femme, sublime et poétique point aveugle.
VERSION RESTAURÉE
10
CINEMA JUIN 2018.qxp_PROGRAMME CINEMA 28/05/2018 10:34 Page11
Ce sont, dès lors, trente ans d’histoire de la classe ouvrière française qui s’inscrivent dans les paroles de ceux que le cinéaste a rencontrés. L’important ne réside peut-être pas dans la subjectivité de ceux qui n’ont rien regretté (les délégués CGT) ou de ceux qui ont changé (le jeune étudiant maoïste) mais dans la peinture d’une dislocation insidieuse et fatale de toute une classe sociale, collectivement laminée par un mouvement irrépressible de l’économie les décennies suivantes, notamment ces années 1980 qui ont liquidé toutes les conditions de ce qui faisait de la classe ouvrière une communauté authentique. Sans doute percevait-on désormais ce qui pouvait rapprocher ce film du précédent. Chacun, à son échelle, était la description mélancolique d’une communauté qui se défaisait sous les coups du temps qui passe. On appelle ça… le printemps, en 2001, était un retour à la fiction qui retrouvait la veine humoristique de son premier long métrage. Ce vaudeville burlesque, enlevé, évoquant le cinéma de Blake Edwards, ne rencontra pas le succès. Depuis Hervé Le Roux, tout en essayant de faire un nouveau film était devenu, position qu’il conservera jusqu’en 2016, consultant artistique pour l’association Emergence dont la vocation, depuis sa création en 1998, était de permettre à des jeunes réalisateurs de développer leurs projets. Hervé Le Roux travaillait à la finition d’un nouveau film, produit par Les Films d’ici, Portrait de madame Manet sur un canapé bleu, décrit comme le projet de «partir de l’image d’une femme, et essayer de s’approcher un peu de son secret, tout en traversant l’œuvre et la vie du peintre de la naissance de l’art moderne». Jean-François Rauger, Le Monde, 31 juillet 2017
Les Bonnes Manières Juliana Rojas et Marco Dutra
Voilà typiquement le genre de film dont on n’attend rien de spécial… et dont on ressort emballé, émerveillé. Nous sommes à São Paulo où Clara, infirmière à domicile, est engagée par Ana, jeune femme enceinte, pour surveiller sa grossesse et s’occuper de l’enfant à venir. Clara est noire et pauvre, Ana est blanche et riche et on semble s’embarquer dans un mélo à substrat politico-social, façon Douglas Sirk. On pense d’autant plus à Sirk que le film arbore une touche Technicolor et baroque, tant par la déco étrange de l’appartement que par le traitement chromatique (dominante bleue et froide chez les bourgeois, rouge et chaude dans les favelas). Mais il apparaît que Clara et Ana se lient d’amitié, voire éprouvent une affection plus profonde. Ana va accoucher dans de telles conditions et convulsions qu’elle en meure… Un nouveau chapitre s’ouvre, Les Bonnes Manières mute une fois encore et, sous les auspices du fantastique, délivre un portrait exact et déchirant de l’adolescence, de la puberté, de ses humeurs changeantes qui font que les 13-18 ans peuvent être tour à tour les plus doux agneaux et les loups les plus teigneux. En 2011, Juliana Rojas et Marco Dutra ont présenté leur premier film, Travailler fatigue, à Cannes… Réunis à nouveau pour Les Bonnes Manières, ils livrent un film envoûtant qui mêle avec une aisance bluffante l’effroi et l’émotion, l’observation sociale et l’investigation intimiste, le regard politique et le pur fantastique, le tout avec un style très personnel dont la cohérence unifie les embardées du récit et les ruptures de tonalité. Inventivité, surprises, maîtrise, Les Bonnes Manières ne ressemble à rien de ce que l’on a vu récemment. Serge Kaganski, Les Inrockuptibles, 16 mars 2018 11
As Boas Maneiras Brésil / France, 2017, 2 h 15, couleur, v.o. Scénario Juliana Rojas, Marco Dutra Photo Rui Poças Son Gabriela Cunha, Bernardo Uzeda… Décors Fernando Zuccolotto Musique Marco Dutra, Juliana Rojas… Montage Caetano Gotardo Avec Isabél Zuaa, Marjorie Estiano Miguel Lobo, Cida Moreira… SOUTIEN AFCAE
FESTIVALS : LOCARNO 2017 / L’ÉTRANGE FESTIVAL 2017 / GÉRARDMER 2018…
m Film interdit aux moins de 12 ans passage unique MERCREDI 27 JUIN 17H
CINEMA JUIN 2018.qxp_PROGRAMME CINEMA 28/05/2018 10:34 Page12
J
U
I
N
2
DU 1er AU 5 JUIN
0
1
VE 1er/6
SAM 2
DIM 3
LUN 4
MAR 5
14H 18H 16H
16H 20H15 18H
18H
14H 18H 16H
20H
14H30
14H30 20H 16H30
16H 20H15 18H 14H30
20H
VEN 8
SAM 9
DIM 10
16H30
14H30
UNE ANNÉE POLAIRE de Samuel Collardey France, 2017, 1h34, scope-couleur, v.o. CORNÉLIUS, LE MEUNIER HURLANT de Yann Le Quellec France, 2017, 1h47, scope-couleur LE CIEL ETOILÉ AU-DESSUS DE MA TÊTE de Ilan Klipper France, 2017, 1h17, couleur DU 6 AU 12 JUIN
MER 6
LE VOYAGE DE LILA de Marcela Rincón González Animation, Colombie/Uruguay, 2018, 1h16, couleur, v.f. TROIS VISAGES de Jafar Panahi Iran, 2018, 1h40, couleur, v.o.
14H30 16H15 20H30
14H 18H
18H
14H30 20H
18H
16H30 20H30
UNA QUESTIONE PRIVATA de Paolo et Vittorio Taviani Italie/France, 2017, 1h25, scope-couleur, v.o. UNE ANNÉE POLAIRE de Samuel Collardey
18H30
20H
16H 20H 14H
18H
16H
18H30 20H (GT) 14H30 18H (GT)
JEU 7
8
16H
20H
14H30 18H (GT) 20H30 14H (GT) 16H30 16H (GT) 18H30 20H (GT)
DU 13 AU 19 JUIN
MER 13
LE VOYAGE DE LILA de Marcela Rincón González 3 JOURS À QUIBERON de Emily Atef Allemagne/Autriche/France, 2018, 1h55, noir et blanc, v.o. DÉSOBÉISSANCE de Sebastián Lelio USA, 2017, 1h54, scope-couleur, v.o. UNA QUESTIONE PRIVATA de Paolo et Vittorio Taviani
14H15 16H45 15H45 14H30 14H (GT) 18H (GT) 15H (GT) 15H (GT) 14H (GT) 20H 17H30 20H30 (GT) 20H30 17H30 (GT) 20H30 17H30 18H15 (GT) 15H 15H45 (GT) 17H30 (GT) 15H (GT) 17H30 (GT) 18H (GT) 20H (GT) 20H (GT) 20H (GT) 20H30 (GT) 18H30 (GT) (GT) (GT) (GT) 14H 16H30 16H 20H45 20H30 16H30 16H15 (GT) 17H30 20H30 (GT) 14H30 18H 16H30 (GT) 14H30 18H30 14H30 15H 20H 18H30 20H 18H15 20H
TROIS VISAGES de Jafar Panahi DU 20 AU 26 JUIN
MER 20
JEU 14
JEU 21
VEN 15 SAM 16
LUN 11 MAR 12
VEN 22 SAM 23
LE VOYAGE DE LILA de Marcela Rincón González DÉSOBÉISSANCE de Sebastián Lelio
14H30 16H
18H15
14H
3 JOURS À QUIBERON de Emily Atef
18H15
16H
TROIS VISAGES de Jafar Panahi
20H30
14H
16H15 20H30 18H30
MERCREDI 27 JUIN
LES BONNES MANIÈRES de Juliana Rojas et Marco Dutra Brésil /France, 2017, 2h15, couleur, v.o. REPRISE de Hervé Le Roux France, 1996, 3h12, couleur et noir & blanc
DIM 17
DIM 24
LUN 18 MAR 19
LUN 25 MAR 26
16H30 20H30
17H30
15H
18H
15H
20H
14H (GT) 20H30 (GT) 18H15 (GT)
14H30
20H
18H
16H15 (GT)
MER 27
17H (GT) 19H30 (GT)
m 46e Festival International du Film de La Rochelle, du vendredi 29 juin au dimanche 8 juillet LA COURSIVE SCENE NATIONALE /// 4, RUE SAINT-JEAN-DU-PEROT /// 17025 LA ROCHELLE CEDEX 1 /// TEL. 05 46 51 54 00