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NOVEMBRE /19
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INFORMATIONS
CINÉMA JEUNE PUBLIC
la coursive
Tout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires. TARIF : 3,50€
4, rue Saint-Jean du Pérot 17025 La Rochelle cedex 1
FILMS TOUT PARTICULIÈREMENT RECOMMANDÉS
Du lundi au vendredi de 13h30 à 19h Samedi et dimanche de 14h00 à 19h00
J’AI PERDU MON CORPS
Par téléphone 05 46 51 54 02 / 03 / 04 Du lundi au dimanche de 14h30 à 19h00
FRANCE – 2019 – 1H21 – SCOPE-COULEUR À PARTIR DE 11 ANS ET POUR TOUS
JÉRÉMY CLAPIN
SÉANCES
13 > 26 NOVEMBRE —
www.la-coursive.com horaires et programme téléchargeables
SÉANCES SCOLAIRES POSSIBLES sur séances tout public VE 08 14H00
INFORMATIONS DANS LES MÉDIAS Sud-Ouest / Sud-Ouest Dimanche / Sortir 17 / France Bleu La Rochelle / La Charente Libre / France 3 Nouvelle-Aquitaine et Atlantique / RCF Charente-Maritime / La Nouvelle République Niort / Le Phare de Ré / Radio Collège / Ré à la Hune / Chroniques d’Aliénor / Web TV Info / La Rochelle Madame BILLETTERIE CINÉMA ouverte 30 minutes avant chaque séance TARIFS Normal Carte La Coursive / Plus de 60 ans Lundi pour tous Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi Moins de 18 ans Groupes scolaires / Centres de loisirs Carte fidélité pour tous 10 séances 20 séances (2 places maximum par séance) CARTE LA COURSIVE Individuel Groupes / Collectivités (min. 10 personnes) Plus de 60 ans Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi
MA 12 14H00
SÉANCE CINÉ-MAGIE GEORGES MÉLIÈS FRANCE – 1896-1908 – 30 MIN. – NOIR ET BLANC – MUET À PARTIR DE 5 ANS ET POUR TOUS
SÉANCE
NOVEMBRE —
SA 16 16H00 ENTRÉE LIBRE
ZIBILLA OU LA VIE ZÉBRÉE ISABELLE FAVEZ BELGIQUE / FRANCE / SUISSE – 2019 – 46 MIN. – COULEUR – V.F. À PARTIR DE 4 ANS
€ 7,50 6 5,50 5 4 3,50 55 100
SÉANCES
NOVEMBRE — ME 20 15H45
DI 24 16H15
ME 20 9H45
BONJOUR LE MONDE ! ANNE-LISE KOEHLER et ÉRIC SERRE FRANCE – 2019 – 1H01 – COULEUR – V.F. À PARTIR DE 5 ANS ET POUR TOUS
SÉANCES
NOVEMBRE — ME 27 16H00
€ 13,50 12 12 7
SA 23 16H15
SÉANCE SCOLAIRE POSSIBLE
SA 30 16H15
DÉCEMBRE — DI
LU 14
01 16H15 SUIVI D’UNE RENCONTRE AVEC ANNE-LISE KOEHLER
RENSEIGNEMENTS SERVICE CINÉMA
05 46 51 54 00
Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et Répertoire, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma. Salle Europa Cinémas. Directeur de la publication Franck Becker / Programmation et rédaction Luc Lavacherie / Design signelazer.com Mise en page et photogravure Brigitte Bombaron-Morisson / Impression Imprimerie IRO Photo de couverture Little Joe de Jessica Hausner
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SORTIE NATIONALE
SORTIE NATIONALE
LA CORDILLÈRE DES SONGES
LE TRAÎTRE
Le documentariste Patricio Guzmán clôt sa somptueuse trilogie consacrée à la géographie et à l’histoire du Chili. La Cordillère des songes est sans doute le film le plus personnel du cinéaste. Sous l’œil de la caméra, les aspérités, les veinures et les fêlures de la pierre se métamorphosent. Tantôt elles semblent esquisser des routes, dessiner des cartes ; tantôt elles évoquent les sinuosités d’une peau parcheminée, les rides de quelqu’un qui aurait beaucoup vécu, beaucoup à raconter. Un voyage dans l’espace et dans le temps : c’est justement ce que propose le documentariste dans sa trilogie commencée en 2010 avec Nostalgie de la lumière et poursuivie en 2015 avec Le Bouton de nacre. Il y explore la géographie et l’histoire du Chili, ce pays natal qu’il a fui en 1973, chassé par le coup d’État d’Augusto Pinochet. Après le désert d’Atacama, dans le nord du pays, puis la côte pacifique, au sud, c’est à la Cordillère des Andes, massive, intimidante, que Patricio Guzmán s’attaque ici.
Le cinéaste italien revient avec une fresque historique sur la Mafia sicilienne qui résonne avec le présent. Marco Bellocchio a réalisé le plus beau, le plus intelligent des films de gangsters que j’aie vus depuis Casino de Martin Scorsese. Ce qui ne veut pas dire que Le Traître procède de la tradition hollywoodienne, au contraire. Né en 1939, Bellocchio a été le témoin, le chroniqueur, et parfois l’acteur, d’une histoire italienne faite de catholicisme et de marxisme, de la mémoire du fascisme et de la Résistance. Il a mis en scène Mussolini à travers le destin de son fils adultérin (Vincere), les Brigades rouges à travers le sort d’une de leurs victimes les plus fameuses, Aldo Moro (Buongiorno, notte). On ne s’étonnera donc pas qu’il tourne aujourd’hui son regard aguerri vers la Mafia sicilienne. […] Sous ses airs d’historien, le cinéaste n’a pas quitté le présent des yeux.
MARCO BELLOCCHIO
PATRICIO GUZMÁN
THOMAS SOTINEL – LE MONDE, 24 MAI 2019 Scénario, adaptation, dialogues Marco Bellocchio, Ludovica Rampoldi, Valia Santella, Francesco Piccolo
Scénario Patricio Guzmán
Avec Pierfrancesco Favino, Maria Fernanda Candido, Fabrizio Ferracane, Luigi Lo Cascio…
Soutien AFCAE — Festivals 2019 Cannes / Œil d’or du meilleur documentaire
Soutien AFCAE — Festivals 2019 Cannes / Sélection officielle, La Rochelle
01 > 12.11 —
01 > 19.11 —
CHILI / FRANCE – 2019 – 1H25 – COULEUR – V.O.
ITALIE / FRANCE / ALL. / BRÉSIL – 2019 – 2H31 – COULEUR – V.O.
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SORTIE NATIONALE
J’AI PERDU MON CORPS JÉRÉMY CLAPIN
Scénario Jérémy Clapin, Guillaume Laurant Animation David Nasser, Mathieu Chaptel Décors Fursy Teyssier, Jeoffrey Magellan, David Says Son Manuel Drouglazet Musique Dan Levy Montage Benjamin Massoubre Avec les voix de Hakim Faris, Victoire Du Bois, Patrick d’Assumçao, Bellamine Abdelmalek… Soutien AFCAE / GNCR — Festivals 2019 Cannes / Semaine de la critique : Grand Prix, Annecy / Grand Prix et Prix du public
À Paris, Naoufel tombe amoureux de Gabrielle. Un peu plus loin dans la ville, une main coupée s’échappe d’un labo, bien décidée à retrouver son corps. S’engage alors une cavale vertigineuse à travers la ville, semée d’embûches, et des souvenirs de sa vie jusqu’au terrible accident. Naoufel, la main, Gabrielle, tous trois retrouveront, d’une façon poétique et inattendue, le fil de leur histoire… Premier long métrage d’un cinéaste de 45 ans dont les premiers courts métrages (Une histoire vertébrale, Skhizein) avaient déjà conquis le public de nombreux festivals, J’ai perdu mon corps réinvente le cinéma d’animation à destination des adolescents et des adultes. La direction artistique et technique l’emporte sur la seule performance ou l’exploit pictural, et permet de produire un film très accompli sans être asservi aux contraintes du « spectacle ». Il faut souligner ici deux caractéristiques qui emmènent ce film ailleurs. La première a trait à la représentation de l’intime et du trivial. Cette représentation est presque inédite dans l’histoire de l’animation occidentale. Celle-ci s’est jusqu’ici emparée surtout du merveilleux, du fantastique ou plus récemment du politique. Seuls les Japonais ont osé très tôt animer le réel, le quotidien, l’intime. Takahata a presque théorisé cette singularité. L’autre caractéristique, c’est la déconstruction du récit. En multipliant les temporalités, Jérémy Clapin tisse son récit d’une manière qui est à la fois sensorielle et impressionniste. MARC DU PONTAVICE – in DOSSIER DE PRESSE
FRANCE – 2019 – 1 H 21 – SCOPE-COULEUR – À PARTIR DE 11 ANS ET POUR TOUS
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06 > 26.11 —
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FESTIVAL DES ESCALES DOCUMENTAIRES DE LA ROCHELLE
12 JOURS RAYMOND DEPARDON
Réalisation et photo Raymond Depardon Production et son Claudine Nougaret Son Yolande Decarsin, Sophie Chiabaut Musique originale Alexandre Desplat Montage Simon Jacquet — Festival 2017 Cannes / Sélection officielle
RENCONTRE PUBLIQUE avec Raymond Depardon et Claudine Nougaret ENTRÉE LIBRE PARTICIPATIVE
Avant 12 jours, les personnes hospitalisées en psychiatrie sans leur consentement sont présentées en audience, d’un côté un juge, de l’autre un patient, entre eux naît un dialogue sur le sens du mot liberté et de la vie. Raymond Depardon s’est déjà plongé à deux reprises dans le monde de la folie médicalisée. La dernière fois, c’était il y a presque trente ans, en 1988, dans Urgences, une déambulation aux urgences psychiatriques de l’HôtelDieu à Paris. Huit ans auparavant, il avait livré un documentaire sur l’asile de San Clemente en Italie, sobrement baptisé San Clemente. 12 jours, nouvelle immersion dans les méandres de la déraison humaine, est un documentaire lucide et poignant. Depardon y questionne les rapports qu’entretiennent justice et santé mentale en auscultant la psyché de huit patients internés d’office. [...] Peu de films sollicitent autant le regard du spectateur, teste à ce point les affects et la capacité d’émettre un jugement. Depardon sait qu’il ne nous met pas à une place confortable. Pourtant, il nous revient aussi la responsabilité de nous confronter à ces êtres cabossés, meurtris, à ne pas les oublier. […] Depardon navigue avec tact et retenue entre empathie, sourire et terreur, entre folie et humanité. Mais 12 jours est-il vraiment un film sur la déraison ? À voir la manière dont chaque patient gesticule, démontre, développe, justifie, et défend sa survie, on arrive au constat inverse : voilà un film sur l’intelligence, persistante, implacable, et sa logique, en chaque être humain. […] Comment oublier la lucidité de cette phrase : « J’ai la folie d’un être humain. » EMILY BARNETT – LES INROCKUPTIBLES, 24 NOVEMBRE 2017
De l’homme à l’homme vrai le chemin passe par le fou. MICHEL FOUCAULT
JE 07.11 17H30 —
FRANCE – 2017 – 1 H27 – COULEUR
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SORTIE NATIONALE
LES ENFANTS D’ISADORA DAMIEN MANIVEL
Après la mort de ses deux enfants, la danseuse mythique Isadora Duncan a composé un solo d’adieu intitulé La Mère. Un siècle plus tard, quatre femmes font la rencontre de cette danse bouleversante. Damien Manivel, de retour cette année au Festival de Locarno après y avoir obtenu en 2014 une mention spéciale pour Un jeune poète, présentait son quatrième long métrage, Les Enfants d’Isadora. Si jusqu’à présent, Damien Manivel, réalisateur mais aussi danseur, n’avait jamais osé dans ses films aborder directement le sujet de la danse, son cinéma a toujours été marqué par sa formation double. […] Les Enfants d’Isadora est à la fois un hommage à une femme libre et singulière qui a su révolutionner l’histoire de la danse et une tentative de retranscrire en images la sensation de perte et de vide qui se dégage de sa touchante chorégraphie. Un travail complexe qui implique une connaissance précise des deux arts, la danse et le cinéma, qui forment ici un vrai duo, sans que l’un ne s’impose jamais sur l’autre. La première partie a pour héroïne la mystérieuse Agathe Bonitzer étudiant la biographie d’Isadora, la deuxième partie nous montre une chorégraphe et une jeune danseuse atteinte du syndrome de Down préparant un spectacle adapté de la célèbre chorégraphie d’Isadora Duncan, tandis que la dernière partie a pour personnage central une dame âgée (la chorégraphe américaine Elsa Wolliaston) émue aux larmes devant cette représentation du spectacle. Ce qui rapproche ces trois moments, c’est la puissance des corps qui s’expriment quasi malgré eux, caressant les fantômes qui continuent de les habiter. « Chacun doit trouver son propre geste, sa manière de faire » disait Isadora Duncan. Damien Manivel a certainement trouvé le sien. GIORGIA DEL DON – CINEUROPA, 12 AOÛT 2019 (Traduit de l’italien)
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Scénario Damien Manivel, Julien Dieudonné Photo Noé Bach Son Jérôme Petit Montage Dounia Sichov
Que représente pour vous, danseur ou cinéaste, l’histoire et l’art d’Isadora
Avec Agathe Bonitzer, Manon Carpentier, Marika Rizzi, Elsa Wolliaston…
chose de plus grand que nature, une exigence artistique folle et en même
Soutien GNCR — Festival 2019 Locarno / Prix de la mise en scène
Duncan, et pourquoi avoir choisi de lui donner métaphoriquement des enfants ? DAMIEN MANIVEL : Il y a une démesure chez Isadora Duncan, quelque temps une injonction constante à être toujours plus libre. Comme le dit Marika dans le film : « Tu dois trouver ta propre danse ». Il faut travailler avec ce paradoxe apparent : traiter son art avec toute l’admiration qu’il suscite, mais avoir une vision personnelle. Assez vite, par exemple, il m’est apparu qu’il fallait éviter toute mimique – il ne s’agit pas ici de danser comme Duncan le faisait en 1921, en portant d’amples tuniques grecques – mais d’observer concrètement cette danse qui, comme en surimpression, se déploie dans des corps contemporains. D’autre part, ma finalité étant le cinéma, je ne filme jamais le solo comme une forme achevée mais comme une danse en travail, à l’état d’esquisse, comme un croquis de gestes qui apparaissent sur l’écran nous dévoilant l’intériorité de ces femmes et le rapport que chacune entretient au sentiment maternel. Après la perte de ses enfants, Isadora n’a eu de cesse d’essayer de fonder son école, c’était le grand rêve de sa vie. Avec ce film, j’essaye par l’imaginaire de poursuivre cette filiation. De quelle manière la connaissance de la danse a-t-elle construit votre approche de la mise en scène ? D. M. : Je garde de la danse la passion du mouvement, le goût du détail et une émotion très particulière qui ne se laisse pas enfermer par le sens, comme une note tenue, profonde... que j’essaye de retrouver dans chacun de mes films. J’en garde également une défiance vis-à-vis du spectaculaire et des effets en tous genres. La danse m’a aussi permis de me lancer dans le cinéma sans trop d’inhibition, avec légèreté même, et lorsque je suis sur le plateau avec l’équipe et les acteurs, les moments que je préfère sont ceux où j’ai la sensation que nous sommes en répétition, comme dans un théâtre, que rien n’est figé et que tout peut nous arriver. Je ne fais pas ce qu’on appelle de la direction d’acteur, mais je m’adapte au rythme de chacune, à leur façon d’être et de se mouvoir. Le soir, avec mes collaborateurs, nous réécrivons les scènes pour le lendemain. Tout cela influence la forme du film et je l’accepte, c’est bien comme ça. in DOSSIER DE PRESSE
20.11 > 03.12 —
FRANCE – 2019 – 1H24 – COULEUR
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SORTIE NATIONALE
LITTLE JOE JESSICA HAUSNER
Scénario Jessica Hausner, Géraldine Bajard Photo Martin Gschlacht Son Malcolm Cromie Costumes Tanja Hausner Montage Karina Ressler Avec Emily Beecham, Ben Whishaw, Kerry Fox, Kit Connor… — Festivals 2019 Cannes / Compétition officielle : Prix d’interprétation féminine, La Rochelle
La réalisatrice autrichienne (Lourdes, Amour fou) nous livre ici une fable dystopique passionnante sur une plante génétiquement modifiée… FINE FLEUR. Elle s’appelle Alice et séjourne fréquemment dans un pays où les plantes s’entretiennent avec les humains. Phytogénéticienne de haut vol, elle est sur le point de renoncer à la raison scientifique pour s’aventurer aux frontières de la psychose. Tel un végétal vigoureux, Little Joe puise ses éléments nutritifs dans toutes les strates de la fiction, de Lewis Carroll au cinéma de série B américain (impossible de ne pas penser à La Petite Boutique des horreurs) au théâtre de l’absurde en passant par ces mélos aux héroïnes désorientées dont le prototype est le Gaslight (Hantise) de George Cukor. Ce qui n’empêche pas ce film virtuose d’être d’une irréfutable modernité, de mettre les audaces sacrilèges de la science au service de la satire la plus corrosive et des interrogations existentielles les plus vertigineuses. THOMAS SOTINEL – LE MONDE, 18 MAI 2019
LE MYSTÈRE. Ce secret que chacun porte en soi, c’est le point de départ de l’histoire. C’est toujours un secret difficilement compréhensible pour les autres, mais aussi pour l’individu lui-même. Ce mystère qui est en nous va émerger soudainement, et tout ce qui nous a paru familier jusque-là va sembler tout à coup énigmatique. Une personne que l’on croît bien connaître devient soudain étrange. La proximité devient distance. JESSICA HAUSNER – in DOSSIER DE PRESSE AUTRICHE / ROYAUME-UNI / ALLEMAGNE – 2019 – 1H 45 – COULEUR – V.O.
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13 > 26.11 —
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EN EXCLUSIVITÉ
L’AUDITION INA WEISSE
DAS VORSPIEL Scénario Daphné Charizani, Ina Weisse Photo Judith Kaufmann Son Guillaume Sciama Décors Susanne Hopf Costumes Petra Kray Montage Hansjorg Weissbrich Avec Nina Hoss, Simon Abkarian, Jens Albinus, Ilja Monti, Serafin Mishiev… — Festivals 2019 San Sebastian / Prix d’interprétation féminine pour Nina Hoss, Toronto
Très méticuleuse lorsqu’elle enseigne le violon au Conservatoire, Anna Bronsky révèle au contraire toutes ses angoisses en privé. Si elle peut compter sur le soutien de son époux, le luthier français Philippe Bronsky, et de leur fils Jonas, l’enthousiasme d’Anna pour son nouvel élève, Alexander, remet tout en question… Ina Weisse, la réalisatrice, est une actrice bien connue du public allemand. Après des études d’arts dramatiques à l’école Otto Falckenberg de Munich, elle se produit fréquemment au théâtre et jouent dans de nombreux films. Son premier long métrage en tant que réalisatrice, L’Architecte obtient en 2008 le Prix Max Ophüls du meilleur scénario. Pour écrire L’Audition, son deuxième long métrage, Ina Weisse et Daphné Charizani, sa co-scénariste, se sont inspirées de leur expérience commune de violoniste et de violoncelliste au sein d’un orchestre. Le personnage principal, Anna, professeure aussi perfectionniste que fragile, y est incarné par la grande actrice allemande Nina Hoss (Barbara, Phoenix…). Quand vous remettez tout en question et que vous placez la barre très haut dans ce que vous entreprenez tout en étant rongée par la peur de l’échec, vous devenez vulnérable. […] La certitude pour Anna que la musique doit toujours passer en priorité – comme un combat quotidien dans lequel on ne peut se satisfaire de rien – lui fait subir une très forte pression. Et cette pression augmente à mesure qu’elle se retrouve en difficulté au sein du quartet dans lequel elle joue et qu’elle exige toujours plus de son élève… L’origine du drame, c’est sa quête d’absolu et son inflexibilité avec elle-même. INA WEISSE – in DOSSIER DE PRESSE
27.11 > 10.12 —
ALLEMAGNE / FRANCE – 2019 – 1H39 – COULEUR – V.O.
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AVANT-PREMIÈRE
IT MUST BE HEAVEN ELIA SULEIMAN
Scénario Elia Suleiman Photo Sofian El Fani Son Johannes Doberenz Costumes Alexia Crisp-Jone, Éric Poirier Décors Caroline Adler Montage Véronique Lange Avec Elia Suleiman, Tarik Copti, Kareem Ghneim, George Khleifi, Ali Suliman, Grégoire Colin, Gael Garcia Bernal… Soutien AFCAE — Festival 2019 Cannes / Compétition officIelle : Mention spéciale
Dix ans après Le Temps qu’il reste, revoici Elia Suleiman, principale figure du cinéma palestinien, et grand réalisateur contemporain. Depuis la révélation de son premier long métrage, Chronique d’une disparition, Suleiman se bat pour être à la hauteur de cette double qualification, celle qui l’attache à son origine ô combien lourde de conséquences, et celle qui renvoie à la pratique ambitieuse et inventive de son art, sans assignation à une cause ou à une zone géopolitique. Pour un Palestinien plus que pour tout autre peut-être, cette tension peut s’avérer un piège redoutable et on a craint au cours de la décennie écoulée que ce piège se soit refermé sur le cinéaste d’Intervention divine. It Must Be Heaven constitue, à cet égard aussi, la plus belle des réponses. Qui connaît tant soit peu l’œuvre de cet auteur en retrouvera tous les ingrédients, à commencer par son propre personnage de clown quasi-muet, témoin éberlué des folies et des vilénies du monde – compris de celles de ses compatriotes de Nazareth, la ville arabe où il est né, où il a grandi, où nous avons pu faire connaissance de sa famille et de ses voisins lors des films précédents. Le nouveau film repart de là, en une succession de scènes qui, disant à la fois l’absurde du monde contemporain, l’oppression israélienne, les fantasmes guerriers et machistes si bien partagés chez les Palestiniens, et les mesquineries de nos frères humains. On est dans la réalité très concrète d’un pays où une grande partie de la population subit le joug violent et insidieux des maîtres du pouvoir. Et on est dans le monde tel qu’ont pu aider à le regarder Chaplin et Tati, Boulgakov et Ionesco… JEAN-MICHEL FRODON – SLATE.FR, 19 MAI 2019 FRANCE / QATAR / ALL. / CANADA / TURQUIE / PALESTINE – 2019 – 1H37 – COUL. – V.O.
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VE 29.11 20H45 —
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RÉÉDITION VERSION RESTAURÉE
SOUVENIRS D’EN FRANCE
ANDRÉ TÉCHINÉ
Scénario et dialogues André Téchiné, Marilyn Goldin Photo Bruno Nuytten Décors Philippe Galland Musique Philippe Sarde Montage Anne-Marie Deshayes Avec Jeanne Moreau, Michel Auclair, Marie-France Pisier, Orane Demazis, Claude Mann, Julien Guiomar…
Vibrante chronique contant la vie d’une famille de la bourgeoisie provinciale marquée par les évènements qui viendront bouleverser la société française sur une période de trente ans, du Front Populaire aux mouvements sociaux de la fin des années 60. On y suit les destinées de plusieurs protagonistes gravitant tous autour de la figure centrale de Berthe, magistralement incarnée par Jeanne Moreau. « Foutaises ! Foutaises ! » Elle le disait avec une incroyable désinvolture, une insolence teintée de snobisme, et un charme indescriptible. C’était dans Souvenirs d’en France d’André Téchiné (1975), un film à voir et à revoir tellement il était vivant et vibrant, chronique familiale et provinciale autour de ses mythes et ses figures. Téchiné se plaçait sous la double influence de Brecht et de Roland Barthes, B&B, faisant preuve d’un don pour le typage de ses personnages, leur donnant une profondeur romanesque tout en se tenant à la bonne distance. Marie-France Pisier avait déjà joué dans Paulina s’en va, le premier film de Téchiné, avant de poursuivre cette complicité dans deux autres de ses films : Barocco, puis Les Sœurs Brontë où elle jouait le rôle de Charlotte, tandis que les deux Isabelle, Huppert (Anne) et Adjani (Émilie) complétaient un casting de rêve. À travers cette collaboration féconde avec Téchiné, Marie-France Pisier fut identifiée à une actrice antinaturaliste, travaillant son jeu et son langage en les calant sur une certaine idée de la mise en scène. Ce qu’on appelle dans le jargon cinéphile la « modernité ». MARIE-FRANCE PISIER VUE PAR SERGE TOUBIANA – in DOSSIER DE PRESSE
27.11 > 02.12 —
FRANCE – 1975 – 1H34 – COULEUR
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SOIRÉE JAMES GRAY
TWO LOVERS
AD ASTRA
JAMES GRAY
JAMES GRAY
Leonard doit épouser la femme que ses parents lui destinent, et s’en accommode sans problème, jusqu’à sa rencontre avec sa nouvelle voisine, dont il tombe éperdument amoureux. Bouleversante, tout en méandres douloureux, hésitations, élans lyriques, cette épopée affective est inspirée par Les Nuits blanches de Dostoïevski (jadis adaptées par Luchino Visconti). Le loser maniaco-dépressif du romancier russe évolue dans un univers que James Gray a voulu également hitchcockien. Tout à sa quête d’une femme inaccessible, épris d’une image de femme fatale blonde et passionné par la photographie, Joaquin Phoenix est héritier du James Stewart de Vertigo et de Fenêtre sur cour. Two Lovers est l’histoire d’un homme en proie au vertige, c’est-à-dire pris entre le désir et la crainte. Il doit redescendre dépité vers les siens, victime de la loi de la gravitation sociale.
Un homme part au bout de l’univers pour sauver du même coup sa vie et l’humanité. Avec son septième film, le réalisateur américain réussit une œuvre aussi ample qu’intimiste. Un chef-d’œuvre. Comment en finir avec son père ? C’est la question infinie du cinéma de James Gray, posée dès Little Odessa (1994). Le père, ou plus largement la famille, c’est cet astre qui alternativement attire et repousse, à qui on ne survit que par la trahison (The Yards), trahison dont on peut ne jamais se remettre (La Nuit nous appartient). Et si on cède à son magnétisme gravitationnel, il vous entraîne avec lui au cœur de ténèbres dont on ne revient pas (le très conradien Lost City of Z). À cette question infinie, Ad Astra offre un cadre infini. […] La mise en espace dilate, agrandit, amplifie le nœud œdipien ; et en même temps, elle le dépouille, l’épure. Jamais le scénario grayen n’a jamais été aussi nu, linéaire, limpide, à l’os.
JEAN-LUC DOUIN – LE MONDE, 18 NOVEMBRE 2008
JEAN-MARC LALANNE – LES INROCKUPTIBLES, 17 SEPT 2019
Scénario James Gray, Ethan Gross Photo Hoyte Van Hoytema Montage John Axelrad, Lee Haugen Musique Max Richter Avec Brad Pitt, Tommy Lee Jones, Liv Tyler, Donald Sutherland… Scénario James Gray, Richard Menello d’après la nouvelle Les Nuits blanches de Dostoïevski Photo Joaquin Baca-Asay Son Tom Nelson Décor Happy Massee Montage John Axelrad Avec Joaquin Phoenix, Gwyneth Paltrow, Vinessa Shaw, Isabella Rossellini, Elias Koteas…
LU 02.12 18H00 — ÉTATS-UNIS – 2007 – 1H50 – COULEUR – V.O.
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LU 02.12 20H30 — RENCONTRE PUBLIQUE avec Gabriela Trujillo. Docteure en cinéma, Gabriela Trujillo s’occupe de l’action culturelle à la Cinémathèque française. Elle y animait récemment la master class donnée par James Gray dans le cadre de la rétrospective qui lui était consacrée. ÉTATS-UNIS – 2019 – 2H04 – COULEUR – V.O.
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EN EXCLUSIVITÉ
EN EXCLUSIVITÉ
ZIBILLA OU LA VIE ZÉBRÉE
BONJOUR LE MONDE ! ANNE-LISE KOEHLER et ÉRIC SERRE
ISABELLE FAVEZ
Zibilla, jeune zèbre adoptée par des parents chevaux, subit des moqueries dans sa nouvelle école. Elle en vient à détester ses rayures ! Quand on lui vole son doudou, ni une ni deux, elle part à sa recherche et l’aventure commence… C’est en compagnie d’un pauvre cheval déguisé malgré lui en fauve que Zibilla va commencer à reprendre confiance en elle et à accepter sa vraie nature. C’est un spectacle vraiment inattendu auquel la maîtresse et les élèves vont assister lors de la sortie au cirque ! EN COMPLÉMENT DE PROGRAMME Tout là-haut – Martina Svojikova Une famille girafe visite une forêt pour les vacances. Le girafon se perd et rencontre les animaux, mais rapidement un écureuil acariâtre remet en cause son intégration auprès de ses nouveaux amis. Le Dernier Jour d’automne – Marjolaine Perreten Des animaux de la forêt rassemblent secrètement des pièces de vélos abandonnés dans l’intention de construire des véhicules adaptés à leur gabarit. Une grande course se prépare avant l’arrivée de l’hiver !
Soutien AFCAE Jeune Public —
Dix espèces d’animaux parmi tant d’autres naissent, vivent et s’apprivoisent les unes les autres le long d’une rivière… Le hibou moyen-duc prend son envol pour naître une seconde fois et apprivoiser la nuit. Le grèbe huppé sillonne son territoire de pêche, devenant invisible et fait la danse des algues. Le martin-pêcheur voyage à la recherche d’une place au soleil. La tortue cistude se laisse guider par l’eau et défie le temps. La noctule de Leisler qui voit avec les oreilles la symphonie du soir. Le castor d’Europe, ce bâtisseur des berges qui ne peut résister à l’odeur des arbres. La salamandre tachetée explore les deux côtés du monde, cette étrange merveille. Le butor étoilé, l’oiseau-roseau rêve d’attraper la lune. Le grand brochet souhaite devenir colossal pour vivre de grandes aventures. Et enfin l’anax empereur, ce combattant dont l’armure est forgée par le soleil. Tous s’exclamant : « Bonjour le monde ! ». Soutien AFCAE Jeune Public —
27.11 > 01.12 —
TARIFS 5,50€ / Enfants 4€
RENCONTRE PUBLIQUE avec Anne-Lise Koehler, co-réalisatrice DI 01.12 16H15 Elle dévoilera à l’issue de la séance les secrets de fabrication du film et présentera les marionnettes utilisées dans le film.
BELGIQUE / FRANCE / SUISSE – 2019 – 46 MIN. – COULEUR – V.F. À PARTIR DE 4 ANS
FRANCE – 2019 – 1H01 – COULEUR – V.F. À PARTIR DE 5 ANS ET POUR TOUS
20 > 24.11 —
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RÉÉDITION COPIE NEUVE
AVIS DE TEMPS FÊTE !
SÉANCE CINÉ-MAGIE
Abracadabra !
GEORGES MÉLIÈS
Réalisation Georges Méliès
Le cinéma, art impur par excellence, est né au croisement de plusieurs pratiques, des plus savantes aux plus fantaisistes. Georges Méliès, prestidigitateur de renom et talentueux réalisateur du célèbre Voyage dans la Lune, a su mieux que quiconque cristalliser cette impureté pour en faire un trésor de cinéma. Ce programme Ciné-Magie vous propose de découvrir quelques-uns des plus beaux films sortis de la malle de cet illusionniste de génie. AU PROGRAMME Escamotage d’une dame chez Robert Houdin – 1896 – 2 MIN. Un tour classique sublimé par la truculence et l’inventivité de Méliès. Le Fakir de Singapour – 1908 – 5 MIN. Un film de magie où éclate le talent de Méliès, prestidigitateur et directeur du Théâtre Robert-Houdin. Le Voyage dans la Lune – 1902 – 12 MIN. Le tout premier film de science-fiction. Le Déshabillage impossible – 1900 – 2 MIN. Une scène burlesque créée grâce aux premiers trucages filmiques. Une chute de cinq étages – 1906 – 3 MIN. Un film où le personnage principal est un appareil photo ! Une mise en abyme des techniques de l’image de l’époque. Le Mélomane – 1903 – 3 MIN. Un exemple de la multiplicité et de la virtuosité des trucages inventés par Méliès. FRANCE – 1896-1908 – 30 MIN. – NOIR ET BLANC – MUET À PARTIR DE 5 ANS ET POUR TOUS
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SA 16.11 16H00 — ENTRÉE LIBRE
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SPECTACLES NOVEMBRE — MA ME JE VE
05 06 07 08
20H30 19H30 20H30 20H30
Théâtre Verdière
MA 05 20H30 MA 06 19H30 Grand Théâtre
VE 08 20H30 SA 09 20H30 Grand Théâtre
SA 09 18H30 SA 09 19H15 Grand Hall – Gratuit
ME 13 JE 14 VE 15
19H30 * 19H30 20H30
Théâtre Verdière
SA 16 SA 16
17H30 20H30
Parcours déambulatoire dans La Coursive
18 > 23
20H00
Angoulins / Nieul-sur-Mer Saint-Vivien / Puilboreau Sainte-Soulle / Saint-Xandre
LU 18 MA 19
20H30 20H30
Grand Théâtre
MA ME JE VE
19 20 21 22
20H30 19H30 19H30 20H30
Théâtre Verdière
VE 22 20H30 SA 23 20H30 Grand Théâtre
DI
24 17H00
Grand Théâtre
MA 26 20H30 ME 27 19H30 JE 28 20H30 * Grand Théâtre
MA 26 19H30 * ME 27 19H30 Théâtre Verdière
CONTES ET LÉGENDES Joël Pommerat / Cie Louis Brouillard THÉÂTRE / création Joël Pommerat met ici en scène un monde légèrement futuriste, dans lequel humains et robots sociaux cohabitent. En anthropologue du futur, il observe les ambiguïtés de ces différents modes d’existence à travers une constellation d’instants sensibles et drôles. LE BRUIT DES LOUPS Étienne Saglio Avis de temps fête ! Abracadabra ! MAGIE NOUVELLE / + 8 ans Dans une forêt mystérieuse, entre théâtre, jeux d’ombres et magie, Étienne Saglio, artiste de cirque et magicien, déploie un bestiaire fantastique orchestré par un renard conteur. Le Bruit des loups est un spectacle hybride sur notre rapport à la nature, aux animaux et à l’enchantement. DANSER CASA Kader Attou / Mourad Merzouki Shake La Rochelle DANSE HIP-HOP / + 8 ans Kader Attou et Mourad Merzouki se sont retrouvés pour cette création commune, qui met à l’honneur la ville de Casablanca et réunit huit danseurs marocains aux influences diverses : popping, locking, cirque, acrobatie, parkour, new style house, danse contemporaine. Galvanisant. PROJET FANTÔME Étienne Saglio Avis de temps fête ! Abracadabra ! MAGIE NOUVELLE Rendez-vous dans le Grand hall de La Coursive, où rôde un énigmatique fantôme... Une rêverie poétique superbe, à la nuit tombante, doublée d’une étonnante performance à vivre ensemble. DANS LA PEAU D’UN MAGICIEN Thierry Collet Avis de temps fête ! Abracadabra ! MAGIE NOUVELLE / + 14 ans En France, c’est l’un des grands noms de la magie nouvelle, qui mêle théâtre, illusion et mentalisme. Thierry Collet raconte ici, tours à l’appui, sa passion pour l’art de la magie dans un seul en scène intimiste. Un voyage passionnant dans sa fabrique à mystères. MAGIC NIGHT Thierry Collet Avis de temps fête ! Abracadabra ! MAGIE NOUVELLE / + 10 ans Mêlant avec finesse théâtre, illusion et mentalisme, il nous proposera de découvrir trois formes magiques très différentes, partagées au plus près de ses interprètes. Une déambulation ludique et fabuleuse. MIETTES Rémi Luchez NOUVEAU CIRQUE / + 6 ANS Cet acrobate-funambule défie les lois de l’équilibre avec quelques mètres de fil de fer et quatre piquets de bois. Un solo clownesque irrésistible à savourer en famille à partir de 6 ans. . YOUN SUN NAH “Immersion” JAZZ La célèbre jazzwoman sud-coréenne est de retour sur les routes avec Immersion, nouveau répertoire transcendant les genres, parsemé de reprises enthousiasmantes. LE SYNDROME DE CASSANDRE Yann Frisch Avis de temps fête ! Abracadabra ! MAGIE NOUVELLE / + 14 ans Tel un Auguste décati, un Boudu façon Michel Simon, le clown mélancolique composé par Yann Frisch débusque l’absurdité de nos existences quotidiennes avec une drôlerie grinçante. MARRY ME IN BASSIANI (La)Horde DANSE / + 14 ANS Les quinze danseurs traditionnels du groupe Iveroni (Géorgie) ont inspiré au collectif français ce spectacle engagé à la virtuosité festive, qui croise folklore géorgien, écriture chorégraphique contemporaine et scène techno. Un mariage de l’underground et de la culture pop. IL POMO D’ORO “Beautés italiennes” / Francesco Corti / Emőke Baráth MUSIQUE CLASSIQUE Toute la splendeur de la musique baroque italienne (Strozzi, Cavalli, Händel…) incarnée par un ensemble de haut vol et deux invités prestigieux : le claveciniste et chef italien Francesco Corti, ainsi que la soprano hongroise Emőke Baráth au timbre de velours. Un véritable enchantement. GEORGE DANDIN OU LE MARI CONFONDU Molière / Jean-Pierre Vincent THÉÂTRE Ou la descente aux enfers d’un paysan parvenu, victime volontaire de son ambition débordante, aux prises avec une très jeune épouse, qui revendique avec force son désir de liberté. Un tableau féroce et réjouissant dressé par un maître de la mise en scène. VERTE d’après Marie Desplechin / Léna Bréban Avis de temps fête ! Abracadabra ! THÉÂTRE / + 8 ans Verte est une apprentie sorcière, qui ne songe qu’à avoir une vie normale et tomber amoureuse. Un spectacle enjoué et magique, sur la transmission et l’acceptation de la différence.
* Représentation supplémentaire
INFORMATION QUAND RÉSERVER ?
À l’accueil-billetterie : du lundi au vendredi de 13h30 à 19h00 ; samedi et dimanche de 14h00 à 19h00 / Par téléphone : 05 46 51 54 02 / 03 / 04 du lundi au dimanche de 14h30 à 19h00 / Par internet www.la-coursive.com À partir de 13h30 à l’accueil-billetterie / À partir de 14h30 par téléphone et par internet
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CINÉMA NOVEMBRE 2019.qxp_Mise en page 1 29/10/2019 14:21 Page16
01 NOV > 03 DÉC /19
01 > 05 NOVEMBRE
VE 01
LOUPS TENDRES ET LOUFOQUES – 6 courts métrages
17H30
JACOB ET LES CHIENS QUI PARLENT – Edmund Jansons
SA 02
DI 03
LU 04
MA 05
16H15
DURÉE
48 min
17H15
1h10
LE TRAÎTRE – Marco Bellocchio
14H30 14H30 17H30 15H45 14H00 20H30 20H30 20H30 17H00
2h31
LA CORDILLÈRE DES SONGES – Patricio Guzmán
18H45 18H45 14H30 14H00 20H15 20H30 18H45
1h25
06 > 12 NOVEMBRE
ME 06 JE 07
VE 08
J’AI PERDU MON CORPS – Jérémy Clapin
14H00 20H30
14H00 19H00 14H30 19H00 14H00 20H45 16H15 20H45
1h21
LE TRAÎTRE – Marco Bellocchio
15H45 14H00 16H00 14H30 18H00 14H30 16H00 20H45 20H45
2h31
LA CORDILLÈRE DES SONGES – Patricio Guzmán
18H45 20H30 19H00 17H15
1h25
SA 09
DI 10
LU 11
20H45 17H15
MA 12
18H45
DURÉE
ESCALES DOCUMENTAIRES
12 JOURS – Raymond Depardon
17H30(1)
1h27
13 > 19 NOVEMBRE
ME 13
LITTLE JOE – Jessica Hausner
14H00 18H30 14H00 17H00 20H45 14H00 20H30 20H30 20H45 19H00 16H15 21H00
1h45
LE TRAÎTRE – Marco Bellocchio
16H00 14H00 16H15
20H30 14H00
2h31
J’AI PERDU MON CORPS – Jérémy Clapin
18H45 16H45 19H15 20H45
14H30 18H30 16H45 19H15 18H30
1h21
JE 14
VE 15
SA 16
DI 17
LU 18
16H15 14H15
MA 19
DURÉE
AVIS DE TEMPS FÊTE ! ABRACADABRA !
SÉANCE CINÉ-MAGIE – Georges Méliès – entrée libre
16H00
30 MIN.
20 > 26 NOVEMBRE
ME 20 JE 21
LES ENFANTS D’ISADORA – Damien Manivel
14H00 20H30 14H30 21H00 14H30 14H30 14H30 19H00 18H30 20H45
ZIBILLA OU LA VIE ZÉBRÉE – Isabelle Favez
15H45
LITTLE JOE – Jessica Hausner
17H00 14H00 16H30 17H15 20H45 18H15
VE 22
SA 23
16H15
DI 24
LU 25
MA 26
16H15
1h24 49 MIN.
20H00 16H30 18H30
16H00 18H30 14H30 18H00 20H30 16H30 20H30 19H15
J’AI PERDU MON CORPS – Jérémy Clapin
DURÉE
1h45 1h21
27 NOVEMBRE > 03 DÉCEMBRE
ME 27 JE 28
MA 03
DURÉE
L’AUDITION – Ina Weisse
14H00 14H00 16H00 20H45 18H45 16H00 14H00 21H00 16H00 18H15
1H39
VE 29
SA 30
LU 02
(2)
BONJOUR LE MONDE ! – Anne-Lise Koehler et Éric Serre
16H00
SOUVENIRS D’EN FRANCE – André Téchiné
17H15
18H15
19H15
20H30 14H00 14H30 14H30 19H15
LES ENFANTS D’ISADORA – Damien Manivel
16H15
DI 01
16H15
1h01
18H30 17H30 20H45 14H00
1h34
16H00 20H30
1h24
AVANT-PREMIÈRE
IT MUST BE HEAVEN – Elia Suleiman
20H45
1h37
SOIRÉE JAMES GRAY
TWO LOVERS – James Gray
18H00
1h50
AD ASTRA – James Gray
20H30(3)
2h04
RENCONTRES PUBLIQUES 1 JE 07 NOV 17H30 Avec Raymond Depardon, Claudine Nougaret à l’issue de la projection de 12 jours (entrée libre participative) 2 DI 01 DÉC 16H15 Avec Anne-Lise Koehler à l’issue de la projection de Bonjour le monde ! – Pré-vente à partir du 24 NOVEMBRE 2 LU 02 DÉC 20H30 Avec Gabriela Trujillo à l’issue de la projection du film de James Gray, Ad Astra – Pré-vente à partir du 25 NOVEMBRE
la-coursive.com I 05 46 51 54 02 / 03 / 04 4, RUE SAINT-JEAN DU PÉROT /// 17025 LA ROCHELLE CEDEX 01