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AU BUREAU D’ACCUEIL DE LA COURSIVE
du mardi au vendredi de 13h à 20h / samedi, dimanche et lundi de 14h à 20h PAR TÉLÉPHONE du lundi au dimanche de 14h à 18h 05 46 51 54 02 - 05 46 51 54 03 - 05 46 51 54 04 SUR INTERNET www.la-coursive.com horaires consultables et programme téléchargeable MÉDIAS Sud-Ouest • Sud-Ouest Dimanche • Sortir • France Bleu La Rochelle • La Charente-Libre • France 3 Poitou-Charentes et Atlantique • RCF • La Nouvelle République Niort • Le Phare de Ré • Radio Collège • TMV La Rochelle • UBACTO
Tarifs cinéma TARIF NORMAL CARTE LA COURSIVE, PLUS DE 60 ANS LUNDI POUR TOUS MOINS DE 26 ANS, DEMANDEUR D’EMPLOI TARIF JEUNE MOINS DE 18 ANS TARIF GROUPES SCOLAIRES, CENTRES DE LOISIRS CARTE FIDELITE POUR LES TITULAIRES DE LA CARTE LA COURSIVE 10 séances (valable jusqu’au mercredi 28 juin 2017)
7€ 6€ 5€ 5€ 4€ 3,50 € 50 €
TARIFS CARTE LA COURSIVE • Individuel, 13,50 € • Collectivité ou groupe (minimum 10 personnes), 12 € • Plus de 60 ans, 12 € • Moins de 26 ans, Demandeur d’emploi, 7 € Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et Répertoire, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma. Salle Europa Cinémas.
Cinéma jeune public
Tout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires (tarif : 3,50€). FILMS TOUT PARTICULIEREMENT RECOMMANDÉS
MA VIE DE COURGETTE de Claude Barras • Animation, France/Suisse, 2016, 1h06, couleur m à partir de 8-9 ans et pour tous m Séances tout public: mer 2 nov 14h30 / sam 5 nov 16h45 / dim 6 nov 14h30 / lundi 7 nov 18h m Séance scolaire possible: lundi 7 novembre 14h LA GRANDE COURSE AU FROMAGE de Rasmus A. Sivertsen • Animation, Norvège, 2015, 1h15, couleur, v.f. m à partir de 4-5 ans m Séances tout public: mer 9 nov 14h30 / ven 11 nov 17h / dim 13, mer 16 nov 14h30 dim 20 nov 17h / sam 26 nov 14h30 / dim 27 nov 16h45 m Séances scolaires possibles: lundi 14 novembre 14h / mercredi 23 novembre 9h45/ lundi 28 novembre 14h LOUISE EN HIVER de Jean-François Laguionie • Animation, France/Canada, 2016, 1h15, couleur m pour tous et à partir du collège m Séances tout public: mer 23 nov 18h30. Film présenté par Bernard Génin, critique et enseignant d’Histoire du cinéma d’animation jeu 24 nov 14h et 20h30 / ven 25 nov 14h et 18h15 / sam 26 nov 16h15 / dim 27 nov 18h15 / lun 28 nov 15h45 et 19h15 / mar 29 nov 16h15 et semaine du 30 novembre au 6 décembre m Séances scolaires possibles: sur séances tout public du jeudi 24 et vendredi 25 novembre 14h POUR TOUT RENSEIGNEMENT SERVICE CINEMA : 05 46 51 54 00
Directeur de la publication Jackie Marchand Programmation et rédaction Edith Périn Réalisation maquette, photogravure Brigitte Bombaron Morisson Impression fabrication Imprimerie IRO Photo de couverture La Mort de Louis XIV de Albert Serra
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La Mort de Louis XIV / Albert Serra Son Altesse Royale Jean-Pierre Léaud. Il a fait les quatre cents coups et au sens le plus strict! «Quatre cents coups» qui riment avec Truffaut, Antoine Doinel, Nouvelle Vague et Cannes –Cannes et son festival dont il montait les marches il y a cinquante-sept ans et qui lui a attribué en mai une Palme d’honneur. France Inter Quelle plus belle façon d’entrer dans la vieillesse qu’en incarnant la mort de Louis XIV? Sur mon lit de mort, quand, à mon tour je repenserai à ma vie, je me dirai: « je ne suis pas passé à côté». Jean-Pierre Léaud C’est une joie, et c’est une souffrance. C’est peut-être cette phrase, sobre et pleine, que Jean-Paul Belmondo dit à Catherine Deneuve à la fin de La Sirène du Mississippi, qui traduirait le mieux le sentiment que procure la vision de La Mort de Louis XIV d’Albert Serra. Pendant près de deux heures, le cinéaste catalan filme Jean-Pierre Léaud dans le rôle du Roi-Soleil arrivé au seuil de son existence, alors que la gangrène le ronge de l’intérieur. Ce mythe de la jeunesse éternelle, à jamais attaché au personnage d’Antoine Doinel et à la Nouvelle Vague, est aujourd’hui un vieillard. Et ce film inouï est son requiem. Dans la pénombre de sa chambre, la caméra scrute son visage éclairé à la bougie, caresse les rides qui le creusent, le tressaillement de ses joues quand il sourit, le tremblement de ses mains quand il porte une cuillère à sa bouche, la sueur qui luit sur son visage quand la fièvre l’assaille… Tandis qu’à son chevet se relaient, dans un ballet silencieux, une kyrielle de courtisans, médecins plus ou moins charlatans, représentants de l’église, valets, et autres conseillers militaires aux accents exotiques, le vieil acteur explore une palette de jeu extraordinaire. Souverain au milieu d’une cour qui le flatte sans vergogne, qui applaudit à la moindre de ses déglutitions (mention spéciale à l’hilarant charlatan espagnol qui considère la vérole comme une jolie rose), soudain réduit à la condition de corps déliquescent secoué par les spasmes, râlant à la mort pendant de longues minutes, il se montre émouvant avec son petit-fils, Le Dauphin, et plus encore avec ses chiens, et trouve encore le moyen d’exprimer sa personnalité fantasque dans les interstices. Depuis Honor de Cavalleria, variation ascétique sur l’errance dans la Mancha de Don Quichotte et Sancho Pança qui le conduisit, en 2006, à la Quinzaine des réalisateurs, Albert Serra construit son œuvre en se confrontant aux grands mythes occidentaux –les Rois mages dans Le Chant des oiseaux, Casanova et Dracula dans Histoire de ma mort, et d’autres encore dans ses installations d’art contemporain. Avec l’hybridation géniale qu’il propose ici, du plus grand roi de France et de son plus grand acteur, il chante l’oraison funèbre de la Nouvelle Vague en prenant au pied de la lettre l’expression de Jean Cocteau: « Le cinéma, c’est filmer la mort au travail.» Il offre surtout un magnifique cadeau à Jean-Pierre Léaud, dont le dernier grand rôle, celui du Pornographe de Bertrand Bonello, remonte à 2001 et qu’on se contentait depuis de voir disséminer à droite à gauche, dans de jolies apparitions, les miettes de sa grandeur passée. En le consacrant monarque absolu du cinéma français, il offre à son mythe un écrin beau comme un Rembrandt, que l’Histoire semblait attendre sans oser le demander. Isabelle Regnier, Le Monde, 20 mai 2016
France, 2016, 1 h 55, couleur Scénario et dialogues Albert Serra, Thierry Lounas Photo Jonathan Ricquebourg Son Jordi Ribas, Anne Dupouy Décors Sebastian Vogler Costumes Nina Avramovic Musique Marc Verdaguer Montage Ariadna Ribas, Artur Tort Albert Serra Avec Jean-Pierre Léaud, Patrick d’Assumçao Marc Susini, Irène Silvagni Bernard Belin, Jacques Henric… CANNES 2016: SÉLECTION OFFICIELLE PRIX JEAN VIGO 2016
DU 2 AU 15 NOVEMBRE SORTIE NATIONALE
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Voyage à travers le cinéma français / Bertrand Tavernier Je voudrais que ce film soit un acte de gratitude envers tous ceux, cinéastes, scénaristes, acteurs et musiciens qui ont surgi dans ma vie. La mémoire réchauffe: ce film, c’est un peu de charbon pour les nuits d’hiver. Bertrand Tavernier
France, 2016, 3 h 11, couleur et noir & blanc Réalisation, scénario Bertrand Tavernier Avec la collaboration de Jean Ollé-Laprune, Stéphane Lerouge Photo Jérôme Alméras, Simon Beaufils Julien Pamart, Camille Clément… Son Fanny Weinzaepflen, Olivier Do Huu Musique Bruno Coulais Montage Guy Lecorne Textes lus par André Marcon SOUTIEN AFCAE CANNES CLASSICS 2016: SÉLECTION OFFICIELLE
DU 2 AU 8 NOVEMBRE
Pour qui aime le cinéma –et singulièrement le cinéma français–, ce film est un réservoir merveilleux. Un cinéaste, et pas des moindres puisque c’est Tavernier, artiste exigeant, cinéphile redoutable, homme-mémoire sans faille, raconte sa vie à travers les œuvres qu’il a aimées, du petit garçon qu’il était à l’homme qu’il est devenu. Enfant de la Libération, né à Lyon en 1941, Bertrand Tavernier est nourri quasiment au biberon par le cinéma. De la guerre il a souffert, grandissant avec des manques, perdant un œil, souffrant de ce qu’on appelait alors une «primo-infection», une tuberculose; il doit pourtant au sanatorium puis à la pension d’avoir découvert des auteurs dont il devait par la suite voir et revoir tous les films. Il y en eut beaucoup, mais les premiers sont parmi les plus grands: Jacques Becker et Jean Renoir, Jean-Pierre Melville beaucoup plus tard, puisqu’il fut son assistant avant de devenir attaché de presse pour le producteur Georges de Beauregard. L’auteur de Quai d’Orsay passe donc en revue les œuvres fondatrices qui firent de lui un spectateur hors pair et un auteur sensible. Infatigable «regardeur», il a revisionné les films aimés pour les découper et bâtir cette traversée vertigineuse où sa voix off plane doucement, timbre fraternel qui explique ses inclinations, analyse les plans, leurs raisons cachées, leurs secrets… Il lui faut un peu plus de trois heures pour aller jusqu’à Claude Sautet, dont le cinéma dit tant sur son époque. On attend la suite. Elle est prévue. Le voyage sera une odyssée. Quel bonheur! Sophie Avon, Sud-Ouest, 12 octobre 2016
EN EXCLUSIVITE
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Le Client / Asghar Farhadi
Au début du nouveau film d’Asghar Farhadi, les murs tremblent: l’immeuble de Téhéran où vivent Emad et sa femme, Rana, menace de s’effondrer. A la fin, ce couple d’intellectuels – il est professeur de littérature, ils font ensemble du théâtre – est en ruines. Entre-temps, ils ont emménagé dans un nouvel appartement, dont la précédente locataire, « une femme qui a de nombreux compagnons» (autrement dit, une prostituée), refuse de débarrasser ses affaires. C’est là qu’un soir, Rana, seule, a ouvert la porte sans demander qui sonnait, persuadée qu’il s’agissait de son mari. Quand celui-ci est rentré, il a trouvé des traces de pas ensanglantées et Rana traumatisée. Que s’est-il passé? C’est ce que le personnage tente de savoir, menant sa propre enquête, mais la question essentielle est de comprendre comment cet incident et les interrogations qu’il fait naître vont insidieusement modifier la relation jusqu’alors sans nuages entre un homme et une femme. Dans la manière qu’il a de sonder l’âme humaine, il y a du Tchekhov chez Asghar Farhadi, mais pour commencer le cinéaste et scénariste se montre un architecte hors-pair, qui met au point une mécanique implacable et, à partir de situations quotidiennes, installe des moments de suspense et crée un récit qui tient le spectateur en haleine du début à la toute fin. Le Client (le titre original Forushande signifie «le vendeur» et fait référence à la pièce d’Arthur Miller Mort d’un commis-voyageur que Emad et Rana jouent en amateurs) livre de la société iranienne et, plus précisément, de l’image et de la place de la femme, un tableau contrasté et saisissant. Il dessine notamment le portrait magnifique d’une jeune femme victime d’une circonstance malheureuse et, plus encore, du regard porté par les hommes sur cet événement qu’elle n’a jamais fait que subir et endurer… Pascal Mérigeau, nouvelobs.com, 21 mai 2016 Comment définiriez-vous «Le Client»? Est-ce le récit d’une vengeance ou une histoire d’honneur perdu? ASGHAR FARHADI: J’aurais beaucoup de mal à définir ou à résumer Le Client, ou même à exprimer ce
que cette histoire m’inspire personnellement. Tout dépend des préoccupations et du regard du spectateur. Celui qui le verra comme un film social retiendra les éléments relatifs à cet aspect. Un autre pourrait n’adopter qu’un point de vue moral, ou un angle encore différent. Ce que je peux dire, c’est qu’une nouvelle fois, ce film traite de la complexité des relations humaines, surtout au sein d’une famille ou d’un couple. in Dossier de presse
Iran / France, 2016, 2 h 05, couleur, v.o. Scénario Asghar Farhadi Photo Hossein Jafarian Son « A la mémoire de Yadollah Najafi » Hossein Bashash Musique Sattar Oraki Montage Hayedeh Safiyari Avec Shahab Hosseini, Taraneh Alidoosti Babak Karimi, Farid Sajjadihosseini Mina Sadati, Maral Bani Adam… SOUTIEN AFCAE FESTIVALS 2016: CANNES, PRIX DU SCÉNARIO et D’INTERPRÉTATION MASCULINE / LA ROCHELLE
DU 9 AU 29 NOVEMBRE SORTIE NATIONALE
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Dernières nouvelles du cosmos / Julie Bertuccelli A bientôt trente ans, Hélène a toujours l’air d’une adolescente. Elle est l’auteure de textes puissants à l’humour corrosif. Elle fait partie, comme elle le dit elle-même, d’un «lot mal calibré, ne rentrant nulle part». Visionnaire, sa poésie télépathe nous parle de son monde et du nôtre. Elle accompagne un metteur en scène qui adapte son œuvre au théâtre, elle dialogue avec un mathématicien… Pourtant Hélène ne peut pas parler ni tenir un stylo, elle n’a jamais appris à lire ni à écrire. C’est à ses vingt ans que sa mère découvre qu’elle peut communiquer en agençant des lettres plastifiées sur une feuille de papier. Un des nombreux mystères de celle qui se surnomme Babouillec… LETTRE DE BABOUILLEC À JULIE BERTUCCELLI, APRÈS LA VISION DU FILM AVEC LE RECUL MON ŒIL A RETROUVÉ SON SENS CRITIQUE. LA BEAUTÉ QUE DÉGAGE L’IMAGE NOUS OFFRE LA POSSIBLE INTERROGATION DE L’ÉMOTION. RIRE OU PLEURER FACE À CE MONDE D’UN AILLEURS. VRAI SUJET DE SOCIÉTÉ, PARLER DE L’AUTISME PEUT DÉRANGER. A TRAVERS TON FILM JULIE, J’APPARAIS COMME UNE PERSONNE HORS CIRCUIT QUI AVEC SA BOITE DE LETTRES COMPOSE UN LANGAGE D’UNE AUTRE APPARTENANCE ET LES MONDES SE REJOIGNENT. AVEC PLAISIR JE M’OBSERVE DANS TON ŒIL GOGUENARD HABITÉ PAR L’AMOUR DE LA LUMIÈRE DIRECTE, FLUIDE, EMBELLISSANT LES CONTOURS POÉTIQUES DU RÉEL. ABRACADABRA ET SAPERLIPOPETTE, J’ADORE CE MAGIQUE INSTANT DE L’ÉTERNITÉ DANS LEQUEL, LE REGARD, L’ÉMOTION, LE CORPS TOUT ENTIER S’IMMOBILISENT. JE CROIS QUE CETTE ÉTRANGE ALCHIMIE DE L’INSTANT POUR L’ÉTERNITÉ M’ENSEIGNE LA CONFIANCE DANS L’EXISTENCE D’ÊTRE QUELQU’UN QUELQUE PART DANS UN ESPACE DE PARTAGE. ALORS MERCI JULIE D’AVOIR EMBARQUÉ AVEC MOI DANS CE MONDE D’UN AILLEURS QUE TU APPELLES « DES NOUVELLES DU COSMOS ». AVEC MA TVA (TOUT VIVRE AMOUR) Babouillec Sp
France , 2016, 1 h 25, couleur Réalisation, photo et son Julie Bertuccelli Montage Josiane Zardoya Avec Hélène Nicolas qui a choisi comme nom d’artiste « Babouillec Sp » (Sp pour sans parole) SOUTIEN AFCAE FESTIVAL LA ROCHELLE 2016
DU 9 AU 22 NOVEMBRE
Une première rencontre avec Hélène et sa mère Véronique, il y a trois ans, après un spectacle de Pierre Meunier qu’elles venaient de voir. Une discussion qu’Hélène menait à l’aide de ses petites lettres plastifiées avec Pierre qui lui proposait de travailler autour d’Algorithme Eponyme, son dernier texte… La découvrir ainsi avec stupeur puis imaginer leur travail à venir pour mettre en scène cette incroyable écriture, et voilà le désir intense de faire un film qui naît en moi. Je n’en reviens pas encore d’avoir pu croiser sur ma petite route Babouillec et son univers. Elle ne parle pas, mais elle entend et perçoit tout avec une intensité qui sidère ceux qui la rencontrent ou la lisent. Pas l’ombre d’un apitoiement mais un humour cinglant. La force, l’intelligence, la poésie et l’énigme de ses textes continuent à me subjuguer. Ses réponses quand j’ai commencé à la filmer, son regard qui vous transperce l’âme, ses rires communicatifs, son intuition et sa sensibilité remettent nos certitudes en question et nous font avancer vers une humanité plus grande. Hélène nous questionne sur la puissance du cerveau et les limites de l’être social. Elle nous parle des échanges entre son monde intérieur, vaste et libre et notre monde trop occupé à tout mettre dans des cases. Je sais que ce qu’elle a encore à offrir est devant nous. Etre auprès d’elle, échanger avec elle, la lire, la regarder comprendre le monde de sa manière si personnelle, mais aussi jouir de la vie et de ses perceptions, a été un moment privilégié et bouleversant pour moi. Julie Bertuccelli in Dossier de presse
SORTIE NATIONALE
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Planétarium / Rebecca Zlotowski Paris, fin des années 30. Kate et Laura Barlow, deux jeunes mediums américaines, finissent leur tournée mondiale. Fasciné par leur don, un célèbre producteur de cinéma, André Korben, les engage pour tourner dans un film follement ambitieux. Prise dans le tourbillon du cinéma, des expérimentations et des sentiments, cette nouvelle famille ne voit pas ce que l’Europe s’apprête à vivre.
Le film semble embrasser énormément de thématiques et de trames aussi diverses et puissantes que le spiritisme, la sororité, le portrait d’une femme puissante, la fabrication d’une famille, la montée des extrémismes et du nazisme en Europe, le cinéma dans les années 30… Comment avez-vous travaillé à relier toutes ces thématiques? Etait-ce une volonté assumée d’ouvrir autant de portes? REBECCA ZLOTOWSKI: Je prends ça comme un compliment: c’est toujours un équilibre très difficile de vouloir tenir et rassembler en moins de deux heures une certaine idée de la complexité et de l’ambiguïté d’un monde imaginaire – là où les séries télévisées sont en train de rivaliser en proposant des alternatives de durée opportunes. Cette diversité de trames, nous l’avons explorée avec Robin Campillo en nous mettant au service du film, davantage qu’en suivant le manuel du scénariste : nous avons travaillé à faire en sorte que toutes les scènes puissent avoir une lecture à différents niveaux, –rationnelle, poétique, politique– sans jamais penser à la place du spectateur s’il doit croire ou non à ce qu’on voit à l’écran. Rationnelle: comment deux jeunes spirites américaines aident un producteur français à filmer des fantômes, sans voir qu’il est la cible d’une cabale qui précipite sa chute. Politique: le destin de cette famille de fortune, bricolée par le hasard des solitudes, dans un monde qui se durcit, en pleine montée des extrémismes. Poétique : combien le cinéma ouvre l’une des seules portes possibles en termes de croyance, qui permet de survivre à nos propres fantômes… La foi, l’espoir, les sentiments entre les personnages, le cinéma et le politique étant intimement entremêlés, les fantasmes, les fantômes réactivés par Korben dans le film répondaient par exemple à ce principe-là. C’était surtout la possibilité, je l’espère, de faire émerger un vrai projet esthétique, plastique, autant que romanesque Si vous deviez ranger le film dans un genre, ce serait lequel? R. Z. : Un film d’aventures. On nous demande beaucoup de choisir je trouve, tant sur le champ critique que narratif, entre le naturalisme et la stylisation. Je ne veux pas trancher. Je pense beaucoup à ce que disait Breton du Douanier Rousseau: du réalisme magique. Au terme de ce long trajet parcouru par les héros, d’un romanesque assumé, j’aimerais que le film raconte qu’on ne connaît pas ses propres secrets. in Dossier de presse
France, 2016, 1 h 48, scope-couleur Scénario Robin Campillo, Rebecca Zlotowski Photo George Lechaptois Décors Katia Wyszkop Son Olivier Hespel, Charles Autrand Alexis Place, Sébastien Pierre… Musique ROB Montage Julien Lacheray Avec Natalie Portman, Lily-Rose Depp Emmanuel Salinger, Amira Casar Pierre Salvadori, Louis Garrel David Bennent, Damien Chapelle… FESTIVALS 2016 : VENISE / TORONTO
DU 16 AU 29 NOVEMBRE SORTIE NATIONALE
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Escales Documentaires
16e Festival International du documentaire de création de La Rochelle 8 au 13 novembre 2016
Madame B, histoire d’une Nord-Coréenne / Jero Yun Préparant une fiction sur les réfugiés de Corée du Nord, le réalisateur sud-coréen Jero Yun a croisé le chemin de Madame B, une Coréenne du Nord évadée et vendue par ses passeurs à un Chinois. Elle gagne, depuis, sa vie et celle de ses deux familles (le paysan chinois l’a épousée, mais sa famille nord-coréenne l’attend toujours) en faisant à son tour passer la frontière. Mettant sa fiction entre parenthèses, Jero Yun a décidé de consacrer un documentaire à ce personnage exceptionnel, mère de famille, trafiquante de drogue et de femmes à l’occasion, et l’a suivie des deux côtés de la frontière, faisant, caméra en main, l’éprouvant voyage des clandestins. Des images glanées parfois dans l’urgence au fil de ce tournage mouvementé, il tire un portrait fort et riche de contrastes, comme son héroïne. Noémie Luciani Le Monde du 20 mai 2016
France / Corée du Sud, 2016, 1 h 11 couleur, v.o. Réalisation, scénario Jero Yun Photo et son Jero Yun, Tawan Arun Musique Mathieu Regnault Montage Nadia Ben Rachid, Pauline Casalis, Sophie Pouleau, Jean-Marie Lengellé SOUTIEN ACID FESTIVALS 2016:CANNES / ZURICH MOSCOU / JEONJU (Corée du Sud)
Avant-première JEUDI 10 NOVEMBRE 18 H 30
‡ Rencontre avec Elisabeth Perlié, distributrice du film
Madame B, histoire d’une Nord-Coréenne nous happe d’entrée dans un tourbillon, celui de la fuite, du danger, des corps que l’on ne voit pas, des paysages qu’il ne faut pas reconnaître. Lorsque nous reprenons pied, c’est pour nous retrouver échoués sur les terres d’une famille de petits paysans pauvres, avec Madame B et son mari, un Chinois qui l’a achetée. A l’image de ce début déboussolant, le film ne cessera de mettre à mal nos certitudes, de nous amener là où l’on ne s’y attend pas. C’est dans ce maelström géopolitique entre la Corée du Nord, la Chine et la Corée du Sud, fantasme absolu des frontières infranchissables, de la paranoïa ultime, qu’il nous installe pour nous parler de liens humains, de liberté, d’amour. Que Madame B soit avec sa famille chinoise ou nord-coréenne, les scènes évoquent le même havre d’union, de souci de l’autre. La beauté du film réside dans cette dialectique construite subtilement, à l’image de son héroïne, entre épopées migratoires et douceur domestique, peuplée d’êtres délicats pour qui la survie passe par la considération de l’autre. Il trace le portrait de cette puissante ouvrière qui dans sa fuite tisse sa toile affective et œuvre pour l’affranchissement de ceux qu’elle aime. Marie-Pierre Brêtas et Nathan Nicholovitch, cinéastes L’ACID, Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion est une association de cinéastes qui depuis 1992 soutient la diffusion en salles de films indépendants et œuvre à la rencontre entre ces films, leurs auteurs et le public. La force du travail de l’ACID repose sur une idée fondatrice : le soutien par des cinéastes de films d’autres cinéastes, français et étrangers.
ENTRÉE LIBRE PARTICIPATIVE
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Louise en hiver / Jean-François Laguionie Poésie et délicatesse sont les maîtres mots de ce long métrage en peinture animée de JeanFrançois Laguionie, portant sur l’histoire de Louise, une vieille dame qui après avoir raté le dernier train se voit contrainte de rester dans la petite station balnéaire désertée de Biligen… Ses souvenirs profitent de l’occasion pour s’inviter dans l’aventure.
Louise en hiver est sans doute le film le plus intime que j’ai réalisé. Le plus précis aussi, malgré l’absurdité de la situation dans laquelle Louise se trouve, car ses aventures à huit ans, en haut des falaises, ou dans ce bois mystérieux de l’après-guerre, je les ai vécues… Ce n’était pas difficile pour moi de les dessiner. Comme les villas de bord de mer en Normandie où j’ai passé toutes mes vacances. Elles n’ont pas changé. Elles représentent encore un type de vacances légères, protégées des misères du reste du monde, situées dans un temps indéfini où nos habitudes bourgeoises seraient encore intactes face aux angoisses existentielles de ce temps comme la vieillesse ou la montée du niveau de la mer… Pour le personnage, il fallait imaginer une femme correspondant à la fragilité apparente de la petite ville, et se révélant, comme elle, d’une solidité à toute épreuve. Elle est hors du temps. N’ayant personne avec qui communiquer qu’elle-même (avant sa rencontre avec Pépère), la solution du « journal de bord » était inévitable et trop séduisante pour ne pas être utilisée. Une façon de comparer le point de vue du personnage avec la réalité supposée de ce qui lui arrive. La rencontre avec Dominique Frot, qui n’avait vu aucun dessin avant l’enregistrement, a été déterminante. Elle a su trouver un autre aspect du caractère du personnage, moins conventionnel et plus sincère, allant au-delà de ce que j’espérais. Les sons et bruits innombrables du rivage, la mer, les oiseaux, ont fait l’objet d’une véritable partition musicale. Ils devaient apporter une grande crédibilité à la situation d’abandon, la musique de Pierre Kellner au piano formant un contrepoint correspondant à la légèreté et l’optimisme de Louise… La musique orchestrale de Pascal Le Pennec, le compositeur du Tableau, se chargeant de la partie plus profonde de ses souvenirs et de ses rêves. L’enregistrement de la voix, comme celui de la musique, me sont indispensables pour construire le film sous forme «d’animatique», c’est-à-dire de maquette, très en amont de la réalisation proprement dite du film. Le style graphique n’est apparu que peu à peu dans cette étape de développement, même si le dessin des deux personnages était assez précis dans mon esprit… Il est certain qu’on retrouve mes goûts pour le graphisme et la peinture du début du XXe siècle, ainsi que pour des peintres du rivage, comme Jean-Francis Auburtin ou Henri Rivière, lesquels brossaient des ambiances particulières jetées sur le papier, mêlant le lavis et l’aquarelle au crayon de couleur et au pastel… Jean-François Laguionie in Dossier de presse
Film présenté par Bernard Génin, critique et enseignant d’Histoire du cinéma d’animation le mercredi 23 novembre à 18 h 30
Animation, France/Canada, 2016, 1h15, coul. Scénario original, création graphique, story-board, décors et réalisation Jean-François Laguionie 1er assistant réalisateur, directeur artistique Lionel Chauvin Musique originale pour piano Pierre Kellner Musique originale pour orchestre et chœur d’enfants Pascal Le Pennec Montage Kara Blake Avec les voix de Dominique Frot, Diane Dassigny Anthony Hickling Jean-François Laguionie • pour tous et à partir de 10-11 ans • SOUTIEN AFCAE
FESTIVALS 2016 : ANNECY SÉLECTION OFFICIELLE / OTTAWA, GRAND PRIX
DU 23 NOV AU 6 DÉCEMBRE SORTIE NATIONALE
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Ma vie de Courgette / Claude Barras
Animation, Fr. / Suisse, 2016, 1 h 06, couleur Réalisation, création graphique C. Barras Scénario Céline Sciamma inspiré du roman de Gilles Paris • pour tous et à partir de 8-9 ans • SOUTIEN AFCAE JEUNE PUBLIC
DU 2 AU 7 NOVEMBRE
Emouvoir le public aguerri du Festival de Cannes avec des figurines aux grands yeux ronds, animées dans des décors qui sentent le bricolage d’une classe de travail manuel: c’est la prouesse qu’a réussie Claude Barras, jusque-là connu pour ses courts-métrages. Il se destinait à la bande dessinée, sa rencontre avec un maître de l’animation suisse, Georges Schwizgebel, en a décidé autrement. Son adaptation –avec l’aide de Céline Sciamma– du roman de Gilles Paris Autobiographie d’une Courgette nous emmène dans un foyer social pour enfants abandonnés sur lequel pèsent de lourds contextes familiaux (meurtre, violence, sévices sexuels), mais son regard donne au film un ton unique, entre réalisme et rêverie, coups durs et moments de tendresse. Ma vie de Courgette a été ovationné à la Quinzaine des réalisateurs, puis doublement primé à Annecy (Prix du Public, Cristal du long métrage) et à Angoulême (Valois du meilleur film): on a de bonnes raisons d’attendre avec impatience le prochain film de Claude Barras. Eithne O’Neill, Positif n°668, octobre 2016
La Grande Course au fromage Rasmus A. Sivertsen
Solan veut participer à la grande course au Fromage qui opposera son village au village voisin et ainsi montrer à tous qu’il est un vrai champion. En secret, il parie même la maison qu’il partage avec Féodor l’inventeur génial et Ludvig le Hérisson timide. Solan et ses amis vont vite découvrir qu’ils auront à affronter de nombreux obstacles et adversaires de taille lors de cette grande aventure! Pour remporter la course et sauver leur maison, ils vont braver montagnes, lacs gelés et précipices avec un fromage géant.
Norvège, 2015, 1 h 15, coul., version française réalisation, montage R. A. Sivertsen scénario Karsten Fullu • à partir de 4-5 ans • SOUTIEN AFCAE JEUNE PUBLIC
DU 9 AU 27 NOVEMBRE
Voici donc que débarque sur les écrans la suite des aventures de Solan le canard prétentieux et son ami Ludvig le hérisson timide et peureux (le premier épisode s’appelait De la neige pour Noël). Et il s’agit là d’une réelle bonne surprise puisque se côtoient ici animation de qualité et humour réjouissant, le tout enrobé dans une histoire de course à rebondissements, mettant face à face la force et la malice. Un principe qui n'est pas sans rappeler la célèbre série animée des années 70, Les Fous du volant. […] Pour ce second épisode l’animation a gagné en fluidité tout comme les décors en détails. Et surtout l’humour est au rendez-vous, à la fois au travers des dialogues entre communautés qui s’affrontent dans une fausse agressivité, mais aussi au travers des caractères contrastés des personnages. La Grande Course au fromage constitue donc un très joli conte, qui met une nouvelle fois les notions d'amitié et de complicité en avant, tout en stimulant efficacement l’imagination. Olivier Bachelard, www.abusdecine.com
SORTIE NATIONALE
10
CINEMA NOVEMBRE 2016_PROGRAMME CINEMA 24/10/16 16:07 Page11
S P E C TA C L E S E N N OV E M B R E
Un break à Mozart 1.1
/ KADER ATTOU
DANSE HIP HOP
11 danseurs / 10 instrumentistes
Nouvelle création née de la rencontre entre Kader Attou et l’Orchestre des Champs-Elysées à Central Park, pour célébrer l’arrivée de L’Hermione à New York. Un choc entre le hip-hop et Mozart. du 2 au 5 novembre / CRÉATION
Le Garçon à la valise TEXTE
THEATRE
MIKE KENNY / MISE EN SCÈNE ODILE GROSSET-GRANGE
Emigrer, braver tous les dangers, océans, montagnes, la mort et même les hommes, c’est le chemin de cet enfant contraint à fuir. mercredi 9, jeudi 10 novembre 19 h30 / CRÉATION
Lisa Simone
“ MY WORLD”
UN BREAK À MOZART 1.1
JAZZ VOCAL
Son chant n’emprunte pas le tracé de sa mère mais son succès en prend la voie. Lisa Simone chant / Hervé Samb guitare / Reggie Washington basse / Sonny Troupé batterie mercredi 9, jeudi 10 novembre 20h30
La Cantatrice chauve TEXTE
THEATRE
EUGÈNE IONESCO / MISE EN SCÈNE PIERRE PRADINAS
LE GARÇON À LA VALISE
Depuis plus d’un demi-siècle, ce texte absurde et hilarant est joué sans interruption et sur tous les continents. Avec l’immense plaisir de retrouver sur scène Romane Bohringer, Stephan Wojtowicz, Thierry Gimenez… mardi 15, mercredi 16 novembre 20h30 / jeudi 17 novembre 19h30
Charles Lloyd Quartet
JAZZ
Il a joué avec la crème de la galaxie jazz mondiale et continue ce chemin qui traverse, avec délice, les styles, la modernité et l’histoire de la méditation musicale. Charles Lloyd saxophone / Gerald Clayton piano / Reuben Rogers contrebasse / Kendrick Scott batterie vendredi 18 novembre 20 h30 / CONCERT COMPLET
Paysages intérieurs SPECTACLE DE
THEATRE D’IMAGES
PHILIPPE GENTY
Pionnier et grand maître d’un art théâtral visuel, Philippe Genty est un manipulateur d’objets, d’images et de sens, un magicien de la mutation perpétuelle qui retrouve La Coursive avec cette nouvelle création. mardi 22, mercredi 23 novembre 20 h30 / jeudi 24 novembre 19 h30
Index
/ COMPAGNIE PYRAMID
LA CANTATRICE CHAUVE
HIP HOP
5 danseurs et 351 livres…
Dans un salon où trône une grande bibliothèque, le livre est le lien parfois malicieux avec la danse hip hop qui éclate entre le décor et les corps. mardi 22 novembre 20h30 / mercredi 23 novembre 19h30 REPRÉSENTATION SUPPLÉMENTAIRE
Alice et autres merveilles
lundi 21 novembre 19h30 THEATRE
FABRICE MELQUIOT D’APRÈS LEWIS CARROLL MISE EN SCÈNE EMMANUEL DEMARCY-MOTA TEXTE
Fantaisie des décors et des acteurs pour ce spectacle grandiose qui réinvente la féerie d’Alice et ses énigmes merveilleuses. mardi 29 novembre 20h30 / mercredi 30 novembre 19h30
ALICE…
m Réservation des places
Ouverture 1 mois avant la représentation pour les spectateurs titulaires de la CARTE LA COURSIVE. Ouverture 15 jours avant la représentation pour les spectateurs NON titulaires de la CARTE LA COURSIVE. u Ouverture exceptionnelle des réservations pour tous publics sur les spectacles suivants: u u
UN BREAK À MOZART 1.1, Kader Attou • LA CANTATRICE CHAUVE • 887 • SLAVA’S SNOWSHOW • HALKA, Groupe Acrobatique de Tanger • L’OISEAU VERT • À Õ LÀNG PHÕ • ÇA IRA (1) FIN DE LOUIS • LA RÉSISTIBLE ASCENSION D’ARTURO UI • MÉLANIE DE BIASIO • CRÉATION 17, Philippe Decouflé •
Tous les spectacles sont, dans la limite des places disponibles, accessibles aux spectateurs qui ne souhaitent ni prendre un abonnement, ni prendre la Carte La Coursive.
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N
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MARDI 1er NOVEMBRE
E
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2
0
1
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14H30 TA’ANG de Wang Bing / 17H15 MA VIE DE COURGETTE de Claude Barras 18H30 POESIA SIN FIN de Alejandro Jodorowsky / 21H LE CANCRE de Paul Vecchiali
DU 2 AU 8 NOVEMBRE
MER 2
MA VIE DE COURGETTE de Claude Barras Animation, France/Suisse, 2016, 1h06, couleur VOYAGE À TRAVERS LE CINÉMA FRANÇAIS de Bertrand Tavernier France, 2016, 3h11, couleur et noir & blanc LA MORT DE LOUIS XIV de Albert Serra France, 2016, 1h55, couleur
14H30
JEU 3
VEN 4
SAM 5
DIM 6
LUN 7
16H45
14H30
18H
MAR 8
16H
14H
16H15
20H15
18H15
19H30
14H
20H
17H30 20H
14H 20H
14H30 18H
16H
15H30
17H45 20H
DU 9 AU 15 NOVEMBRE
MER 9
JEU 10
LA GRANDE COURSE AU FROMAGE de Rasmus A. Sivertsen Animation, Norvège, 2015, 1h15, couleur, v.f. LE CLIENT de Asghar Farhadi Iran/France, 2016, 2h05, couleur, v.o. DERNIÈRES NOUVELLES DU COSMOS de Julie Bertuccelli France, 2016, 1h25, couleur LA MORT DE LOUIS XIV de Albert Serra
14H30 16H 20H15 18H30
VEN 11 SAM 12
17H 14H 21H
14H30 20H15 18H30
16H15
DIM 13
LUN 14 MAR 15
14H30 16H45 21H 19H15
17H45
14H30
20H15
16H
16H 20H15 18H30
14H 18H30 21H 16H15
ESCALES DOCUMENTAIRES
18H30
MADAME B, HISTOIRE D’UNE NORD-CORÉENNE de Jero Yun France/Corée du Sud, 2016, 1h11, couleur, v.o. DU 16 AU 22 NOVEMBRE
MER 16
LA GRANDE COURSE AU FROMAGE de Rasmus A. Sivertsen PLANÉTARIUM de Rebecca Zlotowski France, 2016, 1h48, scope-couleur DERNIÈRES NOUVELLES DU COSMOS de Julie Bertuccelli LE CLIENT de Asghar Farhadi
DU 23 AU 29 NOVEMBRE
LA GRANDE COURSE AU FROMAGE de Rasmus A. Sivertsen LOUISE EN HIVER de Jean-François Laguionie Animation, France/Canada, 2016, 1h15, couleur PLANÉTARIUM de Rebecca Zlotowski LE CLIENT de Asghar Farhadi
14H30 20H15
JEU 17
VEN 18
16H 17H45
15H45 18H 14H 20H15
14H 20H30 16H15 18H
MER 23
JEU 24
VEN 25
18H30 20H30
14H 20H30 15H45
14H 18H15 20H
18H
15H45
SAM 19 DIM 20
14H30 18H30 16H30 20H45
17H 18H30 20H30 14H30
SAM 26 DIM 27
14H30 16H15
16H45 18H15
20H
14H30 20H
17H45
LUN 21 MAR 22
16H15 20H45 14H30 18H15
16H15 18H30 14H 20H15
LUN 28 MAR 29
15H45 19H15 17H15 20H45
16H15 14H 20H15 17H45
Projection «Escales documentaires» du film Madame B, histoire d’une Nord-Coréenne de Jero Yun suivie d’une rencontre avec Elisabeth Perlié, distributrice du film, jeudi 10 novembre à 18h30. (Entrée libre participative.) Projection du film Louise en hiver de Jean-François Laguionie présentée par Bernard Génin, critique et enseignant d’Histoire du cinéma d’animation, mercredi 23 novembre à 18h30. Le programme cinéma est consultable sur : www.la-coursive.com LA COURSIVE SCENE NATIONALE /// 4, RUE SAINT-JEAN-DU-PEROT /// 17025 LA ROCHELLE CEDEX 1 /// TEL. 05 46 51 54 00