01.12 2017 au 02.01 2018

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7 jours sur 7

AU BUREAU D’ACCUEIL DE LA COURSIVE

du mardi au vendredi de 13h à 20h / samedi, dimanche et lundi de 14h à 20h PAR TÉLÉPHONE du lundi au dimanche de 14h à 18h 05 46 51 54 02 - 05 46 51 54 03 - 05 46 51 54 04 SUR INTERNET www.la-coursive.com horaires consultables et programme téléchargeable MÉDIAS Sud-Ouest • Sud-Ouest Dimanche • Sortir • France Bleu La Rochelle • La Charente-Libre • France 3 Poitou-Charentes et Atlantique • RCF • La Nouvelle République Niort • Le Phare de Ré • Radio Collège • TMV La Rochelle • UBACTO

Tarifs cinéma

TARIF NORMAL CARTE LA COURSIVE, PLUS DE 60 ANS LUNDI POUR TOUS MOINS DE 26 ANS, DEMANDEUR D’EMPLOI TARIF JEUNE MOINS DE 18 ANS TARIF GROUPES SCOLAIRES, CENTRES DE LOISIRS CARTE FIDELITE POUR LES TITULAIRES DE LA CARTE LA COURSIVE 10 séances (valable jusqu’au mercredi 27 juin 2018)

7€ 6€ 5€ 5€ 4€ 3,50 € 50 €

TARIFS CARTE LA COURSIVE Individuel, 13,50 € • Collectivité ou groupe (minimum 10 personnes), 12 € • Plus de 60 ans, 12 € • Moins de 26 ans, Demandeur d’emploi, 7 € Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et Répertoire, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma. Salle Europa Cinémas.

Cinéma jeune public

Tout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires (tarif : 3,50€). FILMS TOUT PARTICULIEREMENT RECOMMANDÉS

(séances scolaires complètes)

MYRTILLE ET LA LETTRE AU PÈRE NOËL, 3 films courts • Animation, Lettonie/France, 2014-17, 42’, coul., v.f. m à partir de 4 ans m Séances tout public: dimanche 3 décembre 16h45 / dimanche 10 décembre 16h30 UN CONTE PEUT EN CACHER UN AUTRE de Jakob Schuh et Jan Lachauer Animation, G.-B., 2016, 1h01, couleur, v.f. m à partir de 6 ans m Séance tout public: mercredi 13 décembre 14h15 QUEL CIRQUE ! 3 films courts • Animation, Tchécoslovaquie, 1957-1983, 36’, couleur, sans paroles m à partir de 3 ans m Séances tout public: mercredi 13 déc 15h30 / mercredi 20 déc 16h / mardi 26 déc 15h30 / mercredi 27 déc 15h15 / vendredi 29 déc 17h30 / dimanche 31 déc 16 h45 / mardi 2 janvier 16h30 LES MOOMINS ATTENDENT NOËL de Jakub Wron´ski, Ira Carpelan Animation, Finlande/Pologne, 2017, 1h19, couleur, v. f. m à partir de 4 ans m Séances tout public: mercredi 20 décembre 14h30 / samedi 23, dimanche 24 décembre 16h15 WALLACE ET GROMIT, CŒURS À MODELER de Nick Park • Animation, G.-B., 1995-2008, 59’, coul., v.f. m à partir de 5 ans m Séances tout public: mercredi 20 déc 17h / mardi 26 déc 14h15 / mercredi 27 déc 14h / jeudi 28 déc 14h30 POUR TOUT RENSEIGNEMENT SERVICE CINEMA : 05 46 51 54 00

Directeur de la publication Franck Becker Programmation et rédaction Edith Périn Réalisation maquette, photogravure Brigitte Bombaron Morisson Impression fabrication Imprimerie IRO Photo de couverture Makala de Emmanuel Gras


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Western / Valeska Grisebach […] Un film de genre, une histoire d’hommes endurcis sous un soleil brûlant, avec des chevaux, des duels et des femmes à conquérir. Mais aussi un film où il est question de beaucoup plus que cela. D’une quête menée en territoire étranger, à la frontière –la quête de soi, de la bonne fortune, d’une communauté, d’un nouveau départ. Tout se déroule au sein d’un groupe de travailleurs allemands– interprétés par de vrais ouvriers du bâtiment– envoyés sur un chantier à la frontière gréco-bulgare. Sur le papier, cela ne ressemble pas au plus beau film allemand de l’année, mais c’est pourtant ce qu’est Western. «Déjà toute petite, j’étais fascinée par les westerns», se souvient Valeska Grisebach. […] Ce film «physique», marqué par la virilité de ses personnages, la dureté de leur labeur et les rapports de force directs, est aussi une merveilleuse réflexion sur la fragilité et la porosité de la langue. Comme l’affirme la réalisatrice: «En fin de compte, le film montre quelque chose que je ne qualifierais pas nécessairement d’utopie. Je suis convaincue que les hommes peuvent se comprendre.» Hannah Pilarczyk, Courrier International, 22 nov. 2017

All./ Bulgarie / Aut., 2017, 1 h 59, coul., v.o. Scénario Valeska Grisebach Avec Meinhard Neumann Reinhardt Wetrek, Veneta Frangova Vyara Borisova… SOUTIEN GNCR

DU 1er AU 4 DECEMBRE SORTIE NATIONALE

Marvin ou la belle éducation / Anne Fontaine Librement inspiré du best-seller En finir avec Eddy Bellegueule, Anne Fontaine et son scénariste, Pierre Trividic, ont fait le choix progressif de se détacher du roman pour finalement s’attacher à montrer comment Marvin va se construire et se réaliser à travers l’art et la culture. Grâce à une belle structure narrative sur deux niveaux, alternant séquences liées à l’enfance et moments clés de sa vie d’apprenti comédien puis d’artiste à succès, le film développe une force indéniable. On se prend de passion pour le parcours initiatique de Marvin, devenu Martin, grâce à des rencontres décisives et des étapes importantes qui vont lui permettre de gagner en puissance romanesque et émotionnelle. in Le Courrier Art et Essai n°259, novembre 2017

France, 2017, 1 h 53, couleur Avec Finnegan Oldfield, Charles Berling Grégory Gadebois, Vincent Macaigne Catherine Mouchet, Isabelle Huppert… SOUTIEN AFCAE

DU 1er AU 5 DECEMBRE SORTIE NATIONALE

12 jours / Raymond Depardon Prolonger, ou non, l’internement sous contrainte. Dans un hôpital psychiatrique, Raymond Depardon filme les patients confrontés au magistrat qui va décider de leur avenir. Des face-à-face éprouvants, parfois drôles, où s’exprime une humanité cabossée. Et désireuse d’être écoutée. Elle a 37 ans mais en paraît dix de plus, a déjà tenté plusieurs fois de se suicider et recommencerait sans doute si on la laissait sortir. Lui crie à «l’abus de pouvoir» quand on lui refuse une nouvelle fois de retrouver son domicile. Ils sont, avec huit autres patients de l’hôpital psychiatrique du Vinatier, les héros de 12 jours. Tous ont été hospitalisés sans leur consentement, à la demande de leurs proches ou de leur employeur, pour éviter toute mise en danger d’autrui et, souvent, d’eux-mêmes. Le cinéastephotographe les a saisis dans la salle d’audience de l’établissement lyonnais –en fait, un simple bureau– face au juge de la liberté et de la détention qui, en vertu d’une loi de septembre 2013, doit donner son accord pour toute hospitalisation sous contrainte audelà de douze jours. Depardon avait déjà consacré deux documentaires à la psychiatrie (San Clemente puis Urgences, dans les années 80) et deux autres au fonctionnement de la justice (Délits flagrants et 10e chambre instants d’audience). 12 jours lui permet de fusionner ses deux obsessions, avec toujours ce même regard empli de respect et de compassion. Samuel Douhaire, Télérama, 26 mai 2017

France, 2017, 1 h 27, scope-couleur Réalisation et photo Raymond Depardon Production et son Claudine Nougaret Musique originale Alexandre Desplat Montage Simon Jacquet DU 1er AU 12 DECEMBRE SORTIE NATIONALE

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Un homme intègre / Mohammad Rasoulof Reza, installé en pleine nature avec sa femme et son fils, mène une vie retirée et se consacre à l’élevage de poissons d’eau douce. Une compagnie privée qui a des visées sur son terrain est prête à tout pour le contraindre à vendre. Mais peut-on lutter contre la corruption sans se salir les mains? Plus qu’une fable sociale, le film glisse vers le thriller mafieux, un véritable cauchemar sous tension qui n’est pas sans rappeler, par certains aspects, un autre coup de maître, celui d’Andreï Zviaguintsev avec «Léviathan» (2014). Le film a obtenu le prix Un Certain Regard à Cannes. Son réalisateur est aujourd’hui menacé de prison et accusé de propagande et d’atteinte à la sécurité du régime. Une pétition a été lancée par ARP Sélection sur change.org pour soutenir sa libération. in Le Courrier Art et Essai n°259, novembre 2017

Lerd Iran, 2017, 1 h 58, scope-couleur, v.o. Scénario Mohammad Rasoulof Photo Ashkan Ashkani Son Alireza Alavian Musique Peyman Yazdanian Montage Mohammadreza Muini Meysam Muini Avec Reza Akhlaghirad, Soudabeh Beizaee Nasim Adabi, Misagh Zare Zeinab Shabani, Zhila Shahi… SOUTIEN AFCAE CANNES 2017 : PRIX UN CERTAIN REGARD

DU 6 AU 19 DECEMBRE

Comment la censure dans votre pays affecte-t-elle votre processus créatif ? Vos relations avec les autorités vous empêchent-elles, par exemple, de choisir vos collaborateurs? MOHAMMAD RASOULOF: On dit souvent que la censure et les limitations qu’elle entraîne stimulent la créativité des artistes. Mais ce n’est pas toujours le cas… Quand l’autorité de censure vous empêche d'être connecté à votre public, il vous faut trouver des approches subtiles, indirectes, et vous devez lutter pour ne pas que cette mise à l’écart vous abatte… C’est décourageant, mais vous finissez toujours par trouver des gens autour de vous qui cherchent la vérité. Par exemple, pour ce film, le rôle principal exigeait la présence d’un acteur très solide. Je savais que ce serait un rôle délicat et que la peur du sujet et de la censure en ferait hésiter plus d’un à accepter ce rôle d’un homme dont la religion n’est pas établie. Aucun de mes amis proches n’a voulu le jouer. A la dernière minute, mon assistant a rencontré un acteur très respecté qui a accepté et a débarqué sur le tournage dès le lendemain, prêt à tourner. Juste avant la première prise, nous nous sommes assis tous les deux dans la voiture pour parler du film. Il avait tout compris. Le personnage, les pièges du rôle. Il connaissait des gens qui avaient vécu ce genre de situations. Il avait accepté le rôle pour pouvoir prendre position face à cette injustice. Il a incarné ce personnage avec beaucoup de sérénité, sans avoir peur. Vous avez été condamné en même temps que Jafar Panahi à une peine de prison. Votre peine a été réduite à un an de prison, mais n'a toujours pas été exécutée. Redoutez-vous son exécution prochaine? M. R.: Cette sentence rôde au-dessus de ma tête. On m’a assuré qu’elle serait exécutée. Je pense que ce sont les réactions internationales qui ont permis d’éviter que j’aille en prison. J’ai été libéré sous caution, mais je ne me sens pas libre. Je vis avec la peur. Chaque fois que je veux quitter le pays, je crains qu’on ne m’en empêche et j’ai peur dès que je reviens. Mais c’est ma vie, et je dois profiter de chaque interstice pour échapper à la censure et être créatif. Entretien réalisé en avril 2017 pour le Festival de Cannes

SORTIE NATIONALE

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Makala / Emmanuel Gras Makala (charbon en swahili) est un film d’une richesse exceptionnelle. Il a obtenu le Grand Prix de la Semaine de la Critique à Cannes. Au Congo, un jeune villageois, espère offrir un avenir meilleur à sa famille. Il a comme ressources ses bras, la brousse environnante et une volonté tenace. Parti sur des routes dangereuses et épuisantes pour vendre le fruit de son travail, il découvrira la valeur de son effort et le prix de ses rêves.

[…] Makala est certes un documentaire pur jus, mais pas de ceux qui restent collés au «réel» le nez dans le guidon. Au contraire, la caméra d’Emmanuel Gras, réalisateur qui assure aussi la prise de vues de ses films, ne cesse de transfigurer les situations dont elle témoigne, pour leur conférer un souffle et une flamme qui savent puiser, quand il le faut, à l’imaginaire de la fiction, ou, pour être plus précis, des grandes mythologies humaines… […] Le documentariste insiste moins sur la souffrance de son personnage que sur son incroyable ténacité, sur sa capacité d’encaisser et de résoudre les épreuves les unes après les autres. Dans le sillon de cette odyssée bringuebalante, la route se déroule comme une sorte de ruban chaotique et fiévreux, dont les désordres et les dangers multiples convoquent parfois un imaginaire post-apocalyptique (on pense au roman La Route de Cormac McCarthy). Ce ruban, c’est aussi le profil d’un pays où l’argent, denrée rare, circule avec si peu de fluidité qu’il doit s’arracher des mains de son prochain, ou se gagner au prix d’efforts surhumains. Et, quand Kabwita arrive à bon terme, le marchandage acharné des potentiels clients revient, ultime douleur, à dévaluer la charge titanesque de son travail. Un homme, un vélo, une route. Depuis Bovines (2012), qui s’intéressait à la vie des vaches, Emmanuel Gras a l’habitude de ramasser le principe de ses films en un concept sec et percutant. Mais s’il atteint ici à une forme supérieure d’émotion, ce n’est pas seulement grâce à l’incroyable mobilité de la caméra et aux perspectives épiques qu’elle dessine. De par sa simplicité et sa linéarité, Makala s’ouvre à une dimension allégorique, dans laquelle on peut voir une image limpide de la condition prolétarienne, voire, tout simplement, de la condition humaine. Mathieu Marcheret, Le Monde, 26 mai 2017 Le film présenté aux Rencontres Art et Essai de Cannes 2017, a obtenu un double soutien concerté de l’AFCAE (Association Française des Cinémas Art et Essai) et du GNCR (Groupement National des Cinémas de Recherche). 5

Soirée-rencontre avec Emmanuel Gras JEUDI 7 DECEMBRE 20H30

France , 2017, 1 h 36, couleur, v.o. Réalisation, photo Emmanuel Gras Son Manuel Vidal Musique Gaspar Claus Montage Karen Benainous Avec Kabwita Kasongo Lydie Kasongo SOUTIEN AFCAE / GNCR FESTIVALS 2017 : SEMAINE DE LA CRITIQUE, GRAND PRIX / LA ROCHELLE

DU 6 AU 19 DECEMBRE SORTIE NATIONALE


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Maria by Callas / Tom Volf Pour la première fois, quarante ans après sa mort, la chanteuse d’opéra la plus célèbre du monde raconte sa propre histoire, avec ses propres mots. De nombreuses images exclusives et inédites, des films super 8 personnels, des enregistrements live inédits, des lettres intimes composent le film, porté par la voix de Fanny Ardant.

France, 2017, 1 h 53, couleur Réalisation Tom Volf Colorisation archives Samuel François-Steininger Montage Janice Jones Avec la voix de Fanny Ardant SOUTIEN AFCAE

DU 14 AU 31 DECEMBRE

Votre film réunit une matière impressionnante, des films inédits, des images jamais dévoilées, comment avez-vous réussi à réunir tout cela? TOM VOLF: Un véritable jeu de piste et un peu d'aide du destin ont permis de rassembler des témoignages et un matériel totalement inédits. J’ai interviewé une trentaine de ses proches dont Nadia Stancioff, l’attachée de presse de Pier Paolo Pasolini, devenue son amie sur le tournage de Médée, Franco Zeffirelli, encore assistant de Visconti lorsque celui-ci mettait en scène Maria, Georges Prêtre le chef d'orchestre qui l’a si souvent dirigée et avec qui elle adorait travailler, Robert Sutherland, le pianiste qui a accompagné sa dernière tournée, etc. […] A chaque rencontre, la plupart ouvraient leurs tiroirs et sortaient des photos personnelles, des lettres de Maria, des films super8… J’ai regardé tout cela après un an et demi et je me suis rendu compte que la matière était inédite et précieuse. Dans la plupart des documents, Maria se racontait elle-même. C’est à partir de là que j’ai commencé à penser qu’un film était possible. Un film où Maria raconte Callas et Callas raconte Maria, en direct. Et tous les témoins que j’avais filmés m’ont encouragé et m’ont accompagné dans ce projet… Vous dédicacez votre film à Feruccio et Bruna? T. V.: Ma rencontre avec eux a été déterminante, ils sont mes guides. J’ai du mal à les désigner seulement comme son majordome et sa femme de chambre. Maria les considérait comme sa famille. Ils sont restés vingt-cinq ans auprès d'elle et parlaient d’elle en l'appelant «madame»… Ils m’ont confié leur vie avec elle. Et m’ont surtout donné une interview inédite et perdue dont Feruccio en gardait la seule copie existante… Il s’agit de l’interview de David Frost réalisée en 1970. Cette interview constitue le fil rouge de votre film… T. V.: Oui, elle impose le point de vue au film et tout s’articule autour d’elle. C’est une véritable colonne vertébrale à la première personne, Maria s’adresse à nous, nous interpelle sans filtre. Elle se livre avec une sincérité déconcertante. Elle est drôle, pertinente, elle se dévoile, vulnérable et terriblement indépendante… in Dossier de presse

SORTIE NATIONALE

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Lucky / John Carroll Lynch Lucky (Harry Dean Stanton, «Paris Texas», 90 ans), vit dans le désert, où il rencontre d’autres étranges habitants (dont David Lynch en personne). Le premier film de l’acteur John Carroll Lynch («Zodiac», «Shutter Island») est une méditation douce et drôle sur les rapports humains, ainsi qu’une lettre d’amour à l’acteur mythique Harry Dean Stanton, récemment disparu.

Sur le tournage de la série Big Love, Logan Sparks fut l’assistant personnel de Harry Dean Stanton qui, à l’époque, n’avait encore que 80 ans. De cette fréquentation, le jeune homme a tiré, avec la collaboration de Drago Sumonja, l’histoire d’un homme surnommé Lucky. Un nonagénaire qui fume un paquet de cigarettes par jour, qui passe ses matinées dans un «diner» et ses après-midi devant des jeux télévisés, qui se souvient de son enfance dans le Kentucky et de sa guerre dans le Pacifique. Un homme qui ressemble terriblement à Harry Dean Stanton. L’acteur a accepté de jouer Lucky. Même si Lucky c’est lui, c’est encore jouer. C’est encore être Harry Dean Stanton à l’écran, ce type au visage émacié, à la silhouette filiforme, qui était à bord du Nostromo sous les ordres de Ridley Scott et dans les déserts du Texas devant la caméra de Wim Wenders. C’est le plaisir immédiat qu’offre Lucky, présenté en compétition au 70e Festival de Locarno, réalisé par un néophyte, l’acteur John Carroll Lynch: en entrant dans la salle, on gagne le droit de passer encore de précieuses minutes en compagnie d’un homme qu’on aime regarder depuis longtemps. Ensuite, de manière étonnante, vient autre chose, une méditation sur l’attente de la mort. Une chute inexpliquée aux conséquences bénignes déclenche une série d’événements dérisoires (dont une prodigieuse visite chez le docteur, que joue Ed Begley Jr.), qui obligent Lucky à considérer son existence dans tous les sens. Pour l’y aider, il y a une magnifique collection de seconds rôles (dont l’homonyme du réalisateur, lui-même cinéaste, David), quelques extérieurs dans le désert d’Arizona –celui qui est semé de cactus saguaro, en forme de candélabres funèbres–, et une bande-son impeccable, qui fait aussi bien appel à Johnny Cash (I See A Darkness) qu’à Harry Dean Stanton, qui chante Volver, Volver, classique de la musique mariachi, d’une voix à peine assurée. Si Lucky n’enseignait pas, avec beaucoup de persuasion, la vanité des distinctions… on dirait bien que le jury du Festival aurait une bonne idée en décernant le prix d’interprétation à Harry Dean Stanton. Thomas Sotinel, Le Monde, 7 août 2017

USA, 2017, 1 h 28, scope-couleur, v.o. Scénario Logan Sparks, Drago Sumonja Photo Tim Suhrstedt Décors Almitra Corey Musique Johnny Cash… Montage Slobodan Gajic Avec Harry Dean Stanton, David Lynch Ron Livingston, Ed Begley Jr. Tom Skerritt, Barry Shabaka Henley James Darren, Beth Grant… FESTIVALS 2017 : LOCARNO / LA ROCHE-SUR-YON / ST-JEAN-DE-LUZ

DU 13 AU 26 DECEMBRE SORTIE NATIONALE

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L’Usine de rien / Pedro Pinho Œuvre d’un collectif cinématographique, « L’Usine de rien» est une réflexion sur l’emploi… livrée sans mode d’emploi. Entre fable, comédie et documentaire, cet ovni portugais de trois Télérama heures est l’une des grandes découvertes du 70e Festival de Cannes. Raconter l’histoire de la faillite d’une usine d’ascenseurs, comme il en existe tant d’autres dans les banlieues industrielles de Lisbonne, nous a permis de la faire exister en tant que microcosme et en tant que parabole… Malgré l’adversité, les personnages tentent de rester debout et cherchent les moyens de donner un sens à leur vie. Pedro Pinho

A Fábrica de Nada Portugal, 2017, 2 h 57, couleur, v.o. Film collectif de João Matos Leonor Noivo, Luísa Homem Pedro Pinho, Tiago Hespanha Réalisation Pedro Pinho Scénario Pedro Pinho, Luísa Homem Leonor Noivo, Tiago Hespanha Idée originale Jorge Silva Melo Photo Vasco Viana Son João Gazua Musique originale José Smith Vargas Pedro Rodrigues Montage Cláudia Oliveira Edgar Feldman, Luísa Homem Avec José Smith Vargas, Carla Galvão Njamy Uolo Sebastião Joachim Bichana Martins Daniele Incalcaterra… SOUTIEN GNCR / ACID CANNES 2017 : QUINZAINE DES RÉALISATEURS, PRIX FIPRESCI

DU 20 DEC AU 2 JANVIER

Chez Pedro Pinho, tout commence quand des ouvriers découvrent sans avoir été prévenus qu’on déménage les machines de leur usine –on se croirait chez Guiraudie, l’humour en moins. Grève, occupation des locaux. On voit beaucoup cela dans les journaux télévisés, mais pas comme dans un film, pas avec le regard de Pinho: immersion dans le collectif ouvrier, paroles et débats, rôles ambigus des syndicats, contradictions à surmonter, courage physique, colère rouge vif, toutes les nuances traversant un groupe qui défend son gagne-pain et sa dignité s’impriment à l’écran avec une force jamais austère ou ennuyeuse. Bien que clairement rangé du côté des ouvriers, le film est politiquement très fin, montrant les partisans de l’autogestion, ceux qui s’estiment collectivement incapables de faire tourner l’usine sans le concours de cadres comptables, ceux qui n’ont pas le luxe de se perdre en palabres ou en grève trop longue parce que leur urgence est de faire croûter leurs mômes… Puis au bout d’une heure et quelque, le film prend un peu la tangente vers des registres hétérogènes, s’attarde sur un jeune couple dont la libido est en panne à cause de la situation, fait des embardées vers la comédie musicale, embarque pour une virée étrange sur un fleuve dont les berges abritent des autruches (toujours très bizarrement cinégénique, la tête d’une autruche), s’étourdit dans les bars aux sons de chansons populaires ou de punk hardcore, alors qu’un intellectuel observe la situation de l’usine et de ses salariés en posant divers diagnostics philosophiques ou politiques. Gomesien, godardien, L’Usine de rien exsude une intense mélancolie, celle du sentiment de la fin d’un monde, mais aussi la beauté de la solidarité des perdants de l’histoire qui n’acceptent pas que le vieux rêve ne bouge plus. Serge Kaganski, Les Inrockuptibles, 26 mai 2017

EN EXCLUSIVITE

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L’Intrusa / Leonardo Di Costanzo A Naples, le combat d’une Antigone d’aujourd’hui… Un formidable portrait de femme. Les Inrockuptibles

«Ecrire sur les méchants, c’est très facile. Essayer de dire que le monde est bon, ce n’est pas très sexy», dit le cinéaste d’origine napolitaine Leonardo Di Costanzo dans une interview cannoise. L’Intrusa n’est pourtant vraiment pas un film qui veut repeindre la grisaille d’une cité défavorisée de la banlieue de Naples aux couleurs d’un «feel-good movie» prolétarien. Ayant été formé à l’école du documentaire, il a passé beaucoup de temps à recueillir le témoignage de personnes travaillant dans les associations de quartiers afin de construire la situation délicate qui bouscule Giovanna, une éducatrice dans un centre pour gamins et essayant par toutes sortes d’activités de les protéger de la violence mafieuse alentour. Un drame a eu lieu au début du film, un homme a été tué par erreur dans un règlement de comptes entre caïds de la Camorra. L’épouse du coupable, Maria, réside avec sa petite fille et un nouveau-né dans une bicoque en parpaing à l’intérieur de l’enceinte du centre. Pressée par les parents et le directeur de ne pas la laisser là, Giovanna contrevient à cette demande générale, essayant d’aller au bout d’une logique inclusive, qui consiste à surmonter ses réticences afin de déplier les conflits ou de vider les contentieux de leur valeur paradoxale de dynamique sociale. L’intelligence du film réside dans la description de la réalité comme un champ parcouru de contractions et d’exceptions plausibles aux règles qui l’ordonnent. Leonardo Di Costanzo veut décrire cet héroïsme opiniâtre de quelqu’un à laisser se reconstituer quelque chose qui ressemble à de la confiance et de l’estime de soi dans un monde dominé par une culture de l’humiliation, puisque la mafia ne croit en l’honneur que pour en détruire jusqu’à l’idée même. La douceur et la fermeté de la mise en scène s’accordent aux qualités spécifiques du personnage de Giovanna, que l’on voit faire face aussi bien aux flics qu’aux voisins, aux enfants qu’à Maria, en évaluant à chaque fois la part de risque qu’elle prend et la nécessaire solitude de ses choix. Si l’essentiel du casting a été recruté sur place, Giovanna est interprétée par Raffaella Giordano, danseuse et chorégraphe longiligne ayant travaillé avec Pina Bausch et Carolyn Carlson. Sa manière d’aller d’un individu à l’autre en glissant d’un pas félin avec une belle lassitude donne envie de la suivre. Didier Péron, Libération, 22 mai 2017

Italie / Suisse / Fr., 2017, 1 h 35, couleur, v.o. Scénario Leonardo Di Costanzo Maurizio Braucci, Bruno Oliviero Photo Helene Louvart Son Maricetta Lombardo Décors Luca Servino Musique Marco Cappelli, Adam Rudolph Montage Carlotta Cristiani Avec Raffaella Giordano, Valentina Vannino Martina Abbate, Anna Patierno Marcello Fonte, Gianni Vastarella… CANNES 2017 : QUINZAINE DES RÉALISATEURS

DU 27 DEC AU 2 JANVIER EN EXCLUSIVITÉ

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Myrtille et la lettre au Père Noël 3 films courts

Lettonie / France , 2014-17, 42’, coul., v.f. • à partir de 4 ans • DIM 3 DEC 16H45 DIM 10 DEC 16H30

Tandis que l’hiver étend son manteau de neige sur le paysage, une souris, un biscuit et une petite fille vont vivre d’étonnantes aventures. En trois tours, l’amitié se révèle là où on ne l’attend pas, la curiosité ouvre les portes d’un monde plein de surprises, et la magie de Noël nous offrirait presque un voyage sur la Lune! AU PROGRAMME : LE RENARD ET LA SOURIS de Camille Chaix, Hugo Jean… (Fr., 2015, 6’14”) / CRISPY de Dace Riduze (Lettonie, 2014, 9’) / MYRTILLE ET LA LETTRE AU PÈRE NOËL de Edmunds Jansons (Lettonie, 2017, 26’)

Un conte peut en cacher un autre Jakob Schuh et Jan Lachauer

Grande-Bretagne, 2016, 1 h 01 couleur, v.f. • à partir de 6 ans • MER 13 DEC 14H15

Comment réinventer les contes de fées avec humour et intelligence… Imaginons que le Petit Chaperon rouge et Blanche-Neige soient de vieilles copines… Elles feraient alliance pour se débarrasser de prédateurs affamés ou d’une belle-mère meurtrière. Et que ferait Jack (celui du haricot magique) s’il avait Cendrillon pour charmante voisine? Un loup aux allures de dandy nous raconte…

Quel cirque! / 3 films courts Tchécoslovaquie, 1957-83, coul., sans paroles • à partir de 3 ans • 13 DEC AU 2 JANVIER

Un petit lutin qui descend du ciel étoilé et donne vie aux jouets d’une chambre d’enfant grâce à un parapluie magique, une jeune acrobate et un clown amoureux, Monsieur Prokouk et un lion patineur… Voilà les personnages qui habitent ces trois courts métrages poétiques, tendres et drôles réalisés par de grands auteurs du cinéma d’animation tchèque. AU PROGRAMME : LE PETIT PARAPLUIE de Bˇretislav Pojar (1957, 16’) / DEUX CŒURS EN PISTE de Zdenˇek Ostrˇcil (1983, 9’) /MONSIEUR PROKOUK ACROBATE de Karel Zeman (1959, 11’)

Les Moomins attendent Noël Jakub Wroński et Ira Carpelan

Finlande / Pologne, 2017, 1 h 19, coul., v.f. • à partir de 4 ans • MER 20 DECEMBRE 14H30 SAM 23, DIM 24 DEC 16H15

Cette année, la famille Moomins n’hiberne pas. Elle va, pour la première fois, rencontrer ce mystérieux invité appelé «Noël», et pour l’accueillir au mieux, les préparatifs vont bon train… Extrêmement populaires dans tout le Nord de l’Europe, les Moomins sont nés dans l’immédiate après-guerre sous la plume et le pinceau de l’illustratrice, peintre et romancière finlandaise Tove Jansson (1914-2001). Réagissant à la violence du conflit mondial qui vient de se terminer, elle imagine l’univers tendre et malicieux des Moomins, trolls débonnaires vivant dans une merveilleuse vallée.

Wallace et Gromit, cœurs à modeler Nick Park

Grande-Bretagne, 1995-2008, 59’, coul., v.f. • à partir de 5 ans • MER 20 DEC 17H / MAR 26 DEC 14H15 / MER 27 DEC 14H / JEU 28 DEC 14H30

Vous les connaissiez inventeurs? Les voici entrepreneurs! Nettoyeurs de vitres ou boulangers, Wallace et Gromit mettent du cœur à l’ouvrage. Un peu trop peut-être… Dans Rasé de près (première apparition de Shaun le Mouton) comme dans Un sacré pétrin, l’amour aveugle de Wallace va précipiter le duo dans de folles aventures aux allures de polar! Ce film rassemble deux aventures du célèbre duo anglais, l’inventeur tête en l’air accompagné de son chien muet et intelligent, grâce auxquels les studios Aardman ont conquis le monde entier. AU PROGRAMME : RASÉ DE PRÈS (1995, 30’) / UN SACRÉ PÉTRIN (2008, 29’) Tarifs : enfant 4 € / adulte 5 € pour tous les films, à l’exception des MOOMINS (tarifs habituels). 10


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S P E C TA C L E S E N D E C E M B R E

LE SACRE DU PRINTEMPS

Le Sacre du printemps, CHORÉGRAPHIE DE

sacre#2 DOMINIQUE BRUN / 30 DANSEURS

DANSE

Deux versions juxtaposées de cette œuvre culte reconstruites à partir de la création originelle de Nijinski, des dessins, des perruques, des toiles peintes… Une friandise dansée rare. mardi 5, mercredi 6 décembre 20h30 RAGING BULL

Raging Bull SPECTACLE DE

THEATRE

MATHIEU LÉTUVÉ, D’APRÈS L’AUTOBIOGRAPHIE DE JACK LAMOTTA

Le titre évoque simultanément la boxe et le film de Scorsese, le spectacle rend hommage à ce combat intérieur, avec une violente beauté et une rage sublimée. mercredi 6 décembre 19 h 30 / vendredi 8 décembre 20 h 30

La Simphonie du marais,

DIRECTION

HUGO REYNE

CLASSIQUE

Lully à l’honneur par l’un de ses grands serviteurs. Hugo Reyne s’est illustré dans le raffinement, avec

l’ensemble qu’il a créé, dans toutes les salles les plus prestigieuses.

LA SIMPHONIE DU MARAIS

PROGRAMME “ Retour aux sources “ : œuvres de Jean-Baptiste Lully / Michel-Richard Delalande / Marin Marais jeudi 7 décembre 20 h 30

Géraldine Laurent Quartet, “AT WORK” JAZZ Depuis ses premiers pas en scène, Géraldine Laurent n’a jamais été perdue de vue à La Rochelle, elle y a été suivie dans sa magnifique ascension des plus hautes sphères du jazz où elle s’est fermement installée. Géraldine Laurent saxophone / Paul Lay piano / Yoni Zelnik contrebasse / Donald Kontomanou batterie mardi 12, mercredi 13 décembre 20 h 30

GÉRALDINE LAURENT

La Dernière Saison, CIRQUE PLUME ARTS DE LA PISTE La dernière occasion de retrouver le Cirque Plume dont tous les spectacles ont été présentés à La Rochelle pour le plaisir de milliers de spectateurs. 11 au 22 décembre (10 représentations) Odyssée / Iliade SPECTACLES DE

THEATRE

PAULINE BAYLE, D’APRÈS HOMÈRE

Le public rochelais a été conquis par L’Iliade réinventé à l’enthousiasme de cette jeune équipe qui s’empare de L’Odyssée avec la même ferveur théâtrale. Quentin Collins trompette et bugle / Brandon Allen saxophones / Chris Higginbottom batterie ODYSSÉE : mardi 19 décembre 20 h30, mercredi 20 décembre 19 h 30 intégrale : ILIADE + ODYSSÉE : jeudi 21 décembre 19 h 30 LA DERNIÈRE SAISON / CIRQUE PLUME

m Réservation des places

Ouverture 1 mois avant la représentation pour les spectateurs titulaires de la CARTE LA COURSIVE. Ouverture 15 jours avant la représentation pour les spectateurs NON titulaires de la CARTE LA COURSIVE. u Ouverture exceptionnelle des réservations pour tous publics sur les spectacles suivants: u u

L’ETAT DE SIÈGE • RICHARD II • PEER GYNT • AKRAM KHAN, Until the Lions / Chotto Desh • ORCHESTRE DES CHAMPS-ELYSÉES •THE WACKIDS • J’AI DES DOUTES, François Morel • Tous les spectacles sont, dans la limite des places disponibles, accessibles aux spectateurs qui ne souhaitent ni prendre un abonnement, ni prendre la Carte

La Coursive.


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D

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DU 1er AU 5 DECEMBRE

VEN 1er

DU 6 AU 12 DECEMBRE

DU 13 AU 19 DECEMBRE

UN CONTE PEUT EN CACHER UN AUTRE de Jakob Schuh et Jan Lachauer Animation, Grande-Bretagne, 2016, 1h01, couleur, version française QUEL CIRQUE! • programme de 3 films courts Animation, Tchécoslovaquie, 1957-1983, 36’, couleur, sans paroles LUCKY de John Carroll Lynch USA, 2017, 1h28, scope-couleur, v.o. MARIA BY CALLAS de Tom Volf France, 2017, 1h53, couleur UN HOMME INTÈGRE de Mohammad Rasoulof MAKALA de Emmanuel Gras DU 20 AU 26 DECEMBRE

LES MOOMINS ATTENDENT NOËL de Jakub Wron´ski, Ira Carpelan Animation, Finlande/Pologne, 2017, 1h19, couleur, version française QUEL CIRQUE! • programme de 3 films courts WALLACE ET GROMIT, CŒURS À MODELER de Nick Park Animation, Grande-Bretagne, 1995-2008, 59’, couleur, version française LUCKY de John Carroll Lynch MARIA BY CALLAS de Tom Volf L’USINE DE RIEN de Pedro Pinho Portugal, 2017, 2h57, couleur, v.o. DU 27 DECEMBRE AU 2 JANVIER

WALLACE ET GROMIT, CŒURS À MODELER de Nick Park QUEL CIRQUE! • programme de 3 films courts L’INTRUSA de Leonardo Di Costanzo Italie/Suisse/France, 2017, 1h35, couleur, v.o. MARIA BY CALLAS de Tom Volf L’USINE DE RIEN de Pedro Pinho

SAM 2

0 DIM 3

1

7

LUN 4

MAR 5

16H45

MYRTILLE ET LA LETTRE AU PÈRE NOËL • programme de 3 films courts Animation, Lettonie/France, 2014-2017, 42’, couleur, version française WESTERN de Valeska Grisebach Allemagne/Bulgarie/Autriche, 2017, 1h59, couleur, v.o. MARVIN OU LA BELLE EDUCATION de Anne Fontaine France, 2017, 1h53, couleur 12 JOURS de Raymond Depardon France, 2017, 1h27, scope-couleur

MYRTILLE ET LA LETTRE AU PÈRE NOËL • programme de 3 films courts MAKALA de Emmanuel Gras France, 2017, 1h36, couleur UN HOMME INTÈGRE de Mohammad Rasoulof Iran, 2017, 1h58, scope-couleur, v.o. 12 JOURS de Raymond Depardon

2

MER 6

18H30 20H30

MER 13

14H15

JEU 7

20H30 14H 18H 16H15

14H

16H15

20H

18H30

16H15 20H15 18H30

18H30

14H30

14H30

14H30 20H45

18H

16H45 20H45

VEN 8

SAM 9

DIM 10

18H30

16H30 14H30

14H 18H15 16H 20H15

14H30 20H30 16H45

JEU 14 VEN 15 SAM 16

18H30

(1)

18H30

(1)

18H30

(1)

15H45 20H 14H 18H

LUN 11 MAR 12

18H15

17H30

14H30 20H30 18H15

20H

16H30

14H 20H15

16H

DIM 17

LUN 18 MAR 19

18H30

18H30 (1) 18H30 (1)

(1)

15H30 20H45

18H30

14H 18H

14H 18H30 16H30

16H15 20H15

MER 20

JEU 21

20H 16H

21H

19H

20H30

14H30

14H30

16H15

16H45 19H

16H45 20H45

14H 18H30

VEN 22 SAM 23

16H15

14H30

DIM 24

20H 16H

LUN 25 MAR 26

16H15

16H 17H 18H15

14H 18H

15H30 14H15 18H 20H

20H 14H30 MER 27

JEU 28

14H 15H15 16H15 20H30 18H15

14H30 18H 20H 15H45

14H 18H 15H45 20H

14H30 18H 20H

14H30

20H

17H45 16H30

VEN 29 SAM 30

17H30 18H30

20H15

20H30 14H

18H 14H30

DIM 31

16H45 17H45

LU 1er/1

MAR 2

16H30 14H30 17H30

14H30 19H30

La projection du jeudi 7 décembre à 20h30, sera suivie d’une rencontre publique avec Emmanuel Gras. (Pré-vente billetterie à partir du jeudi 30 novembre.) LA COURSIVE SCENE NATIONALE /// 4, RUE SAINT-JEAN-DU-PEROT /// 17025 LA ROCHELLE CEDEX 1 /// TEL. 05 46 51 54 00


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