01.12 au 31.12 2013

Page 1

C

d

é

c

I

e

m

N

b

r

E e

M

LA COU RSIVE SCENE NATIONALE LA ROCHELLE

2

0

1

A

3


C

I

Information

N

E

M

A

7 jours sur 7

AU BUREAU D’ACCUEIL DE LA COURSIVE

du mardi au vendredi de 13 h à 20 h / samedi et dimanche de 14 h à 20 h / lundi de 17 h à 20h PAR TÉLÉPHONE du lundi au dimanche de 14 h à 18 h / 05 46 51 54 02 / 05 46 51 54 03 SUR RÉPONDEUR 05 46 51 54 04. SUR INTERNET www.la-coursive.com horaires consultables et programme téléchargeable MÉDIAS Sud-Ouest • Sud-Ouest Dimanche • Sortir • France Bleu La Rochelle • La Charente-Libre • France 3 Poitou-Charentes et Atlantique • RCF • La Nouvelle République Niort • Le Phare de Ré • Radio Collège • TMV La Rochelle • UBACTO

Tarifs cinéma

TARIF NORMAL CARTE LA COURSIVE, PLUS DE 60 ANS MOINS DE 26 ANS, DEMANDEUR D’EMPLOI LE LUNDI POUR TOUS TARIF JEUNE (– 18 ans), TARIF SEANCES SCOLAIRES ET GROUPES (Centres de Loisirs) CARTE FIDELITE POUR LES TITULAIRES DE LA CARTE LA COURSIVE 10 séances (valable jusqu’au 24 juin 2014)

6,80 € 5,50 € 4,50 € 4,80 € 3,50 € 48 €

TARIFS CARTE LA COURSIVE • Individuel, 13,50 € • Collectivité ou groupe (minimum 10 personnes), 12 € • Plus de 60 ans, 12 € • Moins de 26 ans, Demandeur d’emploi, 7 € Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma

Cinéma jeune public

FILMS TOUT PARTICULIEREMENT RECOMMANDÉS

Tout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires (tarif : 3,50€).

LA SORCIÈRE DANS LES AIRS de M. Lang et J. Lachauer • Animation, G.-B., 2012, 26’, couleur, version française Film précédé de deux courts métrages d’animation / durée totale du programme: 50’ m A partir de 4 ans m Séances tout public: dimanche 1er décembre 16h45 / mercredi 4 décembre 14h / samedi 7 décembre 16h m Séances scolaires complètes à l’exception du lundi 9 décembre 10h LE PÈRE FRIMAS de Youri Tcherenkov • Animation, France, 2012, 26’, couleur Film précédé d’un court métrage d’animation / durée totale du programme: 46’ m A partir de 4 ans m Séances tout public: mercredi 11 décembre 14h30 / samedi 14, dimanche 15 décembre 16h30 / mercredi 18 décembre 15h30 / samedi 21, dimanche 22 décembre 16h / mardi 24, jeudi 26, vendredi 27, lundi 30 décembre 15h45 m Séances scolaires possibles: mercredi 11 décembre 10h jeudi 12, lundi 16 et vendredi 20 décembre 11h15 LOULOU ET L’INCROYABLE SECRET de Grégoire Solotareff et Eric Omond • Animation, France, 2013, 1h20, coul. m A partir de 6 ans m Séances tout public: mercredi 18 décembre 14h / samedi 21 décembre 14h15 et 17h / dimanche 22 décembre 14h30 / mardi 24, jeudi 26, vendredi 27 décembre 14h / samedi 28 décembre 16h45 / dimanche 29 décembre 16h30 / lundi 30 décembre 14h (et la semaine du 2 au 7 janvier 2014) m Séances scolaires possibles: lundi 16 décembre 14h30 / mercredi 18 décembre 9h30 / jeudi 19 décembre 14h15 / lundi 6 janvier 14h30 / mardi 7 janvier 9h30 POUR TOUT RENSEIGNEMENT SERVICE CINEMA : 05 46 51 54 00 Directeur de la publication Jackie Marchand Programmation et rédaction Edith Périn Réalisation maquette, photogravure Brigitte Morisson Impression fabrication Imprimerie IRO Photo de couverture La Jalousie de Philippe Garrel


Henri / Yolande Moreau

Henri, la cinquantaine, d’origine italienne, tient avec sa femme Rita un petit restaurant près de Charleroi, «La Cantina». Une fois les clients partis, Henri retrouve ses copains, Bibi et René, des piliers de comptoirs… Mais Rita meurt subitement, laissant Henri désemparé. Leur fille Laetitia propose alors à Henri de se faire aider au restaurant par un «papillon blanc», comme on appelle les résidents d’un foyer de personnes handicapées mentales proche de «La Cantina». Avec l’arrivée de Rosette, une nouvelle vie s’organise…

Henri est un film sur la bonté. Pas celle qui glisse la pièce au pauvre monde et puis oublie. Non, la bonté de fond, discrète et invisible, telle qu’elle peut trouver asile dans un barrestaurant des environs de Charleroi. Au comptoir et aux cuisines, Henri (le sensationnel Pippo Delbono) et Rita (Lio, parfaite), la cinquantaine empâtée… […] Un matin, Rita a du mal à démarrer sa voiture. Il faut qu’Henri pousse, bientôt aidé par une petite troupe de gars et de filles un peu bancale. Pour Rita, c’est le dernier voyage. Attaque cardiaque, hosto, enterrement. Le tout filmé en quelques plans. Reste Henri, qui profite du banquet des funérailles pour prendre une cuite sévère avec Bibi et René. Au détour d’un terril, la messe est dite : bon, Rita était belle et gentille, mais un peu chiante. Une fois dessoûlé, Henri retourne à son rade et sa misanthropie. Un taciturne. Jusqu’à l’apparition de Rosette, pensionnaire d’un foyer de handicapés mentaux, qu’il accepte d’employer parce que ça n’est pas cher payé. La jeune femme apprend à bien plier les serviettes en papier, à servir en salle. Une fille de peine, à tous les sens du terme. Mais il suffit de voir comment Yolande Moreau cadre la déficience de Rosette pour piger qu’une réalisatrice de très grand cœur et de belle intelligence est derrière la caméra: l’actrice Candy Ming, évidente, lumineuse, lady Laide de toute beauté. C’était le danger le plus féroce: s’approcher des handicapés mentaux avec toutes les pincettes de l’ethnologie moqueuse ou, pire encore, avec les Kleenex de la compassion à deux balles. Toutes les scènes dans le foyer dit des Papillons blancs sont une leçon de maintien: en groupe au réfectoire, ou en solo dans la chambre que Rosette partage avec une copine accro au tricot, la vision est empathique mais jamais hystérique… Gérard Lefort, Libération du 24 mai 2013 3

France / Belgique, 2013, 1 h 47, scope-coul. Scénario Yolande Moreau Photo Philippe Guilbert Son Jean-Paul Bernard, Jean Mallet Musique Wim Willaert Montage Fabrice Rouaud Avec Pippo Delbono, Candy Ming Jackie Berroyer, Simon André, Lio Gwen Berrou, Brigitte Mariaulle Yolande Moreau, Serge Larivière et les comédiens de la Compagnie de L’Oiseau Mouche SOUTIEN AFCAE FESTIVAL 2013 : LA ROCHELLE /

CANNES (QUINZAINE RÉALISATEURS)

DU 4 AU 24 DECEMBRE SORTIE NATIONALE


Eka & Natia / Nana Ekvtimishvili et Simon Groß Chronique d’une jeunesse géorgienne

Géorgie, 2013, 1 h 42, scope-couleur, v.o. Scénario Nana Ekvtimishvili Avec Lika Babluani, Mariam Bokeria Zurab Gogaladze, Data Zakareishvili… FESTIVALS 2013: BERLIN /

PARIS CINÉMA / SARAJEVO…

DU 1er AU 3 DECEMBRE SORTIE NATIONALE

Pays-Bas, 2013, 1 h 53, scope-couleur, v.o. Scénario et dialogues A. van Warmerdam

Avec Jan Bijvoet, Hadewych Minis Jeroen Perceval, Sara Hjort Ditlevsen Eva van de Wijdeven, Annet Malherbe… SOUTIEN RECHERCHE CANNES 2013

DU 1er AU 3 DECEMBRE SORTIE NATIONALE

La Géorgie, en 1992, découvre l’indépendance: nous sommes à Tbilissi. En ouverture, une voix «off» dans un bus affirme que les Géorgiens sont des guerriers, qu’ils ont tous, chez eux, une épée. Eka et Natia vont au lycée, elles ont quatorze-quinze ans, sont amies d’évidence et vivraient bien d’insouciance leur âge, les copines, les cigarettes interdites, et les garçons. Mais il y a leurs familles, la première au père mystérieusement absent, la seconde au père violemment présent. Il y a la rue, la queue pour le pain, l’intimidation de deux garnements et une souterraine inquiétude qui sourd à chaque coin de plan. Surtout lorsqu’un prétendant fait à Natia le présent d’un pistolet. En scope, dans des couleurs légèrement passées de bruns, de bistres et de bleus, cette chronique d’une amitié s’attarde sur des riens, joue de l’ellipse (un mariage soudain célébré avant que la promise ait pu dire «ouf») et des accélérations. Premier long-métrage de Nana Ekvtimishvili, inspiré de sa jeunesse et cosigné avec le réalisateur de Fata Morgana, Simon Groß, Eka & Natia raconte une Europe si loin si proche, distillant une ambiance de guerre au quotidien. Et parvient à nous faire ressentir physiquement une époque de la vie de ce pays et de ces jeunes filles en train de grandir. C’est beau et triste, personnel et universel. Impressionniste et impressionnant. Isabelle Danel, www.bande-a-part.fr

Borgman / Alex van Warmerdam

Borgman contentera les fans de Alex van Warmerdam (Les Habitants, Abel, La Robe…) tout en faisant découvrir son étrange monde à un nouveau public. Chassé de son souterrain forestier par de bons samaritains bardés de pieux et de fusils (hallucinant démarrage sur les chapeaux de roue), Camiel Borgman, Boudu de l’Apocalypse, prend racine chez une famille et dans sa villa sur papier glacé pour y exécuter méthodiquement un plan de vengeance. Epouse, mari, trio blondinet et baby-sitter tombent sous le charme vénéneux et dans les rets de cet envahisseur en un «funny game» aussi éprouvant qu’hilarant. Certes, il s’agit d’une parabole, et le satiriste, entre Tati et Buñuel, s’en donne à cœur joie pour saccager nos ridicules. Mais c’est aussi un thriller paradoxal. La tension consiste à nous faire espérer un mobile de vengeance, à disposer des fausses pistes, à jouer de notre peur et de notre attente d’un déchaînement final de violence. Clichés et symboles, rationalité et absurde, hyperréalisme et stylisation exacerbée trouvent dans Borgman un point d’équilibre parfait. Nous n’avons plus qu’à nous abandonner à la fantaisie du conteur pour en percevoir, pardelà les cibles, l’inquiétante poésie. Olivier Curchod, Positif n°629-630, juil.-août 2013 4


Le Démantèlement / Sébastien Pilote

L’histoire d’un perdant magnifique. Serge Pilote

Gaby possède une ferme où il élève des agneaux. Ses deux filles, qu’il a élevées comme des princesses, habitent loin de la grande ville. Un jour, l’aînée lui demande de l’aider financièrement pour éviter de perdre sa maison. Gaby, chez qui le sentiment de paternité s’est développé jusqu’à la déraison, décide de vendre la ferme.

C’est une variation sur Le Père Goriot de Balzac, transposée de nos jours, au Canada. Même si sa pudeur lui interdit de le leur révéler, Gaby (Gabriel Arcand) aime passionnément ses deux filles. La cadette, peut-être parce qu’elle a choisi la vie d’artiste, lui fiche la paix. Mais l’aînée lui demande sans cesse de l’argent: elle a toujours un divorce à payer, une maison à garder. Contre l’avis général, son intérêt et même son intime conviction, Gaby décide de vendre sa propriété. Et rien ne saurait le faire changer d’avis… Avant que son héros ne s’y résolve, Sébastien Pilote, filme le «démantèlement» d’une ferme voisine. Tous les voisins sont venus, une sorte de meneur de jeu, droit sorti d’une vieille chanson de Gilbert Bécaud, mène les enchères. Chacun achète ce qu’il peut, ce qu’il veut, tandis que le propriétaire, au bord des larmes, se dissimule loin des regards. C’est sans frémir ni gémir que Gaby accepte son destin. Mais son trouble est immense: on le devine en le voyant tenter une réconciliation insensée avec son ex-femme qui, elle, a refait sa vie depuis longtemps. Paumé, il est totalement paumé… Dans des paysages immenses et immobiles, on contemple, donc, un homme qui se défait. Sans rien dire et encore moins montrer. Tout se joue dans le regard du fabuleux comédien qu’est Gabriel Arcand. Mais aussi sur celui que pose sur lui son réalisateur: intense, mais sec, dénué de la moindre complaisance, ni sensiblerie. On a vraiment la sensation – comme dans les westerns et les films noirs de jadis– de voir un homme accomplir, contre son gré et l’avis général, ce qu’il croit être, à tort ou à raison, son devoir. La fatalité est en marche… Pierret Murat, Télérama, 17 mai 2013 5

Québec, 2013, 1 h 52, scope-couleur, v.o. Scénario Sébastien Pilote Photo Michel La Veaux Son Gilles Corbeil, Olivier Calvert Stéphane Bergeron Musique Serge Nakauchi Pelletier Montage Stéphane Lafleur Avec Gabriel Arcand, Gilles Renaud Lucie Laurier, Sophie Desmarais Johanne-Marie Tremblay Dominique Leduc… FESTIVALS 2013 : SEMAINE DE

LA CRITIQUE CANNES ‘PRIX SACD) / LA ROCHELLE / TORONTO…

DU 4 AU 10 DECEMBRE SORTIE NATIONALE


La Jalousie / Philippe Garrel

Parmi les films les plus attendus de cette 70e Mostra, il y avait également La Jalousie, de Philippe Garrel. Sur un thème d’un classicisme absolu –un homme quitte une femme pour aller vivre avec une autre–, Garrel renoue avec le fil des Amants réguliers (Lion d’argent à Venise en 2005), qui nous avait éblouis il y a huit ans. Sauf que, dans La Jalousie le monde des adultes est observé, analysé par une petite fille d’une dizaine d’années. Découpé en deux chapitres, ce beau film recèle en lui une étrange fluidité qui évoque par certains aspects «Les Affinités électives», de Goethe. Anna Mouglalis est étonnante et convaincante en maîtresse de Louis Garrel. Signée Willy Kurant, l’image (en noir et blanc) est magnifique. Quant à la musique de Jean-Louis Aubert, elle pourrait bien devenir le tube de cet automne. Franck Nouchi Le Monde, 6 septembre 2013

France, 2013, 1 h 17, scope-noir et blanc Scénario Philippe Garrel, Caroline Deruas Arlette Langmann, Marc Cholodenko Photo Willy Kurant Son Guillaume Sciama

Musique Jean-Louis Aubert Montage Yann Dedet

Avec Louis Garrel, Anna Mouglalis Rebecca Convenant, Olga Milshtein Esther Garrel… VENISE 2013

DU 4 AU 17 DECEMBRE

SORTIE NATIONALE

NOTE D’INTENTION PAR PHILIPPE GARREL Le thème du film c’est que Louis mon fils, joue son grand-‐père (à l’âge que Louis a aujourd’hui, trente ans). Même si c’est un film contemporain. C’est l’histoire d’un amour que mon père a vécu avec une femme (et en admirant cette femme j’ai pu rendre ma mère jalouse sans le vouloir elle qui était une femme exemplaire…) Et j’étais enfant élevé par ma mère (dans le récit pour le cinéma je suis la petite fille). Voilà l’origine de l’histoire qui sera transposée aujourd’hui: mon fils qui joue mon père à trente ans. in Dossier de presse CINÉMA EN FAMILLE PAR LOUIS GARREL «La Jalousie» raconte un épisode de la jeunesse de Maurice Garrel. Ça te fait quoi de jouer ton grand-père à trente ans? Philippe a voulu faire ce film car Maurice est mort il y a deux ans. Certes, il s’agit de l’histoire de Maurice, c’est très biographique, et même Philippe y est présent à travers le personnage de la petite fille (Olga Milshtein). Mais tout ça, ce n’est qu’un point de départ, qu’une pré-histoire. Je ne suis pas allé fouiller dans mes souvenirs. Je sais que Philippe me relie beaucoup à Maurice, il constate qu’on partage un gène commun, une connexion… Mais il n’y a pas, à proprement parler, de «personnages» chez Philippe. Il essaie d’enregistrer des instants existentiels. C’est le rapport que j’ai avec lui qui fabrique le film. Lorsqu’il m’a parlé du projet la première fois, il m’a dit: «Tu vas jouer Maurice.» Point. in Actualités critiques Capricci 2013

6


A Touch of Sin / Jia Zhang-ke

J’ai senti qu’il fallait que je parle du problème de la violence dans un film. Je me suis donc lancé dans l’écriture d’une série de portraits plutôt que l’histoire d’un seul protagoniste, afin d’illustrer la Chine moderne comme je la comprends. Jia Zhang-ke

A Touch of Sin de Jia Zhang-ke est le premier film génial de la sélection officielle du festival. Rien d’étonnant puisque le cinéaste chinois est l’un des meilleurs en activité, l’un de ceux qui pensent le monde et l’art cinématographique en un même geste créateur. Pourtant A Touch of Sin ne cesse de surprendre et marque un tournant dans l’œuvre de Jia Zhangke, étiqueté cinéaste rossellinien, mais rien n’est jamais si simple. A Touch of Sin pourrait s’intituler «Histoires de la violence en Chine»: c’est presque un inventaire, à travers plusieurs récits qui se succèdent, quatre personnages et quatre provinces, des différentes formes d’exploitation de l’homme par l’homme liées au développement économique brutal de la Chine, où différentes couches de totalitarisme se superposent pour écraser davantage hommes et femmes du peuple. Le bilan est désastreux: pays en proie à la violence, à la corruption et à l’esclavage moderne, où l’apparition des nouveaux –très– riches continue de creuser un fossé séculaire entre les classes de nantis et une immense masse humaine de misérables. Les personnages du film se trouvent acculés à des actes extrêmes et des choix sans retour. Devenir fous, se prostituer pour vivre, tuer pour survivre, ou préférer mourir. Le doux Jia Zhang-ke, artiste d’une infinie délicatesse dans la vie et dans ses films, se fait lui-même violence […] et invente une forme inédite capable d’appréhender la violence, avec des échos au cinéma de genre de Hong Kong ou des thrillers sanglants japonais, mais délestée de toute tentation spectaculaire. Une violence grotesque, froide ou chaotique. Une violence tragique et politique, présentée comme un acte de désespoir et un signe de refus… Aucune jouissance dans des scènes de meurtres pourtant dignes des plus grands films de genre modernes. Nous avions défini le cinéma de Jia Zhang-ke comme une œuvre en perpétuelle métamorphose, qui prend le pouls de la Chine. Cela se vérifie avec ce nouvel opus qui s’apparente à un cauchemar éveillé. Mais l’homme derrière la caméra n’a jamais été aussi lucide, et maître de sa mise en scène. Oliver Père directeur général délégué d’Arte, www.arte.tv, 18 mai 2013 7

Tian Zhu Ding Chine, 2013, 2 h 09, couleur, v.o. Scénario Jia Zhang-Ke Photo Yu Lik-Wai Son Zhang Yang Musique Lim Giong

Montage Lin Xudong, Matthieu Laclau

Avec Jiang Wu, Wang Baoqiang, Zhao Tao Luo Lanshan, Zhang Jiayi, Li Meng… SOUTIEN AFCAE CANNES 2013 : PRIX DU SCÉNARIO

DU 11 AU 23 DECEMBRE SORTIE NATIONALE


Suzanne / Katell Quillévéré

Il y a ce charme particulier chez Katell Quillévéré de toujours se ranger du côté des femmes tragiquement imprévisibles. La complexité des personnages féminins, de même que la nature de leur relation ou l’irruption dans des univers auxquels les hommes ne connaissent rien, donnent à ses films une tonalité rare et précieuse. A ceux et à celles qui se plaignent que le cinéma français ne crée pas assez de bons rôles pour les actrices, voila la belle réponse d’une cinéaste qui a la vie devant elle. Bruno Icher, Libération du 15 mai 2013

France, 2013, 1 h 34, couleur Scénario et dialogues Katell Quillévéré, Mariette Désert Photo Tom Harari Son Yolande Decarsin Musique Verity Susman

Montage Thomas Marchand

Avec Sara Forestier, François Damiens Adèle Haenel, Paul Hamy Corinne Masiero, Karim Leklou… SOUTIEN AFCAE FESTIVALS 2013 : CANNES SEMAINE DE LA CRITIQUE LA ROCHELLE

DU 18 DECEMBRE AU 7 JANVIER SORTIE NATIONALE

C’est l’histoire banale d’une femme amoureuse d’un malfrat; d’une passion ravageuse. En son centre, Suzanne a les traits déterminés de Sara Forestier. Sur vingt-cinq ans, le film suit ses mésaventures, ses élans, ses retours en arrière. Et détricote le point de vue convenu sur les amants en fuite, faisant l’impasse sur la cavale au profit de ce qui la précède (l’enfance et l’adolescence de deux sœurs dans le giron de leur père et le souvenir de leur mère) et ce qui la suit. Comme dans Un poison violent, le récit focalisé explose en direction de ceux qui subissent les dommages collatéraux de cette passion: sa sœur (l’éclatante Adèle Haenel), son fils et son père (François Damiens). Dans ses grandes ellipses, le récit gagne une force romanesque qui anime la chronique du quotidien d’un père chauffeur de camions. Les premières scènes installent à l’écran l’incroyable duo d’actrices. Elles sont les rires et les larmes du film. On les voit grandir, et évoluer l’antagonisme qui les lie. Petites, l’une est ronde, l’autre maigre; adolescentes, l’une timorée, l’autre grande gueule; jeunes adultes, l’une flambeuse, l’autre travailleuse. Sous l’œil d’un père posté derrière sa caméra lors d’un spectacle de classe en ouverture du film, et au fil d’un excellent scénario, elles vieilliront, gagneront en souffrance et en deuils. La Sara Forestier de L’Esquive semble bien loin. Kechiche, le premier, avait perçu cette noirceur et cette retenue qui font les grandes actrices. Elise Domenach, Positif n°629-630, juillet-août 2013 Quand mon compagnon lisait beaucoup de livres sur les ennemis publics comme Mesrine, Besse, Vaujour, il m’a offert les autobiographies de leurs compagnes. J’étais fascinée par l’attitude de ces femmes à la fois extrêmement courageuses mais dans une soumission presque suicidaire à leurs hommes. Dans leur livre, elles consacrent un chapitre à leur enfance et leur adolescence pour y chercher des événements qui donneraient du sens à leur parcours. Pourquoi tombent-elles sur cet homme-là, s’y enchaînent-elles? Leur trajectoire pose la question du destin et du hasard. Parallèlement, j’ai toujours beaucoup aimé la forme américaine des biopics. J’ai alors eu l’idée de construire le biopic d’une inconnue qui s’enchaîne à un amour, au point de tout abandonner pour lui. Katell Quillévéré

8


Tel père, tel fils / Hirokazu Kore-Eda

C’est la fête, Keita souffle ses six bougies, entouré de son papa et sa maman, enfin de ceux qu’il croyait être jusque-là son père et sa mère. L’hôpital où est né le petit enfant vient d’envoyer une lettre disant que deux bébés ont été échangés à la naissance. Le récit du film n’a absolument rien d’extraordinaire, mais ce qu’en fait Hirokazu Kore-Eda est littéralement époustouflant. Il croise deux histoires familiales, le destin de deux classes sociales japonaises et deux philosophies de la paternité avec une fluidité déconcertante. Le jeu subtil de la caméra fait écho aux «Variations Goldberg» qui émergent régulièrement de la profondeur des images… […] Tel père, tel fils est un chef-d’œuvre, brillamment interprété par une équipe d’acteurs incroyablement homogène : les deux mères qui dépassent les clivages (Machiko Ono, déjà plusieurs fois primée à Cannes et Yoko Maki), les deux pères qui confrontent leurs visions de la vie (Masaharu Fukuyama, également le chanteur solo le plus vendu de l’histoire du Japon et Lily Franky, aussi écrivain et compositeur) et les deux enfants qui imposent leurs réalités. Siegfried Forster, www.rfi.fr, 18 mai 2013

A partir de quel moment un père devient-il réellement un père? L’étant moi-même, c’est une question inévitable et sans réponse que je me pose. Quand ma fille est née il y a cinq ans, ma femme est devenue mère de manière instantanée. J’imagine que l’instinct maternel ne se développe pas aussi rapidement chez toutes les femmes, mais en voyant ma femme aussi maternelle avec notre bébé, mon bonheur était légèrement assombri par un sentiment d’exclusion. Mon instinct paternel ne s’était pas encore manifesté. Cinq ans plus tard, il arrive souvent que mes amis me disent que ma fille me ressemble énormément alors que nous nous promenons dans le parc. En comparant les traits de nos visages, comme nos yeux ou notre bouche, je me rends compte que mon ADN a bien laissé une trace sur elle. Est-ce, alors, le fait de partager son sang qui fait d’un homme un père? Ou bien est-ce le temps qu’un père et son enfant passent ensemble? Cette acceptation difficile du rôle de père viendraitelle du fait que je n’ai pas suffisamment passé de temps avec mon enfant? Est-ce lié au sang ou au temps? Le sujet de mon film est alors né de ce dilemme personnel. C’était le début de Tel père, tel fils: tous mes dilemmes, mes questionnements et mes regrets même; c’est la première fois que je déverse ces émotions avec une telle candeur dans un personnage principal. Le film est désormais terminé. Mais pour le protagoniste comme pour moi-même, ces questions demeurent. Hirokazu Kore-Eda in Dossier de presse

9

Japon, 2013, 2 h, couleur, v.o. Scénario, montage Hirokazu Kore-Eda Photo Takimoto Mikiya Son Tsurumaki Yutaka

Avec Masaharu Fukuyama, Machiko Ono Lily Franky, Yoko Maki… CANNES 2013 : PRIX DU JURY

DU 26 DECEMBRE AU 14 JANVIER SORTIE NATIONALE


La Sorcière dans les airs Max Lang et Jan Lachauer Animation, G.-B., 2012, 26 ’, coul., v.f.

m durée totale du programme : 50 ’

tarif enfant : 3,50 € / tarif adulte : 4,50 €

• à partir de 4 ans •

SOUTIEN AFCAE JEUNE PUBLIC

DIM 1er DEC 16H45 MER 4 DEC 14H / SAM 7 DEC 16H

Une sorcière et son chat, un balai, un dragon et un chaudron: on s’imagine en terrain connu. Sauf que nous sommes dans l’univers plein d’imprévus de Julia Donaldson et Axel Scheffler, déjà auteure et illustrateur de «Gruffalo» et du «Petit Gruffalo»… L’histoire se déroule presque sans paroles, avec Pierre Richard à la narration –en vers, s’il vous plaît– et beaucoup de subtilité à la fois dans l’évocation des fêlures des personnages (le chat, par exemple, craint l’abandon), dans le dosage de l’humour, du suspense et de la tendresse… Maréva Sarravane, Télérama

m en avant-programme: JUSTE UN PETIT PEU de Alicja Björk Jaworski et UN JOUR MERVEILLEUX de Nils Skapans

Le Père Frimas / Youri Tcherenkov

Animation, France, 2012, 26 ’, couleur

Au sommet des Alpes, vit le Père Frimas, un merveilleux personnage aux pouvoirs enchanteurs. Chaque hiver, il veille à ce que la neige recouvre bien toute la forêt. Mais cette année, rien ne se passe comme prévu. Sylvain, l’esprit de la forêt, sort brusquement de son hibernation affamé et grognon…

tarif enfant : 3,50 € / tarif adulte : 4,50 €

Un conte merveilleux, drôle et inventif qui enchantera les plus petits spectateurs et les parents…

m durée totale du programme : 50 ’ • à partir de 4 ans •

SOUTIEN AFCAE JEUNE PUBLIC

DU 11 AU 30 DECEMBRE SORTIE NATIONALE

m en avant-programme: LE NOËL DE KOMANEKO de Tsuneo Goda / (Japon, 2009, 20’, couleur, v.f.)

La neige recouvre le pré autour de la maison de grand-papa. Le sapin clignote auprès de la cheminée. Tout est prêt pour fêter Noël! Mais les parents de Komaneko ne viendront pas comme il était prévu…

Loulou et l’incroyable secret Grégoire Solotareff / Eric Omond

Animation, France, 2013, 1 h 20, couleur • à partir de 6 ans •

SOUTIEN AFCAE JEUNE PUBLIC

DU 18 DECEMBRE AU 7 JANVIER SORTIE NATIONALE

Loulou est un loup. Tom est un lapin. Etonnamment, Loulou et Tom sont inséparables depuis leur tendre enfance. Aujourd’hui adolescents, ils se la coulent douce au Pays des Lapins. Mais Loulou qui se croyait orphelin apprend d’une bohémienne que sa mère est vivante. Ils partent alors à sa recherche dans la principauté de Wolfenberg, le Pays des Loups. Ils arrivent en plein Festival de Carne, rendez-vous annuel des plus grands carnassiers du monde. L’amitié de Loulou et Tom survivra-t-elle dans ce pays où les herbivores finissent esclaves ou au menu du jour?

Après Loulou et autres loups, le célèbre duo revient sur les écrans. Avec son écriture subtile, truffée de jeux de mots et de références cinématographiques, ce nouvel opus, original et cocasse, offre plusieurs niveaux de lectures qui amuseront toute la famille. 10


S P E C TA C L E S E N D E C E M B R E

Alonzo King Lines Ballet

Alonzo King Lines Ballet DEUX CHORÉGRAPHIES POUR

DANSE

12 DANSEURS

L’immense plaisir de retrouver à La Rochelle la puissance et la beauté de la danse et de la lumière de ce ballet qui avait enflammé le public. mar 3, mer 4 décembre 20h30 / jeu 5 décembre19h30

Molly Bloom

D’APRÈS

THEATRE

JAMES JOYCE, MISE EN SCÈNE LAURENT LAFFARGUE

Molly Bloom

Un texte incandescent de chair et de mots crus, porté par Céline Sallette, ébouriffante Molly dans un décor qui ne l’est pas moins et qui met le spectateur cul par-dessus tête.

Baptiste Trotignon,

mercredi 4, vendredi 6 décembre 20 h30 / jeudi 5 décembre19h30

SONG SONG SONG JAZZ Un jazz qui célèbre la chanson avec une classe réjouissante, des standards brésiliens aux racines du blues.

Baptiste Trotignon piano I Jeanne Added voix I Mônica Passos voix I Thomas Bramerie contrebasse Minino Garay percussions I Dré Pallemaerts batterie vendredi 6 décembre 20h30

Marc Coppey / Les Solistes de Zagreb ORCHESTRE DE

14 MUSICIENS / DIRECTION ET VIOLONCELLE MARC COPPEY

CLASSIQUE

Baptiste Trotignon

Un ensemble à part dans la musique européenne, qui s’est illustré sur tous les continents et par des enregistrements de référence, et dont les chefs sont choisis parmi les plus grands interprètes. Carl Philipp Emanuel Bach, Concerto pour violoncelle en la majeur, H439 Ludwig van Beethoven, Quatuor à cordes n°11 en fa majeur opus 95 (dans une adaptation de Gustav Mahler) Franz Liszt, Angelus / Arnold Schönberg, La Nuit transfigurée opus 4 mardi 10 décembre 20h30

PROGRAMME

Frankenstein TEXTE

THEATRE JEUNE PUBLIC

FABRICE MELQUIOT, MISE EN SCÈNE PAUL DESVEAUX

/ POUR TOUT PUBLIC À PARTIR DE 9 ANS

Frankenstein

Une libre adaptation de la figure mythique du monstre pour un théâtre drôle, lyrique, poignant qui peut concerner tous les publics, dès l’enfance. mercredi 18 décembre 19h30

Tempus fugit? Une ballade sur le chemin perdu CIRQUE PLUME

ARTS DE LA PISTE

Un nouveau spectacle du Cirque Plume est toujours un événement, cette recherche du temps qui s’enfuit est un nouveau chapitre qui happe le spectateur sur le chemin du rêve magique et poétique. 14 au 22 décembre (9 représentations)

Tempus fugit ?

m Réservation des places

u

Ouverture 1 mois avant la représentation pour les spectateurs titulaires de la CARTE LA COURSIVE. Ouverture 15 jours avant la représentation pour les spectateurs NON titulaires de la CARTE LA COURSIVE. u Ouverture exceptionnelle des réservations pour tous publics sur les spectacles suivants: u

GISELLE, Ballet de Perm / LES NUITS, Angelin Preljocaj / LA VERITÀ / MORT D’UN COMMIS VOYAGEUR / SÉQUENCE 8, Les 7 doigts de la main / GOLGOTA, Bartabas

Tous les spectacles sont, dans la limite des places disponibles, accessibles aux spectateurs qui ne souhaitent ni prendre un abonnement, ni prendre la Carte La Coursive.


D E C E M B R E

2 0 1 3

DU 1er AU 3 DECEMBRE

DI 1er/12

LUN 2

MAR 3

14H30 20H 16H45

18H

14H 18H15

18H

20H15

16H15 20H30

SAM 7

DIM 8

LUN 9

MAR 10

16H 21H

18H15

16H30

20H15

16H30

18H30

16H15

14H30 20H30

20H15

14H 18H

LUN 16

MAR 17

BORGMAN de Alex van Warmerdam Pays-Bas, 2013, 1h53, scope-couleur, v.o. LA SORCIÈRE DANS LES AIRS de Max Lang et Jan Lachauer Animation, G.-B., 2012, 26’, couleur, v.f. / durée du programme: 50’ EKA & NATIA, CHRONIQUE D’UNE JEUNESSE GÉORGIENNE de Nana Ekvtimishvili et Simon Groß • Géorgie, 2013, 1h42, coul., v.o. DU 4 AU 10 DECEMBRE

MER 4

LA SORCIÈRE DANS LES AIRS de Max Lang et Jan Lachauer HENRI de Yolande Moreau France/Belgique, 2013, 1h47, scope-couleur LA JALOUSIE de Philippe Garrel France, 2013, 1h17, scope-noir et blanc LE DÉMANTÈLEMENT de Sébastien Pilote Québec, 2013, 1h52, scope-couleur, v.o.

14H 15H15 21H 17H15

16H15

18H45

14H 18H15

20H15

14H30 19H30 17H15

MER 11

JEU 12

VEN 13

SAM 14

DIM 15

16H30

16H30

16H

21H

17H30

20H

14H30 19H 17H30

14H30

18H

14H 18H30 16H30

20H

16H30

21H

SAM 21

DIM 22

LUN 23

MAR 24

14H15 17H 16 H 21H

14H30

18H30

18H45 21H

14H 20H30 16H 18H30

DU 11 AU 17 DECEMBRE

LE PÈRE FRIMAS de Youri Tcherenkov Animation, France, 2012, 26’, couleur / durée du programme: 46’ A TOUCH OF SIN de Jia Zhang-ke Chine, 2013, 2h09, couleur, v.o. HENRI de Yolande Moreau LA JALOUSIE de Philippe Garrel DU 18 AU 24 DECEMBRE

LOULOU ET L’INCROYABLE SECRET de Grégoire Solotareff, Eric Omond Animation, France, 2013, 1h20, couleur LE PÈRE FRIMAS de Youri Tcherenkov SUZANNE de Katell Quillévéré France, 2013, 1h34, couleur A TOUCH OF SIN de Jia Zhang-ke HENRI de Yolande Moreau DU 25 AU 31 DECEMBRE

20H30

VEN 6

14H 18H 16H15

14H30 15H30 20H

14H 20H15 18H

18H

16H30

14H 20H15 18H30

MER 18

JEU 19

VEN 20

14H 15H30 16H30 20H45 18H15 MER 25

LOULOU ET L’INCROYABLE SECRET de Grégoire Solotareff, Eric Omond LE PÈRE FRIMAS de Youri Tcherenkov TEL PÈRE, TEL FILS de Hirokazu Kore-Eda Japon, 2013, 2h, couleur, v.o. SUZANNE de Katell Quillévéré

JEU 5

20H30

16 H 17H

14H 15H 45 18H45

16H 18H30

14H 18H15 20H15 16H

JEU 26

VEN 27

SAM 28

DIM 29

LUN 30

MAR 31

14H 15H45 16H45 20H45 19H

14H 15H45 18H45

16H45

16H30

14H30 20H30 18H30

18H15

14H 15H45 16H45 20H45 19H

14H 18H15 16H15

16H45 21H

14H30 20H30

16H45

Le programme cinéma est consultable sur : www.la-coursive.com LA COURSIVE SCENE NATIONALE /// 4, RUE SAINT-JEAN-DU-PEROT /// 17025 LA ROCHELLE CEDEX 1 /// TEL. 05 46 51 54 00


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.