CINÉMA JANVIER 2019.qxp_Mise en page 1 18/12/2018 09:38 Page1
JANVIER / 19
CINÉMA JANVIER 2019.qxp_Mise en page 1 18/12/2018 09:38 Page2
INFORMATIONS
la coursive 4, rue Saint-Jean du Pérot 17025 La Rochelle cedex 1 Du lundi au vendredi de 13h30 à 19h00 Samedi et dimanche de 14h00 à 19h00 Par téléphone 05 46 51 54 02 / 03 / 04 Du lundi au dimanche de 14h00 à 18h00 www.la-coursive.com horaires et programme téléchargeables INFORMATIONS DANS LES MÉDIAS Sud-Ouest / Sud-Ouest Dimanche / Sortir 17 / France Bleu La Rochelle / La Charente Libre / France 3 Nouvelle-Aquitaine et Atlantique / RCF Charente-Maritime / La Nouvelle République Niort / Le Phare de Ré / Radio Collège / Ré à la Hune / Chroniques d’Aliénor / Web TV Info / La Rochelle Madame
CARTE LA COURSIVE Individuel Groupes / Collectivités (min. 10 personnes) Plus de 60 ans Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi
Tout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires. TARIF : 3,50€
FILMS TOUT PARTICULIÈREMENT RECOMMANDÉS
MIMI & LISA, LES LUMIÈRES DE NOËL KATARÍNA KEREKESOVÁ, IVANA ŠEBESTOVÁ
BILLETTERIE CINÉMA ouverte 30 minutes avant chaque séance TARIFS Normal Carte La Coursive / Plus de 60 ans Lundi pour tous Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi Moins de 18 ans Groupes scolaires / Centres de loisirs Carte fidélité pour tous 10 séances 20 séances (2 places maximum par séance)
CINÉMA JEUNE PUBLIC
SLOVAQUIE – 2018 – 47 MIN. – COULEUR – V.F. À PARTIR DE 5 ANS
€ 7,50 6 5,50 5 4 3,50
SÉANCES
JANVIER — ME 02 14H30 SA 05 16H30
JE 03 15H30 DI 06 16H15
VE 04 15H45
LE GARÇON ET LE MONDE ALÊ ABREU BRÉSIL – 2013 – 1H19 – COULEUR – SANS DIALOGUE
55 100
À PARTIR DE 7-8 ANS
SÉANCES
JANVIER — € 13,50 12 12 7
SA 12 14H30
ME 23 14H15
SÉANCES SCOLAIRES RÉSERVÉES AUX ÉLÈVES DU DISPOSITIF « ÉCOLE ET CINÉMA »
RENSEIGNEMENTS SERVICE CINÉMA
05 46 51 54 00
Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et Répertoire, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma. Salle Europa Cinémas. Directeur de la publication Franck Becker / Programmation et rédaction Édith Périn / Design signelazer.com Mise en page et photogravure Brigitte Bombaron-Morisson / Impression Imprimerie IRO Photo de couverture In My Room de Ulrich Ko ̈ hler
2
CINÉMA JANVIER 2019.qxp_Mise en page 1 18/12/2018 09:38 Page3
SORTIE NATIONALE
UNE AFFAIRE DE FAMILLE
KORE-EDA HIROKAZU
MANBIKI KAZOKU Scénario, montage Kore-eda Hirokazu Photo Kondo Ryuto Son Tomita Kazuhiko Décors Mitsumatsu Keiko Musique Hosono Haruomi Avec Lily Franky, Ando Sakura, Matsuoka Mayu, Kiki Kilin… Soutien AFCAE — Festivals 2018 Cannes / Palme d’or, La Rochelle
Vous avez beaucoup représenté des familles au bord de la crise de nerfs. Celle-ci, recomposée, inventée, vaut-elle mieux à vos yeux ? KORE-EDA HIROKAZU : Au Japon en général et à Tokyo en particulier, il est devenu difficile de vivre à trois générations sous le même toit. Matériellement, c’est impossible pour la plupart des gens. On peut avoir une certaine nostalgie de ce mode de vie qui a longtemps existé au Japon. J’avais envie de mettre en scène une famille qui reconstruit, dans un Tokyo devenu désincarné, une structure familiale artificielle au départ mais aux liens de plus en plus resserrés au fur et à mesure qu’ils partagent leur existence. Quant à savoir si je crois moi-même à cette phrase qu’« il vaut mieux se choisir sa propre famille », j’aurais du mal à répondre. La mère, qui la prononce, s’y raccroche sans trop y croire. La grand-mère lui dit sans cesse que leur situation ne pourra pas durer… C’est sans doute elle qui est la plus proche de la réalité. Une telle famille au Japon ne pourrait pas exister longtemps. La société se chargerait très vite de la disloquer. La structure du film nous fait pénétrer dans le «rêve» que cette famille a d’elle-même avant de nous en faire percevoir la réalité. Pourquoi ? K.-E. H. : Je tenais à ce que l’on puisse entrer en empathie avec les membres de la famille pour comprendre leurs motivations. Le temps passé à observer leur quotidien permet de comprendre la teneur des liens qui les unissent. Puis on retire le vernis pour laisser apparaître les intentions réelles et les liens avec le parcours de chacun. Après l’intervention de la police, qui permet d’introduire le regard plus objectif de la société, le spectateur se retrouve dans une position de tiraillement entre une certaine morale – nous faisons nécessairement partie des jugeants qui observent avec des catégories en tête, selon des préjugés – et une sympathie qui va au-delà de l’objectivité. L’idée était de sadiser un peu le spectateur. PROPOS RECUEILLIS PAR OLIVIER LAMM – LIBÉRATION, 12 DÉCEMBRE 2018
02 > 22.01 —
JAPON – 2018 – 2H01 – COULEUR – V.O.
3
CINÉMA JANVIER 2019.qxp_Mise en page 1 18/12/2018 09:38 Page4
SORTIE NATIONALE
SORTIE NATIONALE
L’HOMME FIDÈLE
MONSIEUR
LOUIS GARREL
ROHENA GERA
Un triangle amoureux, sous fond de rivalité et de manipulation. Ils n’avaient encore jamais travaillé ensemble. L’Homme fidèle est leur première rencontre de cinéma. Pour son deuxième long métrage, Louis Garrel revisite à la fois le théâtre classique (ses chassés-croisés, ses triangulations conjugales, Marivaux...) et toute une lignée du cinéma d’investigation sentimentale (Truffaut, Rohmer, Téchiné, Desplechin). De cet imaginaire tapissé de références révérées, le jeune cinéaste extirpe un film étonnamment original et étrange, une dramédie hyper ramassée et pourtant riche en péripéties, dont l’extrême condensation ne bride pas les bifurcations imprévisibles et fantasques. De ce petit joyau, Laetitia Casta est la pierre la plus précieuse. Lumineuse et opaque, douce et inquiétante, toute en dégradés et contrastes, l’actrice trouve son plus beau rôle au cinéma à ce jour.
Ratna est domestique chez Ashwin, le fils d’une riche famille de Bombay. En apparence la vie du jeune homme semble parfaite, pourtant il est perdu. Ratna sent qu’il a renoncé à ses rêves. Elle, elle n’a rien, mais ses espoirs et sa détermination la guident obstinément. Deux mondes que tout oppose vont cohabiter, se découvrir, s’effleurer… ROHENA GERA : Mon film est très doux par rapport à la violence actuelle du pays. Il rend compte du quotidien de ces employées qui n’ont aucun contrat de travail… J’espère que mon film suscitera des débats sur la manière dont on traite ces femmes – et plus généralement toutes les personnes exploitées… Comment changer les choses ? Je me suis posée cette question toute ma vie. Mon film dérangera sans doute des gens mais j’espère qu’il donnera de l’espoir à d’autres.
JEAN-MARC LALANNE – LES INROCKUPTIBLES, 12 DÉC. 2018
Scénario Jean-Claude Carrière, Louis Garrel, Florence Seyvos Photo Irina Lubtchansky Son Julien Sicart Décors Jean Rabasse Montage Joelle Hache
in DOSSIER DE PRESSE Scénario Rohena Gera Photo Dominique Colin Son Arnaud Lavaleix, Nicolas d’Halluin… Musique Pierre Avia Montage Jacques Comets
Avec Louis Garrel, Laetitia Casta, Lily-Rose Depp, Joseph Engel…
Avec Tillotama Shome, Vivek Gomber, Geetanjali Kulkarni… — Festivals 2018 Cannes / Semaine de la critique / Prix Fondation GAN, Cabourg
02 > 08.01 —
02 > 08.01 —
FRANCE – 2018 – 1H15 – SCOPE-COULEUR
INDE / FRANCE – 2018 – 1H39 – COULEUR – V.O.
4
CINÉMA JANVIER 2019.qxp_Mise en page 1 18/12/2018 09:46 Page5
SORTIE NATIONALE
IN MY ROOM
ULRICH KÖHLER
Scénario Ulrich Köhler Photo Patrick Orth Son Johannes Grehl Décors Jochen Dehn, Silke Fischer Montage Laura Lauzemis Avec Hans Löw, Elena Radonicich, Michael Wittenborn, Ruth Bickelhaupt… Soutien AFCAE / ACOR — Festival 2018 Cannes / Un Certain Regard
Ulrich Köhler transforme un loser en Robinson. La première partie du film épouse l’esthétique d’un réalisme qui ne nous épargne rien… Mais voilà que survient l’impensable, un monde entièrement vidé de ses habitants, qui nous parvient à travers le pare-brise de la voiture d’Armin. Sur l’asphalte gisent des motos et scooters dont les conducteurs se sont volatilisés, comme tous les êtres humains alentour… Ce retournement de situation fournit à Ulrich Köhler une belle occasion d’ouvrir son film à de plus grands espaces et à plus de lumière, puis, en un clin d’œil, de transformer son antihéros en une sorte d’Adam à qui aurait été donnée l’arche de Noé ; il renaît en premier homme (qui serait le dernier). Il se met à l’ouvrage, son corps hier avachi s’affine et se muscle, il cultive la terre, chasse, lui, autrefois maladroit, se révèle habile bricoleur, goûtant sans regret cette nouvelle vie sédentaire. Mais, quand un jour débarque, venue d’on ne sait où, la jolie nomade Kirsi, l’idée d’un avenir à construire se met à occuper son esprit… Il serait dommage d’en dire plus tant la magie qui opère alors tient à des éléments dont chaque spectateur peut espérer tirer des sensations propres. Car, dans ce mouvement de bascule qu’exécute à mi-chemin de sa narration In My Room, se niche quelque chose d’indéfinissable, d’aussi vaste que le champ des possibles auquel succombe Armin en pensée, et sur lequel se termine le film, en toute invraisemblance, mais qu’importe. Parce que l’aventure à laquelle invite le film trace le chemin vers une forme de poésie qui se moque bien du rationnel. Et, au bout du compte, Ulrich Köhler nous aura menés d’un monde réel à un univers sensoriel, dans un univers où tout pourrait être fini et recommencer.
09 > 15.01 — 23 > 29.01 —
VÉRONIQUE CAUHAPÉ – LE MONDE, 18 MAI 2018 ALLEMAGNE / ITALIE – 2018 – 2H00 – COULEUR – V.O.
5
CINÉMA JANVIER 2019.qxp_Mise en page 1 18/12/2018 09:38 Page6
SORTIE NATIONALE
AN ELEPHANT SITTING STILL HU BO
Le Festival international du documentaire marseillais s’est ouvert depuis dix ans à la fiction. Dans cette riche édition, le choc est venu du chinois An Elephant Sitting Still qui avait déjà fait sensation au Forum à Berlin et dont l’effet dévastateur grandit encore quand on apprend l’histoire de son auteur, le Chinois Hu Bo. Car An Elephant Sitting Still est et sera son unique film, le cinéaste ayant décidé de mettre fin à ses jours en octobre 2017, à l’âge de vingt-neuf ans. […] La mort du jeune cinéaste résonne comme un long écho mélancolique face au film qu’il nous propose de découvrir, son dernier cri, celui-ci nous ayant cueilli – voire consumé – au tout début du FID. Dans un brouillard spectral de monoxyde de carbone et entre les immenses tours qui s’effritent d’une petite ville du nord de la Chine, un gangster bellâtre couche avec la compagne d’un ami, ce dernier se suicide (aussi). Un ado bizuté au lycée se rebelle, puis prend la fuite après avoir commis une erreur fatale. Un grandpère est poussé dehors par sa famille qui veut l’envoyer en maison de retraite. Une autre élève du lycée voit en secret le proviseur adjoint. L’ado
6
CINÉMA JANVIER 2019.qxp_Mise en page 1 18/12/2018 09:39 Page7
Scénario, montage Hu Bo Photo Fan Chao Son Ren Yiming Décors Xie Lijia Musique Hua Lun Avec Peng Yuchang, Zhang Yu, Wang Yuwen, Liu Congxi Soutien ACOR — Festivals 2018 Berlin / Prix FIPRESCI et Mention Spéciale premier film, FID Marseille / Prix GNCR…
10 > 15.01 — 26 > 27.01 —
malmené émet un rêve qui fournit la clé du titre du film, aller dans la ville de Manzhouli, non loin, pour aller voir un éléphant qui, selon le mythe, reste fermement assis, indifférent à la fureur du monde qui l’entoure. Les âmes vives aux visages vernis par la mélancolie semblent se calfeutrer dans la ville, auteurs et victimes d’une violence sourde, celle pernicieuse qui exsude par tous les pores de la peau et afflue dans les artères des métropoles. Les figures errantes se retrouvent liées, connectées et confrontées à des défis, moraux, sentimentaux, financiers, qui les font se croiser dans cette labyrinthique cité des limbes qui semble peu à peu se resserrer autour d’eux. C’est là où pleinement la réalité se frotte à la fiction, où la mort même de Hu Bo hante sa propre œuvre, la rejoint, lui confère tristement une dimension supplémentaire, comme une dernière griffure au scénario. Il est le cinquième personnage caché qui viendrait croiser la route de ceux qu’il a lui-même créés, venu là pour les enserrer pleinement, parler définitivement avec eux de sentiments, de ces relations intimes qui sont si compliquées à formuler, surtout lorsqu’elles sont attisées par les soucis professionnels, les difficultés économiques, les a priori sociétaux, les relations interdites, la peur du voisin… et de ce temps qui file tellement sans nous attendre que l’on prend peur à chaque instant d’y tomber sans pouvoir se relever. Spectateurs, on se retrouve comme collés telle une fine pellicule de sueur à la peau de ces personnages qui sont souvent piqués d’une netteté quasi surréaliste, une focale ne laissant que peu de profondeur de champ. Nous sommes constamment au contact de leur introspection résignée face à la rage. Chaque acte de violence comme banalisé se trouve à la lisière du silence, étouffé, une chute sans fond, un escalier dévalé sans un cri. Le mal est bien assis là, sans bruit, depuis longtemps. Tant d’événements de ce film choral peuvent paraître accablants, An Elephant Sitting Still ne se résume pas à la sismographie d’une dépression existentielle ou sociale. Plus épais que cela, plus abyssal aussi en ses investigations livides, le corps de ce film, son découpage en plansséquences, sa virtuosité et ses longs travellings nous rapprochent avec une infinie tendresse de ces âmes en déshérence. De plus douces paroles se libèrent. Des gestes, brusques, au dernier moment se muent en éclats d’espoir, d’amour et de bienveillance. Jusqu’à s’approcher peu à peu du rêve de voir le mythique animal, celui qui, par on ne sait quel miracle, s’en fout, reste assis, là, en vie malgré tout. JÉRÉMY PIETTE – LIBÉRATION, 17 JUILLET 2018 CHINE – 2018 – 3H54 – COULEUR – V.O.
7
CINÉMA JANVIER 2019.qxp_Mise en page 1 18/12/2018 09:39 Page8
FESTIVAL TÉLÉRAMA / AFCAE
THE RIDER CHLOÉ ZHAO
16 > 22 JANVIER
22e édition du Festival Télérama / AFCAE (Association Française des Cinémas d’Art et Essai), l’occasion de voir ou revoir… une sélection de huit films marquants de l’année cinématographique 2018 et de découvrir en avant-première, Tout ce qu’il me reste de la révolution de Judith Davis. Sur présentation du pass à découper dans les numéros de Télérama des 9 et 16 janvier – complété du nom et de l’adresse du porteur – sera remise une carte valable pour deux personnes durant toute la manifestation. Le tarif est de 3,50 euros la place (sinon tarifs habituels).
Un jeune cow-boy, étoile montante du rodéo, apprend qu’après son tragique accident de cheval, les compétitions lui sont désormais interdites. De retour chez lui, il doit trouver une nouvelle raison de vivre… Quel tempérament singulier que celui de Chloé Zhao ! Cinéaste américaine émigrée de Chine à l’adolescence, elle a été révélée par son premier long métrage qui se déroulait dans une réserve amérindienne Lakota à Pine Ridge (Dakota du sud), Les Chansons que mes frères m’ont apprises. Alors que ce premier film a fait le tour du monde, la voici qui récidive dans le même décor naturel, avec la même méthode de travail consistant à faire jouer des non-professionnels, quasiment dans leur propre rôle, sur un scénario de fiction inspiré de leur histoire – à la manière d’un Samuel Collardey en France, ou dans la tradition d’un Flaherty. Il en résulte un film bouleversant et magistral. EMMANUEL RASPIENGEAS – POSITIF, AVRIL 2018
Scénario Chloé Zhao Avec Brady Jandreau, Mooney, Tim Jandreau, Lilly Jandreau… — Festivals 2017 Cannes / Quinzaine des réalisateurs, Deauville / Grand Prix
ME 16.01 14H00 / VE 18.01 16H45 DI 20.01 18H30 / MA 22.01 21H00 — USA – 2017 – 1H44 – SCOPE-COULEUR – V.O.
8
CINÉMA JANVIER 2019.qxp_Mise en page 1 18/12/2018 09:39 Page9
FESTIVAL TÉLÉRAMA / AFCAE
PHANTOM THREAD
NOS BATAILLES
PAUL THOMAS ANDERSON
GUILLAUME SENEZ
L’Amour sous toutes ses coutures : Paul Thomas Anderson filme avec maestria un fervent corps-àcorps dans le Londres des années 1950. En suivant ce «fil fantôme » qui donne son titre au film, il y a cette réplique : « Voyez-vous, l’aimer, lui, fait que la vie n’est plus un grand mystère. » On aimera Phantom Thread comme Alma, l’immigrée d’Europe centrale, aime Reynolds Woodcock, le couturier londonien. En s’abîmant dans le labyrinthe d’énigmes et d’illusions qui courent sous l’élégante surface du huitième long métrage de Paul Thomas Anderson… Reynolds Woodcock (personnage que Daniel DayLewis a puissamment contribué à élaborer) est une création éblouissante, un enfant blessé et un ogre, un créateur prodigue de son art et un amant avare de son désir. Vicky Krieps courait le risque d’être dévorée toute crue par le monstre sacré. Or Phantom Thread explore la possibilité d’une inversion du rapport de force, d’une dissolution du pouvoir masculin…
Sa femme a quitté le foyer, un collègue s’est suicidé. Pour ses enfants, il doit rester debout. L’un des plus beaux rôles de Romain Duris. Pour son deuxième long métrage (après Keeper, 2015), Guillaume Senez fait plus que remplir une promesse, il affirme un style et un tempérament. À partir d’un thème intimiste et social, il se livre à une dissection des rapports humains qui repose sur un hallucinant travail avec ses acteurs, qu’ils soient stars, comédiens réputés ou non professionnels. Ce faisant il semble remettre en question les codes du mélodrame familial comme ceux du film « engagé », pour nous plonger au cœur d’une histoire où chacun peut se reconnaître : une situation, une attitude, un regard nous émeuvent, parce qu’ils sont à la fois universels et uniques, éternels et neufs, face à une caméra modeste mais précise. JEAN-DOMINIQUE NUTTENS – POSITIF, OCTOBRE 2018
THOMAS SOTINEL – LE MONDE, 14 FÉVRIER 2018 Scénario Guillaume Senez, Raphaëlle Desplechin
Avec Vicky Krieps, Daniel Day-Lewis, Lesley Manville, Sue Clark…
Avec Romain Duris, Laure Calamy, Laetitia Dosch, Lucie Debay… — Festivals 2018 Cannes / Semaine de la Critique, La Rochelle
ME 16.01 16H15 / VE 18.01 14H00 SA 19.01 21H00 / DI 20.01 11H00 —
ME 16.01 19H00 / VE 18.01 21H00 SA 19.01 16H30 / LU 21.01 14H00 —
USA – 2018 – 2H11 – COULEUR – V.O.
BELGIQUE / FRANCE – 2018 – 1H38 – SCOPE-COULEUR
Scénario Paul Thomas Anderson
9
CINÉMA JANVIER 2019.qxp_Mise en page 1 18/12/2018 09:39 Page10
FESTIVAL TÉLÉRAMA / AFCAE
AMANDA MIKHAËL HERS
UNE AFFAIRE DE FAMILLE KORE-EDA HIROKAZU
Le deuil solaire d’Amanda, un chemin vers ce qui viendra. Mikhaël Hers peut-il faire des films qui ne se passeraient pas en été? On ne sait pas. La question n’a rien d’anecdotique, après ses débuts avec Memory Lane et le si beau Ce sentiment de l’été. Certains compositeurs sont surtout à l’aise avec le piano, Hers l’est avec le soleil. Il en joue comme d’un instrument, pour la chaleur et ce qui glace, pour la lumière et pour l’abyme. Ce qui frappe tout de suite avec Amanda est que son scénario – quotidien décontracté au cœur d’un Paris ni riche ni pauvre, attentat meurtrier, résilience et prise de responsabilité d’un homme jeune et un peu immature, relation adulte-enfant… pourrait être celui de vingt-cing mauvais films. Jamais le film ne ressemble à cela – question de rythme, question de distance, question d’ellipse. Question de délicatesse aussi, au moment du pire comme au moment du presque rien, ou d’un éclat de rire quand même.
L’amour à la dérobée : avec son clan de voleurs, échantillon de l’humanité, Kore-eda Hirokazu émerveille et bouleverse. La famille du titre français vit, entre autres, des larcins dans les magasins qu’évoque le titre international Shoplifters (« voleurs à l’étalage »). Une affaire de famille fait de cette tribu minuscule le lieu de l’affrontement entre la règle sociale et l’exigence de justice, entre les interdits et l’assouvissement des désirs. De la révélation de cette petite communauté cachée dans les marges de la société japonaise à son explosion, Kore-eda Hirokazu construit un récit rigoureux fait de dévoilements successifs, de retournements bouleversants, mis en scène avec la grâce qu’on lui connaît, augmentée cette fois d’une vigueur sensuelle inédite. THOMAS SOTINEL – LE MONDE, 12 DÉCEMBRE 2018
JEAN-MICHEL FRODON – SLATE.FR, 20 NOVEMBRE 2018 Scénario Mikhaël Hers, Maud Ameline
Scénario Kore-eda Hirokazu
Avec Vincent Lacoste, Isaure Multrier, Stacy Martin, Ophélia Kolb… — Festival 2018 Mostra de Venise
Avec Lily Franky, Ando Sakura, Matsuoka Mayu, Kiki Kilin… — Festivals 2018 Cannes / Palme d’or, La Rochelle
ME 16.01 21H00 / JE 17.01 16H15 VE 18.01 18H45 / DI 20.01 16H15 —
JE 17.01 14H00 / SA 19.01 11H00 MA 22.01 18H45 —
FRANCE – 2018 – 1H47 – COULEUR
JAPON – 2018 – 2H01 – COULEUR – V.O.
10
CINÉMA JANVIER 2019.qxp_Mise en page 1 18/12/2018 09:39 Page11
FESTIVAL TÉLÉRAMA / AFCAE
GIRL
UNE PLUIE SANS FIN
LUKAS DHONT
DONG YUE
Lara, quinze ans, rêve de devenir danseuse étoile, elle se lance à corps perdu dans cette quête d’absolu. Mais ce corps ne se plie pas si facilement à la discipline que lui impose Lara, car celle-ci est née garçon. […] Girl est un film très précis sur l’impatience qui vient du corps, un corps dont toutes les manifestations masculines, mâles, au sens physique donc premier du terme sont insupportables à Lara, qui tous les jours regarde si ses seins ont poussé. Et Lukas Dhont (sans vulgarité, sans provocation) montre ce que cela signifie concrètement… Intégrée exceptionnellement dans une école de danse professionnelle, Lara va devoir apprendre les pointes. Et la souffrance terrible qu’elle doit faire subir à ses pieds devient le reflet, la métaphore de sa souffrance de ne pas être encore dans le corps qu’elle considère comme le sien : celui d’une fille… La souffrance dans la chair de Lara est la condition sine qua non de sa métamorphose. Elle n’a pas le choix. Et elle ira jusqu’au bout du bout de la souffrance possible...
Yu Guowei est « un employé modèle ». Son rôle d’apprenti détective va conduire à la catastrophe… S’il reconstitue les scènes de crime, s’il lui faut trouver les coupables, c’est pour « donner un sens à sa vie ». Mais dans ce coin de la Chine où les usines ferment, où même le ciel menace de vous tomber sur la tête, qu’estce que le sens de la vie ? Devant son ampleur, on peine à croire que ce film noir chinois soit un premier long métrage. La mise en scène de cet ancien chef opérateur est superbe : plans larges et lents, où l’horizon n’est que brouillard à perte de vue, où les ouvriers, filmés en contre-plongée, en blouse terne ou en ciré, deviennent une foule interchangeable… Tourné dans la province du Hunan, à Hengyang, site industriel majeur du sud de la Chine devenu un no man’s land à la fin des années 1990, Une pluie sans fin est une désespérante et emballante peinture des «vestiges inutiles d’une nation glorieuse», comme Yu Guowei, qui rêvent à des âmes mortes et en oublient de vivre une possible histoire d’amour.
JEAN-BAPTISTE MORAIN – LES INROCKUPTIBLES, 13 MAI 2018
GUILLEMETTE ODICINO – TÉLÉRAMA, 28 JUILLET 2018
Scénario Lukas Dhont, Angelo Tijssens
Scénario Dong Yue
Avec Victor Polster, Arieh Worthalter, Oliver Bodart… — Festival 2018 Cannes / Caméra d’or et Prix d’interprétation
Avec Duan Yihong, Jiang Yiyan, Du Yuan, Zheng Wei… — Festival 2018 Beaune / Grand prix du film policier
JE 17.01 18H30 / DI 20.01 14H00 LU 21.01 16H00 —
JE 17.01 20H45 / SA 19.01 18H30 LU 21.01 18H00 / MA 22.01 14H00 —
BELGIQUE – 2018 – 1 H 45 – COULEUR – V.O.
CHINE – 2017 – 1H59 – SCOPE-COULEUR – V.O.
11
CINÉMA JANVIER 2019.qxp_Mise en page 1 18/12/2018 09:39 Page12
FESTIVAL TÉLÉRAMA / AFCAE
AVANT-PREMIÈRE
PLAIRE, AIMER ET COURIR VITE
TOUT CE QU’IL ME RESTE DE LA RÉVOLUTION
CHRISTOPHE HONORÉ
JUDITH DAVIS
À son premier degré de réception, cette histoire d’amour entre un écrivain parisien quadra et un étudiant breton revêt un charme irrésistible, un plaisir de cinéma immédiat. Cette capacité à plaire tient à un certain nombre d’ingrédients communs à tous les films séduisants. Une matière amoureuse à laquelle chacun peut s’identifier, un récit mené sur un tempo juste, rythmé par la grâce d’un montage vif et inventif, une photo élégamment pétante, une BO de ouf…, des dialogues admirables qui sont à la fois très écrits et extrêmement vivants, de nombreuses incises humoristiques qui font mouche et mettent à distance le potentiel pathos et, surtout, le plus important, un casting étincelant… Un film de transmission, mais pas celle, fatale, de la maladie. Si Arthur savait déjà ce qu’est plaire et courir vite, Jacques lui aura enseigné ce qu’est aimer et vivre libre, en s’affranchissant de toutes les normes sociales et logiques de groupe, qu’elles soient dominantes ou minoritaires.
Une jeune architecte, qui râle contre tout mais n’a pas renoncé à changer le monde, tente de compenser l’échec des idéologies de ses parents militants. Une comédie romantique rageuse et très drôle. Angèle avait huit ans quand s’ouvrait le premier McDonald’s de Berlin-Est… Depuis, elle se bat contre la malédiction de sa génération : être née « trop tard », à l’heure de la déprime politique mondiale. Elle vient d’une famille de militants, mais sa mère a abandonné du jour au lendemain son combat politique, pour déménager, seule, à la campagne et sa sœur a choisi le monde de l’entreprise. Seul son père, ancien maoïste chez qui elle retourne vivre, est resté fidèle à ses idéaux. En colère, déterminée, Angèle s’applique autant à essayer de changer le monde qu’à fuir les rencontres amoureuses. Que lui reste-t-il de la révolution, de ses transmissions, de ses rendez-vous ratés et de ses espoirs à construire ? Tantôt Don Quichotte, tantôt Bridget Jones, Angèle tente de trouver un équilibre… in BROCHURE DU FESTIVAL CINÉMA AFCAE/TÉLÉRAMA
SERGE KAGANSKI – LES INROCKUPTIBLES, 4 MAI 2018 Scénario Christophe Honoré
Scénario Judith Davis
Avec Vincent Lacoste, Pierre Deladonchamps, Denis Podalydès…
Avec Judith Davis, Malik Zidi, Claire Dumas, Mireille Perrier…
VE 18.01 11H00 / SA 19.01 14H00 DI 20.01 20H30 / MA 22.01 16H15 —
LU 21.01 20H30 —
FRANCE – 2018 – 2H12 – COULEUR
FRANCE – 2018 – 1H28 – COULEUR
12
CINÉMA JANVIER 2019.qxp_Mise en page 1 18/12/2018 09:39 Page13
SORTIE NATIONALE
BORDER
ALI ABBASI
GRÄNS Scénario Ali Abbasi, Isabella Eklöf, John Ajvide Lindqvist d’après le roman de John Ajvide Lindqvist Photo Nadim Carlsen Son Rune Skov Décors Frida Hoas Musique Christoffer Berg, Martin Dirkov Montage Olivia Neergaard-Holm… Avec Eva Melander, Eero Milonoff, Jörgen Thorsson, Ann Petrén, Sten Ljunggren… Soutien AFCAE — Festival 2018 Cannes / Prix Un Certain Regard
Border d’Ali Abbasi, cinéaste danois d’origine iranienne est un film fantastique, imaginatif et drôle. […] Adapté du roman de John Ajvide Lindqvist – auteur notamment de Morse –, Border d’Ali Abbasi vaut déjà pour Tina, son personnage principal. Placée à un poste-frontière, la femme au profil quasi néandertalien excelle dans l’art de repérer les voyageurs qui ont quelque chose à cacher. Il lui suffit de renifler à la façon d’un animal pour détecteur les bouteilles d’alcool…ou sentir l’odeur de la honte… La frontière du titre est ici plurielle. Elle figure le passage entre deux pays ou entre deux espaces géographiques. Ainsi le monde de Tina est-il celui des ports, de la nature, des bois, de la terre au sens le plus élémentaire du terme. Cette situation spatiale peu banale, ajoutée à son physique ingrat, pèse évidemment sur son identité. Est-elle une femme ? Un homme ? Une bête ? L’arrivée de Vore – un voyageur au faciès tout aussi primitif et troublant que le sien – va l’obliger à plonger dans son passé pour s’enquérir de ses origines. Ali Abbasi tient son récit sans mal. Il entremêle plusieurs genres (social, policier, fantastique) sans jamais amoindrir la puissance singulière de sa narration. Il ne craint pas de convoquer les mythes nordiques pour mieux se saisir de la question de la normalité. Force et brutalité des images, vigueur du scénario : une vraie réussite, récompensée avec raison par le jury d’Un certain Regard à Cannes. YANNICK LEMARIÉ – POSITIF, JUILLET-AOÛT 2018
23 > 29.01 —
SUÈDE / DANEMARK – 2018 – 1H48 – COULEUR – V.O.
13
CINÉMA JANVIER 2019.qxp_Mise en page 1 18/12/2018 09:40 Page14
EN EXCLUSIVITÉ
MIMI & LISA LES LUMIÈRES DE NOËL
LE GARÇON ET LE MONDE
KATARÍNA KEREKESOVÁ, IVANA ŠEBESTOVÁ
ALÊ ABREU
Timide et non-voyante, Mimi perçoit le monde différemment grâce à ses autres sens. Lisa, sa voisine délurée, est toujours prête à provoquer des situations amusantes. Les deux petites filles reviennent dans ce nouveau programme de courts métrages afin de nous faire vivre la magie de Noël, avec l’imagination pour seule frontière.
Dans un coin perdu du Brésil, un enfant solitaire rêve et vit des moments de bonheur simple, batifolant au milieu d’une nature chatoyante et d’animaux bienveillants… Le monde des adultes le rattrape quand son père doit les abandonner, lui et sa mère : cette pauvre campagne ne nourrit pas son homme. Le départ paternel déclenche chez l’enfant un énorme sentiment de perte dont il n’arrive pas à se remettre. Fatalement, un jour, il quitte à son tour la masure familiale. Commence alors une fugue à hauteur d’enfants, avec ses rencontres, ses amitiés, ses frayeurs, ses découvertes… Sans dialogue, le film ne recourt qu’à des moyens graphiques pour exprimer le ressenti du garçon et des autres personnages, souvent réduits à des archétypes. Alê Abreu oppose à la somptuosité des décors traités aux crayons de couleur une simplicité des personnages, réduits à des cercles ou des ovales pour le visage : les yeux, la bouche et les sourcils sont traités comme des signes, leur visage n’a guère besoin de mots pour se faire comprendre, la gestuelle et l’attitude corporelle suffisant le plus souvent à exprimer leurs sentiments…
AU PROGRAMME La Grande Course Un ver de terre invite Mimi et Lisa à découvrir le sous-sol. Le Gâteau à la vanille Mimi et Lisa cuisinent… elles font la connaissance de Monsieur Levure. Le Pays des cadeaux Mimi et Lisa se retrouvent dans l’univers de Noël, des cadeaux et des jouets. Les Lumières de Noël La décoration d’un arbre de Noël est l’occasion pour nos deux héroïnes d’apprendre à connaître un peu mieux leurs voisins.
in «LE CINÉMA D’ANIMATION EN 100 FILMS», SOUS LA DIRECTION DE XAVIER KAWA-TOPOR ET PHILIPPE MOINS, ED. CAPRICCI, 2016
02 > 06.01 —
Soutien AFCAE JEUNE PUBLIC —
TARIFS 5,50€ / Enfants 4€
SA 12.01 14H30 / ME 23.01 14H15
SLOVAQUIE – 2018 – 47 MIN. – COULEUR – V.F. À PARTIR DE 5 ANS
BRÉSIL – 2013 – 1H19 – COULEUR – SANS DIALOGUE À PARTIR DE 7-8 ANS
14
CINÉMA JANVIER 2019.qxp_Mise en page 1 18/12/2018 09:40 Page15
SPECTACLES JANVIER — MA 08 20H30 ME 09 19H30 Grand Théâtre
MA ME JE VE
15 16 17 18
20H30 19H30 19H30 20H30
Théâtre Verdière
ME 16 20H30 Grand Théâtre
VE 18 20H30 Grand Théâtre
DI
20 17H00
Grand Théâtre
ME 23 20H30 Grand Théâtre
VE 25 20H30 SA 26 20H30 Grand Théâtre
MA 29 20H30 ME 30 20H30 Théâtre Verdière
JE 31.01 19H30 VE 01.02 20H30 Théâtre Verdière
L’ÉCOLE DES FEMMES Molière / Stéphane Braunschweig THÉÂTRE Après Le Misanthrope et Tartuffe, le directeur de l’Odéon replonge dans l’œuvre de Molière avec cette comédie grinçante, explorant les non-dits et les secrets de cette maison-abri-prison. Un spectacle résolument féministe et humain. L’ÉCHANGE Paul Claudel / Christian Schiaretti THÉÂTRE Le directeur du TNP aborde le fameux texte de Claudel comme une collision des couples, frontale et âpre, tout comme un choc des cultures, l’une humaniste, l’autre individualiste. Nul ne sortira indemne de ce combat. Avec Robin Renucci. ROBIN McKELLE Melodic Canvas Retour aux sources du jazz pour cette grande voix américaine avec un somptueux programme intitulé Melodic Canvas.
JAZZ
FRED PELLERIN Un village en trois dés CONTE Notre conteur québécois préféré est de retour. On savoure déjà ses nouvelles aventures pittoresques. Et on tombe toujours en amour du plus célèbre des habitants de Saint-Elie-de-Caxton ! QUINTETTE DE CUIVRES DES SIÈCLES Paris 1870 / Concert au chocolat MUSIQUE CLASSIQUE Par cette mosaïque de thèmes tirés du folklore français, le Quintette de cuivres des Siècles redonne vie au son des quintettes qui jouaient dans les salons de Napoléon III et dans les kiosques des plus grands parcs parisiens. Une musique enjouée, festive et virtuose ! STEPHAN EICHER & Traktorkestar / Steff La Cheffe CHANSON Stephan Eicher met le feu au lac ! Entouré d’une fanfare balkanique et d’une rappeuse spécialiste du beat-box, le plus célèbre Helvète de la scène française revient avec un projet qui lui ressemble : ambitieux et plein d’imagination. Une grande fête autour de ses chansons cultes ! SWAN LAKE Dada Masilo DANSE La chorégraphe sud-africaine revisite Le Lac des cygnes en bousculant joyeusement les codes de la danse classique et les tabous sociétaux, pour offrir un spectacle corrosif qui triomphe partout depuis 2013. YAZZ AHMED QUARTET La Saboteuse Entre jazz psychédélique et musique orientale, la jeune trompettiste anglaise sonne comme personne.
JAZZ
THYESTE d’après Sénèque / Thomas Jolly / La Piccola Familia THÉÂTRE La pièce majeure du Festival d’Avignon 2018. Thomas Jolly s’empare de cette monstrueuse tragédie de Sénèque avec son art consommé des grands textes et du théâtre populaire.
INFORMATION – À l’accueil-billetterie : du lundi au vendredi de 13h30 à 19h / samedi et dimanche de 14h à 19h – Par téléphone : 05 46 51 54 02 / 03 / 04 du lundi au dimanche de 14h à 18h – Par internet www.la-coursive.com
QUAND RÉSERVER ? – À partir de 13h30 à l'accueil-billetterie – À partir de 14h00 par téléphone et par internet Priorité de réservation aux titulaires de la Carte La Coursive le premier vendredi de chaque mois pour les spectacles du mois suivant Pour les personnes non-adhérentes et non-abonnées tous les spectacles de la saison sont accessibles à la réservation (dans la limite des places disponibles) le deuxième vendredi de chaque mois pour les spectacles du mois suivant.
15
CINÉMA JANVIER 2019.qxp_Mise en page 1 18/12/2018 09:40 Page16
JANVIER / 19 02 > 08 JANVIER
ME 02 JE 03
MIMI & LISA… – Katarína Kerekesová et Ivana Šebestová
14H30
L’HOMME FIDÈLE – Louis Garrel
16H00* 14H00 14H00 20H00 14H30 14H30 18H30 20H30* 21H00 18h45 18H15
1h15
UNE AFFAIRE DE FAMILLE – Kore-eda Hirokazu
15H30 18H45 20H30 17H30 17H30 20H00 14H00 17H45
2h01
MONSIEUR – Rohena Gera
09 > 15 JANVIER
VE 04
DI 06
LU 07
MA 08
DURÉE
47 MIN.
14H00* 16H45 16H45 14H30 20H00 16H15 18H00* 20H00
16H30 20H00
1h39
ME 09 JE 10
MA 15
DURÉE
VE 11
LE GARÇON ET LE MONDE – Alê Abreu IN MY ROOM – Ulrich Köhler
SA 05
15H30 15H45 16H30 16H15
SA 12
DI 13
LU 14
14H30
1h19
18H15 18H15 15H00 20H30 16H45 20H30 14H00 20H30 20H30 17H30 20H30
2h00
UNE AFFAIRE DE FAMILLE – Kore-eda Hirokazu
20H00
AN ELEPHANT SITTING STILL – Hu Bo
14H00
14H30 18H15
2h01
16H15
19H15
14H00 16H15
3h54
SA 19
DI 20
LU 21
MA 22
DURÉE
21H00
1h44
16 > 22 JANVIER
ME 16
THE RIDER – Chloé Zhao
14H00
16H45
PHANTOM THREAD – Paul Thomas Anderson
16H15
14H00 21H00 11H00
NOS BATAILLES – Guillaume Senez
19H00
21H00 16H30
AMANDA – Mikhaël Hers
21H00 16H15
JE 17
VE 18
FESTIVAL TÉLÉRAMA / AFCAE
UNE AFFAIRE DE FAMILLE – Kore-eda Hirokazu
14H00
GIRL – Lukas Dhont
18H30
UNE PLUIE SANS FIN – Dong Yue
20H45
PLAIRE, AIMER ET COURIR VITE – Christophe Honoré
18H30
18H45
2h11
14H00
1h38
16H15
1h47
11H00
18H45 14H00 16H00
18H30 11H00
2h01 1h45
18H00 14H00
1h59
16H15
2h12
14H00 20H30
AVANT-PREMIÈRE
TOUT CE QU’IL ME RESTE DE LA RÉVOLUTION – Judith Davis
20H30
1h28
23 > 29 JANVIER
ME 23 JE 24
LE GARÇON ET LE MONDE – Alê Abreu
14H15
1h19
BORDER – Ali Abbasi
16H00 14H00 16H15 18H45 16H45 16H15 14H00 20H30 18H30 20H45 20H45 18H30
1h48
IN MY ROOM – Ulrich Köhler AN ELEPHANT SITTING STILL – Hu Bo
18H15
VE 25
SA 26
DI 27
LU 28
MA 29
16H15 14H00 21H00 14H30 14H00 16H15 20H45 18H30 18H30 20H45
2h00
14H30 19H00
3h54
* Projections au Grand Théâtre
FESTIVAL TÉLÉRAMA / AFCAE (Association française des cinémas d’Art et d’Essai) du 16 au 22 janvier : 3,50€ la place de cinéma sur présentation du «pass» Télérama, valable pour 2 personnes, figurant dans le magazine Télérama des 9 et 16 janvier. [Sinon tarifs habituels]
la-coursive.com I 05 46 51 54 02 / 03 / 04 4, RUE SAINT-JEAN DU PÉROT / 17025 LA ROCHELLE CEDEX 01
DURÉE