28.08 au 25.09 2018

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AOÛT > SEPT /18


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INFORMATIONS

la coursive 4, rue Saint-Jean du Pérot 17025 La Rochelle cedex 1

CINÉMA JEUNE PUBLIC

Du lundi au vendredi de 13h30 à 19h Samedi et dimanche de 14h00 à 19h00

Tout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires TARIF : 3,50€. FILMS TOUT PARTICULIÈREMENT RECOMMANDÉS

Par téléphone 05 46 51 54 02 / 03 / 04 Du lundi au dimanche de 14h00 à 18h00 www.la-coursive.com horaires et programme téléchargeables INFORMATIONS DANS LES MÉDIAS Sud-Ouest / Sud-Ouest Dimanche / Sortir 17 / France Bleu La Rochelle / La Charente Libre / France 3 Nouvelle-Aquitaine et Atlantique / RCF Charente-Maritime / La Nouvelle République Niort / Le Phare de Ré / Radio Collège / Ré à la Hune / Chroniques d’Aliénor / Web TV Info / La Rochelle Madame BILLETTERIE CINÉMA ouverte 30 minutes avant chaque séance TARIFS Normal Carte La Coursive / Plus de 60 ans Lundi pour tous Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi Moins de 18 ans Groupes scolaires / Centres de loisirs Carte fidélité pour tous 10 séances 20 séances (2 places maximum par séance) CARTE LA COURSIVE Individuel Groupes / Collectivités (min. 10 personnes) Plus de 60 ans Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi

€ 7,50 6 5,50 5 4 3,50 55 100

€ 13,50 12 12 7

REINE D’UN ÉTÉ JOYA THOME ALLEMAGNE – 2017 - 1H07 - COULEUR - V.O. / V.F. POUR TOUS ET À PARTIR DE 8 ANS

SÉANCES

SEPTEMBRE — ME ME DI DI LU ME SA

12 12 16 16 17 19 22

14H30 VF 17H00 VF 14H30 VF 17H00 VO 18H45 VO 15H30 VF 16H30 VO

LE QUATUOR À CORNES TROIS FILMS COURTS FRANCE – ANIMATION - 2017/2018 - 43 MIN. - COULEUR À PARTIR DE 4-5 ANS

SÉANCES

SEPTEMBRE — ME SA DI ME ME DI

12 15 16 19 19 23

16H00 17H15 16H00 14H30 17H00 17H00

SÉANCES SCOLAIRES POSSIBLES

RENSEIGNEMENTS SERVICE CINÉMA

05 46 51 54 00

Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et Répertoire, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma. Salle Europa Cinémas. Directeur de la publication Franck Becker / Programmation et rédaction Édith Périn / Design signelazer.com Mise en page et photogravure Brigitte Bombaron-Morisson / Impression Imprimerie IRO Photo de couverture Lola, une femme allemande de Rainer Werner Fassbinder ©STUDIO CANAL

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TROIS FILMS RESTAURÉS

L’EXPÉRIENCE DIAGONALE

LES BELLES MANIÈRES JEAN-CLAUDE GUIGUET

SIMONE BARBÈS OU LA VERTU MARIE-CLAUDE TREILHOU

BEAU TEMPS MAIS ORAGEUX EN FIN DE JOURNÉE

GÉRARD FROT-COUTAZ

Quelle formidable initiative du distributeur La Traverse que de ressortir en salle ces raretés produites par Diagonale. « Quand on me demandait pourquoi j’avais choisi ce nom, je répondais toujours : parce que Film Oblique existe déjà ! L’idée centrale était cette traversée du cinéma en diagonale. » PAUL VECCHIALI in PAUL VECCHIALI. LA MAISON CINÉMA, MATTHIEU ORLÉAN, EDITIONS DE L’ŒIL

C’est l’un des secrets les mieux gardés de l'histoire du cinéma français : une clique de réalisateurs discrètement inclassables (Jean-Claude Biette, Marie-Claude Treilhou, Jean-Claude Guiguet, Gérard Frot-Coutaz, Jacques Davila…), soudée autour de leur producteur, monteur et compagnon de route Paul Vecchiali, qui dépeignit magnifiquement le basculement des sauvages années 1970 aux glaciales années 1980, la vivacité sentimentale et le désenchantement tenace intimement liés à cette période de pertes et de fracas. Cette bande fut judicieusement appelée Diagonale, du nom de la maison de production fondée en 1976 qui les réunissait tous et, avec eux, la troupe de techniciens et de comédiens qui travaillaient alternativement sur les films des uns et des autres. Collectif, nébuleuse, famille, petite utopie brinquebalante, modèle de rationalité économique, Diagonale désigne aussi une esthétique « maison », mélange de concentration dramatique et d'expérimentations formelles, à la petite musique souple et aiguë, impudique et lettrée, frondeuse et désabusée, reconnaissable entre mille. Leur modestie, leur confidentialité, puis d’obscurs problèmes de droits, ont beaucoup joué pour la méconnaissance de ces films, longtemps demeurés indisponibles. La ressortie de trois fleurons d’entre eux, en versions restaurées, arrive donc à point nommé. Trois films extraordinaires, inouïs, déchirants, qui inventent chacun à sa façon d’inoubliables scénographies de désir et de solitude, d'espérance et d'humiliation, de sentimentalité et de révolte. Trois films tendrement attachés à la singularité de leurs personnages, repliés dans les marges et les recoins secrets d’un Paris alors en pleine transformation – c’est-à-dire encore populaire et hétéroclite, mais plus pour très longtemps – ; et c’est aussi dans cette conscience-là, encore vague, que se fonde leur profonde amertume. 3


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Les Belles Manières (1978), premier long métrage de Jean-Claude Guiguet, relate l’installation à Paris de Camille (Emmanuel Lemoine), jeune prolétaire engagé comme employé de maison par Hélène (Hélène Surgère), une grande bourgeoise divorcée vivant seule avec un fils reclus. Mais l’attitude bienfaitrice et caressante de celle-ci, d’une élégance subjuguante, n’en déguise pas moins un subreptice rapport de subordination, qui finit par déboucher sur un acte de révolte pure. Le film brille par l’exploration de cette relation vénéneuse, dont l’horreur insidieuse échappe à la frontalité du rapport de classe, pour s’infiltrer sous les ors de la politesse bourgeoise. Progression d’un mal invisible (aux racines politiques) qui fait évidemment penser au magnifique Vaudou (1943) de Jacques Tourneur. Beau temps mais orageux en fin de journée (1986) de Gérard Frot-Coutaz se penche quant à lui sur un couple de retraités de Ménilmontant (Micheline Presle et Claude Piéplu), recevant la visite de leur fils (Xavier Deluc) et de sa petite amie (Tonie Marshall). S’ouvre dans leur appartement un petit théâtre d’intérieur, à la fois vaudevillesque et névrotique, dont la poésie noue les détails les plus triviaux du quotidien (cuisiner un poulet, sortir la friteuse) à de soudaines embardées émotionnelles. Un petit bijou de finesse et de bonté, encore injustement ignoré. Mais le film le plus époustouflant de cette livraison reste Simone Barbès ou la vertu (1980), coup d’essai et coup de maître de Marie-Claude Treilhou, véritable chef-d’œuvre maudit de l’errance interlope et sentimentale. Le film raconte, en trois actes incroyablement culottés, la soirée d’une ouvreuse de cinéma porno, jouée par la sidérante comète que fut Ingrid Bourgoin. Cernée par des désirs transitoires et solitaires (ceux de ses clients aux mille histoires), Simone se languit d’une amante qui la boude et s’apprête à faire, en pleine nuit, l’une des plus belles rencontres que le cinéma ait jamais filmée. Quinze minutes suspendues, arrachées à l’éternité, où deux regards perdus se heurtent et se réchauffent mutuellement dans une obscurité sans issue. MATHIEU MACHERET – ÉTUDES, REVUE DE CULTURE CONTEMPORAINE, JUILLET 2018 LES BELLES MANIÈRES – FRANCE – 1978 - 1 H 29 - COULEUR SIMONE BARBÈS OU LA VERTU – FRANCE – 1980 - 1 H 16 - COULEUR BEAU TEMPS MAIS ORAGEUX… – FRANCE – 1986 - 1 H 24 - COULEUR

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LES BELLES MANIÈRES Scénario Jean-Claude Guiguet Dialogues Jean-Claude Guiguet Gérard Frot-Coutaz Photo Georges Strouvé Son Jean-François Chevalier Montage Paul Vecchiali, Frank Mathieu… Avec Hélène Surgère, Nicolas Silberg Emmanuel Lemoine, Martine Simonet…

28.08 14H00 — BEAU TEMPS MAIS ORAGEUX EN FIN DE JOURNÉE Scénario et dialogues Gérard Frot-Coutaz Jacques Davila Photo Jean-Jacques Bouhon… Son Yves Zlotnicka, Roger Di Ponio Musique Roland Vincent Montage Paul Vecchiali, Frank Mathieu Avec Micheline Presle, Claude Piéplu Xavier Deluc, Tonie Marshall…

28.08 18H00 — SIMONE BARBÈS OU LA VERTU Scénario Marie-Claude Treilhou Photo Jean-Yves Escoffier, Franck Sechan Son Yves Zlotnicka, Georges Daublon Montage Paul Vecchiali, Khadicha Bariha Avec Ingrid Bourgoin, Martine Simonet Michel Delahaye, Noël Simsolo…

28.08 16H00 — 28.08 20H00 —


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SORTIE NATIONALE

DE CHAQUE INSTANT NICOLAS PHILIBERT

Photo Nicolas Philibert assisté de Rémi Jennequin, Aurélien Py Camille Clément, Pierre-Hubert Martin Cécile Philibert Son Yolande Decarsin Montage Nicolas Philibert assisté de Janusz Baranek Avec les formatrices, formateurs, étudiantes et étudiants en soins infirmiers de l’IFPS de la Fondation Œuvre de la Croix Saint-Simon, Montreuil Ce film a été réalisé avec la complicité de Linda De Zitter. — Festival Locarno 2018

RENCONTRE PUBLIQUE avec Nicolas Philibert JE 6.09 20 H 30

Ce film retrace les hauts et les bas d’un apprentissage qui va confronter des élèves infirmières et infirmiers, très tôt, souvent très jeunes, à la fragilité humaine, à la souffrance, à la maladie, aux fêlures des âmes et des corps. C’est pourquoi il nous parle de nous, de notre humanité. Pourquoi avoir choisi de centrer le film sur l’apprentissage ? Après « Le Pays des sourds » et « Être et avoir », qu’est-ce qui vous a poussé une nouvelle fois de ce côté-là ? NICOLAS PHILIBERT : Les situations d’apprentissage ont ceci de particulier qu’elles permettent de filmer les soubassements, de mettre en lumière ce que le temps et l’expérience finissent par rendre imperceptible… Et puis filmer l’apprentissage c’est aussi filmer le désir. Désir d’apprendre, de s’élever. Désir de passer son diplôme, de s’insérer dans la société, de se rendre utile. Le métier d’infirmier est difficile, éreintant, mal rémunéré, souvent déconsidéré au sein de la hiérarchie hospitalière, et pourtant il demeure attractif, et jouit d’une excellente image dans l’opinion. Le film ne dénonce pas directement les aspects économiques, ni la souffrance des personnels hospitaliers… Quelle était votre intention ? N. P. : Mon projet n’était pas de faire un film à charge, encore moins un pamphlet ou un tract. Je me sens pleinement en phase avec André S. Labarthe, qui disait: «L’ennemi, c’est l’intention» et qui ajoutait : «La mise en scène est ce qui permet d’effacer toute trace d’intention.» Du reste, les films disent toujours autre chose – et d’autres choses – que ce que l’on a voulu dire, leur faire dire, ou cru avoir dit. Ils doivent garder une part de secret, maintenir les questions ouvertes. Les difficultés que connaît notre système de santé et les pressions qui pèsent sur les soignants, sans être au premier plan, ne constituent pas moins l’arrière-pays du film. in DOSSIER DE PRESSE

29.08 > 11.09 —

FRANCE – 2018 - 1 H45 - COULEUR

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SORTIE NATIONALE

SAUVAGE CAMILLE VIDAL-NAQUET

Scénario Camille Vidal-Naquet Photo Jacques Girault Son Jérémie Vernerye, Julien Roig Benjamin Viau Décors Charlotte Casamitjana Musique Romain Trouillet Montage Elif Uluengin Avec Félix Maritaud, Eric Bernard Nicolas Dibla, Philippe Ohrel… — Festival Cannes 2018 / Semaine de la Critique: Prix de la Révélation pour Félix Maritaud

Léo, vingt-deux ans, se vend dans la rue pour un peu d’argent. Les hommes défilent. Lui reste là, en quête d’amour. Il ignore de quoi demain sera fait. Il s’élance dans les rues. Son cœur bat fort. Léo embrasse, Sauvage embrase. Le premier long métrage de Camille Vidal-Naquet met en scène un jeune héros solaire. Jamais endurci, même s’il prend des coups et se dégrade physiquement sous nos yeux, Léo est encore capable de faire des rencontres et de donner… Mais il ne donne pas son prénom aux hommes qui le paient : son identité est peut-être son bien le plus précieux. «Appelle-moi comme tu veux», dit-il à un client. Pendant un temps, le réalisateur voulait faire de cette réplique le titre du film. Dès la première scène, chez ce médecin qui ausculte bizarrement le corps tatoué et un peu abîmé du jeune homme, on sent que le film va surprendre. Sauvage est une œuvre longuement mûrie et documentée… Camille VidalNaquet est entré en contact avec des prostitués du bois de Boulogne par l’intermédiaire d’une association. Il pensait y passer quelques nuits. Il y retournera trois ans, profondément touché par ce milieu de la prostitution masculine… De cette immersion, il a tissé une fiction que la beauté brute de Félix Maritaud (découvert dans 120 battements par minute de Robin Campillo) aurait pu faire basculer dans une esthétique de vidéoclip. Le film ne tombe jamais dans ce travers, justement parce que le vécu est au centre du scénario. Léo remplit sa vie de la misère sexuelle des uns, du fantasme de domination des autres, s’embarque dans des plans hasardeux et destructeurs… Des moments de descente, ou de « renaissance », sans longueur ni pesanteur. En suivant Léo caméra sur l’épaule, le réalisateur nous entraîne dans un monde à part, aux variations infinies… CLARISSE FABRE – LE MONDE, 15 MAI 2018 FRANCE – 2018 - 1 H 39 - COULEUR - INTERDIT AUX MOINS DE 16 ANS

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29.08 > 11.09 —


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SORTIE NATIONALE

BURNING LEE CHANG-DONG

Scénario et dialogues Oh Jung-mi Lee Chang-dong Photo Hong Kyung-pyo Son Lee Seung-chul Décors Shin Jeon-hui Musique Mowg Montage KimI Hyun, Kim Da-won Avec Ah-in Yoo, Steven Yeun Jong-seo Yun Soutien AFCAE — Festival Cannes 2018 / Sélection officielle: Prix FIPRESCI de la Critique internationale

L’histoire d’un trio amoureux dans une médusante errance existentielle… Ce film-là, cette beauté-là, on mentirait si on disait l’avoir vu venir. Pourtant, Lee Chang-dong est tout sauf un inconnu (Secret Sunshine, Poetry). Mais huit ans d’absence, c’est long… Les retrouvailles n’en sont que plus belles, assorties de cette question: d’où ça sort ça? D’une nouvelle de Murakami, Les Granges brûlées. Un Murakami tendance minimale… L’histoire à peine racontable d’un coursier, Jongsu, qui a des rêves d’écriture, et qui sur un marché de Séoul retombe sur Haemi, une fille de son quartier. Elle n’est plus exactement cette ado à qui il a dit un jour qu’elle était moche. Avant de s’envoler pour Nairobi, elle lui laisse le souvenir de son corps, les clés de son appartement et un chat invisible à nourrir. Quand il n’est pas à la campagne à liquider les dettes de son père, Jongsu aime retourner à Séoul, s’allonger dans les draps de Haemi, se branler sur son absence, et cristalliser un maximum. Quand Haemi revient d’Afrique, elle lui présente un Coréen rencontré à Nairobi: Ben. Tout en lui empeste le gosse de bonne famille plein aux as, d’une aisance magnifique, prenant le plaisir là où il est… Un personnage de Fitzgerald rencontrant un grand brûlé de l’intérieur, un Faulknérien. Le reste appartient à la grâce, à la lévitation, à la douleur muette. Burning est cramé au calme intérieur le plus flippant, au silence inquiet. La folie est partout, mais elle est un chat qu’on n’entend pas, qu’on ne voit pas. A la place, on entend le vent, jusqu’à la moindre parcelle d’air. A la place, on voit Séoul comme jamais. On entrevoit des horizons lyriques. Surtout, on les voit eux, tous les trois, invisibles les uns aux autres. Demandant qu’enfin on les regarde, ne serait-ce qu’une fois. PHILIPPE AZOURY – WWW.GRAZIA.FR, 18 MAI 2018

29.08 > 18.09 —

CORÉE DU SUD – 2018 - 2H28 - SCOPE-COULEUR - V.O.

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SORTIE NATIONALE

SOFIA MERYEM BENM’BAREK

Scénario Meryem Benm’Barek Photo Son Doan Son Aïda Merghoub Décors Samuel Charbonnot Montage Céline Perreard Avec Maha Alemi, Lubna Azabal Sarah Perles, Faouzi Bensaïdi… — Festivals 2018 Cannes / Un Certain Regard : Prix du scénario, La Rochelle

Un premier long métrage sobre, direct, honnête. En racontant l’histoire de Sofia, une Marocaine de vingt ans qui se retrouve dans l’illégalité parce qu’elle accouche d’un bébé hors mariage (elle a vingt-quatre heures pour fournir les papiers du père…), Meryem Benm’Barek se démarque triplement. Primo, l’enjeu de son film – la dénonciation de la condition féminine au Maroc – reste un combat courageux, donc pas si courant. Nabil Ayouch (Much Loved) en sait quelque chose… Secundo, elle mène son récit – rapide, efficace – sans esbroufe et, plus difficile encore, sans dogmatisme. Il faut voir comme elle bascule du thriller au drame familial puis social, élargissant finement son spectre narratif. Et tertio, contrairement à nombre de ses confrères, elle s’est choisie pour héroïne une jeune femme effacée. De celles qu’on ne remarque jamais. À tort. Car à travers le personnage de Sofia, formidablement incarné par Maha Alemi, Meryem Benm’Barek démontre aussi bien les violences sexistes que les mécanismes de classe, toujours d’actualité dans le Maroc de 2018. D’autant plus fort que l’intrigue de Sofia a pour cadre la bourgeoisie de Casablanca. Apparemment occidentalisée : elle porte des perfectos et s’exprime en français… une langue que Sofia, issue de la parentèle pauvre, maîtrise mal. Mais tout aussi incapable, in fine, de transgresser les lois patriarcales d’une société hypocrite. ARIANE ALLARD – POSITIF, JUILLET-AOÛT 2018

FRANCE / MAROC/ QATAR – 2018 - 1 H 20 - SCOPE-COULEUR - V.O.

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5 > 18.09 —


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EN EXCLUSIVITÉ

IL SE PASSE QUELQUE CHOSE ANNE ALIX

Scénario Anne Alix Photo Aurélien Py Son Maxime Gavaudan… Montage Anna Riche, Céline Bellanger Avec Lola Dueñas, Bojena Horackova Serge Geairain, Mohammed Tora San Be… Soutien ACID — Festivals 2018 Cannes / Sélection ACID, La Rochelle

RENCONTRE PUBLIQUE avec Anne Alix LU 17.09 20 H 30

Le premier long métrage d’Anne Alix fait l’ouverture de l’ACID. C’est un beau film, libre de récit, rafraîchissant, une errance un peu à la Jacques Rozier, à l’Agnès Varda, de deux femmes qui ne se connaissent pas dans la Camargue d’aujourd’hui. L’une, l’Espagnole Dolores (Lola Dueñas, fameuse actrice almodovarienne: Étreintes brisées, Volver, Parle avec elle, etc.) a sauvé l’autre, Irma (Bojena Horackova, d’origine bulgare, étonnante) de la noyade (elle voulait se suicider, ne supportant pas la mort de son mari). L’une sillonne la Camargue en voiture pour rédiger un guide touristique « gay-friendly » sur les lieux homosexuels de la région (qu’elle ne trouve pas), l’autre n’a plus de boulot. Et les voici parties, nos deux Thelma et Louise européennes. Elles vont rencontrer plein de gens, se lier avec eux, faire la fête, manger, faire connaissance, se laisser draguer, chanter au karaoké. Il se passe quelque chose est un film où il ne se passe rien et où tout arrive pourtant, dont l’amour. La Camargue qu’elles visitent n’est pas celle des cartes postales mais celle des ouvriers, des pêcheurs, des agriculteurs. A chaque fois qu’elles rencontrent quelqu’un, elles s’aperçoivent qu’il est étranger... La France est multiculturelle et le film fait la nique aux vieux croûtons de droite réactionnaire (pléonasme). Alors on les suit et on aimerait bien être avec elles. Le film baguenaude, prend des chemins de traverse, la poudre d’escampette et pratique l’école buissonnière du scénario béton... Tout frais, tout jeune d’esprit, entre mélancolie et drôlerie, Il se passe quelque chose est une bien belle balade, Mesdames. Merci. JEAN-BAPTISTE MORAIN – LES INROCKUPTIBLES, 11 MAI 2018

12 > 18.09 —

FRANCE – 2018 - 1 H41 - COULEUR

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SORTIE NATIONALE

FORTUNA GERMINAL ROAUX

Idée originale Claudia Gallo, Germinal Roaux Scénario et dialogues Germinal Roaux Photo Colin Lévêque Son Jürg Lempen, Emmanuel Soland… Décors Ivan Niclass Montage Sophie Vercruysse Jacques Comets Avec Bruno Ganz, Kidist Siyum Beza Patrick D’Assumçao, Yoann Blanc… Soutien GNCR — Festival Berlin 2018 : Ours de Cristal du meilleur film / Grand Prix du Jury International

Fortuna, second long métrage du cinéaste photographe lausannois Germinal Roaux raconte l’histoire d’une jeune éthiopienne de quatorze ans accueillie avec d’autres réfugiés par une communauté de religieux catholiques dans un hospice des Alpes suisses. Elle y rencontre Kabir, un jeune africain… Le monastère devient leur refuge mais aussi le théâtre d’événements qui viennent ébranler la vie paisible des chanoines. Ceuxci vont-ils renoncer à leur tradition d’hospitalité ? Parviendront-ils à guider Fortuna vers sa nouvelle vie ? […] Qu’avons-nous fait ? Quel est ce monde? Y a-t-il quelque chose que je puisse faire ? C’est sans doute par ces premières questions qu’a débuté l’écriture de Fortuna. […] J’ai tenté de créer l’espace d’une réflexion. J’ai rassemblé patiemment les témoignages de jeunes mineurs non accompagnés, de réfugiés, de religieux, d’éducateurs. J’ai essayé de comprendre quels étaient les souffrances et les enjeux de notre société actuelle face aux questions de la migration. Je ne pense pas avoir trouvé de réponses. Mais j’ai souhaité que ce film puisse nous rassembler autour d’idées qui cherchent à unir plutôt qu’à diviser. Avec la poésie, d’essayer d’inspirer plutôt que d’affirmer. « Poésie » dans sa racine grecque veut dire « faire ». Un jour, quelqu’un demanda à Paul Valéry « Ça veut dire quoi votre poème? », et Paul Valéry répondit «Ça ne veut pas dire, ça veut faire ! ». Modestement, c’est cela aussi que j’essaie de faire. Un cinéma qui aurait l’ambition de «faire » plus que de dire. GERMINAL ROAUX – in DOSSIER DE PRESSE SUISSE – 2018 - 1 H 46 - NOIR ET BLANC

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19.09 > 2.10 —


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SORTIE NATIONALE

LEAVE NO TRACE DEBRA GRANIK

Scénario Debra Granik, Anne Rosellini inspiré de L’Abandon de Peter Rock Photo Michael McDonough Son Christian Dolan, Roberto Fernandez… Décors Chad Keith Musique Dickon Hinchliffe Montage Jane Rizzo Avec Thomasin Harcourt McKenzie Ben Foster, Jeff Kober, Isaiah Stone… Soutien AFCAE — Festival Cannes 2018 / Quinzaine des Réalisateurs

Simple et intense, le drame sans pathos de l’Américaine Debra Granik suit un père et sa fille de quinze ans loin de la civilisation. […] C’est d’abord le film-tutoriel de gestes de survie : ceux auxquels le père aux aguets entraîne en permanence sa fille, empreints d’un certain esprit «survivaliste», moins bucolique que parano, dont on raconte qu’il prospère ces temps-ci aux marges des États-Unis et d’ailleurs. Ce n’est pas comme un thème de société que Leave No Trace évoque ces vies dehors, mais bien comme le contrecoup d’une hantise : dégoût du monde tel qu’il va, et face sombre d’un père protecteur – chu d’un passé obscur dont le film distillera quelques bribes. Une fois repérés à la trace par les autorités du parc, «pris en charge » par les services sociaux qui les classifient SDF, nos deux personnages seuls au monde changent souvent de lieu et progressivement de rapports, sillonnant Oregon et émotions sans que le film ne perde jamais trop de son intensité de départ, un bel et pur et triste éloge de la survie hors des sentiers de l’insertion. Le film-manuel devient autre chose, pas plus docile pour autant, et toujours centré sur les gestes, désormais vus comme des signes : d’affection, de filiation, de désaccord, tous exprimés en peu de mots, sans mélodrame et pas sans drame. Simple et bon film après tout, que celui qui simplement cherche à regarder des humains ensemble pour déceler une histoire dans leur manière de se tenir côte à côte. Adaptant un roman noir à succès né d’un fait divers connu, Debra Granik n’éprouve pas le besoin de les gonfler d’une couche artiste de sordide ou de mièvre, mais fait le choix, comme ses personnages lucides, de l’économie de moyens. LUC CHESSEL – LIBÉRATION, 15 MAI 2018

19.09 > 2.10 —

USA – 2018 - 1 H 47 - COULEUR - V.O.

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CYCLE / STAGE RAINER WERNER FASSBINDER

FASSBINDER : L’OGRE MAGNIFIQUE (1945-1982)

STAGE animé par Alain Bergala critique de cinéma, essayiste, scénariste et réalisateur, commissaire d’exposition

SA 22.09 14H30

Tous les autres s’appellent Ali Séance de travail jusqu’à 19h 20H30

Lola, une femme allemande Fassbinder a été la grande conscience cinématographique de l’Allemagne de l’après-guerre. Avec plus de quarante films en moins de quinze ans, il a été le seul cinéaste allemand à se poser la double question de l’héritage historique et cinématographique du nazisme. Ses films posent avec la plus grande acuité les contradictions de l’Allemagne de l’après-guerre par rapport à son passé proche et obsédant. Il est allé de façon fulgurante jusqu’au bout d’un cinéma sans équivalent, au croisement du théâtre, du cinéma moderne qui a précédé de dix ans sa génération (le Godard des années 60 en particulier) et du grand mélodrame américain baroque à la Douglas Sirk des années 50. Il a eu l’ambition de faire des films allemands « hollywoodiens », même sans les moyens d’Hollywood, de créer ses propres acteurs mythiques, avec la conviction qu’il faut filmer les acteurs « comme s’ils étaient tous des stars». Avec Le Mariage de Maria Braun et Lola, une femme allemande Fassbinder décrit au vitriol l’Allemagne des années 50, celle de la reconstruction et du miracle économique allemand. Il centre ces deux films sur deux portraits de femmes, car il a découvert que dans les films de Sirk les femmes pensent et agissent alors que dans les autres films, elles se contentent de réagir. Il est convaincu qu’elles sont «les figures les plus passionnantes de la société, et que les conflits ont plus d’évidence chez elles». Avec Tous les autres s’appellent Ali et Le Droit du plus fort, il veut plonger au cœur de l’Allemagne contemporaine, dont il pense que les minorités sont la pierre de touche « de ce qui brûle, de ce qui va mal », et mettre à jour toutes les corruptions et les injustices héritées du nazisme. Mais il tient à ce que les images, même lyriques et somptueuses, cessent d’être juste des images et obligent le spectateur à s’interroger sur luimême dans l’intimité du face à face avec le film lors de la projection. ALAIN BERGALA

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Rencontre publique avec Alain Bergala

DI 23.09 10H00

Le Droit du plus fort RFA - 1974 - 2H04 - COULEUR - V.O.

Séance de travail jusqu’à 13h Film réservé aux stagiaires 14H30

Le Mariage de Maria Braun Séance de travail jusqu’à 18h INSCRIPTION Formulaire disponible à l’accueil de La Coursive ou téléchargeable sur www.la-coursive.com À retourner avant le ME 19 SEPT

TARIFS NORMAL 40€ CARTE LA COURSIVE 32€ MOINS DE 26 ANS 25€ DEMANDEUR D’EMPLOI 25€ PASS’CULTURE ÉTUDIANT 22€ Avec le soutien de L’ADRC et Carlotta Films


CINÉMA 28 AOÛT - SEPTEMBRE 2018 OK.qxp_Mise en page 1 19/07/2018 09:52 Page13

CYCLE / STAGE RAINER WERNER FASSBINDER

LOLA, UNE FEMME ALLEMANDE

RAINER WERNER FASSBINDER

RAINER WERNER FASSBINDER

Dans un bar fréquenté par des travailleurs immigrés, Emmi, veuve d’une soixantaine d’années, fait la connaissance d’Ali, un Marocain de vingt ans de moins qu’elle... C’est en 1971, à la suite d’une rétrospective à la Cinémathèque de Munich, que Fassbinder rencontre Douglas Sirk. Cette rencontre avec l’œuvre et l’homme fut décisive. Elle se concrétise, du côté de Sirk, par la réalisation, en 1978, d’un court métrage Bourbon Street Blues, dont Fassbinder est l’interprète. Du côté de Fassbinder, scellant la fin de l’Anti Theater, elle marque un tournant, une rupture essentielle dans l’œuvre. Il abandonne l’esprit des films noirs par lesquels il a commencé, pour se consacrer exclusivement au mélodrame. L’effet est immédiatement sensible : c’est Le Marchand des quatre saisons, où l’orgueil inébranlable de la mère peut être comparé au mépris de Robert Keith pour Robert Stack et Dorothy Malone dans Écrit sur du vent. On sait que Tous les autres s’appellent Ali est un remake de Tout ce que le ciel permet, le thème du travailleur immigré ayant été rajouté à l’histoire originelle d’un homme aimant une femme de quinze ans plus âgée que lui…

©STUDIO CANAL

TOUS LES AUTRES S’APPELLENT ALI

YANN LARDEAU – in RAINER WERNER FASSBINDER,

A la fin des années 1950, dans une petite ville de Bavière, un urbaniste nommé directeur des travaux publics tombe amoureux de Lola, une prostituée… Dans Lola, une femme allemande, Fassbinder s’inspire de deux œuvres mythiques, deux livres portés à l’écran par Josef von Sternberg et joués par une flamboyante Marlene Dietrich: Professeur Unrat d’Heinrich Mann et La Femme et le Pantin de Pierre Louÿs. Rien que des histoires de déchéance, de corruption et de séduction par une femme désireuse de devenir respectable dans la bonne société de l’époque. Barbara Sukowa incarne cette vamp magnifique, égarée dans la mesquinerie d’une province bourgeoise.

ED. CAHIERS DU CINÉMA, COLL. AUTEURS

WWW.INSTITUT-LUMIERE.ORG

ANGST ESSEN SEELE AUF

LOLA

Scénario Rainer Werner Fassbinder Photo Jürgen Jürges Montage Thea Eymès Musique R. W. Fassbinder (non crédité)

Scénario W.R. Fassbinder, Peter Märtesheimer, Pea Fröhlich Photo Xavier Schwarzenberger Montage Juliane Lorenz Musique Peer Raben

Avec Brigitte Mira, El Hedi Ben Salem, Barbara Valentin, Irm Hermann, Rainer Werner Fassbinder, Kerl Scheydt…

Avec Barbara Sukowa, Armin Mueller-Stahl, Mario Adorf Matthias Fuchs, Udo Kier, Ivan Desny…

RENCONTRE PUBLIQUE avec Alain Bergala

SA 22.09 14H30 —

SA 22.09 20H30 —

RFA – 1973 - 1 H 33 - COULEUR - V.O.

RFA – 1981 - 1H55 - COULEUR - V.O.

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CYCLE / STAGE RAINER WERNER FASSBINDER

LE MARIAGE DE MARIA BRAUN RAINER WERNER FASSBINDER

DIE EHE DER MARIA BRAUN Scénario Rainer Werner Fassbinder Pea Fröhlich, Peter Märthesheimer Photo Michael Ballhaus Musique Peer Raben Montage R.W. Fassbinder, Juliane Lorenz Avec Hanna Schygulla, Klaus Löwitsch Ivan Desny, Gottfried John, Gisela Uhlen Günter Lamprecht, R.W. Fassbinder…

De 1943 à 1954, les amours contrariées de Maria et Hermann Braun. Parti sur le front russe juste après son mariage, Hermann est porté disparu, tandis que Maria devient entraîneuse dans un bar pour GI. Mais Hermann revient de captivité à l’improviste et surprend Maria au lit avec un soldat noir de l’armée américaine… Allégorie dérisoire de l’Allemagne miraculée qui a vendu son âme, Maria Braun mérite qu’on aille la regarder dans les yeux, d’autant plus que ce sont les yeux métalliques et glaçants d’Hanna Schygulla, actrice fassbindérienne faite pour jouer les poupées rêveuses et que son metteur en scène magnétise au point d’en faire un automate d’une force aussi redoutable que celle de la «fausse Maria » du Metropolis de Fritz Lang. ANNE DE GASPERI - LE QUOTIDIEN DE PARIS, 17 JANVIER 1980

Lorsque Fassbinder a tourné des histoires de femmes qui détruisent les hommes, ce n’est pas qu’il n’aimait pas les femmes, c’est qu’il a aimé les faiblesses des hommes. Le désir d’un monde pur et meilleur ne l’a jamais effleuré. Son sens exacerbé de la condition humaine fut celui d’un forçat des formes, d’un manipulateur des expressions, non d’un réformateur. Il ne fut pas un indic dénonçant ceux qui font le mal, il fut un baroque énonçant ceux qui ont mal. […] Vers la fin, forcément, il s’est mis à tourner des histoires de femmes qui se détruisent elles-mêmes. JACQUES GRANT RFA – 1978 - 2H01 - COULEUR - V.O.

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DI 23.09 14H30 —


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EN EXCLUSIVITÉ

SORTIE NATIONALE

REINE D’UN ÉTÉ

LA QUATUOR À CORNES

JOYA THOME

TROIS FILMS COURTS

Un regard juste et lumineux sur l’enfance. Les vacances viennent de débuter et Léa, dix ans, ne souhaite pas partir en colonie avec les filles de son âge. Un après-midi, elle découvre un groupe de garçons en train de construire un radeau et tente de se joindre à eux, mais leur bande n’accepte pas les filles… Ils la mettent au défi de prouver son courage et sa détermination. Survient alors pour Léa un été riche en aventures.

Aglaé la pipelette, Rosine la tête en l’air, Clarisse la peureuse et Marguerite la coquette ne se contentent pas de regarder passer les trains. Ce petit troupeau de vaches vous entraine dans leurs aventures à travers ce programme de trois courts métrages d’animation plein de tendresse et d’humour ! Quittant leur pré carré en papier, pour prendre vie à l’écran, Clarisse, Aglaé, Rosine et Marguerite se muent en héroïnes polymorphes du cinéma d’animation. Une des singularités de ce programme sensible et drôle réside dans le choix artistique d’un traitement différent pour chacun des films, alors que les personnages se retrouvent d’un film à l’autre. Ces variations, portées par des cinéastes différents, permettent d’offrir une diversité narrative et esthétique…

Dès le départ, mon désir était de faire un film avec des enfants, sur des enfants mais qui parle autant aux enfants qu’aux adultes. Le film traite avant tout de la recherche d’appartenance à un groupe, thème universel quel que soit l’âge… Nous voulions, en filmant ces longues journées d’été, retrouver quelque chose de l’ordre de l’enfance qui a disparu et saisir ce sentiment lié aux vacances à la campagne…

CINÉMA PUBLIC FILMS

JOYA THOME - in DOSSIER DE PRESSE

Scénario Joya Thome, Philipp Wunderlich / Photo Lydia Richter Son Sascha Etezazi, Alexander Leemhuis / Montage Joya Thome Carola Sultan Bauermeister, Avec Lisa Moell, Denny Moritz Sonnenschein,Salim Fazzani… Soutien AFCAE JEUNE PUBLIC — Festivals Voir ensemble Grenoble : Prix du jury enfant et Prix du public, Les Toiles Filantes Pessac : Prix du jury professionnel…

12 > 22.09 — ALLEMAGNE – 2017 - 1H 07 - COULEUR - V.O. / V.F. POUR TOUS ET À PARTIR DE 8 ANS

AU PROGRAMME La Clef des champs Benjamin Botella et Arnaud Demuynck Dorothy la vagabonde Emmanuelle Gorgiard Aglaé la pipelette Pascale Hecquet d’après les albums d’Yves Cotten parus aux Editions Beluga

Soutien AFCAE JEUNE PUBLIC —

12 > 23.09 — TARIFS 5,50€ / Enfants 4€ FRANCE – 2017/2018 - 43 MIN. - COULEUR À PARTIR DE 4-5 ANS

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28 AOÛT > 25 SEPT /18 28 AOÛT

MA 28

DURÉE

14H00 16H00 20H00 18H00

1 h29 1 h16

L’EXPÉRIENCE DIAGONALE TROIS FILMS RESTAURÉS

LES BELLES MANIÈRES - Jean-Claude Guiguet SIMONE BARBÈS OU LA VERTU - Marie-Claude Treilhou BEAU TEMPS MAIS ORAGEUX EN FIN DE JOURNÉE Gérard Frot-Coutaz

29 AOÛT > 4 SEPTEMBRE DE CHAQUE INSTANT - Nicolas Philibert BURNING - Lee Chang-dong SAUVAGE - Camille Vidal-Naquet

5 > 11 SEPTEMBRE SOFIA - Meryem Benm’Barek DE CHAQUE INSTANT - Nicolas Philibert SAUVAGE - Camille Vidal-Naquet BURNING - Lee Chang-dong

12 > 18 SEPTEMBRE REINE D’UN ÉTÉ - Joya Thome LE QUATUOR À CORNES - programme de 3 courts métrages IL SE PASSE QUELQUE CHOSE - Anne Alix SOFIA - Meryem Benm’Barek BURNING - Lee Chang-dong

19 > 25 SEPTEMBRE LE QUATUOR À CORNES - programme de 3 courts métrages REINE D’UN ÉTÉ - Joya Thome FORTUNA - Germinal Roaux LEAVE NO TRACE - Debra Granik

ME 29 JE 30 14H00 18H45 20H45 16H00 14H00 20H45 18H45 16H45

ME 05 16H15 20H30* 14H00 18H00 18H30*

VE 31 SA 01 DI 02 LU 03 MA 04 16H00 17H30 16H30 18H45 14H00 19H00 18H00 14H30 18H30 14H00 16H00 20H00 20H45 14H00 14H30 16H45 21H00 20H45 21H15

JE 06 VE 07 18H00* 14H00 18H30 20H301 15H45

SA 08 15H00 20H30* 16H45 20H45 20H00* 18H00* 18H45 20H30 20H00 14H00 20H00* 14H30* 17H30* 17H00 ME 12 JE 13 VE 14 14H30 VF 17H00 VF 16H00 20H15 14H00 18H30 17H45 18H30 16H00 16H45 20H30 20H00 14H00

SA 15

ME 19 JE 20 14H30 17H00 15H30 VF 18H00 16H15 20H30 20H15 14H00 18H15

SA 22

VE 21

DI 09 LU 10 MA 11 17H30 20H45 16H45 15H00 14H00 20H30 19H30 14H30* 16H00 18H30 20H00* 16H30* 18H00 14H00

DI 16 LU 17 MA 18 14H30 VF 18H45 VO 17H00 VO 17H15 16H00 20H00 18H30 20H302 14H00 18H45 18H15 20H30 17H15 20H45 14H30 16H00

14H30

DI 23 LU 24 17H00

16H30 V0 14H00 18H00 18H15 16H00 18H00 20H15 20H30

16H30 20H45 14H30 18H45

1 h24

1 h45 2 h28 1 h39

1 h20 1 h45 1 h39 2 h28

1 h07 43 min. 1 h41 1 h20 2 h28

MA 25 43 min

14H00 18H15 16H00 20H30

1 h07 1 h46 1 h47

CYCLE / STAGE FASSBINDER : L’OGRE MAGNIFIQUE

TOUS LES AUTRES S’APPELLENT ALI LOLA, UNE FEMME ALLEMANDE LE MARIAGE DE MARIA BRAUN

14H30 20H303 14H30

1 h33 1 h55 2 h01

* Projections au Grand Théâtre

RENCONTRES PUBLIQUES 1

JE 06 SEPT 20H30 Avec Nicolas Philibert à l’issue de la projection de De chaque instant (Pré-vente à partir du JE 30 AOÛT)

2

LU 17 SEPT 20H30 Avec Anne Alix à l’issue de la projection de Il se passe quelque chose (Pré-vente à partir du LU 10 SEPT)

3

SA 22 SEPT 20H30 Avec Alain Bergala à l’issue de la projection de Lola, une femme allemande de Rainer Werner Fassbinder (Pré-vente à partir du SA 15 SEPT)

la-coursive.com I 05 46 51 54 02 / 03 / 04 4, RUE SAINT-JEAN DU PÉROT /// 17025 LA ROCHELLE CEDEX 01


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