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LA COU RSIVE SCENE NATIONALE LA ROCHELLE
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7 jours sur 7
aU BUReaU D’accUeiL De La cOURSiVe
du mardi au vendredi de 13 h à 20 h / samedi et dimanche de 14 h à 20 h / lundi de 17 h à 20h PaR TéLéPHOne du lundi au dimanche de 14 h à 18 h / 05 46 51 54 02 / 05 46 51 54 03 SUR RéPOnDeUR 05 46 51 54 04. SUR inTeRneT www.la-coursive.com horaires consultables et programme téléchargeable méDiaS Sud-Ouest • Sud-Ouest Dimanche • Sortir • France Bleu La Rochelle • La Charente-Libre • France 3 Poitou-Charentes et Atlantique • RCF • La Nouvelle République Niort • Le Phare de Ré • Radio Collège • TMV La Rochelle • UBACTO
Tarifs cinéma
TARIF NORMAL CARTE LA COURSIVE, PLUS DE 60 ANS MOINS DE 26 ANS, DEMANDEUR D’EMPLOI LE LUNDI POUR TOUS TARIF JEUNE (– 18 ans), TARIF SEANCES SCOLAIRES ET GROUPES (Centres de Loisirs) CARTE FIDELITE POUR LES TITULAIRES DE LA CARTE LA COURSIVE 10 séances (valable jusqu’au 24 juin 2014)
6,80 € 5,50 € 4,50 € 4,80 € 3,50 € 48 €
TARIFS CARTE LA COURSIVE • Individuel, 13,50 € • Collectivité ou groupe (minimum 10 personnes), 12 € • Plus de 60 ans, 12 € • Moins de 26 ans, Demandeur d’emploi, 7 € Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma
cinéma jeune public
FiLmS TOUT PaRTicULieRemenT RecOmmanDéS
Tout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires (tarif : 3,50€).
BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN de Joss Whedon • USA, 2012, 1h48, noir et blanc, v.o m Lycéens (1ères et terminales) m Séances tout public: mercredi 29 janvier 15h45 / jeudi 30 janvier 14h / vendredi 31 janvier 20h45 / samedi 1er février 17h / dimanche 2 février 14h30 et 20h45 / lundi 3 février 14h / mardi 4 février 20h15 m Séances scolaires possibles: mercredi 29 et vendredi 31 janvier 9h30 / mardi 4 février 9h30 LE PIANO MAGIQUE de Martin Clapp •Animation, Pologne, 2001, 33’, couleur, v.f. précédé de 2 courts-métrages d’animation / durée totale du programme: 47’ m A partir de 5-6 ans m Séances tout public: mercredi 19 février 14h30 / samedi 22 février 15h / dimanche 23 février 14h30 / lundi 24 février 15h30 / mardi 25, mercredi 26 et jeudi 27 février 14h30 / vendredi 28 février 15h30 / dimanche 2 et lundi 3 mars 14h30 m Séances scolaires possibles: mercredi 19 et jeudi 20 février 10 h LES AMIS ANIMAUX, 3 films courts de Eva Lindström • Animation, Suède, 2013, 36’, couleur, v.f. m A partir de 3 ans m Séances tout public: mercredi 19 février 15h45 / samedi 22 février 16h15 / dimanche 23 février 17h15 lundi 24 février 14h30 / mardi 25 et jeudi 27 février 15h45 / vendredi 28 février 14h30 / samedi 1er mars 16h / lundi 3 mars 15h45 m Séance scolaire possible: vendredi 21 février 10h POUR TOUT RenSeignemenT SeRVice cinema : 05 46 51 54 00 Directeur de la publication Jackie Marchand Programmation et rédaction Edith Périn Réalisation maquette, photogravure Brigitte Morisson Impression fabrication Imprimerie IRO Photo de couverture Ida de Paweł Pawlikowski
12 Years a Slave / Steve mcQueen
[…] Twelve Years a Slave réunit en apparence tous les symptômes du spécimen à récompenses:un grand sujet prélevé dans l’Histoire américaine (la période esclavagiste), quelques stars en hyper performance (Paul Giammati, Michael Fassbender, Brad Pitt), des révélations tardives (le Britannique Chiwetel Ejiofor, assez impressionnant dans le rôle principal), un esprit de sérieux pontifiant et une tonalité générale de grand drame lyrique. Mais Twelve Years a Slave est aussi plus que ça, ou plutôt moins: un film étonnamment modeste et discret, un grand-œuvre en rétention dépouillé au maximum des effets de style pompiers et du surmoi d’auteur qui présidaient depuis lors à la filmographie de Steve McQueen (Hunger, Shame). Délaissant la crête de radicalité arty qu’il occupait dans ses précédents films, sans pour autant renier son goût de la picturalité, l’ex-plasticien emprunte la voie inattendue et captivante d’un classicisme un peu austère, déployant une mise en scène économe, rivée à son sujet. Il fait le récit –«based on a true story»– du calvaire de Solomon Northup, un afro-américain libre, artiste et lettré, réduit en esclavage par «erreur» pendant près de douze ans en Louisiane. Une tragédie absurde et édifiante déclinée le long d’une ample fresque romanesque qui offre surtout à McQueen de renouer avec son obsession privilégiée: l’épuisement progressif d’un corps soumis à la violence du monde. Twelve Years a Slave est donc avant tout l’histoire d’un chemin de croix, le registre méthodique des tortures physiques et psychologiques infligées à un corps que l’on cherche à effacer: Solomon Northup, une fois devenu esclave, n’a plus de nom officiel, sa peau s’élime sous les coups de fouet jusqu’à disparaître tandis que son esprit se résout peu à peu à l’esclavage. Cette infernale mécanique kafkaïenne, Steve McQueen la filme certes complaisamment dans ses détails les plus concrets, dans sa violence la plus extrême, frisant la surcharge dramatique à chaque fois que surviennent de nouveaux personnages et rebondissements. Mais il parvient aussi, grâce à la puissance d’évocation sidérante de sa mise en scène, toute en plans nocturnes et stases irréelles, à rendre sensible quelque chose de la pesanteur des corps et de la consumation du temps, à incarner dans sa plus déchirante expression le destin de son héros tragique. Il manifeste une maîtrise absolue de ses moyens, en somme, une force d’autant plus évidente qu’elle ne se drape plus dans son propre génie, qu’elle s’abandonne enfin à l’émotion. Romain Blondeau lesinrocks.com, 13 septembre 2013 3
USA, 2013, 2 h 13, couleur, v.o. Scénario John Ridley Photo Sean Bobbitt Musique Hans Zimmer Montage Joe Walker Avec Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender Benedict Cumberbatch, Paul Dano Brad Pitt, Paul Giamatti…
DU 29 JANVIER AU 11 FEVRIER SORTie naTiOnaLe
Beaucoup de bruit pour rien Joss Whedon
Le film de Joss Whedon, adapté de la célèbre pièce de Shakespeare «Much Ado about nothing» dont Kenneth Brannagh avait déjà fait une version pour le cinéma en 1993, a été tourné entre deux épisodes de la série «The Avengers» par le célèbre et polyvalent scénariste et réalisateur qui créa la série culte «Buffy contre les vampires». Douze jours seulement ont suffi à mettre en boîte «Beaucoup de bruit pour rien», qui a été tourné dans la maison de Joss Whedon, avec des amis acteurs qu’il avait déjà dirigés à la télévision ou au cinéma. Et, comme on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, c’est encore Joss Whedon qui a composé la musique de cette adaptation… Sophie Avon Sud-Ouest, 15 janvier 2014
much ado about nothing USA, 2012, 1 h 48, noir et blanc, v.o. Scénario Joss Whedon d’après la comédie de William Shakespeare Photo Jay Hunter Son Victor Ennis Musique Joss Whedon, Deborah Lurie Clint Bennett Montage Daniel S. Kaminsky, Joss Whedon Avec Amy Acker, Alexis Denisof Clark Gregg, Reed Diamond Fran Kranz, Jillia Morgese…
DU 29 JANVIER AU 4 FEVRIER SORTie naTiOnaLe
L’HISTOIRE
De retour de la guerre, Don Pédro et ses fidèles compagnons d’armes, Bénédict et Claudio, rendent visite au seigneur Léonato, gouverneur de Messine. Dans sa demeure, les hommes vont se livrer à une autre guerre. Celle de l’amour. Et notamment celle qui fait rage entre Béatrice et Bénédict, que leur entourage tente de réconcilier tout en essayant de déjouer les agissements malfaisants de Don Juan. L’AVIS DE Zéro de conduite.net
Brillante comédie élisabéthaine (publiée en 1600) qui célèbre les jeux de l’amour et du hasard, Beaucoup de bruit pour rien est l’une des pièces les plus populaires de William Shakespeare. Vingt ans après la version de Kenneth Brannagh, le brillant Joss Whedon transpose la pièce dans une Amérique moderne, téléphones portables et caméra de vidéo-surveillance inclus. Le film a été tourné par Joss Whedon en une dizaine de jours, avec des amis comédiens, entre le tournage et le montage du «blockbuster» The Avengers: il en émane une fraîcheur et un enthousiasme hautement communicatifs. On rit, on pleure: chaque plan de cette version filmée dans un noir et blanc somptueux parvient à rendre toute la subtilité et la complexité des émotions contenues dans le texte brillant de Shakespeare, qui devient alors parfaitement accessible. Ce Beaucoup de bruit pour rien constitue une parfaite initiation à un grand classique du théâtre… 4
Des étoiles / Dyana gaye
Entre Turin, Dakar et New York, les destins de Sophie, Abdoulaye et Thierno se croisent, se font écho et dessinent une constellation de l’exil. Sophie, vingt-quatre ans, quitte Dakar pour rejoindre son mari Abdoulaye à Turin. Mais entre-temps Abdoulaye est déjà parti à New York, par l’intermédiaire d’un réseau de passeurs. Thierno, dix-neuf ans, voyage lui pour la première fois en Afrique. A travers trois personnages, «Des étoiles» nous fait voyager dans la diversité des villes parcourues et nous confronte aux réalités et aux espoirs de l’émigration contemporaine.
France / Sénégal, 2013, 1 h 28, coul., v.o.
Réalisatrice remarquée pour ses courts-métrages engagés et enjoués, Dyana Gaye réussit le passage au long. Entremêlant de manière habile les parcours de trois déracinés, son film s’interroge sur le statut de l’étranger dans une société globalisée. Sans jamais sombrer dans le misérabilisme ou la revendication politique, ce récit-concept entre Dakar, Turin et New York parvient à raconter avec beaucoup de douceur le sentiment si curieux de ne pas appartenir au monde qui nous entoure. Sa bienveillance et son acuité font briller Des étoiles. Première PROPOS DE LA RÉALISATRICE Dès les origines, mon désir de cinéma s’est ancré, puis épanoui, dans mon désir de parler d’un pays qui, bien que je sois née à Paris, est aussi le mien: le Sénégal. C’est à propos du Sénégal que s’exprime ma nécessité de dire, de montrer, de raconter. Le Sénégal est ma fenêtre sur le monde, ma raison profonde de faire des films, ma réponse, peut-être, à la tentation stérile du narcissisme. Pour mon premier long métrage, j’ai choisi de parler du Sénégal d’aujourd’hui, sous l’angle de sa diaspora. Beaucoup de Sénégalais ne vivent pas au Sénégal, et la majeure partie d’entre eux est, d’une manière ou d’une autre, liée à l’occident, que ce soit pour des raisons familiales, culturelles ou financières. Que penser d’un pays que les jeunes rêvent de quitter? C’est un sujet brûlant pour qui connaît l’Afrique. Dyana Gaye
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Scénario Cécile Vargaftig, Dyana Gaye Photo Irina Lubtchansky Son Dimitri Haulet Musique originale Baptiste Bouquin Musiques additionnelles Dente, Melody Gardot Montage Gwen Mallauran Avec Ralph Amoussou, Mareme Dembaly Souleymane Seye N’Diaye Babacar M’Baye Fall, Mata Gabin… FeSTiVaLS : TOROnTO 2013
angeRS “PRemieRS PLanS” 2014
DU 29 JANVIER AU 4 FÉVRIER SORTie naTiOnaLe
au bord du monde / claus Drexel
La nuit tombe. Le Paris «carte postale» s’efface doucement pour céder la place à ceux qui l’habitent: Jeni, Wenceclas, Christine, Pascal et les autres. A travers treize figures centrales, «Au bord du monde» dresse le portrait, ou plutôt photographie ses protagonistes dans un Paris déjà éteint, obscurci, imposant rapidement le contraste saisissant entre cadre scintillant et ombres qui déambulent dans ce théâtre à ciel ouvert.
France, 2013, 1 h 38, scope-couleur Scénario, réalisation Claus Drexel Photo Sylvain Leser Son Nicolas Bassel Montage Anne Souriau SOUTien aciD FeSTiVaLS 2013 : canneS aciD
TüBigen / VancOUVeR / namUR
DU 5 AU 11 FEVRIER
en excLUSiViTe
Claus Drexel nous emmène ailleurs. C’est-à-dire au centre de Paris. Un Paris de carte postale, voire d’apparat, baigné d’or nocturne. Mais un Paris désert, comme vidé de ses habitants, de toute vie, dans le secret de la nuit. C’est dans ce Paris sublimé mais totalement exsangue que la beauté confine soudainement à l’obscénité. Peu à peu, derrière ce hiératisme mortifère, apparaissent comme rescapés d’une civilisation déchue, des amas frémissants, des blocs de carton, des haillons. Une vie est là, fragile, précaire, qui va sûrement être balayée au prochain orage. Des clochards nous parlent. De plain-pied, la caméra les filme, leur fait épouser le décor. Remisés au bord du monde, le cinéaste les ramène au centre du plan. Ces êtres humains se confient au cinéaste, lui disent leurs subsistances, leurs peines, leurs espoirs. La parole est là, puissante, folle, mais toujours sophistiquée, elle prend sa place dans le décor. Nous sommes face à eux, avec eux, pour un moment, au cœur de leur nuit. Le film nous emmène, à la façon de la science-fiction, au bord du monde, tout près du gouffre, jusqu’au vertige. Vertige de l’altérité, mais également vertige de la proximité, tout se situe ici et maintenant. Dans le collage qu’ose la mise en scène, entre le trivial et le sublime, entre l’indigence et la beauté séculaire, comment nous situer? C’est la question que pose ce film. En osant le plus beau, le plus tapageur écrin de beauté pour ces êtres abandonnés, la caméra se pose quelque part entre une quête d’anoblissement et l’ironie dramatique la plus déplacée. Dans ce film, il règne une atmosphère de fin du monde. La carte postale est gâchée. Un film commence. Aurélia Georges et Fabianny Deschamps, cinéastes de l’ACID 6
goltzius et la compagnie du Pélican / Peter greenaway
Pays-Bas. XVIe siècle. Hendrik Goltzius est un célèbre peintre et graveur d’œuvres érotiques. Il aimerait ouvrir une imprimerie pour éditer des livres illustrés. Il sollicite alors le Margrave (Marquis) d’Alsace et lui promet un livre extraordinaire avec des images et des histoires de l’Ancien Testament regroupant les contes érotiques de Loth et ses filles, David et Bethsabée, Samson et Dalila, Saint Jean-Baptiste et Salomé. Pour le séduire davantage, il lui offre alors de mettre en scène ces histoires érotiques pour sa cour.
Goltzius et la Compagnie du Pélican est le deuxième volet de ce qui est désormais annoncé par le cinéaste Peter Greenaway comme une trilogie sur les Deutsch Masters, à savoir les peintres hollandais les plus réputés. Ainsi, La Ronde de nuit auscultait la création de la fameuse toile de Rembrandt sur fond de manigances politiques et de meurtre, tandis que le troisième volet annoncé pour 2016 rendra hommage à l’œuvre de Jérôme Bosch. Pour ce second opus, Greenaway vient revisiter la production du graveur Hendrik Goltzius qui passe pour l’un des propagateurs du maniérisme en Europe. Pas étonnant que le cinéaste britannique s’entiche de ce personnage haut en couleur puisque lui-même est souvent tenté par un certain maniérisme stylistique. Mais ce qui a surtout intéressé Peter Greenaway dans ce projet est une fois encore de pouvoir jouer avec la grande Histoire pour pouvoir déverser le flot de ses obsessions visuelles et thématiques sur l’écran. Revisitant une fois de plus son oeuvre personnelle, Peter Greenaway livre un nouvel opus en tout point fidèle à ses créations précédentes. Il retrouve ainsi l’artifice théâtral qui était au cœur de The Baby of Macon pour faire s’entrechoquer réalité et fiction dans le même plan. Toutefois, n’ayant sans doute pas les moyens suffisants pour retracer cette époque (le XVIe siècle hollandais) avec fidélité, l’auteur ajoute à ses compositions picturales savantes des manipulations par l’infographie, comme dans sa trilogie The Tulse Luper Suitcases… Goltzius se rapproche donc sur le plan esthétique des créations les plus audacieuses d’un Derek Jarman au cours des années 80-90… Les audaces formelles liées à l’infographie, la déconstruction des plans et la volonté de briser les barrières de la perspective font de ce nouveau long-métrage un pari expérimental aussi déstabilisant qu’enthousiasmant… […] Autant dire que ses défenseurs seront aux anges –qui ont un sexe, bien entendu!– tandis que les autres resteront sans doute à la porte de ces jeux ô combien vénéneux. Virgile Dumez, avoir-alire.com 7
Pays-Bas / France / Royaume-Uni / Croatie 2012, 1 h 56, couleur, v.o. Scénario Peter Greenaway Photo Reinier van Brummelen Décor Ben Zuydwijk Son Huibert Boon Musique Marco Robino Montage Elmer Leupen Avec F. Murray Abraham, Ramsey Nasr Kate Moran, Giulio Berruti Anne Louise Hassing, Flavio Parenti… FeSTiVaLS 2013 : ROme /
göTeBORg / PaRiS cinéma
DU 5 AU 11 FEVRIER
SORTie naTiOnaLe
L’eclat du jour / Tizza covi, Rainer Frimmel
Philipp, acteur de théâtre reconnu, se produit sur les plus prestigieuses scènes de Vienne et Hambourg. Son quotidien est rythmé par l’apprentissage des textes, les répétitions et les représentations. L’irruption dans sa vie de son oncle Walter, ancien artiste de cirque, va le pousser à ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure et réaliser que la vie n’est pas qu’un spectacle. Le talent des réalisateurs ne se résume pas à «filmer la réalité»; ils enrobent leur personnage d’une grande tendresse, qui n’exclut ni l’humour, ni la gravité. La relation qui naît entre ces deux destins parallèles est filmée avec beaucoup de pudeur et d’empathie. Sans musique et sans concession, ce film touche au cœur par sa vérité, comme dans cette scène où Walter lit aux enfants du voisin les contes que personne ne lui a jamais lus pendant son enfance difficile. Laurent Beauvallet, Ouest-France
Der glanz des Tages Autriche, 2012, 1 h 31, couleur, v.o. Scénario Tizza Covi, Rainer Frimmel Xaver Bayer Photo Rainer Frimmel Son Manuel Grandpierre Montage Tizza Covi, Emily Artmann Avec Philipp Hochmair, Walter Saabel Vitali Leonti… FeSTiVaLS 2013 : SaRReBRUck angeRS / LOcaRnO
DU 13 AU 25 FEVRIER SORTie naTiOnaLe
Olivier Père avait déjà sélectionné la première fiction du duo de réalisateurs Tizza Covi et Rainer Frimmel, La Pivellina, à la Quinzaine des Réalisateurs en 2009, l’histoire d’une enfant recueillie par une troupe de cirque. Avec L’Eclat du jour, il s’agit encore une fois pour les réalisateurs de filmer une rencontre, entre Walter Saabel, ancien membre d’un cirque et le comédien Philip Hochmair (les deux ayant les mêmes noms dans la vie civile). Walter Saabel a reçu pour ce rôle le prix très mérité d’interprétation masculine à Locarno (qui aurait également pu être attribué à Philip Hochmair puisque le duo d’acteurs fonctionne vraiment de concours). […] Les deux réalisateurs écrivent des rôles pour des personnes qui leurs sont proches et les mettent ensuite en scène. De cette fictionnalisation d’une identité réelle dérive l’illusion d’un documentaire, accentuée par les effets de caméra portée, et résumée par une scène centrale: un long travelling suit les deux personnages discutant de leurs divergences. Pour l’un l’éclat du jour c’est apprécier le moment présent, et pour l’autre, être satisfait de la journée écoulée. Deux éclats du jour qui s’affrontent, s’éclairent et s’illuminent tout au long du film. Jamais la caméra ne tranche d’un côté ou de l’autre, elle écoute et regarde deux choix de vie, et les difficultés qu’ils impliquent. Natacha Seweryn critikart.com, août 2012 8
ida / Paweł Pawlikowski
Pologne, 1962. Avant de prononcer ses vœux, une jeune orpheline élevée au couvent part enquêter sur ce qui est arrivé à sa famille sous l’occupation nazie. Elle est aidée de sa tante, une juge communiste, seul membre de sa famille encore en vie.
Une des grandes réussites du film est sa photographie d’une beauté somptueuse. Paweł Pawlikowski et son chef opérateur, Łukasz Zal, ont choisi de construire les personnages et l’intrigue grâce à la seule puissance visuelle, les dialogues étant secondaires et ils ont réussi à produire des images extraordinaires. Chaque plan est admirablement composé selon des angles et des cadrages singuliers exprimant la subjectivité des deux héroïnes. Les contrastes entre le noir et le blanc, ainsi que toutes les nuances de gris sont magnifiques et font de Ida une expérience cinématographique à vivre sur grand écran. in Programme l’Ecran de Saint-Denis Comment est née votre envie de réaliser «Ida»? PAWEŁ PAWLIKOWSKI : Il n’y a jamais une raison unique de faire un film. Mais j’avais depuis longtemps
l’idée de réaliser un film en Pologne, pas dans la Pologne de nos jours, qui est devenue un peu comme partout, mais celle des années 60, qui m’est proche, dont je me rappelle à travers le prisme de l’enfance. Peut-être qu’après le solipsisme de La Femme du Vème j’avais besoin de toucher à quelque chose d’historique, quelque chose qui a à faire avec mes racines. Dans ce trajet initiatique, Anna est accompagnée par sa tante Wanda, qui a aussi un secret lié à son rôle pendant la seconde guerre mondiale. Comment ce personnage est-il né? P. P. : J’ai rencontré quelqu’un qui m’a inspiré ce personnage. Etudiant à Oxford au début des années 80, j’ai connu un professeur d’économie en exil, chassé de Pologne en 1968. Un marxiste réformiste qui, un jour, m’a invité à un dîner chez lui où j’ai rencontré son épouse, une personnalité extrêmement drôle, généreuse. Je les ai ensuite perdus de vue avant d’apprendre par la BBC, dix ans plus tard, que le gouvernement polonais demandait à la Grande-Bretagne l’extradition de cette femme, Helena Brus-Wolinska, afin qu’elle soit jugée pour crimes contre l’humanité. On l’accusait d’avoir été dans les années 50 une procureure responsable de la mort d’innocents dans des procès staliniens à grand spectacle. Je n’aurais jamais pu imaginer cette femme si charmante avoir pu être une fanatique aveugle dans sa jeunesse et avoir vécu deux existences aussi antinomiques. Ce paradoxe m’a hanté pendant des années. J’ai d’ailleurs essayé de tourner un documentaire sur elle, mais elle était contre. Après le scandale, elle est tombée malade et est décédée. Elle m’a inspiré le personnage de Wanda qui est aussi assez paradoxal, à la fois très humaine, drôle et chaleureuse, et qui a également du sang sur les mains. in Dossier de presse
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Pologne, 2013, 1 h 19, noir et blanc, v.o. Scénario Paweł Pawlikowski Rebecca Lenkiewicz Photo Łukasz Zal, Ryszard Lenczewski Son Claus Lynge Musique Kristian Selin, Eidnes Andersen Montage Jarosław Kaminski Avec Agata Kulesza, Agata Trzebuchowska Dawid Ogrodnik, Jerzy Trela Adam Szyszkowski… FeSTiVaLS 2013 : TOROnTO LOnDReS / VaRSOVie
DU 12 AU 25 FEVRIER SORTie naTiOnaLe
abus de faiblesse / catherine Breillat
Victime d’une hémorragie cérébrale, Maud, cinéaste, se réveille un matin dans un corps à moitié mort qui la laisse hémiplégique, face à une solitude inéluctable. Alitée mais déterminée à poursuivre son projet de film, elle découvre Vilko, arnaqueur de célébrités, en regardant un talk-show télévisé. Son arrogance crève l’écran avec superbe: Maud le veut pour son prochain film. Ils se rencontrent. Il ne la quitte plus. Elle aussi, il l’escroque et lui emprunte des sommes astronomiques. Il lui prend tout mais lui donne une gaieté et une sorte de chaleur familiale. Ce film raconte l’abus de faiblesse dont Maud est victime.
Une part autobiographique? CATHERINE BREILLAT : Abus de faiblesse n’a rien d’un exutoire pour moi, contrairement à ce que
certains ont pu croire. Je n’ai pas besoin de ça. Pour moi, je le répète, c’est un film comme les autres. D’ailleurs, sur le plateau, je disais toujours «Elle» et «Lui» pour parler des deux personnages principaux. Jamais «Moi». Ça c’est complètement tabou. Je n’aurais pas pu le supporter. Maud, c’est évidemment moi. Mais dans tous mes films, il y a de moi. Je suis l’héroïne de 36 fillette. Je suis les deux sœurs d’A ma sœur! Je suis Fu’ad Aït Aattou et Michael Lonsdale dans Une vieille maîtresse. Caroline Ducey et Rocco Siffredi dans Romance… De toute façon, je n’ai jamais écrit un mot dans un scénario qui ne correspondait pas à quelque chose que j’avais vu ou vécu. En tout cas, je n’ai jamais rien inventé. France, 2013, 1 h 44, couleur
Quand avez-vous pensé à Isabelle Huppert pour incarner Maud?
Scénario Catherine Breillat
C. B.: Tout de suite! Je lui ai téléphoné pour lui expliquer que si elle voulait faire un film avec moi
Photo Alain Marcoen Son Dominique Warnier, Julie Brenta… Musique Didier Lockwood Montage Pascale Chavance Avec Isabelle Huppert, Kool Shen Laurence Ursino, Christophe Sermet Ronald Leclercq…
DU 12 AU 25 FEVRIER SORTie naTiOnaLe
avant ma mort, c’était maintenant ou jamais! Cela faisait longtemps que j’avais envie de travailler avec elle. Je trouve qu’au-delà de son immense talent, elle a ce double aspect intellectuel et enfantin qui correspondait parfaitement au personnage de Maud. Et comment Kool Shen l’a-t-il rejointe dans cette aventure? C. B.: Dès le départ, je voulais un corps de rappeur. Je ne connaissais rien de ce courant musical mais,
instinctivement, il me semblait que s’en dégageaient l’énergie et la violence que je recherchais pour le personnage. Alors, je suis simplement allée sur internet où je suis tombée sur Kool Shen. Je l’ai appelé et nous avons fait des essais. Il avait, à la base, ce corps et cette présence incroyables que je souhaitais. Je lui ai donné un texte extrêmement long et complexe à apprendre: un dialogue de séduction d’A ma sœur!… Il a fait des essais magnifiques. Il parlait sans avoir l’air de jouer. Il émanait de lui une tension incroyable. Il a recommencé, et à chaque fois, il était parfait. J’avais trouvé Vilko. Le tournage n’a cessé de me confirmer que j’avais fait le bon choix… Isabelle était tout aussi scotchée que moi car Kool Shen ne joue pas du tout avec ses tripes comme souvent les comédiens qui n’ont pas d’expérience. Tout chez lui est totalement intellectualisé. in Dossier de presse
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Week-ends / anne Villacèque
«Week-ends», c’est d’abord deux couples en miroir ANNE VILLACÈQUE : C’est le point de départ du film: deux couples, deux maisons voisines, et la
campagne tout autour. Une image simple du bonheur tranquille. Christine, Jean, Sylvette et Ulrich ont été de grands amis, il y a longtemps, et sans doute l’essentiel de cette amitié est encore là, même si elle s’est aussi un peu diluée au fil du temps. Trente ans après, chacun des couples a terriblement besoin de l’autre pour se rassurer sur ce qu’il est. Donc, quand, dès le début du film, l’un des deux couples se défait, l’autre s’interroge. Nous avons tous été confrontés à cette expérience: la séparation d’un couple ami. Tous les rôles sont redistribués. On obéissait à une mécanique plus ou moins bien rodée, on avait nos petites habitudes, les hommes ensemble, les femmes entre elles, bref, ça roulait, et brusquement le groupe explose. Nous ne sommes plus que des êtres désemparés, fragiles, soudain très seuls. Même quand ce n’est pas nous qui nous séparons, nous nous séparons quand même un peu. Nous nous séparons en imagination. Nous commençons à nous dire: et nous, alors? Comment ça se passerait si… Et, en retour, ceux qui se séparent attendent autre chose de nous, ils attendent plus, ils nous bousculent, nous obligent à nous expliquer –et souvent à choisir notre camp. Le film parle de tout ça. Il parle de nos peurs, mais aussi de l’amour et du désamour. Il en parle sans emphase, sans jugement définitif, et avec drôlerie, j’espère. J’ai voulu «dé-romantiser» ces questions, et les remettre dans la réalité quotidienne et triviale qui est la nôtre. Car, dans les histoires de couples et de séparations, il est rarement question de sentiments. Pas directement, en tout cas. Ça se cristallise toujours sur autre chose. Ici, c’est la maison de campagne qui va devenir très vite un enjeu central du conflit. L’occupation de ce petit bout de territoire, avec ce qu’il englobe (les amis qui vont avec, les souvenirs, l’image du bonheur) rend la séparation inextricable. Cette dé-romantisation est pour moi une sorte de réflexe, peut-être une pudeur, en tout cas une conviction profonde. Dans mes films, je regarde à l’envers, ou à rebours de ce qu’on fait d’ordinaire: d’abord et avant tout ce qui est trivial, ordinaire, sans valeur, ce qu’on évite généralement de voir, parce que finalement, je crois que c’est comme ça qu’on arrive à l’essentiel, aux sentiments et à la vérité des êtres. in Dossier de presse
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France, 2013, 1 h 30, couleur Scénario et dialogues Anne Villacèque, Sophie Fillières en collaboration avec Gilles Taurand Photo Pierre Milon Son Yolande Decarsin, Jean Mallet Montage Nelly Quettier Avec Karin Viard, Noémie Lvovsky Jacques Gamblin, Ulrich Tukur Aurélia Petit, Iliana Zabeth Gisèle Casadesus…
DU 26 FEVRIER AU 11 MARS SORTie naTiOnaLe
La Femme du férailleur / Danis Tanović Ce film bosniaque récompensé à Berlin en 2013 raconte l’amour fou d’un homme pour sa femme malade. Tourné au sein de la communauté Roms, ce film est autant un documentaire qu’une fiction. Documentaire parce que Danis Tanovi´ c filme les vrais protagonistes de cette histoire réelle. Fiction parce que Tanovi´ c a su très bien insuffler le romanesque d’une narration reconstituée par un montage autant respectueux que poignant et intelligent. Une réussite. ARTE
DANIS TANOVI´C : En 2011, à Noël, j’ai lu un article dans un journal local sur ce qui leur était arrivé, et ça
Comment avez-vous eu connaissance de l’histoire de Nazif et Senada?
m’a révolté. Je suis donc allé à leur rencontre, sans avoir d’idées précises en tête. Tout ce que je savais, c’est que je voulais faire un film de leur histoire, mais j’ignorais encore quel genre de film. Après ma v troisième visite, je suis allé voir le producteur Amra Bakši´c Camo et je lui ai dit que la seule manière de faire ce film était de demander à Nazif et Senada de jouer leurs propres rôles et de ne pas chercher à le financer comme une fiction classique, car cela prendrait au moins un ou deux ans. Après avoir eu une aide du Fonds bosniaque, je suis allé sur place avec une petite équipe composée d’amis ayant déjà participé à mes films précédents, et nous avons tourné le film à l’instinct. Si les aspects techniques du cinéma peuvent s’apprendre, tout le reste vient d’un instinct qu’on a… Ou qu’on n’a pas. Pour la trame du film, vous avez travaillé à partir de l’article que vous aviez lu ou du témoignage de Nazif?
D. T. : J’ai demandé à Nazif de me raconter son histoire et j’ai noté les moments intéressants pour le Bosnie-Herzégovine / Slovénie / France 2012, 1h15, couleur, v.o. Scénario Danis Tanovic´ Photo Erol Zubc evic´ v
Son Samir Foc o v
Montage Timur Makarevic
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Avec Senada Alimanovic , Nazif Mujic Sandra Mujic , Šemsa Mujic … v
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BeRLin 2013 : OURS D’aRgenT / gRanD PRix DU JURY / meiLLeUR acTeUR
DU 26 FEVRIER AU 4 MARS SORTie naTiOnaLe
film. Ensuite, nous avons reconstitué ce qui s’était passé. Nous n’avions pas de scénario à proprement dit, nous avons juste parcouru chronologiquement un épisode de leur vie. Et je n’avais absolument pas besoin de rendre les choses plus dramatiques car les événements qu’ils ont traversés sont tout simplement incroyables. Sur le plan technique, vous avez fait des choix assez radicaux… D. T. : J’ai tourné le film en neuf jours avec une Canon 5D Mark II. Pendant la Guerre de Bosnie, j’étais documentariste. J’ai appris par conséquent à filmer dans des conditions assez proches de celles que nous avons eues pour La Femme du ferrailleur. Ça a été comme un retour à mes racines. On a tourné le film en lumière naturelle, sans maquillage, sans costumes et même sans personne pour préparer les repas. Vous filmez vos personnages avec beaucoup de retenue également. D. T. : En effet, il n’y a pas de pathos dans mon film. Je ne filme pas des gens pathétiques. Mais des êtres dignes et aimants. Je parle d’une femme à qui on a interdit l’accès à des soins médicaux alors qu’elle faisait une fausse couche. Si ma femme avait agonisé devant mes enfants, j’aurais certainement «trucidé» quelqu’un. Nazif, lui, a continué à chercher des solutions jusqu’à ce qu’il en trouve une. Et je le respecte énormément pour cela. C’est vraiment quelqu’un de bien. in Dossier de presse
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Le Sens de l’humour / maryline canto
Une femme (Maryline Canto) vit seule avec son fils, et le souvenir d’un homme trop vite disparu. Une place vide, immense et triste, qu’elle défend bec et ongles quand le bonheur fait mine de vouloir la reprendre. Un nouvel homme a pourtant su apprivoiser Elise. Le temps de belles étreintes. Mais, que ce Paul réclame une vie à deux, et le voilà renvoyé au diable. S’il s’accroche, c'est peut-être parce qu’il a le sens de l’humour, et de l’amour par la même occasion. Deux qualités qui sont rarement associées au cinéma. Où on ne voit pas non plus très souvent des femmes tantôt aimantes et tantôt pas aimables, comme Elise. Sur la palette des émotions, Maryline Canto a trouvé des nuances nouvelles. Qu’on devine au moins en partie nourries d’autobiographie. Mais qui touchent bien au-delà de la confession. «Ce que je veux mettre en avant, ce n'est pas mon histoire, mais celle des personnages», dit l’actrice. «La difficulté à reconstruire une vie, à former un couple, c'est quelque chose que beaucoup de gens connaissent. J’ai l’impression que les femmes comprennent très bien Elise, parce qu’elle peut se comporter comme un homme, parce qu’elle n’a pas le temps de s’épancher, elle est dans le rythme de la vie quotidienne, avec son fils, son travail. J’ai essayé de faire un personnage qui a des pulsions destructrices, mais aussi des pulsions de vie, des désirs sexuels. Ça dit, je crois, quelque chose sur la complexité des rapports sentimentaux aujourd’hui, qui mêlent une forme de liberté et une forme de violence.» Le Sens de l’humour est un film qui, en cherchant à dire, modestement, la vérité d’une femme, s’ouvre à une dimension plus vaste, sans rien perdre de sa délicatesse. Une réussite qui repose beaucoup sur les comédiens, Maryline Canto elle-même et Antoine Chappey, qui tient le rôle de Paul. «Ça m’intéressait de filmer le couple que je forme avec Antoine… Les couples de cinéma qui étaient aussi des couples à la ville, ça m’a fascinée, comme spectatrice. Voir jouer Spencer Tracy et Katharine Hepburn était pour moi un plaisir magique. On sentait un lien entre eux, au-delà de leur complicité de comédiens. C’était incroyablement charmant. Mettre ça dans une fiction, ça fait forcément très envie.» C’est peut-être ça aussi qui porte si joliment Le Sens du l’humour: on sent que c’est un film fait avec joie. Frédéric Strauss, Télérama du 14 août 2013 13
France, 2013, 1 h 28, couleur Scénario Maryline Canto en collaboration avec Maud Ameline Photo Laurent Brunet Son Olivier Péria, Carole Verner… Montage Yann Dedet, Thomas Marchand Avec Maryline Canto, Antoine Chappey Samson Dajczman, Jean-Marie Chappey Jules Ritmanic… LOcaRnO 2013
DU 26 FEVRIER AU 4 MARS SORTie naTiOnaLe
Le Piano magique / martin clapp
Un magnifique film inspiré de l’univers musical de Chopin. Entre le réalisme de «Pierre et le Loup» de Suzie Templeton et l’imaginaire du «Château ambulant» de Hayao Miyazaki, ce film est un enchantement pour toute la famille.
Alors qu’elle souhaite rejoindre son père, Anna découvre un piano brisé qui se transforme, comme par enchantement, en un engin volant. Accompagnée de son cousin, elle grimpe sur le piano magique qui les emmène en voyage aux quatre coins de l’Europe. Animation marionnettes, Pologne, 2001, 33 ’, couleur, v.f.
m durée totale du programme : 47 ’ • à partir de 5-6 ans •
tarif enfant : 3,50 € / tarif adulte : 4,50 €
SOUTien aFcae JeUne PUBLic
DU 19 FEVRIER AU 3 MARS SORTie naTiOnaLe
m en avant-programme DES DÉMONS DE LUDWIG de Gabriel Jacquel (Animation, France, 2012, 10’) Un homme monte sur scène, s’assied sur son tabouret face au piano, et s’apprête à jouer. C’est Beethoven. Les deux compères Recto et Verso viennent très vite prendre possession du clavier et perturber la prestation du grand maestro…
PL.INK! de Anne Kristin Berge (Animation, Norvège/Pologne, 2010, 4’) Un artiste ressent le besoin de se détendre. Son jeune enfant va l’aider en l’entrainant dans ses propres tableaux, où le fantastique et la musique se mêlent en parfaite harmonie.
Les amis animaux / eva Lindström
Un trait naïf, une nature luxuriante, des histoires parfois espiègles ou fantastiques... des films pour les tout-petits par une grande illustratrice scandinave. UNE JOURNÉE CHEZ LES OISEAUX Deux jeunes oiseaux, munis de leur filet à papillons, partent à la chasse aux insectes. Ils s’éloignent de la maison et se perdent dans les bois. La nuit tombe, ils ont un peu peur…
Animation, Aquarelle et éléments découpés, Suède, 2013, 36 ’, couleur, v.f. • à partir de 3 ans •
tarif enfant : 3,50 € / tarif adulte : 4,50 €
DU 19 FEVRIER AU 3 MARS en excLUSiViTe
JE FUGUE Un agneau s’ennuie dans sa prairie et franchit la clôture pour fuguer. Hébergé chez Monsieur Martre, il se demande si quelqu’un va finir par s’inquiéter de son absence. MON AMI LOUIS Louis le hibou se lie d’amitié avec une jeune femme avant de rencontrer Jérôme, un autre hibou pas très recommandable.
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S P e c Tac L e S e n F e V R i e R Les nuits, CHORÉGRAPHIE DE ANGELIN PRELJOCAJ / 18 DANSEURS
DanSe
Habillés par Azzedine Alaïa, dix-huit danseurs pour cet hommage aux Mille et une nuits et au verbe féminin, sur des musiques de Natacha Atlas et Samy Bishaï.
Une année sans été
mardi 4, mercredi 5 février 20 h 30 / jeudi 6 février 19 h 30
DE
THeaTRe
CATHERINE ANNE, MISE EN SCÈNE JOËL POMMERAT
Un texte qui a marqué la scène de sa fulgurance dans les années 90. Des désirs, des révoltes et des peurs de jeunes adultes sous le regard d’un des grands metteurs en scène d’aujourd’hui.
ensemble matheus
Les Nuits
mercredi 5, vendredi 7 février 20h30 / jeudi 6 février 19h30
JEAN-CHRISTOPHE SPINOSI / 40 MUSICIENS PIANO, JÉRÔME DUCROS / VIOLONCELLE, JÉRÔME PERNOO
DIRECTION
cLaSSiQUe
Superbe et réjouissant concert en perspective avec cet orchestre et son chef charismatique qui invite Jérôme Pernoo et Jérôme Ducros, violoncelle et piano, pour un programme Beethoven. programme Ludwig van Beethoven Sonate à Kreutzer / Triple concerto pour violon, violoncelle, piano et orchestre samedi 8 février 16h date supplémentaire / samedi 8 février 20h30
Baptiste Herbin Quartet
Jazz
Une année sans été
Avec un tel leader, la valeur n’attend pas le nombre des années, les aînés qui l’accompagnent ne s’y trompent pas, notamment André Ceccarelli à la batterie. Baptiste Herbin, saxophone / Pierre de Bethmann, piano Martin Guimbellot, contrebasse / André Ceccarelli, batterie
monsieur, Blanchette et le Loup
SPECTACLE DE
JOSÉ PLIYA
Une histoire qui sent bon la fugue et la liberté, créée en Guadeloupe.
La Verità,
mardi 11 février 20 h30 THeaTRe JeUne PUBLic (à partir de 7 ans)
mercredi 12 février 19h30 SPECTACLE DE
DANIELE FINZI PASCA
aRTS De La PiSTe
Création féérique, inspirée de l’univers de Dalí, par le metteur en scène qui, avec le Cirque Eloize, avait vendredi 14 février 20h30 / samedi 15 février 14h30 et 20h30 inventé Nomade, Rain et Nebbia.
mort d’un commis voyageur
DE ARTHUR
MILLER, MISE EN SCÈNE CLAUDIA STAVISKY
dimanche 16 février 14h30
Monsieur, Blanchette et le Loup
THeaTRe
Un honnête homme, bon travailleur, bon époux, bon père se fait licencier… Cette pièce culte de l’Amérique des années 50 désosse le rêve de la société idéale assortie de ses valeurs de réussite matérielle. mercredi 19, vendredi 21 février 20h30 / jeudi 20 février 19h30
gamero-Barcelona
DanSe / mUSiQUe FLamencO
CARMEN GAMERO, danseuse, chorégraphe / ALEJANDRO BARCELONA, musicien, compositeur
Dialogue corporel et musical entre deux arts, le souffle de l’accordéon et la fougue du flamenco; le mercredi 19 février 20h30 date supplémentaire tout orchestré avec la complicité de Yannick Jaulin…
jeudi 20, vendredi 21, samedi 22 février 20h30
m Réservation des places
La Verità
u
Ouverture 1 mois avant la représentation pour les spectateurs titulaires de la CARTE LA COURSIVE. Ouverture 15 jours avant la représentation pour les spectateurs NON titulaires de la CARTE LA COURSIVE. u Ouverture exceptionnelle des réservations pour tous publics sur les spectacles suivants: u
LeS nUiTS, angelin Preljocaj / La VeRiTà / mORT D’Un cOmmiS VOYageUR / SéQUence 8, Les 7 doigts de la main / gOLgOTa, Bartabas
Tous les spectacles sont, dans la limite des places disponibles, accessibles aux spectateurs qui ne souhaitent ni prendre un abonnement, ni prendre la Carte La Coursive.
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ME 29/1
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LUN 3
MAR 4
DES ETOILES de Dyana Gaye France/Sénégal, 2013, 1h28, couleur, v.o. BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN de Joss Whedon USA, 2012, 1h48, noir et blanc, v.o 12 YEARS A SLAVE de Steve McQueen USA, 2013, 2h13, couleur, v.o.
14H 20H30 15H45
18H45
16H30
19H
16H30
18H45
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20H45
17H
14H
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16H15 20H30
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14H30 20H45 18H15
14H 18H30 20H15
DU 5 AU 11 FEVRIER
MER 5
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SAM 8
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14H
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16H30
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16H 20H45 18H15
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18H30
14H30 21H 18H30
17H
20H30
16H30
19H30
18H
14H 20H45
MER 12
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SAM 15
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LUN 17
MAR 18
18H30
16H30
21H
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17H15
20H30
14H30 18H30 20H30
15H45 19H15 14H 17H30
18H15
14H30 20H 18H15
21H
14H30 20H
16H30
17H15
14H 19H15 15H30 20H45
JEU 20
VEN 21
DU 29 JANVIER AU 4 FEVRIER
AU BORD DU MONDE de Claus Drexel France, 2013, 1h38, scope-couleur GOLTZIUS ET LA COMPAGNIE DU PÉLICAN de Peter Greenaway Pays-Bas/France/Royaume-Uni/Croatie, 2012, 1h56, couleur, v.o. 12 YEARS A SLAVE de Steve McQueen DU 12 AU 18 FEVRIER
ABUS DE FAIBLESSE de Catherine Breillat France, 2013, 1h44, couleur IDA de Paweł Pawlikowski Pologne, 2013, 1h19, noir et blanc, v.o. L’ECLAT DU JOUR de Tizza Covi et Rainer Frimmel Autriche, 2012, 1h31, couleur, v.o.
MER 19
DU 19 AU 25 FEVRIER
LUN 10
MAR 11
18H45
SAM 22
DIM 23
LUN 24
MAR 25
15H
14H30
15H30
14H30
15H45
16H15
17H15
14H30
15H45
14H30 18H15 16H30
18H45
20H
16H45
18H30
20H45
18H15
18H45
20H30
20H15
17H
15H30
20H30
16H45
SA 1er/3
DIM 2
LUN 3
MAR 4
14H30 18H45
14H30 15H45 20H
17H15
16H45
15H30 20H30
18H15
16H45
20H30
IDA de Paweł Pawlikowski
18H45
L’ECLAT DU JOUR de Tizza Covi et Rainer Frimmel
20H15
15H45 19H 14H 17H15
LE PIANO MAGIQUE de Martin Clapp LES AMIS ANIMAUX, 3 films courts de Eva Lindström WEEK-ENDS de Anne Villacèque France, 2013, 1h30, couleur LA FEMME DU FÉRAILLEUR de Danis Tanović Bosnie-Herzégovine/Slovénie/France, 2012, 1h15, couleur, v.o. LE SENS DE L’HUMOUR de Maryline Canto France, 2013 1h28, couleur
16H
14H30
LE PIANO MAGIQUE de Martin Clapp •Animation, Pologne, 2001 33’, couleur, v.f. / précédé de 2 courts-métrages / durée totale: 47’ LES AMIS ANIMAUX, 3 films courts de Eva Lindström Animation, Suède, 2013, 36’, couleur, v.f. ABUS DE FAIBLESSE de Catherine Breillat
DU 26 FEVRIER AU 4 MARS
14H 20H45
16H15 20H30
MER 26
JEU 27
VEN 28
14H30
14H30 15H45 18H30
15H30 14H30 18H15
20H15
16H45
16H 17H 20H30 14H30
16H45
20H
18H45
15H30 20H30 17H15 18H45
14H 17H30 19H15 15H45 20H45
Le programme cinéma est consultable sur : www.la-coursive.com LA COURSIVE SCENE NATIONALE /// 4, RUE SAINT-JEAN-DU-PEROT /// 17025 LA ROCHELLE CEDEX 1 /// TEL. 05 46 51 54 00