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INFORMATIONS
la coursive 4, rue Saint-Jean du Pérot 17025 La Rochelle cedex 1 Du lundi au vendredi de 13h30 à 19h00 Samedi et dimanche de 14h00 à 19h00 Par téléphone 05 46 51 54 02 / 03 / 04 Du lundi au dimanche de 14h00 à 18h00 www.la-coursive.com horaires et programme téléchargeables INFORMATIONS DANS LES MÉDIAS Sud-Ouest / Sud-Ouest Dimanche / Sortir 17 / France Bleu La Rochelle / La Charente Libre / France 3 Nouvelle-Aquitaine et Atlantique / RCF Charente-Maritime / La Nouvelle République Niort / Le Phare de Ré / Radio Collège / Ré à la Hune / Chroniques d’Aliénor / Web TV Info / La Rochelle Madame BILLETTERIE CINÉMA ouverte 30 minutes avant chaque séance TARIFS Normal Carte La Coursive / Plus de 60 ans Lundi pour tous Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi Moins de 18 ans Groupes scolaires / Centres de loisirs Carte fidélité pour tous 10 séances 20 séances (2 places maximum par séance) CARTE LA COURSIVE Individuel Groupes / Collectivités (min. 10 personnes) Plus de 60 ans Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi
€ 7,50 6 5,50 5 4 3,50 55 100
€ 13,50 12 12 7
CINÉMA JEUNE PUBLIC Tout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires. TARIF : 3,50€
RENSEIGNEMENTS SERVICE CINÉMA
05 46 51 54 00
Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et Répertoire, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma. Salle Europa Cinémas. Directeur de la publication Franck Becker / Programmation et rédaction Édith Périn / Design signelazer.com Mise en page et photogravure Brigitte Bombaron-Morisson / Impression Imprimerie IRO Photo de couverture Parasite de Bong Joon Ho
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SORTIE NATIONALE
LE JEUNE AHMED JEAN-PIERRE ET LUC DARDENNE
Scénario Jean-Pierre et Luc Dardenne Photo Benoît Dervaux Son Jean-Pierre Duret, Julien Sicart Décors Igor Gabriel Montage Marie-Hélène Dozo… Avec Idir Ben Addi, Victoria Bluck Olivier Bonnaud, Claire Bodson Myriem Akheddiou, Othmane Moumen… — Festival 2019 Cannes / Sélection officielle
Onzième film des frères Dardenne, Le Jeune Ahmed accompagne un préado radicalisé sur le chemin de sa rédemption. Il marque quelques caps symboliques pour les auteurs doublement palmés de Rosetta et de L’Enfant. Déjà, une forme de retour aux anonymes, après une série de films marqués par des actrices de renom (Cécile de France, Marion Cotillard, Adèle Haenel). Ensuite et surtout un nouveau terrain, qui fait encore peut-être partie du cinéma social dont on a toujours fait d’eux les auteurs stars, mais qui devient un cinéma du religieux et de la spiritualité. Avec leur allure de moines laïcs, mais aussi un certain bagage chrétien, « les frères» ont forcément un rapport particulier à la question de l’islam radicalisé. Est-ce un événement ou un climat qui vous a amenés à parler d’islam? LUC DARDENNE : Il n’y a pas eu d’électrochoc, c’est une période qui remonte à Charlie. On essayait de partir d’un personnage qui aurait l’âge de ces terroristes, 18, 20, 25 ans. Or on n’y arrivait pas, parce qu’avec un personnage de 20 ans, il y avait le risque de proposer une émancipation romanesque de l’endoctrinement, ce qui n’était pas possible au regard de la réalité de toutes ces familles brisées. Alors la clé a été de prendre un enfant : là, peut-être, on pouvait. On a un peu surestimé la situation, qui n'était pas simple non plus ! Même là, on n’est jamais arrivés avec notre récit à construire un personnage secondaire qui viendrait lui permettre de s’en sortir : tout ce qu’on a trouvé pour ça, c’est lui-même face à sa propre mort, face à la possibilité de sa mort. LES INROCKS, 14 MAI 2019
29.05 > 11.06 —
BELGIQUE / FRANCE – 2019 – 1H24 – COULEUR
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VARDA PAR AGNÈS
LE BONHEUR
AGNÈS VARDA
AGNÈS VARDA
« Je dois me préparer à dire au revoir, à partir », annonçait-elle sans regret aux journalistes du Festival de Berlin, en février dernier, peu après la présentation triomphale de Varda par Agnès, son ultime réalisation. Agnès Varda est partie le vendredi 29 mars, et sa mort, à 90 ans, bouleverse bien au-delà du cinéma français… Des cinéastes qui parlent de leur travail, on a l’habitude d’en croiser… Mais quand Agnès Varda se prête à l’exercice, elle le réinvente, en fait un film en forme d’invitation au voyage. Avec trois mots-clés pour guide – inspiration, création, partage –, la voilà sur les chemins qui l’ont amenée à devenir une artiste passionnée, déterminée à inventer ses images, avec un regard d’une curiosité inépuisable, dans la fiction comme dans le documentaire. Au fil des films, de La Pointe courte (1955) à Visages, Villages (2017), cette balade rétrospective vibre de désirs d’aventures visuelles, qui deviennent récits de vie… Les visages surgissent de partout, saisis dans les rues de Paris ou cadrés avec le raffinement d’un peintre d’un autre temps. C’est un émerveillement devant les passants comme devant la beauté née de la création, jusqu’à travers le monde de l’art contemporain où nous entraîne la seconde causerie. Un grand bonheur.
François (le beau Jean-Claude Drouot, tout droit sorti de Thierry la Fronde) est menuisier. Mari et père heureux, il tombe amoureux d’une demoiselle des PTT sans en ressentir la moindre culpabilité. La force et la surprise de cet étonnant et très violent (une violence rentrée) Bonheur, qui fit scandale à sa sortie, résident dans le contraste entre le drame qui se joue, et la légèreté Nouvelle Vague ainsi que la luminosité renoirienne de sa mise en scène (Mozart accompagne le film de bout en bout) et, surtout, dans l’absence de jugement moral apparent porté sur le comportement de ses personnages… Agnès Varda imaginait Le Bonheur comme une « pêche de plein été avec ses couleurs parfaites, mais dedans il y a un ver »... Le Bonheur est filmé en couleurs primaires, comme les sentiments de ses personnages : entiers, violents. Ce que dit le film, ce n’est pas seulement que le bonheur ne serait pas gai, mais plus radicalement qu’il est assassin… JEAN-BAPTISTE MORAIN – LES INROCKS, 10 AOÛT 2006
Scénario Agnès Varda Photo Jean Rabier, Claude Beausoleil Son Louis Hochet Musique Mozart Montage Janine Verneau
FRÉDÉRIC STRAUSS – TÉLÉRAMA, 13 MARS 2019
Avec Jean-Claude Drouot, Claire Drouot et leurs enfants Sandrine et Olivier, Marie-France Boyer
ME 29.05 17H30 / SA 01.06 14H30 —
JE 30.05 14H00 / DI 02.06 19H30 LU 03.06 15H30 —
FRANCE – 2019 – 1H56 – COULEUR
FRANCE – 1964 – 1H25 – COULEUR
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SORTIE NATIONALE
LE FILS
ALEXANDER ABATUROV
Scénario Alexander Abaturov Photo Artem Petrov Alexander Abaturov Alexander Kuznetsov Anatoli Epanechnikov… Son Alexander Kalachnikov Montage Luc Forveille, A. Abaturov — Festival 2019 Berlin
En 2013, le cousin du cinéaste, engagé dans les forces spéciales russes, est tué au Daghastan. Tandis que ses parents tentent de faire l’impossible deuil, ses camarades continuent leur entraînement convaincus d’être les défenseurs de la mère patrie. Quelle est la genèse du film ? ALEXANDER ABATUROV : Le 23 mai 2013, j’ai appris la mort de mon cousin Dima. J’étais de passage à Lussas quand j’ai reçu cette triste nouvelle. J’ai appelé mon oncle et ma tante et ce sont eux qui m’ont consolé ! Ma tante a compris que j’étais en état de choc et pour m’aider à surmonter cette épreuve, elle m’a suggéré d’en faire un film… Comment avez-vous pu placer votre caméra au sein de la Spetsnaz ? A. A. : En mémoire de Dima, des gens ont accepté de nous aider à faire ce film, tout en nous protégeant des FSB (Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie) qui n’appréciaient pas ma démarche. Après, il a fallu obtenir des autorisations de hauts gradés. Mon oncle et ma tante, qui sont des personnes droites et respectées, ont intercédé auprès d’eux. C’est surtout grâce à ma complicité avec les jeunes soldats que les portes se sont ouvertes. Nous avons partagé un quotidien éprouvant… J’ai souhaité filmer ces moments-là seul, pour garder cette proximité avec eux. Pour d’autres séquences, j’ai fait appel à un chef opérateur, un ami proche avec qui j’avais fait mon premier film Les Âmes dormantes. Vous adoptez la position neutre de l’observateur. Pensez-vous que votre film puisse toutefois être interprété comme à charge contre l’armée ? A. A. : J’ai choisi d’observer ces jeunes avec indulgence et sans jugement. C’est le système en lui-même, celui qui depuis leur enfance les met dans ce rôle de guerrier, que je rejette. in DOSSIER DE PRESSE
29.05 > 04.06 —
FRANCE / RUSSIE – 2018 – 1H11 – COULEUR – V.O.
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SORTIE NATIONALE
PARASITE BONG JOON HO
GISAENGCHUNG Scénario Bong Joon Ho, Han Jin Won Photo Hong Kyung Pyo Son Choi Tae Young Musique Jeong Jae Il Montage Jinmo Yang Avec Hang Ho Song, Lee Sun Kyun Cho Yeo Jeong, Choi Woo Shik Park So Dam, Chang Hyae Jin… — Festival 2019 Cannes / Sélection officielle
Toute la famille de Ki-taek est au chômage, et s’intéresse fortement au train de vie de la richissime famille Park. Un jour, leur fils réussit à se faire recommander pour donner des cours particuliers d’anglais chez les Park. C’est le début d’un engrenage incontrôlable, dont personne ne sortira véritablement indemne… Pour des personnes issues de milieux différents, cohabiter n’est pas chose facile. C’est d’ailleurs de plus en plus vrai dans un monde où les relations humaines fondées sur les notions de coexistence et de symbiose se délitent, et où chaque classe sociale devient parasitaire pour les autres. Au milieu d’un tel monde, qui pourrait pointer du doigt une famille qui lutte pour sa survie en les affublant du nom de parasites ? Ils n’étaient pas des parasites au départ. Ils sont nos voisins, nos amis et collègues, qui ont été poussés vers le précipice. Représentant des personnes ordinaires qui se retrouvent mêlées à une situation inextricable, le film est une comédie sans clowns, une tragédie sans méchants. Les circonstances vont les conduire à un enchevêtrement de violences et à une chute précipitée dans les escaliers. Vous êtes tous invités à cette tragicomédie impitoyable et cruelle. BONG JOON HO in DOSSIER DE PRESSE
CORÉE DU SUD – 2019 – 2H12 – SCOPE-COULEUR – V.O.
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05 > 25.06 —
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SORTIE NATIONALE
ÊTRE VIVANT ET LE SAVOIR
ALAIN CAVALIER
Réalisation, scénario et dialogues Alain Cavalier Collaboration et montage Françoise Widhoff Avec Emmanuèle Bernheim, Teymour Al Attar, Jean-Louis Faure, Saïd Shayestehkia, Alexandre Badaoui, Alain Cavalier — Festival 2019 Cannes / Sélection officielle séance spéciale
RENCONTRE PUBLIQUE avec Alain Cavalier JE 06.06 20H 30
Pour lutter contre son chagin, pour qu’Emmanuèle Bernheim –romancière, essayiste et scénariste disparue en mai 2017 – reste vivante, Alain Cavalier a travaillé les images de son journal vidéo, tenu régulièrement et témoin de leur entente en les enrichissant de séquences nouvelles. D’un film disparu, il fait un film retrouvé… CINÉ EUROPA
Avec Emmanuèle Bernheim, une amitié de trente ans faite de rendez-vous au restaurant et de longues conversations. Après la lecture de son livre Tout s’est bien passé, j’éprouve la nécessité de le mettre en film. Il raconte comment son père lui a demandé « d’en finir », à la suite d’un accident vasculaire qui a changé sa vie. Aujourd’hui, j’ai l’âge qu’il avait lorsqu’il a choisi l’heure de sa mort. Ce choix me pousse à être lui devant ma caméra. Emmanuèle se raidit quand je lui propose d’être filmée à mes côtés, dans son propre rôle. Elle a ses raisons qu’elle tient en partie secrètes. L’acceptation vient avec le plaisir du travail : adapter tous les deux son livre, choisir ceux qui vont nous accompagner. Jusqu’à son appel, un matin d’hiver, m’annonçant que le tournage devra être retardé jusqu’au printemps. Elle va être opérée d’urgence. ALAIN CAVALIER in DOSSIER DE PRESSE
05 > 18.06 —
FRANCE – 2019 – 1H20 – COULEUR
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VERSION RESTAURÉE INTÉGRALE INÉDITE
LE PROFESSEUR VALERIO ZURLINI
LA PRIMA NOTTE DI QUIETE Scénario Enrico Medioli, Valerio Zurlini Photo Carlo Di Palma Son Bruno Zanoli Décors Enrico Tovaglieri Musique Mario Nascimbene Montage Mario Morra Avec Alain Delon, Sonia Petrovna Lea Massari, Giancarlo Giannini Renato Salvatori, Alida Valli… — Festival 2019 Cannes Classique
Rare et précieuse (huit films en vingt-deux ans), l’œuvre de Valerio Zurlini reste mal connue. C’est cependant celle d’un cinéaste majeur. […] En 1972, un autre chef-d’œuvre vient dialoguer avec Journal intime. Il s’agit du Professeur (titre français indigne de l’italien, La prima notte di quiete, « la première nuit de tranquillité », soit la mort – selon Goethe). Zurlini, en pleine crise existentielle, s’y livre comme jamais. C’est un film d’une noirceur absolue, nihiliste et bouleversant, une nouvelle histoire d’amour impossible qui n’a d’autre issue que l’anéantissement. Zurlini ne parle plus des rapports entre deux frères, mais de l’attirance d’un professeur de lettres pour une de ses étudiantes (la très belle Sonia Petrovna, la même année que Ludwig de Visconti !), dans une Rimini hivernale où nous retrouvons le talent de paysagiste de Zurlini, cette fois-ci épaulé par le grand coloriste Carlo Di Palma, et le froid lyrisme de sa mise en scène. Entouré d’une bande de « vittelloni » assez louches (parmi lesquels Giancarlo Giannini et Renato Salvatori), Alain Delon y est admirable, dans un de ses meilleurs rôles – et sans doute le plus pathétique. Également co-producteur, la star française se brouillera avec le cinéaste, changera le titre et coupera près de 45 minutes du film lors de son exploitation française. C’est évidemment dans sa longue, exténuante et dépressive version italienne qu’il faut découvrir, voir et revoir jusqu’au malaise ce monument d’autodestruction et de passion morbide. OLIVIER PÈRE – ARTE.TV, JANVIER 2011
ITALIE – 1972 – 2H15 – COULEUR – V.O.
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19 > 25.06 —
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SORTIE NATIONALE
ZOMBI CHILD BERTRAND BONELLO
Scénario, musique Bertrand Bonello Photo Yves Cape Son Nicolas Cantin, Nicolas Moreau… Décors Katia Wyszkop Montage Anita Roth Avec Louise Labèque, Wislanda Louimat Adilé David, Ninon François… — Festival 2019 Cannes / Quinzaine des réalisateurs
Haïti, 1962. Un homme est ramené d’entre les morts pour être envoyé de force dans l’enfer des plantations de canne à sucre. Cinquante-cinq ans plus tard, au prestigieux pensionnat de la Légion d’honneur à Paris, une adolescente haïtienne confie à ses nouvelles amies le secret qui hante sa famille. Elle est loin de se douter que ces mystères vont persuader l’une d’entre elles, en proie à un chagrin d’amour, à commettre l’irréparable… […] J’aimais ce retour aux origines profondes d’un phénomène mondialement connu, et important dans mon rapport fondateur au cinéma puisque, comme spectateur, j’y suis venu par le genre. Zombie est l’orthographe américaine. Zombi, c’est le zombi originel, qui est une figure profondément inscrite dans l’histoire et la culture d’Haïti. Il résulte d’un usage mauvais du vaudou, quelque chose dont on ne parle pas, dont certains nient souvent l’existence. Pourtant, tout le monde là-bas sait comment se déplace et comment parle un zombi… Le film est documenté avec précision… Un livre important, L’Île magique. Les Mystères du vaudou de William Seabrook, paraît en France en 1928. Cinq ans après sort Les Mortsvivants (White Zombie) de Victor Halperin, avec Béla Lugosi. L’orthographe change, ainsi que la signification politique du zombi, dont son rapport à l’esclavage. Elle disparait, même si on la retrouve transformée chez un cinéaste comme George A. Romero. Le zombie américain garde de l’haïtien sa démarche, sa lenteur, mais pas sa fonction. Il est un vrai mort, ce qui n’est pas le cas de l’haïtien : lui est suspendu quelque part entre la vie et la mort. Et c’est un aspect qui m’a fasciné, ce lien entre la vie et la mort qui continue à se faire là-bas, alors que nous l’avons rompu depuis les Grecs… BERTRAND BONELLO in DOSSIER DE PRESSE
12 > 25.06 —
FRANCE – 2019 – 1H43 – COULEUR
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VERSION RESTAURÉE
VERSION RESTAURÉE
BIANCA
LA MESSE EST FINIE
NANNI MORETTI
NANNI MORETTI
Sorte d’alter ego du réalisateur qu’il interpréta luimême dans ses premiers longs métrages, le Michele Apicella de Bianca – professeur de mathématiques dans l’improbable lycée Marilyn Monroe – est le plus névrotique de ses « doppelgängers ». Nanni Moretti en fait un homme que son exigence morale et sa quête d’absolu conduisent progressivement vers la folie. Bourré d’obsessions et de phobies, son personnage amène d’abord le film sur le terrain de la comédie burlesque avec son univers décalé et loufoque, pour lorgner ensuite vers l’intrigue policière… puis vers le film de psychanalyse, avec des scènes à forte connotation surréaliste – comme la fameuse séquence de rêve où le héros dévore des tartines de Nutella dans un pot grandeur nature ! Mais l’angoisse existentielle de Michele et ses pulsions de violence ne s’exprimeront pas qu’à travers les rêves... Une tragicomédie féroce sur l’idéalisation du couple et de la famille.
Un an après Bianca, Moretti poursuit avec La Messe est finie sa réflexion sur la quête du bonheur et la difficile confrontation entre les principes et la réalité. Avec l’ironie et le ton doux-amer qui caractérisent son œuvre, il campe un jeune prêtre faisant face à une profonde crise existentielle. Lui qui a choisi de consacrer sa vie à ses prochains finit par ne plus pouvoir les supporter… À l’instar du personnage de Michele dans Bianca, Don Giulio est tout autant pétri de morale mais, à la différence du premier, comprend que l’on ne peut forcer les gens au bonheur. En outre, son refus de se résigner face à une société de plus en plus individualiste et hédoniste dénote malgré tout un certain optimisme, même si le temps du refuge et du bonheur incarné par l’enfance est derrière lui… Lauréat de l’Ours d’argent au Festival de Berlin de 1986, La Messe est finie est un film grave, drôle, profond qui, à l’instar de sa scène finale, fait passer le spectateur du rire aux larmes.
in DOSSIER DE PRESSE
in DOSSIER DE PRESSE
Scénario Nanni Moretti, Sandro Petraglia d’après une idée originale de Nanni Moretti Photo Luciano Tovoli Musique Franco Piersant
Scénario Nanni Moretti, Sandro Petraglia Photo Franco Di Giacomo Musique Nicola Piovani
Avec Nanni Moretti, Laura Morante, Roberto Vezzosi…
Avec Nanni Moretti, Ferruccio De Ceresa, Marco Messeri…
ME 26.06 14H00 et 18H00 —
ME 26.06 16H00 et 20H00 —
ITALIE – 1984 – 1H38 – COULEUR – V.O.
ITALIE – 1985 – 1H35 – COULEUR – V.O.
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SPECTACLES
Let’s folk !
Marius, Fanny et César
JUIN — ME 05 20H30 JE 06 19H30 Théâtre Verdière
VE 14 19H00 SA 15 19H00 DI 16 18H00 PORT DE PÊCHE DE CHEF-DE-BAIE La Rochelle
LET’S FOLK ! Marion Muzac /// Artiste associée Marion Muzac sublime les danses traditionnelles du monde entier dans un élan contemporain et généreux. Une expérience scénique où fête, danse, musique et public se rejoignent dans une ronde de plaisir. > « Entrez dans la danse » / atelier avec les danseurs de la compagnie pour participer à la scène finale du spectacle Let’s folk ! MA 04.06 de 19H00 À 22H00 contact information : e.merlande@la-coursive.com MARIUS, FANNY ET CÉSAR La Trilogie de Marcel Pagnol / Cie Marius Mêlant humour et drame, la compagnie flamande d’Anvers revisite en plein air la célèbre saga familiale marseillaise. Elle réinvente aussi la frontière entre scène et public, avec une justesse de ton qui touche au cœur.
DANSE
THÉÂTRE
SPECTACLE EN EXTÉRIEUR, REPAS COMPRIS.
INFORMATION – À l’accueil-billetterie : du lundi au vendredi de 13h30 à 19h / samedi et dimanche de 14h à 19h – Par téléphone : 05 46 51 54 02 / 03 / 04 du lundi au dimanche de 14h à 18h – Par internet www.la-coursive.com
QUAND RÉSERVER ? – À partir de 13h30 à l'accueil-billetterie – À partir de 14h00 par téléphone et par internet Priorité de réservation aux titulaires de la Carte La Coursive le premier vendredi de chaque mois pour les spectacles du mois suivant Pour les personnes non-adhérentes et non-abonnées tous les spectacles de la saison sont accessibles à la réservation (dans la limite des places disponibles) le deuxième vendredi de chaque mois pour les spectacles du mois suivant.
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JUIN / 19 29 MAI > 04 JUIN
ME 29 JE 30
VE 31
SA 01
DI 02
LU 03
MA 04
LE FILS – Alexander Abaturov
14H00 15H45 16H30 18H30 16H15
14H00 16H30
20H00 19H00
20H00
19H00
LE JEUNE AHMED – Jean-Pierre et Luc Dardenne
15H30 17H15
14H30 16H45 14H30 17H15 14H30 18H00 20H00 17H45 20H30 18H00
VARDA PAR AGNÈS – Agnès Varda
17H30
20H30
LE BONHEUR – Agnès Varda
05 > 11 JUIN
14H30 14H00
ME 05 JE 06
VE 07
SA 08
DI 09
ÊTRE VIVANT ET LE SAVOIR – Alain Cavalier PARASITE – Bong Joon Ho
15H45 14H30 15H45 14H30 16H15 20H15 17H30 20H00 20H30
LE JEUNE AHMED – Jean-Pierre et Luc Dardenne
18H30 ME 12
JE 13
1h11
1h24 1h56
19H30 15H30
14H00 20H30 18H15
12 > 18 JUIN
20H00
DURÉE
LU 10
1h25
MA 11
17H00 14H30 18H45 16H30 18H45
DURÉE
1h20
14H30 14H00 20H30 18H15
2h12
14H00 18H45 20H30 17H00 20H45
1h24
VE 14
SA 15
DI 16
LU 17
MA 18
DURÉE
ZOMBI CHILD – Bertrand Bonello
14H00 14H00 18H15 20H30 18H30
14H30 18H30 14H00 16H30 20H45 20H15
1h43
ÊTRE VIVANT ET LE SAVOIR – Alain Cavalier
16H00 20H30 16H30 16H30 14H30 16H00 18H30
1h20
PARASITE – Bong Joon Ho
17H45 16H00 14H00 18H15 20H15
16H00 17H45 14H00 20H30 20H15
2h12
19 > 25 JUIN
ME 19
DI 23
LE PROFESSEUR – Valerio Zurlini
14H00
19H00 16H00 14H00
PARASITE – Bong Joon Ho
16H45 16H00 16H00 17H15 20H30
14H30 20H30 18H30
ZOMBI CHILD – Bertrand Bonello
19H30 14H00 14H00 15H00 17H00 14H00 16H30 18H30 18H30 20H00 18H30 21H00
JE 20
VE 21
SA 22
LU 24
MA 25
DURÉE
2h15 2h12
1h43
MERCREDI 26 JUIN
ME 26
DURÉE
BIANCA – Nanni Moretti
14H00 18H00
1h38
LA MESSE EST FINIE – Nanni Moretti
16H00 20H00
1h35
RENCONTRE PUBLIQUE JE 06 JUIN 20H30 Avec Alain Cavalier à l’issue de la projection de son film Être vivant et le savoir Pré-vente à partir du 30 MAI
47e ÉDITION DU FESTIVAL LA ROCHELLE CINÉMA – 28.06 > 07.07
la-coursive.com I 05 46 51 54 02 / 03 / 04 4, RUE SAINT-JEAN DU PÉROT / 17025 LA ROCHELLE CEDEX 01