30.01 au 05.02 2019

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FÉVRIER / 19


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INFORMATIONS

CINÉMA JEUNE PUBLIC

la coursive

Tout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires. TARIF : 3,50€

4, rue Saint-Jean du Pérot 17025 La Rochelle cedex 1 Du lundi au vendredi de 13h30 à 19h00 Samedi et dimanche de 14h00 à 19h00

FESTIVAL TÉLÉRAMA ENFANTS

13.02 > 01.03

PADDY LA PETITE SOURIS – LINDA HAMBÄCK

Par téléphone 05 46 51 54 02 / 03 / 04 Du lundi au dimanche de 14h00 à 18h00

SUÈDE – 2017 – 1H01 – COULEUR – V.F. À PARTIR DE 3-4 ANS ME 13 14H30 SA 16 17H00 DI 17 16H15 JE 21 14H30 LU 25 16H15 MA 26 14H30 SÉANCE SCOLAIRE POSSIBLE : VE 15 10H00

www.la-coursive.com horaires et programme téléchargeables

LE CHÂTEAU DE CAGLIOSTRO – HAYAO MIYAZAKI

INFORMATIONS DANS LES MÉDIAS Sud-Ouest / Sud-Ouest Dimanche / Sortir 17 / France Bleu La Rochelle / La Charente Libre / France 3 Nouvelle-Aquitaine et Atlantique / RCF Charente-Maritime / La Nouvelle République Niort / Le Phare de Ré / Radio Collège / Ré à la Hune / Chroniques d’Aliénor / Web TV Info / La Rochelle Madame

JAPON – 1979 – 1H40 – COUL. – V.F. / V.O. À PARTIR DE 7-8 ANS SA 16 15H00 V.F. DI 17 19H30 V.O. ME 20 15H00 V.F. VE 22 14H00 V.F. DI 24 17H30 V.O. LU 25 15H00 V.F. JE 28 14H00 V.F. VE 01 18H00 V.O. SÉANCE SCOLAIRE POSSIBLE : JE 14 9H30

BILLETTERIE CINÉMA ouverte 30 minutes avant chaque séance

LA PETITE FABRIQUE DE NUAGES – 5 COURTS RUSSIE / MEXIQUE… – 2018 – 46 MIN – COUL. – V.F. À PARTIR DE 4 ANS AVANT-PREMIÈRE ME 20 14H15 suivi d’un goûter

TARIFS Normal Carte La Coursive / Plus de 60 ans Lundi pour tous Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi Moins de 18 ans Groupes scolaires / Centres de loisirs Carte fidélité pour tous 10 séances 20 séances (2 places maximum par séance) CARTE LA COURSIVE Individuel Groupes / Collectivités (min. 10 personnes) Plus de 60 ans Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi

€ 7,50 6 5,50 5 4 3,50 55 100

PACHAMAMA – JUAN ANTIN FRANCE – 2018 – 1H12 – COULEUR À PARTIR DE 7 ANS LU 18 14H15 MA 19 16H30 JE 21 16H00 SA 23 14H30 MA 26 16H00 SÉANCE SCOLAIRE POSSIBLE : VE 15 14H15

CRO MAN – NICK PARK ROYAUME-UNI / FRANCE – 2018 – 1H30 – COULEUR – V.F. À PARTIR DE 6-7 ANS VE 22 14H30 SA 23 16H00 LU 25 14H15 ME 27 16H15 VE 01 14H00

L’ÎLE AUX CHIENS – WES ANDERSON USA / ALLEMAGNE – 2018 – 1H42 – COULEUR – V.F. / V.O. À PARTIR DE 11 ANS VE 22 16H30 V.F. SA 23 18H30 V.O. DI 24 15H00 V.F. ME 27 14H00 V.F. VE 01 16H00 V.F.

WARDI – MATS GRORUD € 13,50 12 12 7

NORVÈGE / SUÈDE… – 2018 – 1H17 – COULEUR – V.F. / V.O. À PARTIR DE 11 ANS ET POUR TOUS

27.02 > 04.03 ME 27 18H15 V.O. SA 02 15H00 V.F.

JE 28 16H00 V.F. DI 03 17H15 V.O.

VE 01 14H30 V.F. LU 04 17H30 V.O.

RENSEIGNEMENTS SERVICE CINÉMA 05 46 51 54 00

Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et Répertoire, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma. Salle Europa Cinémas. Directeur de la publication Franck Becker / Programmation et rédaction Édith Périn / Design signelazer.com Mise en page et photogravure Brigitte Bombaron-Morisson / Impression Imprimerie IRO Photo de couverture Les Estivants de Valeria Bruni Tedeschi

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SORTIE NATIONALE

ULYSSE & MONA

SÉBASTIEN BETBEDER

Scénario Sébastien Betbeder Photo Romain Le Bonniec Son Jérôme Aghion, Roman Dymny Décors Aurore Casalis Musique Groupe Minizza Montage Céline Canard Avec Manal Issa, Éric Cantona, Mathis Romani, Quentin Dolmaire, Marie Vialle, Joël Cantona… — Festivals 2018 Toronto, Auch

RENCONTRE PUBLIQUE avec Sébastien Betbeder LU 04.02 20H30

Il y a quelques années, Ulysse (étonnant Éric Cantona) a mis un terme à sa carrière d’artiste contemporain. Aujourd’hui, il habite seul avec son chien Joseph dans un vieux manoir au milieu de la forêt. Mona a vingt ans et est étudiante aux Beaux-Arts. Un jour, Mona décide de partir à la rencontre d’Ulysse. Il y a dans Ulysse & Mona la concrétisation d’un désir de récit à la fois simple (dans sa construction) et ample (dans ses enjeux) ; la nécessité de tenter l’aventure d’un film linéaire, débarrassé d’artifices et centré sur l’essentiel. Il y a, dans un même mouvement, la volonté de mettre en scène des personnages différents de ceux qui habitaient mes précédents films. J’ai souhaité qu’Ulysse & Mona tourne le dos à toute austérité, à toute tentation de noirceur. Je voulais être léger quoi qu’il advienne, et créer des situations de comédie, malgré tout. Convoquer la mélancolie, mais accepter qu’elle soit désamorcée par l’esprit combattant des personnages, par leur sens de l’humour face à l’adversité. SÉBASTIEN BETBEDER

30.01 > 12.02 —

FRANCE – 2018 – 1H22 – COULEUR

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SORTIE NATIONALE

TOUT CE QU’IL ME RESTE DE LA RÉVOLUTION JUDITH DAVIS

Une jeune architecte, qui râle contre tout mais n’a pas renoncé à changer le monde, tente de compenser l’échec des idéologies de ses parents militants. Une comédie romantique rageuse et très drôle. Le film est il né du spectacle que vous avez créé en 2008 avec votre troupe « L’Avantage du doute » ? JUDITH DAVIS : Même si la plupart des acteurs sont communs aux deux, Tout ce qu’il me reste de la révolution n’est pas une adaptation du spectacle, mais il en prolonge l’esprit. Avec la compagnie, nous aimons nous emparer de sujets au croisement de sujets personnels et de sujets de société. Tout ce qu’il me reste de la révolution, c’est Simon… était notre premier spectacle, un geste inaugural pour une compagnie préoccupée par la notion d’engagement. Nous étions partis de la réalité de cette troupe, constituée de gens de générations et de parcours différents, et un trait s’était tiré entre l’héritage des luttes des années 60-70 et le « que faire ? » d’aujourd’hui. Le spectacle était aussi le résultat d’un méticuleux travail d’enquête pour s’échapper de l’histoire officielle et raconter une histoire plus intime. Pourtant, ayant grandi dans une famille militante, avec une vraie culture de gauche, j’étais très réticente à parler de cette époque, de 68 et de son folklore. Tout s’est libéré quand j’ai compris que je pouvais me saisir de ce ras-le-bol. À tel point qu’après le spectacle, j’ai gardé la sensation de ne pas en avoir fini avec cette histoire. Si la question de l’engagement et du politique sous-tend tout le film, cela reste quand même, et peut-être avant tout, une comédie qui explore notre époque avec bienveillance. Vous teniez à réaliser un film drôle ? J. D. : La pulsion de départ du film est mon interrogation sur la manière dont on vit dans le monde d’aujourd’hui et sur la possibilité de se réunir pour essayer de faire des choses ensemble. Une réflexion qui peut vite devenir un peu lyrique et déprimante ! D’autant que le constat que je dresse de mon époque n’est ni complaisant ni positif. Pour pouvoir me confronter au réel de la manière la plus franche possible, j’ai ressenti le besoin de passer un pacte avec le spectateur. En passer par la comédie, c’est aussi un geste politique. Pourquoi avoir choisi Mireille Perrier pour incarner la mère d’Angèle ? J. D. : C’est une magnifique actrice dont la pure présence m’impressionne. Elle incarne pour moi à la fois le souvenir d’une époque et un souvenir de cinéma.

Scénario et dialogues Judith Davis, Cécile Vargaftig Photo Emilie Noblet Son Jean-Barthélémy Velay… Décors Aurore Casalis Musique Julien Omé, Boris Boublil Montage Clémence Carré Avec Judith Davis, Malik Zidi, Claire Dumas, Mélanie Bestel, Nadir Legrand, Mireille Perrier… Soutien AFCAE — Festival 2018 Angoulême / Prix du jury

in DOSSIER DE PRESSE

FRANCE – 2018 – 1H28 – COULEUR

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06 > 19.02 —


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SORTIE NATIONALE

LES ESTIVANTS VALERIA BRUNI TEDESCHI

Scénario Valeria Bruni Tedeschi, Agnès De Sacy, Noémie Lvovsky Photo Jeanne Lapoire Son François Waledisch Décors Emmanuelle Duplay Musique originale Paolo Buonvino Montage Anne Weil Avec Valeria Bruni Tedeschi, Pierre Arditi, Valeria Golino, Noémie Lvovsky, Yolande Moreau, Laurent Stocker… — Festival Auch 2018

Une grande propriété sur la Côte d’Azur. Un endroit qui semble hors du temps et protégé du monde. Anna arrive avec sa fille pour quelques jours de vacances. Au milieu de sa famille, de leurs amis, et des employés, Anna doit gérer sa rupture toute fraîche et l’écriture de son prochain film. Derrière les rires, les colères, les secrets, naissent des rapports de domination, des peurs et des désirs. Chacun se bouche les oreilles aux bruits du monde et doit se débrouiller avec le mystère de sa propre existence. Ces « Estivants » sont des personnages familiers de ta vie… VALERIA BRUNI TEDESCHI : Avec Les Estivants comme avec mes autres films j’ai essayé de donner un sens à ma vie et de tendre un fil dans le temps. Le cinéma me permet de remettre de l’ordre dans les évènements fondateurs et décisifs de mon existence. Mais il ne s’agit pas que de moi, c’est aussi le monde autour de moi que je raconte. C’est à l’échelle même de la totalité de tes films qu’il y a une sorte de restitution en direct de ta vie. Comme si leur enchaînement devenait une seconde vie. V. B-T. : « Ma vie de cinéma » donne du sens à ma vie en général qui m’est souvent incompréhensible…, donne un peu de lumière à la confusion, de voix à la douleur. Elle fait que les gens qui nous quittent peuvent revenir, que les morts peuvent être convoqués, que les souvenirs resurgissent. Est-ce que c’est un film autobiographique? V. B-T. : Je préférerais parler « d’autobiographie imaginaire ». Ces deux termes peuvent paraître contradictoires : c’est justement leur alliance et leur tension, la contradiction qu’ils créent l’un avec l’autre, qui m’intéresse. PROPOS RECUEILLIS PAR DOMINIQUE PAÏNI – in DOSSIER DE PRESSE

30.01 > 19.02 —

FRANCE – 2018 – 2H08 – COULEUR

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AVANT-PREMIÈRE

FESTIVAL TÉLÉRAMA / AFCAE ENFANTS

LA PETITE FABRIQUE DE NUAGES PROGRAMME DE 5 COURTS MÉTRAGES

13 FÉVRIER > 01 MARS

Vu d’en bas ou vu d’en haut, le ciel est toujours le théâtre de spectacles extraordinaires. Que l’on soit un oiseau migrateur, un lémurien explorateur, un chasseur d’étoiles ou une petite tortue de terre, il est toujours temps de rêver, la tête dans les nuages ! Cinq courts métrages poétiques pour partir à la conquête du ciel.

Télérama et l’AFCAE s’associent pour la troisième édition du Festival Télérama enfants à destination des plus petits jusqu’aux adolescents. À La Coursive : une sélection de cinq films marquants de l’année 2018 ; un film en avant-première La Petite Fabrique de nuages, suivi d’un gôuter ; une affichette remise à l’issue de chaque séance… Sur présentation du pass Télérama, dans le magazine du 13 février et sur telerama.fr dès le 06 février, complété du nom et de l’adresse de son porteur– sera remise une carte valable pour toute la famille. Tarif à 3,50 euros la place (sinon tarifs habituels)

Des vagues dans le ciel – GiIdardo Santoyo Del Castill Un oiseau tombé au sol est secouru par une petite tortue mélomane, il découvre avec elle le plaisir de la danse ! Petite flamme – Vladislav Bayramgulov Un enfant sort dans la nuit étoilée à la recherche d’une petite flamme pour éclairer et réchauffer sa maison… Deux ballons – Mark C. Smith Très haut dans le ciel, deux explorateurs font le tour du monde en ballon. Vont-ils réussir à se rencontrer ? Citron et Sureau – Ilenia Cotardo Des oiseaux incapables de voler… Qu’à cela ne tienne, il leur suffira d’inventer une machine volante. Nimbus – Marco Nick Comment faire comprendre à Nimbus, que la nature n’est pas un trésor à garder dans une malle ou en cage…

ME 20.02 14H15 — suivi d’un goûter RUSSIE / MEXIQUE / CANADA… – 2018 – 46 MIN – COUL. – V.F. À PARTIR DE 4 ANS

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FESTIVAL TÉLÉRAMA / AFCAE ENFANTS

LE CHÂTEAU DE CAGLIOSTRO

HAYAO MIYAZAKI

Sénario Hayao Miyazaki, Haruya Yamazaki d’après la série de mangas Lupin III de Monkey Punch Photo Hirokata Takahashi Animation Yasuo Ohtsuka Musique Yuji Ohno Montage Masatoshi Tsurubuchi

Le célèbre voleur Lupin enquête et découvre une princesse enfermée… Avec Le Château de Cagliostro (1979), Miyazaki réalise son premier long métrage pour le cinéma, plusieurs années avant la création du Studio Ghibli avec son comparse Isao Takahato… Le film n’avait pas eu encore en France l’honneur d’une sortie en salle. Injustice réparée. Miyazaki n’est pas totalement maître de cet univers puisqu’il adapte pour le cinéma une série de mangas à succès – il a lui-même réalisé quelques épisodes de la version télévisée. Mais ce qu’il fait de cette matière est, déjà, éblouissant. Le héros, Lupin (avatar moderne de l’Arsène Lupin de Maurice Leblanc), est un sympathique voleur sur la piste de la fausse monnaie, qui le mène dans la principauté de Cagliostro, jusqu’au château où le comte, sorte de Mabuse, retient prisonnière la princesse Clarisse afin de l’épouser, par cupidité… Si la trame est volontairement des plus archétypales, elle fait d’autant mieux apparaître le délire (la légèreté amusante, le merveilleux captivant) qui s’empare des figures attendues : les multiples trouvailles architecturales du château, une course-poursuite en voiture défiant la gravité, une invention gestuelle irrésistiblement comique… Génialement rythmé, le film offre de permanentes occasions de jubilation, dans un mouvement ample et généreux qui culmine dans sa conception verticale de l’espace, créant d’impossibles envols et profondeurs, hommage revendiqué au Roi et l’Oiseau de Paul Grimault… FLORENCE MAILLARD – CAHIERS DU CINÉMA, JANVIER 2019

16.02 > 01.03 —

JAPON – 1979 – 1H40 – COUL. – V.F. / V.O. À PARTIR DE 7-8 ANS

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FESTIVAL TÉLÉRAMA / AFCAE ENFANTS

PADDY LA PETITE SOURIS

PACHAMAMA JUAN ANTIN

LINDA HAMBÄCK

Tous les animaux de la forêt parlent du temps où rôdait la renarde. Heureusement, elle n’a pas été vue depuis longtemps ! Quand le commissaire Gordon est appelé pour un vol de noisettes, il suspecte à nouveau l’animal tant redouté. Pour démasquer le voleur, il aura bien besoin de Paddy, la petite souris au flair particulièrement aiguisé… Mais qu’il est chouette ce polar pour les petits, avec un commissaire crapaud et son adjointe souris ! Le graphisme est délicat et chaleureux et la morale maline comme tout !

Tepulpaï et Naïra, deux petits Indiens de la Cordillère des Andes, partent à la poursuite de la Pachamama, totem protecteur de leur village, confisqué par les Incas. Leur quête les mènera jusqu’à Cuzco, capitale royale assiégée par les conquistadors. Une merveille animée qui sort des sentiers battus, avec des couleurs et des formes splendides, un message écologique et des vérités historiques bonnes à dire…

« Paddy la petite souris » est l’adaptation de livres écrits par Ulf Nilsson. Qu’est-ce qui vous a attiré dans ces histoires ? LINDA HAMBÄCK : L’écriture à la fois très posée et pleine de suspense, le charme des illustrations de Gitte Spee faites aux crayons de couleur… Et comme je suis tombée amoureuse du Commissaire Gordon, j’ai eu envie d’en faire un film.

On a l’impression que les cris des oiseaux ou le bruit du vent se fondent dans la musique. PIERRE HAMON [compositeur de la musique originale] : Beaucoup de sons de vent ont été réalisés avec des instruments préco-lombiens, et une partie des chants des oiseaux ont été produits avec des vases siffleurs. JUAN ANTIN : Nous avons ajouté des ambiances sonores de forêt, et de vrais chants d’oiseaux… Il nous est arrivé aussi de mêler ces sons réels de forêt avec des effets réalisés avec les vases siffleurs qui imitent les oiseaux, car cela ajoutait un côté magique.

13 > 26.02 —

18 > 26.02 —

SUÈDE – 2017 – 1H01 – COULEUR – V.F. À PARTIR DE 3-4 ANS

FRANCE – 2018 – 1H12 – COULEUR À PARTIR DE 7 ANS

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FESTIVAL TÉLÉRAMA / AFCAE ENFANTS

CRO MAN

L’ÎLE AUX CHIENS

NICK PARK

WES ANDERSON

Pendant la Préhistoire, de placides hommes des cavernes sont brusquement envahis par ceux de l’Âge de bronze. Ils ont pourtant un avantage indéniable sur ceux-ci : ce sont leurs ancêtres qui ont inventé le football, les graffitis le prouvent. Et c’est un match de foot qui va décider de leur avenir… Où ailleurs qu’en Angleterre, au sein du facétieux studio Aardman, pouvait naître une telle idée de comédie d’animation, aux origines de la passion pour le ballon rond ? Toujours aussi pimpant, coloré, riche et soigné, des fabuleux décors de la cité de bronze aux bouilles impayables des personnages, humains ou pas, le style Aardman est là, y compris dans cette profusion d’idées comiques – des insectes rampants font office de chaussures à crampons pour le foot… L’âge de la pâte à modeler n’est pas près de s’achever.

En raison d’une grippe canine, le maire de Magasaki ordonne la mise en quarantaine de tous les chiens de la ville, envoyés sur une île qui devient alors l’Île aux chiens. Le jeune Atari, douze ans, vole un avion et se rend sur l’île pour rechercher son fidèle compagnon, Spots… Une fable canine en animation en volume, pour jeunes (à partir de 11 ans) et grands de tous poils. La plus grande beauté de L’Île aux chiens qui évoque l’exclusion dans un Japon dystopique où les chiens sont bannis sur une île-décharge, réside dans son rendu plastique, ayant la richesse d’une grande symphonie de formes et de matières. Cette efflorescence formelle se fonde sur un terrain politique – chose jusqu’alors assez inhabituelle dans le cinéma de Wes Anderson…

CÉCILE MURY – TÉLÉRAMA, 7 FÉVRIER 2018

MATHIEU MACHERET – LE MONDE, 10 AVRIL 2018

22.02 > 01.03 —

22.02 > 01.03 —

ROYAUME-UNI / FRANCE – 2018 – 1H30 – COULEUR – V.F. À PARTIR DE 6-7 ANS

USA / ALLEMAGNE – 2018 – 1H40 – COULEUR – V.F. / V.O. À PARTIR DE 11 ANS

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EN EXCLUSIVITÉ

UN GRAND VOYAGE VERS LA NUIT BI GAN

LONG DAY’S JOURNEY INTO NIGHT Scénario Bi Gan Photo Liu Qiang Son Li Danfeng Musique Lim Giong, Point Hsu Montage Qin Yanan Avec Tang Wei, Huang Jue, Sylvia Chang, Lee Hong-Chi, Chen Yongzhong… Soutien GNCR — Festivals 2018 Cannes / Sélection Un Certain Regard, La Rochelle

Voyage spatio-temporel et authentique expérience de cinéma… Pour parler au plus juste du second long métrage de Bi Gan (après l’ébouriffant Kaili Blues en 2016), il faut commencer par son milieu. Après une heure de film noir au maniérisme envapé (presque excessif), à l’opacité narrative voulue, et à la suavité moite des premiers Wong Kar Wai (Nos années sauvages), dans laquelle le personnage central rumine des lambeaux de meurtres mafieux, d’héritage impossible, et de quête d’une femme fatale, disparue dans sa ville natale (Kaili, encore), il rentre dans une salle de cinéma, et chausse des lunettes 3D. Là, le spectateur est invité à en faire autant, et le titre du film s’inscrit à l’écran : Long Day’s Journey Into Night, réactivant la grande tradition cannoise du chef-d’œuvre coupé en deux (Mulholland Drive, Tropical Malady). Est-on dans un film dans le film, dans un rêve, dans un souvenir ou dans encore tout autre chose – la Black Lodge ? Il n’y s’agira en tout cas que de doubles, de seconde chance, de rejouer, comme dans Vertigo, une histoire ratée. Ce grand voyage au bout de la nuit va ainsi durer une heure, et s’effectuer en un seul planséquence. Pas juste un plan-séquence : l’un des plus beaux et virtuoses de l’histoire du cinéma, sans colure numérique, et en 3D donc ; une heure d’enregistrement véritable (autant que l’on sache), convoquant une douzaine de changements de décors, moults figurants, des animaux énervés, des trajets par voie aérienne, des prodiges et des coups de dés… Ce plan-séquence suspend le souffle du spectateur aussi sûrement qu’un numéro de voltige à hauts risques… JACKY GOLDBERG, JEAN-MARC LALANNE – LES INROCKUPTIBLES, 15 MAI 2018 CHINE / FRANCE – 2018 – 2H18 – COULEUR – V.O. – FILM PRÉSENTÉ EN 3D

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20.02 > 05.03 —


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SORTIE NATIONALE

GRÂCE À DIEU FRANÇOIS OZON

Grâce à Dieu suit la bataille d'Alexandre (Melvil Poupaud), victime d’abus dans son enfance, qui, découvrant que son agresseur officie toujours, va entreprendre un combat afin de libérer la parole d’autres victimes. Faisant face à l'omerta qui règne sur l’Église catholique, et à l’incompréhension de ses proches, Alexandre croisera aussi sur sa route des alliés, interprétés par Denis Ménochet et Swann Arlaud. Derrière le scandale médiatique et les coulisses de la controverse, Ozon, comme à son habitude, tisse délicatement des lignes de vie brisées, partant de la fragilité pour dresser la trajectoire d’un combat. Le réalisateur renoue ainsi avec la veine engagée et réaliste de Jeune et Jolie, dressant un état des lieux contemporain de l’Église, tout en expliquant que Grâce à Dieu n’est nullement un film à charge : « Il n’apporte pas de réponse mais pose beaucoup de questions.». LÉA ANDRÉ SARREAU – LES INROCKUPTIBLES, 06 DÉCEMBRE 2018 Scénario François Ozon Photo Manu Dacosse Son Brigitte Taillandier Décors Emmanuelle Duplay Musique Evgueni & Sacha Galperine Montage Laure Gardette Avec Melvil Poupaud, Denis Ménochet, Swann Arlaud, Eric Caravaca, François Marthouret, Bernard Verley… — Soutien AFCAE

Avec « Grâce à Dieu », c’est la première fois que vous vous confrontez à un sujet d’actualité, avec autant de personnages… FRANÇOIS OZON : L’idée de départ était de faire un film sur la fragilité masculine. J’ai souvent mis en scène des personnages de femmes fortes. Là, j’avais envie d’aller vers des hommes qui sont dans l’expression de souffrances et d’émotions… Cette envie a alors croisé l’actualité de l’affaire Preynat. Sur le site de «La Parole Libérée», j’ai lu des témoignages d’hommes abusés dans leur enfance au sein de l’Église, dont un qui m’a particulièrement touché : celui d’Alexandre, un fervent catholique qui racontait son cheminement jusqu’à ses quarante ans, âge où il a enfin pu parler. Sur le site, il y avait aussi des interviews, des articles de presse et des extraits de mails qu’il avait échangés avec les instances catholiques lyonnaises, dont le cardinal Barbarin et Régine Maire, chargée de la cellule d’aide psychologique pour les victimes de prêtres. J’ai trouvé ces documents passionnants et j’ai donc contacté Alexandre. Comment s’est passée la rencontre? F. O. : Il est arrivé avec un dossier, qui contenait ses échanges de mails jusqu’à son dépôt de plainte. J’étais extrêmement touché qu’il me confie ses courriers, dont on entend beaucoup d’extraits dans les voix off du début du film. J’ai d’abord pensé faire de cette matière incroyable une pièce de théâtre, puis un documentaire… in DOSSIER DE PRESSE

20.02 > 12.03 —

FRANCE – 2018 – 2H18 – COULEUR

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SORTIE NATIONALE

DANS LA TERRIBLE JUNGLE OMBLINE LEY, CAROLINE CAPELLE

Réalisation, photo Caroline Capelle, Ombline Ley Son Mathieu Farnarier, Betsy Zbiegi Musique originale Sébastien Pons, Studio Urgence Montage Céline Perrear Avec Alexis Dardenne, Émeline Colard, Ophélie Lefebvre, Médéric Sergott… Soutien ACID / ACOR — Festival Cannes 2018 / Sélection ACID

Une traversée fantasque et musicale de l’adolescence, ou comment péter les plombs de manière adaptée. A l’Institut médico-éducatif la Pépinière à Loos les Lille, une dizaine d’adolescents, insoumis, francs et spontanés se prêtent au jeu de la mise en scène et du cinéma. Terrain d’expérimentations musicales, poétiques, amoureuses et philosophiques, le centre prend alors un caractère d’exutoire, devenant à la fois lieu de confidences, et révélateur d’un tiraillement perpétuel entre deux mondes : l’extra-ordinaire et la quête de la normalité. Si la fonction du cinéma documentaire est d’inscrire durablement dans nos mémoires et nos pensées des destins qui ne sont pas les nôtres, Dans la terrible jungle y parvient avec grâce, élégance et humour. La raison ? Ses auteures ont tenté autre chose. Elles n’ont pas voulu rendre compte du handicap ni même expliquer quoi que ce soit. Elles ont eu envie de faire un film avec ces adolescents, et non sur eux; un film dans lequel ils vivraient leur vie d’adolescents et rejoueraient pour la caméra des moments de leur quotidien. Paradoxalement, ce regard distancié, amoureux des cadres bien composés et des scènes bien balancées est un formidable outil de rapprochement : déchargés des sentiments compassés, notre pensée libérée, le regard affûté, nous participons activement à la découverte d’un monde que nous connaissons mal mais dont nous nous sentons ainsi plus proches. Loin d’être déplacé, le souci esthétique ayant présidé à la confection de ce film ne surplombe pas son sujet, lui rendant au contraire une beauté confisquée. JEAN-LOUIS GONNET, PHILIPPE FERNANDEZ – WWW.ACID.ORG, 2018 FRANCE – 2018 – 1H21 – COULEUR

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13 > 26.02 —


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SORTIE NATIONALE

LES ÉTERNELS JIA ZHANG-KE

Scénario Jia Zhang-Ke Photo Éric Gautier Son Zhang Yang Musique Lim Giong Montage Matthieu Laclau, Lin Xudong Avec Zhao Tao, Liao Fan, Xu Zheng, Casper Liang, Feng Xiaogang, Diao Yinan… Soutien AFCAE — Festival Cannes 2018 / Compétition officielle

Les Éternels de Jia Zhang-ke, les amants maudits du Milieu… […] À des titres divers, il est possible de considérer que les dix longs métrages de fiction du cinéaste chinois depuis son Xiao-wu artisan pickpocket en 1997 sont consacrés au même thème : l’entrée de la Chine dans le XXIe siècle… Et c’est bien, à nouveau, ce que Jia Zhang-ke prend en charge dans Les Éternels. Mais il le fait avec une ampleur, une complexité, et aussi un geste d’amour envers le cinéma sans précédent. On y trouve en effet, réagencés avec une impressionnante liberté, film de gangsters et comédie musicale, science-fiction et documentaire, burlesque et mélodrame : une multiplicité de tonalités pour accompagner, de 2001 à 2018, l’histoire d’une femme habitée par un amour sans retour, et des principes implacables. Et, à ses côtés, l’histoire au présent d’une civilisation. Cette femme, Qiao, est jouée par Zhao Tao, l’actrice de tous les films de Jia depuis le deuxième, Platform, en 2000. L’œuvre filmée de son mari permet de suivre les étapes de l’épanouissement de cette actrice. Danseuse de formation, comédienne dont les ressources n’ont cessé de se déployer davantage de film en film, elle offre avec ce nouveau film une interprétation exceptionnelle. Il lui suffit de marcher, dans un bistrot ou sur un quai de gare, pour que dix histoires s’esquissent. Il lui suffit de s’asseoir, seule femme parmi des hommes aux physiques de durs, pour qu’une lumière et une vibration irriguent l’écran de forces contradictoires, troublantes, inquiétantes, émouvantes. Il suffit à son visage d’offrir à la caméra sa nudité pour que s’accomplissent un combat, une défaite, une trahison, une victoire. JEAN-MICHEL FRODON – SLATE.FR, 12 MAI 2018

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CHINE – 2018 – 2H15 – COULEUR – V.O.

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SORTIE NATIONALE

WARDI MATS GRORUD

Sénario Mats Grorud, Trygve Allister Diesen, Ståle Stein Berg Studio d’animation Foliascope Son Christian Holm Prises de vues Sara Sponga, Nadine Buss Musique Nathanaël Bergèse Montage Silje Nordseth, Carsten Meinich… Soutien AFCAE Jeune public — Festival Annecy 2018

Beyrouth, Liban, aujourd’hui. Wardi, une jeune Palestinienne de onze ans, vit avec toute sa famille dans le camp de réfugiés où elle est née. Sidi, son arrière-grand-père adoré, fut l’un des premiers à s’y installer après avoir été chassé de son village en 1948. Le jour où Sidi lui confie la clé de son ancienne maison en Galilée, Wardi craint qu’il ait perdu l’espoir d’y retourner un jour. Mais comment chaque membre de la famille peut-il aider à sa façon la petite fille à renouer avec cet espoir ? […] L’architecture est au centre de Wardi. Une architecture spontanée, qui répond aux contraintes du surpeuplement : à chaque génération, on construit un étage supplémentaire, sur le lopin attribué à une famille de réfugiés. Ce film très politique est l’aboutissement d’une histoire familiale. Infirmière pour une ONG norvégienne, la mère de Mats Grorud a vécu la guerre civile libanaise. En souvenir de cet engagement, son fils, étudiant en cinéma d’animation, est parti pour Beyrouth afin d’y partager son savoir. Parce qu’il y a enseigné, Mats Grorud a situé son film dans le camp de Bourj El-Barajneh, à Beyrouth. Wardi, son héroïne, porte l’uniforme frappé du sceau de l’Unicef des écoliers palestiniens, elle s’apprête à entrer au collège et fait preuve d’une opportune curiosité quant à l’histoire de sa famille… Les séquences contemporaines, qui mettent en scène la routine de l’exil, le surpeuplement et les arrangements avec le dénuement, recourent aux marionnettes (le réalisateur a travaillé avec l’animateur français Pierre-Luc Granjon) ; les retours en arrière, de 1948 aux derniers soubresauts de la guerre civile libanaise, sont, eux, traités en dessins animés. THOMAS SOTINEL – LE MONDE, 15 JUIN 2018 NORVÈGE / FRANCE / SUÈDE – 2018 – 1H17 – COULEUR – V.O. / V.F. À PARTIR DE 11 ANS ET POUR TOUS

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SPECTACLES FÉVRIER — ME 06 20H30 JE 07 19H30 Grand Théâtre

JE 07 19H30 VE 08 20H30 Théâtre Verdière

SA 09 17H00

THE BEGGAR’S OPERA John Gay et Johann Christoph Pepusch William Christie / Robert Carsen NOUS SOMMES SEULS MAINTENANT Julie Deliquet / Collectif in Vitro /// Artiste associée LE PETIT POUCET Simon Falguières / Cie Le K

OPÉRA

THÉÂTRE

THÉÂTRE JEUNE PUBLIC

Rochefort La Coupe d’Or

SA 09 20H30

L’HEURE SUPRÊME Frank Borzage / Vincent Peirani

CINÉ-CONCERT JAZZ

QUATUOR DEBUSSY / KARINE DESHAYES Mozart / Schubert / Concert au chocolat

MUSIQUE CLASSIQUE

Grand Théâtre

DI

10 17H00

Grand Théâtre

ME 13 19H30 Théâtre Verdière

ME 13 20H30 JE 14 19H30 Grand Théâtre

CINÉ-CONCERT JAZZ

LÉONIE ET NOÉLIE Nathalie Papin / Karelle Prugnaud / Cie L’Envers du décor BACH STUDIES Benjamin Millepied / L.A. Dance Company

THÉÂTRE

DANSE

L’HEURE SUPRÊME Frank Borzage / Vincent Peirani L’accordéoniste multi-primé Vincent Peirani revient à La Coursive avec un projet fort : sublimer en quartet L’Heure Suprême, chef-d’œuvre du cinéma muet américain réalisé par Frank Borzage en 1927. Son ciné-concert célèbre magnifiquement l’amour dans le Montmartre d’Avant-guerre. Quand jazz et cinéma se rencontrent sur la scène du Grand Théâtre... Avec L’Heure suprême, Frank Borzage remporte le tout premier Oscar décerné à un réalisateur et livre son film le plus célèbre, souvent comparé à L’Aurore de F.W. Murnau, réalisé la même année. Réunissant pour la première fois à l’écran Janet Gaynor (L’Ange de la rue) et Charles Farrell (Liliom), Borzage transcende le mélodrame et entremêle la romance intime à la grande Histoire… Paris, 1914. Chico, un humble égoutier devenu laveur de vitres, croise le chemin de Diane, une jeune femme martyrisée par sa sœur tyrannique, que la misère et l’absinthe ont rendue folle. Chico la sauve de la police et l’emmène chez lui, au septième étage d’un vieil immeuble décrépit (d’où le titre original du film : 7th Heaven). La déclaration de la Première guerre mondiale va contraindre leur amour naissant… Pour sublimer le lyrisme du film, Vincent Peirani entraîne son accordéon funambule sur les chemins les plus étonnants et convoque autour de lui trois complices aux talents indéniables : Federico Casagrande (guitares), Régis Huby (saxophone) et Stéphane Edouard (percussions). Il éclaire l’œuvre d’une lumière nouvelle, à la fois swing et caressante, transpercée de boules d’énergie éblouissantes et de plages mystérieuses, qui exaltent le style grandiose de ce joyau du cinéma.

INFORMATION – À l’accueil-billetterie : du lundi au vendredi de 13h30 à 19h / samedi et dimanche de 14h à 19h – Par téléphone : 05 46 51 54 02 / 03 / 04 du lundi au dimanche de 14h à 18h – Par internet www.la-coursive.com

QUAND RÉSERVER ? – À partir de 13h30 à l'accueil-billetterie – À partir de 14h00 par téléphone et par internet Priorité de réservation aux titulaires de la Carte La Coursive le premier vendredi de chaque mois pour les spectacles du mois suivant Pour les personnes non-adhérentes et non-abonnées tous les spectacles de la saison sont accessibles à la réservation (dans la limite des places disponibles) le deuxième vendredi de chaque mois pour les spectacles du mois suivant.

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FÉVRIER / 19

30 JANVIER > 05 FÉVRIER

ME 30 JE 31

SA 02

DI 03

LU 04

MA 05

DURÉE

1h22

20H00 15H45 14H00 16H15 14H30 15H00 15H45 20H00 18H15 20H30 18H45 17H45 20H00

2h08

06 > 12 FÉVRIER

ME 06 JE 07

DURÉE

TOUT CE QU’IL ME RESTE DE LA RÉVOLUTION – Judith Davis

14H00 16H30 18H15 20H00

LES ESTIVANTS – Valeria Bruni Tedeschi

18H15

VE 01

14H00 16H30 14H30 17H00 14H00 18H15 20H45 18H45 21H00 20H30 18H15

ULYSSE & MONA – Sébastien Betbeder

VE 08

SA 09

DI 10

LU 11

MA 12

14H30 18H45 14H00 18H15 20H30 20H00 14H30 15H45 14H00 20H00

1h22

LES ESTIVANTS – Valeria Bruni Tedeschi

17H30 14H00 15H45 18H00 16H15 17H30 15H45 18H15 20H00 20H30

2h08

13 > 19 FÉVRIER

ME 13

DURÉE

ULYSSE & MONA – Sébastien Betbeder

15H45 20H45 14H00 16H15

1h28

JE 14

VE 15

SA 16

DI 17

LU 18

MA 19

FESTIVAL TÉLÉRAMA / AFCAE ENFANTS

PADDY LA PETITE SOURIS – Linda Hambäck

14H30

LE CHÂTEAU DE CAGLIOSTRO – Hayao Miyazaki (v.o. en bleu)

17H00 16H15

1h01

15H00 19H30

1h40

PACHAMAMA – Juan Antin

14H15* 16H30*

1h12

DANS LA TERRIBLE JUNGLE – Ombline Ley et Caroline Capelle

18H00 16H00 16H15 18H30 14H30 20H30* 18H15* 20H15 20H30 17H45

1h21

TOUT CE QU’IL ME RESTE DE LA RÉVOLUTION – Judith Davis

16H00 14H00 15H00* 14H30* 15H00* 18H30* 20H00* 1h28 17H30* 20H30 20H00*

LES ESTIVANTS – Valeria Bruni Tedeschi

20H00 17H45 18H00 16H30* 17H00* 16H00* 14H00* 19H30* 20H00*

2h08

20 > 26 FÉVRIER

ME 20 JE 21

DURÉE

VE 22

SA 23

DI 24

LU 25

MA 26

FESTIVAL TÉLÉRAMA / AFCAE ENFANTS

LA PETITE FABRIQUE DE NUAGES – 5 courts / avant-première

14H15

LE CHÂTEAU DE CAGLIOSTRO – Hayao Miyazaki (v.o. en bleu)

15H00*

46 MIN.

14H00*

PADDY LA PETITE SOURIS – Linda Hambäck

14H30

PACHAMAMA – Juan Antin

16H00

CRO MAN – Nick Park

17H30* 15H00* 16H15 14H30

16H00

14H30 16H00

L’ÎLE AUX CHIENS – Wes Anderson (v.o. en bleu)

1h40

14H30

14H15

1h01 1h12 1h30

16H30 18H30* 15H00

1h40

UN GRAND VOYAGE VERS LA NUIT – Bi Gan

15H30 17H45 20H15 20H00 17H00 19H30 17H45 20H30

2h18

GRÂCE À DIEU – François Ozon

17H15* 14H00* 16H00* 15H00* 14H30* 17H15* 14H00* 20H00* 17H00* 19H00* 20H30* 19H30* 20H00* 17H00* 2h18 20H00* 20H00*

DANS LA TERRIBLE JUNGLE – Ombline Ley et Caroline Capelle

18H30 20H30 18H30 18H00 20H00 17H45 20H30

27 FÉVRIER > 05 MARS

ME 27 JE 28

VE 01

14H00

SA 02

DI 03

LU 04

MA 05

1h21 DURÉE

FESTIVAL TÉLÉRAMA / AFCAE ENFANTS

L’ÎLE AUX CHIENS – Wes Anderson LE CHÂTEAU DE CAGLIOSTRO – Hayao Miyazaki (v.o. en bleu) CRO MAN – Nick Park

16H00*

1h40

14H00 18H00*

1h40

14H00*

1h30

16H15

LES ÉTERNELS – Jia Zhang-ke

14H30* 17H15* 16H30 17H15* 14H30 19H30 17H00 20H30* 20H00* 20H15* 19H30 18H00*

2h15 2h21

GRÂCE À DIEU – François Ozon

17H15* 14H30* 19H30 14H30* 15H00* 14H30 20H00 20H30 20H00*

WARDI – Mats Grorud (v.o. en bleu)

18H15

UN GRAND VOYAGE VERS LA NUIT – Bi Gan

20H00 17H45

16H00 14H30 15H00 17H15 16H45 19H00

17H30

1h17

14H00

2h18

LU 04 FÉV 20H30 Rencontre avec Sébastien Betbeder à l’issue de Ulysse & Mona (Pré-vente à partir du LU 28 JANV) * Projections au Grand Théâtre FESTIVAL TÉLÉRAMA / ENFANTS du 13 FÉV au 01 MARS : 3,50€ la place sur présentation du «pass» Télérama, valable pour toute la famille / Pass dans le magazine du 13 FÉV et sur telerama.fr dès le 06 FÉV / Sinon tarifs habituels Ciné-goûter à l’issue de l’avant-première du film La Petite Fabrique de nuages, ME 20 FÉV 14H15

la-coursive.com

I 05 46 51 54 02 / 03 / 04

4, RUE SAINT-JEAN DU PÉROT / 17025 LA ROCHELLE CEDEX 01


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