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NOVEMBRE / 18
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INFORMATIONS
la coursive 4, rue Saint-Jean du Pérot 17025 La Rochelle cedex 1 Du lundi au vendredi de 13h30 à 19h00 Samedi et dimanche de 14h00 à 19h00 Par téléphone 05 46 51 54 02 / 03 / 04 Du lundi au dimanche de 14h00 à 18h00
CINÉMA JEUNE PUBLIC
www.la-coursive.com horaires et programme téléchargeables
Tout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires. TARIF : 3,50€
INFORMATIONS DANS LES MÉDIAS Sud-Ouest / Sud-Ouest Dimanche / Sortir 17 / France Bleu La Rochelle / La Charente Libre / France 3 Nouvelle-Aquitaine et Atlantique / RCF Charente-Maritime / La Nouvelle République Niort / Le Phare de Ré / Radio Collège / Ré à la Hune / Chroniques d’Aliénor / Web TV Info / La Rochelle Madame
CARTE LA COURSIVE Individuel Groupes / Collectivités (min. 10 personnes) Plus de 60 ans Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi
LA GRANDE AVENTURE DE NON-NON MATHIEU AUVRAY FRANCE – 2017/2018 – 41 MIN. – COULEUR À PARTIR DE 3 ANS
SÉANCES
OCTOBRE —
BILLETTERIE CINÉMA ouverte 30 minutes avant chaque séance TARIFS Normal Carte La Coursive / Plus de 60 ans Lundi pour tous Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi Moins de 18 ans Groupes scolaires / Centres de loisirs Carte fidélité pour tous 10 séances 20 séances (2 places maximum par séance)
FILMS TOUT PARTICULIÈREMENT RECOMMANDÉS
ME 31 16H00
€ 7,50 6 5,50 5 4 3,50 55 100
NOVEMBRE — VE 02 14H30 SA 10 17H00
SÉANCES SCOLAIRES POSSIBLES JE 08.11 14H00
LU 12.11 14H15
TA MORT EN SHORT(S) SIX FILMS COURTS FRANCE / SUISSE / CANADA – 2010/2018 – 54 MIN – COULEUR À PARTIR DE 11 ANS ET POUR TOUS
SÉANCES
NOVEMBRE — ME 14 14H15
€ 13,50 12 12 7
ME 07 14H30 DI 11 17H00
SA 17 17H00
DI 18 17H00
SÉANCES SCOLAIRES POSSIBLES VE 16 14H00
LU 19 14H00
RENSEIGNEMENTS SERVICE CINÉMA
05 46 51 54 00
Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et Répertoire, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma. Salle Europa Cinémas. Directeur de la publication Franck Becker / Programmation et rédaction Édith Périn / Design signelazer.com Mise en page et photogravure Brigitte Bombaron-Morisson / Impression Imprimerie IRO Photo de couverture Heureux comme Lazzaro de Alice Rohrwacher
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SORTIE NATIONALE
COLD WAR PAWEŁ PAWLIKOWSKI
ZIMNA WOJNA Scénario Paweł Pawlikowski, Janusz Głowacki, Piotr Barkowski Photo Łukasz Żal Son Maciej Pawłowski, Mirosław Makowski Arrangements jazz et chansons Marcin Masecki Montage Jarosław Kamiński Avec Joanna Kulig, Tomasz Kot, Agata Kulesza, Borys Szyc, Jeanne Balibar, Cédric Kahn… Soutien AFCAE — Festival Cannes 2018 : Prix de la mise en scène
Pendant la guerre froide, entre la Pologne stalinienne et le Paris bohème des années 1950, un musicien épris de liberté et une jeune chanteuse passionnée vivent un amour impossible dans une époque impossible. Quatre ans après Ida, Paweł Pawlikowski revient avec Cold War, surprenant exercice de style : réduire en 1h20, dans un format 4/3, une grande histoire d’amour tragique, étalée sur dix ans, traversant les remous politiques de l’Union soviétique et ses satellites, en parvenant à instaurer un lyrisme digne d’un Docteur Jivago, auquel le scénario se réfère explicitement. Parti pris osé, cherchant à atteindre la puissance émotionnelle paroxystique du mélodrame avec une mise en scène minimaliste, il est le moyen pour le réalisateur polonais de centrer son récit sur son couple d’amants maudits, malmenés par la passion et l’Histoire. En se servant de l’ellipse comme procédé narratif systématique, Pawlikowski fait de cette histoire d’amour la vraie aventure du film, le contexte historique écrasant (stalinisme, déstalinisation, goulag) devenant une toile de fond se déroulant comme en ombre chinoise derrière ses héros, au fur et à mesure de leur rencontre, de leur exil et de leurs multiples séparations… in LE COURRIER ART & ESSAI N°265, SEPTEMBRE 2018
31.10 > 13.11 —
POLOGNE / ROYAUME-UNI/FRANCE – 2018 – 1H24 – NOIR ET BLANC – V.O.
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SORTIE NATIONALE
LA TENDRE INDIFFÉRENCE DU MONDE ADILKHAN YERZHANOV
LASKOVOE BEZRAZLICHIE MIRA Scénario Adilkhan Yerzhanov… Photo Aydar Sharipov Décors Yermek Utegeno Son Ilya Gariyev Musique Nurassyl Nuridin Montage Yedige Nessipbekov Avec Dinara Baktybayeva, Kuandyk Dussenbaev… — Festivals 2018 Cannes / Un Certain Regard, La Rochelle
Une fable cruelle, visuellement très originale. Faire surgir des apparitions est l’un des charmes du cinéma. La belle actrice Dinara Baktybayeva en est une. En robe rouge et ombrelle jaune, elle rayonne. Mais son soleil est noir. C’est une princesse savante, lectrice des classiques, inadaptée au monde qui l’entoure. Après la mort de son père, elle se voit contrainte de rejoindre la grande ville, où un collègue de son oncle lui propose un chantage odieux. Un ami d’enfance, paysan généreux et sorte d’ange gardien, se bat avec ses poings pour la défendre et cherche à se faire aimer d’elle. Tous deux, ensemble ou à distance, tentent de survivre, d’échapper aux abus de pouvoir clanique, à la corruption généralisée. Si la vision du pays n’a rien de rassurant, ne pas s’attendre ici à un film au réalisme brut ; c’est une fable cruelle, qui détonne carrément par son sens du burlesque mâtiné de poésie. Réunissez Takeshi Kitano et Aki Kaurismäki, transposez le mélange au Kazakhstan, vous aurez une petite idée de cette curiosité. Entre autres loufoqueries, il y a ces reconstitutions de tableaux, pastiches déconcertants de Van Gogh (La Sieste) ou du Douanier Rousseau. Et toutes sortes de citations qui témoignent d’une francophilie pour le moins éclectique (d’Albert Camus à Jean-Paul Belmondo!). Un moment, dans une séquence très gracieuse, le couple fait semblant de monter dans un avion pour aller voir une exposition à Paris. Art naïf, minimaliste, mais aussi très soigné, elliptique, que ce cinéma du plan fixe graphique, du cadre dans le cadre, du tachisme coloré. À la fin, l’amour chaste, très courtois, qui rapproche le chevalier servant de sa bien-aimée, devient enfin réciproque dans un moment d’éternité. JACQUES MORICE – BEAUX-ARTS MAGAZINE, OCTOBRE 2018 KAZAKHSTAN / FRANCE – 2018 – 1H40 – SCOPE-COULEUR – V.O.
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31.10 > 6.11 —
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SORTIE NATIONALE
SOPHIA ANTIPOLIS VIRGIL VERNIER
Scénario Virgil Vernier avec la participation de Mariette Désert Photo Simon Roca, Tom Harari Son Jean Collot, Olivier Vieillefond… Montage Charlotte Cherici Avec Dewi Kunetz, Hugues Njiba-Mukuna, Sandra Poitoux, Bruck, Lilith Grasmug… Soutien ACOR — Festivals 2018 Locarno / San Sebastian
L’un des signes qu’un film est remarquable, c’est qu’il nous semble soudain en adéquation parfaite avec son époque… C’est le cas du nouveau film de Virgil Vernier (Mercuriales), présenté à Locarno. Sophia-Antipolis, rappelons-le brièvement, est un technopole, un pôle d’activité mégalomaniaque (sur le projet) fondé à la toute fin des années 60 dans la région de Nice… […] Le film de Vernier nous en livre une image contemporaine. Une image terrible de nos civilisations « développées ». [...] Le mode narratif du film est à la fois sophistiqué et d’une rare clarté, mené selon le système du marabout-bout-de-ficelle avec une rare dextérité, où il est bien difficile au spectateur de savoir s’il se trouve dans un documentaire ou une fiction. Tout commence dans le cabinet d’un chirurgien esthétique où se présentent des jeunes et jolies femmes qui tiennent absolument à se faire refaire les seins, sans que l’on comprenne exactement pourquoi. Puis, nous nous retrouvons avec une jeune veuve d’origine vietnamienne qui n’a pas besoin de travailler pour vivre et qui s’ennuie. Qui va bientôt entrer dans une secte, sans souffrance, sans heurt, comme si tout était normal. C’est aussi là que le film se montre admirable : il décrit, montre sans démontrer (...), sans juger. Tout ce que nous voyons est (a priori) normal. Or, pas du tout justement. […]. Sophia Antipolis nous entraîne dans la nuit de notre époque, un Moyen-Âge naissant, une ère obscure baignée du soleil de la côte d’Azur, où les êtres, perdus, abandonnés, en deuil, petits héros de leur vie, grands devant leur seule conscience, errent comme des fantômes à la recherche d'autres fantômes, sans jamais en retrouver la trace, en quête d'un sens impossible à obtenir. Sophia Antipolis est un grand film. JEAN-BAPTISTE MORAIN – LES INROCKUPTIBLES, 4 AOÛT 2018
31.10 > 6.11 —
FRANCE – 2018 – 1H38 – COULEUR
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FESTIVAL DES ESCALES DOCUMENTAIRES DE LA ROCHELLE
LE PRÉSIDENT YVES JEULAND
Réalisation Yves Jeuland Montage Lizi Gelber
RENCONTRE PUBLIQUE avec Yves Jeuland et Gilles Perret invité d’honneur du festival ENTRÉE LIBRE PARTICIPATIVE
21 mars 2010, Georges Frêche est réélu dans son fauteuil. En Languedoc, il est le Président. Six mois durant, au fil d’une campagne ébouriffante et captivante, la caméra d’Yves Jeuland ne l’a pas quitté. Partout, hors champ et contrechamp, son œil était là, dans le secret des conciliabules et les fins de banquet, face aux ténors des médias, dans son bureau, dans sa voiture, au saut du lit comme au bord de sa piscine. Escorté de ses deux conseillers, Georges Frêche se révèle un formidable animal politique, un grand acteur rabelaisien, matois et provocateur. Sans complaisance ni faux semblants, Georges Frêche est filmé en liberté. Comédie humaine violente et jubilatoire, drôle et impitoyable, ce voyage au cœur d’une campagne électorale est une leçon sur la chose publique et les jeux du pouvoir. Le film est présenté en salles dans sa version originale, telle qu’elle existait avant le décès de Georges Frêche, survenu le 24 octobre 2010. in DOSSIER DE PRESSE, 2010
J’ai toujours été fasciné par la difficulté qu’éprouvent les politiques à quitter la scène. Je me suis alors dit que si jamais Georges Frêche se représentait en 2010, ce serait sans doute son dernier combat et ce dernier combat je voulais le filmer. C’est toujours dans les batailles électorales que les hommes politiques se révèlent le mieux. Le producteur Alexandre Hallier a partagé mon enthousiasme. YVES JEULAND FRANCE – 2010 – 1H38 – COULEUR
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JE 8.11 18H00 —
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SORTIE NATIONALE
HEUREUX COMME LAZZARO ALICE ROHRWACHER
LAZZARO FELICE Scénario Alice Rohrwacher Photo Hélène Louvart Son Christophe Giovannoni Décors Emita Frigato Musique Piero Crucitti Montage Nelly Quettier Avec Adriano Tardiolo, Alba Rohrwacher, Agnese Graziani, Tommaso Ragno, Luca Chikovani, Sergi Lopez… Soutien AFCAE — Festivals 2018 Cannes / Prix du scénario, La Rochelle
Un audacieux diptyque métaphorique, interprété par le subjuguant Adriano Tardiolo. Comme son précédent film, Les Merveilles, le troisième long métrage d’Alice Rohrwacher se déploie dans une société paysanne à l’écart du monde. Là restent en vigueur des mécanismes de domination d’un autre âge, auxquels souscrivent tous les protagonistes : la comtesse avide, son fils stupide et arrogant… la communauté de paysans, hommes, femmes et enfants qui triment dans les champs de tabac. Parmi eux, Lazzaro est une sorte d’innocent que tous utilisent, et qui ne songe qu’à aider et obéir. Ensuite, il adviendra bien des choses qu’il n’est pas nécessaire de raconter… L’important est ailleurs : chaque moment est comme saturé de possibilités supplémentaires, chaque image vibre de l’attention précise et douce aux visages, aux brins d’herbe, aux souffles d’air. Chaque plan, tout en montrant, en racontant, recèle la promesse d'un nombre infini d'autres sensations, d'autres histoires. Si le film est bien le récit d’un miracle, c’est qu’il est lui-même miraculeux. Autour de Lazzaro peuvent bien affluer des réminiscences venues de Buñuel, de De Sica, de Pasolini, d’Ermanno Olmi. Sa possible sainteté n’a pas plus à être décidée par le film, ou par ses spectateurs, que par les personnages. Il y a le mystère de ce qu’il est, de sa manière d’exister dans le monde… La réalisatrice ne se soucie ni de donner une leçon, ni d’affirmer une puissance fut-elle celle d’une artiste. Elle se contente de croire absolument, ingénument peut-être comme son héros, dans la force d’émotion et de suggestion du cinéma. C’est inexplicable, et d’une évidence absolue. C’est très beau. JEAN-MICHEL FRODON – SLATE.FR, 14 MAI 2018
07 > 27.11 —
ITALIE – 2018 – 2H08 – COULEUR – V.O.
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EN EXCLUSIVITÉ
SAMOUNI ROAD STEFANO SAVONA
Scénario Stefano Savona, Léa Mysius, Penelope Bortoluzzi Photo, son Stefano Savona Direction artistique de l’animation Simone Massi Musique Giulia Tagliavia Montage Luc Forveille Soutien GNCR — Festivals 2018 Cannes / Quinzaine des Réalisateurs / Œil d’or du meilleur documentaire, La Rochelle
Œuvre hybride et sidérante, Samouni Road de Stefano Savona est d’ores et déjà une œuvre marquante dans l’histoire du documentaire. Le cinéaste italien, surtout connu pour le grand film qu’il a consacré à la révolution égyptienne, Tahrir, était l’un des rares à avoir filmé à Gaza durant l’attaque israélienne «Plomb durci» de janvier 2009 qui a tué quelque 1300 Palestiniens, pratiquement tous des civils dont de nombreuses femmes et enfants. Il y avait fait la connaissance des survivants d’une famille, les Samouni, dont vingt-neuf membres ont été assassinés par Tsahal. Étant retourné à Gaza en forçant à nouveau le blocus l’année suivante, il a pu voir ce qu’étaient devenus les survivants de cette famille martyre. De là est né le projet d’un film qui non seulement prendrait acte de ce qui advient après une telle tragédie, mais aussi tenterait de montrer son « avant », le tissu des jours ordinaires déchirés subitement par l’irruption de la guerre. Comme il n’existe pas d’image de cet « avant », Savona a fait appel à un artiste surdoué de l’animation, Simone Massi. Appuyé sur des archives (photos et vidéos) et sur des témoignages et des informations toujours vérifiées, les séquences dessinées s’intègrent de manière dynamique à la trame des images documentaires tournées par Savona. Grâce également au montage, et au recours à une troisième matière d’image pour les attaques des hélicoptères de combat, le film déploie une intelligence sensible, où la précision des faits et la puissance de l’émotion se donnent la main, pardelà les habituelles barrières entre réalisme et imaginaire, pour partager une perception augmentée, mais rigoureuse et engagée, de la réalité. JEAN-MICHEL FRODON – SLATE.FR, 10 MAI 2018 FRANCE / ITALIE – 2018 – 2H08 – COULEUR – V.O.
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14 > 20.11 —
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SORTIE NATIONALE
AMANDA MIKHAËL HERS
Scénario Mikhaël Hers, Maud Ameline Photo Sébastien Buchmann Son Dimitri Haulet, Vincent Vatoux, Daniel Sobrino Décors Charlotte de Cadeville Musique originale Anton Sanko Montage Marion Monnier Avec Vincent Lacoste, Isaure Multrier, Stacy Martin, Ophélia Kolb, Marianne Basler, Greta Scacchi… — Festival 2018 Mostra de Venise
Paris, de nos jours. David, vingt-quatre ans, vit au présent… Le cours tranquille des choses vole en éclats quand sa sœur meurt brutalement. Il se retrouve en charge de sa nièce, sept ans, Amanda. Dit comme ça, Amanda pourrait sembler lourd et pourtant, le film est d’une incroyable légèreté de touche. Comme dans ses opus précédents, tout ce que filme Mikhaël Hers est marqué du sceau de la grâce, de la retenue, de la délicatesse, de la force tranquille, y compris et même surtout quand le récit plonge en pleine tragédie. Hers a aussi le talent du casting : Amanda est jouée par la petite Isaure Multrier, ébouriffant mélange d’enfance et de maturité, qu’Hers dirige comme un vrai personnage, façon Doillon. L’oncle désemparé par le deuil et par les responsabilités qui lui tombent soudain sur le râble, c’est Vincent Lacoste, merveilleux dans son premier rôle dramatique. Et les actrices sont tout aussi géniales, de la tonique Ophélia Kolb à la très émouvante Stacy Martin en passant par de merveilleuses comédiennes oubliées comme Marianne Basler ou Greta Scacchi. Après Ce sentiment de l’été (titre qui fonctionnerait aussi pour Amanda), Mikhaël Hers s’affirme comme le grand aquarelliste des sentiments profonds, des affects complexes, des deuils rédimés et du contraste entre la météo (estivale) et les cœurs (plongés en plein hiver). SERGE KAGANSKI – LES INROCKUPTIBLES, 9 SEPTEMBRE 2018
21.11 > 4.12 —
FRANCE – 2018 – 1H47 – COULEUR
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RESSORTIE EN VERSION RESTAURÉE
RÉCRÉATIONS CLAIRE SIMON
Réalisation, photo Claire Simon Son Dominique Lancelot Musique Pierre-Louis Garcia Montage Suzanne Koch Avec la voix de François Simon Soutien ACID / GNCR
RENCONTRE PUBLIQUE avec Claire Simon LU 26.11 18H00
Il existe une sorte de pays, très petit, si petit qu’il ressemble un peu à une scène de théâtre. Ses habitants sont petits de taille. S’ils vivent selon des lois, en tout cas ils n’arrêtent pas de les remettre en cause, et de se battre violemment à ce propos. Ce pays s’appelle la Cour, et son peuple les Enfants. Lorsque les Enfants vont dans la Cour, on appelle ça Récréation. À l’école maternelle, les enfants découvrent pour la première fois la récréation, c’est-à-dire la vie en société. Dans ce lieu unique, virtuel comme une scène, ils affrontent leurs semblables sans l’aide des adultes, ils se lancent, ils s’essaient, s’initient aux relations humaines. Pour nous, les adultes, la récréation, c’est du vacarme, un vacarme joyeux. De loin. Mais, si l’on s’approche et qu’on regarde les enfants jouer d’un peu plus près, on se souvient très vaguement… On se souvient qu’heureusement, depuis, on a grandi. On chasse vite les souvenirs. On se souvient qu’on était l’esclave d’untel, le bourreau d’un autre… Oh, mais c’était pour rire… On se rassure… Parfois, on a vraiment tout oublié, et ça ne fait rien puisque tout ça, c’est fini maintenant… Vraiment fini ? Pas sûr. Les histoires des enfants dans la cour ressemblent aux nôtres, et pas seulement à celles de notre enfance oubliée… Elles ressemblent à celles que nous vivons chaque jour, nous les adultes, c’est-à-dire ces histoires, ces drames que nous essayons sans cesse d’éviter, eux, les enfants, n’y coupent pas. Ils ne savent pas encore très bien biaiser. Ils apprennent. CLAIRE SIMON, 1991 – in DOSSIER DE PRESSE FRANCE – 1991 – 54 MIN – COULEUR
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JE 15.11 14H00 — MA 20.11 19H00 — LU 26.11 18H00 —
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EN EXCLUSIVITÉ
PREMIÈRES SOLITUDES CLAIRE SIMON
Réalisation, photo Claire Simon Son Clément, Catia, Hugo, Mélodie sous la direction de Pierre Bompy, Arnaud Martens… Musique Club Cheval, Stromae Montage Claire Simon, Luc Forveille, Léa Masson Avec Anaïs, Catia, Clément, Elia, Lisa, Hugo, Judith, Manon, Mélodie, Tessa… — Festivals 2018 Berlin, La Rochelle, Gindou, Lussas
RENCONTRE PUBLIQUE avec Claire Simon LU 26.11 20H30
À seize, dix-huit ans, si on a de la chance, on est au lycée. Ici on est à Ivry et on discute entre les cours, même parfois pendant les cours. Assis dans les couloirs, dehors sur un banc ou sur un parapet avec vue sur la ville, les jeunes gens dialoguent à deux ou à trois. Ils découvrent leurs histoires respectives, celles dont ils héritent, racontent leur famille, leurs passions et aussi leur solitude. À cet âge-là, chacun voit le moment où il faudra quitter sa famille, quand elle existe… ou la fuir encore plus quand elle est toute cassée. Être seul, c’est bien et c’est mal. On cherche, on en discute. […] Dans les scènes que j’ai filmées, les adolescents ont compris qu’écouter, c’était être soi dans le récit de l’autre – que c’est à cette seule condition qu’on peut lire des livres, aller voir des films : on se projette dans l’autre, on devient l’autre, du coup on se repose un moment d’être soi et puis à la fin on est devenu l’autre, un peu, un temps, on a voyagé, on a fait une expérience, et cette projection est heureuse, fertile, alors que la projection dans le miroir est mortifère. Le film est le théâtre de cette compréhension. Quand Manon parle de la nécessité d’aller voir un psy, ce sont aussi les parents qui parlent par sa bouche. Face à elle, Hugo est touché différemment par le discours de ses parents qui est fait de silence. Il est tellement traversé par ce qu’il vit qu’un seul mot comme « père » le fait pleurer. Le père qui dîne seul dans son bureau, c’est une image très puissante qu’il dit avec force. Comme la mère de Mélodie regardant son feuilleton asiatique sur son IPad pendant que sa fille est devant la télé. On «voit » mieux ces images que si on les filmait grâce à la brutalité avec laquelle elles surgissent dans les mots d’Hugo ou de Mélodie. CLAIRE SIMON – in DOSSIER DE PRESSE
21 > 27.11 —
FRANCE – 2018 – 1H40 – COULEUR
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EN EXCLUSIVITÉ
YOMEDDINE A.B. SHAWKY
Scénario A.B. Shawky Photo Federico Cesca Décors Laura Moss Musique Omar Fadel Montage Erin Greenwell Avec Rady Gamal, Ahmed Abdelhafiz… — Festivals 2018 Cannes / Sélection officielle, La Rochelle
Deux acteurs non professionnels interprètent le film dont Rady Gamal, rencontré par A.B. Shawky lors d’un documentaire tourné en 2008 dans une léproserie à Abou Zabaal près du Caire… À la mort de sa femme, Beshay quitte la léproserie dans laquelle il vivait depuis l’enfance et se lance sur les routes de l’Égypte du Nord, rurale et désertique, dans une charrette tirée par un âne. Celui qui crie ne pas être un animal, à l’instar du héros d’Elephant Man n’est plus contagieux, mais porte les stigmates de la maladie, à l’origine de son exclusion, à laquelle ne pourra remédier que le «jour du jugement dernier» («Yomeddine»). Il est accompagné, à son insu, par un orphelin nubien surnommé «Obama», qui travaillait, en dépit de son jeune âge, au milieu d’une gigantesque décharge à ciel ouvert. Comme dans toute fable fondée sur un voyage initiatique, les deux parias en quête de leurs origines découvrent le monde, se déchirent et se lient, croisent des adjuvants et des opposants. Mais qui, parmi les intégristes religieux ou les marginaux rencontrés, est disposé à les aider? L’unique premier film de la compétition de Cannes 2018, venait cette année de l’Égypte. Sans doute le costume était-il un peu grand pour ce «feel good road movie», comme le définit son réalisateur formé à la NYU (Université de New York). S’il n’évite pas tous les pièges du bon sentiment et du consentement à l’ordre établi (cinématographique et politique), son humanisme et ses interprètes principaux emportent l’adhésion. STÉPHANE GOUDET – POSITIF N°689-690, JUILLET-AOÛT 2018
ÉGYPTE – 2018 – 1H37 –COULEUR – V.O.
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28.11 > 11.12 —
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SORTIE NATIONALE
DIAMANTINO GABRIEL ABRANTES et DANIEL SCHMIDT
Scénario Gabriel Abrantes, Daniel Schmidt Photo Charles Ackley Anderson Son Olivier Blanc, David Turini… Musique Ulysse Klotz et Adriana Holtz Montage Raphaêlle Martin-Holger, Gabriel Abrantes, Daniel Schmidt Avec Carloto Cotta, Cleo Tavares, Anabela Moreira, Margarida Moreira, Carla Maciel, Chico Chapas… — Festival Cannes 2018 / Grand Prix de la Semaine de la Critique
Un mélange de conte de fées et d’espionnage avec une star de football pour protagoniste. Un premier long métrage aux embardées désopilantes… Un ovni a survolé la Croisette, venu tout droit du Portugal avec de drôles de passagers à bord : une star de football déchue et candide, Diamantino, interprétée par Carloto Cotta, le héros de Tabou (2012) et des Mille et une nuits (2015) de Miguel Gomes ; deux sœurs maléfiques qui instrumentalisent leur frère afin de promouvoir l’extrême droite et la sortie du Portugal de l’Europe ; une jeune policière noire, Aïcha, qui se fait passer pour un garçon réfugié et mène l’enquête. En regardant Diamantino, une « pop fiction » inclassable sélectionnée à la Semaine de la Critique, coproduite par la France, le Portugal et le Brésil, le public ne savait pas toujours s’il fallait rire ou s’inquiéter. Est-ce un polar, de la science-fiction, un film romantique, un conte politique? Sur le plan esthétique, le grain de la pellicule seize millimètres côtoie le cinémascope, les effets numériques, la caméra drone… Entre avant-garde et culture populaire, ce film multiforme affiche une forte ambition : toucher le plus grand nombre tout en étant radical et inventif… Abrantes et Schmidt aiment les fausses pistes; au premier abord Diamantino apparaît limité intellectuellement mais ils préfèrent le qualifier de «naïf» […] «Nous pensons que la comédie est le meilleur outil pour parler de la crise contemporaine », disent-ils d’une même voix… […] Le duo de choc avoue son goût pour les vieilles comédies hollywoodiennes, dont ils vantent la « radicalité », et citent dans leur répertoire L’Impossible Monsieur Bébé (1938), de Howard Hawks, avec Katharine Hepburn et Cary Grant dans le rôle d’un paléontologue. Point de léopard dans Diamantino, mais d’autres bébêtes hantent le terrain de foot. CLARISSE FABRE – LE MONDE.FR, 12 mai 2018
28.11 > 11.12 —
PORTUGAL / FRANCE / BRÉSIL – 2018 – 1H32 – SCOPE-COULEUR – V.O.
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EN EXCLUSIVITÉ
EN EXCLUSIVITÉ
LA GRANDE AVENTURE DE NON-NON
TA MORT EN SHORT(S) SIX FILMS COURTS
MATHIEU AUVRAY
Couleurs pétillantes, animation 3D bluffante et petites bébêtes craquantes… La Grande Aventure de Non-Non… Oui, oui, on y va ! Sorti de l’imaginaire de l’illustratrice Magali Le Huche, Non-Non l’ornithorynque est la vedette de ces trois courts métrages de Mathieu Auvray. Autour de lui gravitent un ours bricoleur, une grenouille artiste, une tortue casse-cou, un lapin maraîcher et un crabe hyperactif… […] Le programme débute par deux percutants éloges de l’amitié, où le héros se plie en quatre pour ses potes. Dans Non-Non et la glace à la carotte, il essaie de vendre l’invendable – ou plutôt, l’immangeable. Puis, dans le merveilleux Grocroc mal luné, il fait croire à son camarade – lequel tente de rejoindre la Lune avec une fusée de fortune – qu’il a atteint son objectif… […] Déluge à Sous-Bois-LesBains, morceau de bravoure de vingt-six minutes où la troupe s’embarque sur un rafiot pour échapper à des inondations, prend des allures d’épopée. Question bricolage (un bateau-montgolfière), l’ours Grocroc s’y révèle aussi créatif que ses cousins Wallace et Gromit ou Pat et Mat… NICOLAS DIDIER – TÉLÉRAMA, 17 OCTOBRE 2018
Beaucoup d’amour pour mieux croquer la vie ! En sélectionnant des films évoquant la mort – en partenariat avec l’Agence du court métrage et Bref –, Folimage propose un programme de courts métrages au sujet délicat. Évoquant la disparition, le deuil et la tristesse, l’ensemble du programme reste un hymne à la transmission, aux souvenirs et à toutes les richesses que nous laissent ceux qui partent… On verse une larme, on rit, on chante même devant ce programme que Folimage adresse aux adolescents mais que tous les adultes devraient voir… in BULLETIN DE L’AFCAE, SEPTEMBRE 2018
AU PROGRAMME Pépé le morse Lucrèce Andreae / animation 2D Mon papi s’est caché Anne Huynh / pastel gras sur cire La Petite Marchande d’allumettes Anne Baillod et Jean Faravel / animation en volume
Chroniques de la poisse Osman Cerfon / animation 2D Mamie Janice Nadeau / Animation traditionnelle (papier) Los Dias de los muertos Pauline Pinson / Ordinateur 2D Soutien AFCAE JEUNE PUBLIC —
31.10 > 11.11 —
14 > 18.11 —
FRANCE – 2017/2018 - 41 MIN. - COULEUR À PARTIR DE 3 ANS
FRANCE / SUISSE / CANADA – 2010/2018 – 54 MIN – COULEUR À PARTIR DE 11 ANS ET POUR TOUS
TARIFS 5,50€ / Enfants 4€
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TARIFS 5,50€ / Enfants 4€
CINÉMA NOVEMBRE 2018.qxp_Mise en page 1 22/10/2018 14:32 Page15
SPECTACLES NOVEMBRE — 01 > 03
FESTIVAL RÉ MAJEURE direction artistique Marc Minkowski Huitième édition du festival de musique classique sous la direction artistique de Marc Minkowski.
Île de Ré
ME 07 20H30 JE 08 19H30 VE 09 20H30 Grand Théâtre
MA 13 ME 14 VE 16
20H30 19H30 19H30
Théâtre Verdière
MA 13 ME 14 JE 15
20H30 20H30 19H30
Grand Théâtre
DI
18
17H00
Grand Théâtre
ME 21 20H30 JE 22 19H30 Grand Théâtre
SA 24 14H00 SA 24 16H00 Grand Hall
SPECTACLE REPORTÉ AU SA 27.04 2019 Stade Bouffenie La Rochelle
26 > 30 Chatelaillon / Angoulins La Jarrie / Saint-Vivien Saint-Xandre
CLASSIQUE
TRIPLE BILL#1 Kader Attou / Jann Gallois / Tokyo Gegegay
DANSE HIP-HOP
/// artiste associé / Shake La Rochelle !
Deux chorégraphes français au service de danseurs hip-hop japonais pour une création explosive, relevée d’une troupe de danseuses manga extravagantes, véritables stars en Asie. SUR LE FIL Cie Pyramid / Shake La Rochelle ! Le hip-hop burlesque de la compagnie rochefortaise fait merveille. Les objets du quotidien prennent vie sur fond de délirantes acrobaties.
DANSE HIP-HOP
LES FOURBERIES DE SCAPIN Molière / Denis Podalydès / Comédie-Française La mise en scène alerte, féroce et drôle de Denis Podalydès renoue avec les origines du théâtre de Molière, la commedia dell’arte. La troupe du Français à sa pleine mesure. QUATUOR HAGEN Haydn / Schubert / Schumann / Concert au chocolat L’un des plus célèbres quatuors à cordes d’Europe. Un modèle d’harmonie familiale et musicale, d’exigence et de perfection. De plaisir partagé aussi.
THÉÂTRE
MUSIQUE CLASSIQUE
DANSE COLD BLOOD Michèle Anne De Mey / Jaco Van Dormael / Collectif Kiss & Cry Bienvenue dans un nano-monde féérique, où de simples doigts deviennent devant les caméras des personnages dansants au beau milieu de décors miniatures. Entre bricolage poétique et moments de danse pure, dont un stupéfiant Boléro de Ravel, dansé du bout des doigts ! NOUVEAU CIRQUE FUNAMBULE Pierre Déaux / Avis de temps-fête ! Quel cirque ! La tête en l’air, les yeux tournés vers le ciel, le grand frisson du vide… Pierre Déaux s’élance, à cinq mètres du sol, pour une traversée qui s’annonce périlleuse.
EXIT Yann Ecauvre / Cie Inextremiste / Avis de temps-fête ! Quel cirque ! Six personnages échappés de l’hôpital psychiatrique tentent une fuite rocambolesque par les airs à bord d’une montgolfière !
NOUVEAU CIRQUE
DAMOCLÈS Yann Ecauvre / Cie Inextremiste / Avis de temps-fête ! Quel cirque ! Entre deux performances qui laissent bouche bée, Yann Ecauvre, indomptable casse-cou et grand spécialiste de l’équilibre, propose à des spectateurs volontaires d’éprouver « à ses côtés » le goût pétillant du risque. Un spectacle dont vous êtes les artisans pour ne pas dire les héros !
NOUVEAU CIRQUE
INFORMATION – À l’accueil-billetterie : du lundi au vendredi de 13h30 à 19h / samedi et dimanche de 14h à 19h – Par téléphone : 05 46 51 54 02 / 03 / 04 du lundi au dimanche de 14h à 18h – Par internet www.la-coursive.com
QUAND RÉSERVER ? – À partir de 13h30 à l'accueil-billetterie – À partir de 14h00 par téléphone et par internet Priorité de réservation aux titulaires de la Carte La Coursive le premier vendredi de chaque mois pour les spectacles du mois suivant Pour les personnes non-adhérentes et non-abonnées tous les spectacles de la saison sont accessibles à la réservation (dans la limite des places disponibles) le deuxième vendredi de chaque mois pour les spectacles du mois suivant.
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CINÉMA NOVEMBRE 2018.qxp_Mise en page 1 22/10/2018 12:50 Page16
31 OCT > 4 DÉC / 18 31 OCTOBRE > 6 NOVEMBRE
ME 31 JE 01 16H00
VE 02 SA 03 14H30
DI 04
SOPHIA ANTIPOLIS – Virgil Vernier
14H00 16H15 20H45
20H00 18H15
18H15
20H00 14H00 18H00
1h38
COLD WAR – Paweł Pawlikowski
19H00 14H30 16H00 14H30 16H30 14H30 16H00 18H15 20H15 20H15 18H15
1h24
LA TENDRE INDIFFÉRENCE DU MONDE – Adilkhan Yerzhanov
17H00 20H00 18H00 16H15
1h40
LA GRANDE AVENTURE DE NON-NON – Mathieu Auvray
7 > 13 NOVEMBRE LA GRANDE AVENTURE DE NON-NON – Mathieu Auvray HEUREUX COMME LAZZARO – Alice Rohrwacher COLD WAR – Paweł Pawlikowski
ME 07 JE 08 14H30
VE 09
LU 05
MA 06
14H30 16H15
SA 10 DI 11 LU 12 17H00 17H00
20H00
MA 13
DURÉE
41 min
15H30 15H15 14H00 14H30 14H30 15H30 14H00 20H00 20H45 18H15 20H00 18H00 20H00 18H15 18H00
DURÉE
41 min
16H30 18H00 20H30 18H00 16H30 20H45 20H45
2h08
1h24
ESCALES DOCUMENTAIRES
LE PRÉSIDENT – Yves Jeuland
14 > 20 NOVEMBRE TA MORT EN SHORT(S) – programme de 6 courts métrages
18H00(1)
ME 14 14H15
JE 15
1h38
VE 16
SA 17 DI 18 LU 19 17H00 17H00
SAMOUNI ROAD – Stefano Savona
18H00 15H30 18H00 14H30 18H15 20H30 20H30
HEUREUX COMME LAZZARO – Alice Rohrwacher
15H30 18H00 15H30 18H15 20H30 20H30
RÉCRÉATIONS – Claire Simon
21 > 27 NOVEMBRE AMANDA – Mikhaël Hers
MA 20
15H30 14H00 20H30
2h08
14H30 18H00 16H30 20H30 20H15
2h08
14H00
19H00
ME 21 JE 22 VE 23 14H00 16H15 18H15 20H30 20H30
SA 24 DI 25 LU 26 MA 27 16H45 14H30 16H00 20H30 20H45 18H30
PREMIÈRES SOLITUDES – Claire Simon
16H00 18H30 14H00 18H45 16H30 14H00 14H00 20H30 20H30(3) 18H30
HEUREUX COMME LAZZARO – Alice Rohrwacher
18H00 14H00 16H00 14H30 20H30
RÉCRÉATIONS – Claire Simon
28 NOVEMBRE > 4 DÉCEMBRE DIAMANTINO – Gabriel Abrantes et Daniel Schmidt YOMEDDINE – A.B. Shawky AMANDA – Mikhaël Hers
16H00 18H00(2)
ME 28 JE 29 14H00 16H15 20H00
VE 30 SA 01 DI 02 LU 03 MA 04 14H00 20H30 16H30 14H30 20H30
18H00 20H30 18H15
DURÉE
54 min
54 min
DURÉE
1h47
1h40 2h08 54 min
DURÉE
1h32
16H30 14H30 18H30 16H15 20H30
1h37
16H00 14H00 16H00 14H30 18H30 16H30 14H00 18H15 20H15 18H30 20H30 18H15
1h47
RENCONTRES PUBLIQUES 1
JE 08 NOV 18H00 Avec Yves Jeuland et Gilles Perret à l’issue de la projection de Le Président (Entrée libre participative)
2
LU 26 NOV 18H00 Avec Claire Simon à l’issue de la projection de Récréations (Pré-vente à partir du LU 19 NOV)
2
LU 26 NOV 20H30 Avec Claire Simon à l’issue de la projection de Premières solitudes (Pré-vente à partir du LU 19 NOV)
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