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AU BUREAU D’ACCUEIL DE LA COURSIVE
du mardi au vendredi de 13h à 20h / samedi, dimanche et lundi de 14h à 20h PAR TÉLÉPHONE du lundi au dimanche de 14h à 18h 05 46 51 54 02 - 05 46 51 54 03 - 05 46 51 54 04 SUR INTERNET www.la-coursive.com horaires consultables et programme téléchargeable MÉDIAS Sud-Ouest • Sud-Ouest Dimanche • Sortir • France Bleu La Rochelle • La Charente-Libre • France 3 Poitou-Charentes et Atlantique • RCF • La Nouvelle République Niort • Le Phare de Ré • Radio Collège • TMV La Rochelle • UBACTO
Tarifs cinéma TARIF NORMAL CARTE LA COURSIVE, PLUS DE 60 ANS LUNDI POUR TOUS MOINS DE 26 ANS, DEMANDEUR D’EMPLOI TARIF JEUNE MOINS DE 18 ANS TARIF GROUPES SCOLAIRES, CENTRES DE LOISIRS CARTE FIDELITE POUR LES TITULAIRES DE LA CARTE LA COURSIVE 10 séances (valable jusqu’au mercredi 29 juin 2016)
7€ 6€ 5€ 5€ 4€ 3,50 € 50 €
TARIFS CARTE LA COURSIVE • Individuel, 13,50 € • Collectivité ou groupe (minimum 10 personnes), 12 € • Plus de 60 ans, 12 € • Moins de 26 ans, Demandeur d’emploi, 7 € Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et Répertoire, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma. Salle Europa Cinémas.
Cinéma jeune public Tout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires (tarif : 3,50€). FILMS TOUT PARTICULIEREMENT RECOMMANDÉS
NEIGE ET LES ARBRES MAGIQUES, 4 fims courts d’animation • France, 2014-2015, 51’, couleur, m à partir de 4-5 ans m Séances tout public: sam 5 déc 14h30 et 17h30, dim 6 déc 16h45, mer 9 déc 14h15, lun 21 déc 16h, mar 22 déc 17h m Séances scolaires: complètes L’HIVER FÉÉRIQUE, 7 films courts d’animation • Russie / Etats-Unis…, 2008-2015, 38’, couleur, m à partir de 3-4 ans m Séances tout public: mer 9 déc 15h30, sam 12 déc 16h30, mer 16 déc 14h30, sam 19 et dim 20 déc 17h30, mar 22 déc 16h, mer 30 déc 17h, jeu 31 déc 16h30, sam 2 et dim 3 jan 16h30 m Séances scolaires: complètes UNE SURPRISE POUR NOËL de Chel White • Animation, Etats-Unis, 2011-2012, 45’, couleur, m à partir de 3 ans m Séances tout public: mer 16 déc 15h30, sam 19 et dim 20 déc 16h30, lun 21 déc 15h, mer 23 déc 16h, jeu 24 déc 16h15, sam 26 déc 16h30, dim 27 déc 17h, mar 29 déc 16h30 m Séances scolaires: complètes POUR TOUT RENSEIGNEMENT SERVICE CINEMA : 05 46 51 54 00 Directeur de la publication Jackie Marchand Programmation et rédaction Edith Périn Réalisation maquette, photogravure Brigitte Morisson Impression fabrication Imprimerie IRO Photo de couverture Mia Madre de Nanni Moretti
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Mia Madre / Nanni Moretti Une œuvre touchant à des choses essentielles, et si gracieuse dans sa manière de tout lier et de tout emporter, mélancolie et vitalité, tristesse et amour, comique et tragique, misanthropie et humanisme. Le Monde
Le film de la maturité : s’il est une œuvre qui incarne justement, littéralement, cette expression par trop galvaudée, c’est bien Mia Madre! Parce qu’il est question des affres tragi-comiques d’une cinéaste quinquagénaire, confrontée simultanément à un tournage compliqué autour d’une usine en lutte et au lent déclin vers la mort de sa mère, femme admirable et aimée. Et parce que Nanni Moretti, son réalisateur et auteur, y fait montre d’une maîtrise réjouissante. Encensé par une critique unanime à Cannes, curieusement boudé par le jury des frères Coen, Mia Madre est l’un des plus beaux longs métrages du cinéaste italien. Simple, sensible et chaleureux. Premier atout, et non des moindres: en entremêlant à nouveau ses marottes originelles (politique, cinéma et vie privée) Moretti parvient à livrer une œuvre aussi intime qu’universelle. Sans doute parce que les thèmes choisis (le désordre, le déclin, le deuil) se prêtent à cette universalité. Très contemporaine. Sans doute aussi parce que la forme adoptée –alternance de scènes de vie quotidienne et de séquences épiques de tournage– est séduisante. De fait, on pleure au moins autant qu’on rit (indispensable John Turturro en acteur cabotin!). Mais sans doute, surtout, parce que Moretti, chantre de l’auto-fiction, a eu la bonne idée de confier son personnage de cinéaste rugueux et inquiet à une femme (Margherita Buy, qui a déjà tourné deux fois avec lui). Ainsi, en s’octroyant un rôle secondaire (le frère discret et dévoué, tel un ange gardien), il permet à son duo mère/fille de vibrer davantage. Mieux, en lui adjoignant une troisième génération, une petite fille adolescente, il parachève finement sa chronique féminine sur le deuil. Qu’est-ce que l’on oublie et qu’est-ce que l’on transmet, in fine? Telles sont les questions posées par cet opus «mélancomique», qui interroge autant le réel (une société en crise) que la fiction (de très belles séquences de rêves traversent le récit). Ariane Allard Positif n°653-654, juillet-août 2015
Italie / France , 2015, 1 h 47, scope-coul., v.o. Scénario Nanni Moretti, Francesco Piccolo Valia Santella Photo Arnaldo Catinari Son Alessandro Zanon Musiques Arvo Pärt, Ólafur Arnalds Arnor Dan Arnorson, Leonard Cohen Jarvis Cocker, Philip Glass… Montage Clelio Benevento Avec Margherita Buy, John Turturro Giulia Lazzarini, Nanni Moretti Béatrice Mancini, Stefano Abbati… SOUTIEN AFCAE FESTIVALS 2015 : CANNES, SÉLECTION OFFICIELLE / LA ROCHELLE
DU 2 AU 22 DECEMBRE SORTIE NATIONALE
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Ixcanul / Jayro Bustamante «Ixcanul», premier long métrage de Jayro Bustamante, se déroule au sein d’une communauté maya cakchiquel. Il a obtenu plus de vingt prix dans différents festivals internationaux, dont l’Ours d’argent prix Alfred Bauer à Berlin. «Ixcanul» représentera le Guatemala aux Oscars 2016.
Quelle histoire a conduit à l’écriture de «Ixcanul»? JAYRO BUSTAMANTE: Ma mère m’a un jour présenté une femme, María, qu’elle avait rencontrée lors
Guatemala, 2015, 1 h 31, scope-coul., v.o. Scénario Jayro Bustamante Photo Luis Armando Arteaga Son Eduardo Cáceres Musique Pascual Reyes Montage César Díaz Avec María Mercedes Coroy, María Telón Manuel Antún, Justo Lorenzo… SOUTIEN AFCAE BERLIN 2015 : OURS D’ARGENT PRIX ALFRED BAUER
DU 1er AU 8 DECEMBRE
d’une campagne de vaccination. Elle avait été mise en prison parce qu’on la soupçonnait d’avoir vendu son enfant. Et elle n’a pas protesté car elle était rongée par la culpabilité d’avoir tenté d’avorter. J’ai écrit son histoire, mais je n’étais pas certain de pouvoir raconter une histoire qui parlait des Mayas en étant moi-même métis. Au Guatemala la paix venait d’être signée, le peuple indien commençait à prendre la parole, moi je ne savais pas vraiment comment raconter ça, donc j’ai mis cette histoire de côté. Pour un Guatémaltèque, ces sujets sont toujours compliqués. Les métis et les Mayas, ça a toujours été un problème. Il y a une discrimination très forte. Le Guatemala n’a pas résolu son problème vis-à-vis des Indiens. Pourquoi dites-vous que vous êtes métis? J. B.: Mes parents sont du Guatemala, issus d’Espagnols, mais ils doivent avoir du sang indien, et moi je suis ce qu’on appelle un «ladino», ce qui veut dire «celui qui n’est pas Indien». C’est un terme péjoratif. «Celui qui est hautain.» Evidemment qu’on l’est, à leurs yeux. C’est incontestable. Donc, un jour, à court d’idées et de sujets, j’ai ressorti mes notes sur María… Ma première question pour l’écriture du scénario a été: «Comment devient-on la proie parfaite?» J’ai rencontré plein de femmes qui m’ont raconté leur parcours. Et finalement, tout simplement, je suis revenu à ce que je connaissais bien: la plantation de café de mes grands-parents, où j’avais vu des choses. Et puis des souvenirs de ma nounou m’ont inspiré. Au Guatemala, les mères ont un très joli nom, on les appelle «cululula». La «cululula» c’est la reine, celle qui te reçoit, qui te fait boire, mais qui négocie aussi. Elle occupe vraiment le devant de la scène, c’est à elle qu’il faut plaire, quand il y a une négociation. Elles sont très fortes, les femmes Mayas. Pourquoi María ne veut pas épouser celui qu’on lui propose? J. B.: Parce que María est un personnage subversif. Juana, la mère, a donné à son personnage une force qui peut nous faire comprendre pourquoi sa fille est aussi subversive. La mère est tellement puissante qu’on comprend que sa fille ne soit pas aussi soumise que son père. Elle serait même prête à partir toute seule. Elle est butée, elle ne dit rien, elle ne demande rien, mais elle ne fait que ce qu’elle veut, et personne ne peut la contraindre. Elle n’est ni indolente, ni passive. C’est une sorte de guerrière cachée. Elle occupe le terrain par le silence. Dès le scénario il y avait cette économie de paroles, cette volonté de ne pas tout dire, de ne pas tout raconter. Les Mayas sont comme ça. Ils ne s’épanchent pas. Ils disent très peu de choses et t’observent puis ils agissent en conséquence. in Dossier de presse
SORTIE NATIONALE
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Back Home / Joachim Trier Film sobre, élégant, intelligent, « Back Home» dit des choses justes sur le métier de photoreporter, l’addiction qu’il suscite chez ceux qui l’exercent, l’usure mentale, le sentiment qu’ils éprouvent de n’être «jamais à la bonne place», la difficulté pour ceux qui les entourent de faire face aux départs répétés et à la peur. «Back Home» s’impose comme un film profond sur l’impossible vérité d’êtres déchirés.» Arnaud Schwartz, La Croix, 18 mai 2015
[…] La manière du réalisateur norvégien n’a rien de frontal. Son portrait de famille procède par volutes et tournoiements, selon une chronologie mystérieuse, parfois trompeuse. Le cinéaste alterne, sans démarcation nette, les points de vue des deux fils et des parents. Il explore les songes, les souvenirs et les pensées de chacun, y compris ceux de la mère, disparue quelques années avant. Certes, elle était une photographe de guerre connue. Mais ce qui est beau, dans ce film doux et mélancolique, c’est qu’il dépasse les caractéristiques sociologiques et locales (ça se passe dans une banlieue cossue de New York), pour capter un moment archétypal et déchirant. Celui où une famille se défait symboliquement –ça peut s’étaler sur quelques saisons, voire plusieurs années, comme ici. Le temps pour que chaque membre cesse d’être, aux yeux des autres, ce qu’il paraissait. Le fils aîné, brillant, parfait en tout point, laisse apercevoir l’effroi que lui inspire sa vie d’adulte. La mère admirée cachait une dépression et s’est sans doute suicidée… S’il n’a pas l’intensité exceptionnelle d’Oslo, 31 août, Back Home est d’une subtilité et d’une élégance comparables, avec davantage de sophistication et, plus surprenant, pas mal d’humour: on voit, par exemple, le père (Gabriel Byrne) s’inventer un avatar virtuel pour rejoindre incognito son fils cadet dans l’univers d’un jeu vidéo, et essayer de le comprendre. C’est une juxtaposition de solitudes sous le même toit que filme Joachim Trier, chacun dans sa chambre et dans son monde, loin de l’illusion édénique de former un tout. […] Il confirme aussi qu’il sait regarder ses acteurs avec un mélange rare d’empathie et d’acuité… Louis Guichard, Télérama, 18 mai 2015 Mon premier film, Nouvelle donne, montrait ma vision de l’amitié. Le deuxième, Olso, 31 août, ma vision de la solitude. Le troisième est le film que je voulais faire sur la famille. Une entité qui apparaît comme un tout, mais qui peut être violemment hétérogène. Avec mon coscénariste, nous étions partis d’un constat: mon petit frère et moi, avec lequel j’ai une grande différence d’âge, avons des perceptions très divergentes de nos parents. Nous ne voyons pas les mêmes personnes. D’où ce film au pluriel, qui alterne les points de vue, sur les mêmes événements, des membres d’une famille en plein deuil. Joachim Trier
Louder Than Bombs Norvège / France /Danemark, 2015, 1 h 49 couleur, v.o. Scénario Eskil Vogt, Joachim Trier Photo Jakob Ihre Son Gisle Tveito Musique Ola Fløttum Montage Olivier Bugge Coutté Avec Gabriel Byrne, Isabelle Huppert Jesse Eisenberg, Devin Druid Amy Ryan, David Strathairn… FESTIVALS 2015 : CANNES, SÉLECTION OFFICIELLE / LA ROCHELLE
DU 9 AU 22 DECEMBRE SORTIE NATIONALE
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Béliers / Grímur Hákonarson Une belle surprise pour ce film islandais justement récompensé du Prix «Un Certain Regard» à Cannes. «Deux frères vivant isolés dans une vallée de l’arrière-pays ne s’adressent plus la parole. Ils n’ont personne à qui parler à part leurs animaux mais leur orgueil les pousse à ne pas céder. C’est un bon point de départ pour un film tragi-comique, ou un drame rempli d’humour islandais, et c’est exactement le genre d’histoires qui m’attire… L’apparition de l’épidémie déclenche le récit. Les frères brouillés découvrent qu’ils ont un intérêt et un but communs: le troupeau ancestral. Ce sont deux êtres humains qui essayent de sauver ce qui est le plus important pour eux. Je pense que c’est une histoire à laquelle beaucoup de gens peuvent adhérer, au-delà des frontières de l’Islande, et je voulais embrasser cette histoire.» Grímur Hákonarson in Dossier de presse
Hrútar Islande, 2015, 1 h 33, scope-couleur, v.o. Scénario et dialogues Grímur Hákonarson Photo Sturla Brandth Grøvlen Son Huldar Freyr, Arnarson Björn Viktorsson Musique Atli Örvarsson Montage Kristján Loðmfjörð Avec Sigurdur Sigurjónsson Theodór Júlíusson, Charlotte Böving Gunnar Jónsson… SOUTIEN AFCAE
FESTIVALS 2015: CANNES, PRIX UN CERTAIN REGARD
DU 9 AU 22 DECEMBRE
Un instant, le temps d’un concours agricole destiné à récompenser le plus beau bélier d’une vallée perdue au nord de l’Islande, on croit à une comédie pastorale. Deux frères fâchés s’affrontent, prennent bien trop à cœur le résultat pour que le spectateur les prenne, eux, au sérieux… […] Mais le scénario prend un tour inattendu. En examinant de près la bête qui a gagné le concours, Gummi le perdant, et le cadet, soupçonne qu’elle est atteinte de la tremblante du mouton. Ces soupçons confirmés, les autorités sanitaires décident de l’abattage de tous les troupeaux de la vallée. Bien sûr, la guerre entre les deux frères connaît un nouveau pic de violence. Cet affrontement est mis en scène avec une lenteur gracieuse qui imprime au film un rythme presque élégiaque. La dispute familiale se fait toute petite face à l’enjeu décisif : la disparition définitive d’un mode de vie millénaire. Les bêtes des deux frères sont issues d’une lignée que le scénario présente comme millénaire (et un carton, au début du film, ne manque pas de rappeler que la tremblante a été amenée dans l’île par des moutons britanniques). De fait, ces bêtes aux cornes bibliques, aux toisons dignes de vêtir un chef viking sont impressionnantes, tout autant que l’obstination et l’abnégation de ces vieillards qui mènent une existence érémitique. Tout doucement, le film s’élève jusqu’aux sphères du conte et du mythe en un finale hivernal d’une grande beauté. Une bouffée d’air froid bienvenue. Thomas Sotinel Le Monde, 18 mai 2015
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Au-delà des montagnes / Jia Zhang-ke «Les Montagnes peuvent s’en aller» dit le titre en anglais. Mais le titre chinois «Shan He Gu Ren», dépose un autre message d’amour à la poste restante de nos vies abîmées: «Les Vieux Amis sont comme la montagne et le fleuve». Immuables. Les Inrockuptibles
C’est l’histoire belle d’une femme, à la fin des années 90, prise entre deux hommes qui l’aiment. Elle choisit le plus ambitieux, le plus brillant, le plus dépourvu de scrupules aussi. Ils ont un enfant, qu’il prénomme Dollar (!), mais se séparent ; il garde l’enfant. En 2014, la femme, Tao, parvient à revoir son fils, «grâce» aux obsèques de son père à elle. Puis Dollar voyage, et nous voici en 2025, en Australie, où il poursuit des études. Il n’a pas revu sa mère depuis tout ce temps. Elle, fataliste, attend. Divisé donc en trois parties inégales, Mountains May Depart ne possède sans doute pas la perfection formelle de son précédent film, un chef-d’œuvre, Touch of Sin. Mais Jia impressionne encore. Il a une nouvelle fois fait évoluer son art. Quelle distance parcourue depuis Xiao Wu, artisan pickpocket, Platform. Jusqu’où ira-t-il? Quelle liberté dans la narration, quel sens de l’ellipse, quel pouvoir de synthèse (la Chine d’aujourd’hui et demain en deux heures), quelle intelligence (il va toujours à l’essentiel), quelle maîtrise de l’image! Quelle beauté en somme! Sans jamais oublier de nous faire rire, et surtout de nous faire pleurer. La dernière scène est magnifique, la plus déchirante jamais vue depuis la fin des Parapluies de Cherbourg de Demy, avec pourtant rien ou presque: une femme, une musique populaire, de la neige… C’est du grand, grand cinéma. Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles, 20 mai 2015 Mountains May Depart vient en partie de séquences accumulées durant le tournage des films précédents. Depuis 2001, lorsque j’ai eu ma première caméra numérique, mon chef opérateur Yu Likwai et moi avons beaucoup circulé, en filmant un peu au hasard. Nous avons tourné des images qui n’étaient pas exactement des tests, plutôt des notes, sans savoir ce qu’on en ferait. Il y a quatre ans, nous avons fait plus ou moins la même chose avec une nouvelle caméra, beaucoup plus perfectionnée. La mise en relation de ces deux ensembles d’images, m’a donné l’idée du film. J’ai été frappé à quel point les images de 2001 me semblaient lointaines, comme venues d’un monde disparu. Je me suis demandé comment j’étais moi-même à cette époque, et si j’étais capable de renouer avec celui que j’ai été il y a si longtemps… dix ans qui semblent un gouffre. Jia Zhang-ke
Mountains May Depart Chine / Fr./ Japon, 2015, 2 h 06, couleur, v.o. Scénario Jia Zhang-ke Photo Lik-wai Yu Son Yang Zhang Musique Yoshihiro Hanno Montage Matthieu Laclau Avec Zhao Tao, Zhang Yi, Liang Jin Dong Dong Zijian, Sylvia Chang… FESTIVALS 2015: CANNES, SÉLECTION OFFICIELLE / LA ROCHELLE
DU 23 DEC AU 5 JANVIER SORTIE NATIONALE
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L’Etreinte du serpent / Ciro Guerra Une terre de la taille d’un continent qui reste à raconter. Cette Amazonie-là a disparu. Mais le cinéma peut la faire revivre. Ciro Guerra
El Abrazo de la Serpiente Colombie / Venezuela / Argentine, 2015 2 h 05, scope noir et blanc, v.o. Scénario Ciro Guerra, Jacques Toulemonde Photo David Gallego Son Marco Salavarria Musique Nascuy Linares Montage Etienne Boussac, Cristina Gallego Avec Jan Bijvoet, Brionne Davis Nilbio Torres, Antonio Bolívar Yauenkü Miguee… SOUTIEN GNCR CANNES 2015: QUINZAINE DES RÉALISATEURS, PRIX ART CINÉMA DE LA CICAE
DU 23 DEC AU 5 JANVIER
L’ethnologue allemand Theodor Koch-Grünberg (1872-1924) a étudié les Indiens d’Amazonie et est mort à Boa Vista (Brésil) de malaria foudroyante, laissant une importante œuvre scientifique et des récits de ses expéditions. Le cinéaste colombien Ciro Guerra s’est inspiré de ce personnage pour El Abrazo de la Serpiente, ample dérive au cœur de la jungle en compagnie d’un Blanc mal en point, Theodor, et d’un jeune chaman, Karamakate, qui accepte de le suivre parce que l’ethnologue assure qu’il peut le conduire vers d’autres survivants indigènes de sa tribu, lui qui pense que les colons ont tout dévasté, hommes et nature confondus. Un deuxième récit s’enchâsse dans cette pérégrination fluviale où l’on retrouve un Karamakate vieilli et encore plus seul, escortant cette fois un botaniste, Evan, dont le modèle est l’Américain Richard Evans Schultes (19152001), coauteur notamment de Les Plantes des dieux: les plantes hallucinogènes, botaniques et ethnologiques. La touffeur tropicale, l’insondable épaisseur d’une végétation proliférant, la sinuosité dépeuplée du fleuve, tout participe ici d’un récit de perdition alors qu’il s’agit toujours de se guérir d’un mal, d’acquérir du savoir, de préserver des espèces en voie d’extinction. La jungle est cet avant-poste du progrès qui conduit trop souvent ceux qui s’y risquent à basculer dans la folie. […] L’usage de la médecine des plantes plonge les personnages dans des états seconds, on les voit vomissant et titubant sous l’effet des psychotropes naturels. Les deux récits entrelacés correspondent à une même quête pour trouver de la yakruna, une plante rare qui agit sur les rêves, soignant le corps et l’esprit mais toujours selon une dualité remède-poison qui recoupe les sentiments mitigés quant à cette nature faussement vierge, entre paradis émeraude ou trou noir de l’enfer. Le cinéaste a choisi de tourner son film en noir et blanc et avec des Indiens amazoniens, s’approchant ainsi au plus près de l’étrange permanence d’un monde que ces deux chercheurs-aventuriers avaient immortalisé par de nombreuses photographies et films. A l’oreille, outre l’envoûtante cacophonie d’un bestiaire invisible, le film est aussi une rhapsodie linguistique: on y parle cubeo, huitoto, wanano, ticuna, espagnol, portugais, allemand, catalan et latin. Les images splendides signées du directeur photo David Gallego rendent la troublante expérience de cette immersion amazonienne particulièrement mémorable. Didier Péron, Libération, 17 mai 2015
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A peine j’ouvre les yeux / Leyla Bouzid […] Coup d’essai et coup de poing, ce premier film suit la rébellion d’une jeune fille impulsive, tout juste bachelière et talentueuse chanteuse d’un groupe rock engagé, dans la Tunisie de Zine Ben Ali, à l’aube de la révolution. Déjà couronné par le Prix du public et le Prix Europas Cinemas Label à Venise, «A peine j'ouvre les yeux» combine ardeur politique, qualités musicales (les scènes de concert du groupe sont électrisantes) et le charme du «teen movie» d’émancipation avec son héroïne qui n’a peur de rien, avec ou sans micro… Guillemette Odicino, 11 octobre 2015
Le film se déroule sous l’ère Ben Ali, mais l’écriture et le tournage se sont faits bien après son départ. Comment votre travail évoluait-il au gré des moments historiques et cruciaux traversés par la Tunisie? LEYLA BOUZID: Quand la révolution a eu lieu, il y a eu une grande volonté de la filmer et de la représenter. De nombreux documentaires ont été réalisés à ce moment-là, tous remplis d’espoir, tournés vers l’avenir. J’ai eu, moi aussi, cette envie forte de filmer. Mais filmer ce qu’on avait vécu et subi: le quotidien étouffant, les pleins pouvoirs de la police, la surveillance, la peur et la paranoïa des Tunisiens depuis vingt-trois ans. La révolution (ou révoltes, les points de vue divergent) surprenait le monde entier mais elle ne venait pas de nulle part. On ne pouvait pas, d’un coup, balayer des décennies de dictature et se tourner vers l’avenir sans revenir sur le passé. C’était une évidence pour moi qu’il fallait aborder le passé rapidement, tant que le vent de liberté soufflait encore. Comme la plupart des Tunisiens, mon euphorie était forte au début, puis les phases d’enchantements et de désenchantements n’ont fait que se succéder. Pour le film, je ne souhaitais pas que les différentes émotions liées à l’actualité m’influencent. Mon curseur était d’être uniquement guidée par la cohérence du parcours émotionnel des personnages au moment de l’histoire racontée. Il s’agissait d’être le plus juste possible dans la fiction et son ancrage contextuel et historique. La musique, dans le film, est le vecteur d’une forme de résistance. L’Irakien, Khyam Allami en est l’auteur. L. B. : Aujourd’hui, il y a l’émergence d’une scène de rap tunisien, issue des quartiers pauvres. C’est un véritable refuge pour certains et une résistance forte qui parvient à toucher un grand nombre. L’Etat a manifestement très peur de ces rappeurs contestataires, puisqu’il les combat et les arrête pour ce qu’ils clament dans leurs chansons. La musique était le grand défi de ce film. Non seulement trouver une actrice qui chante mais former un groupe, composer la musique, écrire les chansons. J’ai pensé parfois que ce serait impossible. J’ai rencontré énormément de musiciens, mais on ne parvenait pas à s’entendre. Et puis un jour, par hasard, j’ai été à un concert à Paris et j’y ai découvert un groupe dont la musique m’a transportée: Alif Ensemble. Khyam était l’un des cinq musiciens, issus de différents pays arabes (Liban, Egypte, Palestine, Irak). Et puis son énergie, sa formation, ressemblait à ce que je voulais. Leur premier album est sorti le 4 septembre 2015… in Dossier de presse
France/Tunisie /Belgique /Emirats Arabes Unis 2015, 1 h 42, couleur, v.o. Scénario Leyla Bouzid, Marie-Sophie Chambon Photo Sébastien Goepfert Son Ludovic Van Pachterbeke Musique originale Khyam Allami Paroles Ghassen Amami Montage Lilian Corbeille Avec Baya Medhaffar, Ghalia Benali Montassar Ayari, Aymen Omrani Lassaad Jamoussi, Deena Abdelwahed… SOUTIEN AFCAE
FESTIVALS 2015: VENISE, PRIX DU PUBLIC LABEL EUROPA CINÉMAS / TORONTO, BAYARD D’OR DU MEILLEUR PREMIER FILM
DU 23 DEC AU 5 JANVIER SORTIE NATIONALE
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Neige et les arbres magiques 4 films courts d’animation
France, 2014-15, 51’, couleur • à partir de 4-5 ans • SOUTIEN AFCAE JEUNE PUBLIC
DU 5 AU 22 DECEMBRE SORTIE NATIONALE
Bienvenue dans le monde de la magie et des événements les plus insoupçonnables! Avec de l’encre, du sable, de la peinture ou des papiers découpés, ces films ouvrent le champ de tous les possibles: voir grandir une petite pousse de son nombril ou croiser une famille inuite en plein cœur de la ville, pour une aventure aussi tendre qu’inattendue, des voyages poétiques au cœur de l’imaginaire! Un programme de quatre films d’animation: Tigres à la queue leu leu de Benoît Chieux; La Petite Pousse de Chaïtane Conversat; One, Two, Tree de Yulia Aronova; Neige d’Antoine Lanciaux et Sophie Roze.
L’Hiver féérique 7 films courts d’animation
L’hiver, le monde s’enchante et réserve de drôles de surprises aux animaux, aux enfants et aux étoiles! Sept films courts poétiques et enneigés qui traitent tous, selon des techniques différentes, des rapports secrets de l’enfant à l’imaginaire… Russie / Etats-Unis / Corée du Sud 2008-2015, 38 ’, couleur • à partir de 3-4 ans • SOUTIEN AFCAE JEUNE PUBLIC
DU 9 DECEMBRE AU 3 JANVIER EN EXCLUSIVITE
Dans L’Hiver est arrivé, une élégante renarde vole à l’automne ses couleurs. Un rêne distribue aux enfants des villes (Toutes les étoiles). Alors que la nuit et la neige tombent, de drôles d’animaux rendent visite à un petit garçon et son grand-père (Le Temps des enfants). Une famille d’étoiles se lance dans une partie de cache-cache (Une petite étoile). Un petit garçon aime la beauté de l’hiver (Les Moineaux sont des bébés pigeons). Une maman lapin part à la recherche d’un arbre de Noël (Lapins des neiges). Une petite fille assemble patiemment son bonhomme de neige (La Petite moufle rouge).
Une surprise pour Noël / Chel White Etats-Unis, 2011-2012, 45 ’, couleur • à partir de 3 ans • DU 16 AU 29 DECEMBRE EN EXCLUSIVITE
Les préparatifs de Noël battent leur plein à Sapinville… Andrew rêve d’adopter un petit husky tandis que Sofia aimerait être près de ses amis pour célébrer les fêtes de fin d’année. Mais de nombreuses aventures et bien des surprises attendent les deux enfants avant que leurs rêves ne se réalisent… Deux contes d’hiver pour les tout petits sur lesquels souffle l’esprit de Noël… Les animations en volume sont inspirées des livres de Deborah Welky Miles et Matt Wiewel, mettant en scène la célèbre peluche de Jingle le petit husky créée par Hallmark. tarif enfant : 4 € / tarif adulte : 5 € pour tous ces films jeune public 10
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S P E C TA C L E S E N D E C E M B R E
LES LIAISONS DANGEREUSES
Les Liaisons dangereuses DE
THEATRE
PIERRE CHODERLOS DE LACLOS / MISE EN SCÈNE CHRISTINE LETAILLEUR
Ce sulfureux monument de la littérature est servi par une éclatante distribution autour de Dominique Blanc et Vincent Pérez. mar 1er décembre 20 h 30 / mer 2, jeu 3 décembre 19 h 30
Gretel et Hansel DE
SUZANNE LEBEAU / MISE EN SCÈNE GERVAIS GAUDREAULT
THEATRE à partir de 7 ans
Cette transposition du conte de Grimm valorise les rapports troubles entre la sœur et le frère, dans le style alerte d’une grande auteure québécoise. mercredi 2 décembre 19 h 30
DakhaBrakha
DAKHABRAKHA
MUSIQUE
Un quatuor de musique et chant venu d’Ukraine qui se joue des folklores et de la transe vocale polyphonique. Un envoûtement dans l’inconnu. Marko Halanevych chant, accordéon, percussions / Iryna Kovalenko chant, percussions, piano, accordéon Olena Tsybulska chant, percussions / Nina Garenetska chant, violoncelle, percussions samedi 5 décembre 20 h 30
Roméo et Juliette CHORÉGRAPHIE DE ANGELIN
DANSE
PRELJOCAJ / 24 DANSEURS
Dans l’immense décor de Enki Bilal, retour à La Coursive de ce morceau d’anthologie pour célébrer les trente ans de la compagnie d’Angelin Preljocaj.
ROMÉO ET JULIETTE
mercredi 9, vendredi 11 décembre 20 h 30 / jeudi 10 décembre 19 h 30
Octuor Kadenza - Talich
MUSIQUE
La réunion de deux quatuors qui partagent exigence et passion autour de compositeurs explorés avec fougue et gourmandise. MAX BRUCH Opus posthume en si bémol majeur / JEAN-PIERRE RAILLAT Création mondiale pour octuor à cordes / DMITRI CHOSTAKOVITCH Opus 11, deux pièces pour Octuor / FELIX MENDELSSOHN Octuor à cordes opus 20 en mi bémol majeur samedi 12 décembre 20 h 30 PROGRAMME
Days of nothing DE
FABRICE MELQUIOT / MISE EN SCÈNE MATTHIEU ROY
DAYS OF NOTHING
THEATRE à partir de 14 ans
Une confrontation verbale sans concession entre un écrivain et un adolescent. La trame du récit est vive, la langue est rude et vigoureuse. mercredi 16 décembre 20 h 30 / jeudi 17 décembre 19 h 30
Stomp
INCLASSABLE
Ils font percussion de tout, balais, papiers, poubelles, tôle ondulée, dans une chorégraphie du 15 au 20 décembre (8 représentations) endiablée qui célèbre les cultures urbaines.
STOMP
m Réservation des places
Ouverture 1 mois avant la représentation pour les spectateurs titulaires de la CARTE LA COURSIVE. Ouverture 15 jours avant la représentation pour les spectateurs NON titulaires de la CARTE LA COURSIVE. u Ouverture exceptionnelle des réservations pour tous publics sur les spectacles suivants: CUISINE & CONFESSIONS • LE RETOUR AU DÉSERT • CONTACT, Philippe Decouflé u u
LES AFFAIRES SONT LES AFFAIRES • ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (ELÉGIES), Zingaro • JAMES THIERRÉE, nouveau spectacle
Tous les spectacles sont, dans la limite des places disponibles, accessibles aux spectateurs qui ne souhaitent ni prendre un abonnement, ni prendre la Carte La Coursive.
CINEMA decembre 2015_PROGRAMME CINEMA 23/11/15 11:34 Page12
D
E
C
MARDI 1er DECEMBRE
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2
0
1
5
14H UNE JEUNESSE ALLEMANDE de Jean-Gabriel Périot / 16H LES AMITIÉS INVISIBLES de Christoph Hochhäusler 18H15 L’ETAGE DU DESSOUS de Radu Muntean / 20H15 IXCANUL de Jayro Bustamante
DU 2 AU 8 DECEMBRE
MER 2
JEU 3
VEN 4
NEIGE ET LES ARBRES MAGIQUES, 4 courts métrages
Animation, France, 2014-2015, 51’, couleur MIA MADRE de Nanni Moretti Italie/France, 2015, 1h47, scope-couleur, v.o. IXCANUL de Jayro Bustamante Guatemala, 2015, 1h31, scope-couleur, v.o.
18H 20H15
14H 18H 16H 20H
16H 20H 14H 18H
DU 9 AU 15 DECEMBRE
MER 9
JEU 10
VEN 11
NEIGE ET LES ARBRES MAGIQUES, 4 courts métrages L’HIVER FÉÉRIQUE, 7 courts métrages
14H15 15H30
Animation, Russie/Etats-Unis…, 2008-2015, 38’, couleur BÉLIERS de Grímur Hákonarson Islande, 2015, 1h33, scope-couleur, v.o. BACK HOME de Joachim Trier Norvège/France/Danemark, 2015, 1h49, couleur, v.o. MIA MADRE de Nanni Moretti DU 16 AU 22 DECEMBRE
DIM 6
14H30 17H30 18H30 20H45 15H30
16H45
SAM 12
LUN 7
MAR 8
14H30 18H 20H15
16H 20H15 18H15
14H 18H 16H15 20H15
DIM 13
LUN 14
MAR 15
16H30 20H15
17H15
18H30
14H30
20H15
20H30
14H 18H15 16H
14H
21H
14H30
16H30
20H15
16H 18H15
14H30 19H
16H30 20H30
16H15 20H30 18H30
14H 18H 16H
MER 16
JEU 17
VEN 18
SAM 19
DIM 20
LUN 21
MAR 22
17H30 16H30
17H30 16H30
15H 16H 21H
18H30
14H30 15H30
L’HIVER FÉÉRIQUE, 7 courts métrages UNE SURPRISE POUR NOËL de Chel White
SAM 5
16H
Animation, Etats-Unis, 2011-2012, 45’, couleur NEIGE ET LES ARBRES MAGIQUES, 4 courts métrages
BACK HOME de Joachim Trier
16H30
16H 20H15 14H
14H30
18H30
18H30
14H 18H15 20H30
BÉLIERS de Grímur Hákonarson
20H30
14H30
MIA MADRE de Nanni Moretti
20H30
16H15
18H15
18H30
20H30
DU 23 AU 29 DECEMBRE
MER 23
JEU 24
VEN 25
SAM 26
DIM 27
UNE SURPRISE POUR NOËL de Chel White
16H 14H 20H30* 17H 20H15 18H*
16H15 17H30*
16H30 14H30 20H30* 17H30 20H 15H* 18H*
17H 18H30 20H30 15H* 17H30* 14H30 20H*
MER 30
JEU 31 VE 1er/01
SAM 2
16H30 15H* 20H* 14H30 18H 17H30* 20H30
A PEINE J’OUVRE LES YEUX de Leyla Bouzid France/Tunisie/Belgique…, 2015, 1h42, couleur, v.o. AU-DELÀ DES MONTAGNES de Jia Zhang-ke Chine/France/Japon, 2015, 2h06, couleur, v.o. L’ETREINTE DU SERPENT de Ciro Guerra Colombie…, 2015, 2h05, scope-noir & blanc, v.o. DU 30 DECEMBRE AU 5 JANVIER
L’HIVER FÉÉRIQUE, 7 courts métrages
AU-DELÀ DES MONTAGNES de Jia Zhang-ke A PEINE J’OUVRE LES YEUX de Leyla Bouzid L’ETREINTE DU SERPENT de Ciro Guerra
*
17H 14H30 20H* 18H* 20H45 18H15
17H15 14H
16H30 17H* 14H30 17H30
18H* 20H15* 17H 19H
17H 18H 20H15 14H 18H30* 20H30*
LUN 28
MAR 29
20H30*
16H30 14H30
17H 19H30 14H30 18H*
18H* 20H30* 17H30 20H
DIM 3
LUN 4
MAR 5
16H30 17H30
20H
14H30
18H
14H 18H30 20H45
20H
15H
16H15
Projections dans le Grand Théâtre Le programme cinéma est consultable sur : www.la-coursive.com
LA COURSIVE SCENE NATIONALE /// 4, RUE SAINT-JEAN-DU-PEROT /// 17025 LA ROCHELLE CEDEX 1 /// TEL. 05 46 51 54 00