01.10 au 02.11 2014

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photo du film Trois cœurs

salle Jacques Tati

programme du 1 er oct. au 2 nov. 2014

le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire


calendrier semaine du 1er au 7 octobre

Trois cœurs (1re sem.) Casse (sortie nationale) Party girl (dernière semaine) L’impossible Monsieur Bébé (VO) semaine du 8 au 14 octobre

Mange tes morts Sacro Gra (VO) Trois cœurs (dernière semaine)

semaine bleue

semaine du 15 au 21 octobre

mercredi 1er

jeudi 2

vendredi 3

samedi 4

16h15, 18h15 15h ciné-café 21h 20h30 + débat 17h 15h

17h, 20h45 19h

16h30

14h30

18h45

19h

-

-

-

20h30 + débat 16h45

15h

mercredi 8

jeudi 9

18h 21h 20h30 + débat 17h

vendredi 10

19h 15h

16h45, 21h -

dimanche 12

15h, 19h 17h15

16h

19h

17h, 21h

19h

21h

mercredi 15

jeudi 16

vendredi 17

samedi 18

dimanche 19

14h30, 20h15 18h30

Leviathan (VO) (1re sem.) 16h15 I Feel Good ! (VO) 21h Les petits ruisseaux 19h La vieille dame indigne Le Kid 15h + goûter

semaine du 22 au 28 octobre

Rude journée … (semaine bleue suite) Le secret de Kanwar (VO) Leviathan (VO) (dernière semaine) Le carnaval de la petite taupe Les fantastiques… (première semaine) semaine du 29 oct. au 2 nov.

Un été à Quchi (VO) Tuer un homme (VO) Paper Moon (VO) Pat et Mat Les fantastiques… (dernière semaine)

20h30 + débat 14h30 16h45 18h30

samedi 11

18h30 16h30, 21h 16h30, 21h 14h30 14h30 19h15 + présentation 11h + goûter salé

-

dimanche 5

21h 17h 19h15 15h

11h + goûter salé

mercredi 22

jeudi 23

vendredi 24

samedi 25

dimanche 26

17h30

19h

-

17h15

16h

-

16h15, 20h45

20h

15h, 19h

20h45

19h30 15h + goûter 16h + goûter

15h + goûter -

17h15 16h15 + goûter 15h + goûter

21h -

18h 11h goûter salé -

mercredi 29

jeudi 30

vendredi 31

samedi 1er

17h 19h 20h30 15h + goûter 16h + goûter

20h 18h15 16h 15h + goûter -

19h 17h15, 21h 16h15 + goûter 15h + goûter

11h goûter salé

dimanche 2

16h45, 20h45 18h45 15h, 19h 17h, 21h 15h 11h + goûter salé 11h + goûter salé


Party Girl

e cœ u r co u p d

drame de Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis • France • 27 août 2014 • couleur • 1h36 avec Angélique Litzenburger, Joseph Bour, Mario Theis…

• Caméra d’Or - Festival de Cannes 2014 / Prix d’ensemble - Un Certain Regard – Cannes 2014 / Grand Prix - Festival du Film de Cabourg 2014 Angélique a soixante ans. Elle aime encore la fête, elle aime encore les hommes. La nuit, pour gagner sa vie, elle les fait boire dans un cabaret à la frontière allemande. Avec le temps, les clients se font plus rares. Mais Michel, son habitué, est toujours amoureux d’elle. Un jour, il lui propose de l’épouser. « Samuel Theis, l’un des trois coréalisateurs et coscénaristes, raconte ici l’histoire de ce phénomène qu’est sa mère, jouée par « la vraie » Angélique, sans jamais la juger, sans mépris ni condescendance ni fausse tendresse amusée. Il aurait pu en faire un documentaire mais la puissance de feu romanesque d’Angélique est telle qu’il en a fait une fiction entre comédie romantique pas tout à fait rose et drame social jamais gris : le sublime portrait d’une vieille petite fille qui a décidé de ne pas être raisonnable ». Stéphanie Lamome – Première

« Cru, rentre-dedans, fusionnel, abrasif et doux, c’est incontestablement du cinéma ». Le Nouvel Observateur

du 1er au 4 octobre

Trois cœurs mélodrame de Benoît Jacquot • France • 17 septembre 2014 • couleur • 1h46 avec Benoît Poelvoorde, Charlotte Gainsbourg, Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve… Dans une ville de province, une nuit, Marc rencontre Sylvie alors qu’il a raté le train pour retourner à Paris. Ils errent dans les rues jusqu’au matin, parlant de tout sauf d’eux-mêmes, dans un accord rare. Quand Marc prend le premier train, il donne à Sylvie un rendez-vous, à Paris, quelques jours après. Ils ne savent rien l’un de l’autre. Sylvie ira à ce rendez-vous, et Marc, par malheur, non. Il la cherchera et trouvera une autre, Sophie, sans savoir qu’elle est la sœur de Sylvie… « Un mélodrame filmé comme un thriller » Matinale de France Inter – 16/09/014

« Plus que le feu sous la glace avant l’inévitable explosion, trame classique, Jacquot filme l’évitement et la contention. Et c’est cela le plus admirable, cette façon magistrale d’orchestrer des regards

et des frôlements, autant d’esquisses de gestes aussitôt déniées, des amoureux qui se retiennent autant qu’ils peuvent, non parce que la société et ses conventions les y contraignent sous peine de scandale et d’exclusion, mais parce qu’ils savent – surtout elle – qu’ils risquent de détruire leur être le plus essentiel. Et que cela ne se peut pas. D’où ce curieux sentiment d’inéluctable, évidemment propre au mélodrame, la certitude que tout cela se terminera très mal et qu’il manquera toujours la pièce manquante, qu’aucun éclaircissement ne suffira à dénouer l’implacable mécanisme de la tragédie. Puisque personne n’est coupable. (…) Il est rare qu’un film gagne ainsi sur tous les tableaux qu’il s’est choisis ». Frédéric Bonnaud – Les Inrockuptibles

« Benoît Jacquot, qui aime mêler les genres et brouiller les pistes, insuffle ce qu’il faut d’ironie dans la brutalité du regard qu’il pose sur ces gens et ce monde. Par l’efficacité de sa mise en scène, ce mélo – et même ce méli-mélo – devient un drame, voire une (mini) tragédie dont on ne sait trop s’il la veut insoutenable ou légère. D’où ce dénouement – une scène qui aurait pu être, mais ne sera jamais – qu’il filme comme il aime faire : entre réalisme et onirisme, exactement ». Pierre Murat – Télérama

du 1er au 5 octobre (1re semaine) du 8 au 12 octobre (2e semaine)


L’impossible Monsieur ciné-classic Bébé comédie de Howard Hawks • USA • 1946 • sortie version restaurée juillet 2014 • noir et blanc • 1h42 • VOSTF avec Cary Grant, Katharine Hepburn, Charles Ruggles… David Huxley, un paléontologue, s’apprête à épouser Alice Swallow, son assistante peu amène. Il lui faut auparavant terminer la reconstitution du squelette d’un gigantesque brontosaure. Il est sur le point d’achever sa tâche lorsque Susan Vance, une héritière écervelée et impétueuse rencontrée au golf, vient bouleverser sa vie. Pétulante miss catastrophe, Susan a pour animal de compagnie un léopard, joliment prénommé Bébé. C’est le début d’un scénario apocalyptique pour David… « Hawks mène cette course amoureuse tambour battant. Les répliques fusent, les scènes s’enchaînent sans un temps mort. Aussi réjouissant pour le moral qu’une tonne de Prozac ». Pierre Murat – Télérama

Projection du vendredi 3 octobre à 20h30 : film présenté et analysé par l’association Version Originale.

du 3 au 5 octobre

sortie nationale

Casse

e co u p d cœ u r

documentaire de Nadège Trebal • France • 1er octobre 2014 • couleur • 1h27 Des hommes viennent du monde entier dénicher leur bonheur d’entre tous les vestiges d’une casse automobile. À travers cet océan d’épaves à ciel ouvert, le monde se monte, et se démonte à chaque rencontre. Deuxième long-métrage de Nadège Trebal après Bleu pétrole en 2012, Casse filme, comme son nom l’indique, un no man’s land où utilisateurs et âmes errantes peuvent venir « récupérer » des morceaux de voitures. Un chantier qui se transforme en tendre tour de Babel. En banlieue, un parc de démontage ouvert et en libre-service est le lieu que Nadège Trebal a choisi pour planter sa caméra. Cette ancienne de la Femis qui a travaillé au scénario des Bureaux de Dieu avec Claire Denis offre à l’écran une riche tranche de vie, plus proche du documentaire que de la fiction. Elle se « glisse » si bien dans le décor que les langues parlant mille idiomes se

dénouent, toutes en français, et en disent long sur l’arrivée de l’autre dans notre pays. Certains immigrés ont la nostalgie de la nourriture de chez eux, d’autres expliquent calmement et sans animosité leurs difficultés ; certains enfin décryptent les atavismes locaux avec une distance jubilatoire. Un beau film qui interroge, sans aucune prétention, les convergences des ethnocentrismes. Nadège Trebal était déjà venue en juin 2012 nous présenter son premier film Bleu pétrole tourné à la raffinerie de Donges. Avec Casse, elle filme à nouveau des hommes au travail, des corps en mouvement, comme dans un ballet, d’ailleurs cela finit par une danse et c’est superbe. Mais aussi et surtout, c’est l’occasion pour tous ces usagers de la casse, de livrer des bouts de vie, des bouts d’eux-mêmes et là, on plonge dans l’intime comme on plonge au cœur du moteur d’une bagnole pour en extirper la pièce. La casse comme une métaphore du monde. Nous sommes heureux de l’accueillir à nouveau le 2 octobre pour la sortie nationale de Casse.

soirée-débat, jeudi 2 octobre à 20h30 en présence de la réalisatrice, Nadège Trebal.

du 1er au 5 octobre


e co up d cœ ur

Sacro Gra documentaire de Gianfranco Rosi • Italie • mars 2014 • couleur • 1h33 • VOSTF • Lion d’Or au Festival de Venise 2013

• Un aristocrate piémontais et sa fille passent leur temps à converser de tout et de rien dans leur petit studio d’un immeuble moderne le long du GRA (Grande Raccordo Anulare). • Un enchanteur botaniste armé d’ultrasons et d’un arsenal d’insecticides cherche un moyen de stopper l’invasion d’insectes rapaces qui dévorent une parcelle de palmiers, plantés le long du GRA. • Un prince moderne fait de la gymnastique en fumant le cigare sur le toit de son château qui semble avoir émergé d’entre les immeubles modernes et décrépis de l’une des sorties du GRA. • Comme un astronaute parti en mission de sauvetage dans son uniforme reluisant et son vaisseau rutilant, un ambulancier patrouille sur le GRA. • L’un des derniers pêcheurs d’anguilles de Rome vit sur les rives du Tibre, dans l’ombre du GRA. En reprisant ses filets de la même façon que ses ancêtres, il dispense aux spectateurs curieux une philosophie de la vie sage et ancienne. Loin des monuments iconiques de Rome, le GRA est le réceptacle de l’histoire des marginaux d’une capitale qui n’en finit plus de s’étendre.

soirée-débat en partenariat avec la MEET (Maison des Écrivains Étrangers et des Traducteurs) et l’association Version Originale, mercredi 8 octobre à 20h30, en présence d’Angelo Mastrandea, écrivain et journaliste italien en résidence à la MEET.

du 8 au 12 octobre

Mange tes morts polar de Jean-Charles Hue • France • 17 septembre 2014 • couleur • 1h34 avec Jason François, Michaël Dauber, Frédéric Dorkel, Moïse Dorkel…

• Prix Jean Vigo 2014 – Long Métrage Jason Dorkel, 18 ans, appartient à la communauté des gens du voyage. Il s’apprête à célébrer son baptême chrétien alors que son demi-frère Fred revient après plusieurs années de prison. Ensemble, accompagnés de leur dernier frère, Mickael, un garçon impulsif et violent, les trois Dorkel partent en virée dans le monde des « gadjos » à la recherche d’une cargaison de cuivre.

« Mange tes morts est un film d’aventures génial, qui dessine à la fois la carte et le trajet, qui nous lance à toute vitesse sur une piste folle en déployant un monde singulier, entier. Quatre hommes dans une voiture : Fred qui sort de quinze ans de prison ; son frère Mickaël resté avec la famille ; Jason leur demi-frère, fils « bâtard » qui entre dans l’âge adulte ; et Moïse, leur cousin, qui a choisi le droit chemin de Dieu. La carte que fend leur course, c’est d’abord le terrain où leur communauté a installé un calme provisoire, quelques familles yéniches de Picardie dont la vie « semi-nomade » s’apparente à celle des gitans, et dont la langue est un mélange de français du Nord et de mots romani. C’est, tout autour, le monde des gadjé comme zone

d’excursions : routes droites pour les courses de voitures, vastes champs pour la chasse au lapin, usines, centres commerciaux et entrepôts pour chouraver de nuit. Et bien sûr, présents dans chaque bouche et chaque regard, les morts du titre, invoqués par les vivants pour jurer (« mes morts ! ») ou se souvenir. La piste sur laquelle nous entraîne l’Alpina débridée de Fred sort du campement et tranche le paysage vers le vol ultime, initiatique, d’un camion de cuivre à quelques kilomètres de là. C’est le rite de passage pour le semigadjo Jason la veille de son baptême, c’est le grand retour de Fred, le test de fraternité pour Mickaël, l’épreuve sur la voie de Moïse. Et la piste se perd, tourne en rond, rencontre des obstacles, gadjé ou flics, chiens, fusils. Le trajet accélère les tensions, vitesse qui pousse les rapports entre les quatre à s’exprimer le plus violemment possible : quatre manières de conduire sa vie, révélant l’impossibilité de (se) conduire tout seul. Pas un plan ne garde un personnage en son centre, mais toujours la présence se distribue entre eux, circule. Mange tes morts est peutêtre un western, un film d’action, de gangsters, mais pour cow-boys pas solitaires, hommes de doute, crime désorganisé ». Luc Chessel – Les Inrockuptibles

Un entretien filmé de 13’ avec le réalisateur, Jean-Charles Hue, réalisé par CICLIC, l’Agence régionale du Centre pour le livre, l’image et la culture numérique, sera projeté après le film sur toutes les séances.

du 8 au 12 octobre


Semaine bleue La salle Jacques Tati s’associe au CCAS de Saint-Nazaire et

au Clic-Pilot’Âge de la Région

Nazairienne pour l’organisation d’un cycle de 5 films sur le

Leviathan

e co u p d cœ u r

drame de Andreï Zviaguintsev • Russie • 24 septembre 2014 • couleur • 2h21 • VOSTF avec Alexei Serebriakov, Elena Liadova, Vladimir Vdovitchenkov…

thème « Quel regard sur le vieil-

commis un meurtre. Ici, c’est l’inverse : le peuple se fait ratiboiser sinon par l’État, du moins par les élus qui le représentent. Les pourris sont partout, les affreux font la loi. Leviathan l’a définitivement emporté dans cette Russie exsangue et désolée. Le regard du cinéaste sur son pays est sans indulgence, ni pitié. Pierre Murat - Télérama - Cannes 2014

• Prix du scénario - Festival de Cannes 2014, Compétition officielle

Kolia habite une petite ville au bord de la mer de Barents, au nord de la Russie. Il tient un garage qui jouxte la maison où il vit avec sa jeune femme Lilia et son fils Roma qu’il a eu d’un précédent mariage. Vadim Cheleviat, le maire de la ville, souhaite s’approprier le terrain de Kolia, sa maison et son garage. Il a des projets. Il tente d’abord de l’acheter, mais Kolia ne peut pas supporter l’idée de perdre tout ce qu’il possède, non seulement le terrain mais aussi la beauté qui l’entoure depuis sa naissance. Alors Vadim Cheleviat devient plus agressif… « Le Russe Andreï Zviaguintsev filme ses compatriotes résignés, alcoolisés, broyés par les mâchoires d’un État voué à protéger les plus puissants. Un tableau implacable d’une Russie malade. C’est la musique (superbe) de Philip Glass qui fait le lien entre Leviathan et le précédent film d’Andreï Zviaguintsev. Dans Elena, on voyait les « pauvres » envahir la maison luxueuse où une femme de leur classe sociale avait

lissement au cinéma ? » dans

le cadre de la Semaine bleue,

semaine nationale des retraités et personnes âgées qui se

déroulera du 1er au 24 octobre

avec de multiples animations.

À l’affiche, du 15 au 28 octobre, 4 films tout public : Les petits

ruisseaux de Pascal Rabaté,

une copie restaurée de La vieille

dame indigne de René Allio et En avant-programme de la projection du jeudi 25 octobre, sera présenté le court-métrage :

Flocon de neige

court-métrage d’animation de Natalia Chernysheva • Russie • 2012 • couleur / noir et blanc • 5’46 • Grand Prix du Jury Plans animés – Premiers Plans Angers 2014

Un jour, un petit garçon africain reçoit une lettre d’un ami et dans cette lettre, il y a un flocon de neige…

soirée-débat, jeudi 16 octobre à 20h30, animée par l’association Version Originale et Françoise Navailh, enseignante de Russe, historienne du cinéma

du 15 au 19 octobre (1re semaine) du 22 au 26 octobre (2e semaine)

I Feel Good !, un documentaire

musical de Stephen Walker. Un

deuxième film de René Allio avec Simone Signoret, Rude journée

pour la reine, sera, lui, proposé la semaine du 22 octobre en

copie restaurée également. Les plus jeunes ne sont pas oubliés

avec Le Kid de Charlie Chaplin.

Réservations groupes au Tati : 02 40 53 69 63 ou par mail : sylvette.magne@letheatre-saintnazaire.fr Tarifs : plein 6 €, réduit 5 €, carte 6 entrées 24 €, cinémômes 3,50 €, 12 -14 ans 4 €


I Feel Good ! documentaire musical de Stephen Walker • Grande-Bretagne • 2008 • couleur • 1h48 • VOSTF avec Joe Benoit, Fred Knittle, Helen Boston… Pendant six semaines, le réalisateur suit le quotidien d’une chorale un peu spéciale, baptisée Young at Heart et dirigée par Bob Cilman. Ses membres, dont la moyenne d’âge tourne autour des 80 ans, chantent un répertoire allant de James Brown à Coldplay et Radiohead, en passant par The Clash ou Sonic Youth. Walker filme leurs répétitions à Northampton, dans le Massachusetts, en vue du premier spectacle avant leur nouvelle tournée. Sally George, la productrice, indique que « ce n’est pas un film sur une bande de vieux apprenant des chansons contemporaines, mais un regard sans concession sur nos parents ou grandsparents, qui aborde frontalement des questions taboues comme le sexe, la mort, la maladie… Une aventure sensationnelle entre rires et larmes ». « L’exubérance qui agite les morceaux revisités par la chorale trouvera d’ailleurs son pendant à travers des escapades dans l’intimité de ces personnalités à l’humour plutôt communicatif ».

Les petits ruisseaux

La vieille dame indigne

comédie dramatique de Pascal Rabaté • France • juin 2010 • couleur • 1h34 avec Daniel Prévost, Philippe Nahon, Bulle Ogier…

comédie de René Allio • France • 1965 • sortie version restaurée juillet 2014 • noir et blanc • 1h34 avec Sylvie, Malka Ribowska, Victor Lanoux, Jean Bouise…

Emile, septuagénaire et veuf, connaît une retraite sans heurts, faite de rituels et de loisirs paisibles. L’instant n’existe pas vraiment, la vie coule comme la Loire où il pêche régulièrement avec un autre retraité, Edmond. Mais un jour, Edmond, après lui avoir révélé qu’il avait une vie amoureuse et sexuelle cachée, meurt. Emile, pour ne pas sombrer, tente de se secouer pour retrouver goût aux choses. Lui viennent des envies oubliées d’adolescent, des envies d’étreintes, des envies d’aimer, mais aussi des envies d’en finir… « Avec Les petits ruisseaux et son histoire simple et touchante, Pascal Rabaté nous livre un film doux, paisible et surtout très fidèle à la bande dessinée d’origine. Un tendre voyage dans le monde calme et mélancolique des septuagénaires, pour un petit film tout ce qu’il y a de plus recommandable ». Pierre Delorme – Filmsactu

« Pascal Rabaté a une empathie chaleureuse pour ses personnages qui redécouvrent les plaisirs de la chair (...). Un beau film qui parle d’amour et de liberté. Les sentiments n’ont que faire de la carte Vermeil ».

Romain Genissel – Critikat.com

Jean-Pierre Lacomme – Le Journal du Dimanche

semaine bleue du 15 au 19 octobre

semaine bleue du 15 au 19 octobre

À Marseille, Madame Bertini se retrouve seule à la mort de son mari. Tous ses enfants sont mariés et dispersés dans la région, comme Gaston qui a réussi dans les affaires. Seul le maladroit Albert est resté à Marseille. Entre amour filial et intérêt pour l’héritage, ses deux fils aînés cherchent à accaparer leur mère. Mais elle décline leur invitation. Avec le peu d’argent reçu des ventes de l’imprimerie familiale et des biens qui avaient constitué son quotidien jusqu’alors, elle s’achète une petite voiture et, sous les yeux éberlués de son petit- fils Pierre, part à l’aventure en compagnie d’une jolie serveuse, Rosalie, jeune femme libre, pour laquelle elle s’est prise d’amitié… Shellac a eu la bonne idée de restaurer aujourd’hui le film le plus célèbre de René Allio, un conte libérateur qui narre les derniers mois de Berthe, tout juste veuve et prête à vivre enfin un peu. Un cinéma politique à la fois doux et sans concession. « Rarement un film aura autant mérité son titre de chef d’œuvre de jouissance. René Allio, tout en délicatesse, filme l’errance et l’abandon, la joie et la fatigue, la fantaisie poétique des escapades nocturnes en automobile et l’approche fatidique de la fin. » Ariane Beauvillard – Critikat.com

semaine bleue du 16 au 19 octobre


cinémômes

Rude journée pour la reine

Le Kid comédie dramatique de Charles Chaplin • USA • 1921 • noir et blanc • 50’ • à partir de 5 ans avec Charles Chaplin, Carl Miller, Edna Purviance… La mère d’un jeune enfant, ne pouvant le faire vivre, décide de l’abandonner dans la voiture d’une famille fortunée. C’est alors que deux voyous décident de voler cette même voiture. Quelques rues plus loin, les voleurs entendent pleurer le bambin. Ils l’abandonnent dans une ruelle où passe un peu plus tard Charlot, un vitrier miséreux. Gêné par sa découverte, il tente d’abord de s’en défaire, avant de s’attacher à lui. Il l’éduque de son mieux, malgré les conditions difficiles. Cinq années passent ainsi dans la débrouillardise, mais surtout l’amour et la tendresse. Malheureusement, les services sociaux s’en mêlent. De son côté, devenue riche, la mère de l’enfant cherche à retrouver son fils.

semaine bleue du 15 au 19 octobre

cinéclassic

comédie dramatique de René Allio • France • 1973 • sortie version restaurée juillet 2014 • couleur • 1h30 avec Simone Signoret, Jacques Debary, Olivier Perrier, Orane Demazis, Abdellah Badis… Cette reine, c’est Jeanne, et elle vit dans un pavillon de banlieue. Elle fait des ménages. Son compagnon, Albert, est veilleur de nuit. Pour aider le fils d’Albert, récemment sorti de prison, à kidnapper sa bien-aimée et son enfant, elle porte une lettre. Cette mission lui prend toute une rude journée, qui se transforme pour elle en un nouveau Mayerling. Car elle ne supporte sa vie qu’en la « sublimant » dans une autre vie imaginaire. De là, la naissance de cauchemars et de fantasmes qui lui feront vivre une double et triple journée en la transposant à diverses époques et dans des situations variées. « Pendant tragique de La vieille dame indigne, Rude journée pour la reine en reprend la spontanéité et l’humour jaillissant mais en surpasse le canevas faussement limpide. Après Sylvie dans La vieille dame indigne, c’est au tour de Simone Signoret de faire évoluer la vieillesse au féminin sous le regard toujours bienveillant de René Allio ». Ariane Beauvillard – Critikat.com

semaine bleue du 22 au 26 octobre

Le secret de Kanwar drame de Anup Singh • Inde • 3 septembre 2014 • couleur • 1h49 • VOSTF avec Irrfan Khan, Tisca Chopra, Tillotama Shom, Rasika Dugal

• Prix du Public – Festival International du film de Rotterdam 2014 / Prix du Meilleur film asiatique – Festival International du film de Toronto 2013 / India Gold Silver Gateway – Festival International du film de Bombay 2013 1947. Partition de l’Inde et création du Pakistan. Umber Singh, un père de famille Sikh, est contraint de fuir son village et de tout abandonner derrière lui. Son dernier espoir est d’avoir un fils comme héritier. Mais sa femme donne naissance à une quatrième fille. Umber décide alors de changer la destinée de cet enfant en l’élevant comme un garçon et en « le » mariant à une jeune fille. « Le film est aussi une fable saisissante sur la condition des femmes d’une terrible rudesse dans tout le subcontinent indien et quelle que soit l’ethnie. Une question qui se mêle à celle du genre, dans un pays où les travestis ont toujours existé mais où la transgression sexuelle peut entraîner la mort. À cet égard, la jeune actrice Tilotama Shome est tout bonnement exceptionnelle dans sa manière d’incarner les doutes identitaires de son personnage. Tout aussi remarquable est Irrfan Khan, révélé au public occidental dans son rôle du veuf dans le délicieux The lunchbox qui incarne ici formidablement la douleur et la folie du père.». La gazette Utopia

du 23 au 26 octobre


Un été à Quchi comédie dramatique de Tso-chi Chang • Taïwan • 24 septembre 2014 • couleur • 1h49 • VOSTF À la fin du semestre scolaire, Bao est envoyé à Quchi chez son grand-père veuf, car ses parents envisagent de divorcer. Déprimé et maussade, il intègre une petite école primaire où il découvre qu’une fille de sa classe porte le même surnom que lui : « Bear ». Bao sympathise également avec Mingchuan, un enfant indigène qui est secrètement amoureux de Bear. Ces deux amitiés égaient la vie de Bao en cette période de désarroi familial et lui permettent de reconsidérer sa vision de l’existence. « Tso-chi Chang fait s’opposer deux générations taiwanaises – l’une rurale et ancestrale, l’autre urbaine et hypermoderne – au rythme d’un mélo kawaï façon Kore-Eda, dont il partage la même délicatesse de traits et distance pudique ». Les Inrockuptibles

« Délicat, poétique et plein d’humour, A Time in Quchi est probablement l’œuvre la plus accessible de l’auteur taïwanais Tso-chi Chang à ce jour ». Variety

« Ce film émouvant est issu d’un cinéma qui est sans doute parmi les plus fructueux actuellement. Superbement filmé et monté, A Time in Quchi est une expérience cinématographique captivante qui laisse un goût doux-amer chez son spectateur ». cinema.ch

du 29 octobre au 2 novembre

Tuer un homme thriller de Alejandro Fernandez Almendras • Chili • 1er octobre 2014 • couleur • 1h24 • VOSTF avec Daniel Candia, Alejandra Yáñez, Daniel Antivilo… • Grand Prix – Festival de Sundance 2014 / Prix de la presse – Festival de Rotterdam 2014

Jorge est un homme honnête qui travaille dur pour faire vivre sa famille. Une nuit, il se fait insulter par une bande de jeunes gens, menée par un ancien délinquant du quartier. Son fils se fait à son tour agresser. La crainte et l’angoisse envahissent peu à peu la famille dont le quotidien devient infernal.

Paper Moon

cinéclassic

comédie dramatique de Peter Bogdanovich • USA • 1973 • ressortie version numérique restaurée septembre 2013 • noir et blanc • 1h42 • VOSTF avec Ryan O’Neal, Tatum O’Neal, Madeline Kahn… Kansas, dans les années 30, Moses Pray, escroc à la petite semaine, assiste à l’enterrement d’une ex-maîtresse et accepte d’emmener sa prétendue fille de 9 ans, Addie, chez une tante. Pendant leur trajet, leurs rapports sont tendus. L’orpheline est persuadée que celui-ci est son père, en raison de la ressemblance de leur menton mais Moses refuse d’endosser ce rôle. Etonnamment mature pour son âge, la petite Addie s’avère être une coéquipière très efficace : c’est le début de leur épopée…

« Je suis tombé sur ce fait divers en regardant une émission de télévision au Chili. J’ai découvert comment le harcèlement dont a été victime cette famille a mené le père et le fils au meurtre de leur harceleur. Ils ont caché le corps et se sont fait prendre. Le fils a écopé de cinq ans de prison car le père a pris toute la responsabilité sur lui et une peine de vingt ans. Quand on lui demande s’il recommencerait, il répond : « non, vous n’avez pas idée de ce que c’est de tuer un homme ». J’ai senti que j’avais une idée de film car on voit rarement au cinéma ce qui se passe juste après le meurtre de quelqu’un. »

en partenariat avec SCALA, réseau de salles de cinéma associatives de Loire-Atlantique, dans le cadre de la circulation Grands films classiques.

du 29 octobre au 2 novembre

du 29 octobre au 2 novembre

Alejandro Fernandez Almendras

« Bogdanovich (…) réussit des plansséquences magnifiques qui ont l’élégance d’être invisibles. Les paysages arides du Kansas (…) contribuent à la secrète mélancolie de ce film par ailleurs très drôle, où Ryan O’Neal et sa fille Tatum s’affrontent comme Cary Grant et Katharine Hepburn dans une comédie de Howard Hawks ». Pierre Murat – Télérama


cinémômes

Le carnaval de la petite taupe 5 courts-métrages d’animation de Zdenek Miler • République Tchèque • 1963-1976 • ressortie le 17 septembre 2014 • couleur • 40’ • à partir de 2 ans La petite taupe et le parapluie

Parmi de vieux objets, la petite taupe découvre avec bonheur un parapluie qu’elle ne quitte plus…

La petite taupe jardinier

Le tuyau d’arrosage est percé et les fleurs assoiffées dépérissent à vue d’œil. La petite taupe met tout en œuvre, avec l’aide de la petite souris, pour trouver une solution.

La petite taupe et le carnaval

Le carnaval du village a laissé un sacré bazar derrière lui et c’est l’occasion pour la petite taupe de bien s’amuser…

La petite taupe et la sucette

La petite taupe trouve une sucette oubliée sur un banc. Elle réfléchit à son utilité en faisant différentes expériences…

Le Noël de la petite taupe

C’est Noël ! La petite taupe a enfilé son bonnet et sorti sa luge. Elle aimerait déposer sous le sapin un cadeau pour son amie la souris…

en partenariat avec SCALA, réseau de salles de cinéma associatives de Loire-Atlantique

du 22 au 26 octobre

Les fantastiques livres volants de M. Morris Lessmore 5 courts-métrages d’animation • USA/France/Argentine/Danemark • 2010-2012 • couleur • 50’ • à partir de 7 ans Monsieur Hublot de Laurent Witz et Alexandre Espigares • 11’48 M. Hublot déteste le changement et les imprévus…

Le petit blond avec un mouton blanc de Eloi Henriod • 9’

C’est la rentrée des classes. À l’occasion d’une rédaction, Pierre se replonge dans les souvenirs joyeux de ses vacances…

Dripped de Léo Verrier • 8’22

Jack, un passionné de peinture, écume les musées de New York pour y voler des tableaux, qu’il dévore pour s’imprégner de leur essence artistique…

Luminaris de Juan Pablo Zaramella

• 6’15’’ Dans un monde dirigé et chronométré par la lumière, un homme ordinaire met en place un plan qui pourrait changer le déroulement normal des choses.

Les fantastiques livres volants de M. Morris Lessmore de William

Joyce et Brandon Oldenburg • 14’49 Alors que M. Morris Lessmore écrit ses mémoires, une brusque tempête l’emporte dans un lointain pays où les livres ont pris vie…

en partenariat avec SCALA

du 22 au 25 octobre (1re semaine) du 29 oct. au 2 nov. (2e semaine)

Pat et Mat 5 courts-métrages d’animation de Marek Benes • République Tchèque • 2011-2012 • couleur • 40’ • à partir de 3 ans Pat et Mat sont deux amis inséparables qui partagent une passion commune pour le bricolage. Tous deux déploient toute leur énergie et surtout leur imagination pour cela : mais attention aux nombreux rebondissements et cascades !

La salle de bains • 8’10

Pat et Mat sont obligés de débrancher le robinet pour poser le nouveau meuble de leur salle de bain…

Les assiettes en papier • 8’30

Nos deux compères Pat et Mat décident de recycler les assiettes en papier qu’ils ont utilisées pour leur barbecue…

La piscine • 8’30

Il fait chaud aujourd’hui : Pat et Mat décident de gonfler leur piscine…

L’aspirateur • 7’41

Pat et Mat n’aiment pas passer l’aspirateur et décident alors de perfectionner et de moderniser leur machine…

Le projecteur • 7’08

Pat et Mat décident de sortir leur projecteur pour visionner leurs souvenirs sur pellicule…

en partenariat avec SCALA, réseau de salles de cinéma associatives de Loire-Atlantique

du 29 octobre au 1er novembre


à voir en novembre • À l’ouest, rien de nouveau de Lewis Milestone (ciné-classic) • Héritages de Philippe Aractingi avant-première dans le cadre de Meeting • Que ta joie demeure de Denis Côté • Lilting ou la délicatesse de Hong Khaou • Festival des 3 Continents en décentralisation, du 27 au 30 novembre •••

photo du film : Lilting ou la délicatesse

informations pratiques cinéma

i, , et Essa ée Art t Découverte s s la c salle echerche e oine trim ée R labellis labellisée Paeune public J e llisé et labe

salle Jacques Tati, 33, bd Victor Hugo à Saint-Nazaire

la salle Jacques Tati est équipée pour la projection numérique mais conserve son projecteur 35 mm pour la diffusion de certains films.

programmation du jeudi au dimanche

cet équipement a bénéficié de l’aide du CNC, du Conseil Régional, du Conseil Général et de la Ville de Saint-Nazaire

La programmation cinéma de la scène nationale c’est :

téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr

tarifs • plein 6 € • réduit* 5 € • carte 6 entrées 24 € • cinémômes** 3,50 € • 12-14 ans 4 €

*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, Version Originale, abonné des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité **par enfant et par accompagnateur

attention, la séance commence par le film ! l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances


L’Amour en toutes lettres

DÉAMBULATION THÉÂTRALE

Questions sur la sexualité à l’Abbé Viollet, 1924-1943

par la Cie des Hommes / mise en scène Didier Ruiz • jeudi 2 octobre à 19h • vendredi 3 octobre à 19h et 21h • samedi 4 octobre à 19h et 21h

Roses

THÉÂTRE – CRÉATION

Séquence 8 CIRQUE

tout public à partir de 8 ans

par la Cie Les 7 doigts de la main • mardi 14 octobre 2014 à 20h30 • mercredi 15 octobre 2014 à 19h30

02 40 22 91 36 - www.letheatre-saintnazaire.fr rue des Frères Pereire - 44600 Saint-Nazaire Quadra soutient le théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire et la salle Jacques Tati

conception graphique Julien Cochin – www.juliencochin.fr

d’après Richard III de Shakespeare mise en scène et scénographie Nathalie Béasse • jeudi 9 octobre à 19h30 • vendredi 10 octobre à 20h30


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