04.02 au 01.03 2015

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photo du film Kertu

salle Jacques Tati

programme du 4 fév. au 1 er mars 2015 le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire


calendrier ¡ Todos al cine !

semaine du 4 au 10 février

mercredi 4

jeudi 5

vendredi 6

samedi 7

dimanche 8

15h15 17h15 19h

19h 15h30 17h15

20h45

21h

Las maestras (VO) Los fenómenos (VO) Blancanieves Mort d’un cycliste (VO) Con la pata quebrada (VO) La belle jeunesse (VO)

21h 16h -

20h30 17h30 -

-

15h30

20h30 + débat 15h ciné-café 18h45 16h45

semaine du 11 au 17 février

mercredi 11

jeudi 12

vendredi 13

samedi 14

dimanche 15

15h30 17h30 20h30 -

20h30 16h30 19h 15h30 + goûter

19h 21h 17h15 11h + goûter salé

21h15 18h45 15h 11h + goûter salé

mercredi 18

jeudi 19

vendredi 20

samedi 21

dimanche 22

20h30 16h30 18h30 15h + goûter

16h45 19h 21h 14h30 + goûter

21h 17h 19h 16h + goûter

19h 16h45, 21h 11h + goûter salé

17h, 19h15 15h 21h15 11h + goûter salé

mercredi 25

jeudi 26

vendredi 27

samedi 28

dimanche 1er

20h30 + débat 18h30

18h15

20h

19h30

15h, 18h45

16h30, 16h30, 18h15 21h30 20h30 + débat -

17h, 20h45

-

11h + goûter salé

La terre éphémère (VO) 18h Les petites fugues Enfants des nuages (VO) Les 7 Samouraïs (VO) 20h Le petit monde de Léo 15h30 + goûter

Grands froids

semaine du 18 au 24 février Refroidis (VO) Kertu (VO) Someone you love (VO) Gros-Pois Petit-Point semaine du 25 fév. au 3 mars Iranien (VO) Bébé Tigre À la poursuite du Roi Plumes Le garçon et le monde

15h + goûter -

-

18h

-


¡ Todos al cine !

En partenariat avec les élèves de Terminale L1 du Lycée Aristide Briand et leur professeur d’espagnol, Stéphanie Dumesnil, la salle Tati vous propose, du 4 au 10 février, une semaine de cinéma espagnol sur le thème de la femme. À l’affiche, 6 films, dont 2 non distribués en France, le documentaire Las Maestras de la República de Pilar Pérez Solano et le film Los Fenómenos d’Alfonso Zarauza. Chaque film (sauf les deux inédits) sera précédé d’une courte présentation vidéo en langue espagnole sous-titrée en français préparée en amont par les lycéens pour présenter le film aux spectateurs de la salle. Le vendredi soir, l’association Version originale présentera et analysera le film Mort d’un cycliste de Juan Antonio Bardem dans le cadre de sa soirée film du patrimoine. En plus des projections tout public, près de 650 élèves des collèges et lycées de Saint-Nazaire assisteront à des séances scolaires ou se mélangeront au public du soir. Une initiative et une réponse qui montrent la volonté des enseignants d’espagnol d’initier et de sensibiliser leurs élèves à la langue espagnole à travers l’art cinématographique.

Las maestras Inédit de la República

Los fenómenos

documentaire de Pilar Pérez Solano • Espagne • 2013 • couleur • 1h05 • VOSTF avec Marta Barriuso et Laura De Pedro

comédie dramatique de Alfonso Zarauza • Espagne • 2014 • 1h39 • VOSTF avec Lola Duenas, Luis Tosar, Juan Carlos Vellido…

• Goya 2014 du meilleur film documentaire

Inédit

• Prix du Jury, Brussels Film Festival 2014

Avec le nouveau régime de la IIe République d’Espagne proclamé, débute un mouvement d’émancipation de la femme et de lutte contre l’analphabétisme. Le combat des inégalités se mène désormais sur les bancs d’une école publique et démocratique portée par ces femmes enseignantes « Las Maestras Republicanas » qui occupent une place prépondérante dans la transmission des nouvelles valeurs républicaines et dans la lutte pour les droits des femmes.

Neneta vit dans une camionnette sur la côte d’Almeria avec son compagnon Lobo. Alors qu’il venait juste de trouver du travail, ce dernier la quitte sans préavis. Elle doit rentrer dans son village natal en Galice avec camionnette et bébé. Là-bas, tout est difficile jusqu’à ce job dans la construction qu’elle a décroché. Elle souffre de la dureté du travail et du fait d’être une femme dans ce monde d’hommes. Mais, avec courage, elle réussit à s’imposer et son groupe de travailleurs commence à être connu pour sa capacité de travail, on les appelle « Los fenómenos ».

mercredi 4 février (séance unique) ¡ Todos al cine !

jeudi 5 février (séance unique) ¡ Todos al cine !


Blancanieves drame de Pablo Berger • Espagne • janvier 2013 • noir et blanc • 1h49 • sans dialogues avec Maribel Verdú, Macarena García, Daniel Giménez-Cacho…

• César 2014 du Meilleur film étranger / Goyas 2013 du meilleur film, de la meilleure actrice, de la meilleure révélation féminine, du meilleur scénario original, de la meilleure musique originale, de la meilleure chanson originale, des meilleurs costumes / Prix Spécial du Jury et Coquillage d’Argent de la meilleure actrice - Festival de San Sebastian 2012 Sud de l’Espagne, dans les années 20. Carmen est une belle jeune fille dont l’enfance a été hantée par une bellemère acariâtre. Fuyant un passé dont elle n’a plus mémoire, Carmen va faire une rencontre insolite : une troupe ambulante de nains toreros qui va l’adopter et lui donner le surnom de « Blancanieves ». C’est le début d’une aventure qui va conduire Carmen/ Blancanieves vers elle-même, vers son passé, et surtout vers un destin à nul autre semblable… « Rien n’est plus beau que le noir et blanc, qui sculpte les visages et sonde les âmes, sublime les costumes et les décors, somptueux, augmente les foules rassemblées à l’écran et donne vie aux lumières et aux ombres, et avec elles aux fantômes ». Pascal Mérigeau – Le Nouvel Observateur

La belle jeunesse

uté nouvea

drame de Jaime Rosales • Espagne/France • décembre 2014 • 1h43 • couleur • VOSTF avec Carlos Rodríguez (II), Inma Nieto, Fernando Barona…

• Prix du Jury Oecuménique - Mention Spéciale Festival de Cannes 2014

Natalia et Carlos sont deux jeunes amoureux de 20 ans qui se battent pour survivre dans l’Espagne d’aujourd’hui. Remises de C.V., petits boulots, tournage d’un porno amateur : ils essaient de s’en sortir au jour le jour. Face à une crise qui n’en finit plus, les espoirs d’une vie meilleure se fragilisent. Et quand Natalia se découvre enceinte, les petits arrangements ne suffisent plus.

« Un film âpre, inventif et courageux, un des meilleurs films sur la crise actuelle ». Jacques Mandelbaum – Le Monde

« Cette « belle jeunesse » moderne – adultes tout neufs mais déjà vieillis par la crise, la dèche, le chômage – semble flotter dans un vide à la fois angoissant et doux, que Jaime Rosales souligne par des plans superbement composés : la peau lumineuse des jeunes amants contraste avec la grisaille du décor et le contexte économique dans lequel ils se débattent. Une chronique intime et sociale teintée d’ironie et d’amertume ». Cécile Mury – Télérama

« Ce nouveau film long du cinéaste Jaime Rosales confirme sa place prépondérante dans le cinéma espagnol d’aujourd’hui ». Dominique Widemann – L’Humanité

du 4 au 8 février ¡ Todos al cine !

du 5 au 8 février ¡ Todos al cine !


s ciné-cla Mort d’un cycliste

sic

drame de Juan Antonio Bardem • Espagne/Italie • 1955 • ressortie copie restaurée avril 2013 • noir et blanc • 1h28 • VOSTF avec Lucia Bose, Bruna Corra, Otello Toso… Épouse d’un riche industriel, Maria-José est la maîtresse d’un intellectuel, professeur d’université, Juan. Au cours d’une promenade en voiture avec lui, elle écrase un ouvrier à bicyclette et prend la fuite. Tandis que son amant est bouleversé par ce drame, elle ne redoute qu’un scandale public et s’inquiète des insinuations d’un maître chanteur, Rafà. Profondément tourmenté, Juan prend conscience de sa veulerie au contact des étudiants : il démissionne de l’Université et demande à sa maîtresse d’aller à la police avec lui pour avouer leur responsabilité dans la mort du cycliste… « Bardem choisit la métaphore du vélo, moyen de transport des couches populaires, écrasé par le poids lourd des puissants. Malgré les impératifs de la censure, qui exigea un châtiment pour son héroïne adultère, Bardem plaide pour la réconciliation citoyenne et prophétise le réveil de la conscience critique des générations à venir, là où le désespoir hédoniste d’Almodóvar préfère le chacun pour soi et le sauvequi-peut. Un chef-d’œuvre antifranquiste des années 50 ». Alex Vicente – Les Inrockuptibles

du 6 au 8 février ¡ Todos al cine !

Con la pata quebrada

Retourne à tes fourneaux documentaire de Diego Galán • Espagne • juin 2014 • couleur et noir et blanc • 1h22 • VOSTF Des années 30 à nos jours, une chronique sur la représentation de la femme dans le cinéma espagnol, à travers pas moins de 180 fragments de film. Une manière aussi de revisiter l’histoire de l’Espagne. « On dit que la seule révolution réussie du XXe siècle a été la libération de la femme. C’est bien entendu une référence au monde occidental où le droit de vote, l’accès à des postes à responsabilité et la libération des mœurs sexuels ont marqué un tournant copernicien dans l’histoire de la condition féminine… et pourtant, le chemin est encore long. Je montre du doigt l’Espagne qui est et a été un pays de tradition machiste. Le titre, Con la pata quebrada (Avec la jambe cassée), vient d’un dicton révélateur « La mujer casada y honesta, con la pata quebrada y en casa » (Femme mariée et honnête à la jambe cassée

reste au foyer) ne semble pas trouver d’équivalent aussi grossier dans les langues les plus proches. En français, nous n’avons rien trouvé de mieux que Retourne à tes fourneaux ». Diego Galán « Il y a parfois de quoi rire, souvent de quoi pleurer en découvrant ces fragments d’un cinéma oublié, fait de moralisme et de plaisanteries égrillardes, de frustrations et de rancoeurs. Un beau film historique, qui montre qu’on peut être cinéphile et ne pas aimer le cinéma dont on parle ». Thomas Sotinel – Le Monde

« Plus politique et caustique que cinéphile, ce patchwork des avancées et des reculs féministes dans la société espagnole est une sacrée peinture du machisme ibérique ! » Guillemette Odicino – Télérama

« De ce modeste et réussi essai visuel, on ne peut que déplorer l’anonymat dans lequel sont maintenues quelques immenses incarnations de la femme espagnole (au hasard, Sara Montiel ou Carmen Maura), dont les carrières de pécheresses parfaites en font les marraines du vigoureux mouvement féministe espagnol actuel ». Clément Ghys – Libération

du 6 au 8 février ¡ Todos al cine !


La terre éphémère

e coup d cœur

drame de George Ovashvili • Géorgie • décembre 2014 • couleur • 1h40 • VOSTF

• Grand Prix Globe de Cristal et Prix œcuménique - Festival de Karlovy Vary / Grand Prix - Festival de Split / Grand Prix et Meilleure Image - Festival de Kinoshock / Prix FIPRESCI et Prix du Public - Festival d’Athènes / Meilleur réalisateur et Meilleure actrice Festival de San Marino / Meilleur film, Prix de la Critique, Prix du Public et Meilleure musique - Montpellier Cinemed…

En Géorgie, sur le fleuve Inguri, des bandes de terres fertiles se créent et disparaissent au gré des saisons. Un vieil Abkhaze et sa petite fille cultivent du maïs sur une de ces îles éphémères. Le lien intense qui les lie à la nature est perturbé par les rondes des gardes-frontières… « Après L’Autre Rive (2009), son roadmovie méditatif, George Ovashvili filme des gestes simples de labeur – construire une cabane, semer, récolter – dans un décor à la fois minimaliste (l’île) et ample (le fleuve). Les images sont splendides et le message finalement plus doux qu’amer : face à la

nature qui donne et reprend (scène poignante quand l’eau engloutit tout), comme face à la guerre, l’homme est tout petit, mais l’espoir renaît à chaque saison ». Guillemette Odicino – Télérama

«Les conflits divisant les êtres humains, ce combat éternel dans lequel sont engagés l’homme et la nature, autant de thèmes sur lesquels sont bâtis cette œuvre envoûtante qui utilise à bon escient toutes les ressources du langage cinématographique. Des partis pris capables d’enchanter un cinéaste comme Terrence Malick ». Philippe Lagouche – La Voix du Nord

« Pas un plan qui ne transmette une puissante expressivité, une envolée de sens, la densité d’une dramaturgie qui embrasse tous les conflits de la condition humaine ». Dominique Widemann – L’Humanité

« Cette ode à la nature, tournée en 35 mm, fascine par son rythme volontairement lent, son économie de dialogues, son esthétisme ». Baptiste Thion – Le Journal du Dimanche

« Du cinéma venu d’ailleurs, dans une démarche contemplative et généreuse. Ça fait du bien ». Pierre Fornerod – Ouest France

du 11 au 15 février

bat ciné-dé Enfants des nuages, la dernière colonie

documentaire de Álvaro Longoria • Espagne • avril 2014 • couleur • 1h21 • VOSTF avec Javier Bardem, Aminatou Haidar, Roland Dumas, Paul Nahon, Felipe González, Jorge Moragas… et la voix de Victoria Abril pour la narration en français Ce film documentaire examine la situation actuelle en Afrique du Nord et la responsabilité des puissances occidentales, notamment les États-Unis et la France, ainsi que leurs stratégies basées sur le principe de la Realpolitik, appliquées au Sahara Occidental, la dernière colonie africaine selon l’ONU. Un voyage très personnel de Javier Bardem qui guide le spectateur.

Soirée-débat, jeudi 12 février, animée par Colette Blais, membre de l’association Enfants Réfugiés du Monde et Olivier Quarante, journaliste indépendant, en partenariat avec le Comité de soutien nazairien à la R.A.S.D. (République Arabe Sahraouie Démocratique).

du 12 au 14 février


Grands froids Les 7 Samouraïs

ss ciné-cla

ic

film d’action de Akira Kurosawa • Japon • 1954 • ressortie version intégrale restaurée juillet 2013 • noir et blanc • 3h27 • VOSTF avec Toshirô Mifune, Takashi Shimura, Keiko Tsushima…

• Lion d’Argent, Mostra de Venise 1954

Au Moyen-âge, la tranquillité d’un petit village japonais est troublée par les attaques répétées d’une bande de pillards qui les conduisent à la ruine et à la famine. Sept samouraïs sans maître acceptent de protéger les paysans impuissants et de les aider à se défendre… « Ce film n’a pas seulement le souffle de l’épopée (ce qui est déjà beaucoup) : il devient une épopée du souffle ». Florent Guézengar – Cahiers du Cinéma

« Dans une version restaurée et allongée, Les Sept Samouraïs assied un maître et élève les foules ». Antoine Oury – Critikat.com

« Le plus frappant en redécouvrant le chef-d’œuvre de Kurosawa, dans un magnifique retirage respectant sa durée originale, est de constater combien le grand écran prend la mesure de ce film épique ». Samuel Blumenfeld – Le Monde

en partenariat avec SCALA, salles de cinéma associatives en Loire-Atlantique, dans le cadre de la circulation Grands films classiques.

du 11 au 15 février

Les petites fugues comédie de Yves Yersin • France/Suisse • 1979, ressortie copie restaurée décembre 2014 • couleur • 2h11 avec Michel Robin, Fred Personne, Fabienne Barraud… • Grand Prix d'Interprétation pour Michel Robin et Prix Œcuménique - Locarno 1979

Pipe, valet de ferme depuis 40 ans, est maintenant près de sa retraite. Il décide d’acquérir un vélomoteur, et découvre alors la liberté. Après que la police le lui confisque, Pipe poursuit sa quête de liberté grâce à un appareil photo gagné dans une fête… « C’est l'histoire d'une émancipation. Après quarante ans de labeur, les bottes dans le fumier, un ouvrier agricole s’achète une mobylette. Très vite, «Pipe» ne se contente plus des balades du dimanche : ce qu'il appelle son « vélo » lui permet d'échapper à l'ennui et aux tensions de la ferme, au gré d'escapades buissonnières dans les forêts et les montagnes du canton de Vaud. Fureur de son patron, un paysan à l'ancienne qui résiste aux pressions de la modernité... Trente-cinq ans après, le charme des Petites Fugues (quel titre délicieux...) reste intact. Il doit beaucoup à la performance de Michel Robin, à l'étonnante présence comique qui évoque autant le burlesque de Tati que le physique hors norme de Michel Simon ».

Nouvelle vague de Grands froids au Tati avec, pour ces vacances d’hiver, une plongée dans l’univers cinématographique estonien, norvégien et danois avec trois films inédits : Kertu de l’estonien Ilmar Raag, une romance dramatique entre deux êtres que tout sépare filmée dans des paysages magnifiques ; Refroidis, un polar déjanté du norvégien Hans Petter Moland, humour noir et intrigue implacable avec Bruno Ganz et le grand Stellan Skarsgard (À la poursuite d’Octobre rouge, Breaking the waves, Dogville, Melancholia, Millénium…) et, enfin, le tout récent Someone you love, un drame musical de la danoise Pernille Fischer Christensen, film bouleversant à mi-chemin entre Alabama Monroe et Walk the line... Les plus jeunes ne sont pas oubliés avec deux propositions venues de Suède et du Danemark : Les nouvelles aventures de Gros-Pois et Petit-Point et À la poursuite du Roi Plumes.

Samuel Douhaire – Télérama

Et, pour se réchauffer entre 2 séances, un petit thé aux épices ou un verre de Glögg, vous seront proposés au bar du Tati.

du 12 au 15 février

du 18 au 22 février


qui dépasse tout. J’aime penser que l’amour est ce qui demeure quand le monde autour de nous sombre dans des désastres politiques et sociaux.

La violence qui habite vos personnages n’exclut pas une dimension poétique… Pour moi, Saaremaa est un des plus beaux endroits du monde. J’ai passé ma jeunesse sur cette île. Dans Kertu, j’ai souhaité que les émotions des personnages s’expriment à travers la nature. La poésie qui se dégage de mon film est souvent liée à la nature qui reflète les états intérieurs des personnages et leurs sentiments. C’est ce qui transforme un fait divers entre un ivrogne et une fille « étrange » en une histoire d’amour. Pour moi, c’est cela la poésie.

Kertu

e coup d cœur

drame de Ilmar Raag • Estonie • 4 février 2015 • couleur • 1h38 • VOSTF avec Mait Malmsten, Ursula Ratasepp, Külliki Saldre…

mort prochaine. L’autre histoire était celle d’une femme considérée par son village comme folle jusqu’au jour où, portée par un amour libérateur, elle s’était résolue à vivre. Dans les deux cas, l’amour avait été salvateur.

entretien avec Ilmar Raag

La vie insulaire a-t-elle une influence sur la psychologie de vos personnages ? D’une certaine manière, l’île de Saaremaa fonctionne en société. Les villages sont petits et tout le monde se connaît. C’est important car le film repose en partie sur la réputation des personnages, sur le regard des uns sur les autres. Les habitants de Saaremaa sont fiers de leur culture. Dans Kertu, le père a bien réussi dans la vie. Sa réussite lui garantit une position respectueuse dans le village. Personne ne peut remettre en question son statut de père travailleur qui prend soin de sa fille « handicapée ». Même s’il bat sa femme parfois, une violence malheureusement banale.

Comment est née l’idée du film ? Pour l’écriture de ce film, je me suis inspiré de deux histoires vraies qui se sont déroulées sur l’île de Saaremaa en Estonie. Deux destins improbables d’un homme et d’une femme. L’homme n’était jamais tombé amoureux jusqu’à ce que les médecins lui annoncent sa

Dans ce contexte, vous avez choisi de raconter une histoire d’amour… Ce film est particulièrement important pour moi. J’avais envie de raconter une histoire d’amour depuis longtemps mais c’est seulement à quarante-cinq ans que j’ai réussi à le faire. J’aime penser que l’amour est un sentiment

• Prix du Public Arras Film Festival 2013 Sur la petite île de Sareema en Estonie, la douce et fragile Kertu connaît, à 30 ans, son premier émoi amoureux. Son père, autoritaire et protecteur, fait tout pour l’écarter de Villu, un homme à la dérive aimant l’alcool et les femmes qui se trouve, dès lors, rejeté par tous les habitants du village. Une histoire d’amour hors du commun au sein d’une petite communauté qui cultive les secrets et les préjugés.

Vous avez choisi deux personnages que tout sépare… L’essence de toutes les histoires d’amour ne réside pas dans l’amour qui unit les individus, mais dans les obstacles qui peuvent les séparer. Il y a d’abord un doute intérieur. Villu comme Kertu ne s’estiment pas dignes d’être aimés et se croient incapables d’aimer. Il y a ce doute en préambule. C’est d’abord une lutte contre euxmêmes. Quand les amants commencent à croire en leur histoire, ils vont devoir affronter la société, c’est à dire les habitants qui considèrent que Villu et Kertu n’ont pas le droit à l’amour. Mais tout au long du récit, ils vont se révéler à eux-mêmes, se dépasser pour faire triompher un amour qui les porte. en partenariat avec SCALA, salles de cinéma associatives en Loire-Atlantique

du 18 au 22 février (Grands froids)


que vous pouvez choisir ou rejeter selon vos envies. Si les choses ne fonctionnent pas avec votre famille, il vous est possible d’en choisir une autre. Mais est-ce vraiment le cas ?

Nous savons que Trine Dyrholm sait chanter – est ce que Mikael Persbrandt chante également ? Cela fait partie de son courage et ce pour quoi je l’admire. Il n’avait aucune expérience du chant et pourtant il s’est jeté à l’eau et s’est révélé être une rockstar très crédible.

Someone you love drame musical de Pernille Fischer Christensen • Danemark • 21 janvier 2015 • couleur • 1h35 • VOSTF avec Mikael Persbrandt, Trine Dyrholm, Brigitte Hjort Sorensen… Après des années à Los Angeles, Thomas Jacob, célèbre chanteur au parcours chaotique, revient enregistrer son nouvel album au Danemark. Sa fille Julie, qu’il n’a pas vue depuis des années, en profite pour réapparaître dans sa vie et lui présenter son petit-fils Noah. Thomas s’est détourné de sa famille et c’est bien malgré lui qu’il doit s’occuper du jeune garçon. Sa relation avec son petit-fils évolue et il est bientôt confronté à un choix qui pourrait bouleverser sa vie.

entretien avec Pernille Fischer Christensen Pourquoi avoir voulu nous raconter l’histoire de Thomas ? Thomas est un homme qui à force de

lutter pour être libre, a fini par se créer sa propre prison. Et qui, d’une manière très brutale, se voit offrir une nouvelle chance…

Est-ce une histoire d’amour ? Oui ! Dans le sens où il s’agit de dire oui… à l’amour. Thomas est un homme écorché vif qui a peur de la vie. Ce n’est pas seulement la peur de toutes les mauvaises choses qui peuvent arriver, mais peut-être plus encore la peur des belles choses. Dans mes films la notion de « bien » et d’« amour » sont en adéquation. Thomas a tourné le dos à tout et tout le monde et s’est réfugié dans sa musique… Dans son travail en réalité. C’est le mythe classique de l’artiste qui sacrifie tout. Mais c’est aussi, de manière plus générale, l’un des dilemmes de l’homme moderne pour qui le travail est libérateur. Il est tout à fait légitime de rejeter ce qui était une obligation, comme par exemple faire partie d’une famille. Mais Thomas se retrouve soudain confronté à un enfant, son petit-fils. Alors que jusque-là il pouvait choisir les personnes qui faisaient partie de sa vie. Mais il est également ancré dans notre époque. Je suis toujours un peu surprise de voir que la famille moderne est quelque chose

Vous avez créé votre propre rockstar ? On pourrait dire que j’ai rassemblé les talents musicaux les plus brillants de Scandinavie et qu’ensemble, en collaboration avec Mikael, nous avons créé le personnage. Nous avons travaillé sur la réalisation d’un son scandinave authentique. J’ai vraiment essayé de conceptualiser la bonne expression musicale, les bonnes paroles, et la manière dont la musique pourrait soutenir et porter une partie de l’histoire.

Mais c’est aussi un film très visuel ? Nous avons beaucoup travaillé à l’élaboration du mythe qui entoure une star. Il devait être beau et Mikael Persbrandt l’est vraiment. Autant à l’extérieur qu’à l’intérieur. De plus, il a une belle voix. Mais nous avions aussi le désir de rendre la beauté de Thomas intemporelle. Cette beauté comptait aussi beaucoup pour Mikael. Le film est d’une certaine manière à son image. C’est pour cela que nous voulions aussi que toutes les matières puissent être ressenties dans le film : pouvoir sentir la matière de sa chemise, sentir les bijoux qui frôlent sa peau, sentir les fleurs qui brillent dans une plan et qui se fanent dans l’autre. Pour moi, c’est vraiment comme un voyage de pouvoir entrer dans les moindres détails : je m’intéresse à la lumière, au son, aux cheveux, aux couleurs sur le mur, aux chaussures, aux boutons ! J’ai essayé de donner un sens à chaque détail du cadre. En réalité, ce sont juste de bonnes vieilles techniques de peinture artistique. J’aime créer des images qui non seulement constituent un cadre pour l’action, mais qui puissent aussi être interprétées par le spectateur.

du 18 au 22 février (Grands froids)


Refroidis comédie policière de Hans Petter Moland • Norvège • septembre 2014 • couleur • 1h56 • VOSTF avec Stellan Skarsgård, Bruno Ganz, Pål Sverre Valheim Hagen…

• Grand Prix et Prix Spécial Police Festival international du Film Policier de Beaune 2014 La Norvège, l’hiver. Nils, conducteur de chasse-neige, tout juste gratifié du titre de citoyen de l’année, apprend le décès de son fils par overdose. Réfutant cette version officielle, il se lance à la recherche des meurtriers, et va se forger une réputation de justicier anonyme dans le milieu de la pègre. Si la vengeance est un plat qui se mange froid, la sienne sera glacée !

Iranien

bat ciné-dé

documentaire de Mehran Tamadon • Iran/France/Suisse • décembre 2014 • couleur • 1h45 • VOSTF avec Mehran Tamadon • Grand Prix de Cinéma du Réel 2014 / Prix Buyens-Chagoll à Visions du Réel, Nyon (Suisse) 2014 / Prix spécial du jury à Documentamadrid - Espagne 2014

Maxime Lachaud – aVoir-aLire.com

Iranien athée, le réalisateur Mehran Tamadon a réussi à convaincre quatre mollahs, partisans de la République Islamique d’Iran, de venir habiter et discuter avec lui pendant deux jours. Dans ce huis clos, les débats se mêlent à la vie quotidienne pour faire émerger sans cesse cette question : comment vivre ensemble lorsque l’appréhension du monde des uns et des autres est si opposée ? La liberté, la religion, la place de la femme sont autant de sujets de discorde qui viennent peu à peu troubler la quiétude du salon, mais toujours dans une ambiance étrangement détendue où chacun se taquine mutuellement.

« Ce film à la mise en scène originale oscille entre (…) humour noir à mourir de rire et thriller implacable ».

« Ce docu à l’humour sous-jacent est une vivante illustration des vertus du dialogue ».

«Le nouveau film de Hans Petter Moland aurait pu être une simple histoire de vengeance s’il n’y avait pas insufflé un humour désopilant, une galerie de personnages stupides et hauts en couleur, des dialogues savoureux et une atmosphère envoûtante glacée à souhait ».

Barbara Théate – Le Journal du Dimanche

du 18 au 22 février (Grands froids)

« Un exercice de politique inédit et déchirant ». Charlotte Garson – France Culture

«Je participe en ce moment à des débats tous les jours. Les exploitants et les programmateurs pensent qu'au vu des événements récents, il y a d'autant plus de sens de montrer des films comme celui-là et d'en débattre après. Mon film est une invitation à l'ouverture et au dialogue. Durant les deux derniers mois de projections accompagnées de débats, je me suis retrouvé face à des publics très différents, musulmans, catholiques, athées, racistes, islamophobes, tolérants, curieux, fermés, ouverts, etc. Cela a donné souvent lieu à des échanges spontanés et intéressants. Il me parait important, dans des moments comme celui que nous sommes en train de traverser, de continuer (ou de commencer) à se parler, à échanger, à écouter et tenter de comprendre l’autre ». Mehran Tamadon, réalisateur d’Iranien

mercredi 25 février à 20h30, soirée-débat avec Mehran Tamadon, réalisateur, avec le soutien du GNCR (Groupement national des cinémas de Recherche)

Vincent Ostria – L’Humanité

du 25 février au 1er mars


Bébé Tigre

bat ciné-dé

drame de Cyprien Vial • France • 14 janvier 2015 • couleur • 1h27 avec Harmandeep Palminder, Vikram Sharma, Elisabeth Lando… • Prix du Jury et Meilleur Film au Festival international du Film de St-Jean-de-Luz

« Ce premier long-métrage aux accents de polar porte un regard dénué de manichéisme sur les filières d’immigration clandestine, tout autant que sur l’action des bénévoles qui viennent en aide aux enfants ». Hubert Lizé – Le Parisien

en avant-programme de la séance du jeudi 26 février

Bébé Tigre, c’est Many, 17 ans. Il vit en France depuis deux ans et mène la vie d’un adolescent comme les autres, partageant son temps entre les cours, ses copains et sa petite amie. Mais les responsabilités que ses parents restés en Inde lui ont confiées vont l’obliger à se mettre en danger…

Aïssa

« Un film d’une grande justesse et d’une sensibilité parfois bouleversante sur les difficultés de l’immigration ».

• Mention spéciale catégorie courtsmétrages Festival de Cannes 2014

« Bébé Tigre devient alors un récit initiatique et, finalement, une réflexion morale et politique, montrant, en écho à son titre-avertissement, une violente sortie d’enfance ».

Aïssa raconte l’histoire d’une jeune Congolaise en situation irrégulière sur le territoire français. Elle dit avoir moins de 18 ans mais les autorités la soupçonnent d’être majeure et veulent la faire examiner par un médecin, afin de l’expulser. Un film réalisé en Super

La Rédaction – Le Dauphiné Libéré

Louis Guichard – Télérama

16, qui renvoie de manière très sombre au passé colonialiste et raciste de la France. En huit efficaces minutes, le film reconstitue, avec une froideur clinique, un de ces "tests de puberté" auxquels l’administration française soumet de jeunes immigrés « isolés » soupçonnés de mentir sur leur âge.

Jeudi 26 février à 20h30, soirée-débat animée par Cyprien Val, réalisateur et l’association Version Originale.

court-métrage de Clément Tréhin-Lalanne • France • 2014 • couleur • 8’ avec Manda Touré, Bernard Campan, Simon Giesbert…

du 25 février au 1er mars


cinémômes

Le petit monde de Léo programme de 5 courts-métrages réalisé par Giulio Gianini et inspiré du célèbre auteur jeunesse Leo Lionni • Suisse • 11 février 2015 • couleur • 30’ • à partir de 2 ans Cinq courts-métrages remplis de douceur, de poésie et surtout… pleins de philosophie pour les plus petits !

Un poisson est un poisson

Pilotin

Pilotin était le seul petit poisson noir parmi des milliers de petits poissons rouges. Arriva un gros poisson féroce et affamé…

Frédéric

Pendant que les autres mulots font provision de maïs et de noisettes pour l’hiver, Frédéric, lui, fait provision de soleil, de couleurs et de mots…

En partenariat avec SCALA, réseau de salles de cinéma associatives en Loire-Atlantique dans le cadre de la circulation Plein les yeux.

Quelle vision du monde peut avoir un petit poisson au fond de son étang ?

Cornelius

Un crocodile accomplit un exploit extraordinaire : il tient debout sur deux pattes !

Les nouvelles aventures de Gros-Pois et Petit-Point programme de 6 courts-métrages d’animation de Uzi Geffenblad et Lotta Geffenblad • Suède • 4 février 2015 • 43’ • à partir de 2 ans Gros-Pois et Petit-Point sont de retour ! Ces deux attachants personnages transforment le quotidien en situations cocasses et débordantes de fantaisie. Un programme de courts-métrages doux et original adapté aux plus petits.

En cuisine...

Gros-Pois et Petit-Point n’ont plus rien à grignoter dans leurs placards. En fouillant, ils trouvent enfin de quoi cuisiner. Ils décident alors de mettre la main à la pâte.

La tête à l’envers

Au cirque, Gros-Pois et Petit-Point s’émerveillent devant les acrobaties des Frères Kaninis, dont ils essaient de reproduire les figures. De retour chez eux, leur vient une drôle d’idée, plutôt renversante !

C’est à moi

Trois grenouilles discutent sans cesse. Un crapaud les prévient : « Arrêtez ou bien vous allez le regretter ! »

du 11 au 15 février


C’est contagieux !

Petit-Point a la varicelle, il a de la fièvre et fait des cauchemars délirants. Heureusement que Gros-Pois est là pour prendre soin de lui. Mais attention, c’est contagieux !

À la poursuite du Roi Plumes

Le garçon et le monde

de Esben Toft Jacobsen • Danemark / Suède • octobre 2014 • 1h18 • à partir de 6 ans

film d’animation de Alê Abreu • Brésil • 8 octobre 2014 • couleur • 1h19 • tout public à partir de 7 ans

Le marchand de souliers

Johan et son père vivent tous les deux seuls sur l’océan. Johan aime leur bateau : il y a une serre pour faire pousser les carottes, des filets pour pêcher de magnifiques poissons, c’est aussi le lieu idéal pour des parties de cache-cache... Un jour, alors que son père va à terre pour chercher des provisions, il capte un mystérieux message à la radio… et décide alors de partir à la poursuite du Roi Plumes…

La cueillette

« La palette graphique expressionniste achève de consacrer la réussite de ce film émouvant ».

Comme c’est amusant de sauter dans les flaques, mais les chaussures de Gros-Pois et Petit-Point sont dans un sale état ! Lorsqu’ils découvrent un étrange magasin de souliers ambulant, ils choisissent de s’y aventurer… Gros-Pois et Petit-Point partent cueillir des champignons dans la forêt en veillant à ce qu’ils soient comestibles. Mais la nuit tombe, et ils peinent à retrouver le chemin du retour...

Tellement disco !

Gros-Pois et Petit-Point organisent le réveillon du nouvel an. La fête bat son plein sous la boule à facettes. Jusqu’à l’arrivée d’un voisin un peu grincheux…

Sandrine Marques – Le Monde

« Ce deuxième film d’animation du réalisateur de L’Ours Montagne (2011) est un conte fantastique évoquant la question du deuil. Inventif, surprenant, complexe, il adoucit la tristesse du sujet en jouant sur les matières (…). Isabelle Danel – Première

reprise

• Cristal du long métrage au Festival d’Annecy 2014 / Prix du public au Festival d’Annecy 2014 À la recherche de son père, un garçon quitte son village et découvre un monde fantastique dominé par des animauxmachines et des êtres étranges. Un voyage lyrique et onirique illustrant avec brio les problèmes du monde moderne à travers le regard d’un enfant. « Petit miracle : ce film d’animation venu du Brésil est un pur moment de grâce, de temps suspendu. Un bonheur total. Chaque dessin est un étonnement. Un émerveillement. Le tout sans dialogues ou presque : juste quelques répliques, dans une langue inventée – du brésilien à l’envers ! Mais une musique très présente, elle, et constamment enthousiasmante ». Guillemette Odicino – Télérama

En partenariat avec SCALA, réseau de salles de cinéma associatives en Loire-Atlantique dans le cadre de la circulation Plein les yeux.

« Ce conte d’animation scandinave met à nouveau, avec délicatesse, l’accent sur la perte d’un être cher (…) La quête qui s’ensuit, (…) mène, tout en douceur et couleurs tendres, vers l’acceptation de l’irréversible ». Cécile Mury – Télérama

En partenariat avec l’association L’Écrit Parle, le Théâtre Athénor, la Médiathèque Étienne Caux, le Centre de Culture Populaire, la librairie L’Embarcadère et l’association Des Voix au Chapitre, dans le cadre de Invent’R, Rencontres littératures Jeunesse, organisées du 23 février au 1er mars 2015 à St-Nazaire.

du 18 au 22 février (Grands froids)

du 25 février au 8 mars (Grands froids)

samedi 28 février et dimanche 1er mars



à voir en mars • Les règles du jeu de Claudine Bories et Patrice Chagnard • Zouzou de Blandine Lenoir • Sacco et Vanzetti de Giuliano Montaldo • À la folie de Wang Bing • Max et Lenny de Fred Nicolas • Les balles du 14 juillet 1953 de Daniel Kupferstein • Week-end Comédie et gastronomie avec Version Originale •••

photo du film : Max et Lenny

informations pratiques cinéma La programmation cinéma de la scène nationale c’est :

salle Jacques Tati, 33, bd Victor Hugo à Saint-Nazaire programmation du jeudi au dimanche

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la salle Jacques Tati est équipée pour la projection numérique mais conserve son projecteur 35 mm pour la diffusion de certains films. cet équipement a bénéficié de l’aide du CNC, du Conseil Régional, du Conseil Général et de la Ville de Saint-Nazaire

téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr

tarifs • plein 6 € • réduit* 5 € • carte 6 entrées 24 € • cinémômes** 3,50 € • 12-14 ans 4 € *abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, Version Originale, abonné des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité **par enfant et par accompagnateur

attention, la séance commence par le film ! l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances


Portraits ExPoSiTioN

de Anne-James Chaton

Anne-James Chaton a exploré les poches, les sacs à main et autres attaché-cases d’une dizaine de Nazairiens, dont il restitue le contenu (tickets de caisse, messages griffonnés, papiers administratifs…) sur des affiches sérigraphiées. Des Portraits d’habitants à découvrir dans les rues de Saint-Nazaire. • du 23 février au 15 mars dans l’espace urbain de Saint-Nazaire • en coréalisation avec le Grand Café, centre d’art contemporain de la Ville de Saint-Nazaire et la Ville de Saint-Nazaire

Chapitres de la chute FEUiLLEToN ThéâTraL

Saga des Lehman Brothers

L’histoire du petit magasin de coton d’un émigré juifallemand en Alabama en 1850, devenu l’une des banques d’investissement les plus importantes du monde jusqu’à sa faillite en 2008. A la manière d’une série TV, cette saga américaine et familiale retrace le destin de la famille Lehman. • mardi 24 février à 20h30, mercredi 25 février à 19h30 • au Théâtre - tarifs de 13€ à 24€ • la représentation du 25 est accessible en audiodescription

02 40 22 91 36 - www.letheatre-saintnazaire.fr rue des Frères Pereire - 44600 Saint-Nazaire Quadra soutient le théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire et la salle Jacques Tati

conception graphique Julien Cochin – www.juliencochin.fr

texte Stefano Massini / mise en scène Arnaud Meunier


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