04.12 au 07.01 2014

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photo du film Henri

salle Jacques Tati

programme du 4 déc. au 7 janv. 2014

le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire


calendrier semaine du 4 au 10 décembre

Room 514 (V0) Vandal King Kong (VO) Ma maman est en Amérique… semaine du 11 au 17 décembre

mercredi 4

jeudi 5

mercredi 11

jeudi 12

15h et 17h + goûter

Le médecin de famille 18h30 (1re semaine) Rendez-vous de juillet Le coup de l’escalier (VO) Goshu le violoncelliste Le Père Frimas + 15h et 17h Le Noël … (1re semaine) + goûter Leçon Jazz et cinéma semaine du 18 au 24 décembre

mer 18

18h -

Les 7 samouraïs (VO)

-

La belle et la bête (1re semaine) Le Père Frimas + Le Noël de Komaneko

15h + goûter 17h + goûter

Borgman (VO) Mon Oncle La belle et la bête Le Père Frimas + Le Noël de Komaneko semaine du 1er au 7 janvier

jeudi 26

Le géant … (VO) (1 semaine) Henri Ben-hur (VO) Le Père Frimas + Le Noël… La sorcière… (1re semaine) re

jeudi 2

dimanche 8

19h 20h45 17h + goûter

17h et 20h45 15h15 et 19h 11h + brunch

vendredi 13

samedi 14

dimanche 15

20h30 + débat -

15h 17h15 11h + brunch -

-

-

20h30 + débat 11h + brunch 15h30 + goûter 17h30

14h30 20h30 + débat 16h15

16h et 20h30 18h15 14h + goûter 11h + brunch

samedi 7

17h et 20h45 15h + ciné-café, 19h -

15h30, 19h et 21h -

jeu 19

Le médecin de famille La jalousie

semaine du 25 au 31 décembre

vendredi 6

17h15 21h 19h -

ven 20

-

sam 21

dim 22

19h et 21h

lun 23

16h30, 21h15 15h, 18h15 et 19h45 -

19h30 18h et 21h15 -

17h

17h30 16h

18h30

19h15

-

-

15h

-

-

11h + brunch

11h + brunch

14h30 + goûter

vendredi 27

18h30 20h45 16h30 + goûter 11h + brunch

17h et 21h 19h 11h + brunch 15h + goûter

16h et 18h15

samedi 28

20h 15h45 18h 11h + brunch

vendredi 3

18h15 16h15 20h 11h + brunch 15h + goûter

dim 29

17h et 21h30 14h45, 19h15 11h + brunch

samedi 4

14h, 17h45, 21h30 15h45, 19h30 11h + brunch

lundi 30

18h 15h45 et 20h15 11h + brunch dimanche 5

19h 20h45 15h 11h + brunch -


Vandal Room 514 drame de Sharon Bar-Ziv • Israël • 2011 • couleur • 1h30 • VOSTF avec Asia Naifeld, Guy Kapul, Ohad Hall, Udi Persi, Rafi Kalmar… • Tribecca film festival, 2012

International film Festival Rotterdam, 2012, Sélection Officielle • Sélection ACID, Cannes 2012 • Ce film est soutenu par le Groupement National des Cinémas de Recherche Anna, enquêtrice dans l’armée israélienne, est une jeune femme idéaliste. Quand elle confronte un officier supérieur à des accusations de violence gratuite à l’encontre d’un Palestinien, sa propre intégrité et sa détermination sont mises à l’épreuve. Malgré la complexité politique de l’affaire et les mises en garde de ses collègues, elle prend clairement position contre ce qui ressemble à un abus de pouvoir. Mais sa quête de justice de plus en plus acharnée aura de lourdes conséquences pour toutes les personnes impliquées. « Room 514 : pièce exiguë, plafonds bas, murs azur sans âme ni horizon, cadre irrespirable où les visages affleurent toujours trop serrés, comme enchâssés dans une enceinte tragique. Nihiliste et implacable, le huis clos s’abat sur nous : enfermés dedans, enfermés dehors, cette

claustrophobie permanente nous donne à sentir l’inconfort le plus dérangeant, cette impossibilité d’être au monde dans le monde. Pourtant, elle rit Anna lorsqu’elle fait l’amour en retenant son souffle entre deux interrogatoires, vestale zélée, fonctionnaire amazone qui pense tenir tête à l’appareil patriarcal, à l’appareil militaire, à l’appareil d’État. Elle s’en fout Anna, elle croit à la justice et à l’égalité comme elle aime à répéter en prenant des poses lascives : « Baby, we are a free country ». La puissance de ce film réside dans la place intenable qu’il choisit de tenir, un endroit complexe, polémique, parfois même douteux, où les personnages ne sont qu’antagonismes et où la mise en scène, gommant tout hors champ, prend elle aussi une dimension autoritaire en nous racontant ainsi un dispositif voué à l’échec. Bien au-delà du conflit israélo-palestinien, cette tragédie contemporaine relate l’ambivalence universelle qui existe entre l’homme et la femme, le devoir et l’utopie, la domination et la soumission, la croyance et la liberté. « Baby, we are a free country ». Non, Anna. Le monde est en guerre. » Fabianny Deschamps, cinéaste ACID

« Sharon Bar-Ziv questionne, de l’intérieur, les graves tensions qui congestionnent la société israélienne. Un grand film politique ramené aux proportions d’un huis clos étouffant ». Roland Hélié – Les Fiches du Cinéma

du 5 au 8 décembre

drame de Hélier Cisterne • France • 9 octobre 2013 • couleur • 1h24 avec Zinedine Benchenine, Chloé Lecerf, Emile Berling, Jean-Marc Barr, Brigitte Sy, Kévin Azaïs, Corinne Masiéro, Marina Foïs… • Prix de la Jeunesse à Namur

Festival de Moulins, mention spéciale

Chérif, 15 ans, est un adolescent rebelle et solitaire. Dépassée, sa mère décide de le placer chez son oncle et sa tante à Strasbourg, où il doit reprendre son CAP maçonnerie. C’est sa dernière chance. Très vite, dans cette nouvelle vie, Chérif étouffe. Mais toutes les nuits, des graffeurs œuvrent sur les murs de la ville. Un nouveau monde s’offre à lui… « Un premier film singulier et fougueux ». Romain Blondeau – Les Inrockuptibles

« Parmi les charmes de Vandal, celui de ne pas être fixé dans un seul registre n’est pas le moindre. (…) Derrière la membrane d’un récit aigu et même coupant, un profond lyrisme sourd, qui éclate plus amplement dans certaines scènes très inspirées ». Olivier Séguret – Libération

« Des films traitant de la dérive de jeunes en difficulté, il en pousse autant que des brins de mauvaises herbes entre les dalles disjointes des cités. Mais rares sont ceux capables de caler une histoire tendue comme un thriller dans un contexte aussi original ». Alain Spira – Paris Match

du 5 au 8 décembre


week-end jazz et cinéma du 13 au 15 décembre

Dans le cadre du week-end thématique proposé chaque année par l’association Version Originale, la salle Jacques Tati et VO vous présentent, les 13, 14 et 15 décembre, deux films en lien avec le jazz, soit au travers de sa bande originale – Le coup de l’escalier de Robert Wise – soit par le sujet même du film – Rendez-vous de juillet de Jacques Becker. Pour présenter et échanger autour de ces 2 films, VO a invité Gilles Mouëllic, enseignant chercheur à l’Université de Haute Bretagne II en Études cinématographiques, auteur de Jazz et cinéma paru aux Éditions Cahiers du cinéma en 2000. Leçon de cinéma : Gilles Mouëllic proposera le samedi 14 décembre, à 17h30, une leçon de cinéma sur le thème autour d’extraits de films avant la projection de Le coup de l’escalier de Robert Wise. Restauration légère sur place entre la leçon et le film. Tarifs : leçon : 3 € ; repas 4 €.

Rendez-vous de juillet

Le coup de l’escalier

comédie de mœurs de Jacques Becker • France • 1949 • noir et blanc • 1h52 avec Daniel Gélin, Bernard La Jarrige, Maurice Ronet, Lucien Bonnard, Nicole Courcel… musique Jean Wiener / Orchestre dirigé par Ernest Guillou / musique de jazz Claude Luter, Mezz Mezzrow • Prix Louis-Delluc en 1949

film policier de Robert Wise • USA • 1959 • reprise janvier 2012 • noir et blanc • 1h36 • VOSTF avec Harry Belafonte, Robert Ryan, Shelley Winters… musique de John Lewis, d’après le roman de William P. McGivern

Prix Méliès en 1950

À Paris, en juillet 1949, un fils d’industriel, Lucien Bonnard suit des cours d’ethnographie au musée de l’Homme et rêve d’aventures lointaines. S’étant disputé avec sa famille, il rejoint une bande de copains dans les caves de Saint-Germain-des-Prés : son amie Christine rêve de devenir comédienne, tout comme Thérèse, qui aime Roger, trompettiste dans l’orchestre de Claude Luter. Quant à Pierre, il se verrait bien acteur. Tout ce petit monde vit nonchalamment au rythme des sorties et des rendez-vous amoureux. Lucien, lui, veut aller au bout de son ambition : il veut organiser une expédition ethnographique chez les Pygmées, en Afrique… « Jacques Becker a composé son œuvre comme un morceau de jazz : variations virevoltantes, parfois mélancoliques, sur des thèmes quotidiens : l’amour, la famille, la débrouille, l’amitié. Par la grâce des comédiens, attachants, pétillants, spontanés, cette virée en liberté reste moderne ».

Ancien policier condamné pour corruption, Dave Burke vient de sortir de prison et a déjà prémédité son prochain coup : le cambriolage d’une banque. En quête de complices, il fait appel à deux hommes de mains, Slater, un Blanc raciste et Ingram, un chanteur noir criblé de dettes à qui il force la main. Les deux hommes étant dans une impasse financière, ils voient dans ce hold-up le seul moyen de se renflouer. Le casse, pourtant bien planifié, tourne très vite au cauchemar, envenimé par la haine que Slater ressent pour son équipier… « Le Coup de l’escalier est considéré, avec L’Ultime Razzia de Kubrick (1956), comme le chant du cygne du film noir. Leur influence : Quand la ville dort de John Huston, et sa thématique de l’échec appliquée à un casse. Le Coup de l’escalier compte parmi les plus belles réussites de Wise, et doit beaucoup au personnage de Robert Ryan en crapule pathétique. Malgré sa réputation de plaidoyer antiraciste, Le Coup… n’est pas un film à thèse, mais une œuvre pessimiste où le racisme est une erreur ou une faiblesse parmi tant d’autres. » Olivier Père – Les Inrockuptibles

Cécile Mury – Télérama

vendredi 13 et dimanche 15 décembre (jazz et cinéma)

samedi 14 et dimanche 15 décembre (jazz et cinéma)


Le médecin de famille

drame de Lucía Puenzo • Argentine/France • 6 novembre 2013 • couleur • 1h33 • VOSTF avec Alex Brendemühl, Natalia Oreiro, Diego Peretti, Elena Roger, Guillermo Pfening, Ana Pauls… • Festival de Cannes 2013, Un Certain

à ouvrir un hôtel au bord du lac Nahuel Huapi. Cette famille modèle ranime son obsession pour la pureté et la perfection, en particulier Lilith, une fillette de 12 ans trop petite pour son âge. Sans connaître sa véritable identité, ils l’acceptent comme leur premier client. Ils sont peu à peu séduits par le charisme de cet homme, l’élégance de ses manières, son savoir et son argent, jusqu’à ce qu’ils comprennent qu’ils vivent avec l’un des plus grands criminels de tous les temps.

Patagonie, 1960. Un médecin allemand rencontre une famille argentine sur la longue route qui mène à Bariloche où Eva, Enzo et leurs trois enfants s’apprêtent

« Dans les sublimes paysages glacés de Patagonie, la cinéaste met en scène rien de moins que l’interminable agonie du nazisme et sa nostalgie du surhomme. Envoûtant ». Philippe Trétiack – Elle

co u p r de cœu

Regard / Prix du Public aux Festivals de Saint-Pétersbourg et de ChâtenayMalabry / Représentant officiel de l’Argentine aux Oscars 2014

« (…) œuvre aussi visuellement magnifique que subtile ». Arnaud Schwartz – La Croix

« Cette œuvre cathartique, doublée d’un conte glaçant sur la séduction du Mal, s’attaque à un pan encore tabou de la mémoire de l’Argentine ». Sandrine Marques – Le Monde

« Un conte cruel dont la splendeur formelle n’a d’égale que la magnifique toxicité ». Bernard Achour– TéléCinéObs

du 11 au 15 décembre (1re semaine) du 18 au 23 décembre


La Jalousie, le monde des adultes est observé, analysé par une petite fille d’une dizaine d’années, Esther (épatante Esther Garrel, fille de Philippe Garrel, et sœur de Louis Garrel, qui, dans le film, interprète Louis, le père d’Esther…). Découpé en deux chapitres, ce beau film recèle en lui une étrange fluidité qui évoque par certains aspects Les Affinités électives, de Goethe. Anna Mouglalis est étonnante et convaincante en maîtresse de Louis Garrel. Signée Willy Kurant, l’image (en noir et blanc) est magnifique. Quant à la musique de Jean-Louis Aubert, elle pourrait bien devenir le tube de cet automne. » Franck Nouchi – Le Monde

La Jalousie

ciné-dé

bat

drame de Philippe Garrel • France/Allemagne • 4 décembre 2013 • noir et blanc • 1h17 avec Louis Garrel, Anna Mouglalis, Rebecca Convenant, Esther Garrel… Louis quitte Clotilde avec qui il a eu un enfant pour Claudia. Louis et Claudia font du théâtre. L’un enchaîne les rôles tandis que l’autre ne joue pas. Claudia aime Louis, mais elle a peur qu’il la quitte. Un soir, elle fait la rencontre d’un architecte qui lui propose du travail. Louis aime Claudia, mais maintenant c’est lui qui a peur qu’elle le quitte… Et au milieu, il y a Charlotte, la fille de Louis. « Un film très court, d’une splendeur assez fulgurante, un drame à l’étrange apesanteur où Philippe Garrel se réapproprie une histoire qu’il a vécue lui-même lorsqu’il était enfant, alors que son père, Maurice, venait de quitter sa mère pour une autre femme. Comme dans tous ses films depuis Les Amants réguliers, c’est son fils Louis qui tient le premier rôle. (…) Le brouillage trompeur qu’instruit l’effet de réel à voir Louis Garrel prêter son vrai prénom à un personnage d’acteur, inspiré de son grand-père, et également doté d’une

sœur appelée Esther (naturellement interprétée par Esther Garrel) distille quelque chose d’un régime de confusion qui s’écoule jusque dans la matière même de ce récit où pères absents ou défaillants se confondent avec d’autres, de substitution, et où les familles se redéfinissent sans cesse par leur éclatement. Chacun des personnages, à sa manière, lutte tranquillement pour ne laisser transparaître qu’une part infime de la jalousie et de l’insatisfaction qui, jamais formulées, gangrènent ici pourtant tous les désirs – seule fait exception une superbe figure d’enfant, presque inédite dans le cinéma de Garrel, qui inocule à La Jalousie ses accents les plus radieux. Une contamination secrète de tous par le sentiment coupable du titre qui transparaît jusque dans l’image du film, où Garrel et le chef-opérateur Willy Kurant recouvrent la somptuosité en clair-obscur des Amants réguliers ou la Frontière de l’aube d’un brouillard brûlé en noir et gris qui disperse en chaque plan quelque chose de plus sourdement vénéneux. »

en avant-programme de la projection du 19 décembre :

Le feu, le sang, les étoiles court-métrage de Caroline Deruas • France • 2008 • noir et blanc • 15’30 avec Lena Garrel, Maurice Garrel, Caroline Deruas… Réactions de la jeunesse de gauche au lendemain des élections. Du désarroi au sursaut, en passant par les larmes, la colère. Par où s’en sortir, par où fuir ?

séance du jeudi 19 décembre à 20h30 : film et court-métrage présentés et analysés par Version originale et Jean-François Rauger, directeur de la programmation à la Cinémathèque française.

Julien Gester – Next-Libération

« Sur un thème d’un classicisme absolu – un homme quitte une femme pour aller vivre avec une autre –, Garrel renoue avec le fil des Amants réguliers (Lion d’argent à Venise en 2005), qui nous avait ébloui il y a huit ans. Sauf que, dans

du 19 au 23 décembre


Les sept samouraïs

ssic ciné-cla

film d’action de Akira Kurosawa • Japon • 1954 • ressortie version intégrale restaurée juillet 2013 • noir et blanc • 3h27 • VOSTF avec Toshirô Mifune, Takashi Shimura, Keiko Tsushima… • Lion d’Argent, Mostra de Venise 1954 Au Moyen-âge, la tranquillité d’un petit village japonais est troublée par les attaques répétées d’une bande de pillards qui le conduit à la ruine et à la famine. Sept samouraïs sans maître acceptent de protéger les paysans impuissants et de les aider à se défendre…

« Quatorzième film de Kurosawa, c’est celui où il décide, pour la première fois, de parler de la période des guerres civiles qui ravagent le Japon au XVIe siècle. C’est une époque qui le fascine car, selon lui, c’est le dernier siècle où l’individu peut choisir son destin. Que l’on naisse samouraï ou paysan, on peut encore, avant la « glaciation sociale » qui sera instaurée au début du XVIIe siècle par les shogun, se rallier à un clan et vivre, paradoxalement, une vie d’homme libre. Plusieurs de ses films les plus éclatants ont, par la suite, eu cette époque pour cadre : Le château de l’araignée, La Forteresse cachée, Kagemusha et Ran. Ce n’est pas un hasard si l’histoire se déroule en trois temps, les trois temps du théâtre Nô qu’il affectionne particulièrement : JO (prologue), HA (la destruction, la rupture), KYU (l’accélération) ». Catherine Cadou – Document AFCAE

« Ce film n’a pas seulement le souffle de l’épopée (ce qui est déjà beaucoup) : il devient une épopée du souffle ». Florent Guézengar – Cahiers du Cinéma

« Dans une version restaurée et allongée, Les Sept Samouraïs assied un maître et élève les foules ». Antoine Oury – Critikat.com

« Avec ce spectacle aussi éblouissant qu’haletant, Kurosawa offre une magnifique méditation sur le destin, le libre-arbitre et le sens de la vie ». Arnaud Schwartz – La Croix

« Le plus frappant en redécouvrant le chef-d’œuvre de Kurosawa, dans un magnifique retirage respectant sa durée originale, est de constater combien le grand écran prend la mesure de ce film épique ». Samuel Blumenfeld – Le Monde

du 19 au 23 décembre


Borgman

Mon Oncle

à voir ille en fam

comédie de Jacques Tati • France/Italie • 1958 • ressortie copie numérique restaurée 18 décembre 2013 • couleur • 1h54 • à partir de 6 ans avec Jacques Tati, Jean-Pierre Zola, Alain Becourt, Lucien Fregis, Dominique Marie, Betty Schneider, André Dino, Pierre Étaix… • Prix Spécial du Jury Festival de Cannes 1958 / Oscar du Meilleur film étranger, Los Angeles 1959 Le petit Gérard aime passer du temps avec son oncle, M. Hulot, un personnage rêveur et bohème qui habite un quartier populaire et joyeux de la banlieue parisienne. Ses parents, M. et Mme Arpel, résident quant à eux dans une villa moderne et luxueuse, où ils mènent une existence monotone et aseptisée. Un jour que Gérard rentre d’une énième virée avec son oncle, M. Arpel prend la décision d’éloigner son fils de M. Hulot. Il tente alors de lui trouver un travail dans son usine de plastique, tandis que sa femme lui organise un rendez-vous galant avec l’une de leurs voisines… Monsieur Hulot est de retour avec une comédie irrésistible à l’humour corrosif !

« Troisième long-métrage de Tati sorti en 1958, Mon Oncle est l’un des chefsd’œuvre burlesques du cinéma français. Cinq ans après Les Vacances de Monsieur Hulot, le cinéaste campe à nouveau le personnage du fantasque M. Hulot et, à travers lui, dénonce avec humour et subtilité les mutations de la société française des Trente Glorieuses, ou plutôt l’usage que certains en font. Avec d’un côté le monde moderne incarné par les Arpel, et de l’autre le monde « ancien » représenté par M. Hulot et son voisinage, Mon Oncle témoigne de la modernité grandissante et de l’artificialité des relations qui en découle, à travers une mise en scène d’une précision quasi géométrique et une utilisation habile du son. Plus d’un demi-siècle plus tard, Mon Oncle reste toujours aussi drôle et percutant : sa réédition en version numérique restaurée en 2K sera un spectacle qui ravira petits et grands ! » Carlotta Films

« C’est comme une chanson populaire, mais qui ne tombe jamais dans le pathos, qui se laisse toujours emporter par la gaîté et le rire de l’enfance. Mon Oncle, c’est ça : une poésie au rythme hypermoderne qui travaille l’évolution par la rupture ». Laurence Reymond – Fluctuat.net

co u p r de cœu

thriller de Alex Van Warmerdam • Pays-Bas/Belgique/Danemark • 20 novembre 2013 • couleur • 1h53 • VOSTF • interdit aux moins de 12 ans avec Jan Bijvoet, Hadewych Minis, Jeroen Perceval… Camiel Borgman surgit dans les rues tranquilles d’une banlieue cossue, pour sonner à la porte d’une famille bourgeoise. Qui est-il ? Un rêve, un démon, une allégorie, ou l’incarnation bien réelle de nos peurs ? Par le réalisateur de Les habitants. « Œuvre extrêmement maîtrisée sur le plan formel (…) décapante, d’une ironie mordante (…) » Arnaud Schwartz – La Croix

« C’est de cette dimension de conte diurne et ensoleillé, où les légendes urbaines voisinent avec les forces primitives de la forêt (avec cette incroyable scène de traque, au début, révélant les caches souterraines où vivent les compères de Borgman), que le film tire son charme si particulier : une sorte d’onirisme à blanc, évaporé, nimbant d’un voile de douceur et de féerie sa chirurgicale mécanique meurtrière ». Vincent Malausa – Cahiers du Cinéma

« Cette comédie fantastique à l’humour corrosif était en compétition au dernier Festival de Cannes. Le cinéaste aurait largement mérité le prix du scénario (…). Insolite, aussi tendu qu’un thriller et chargé d’une cruauté burlesque, Borgman exhale sa magie noire avec les couleurs d’un arc-en-ciel ». Alain Spira – Paris Match

du 26 au 30 décembre

du 26 au 30 décembre


Henri

co u p r de cœu

comédie dramatique de Yolande Moreau • France • 4 décembre 2013 • couleur • 1h47 avec Pippo Delbono, Candy Ming, Jackie Berroyer, Yolande Moreau… • Quinzaine des réalisateurs, Cannes 2013

Henri, la cinquantaine, d’origine italienne, tient avec sa femme Rita un petit restaurant près de Charleroi, « La Cantina ». Une fois les clients partis, Henri retrouve ses copains, Bibi et René, des piliers de comptoirs ; ensemble ils tuent le temps devant quelques bières en partageant leur passion commune, les pigeons voyageurs. Rita meurt subitement, laissant Henri désemparé. Leur fille Laetitia propose alors à Henri de se faire aider au restaurant par un « papillon blanc », comme on appelle les résidents d’un foyer de personnes handicapées mentales. Rosette est de ceux-là. Elle est joyeuse, bienveillante et ne voit pas le mal. Avec l’arrivée de Rosette, une nouvelle vie s’organise. « J’ai eu envie de faire un film comme ça sur un homme un peu alcoolique, entre chien et loup tout le temps, un peu éteint et qui serait réveillé par une autre solitude que lui. Ce n’est pas un film sur les handicapés mentaux. Rosette est légèrement handicapée et c’est son handicap qui me sert à dire qu’elle rêve de normalité, d’avoir un appartement, une sexualité, un enfant, d’être comme tout le monde. Ce qui m’intéressait, c’est cette rencontre, cette « ressemblance » entre deux personnages qui n’ont pas les clés pour fonctionner socialement. » Yolande Moreau

du 2 au 5 janvier

Ben-Hur

ssic ciné-cla

péplum de William Wyler • USA • 1960 • ressortie 18 juillet 2012 • couleur • 3h32 • VOSTF avec Charlton Heston, Stephen Boyd, Jack Hawkins… • Oscar du Meilleur film, Oscar du Meilleur réalisateur, Oscar du Meilleur acteur, Los Angeles, 1960 / Meilleur film dramatique, Meilleur acteur dans un second rôle, Meilleur réalisateur Golden Globes 1960 / Meilleur film BAFTA Awards / Orange British Academy Film Awards 1960 Londres Judas Ben-Hur, prince de Judée, retrouve son ami d’enfance Messala, venu prendre la tête de la garnison de Jérusalem. Mais leur amitié ne peut résister à leurs caractères différents. Alors qu’une pierre tombe du balcon de la maison familiale de Ben-Hur, manquant de tuer le gouverneur qui paradait plus bas, Messala trahit son ami qu’il sait innocent en l’envoyant aux galères et en jetant en prison sa mère et sa sœur. Ben-Hur jure alors de reconquérir sa liberté et prépare sa vengeance. « Film biblique, péplum, film d’action et d’aventures, film gay, Ben Hur est donc

un peu tout cela à la fois : une sorte de malentendu initial que la diversité de lectures possibles voulue ou non en fait ce spectacle tout à fait jouissif qui perdure pour notre plus grand plaisir ». Sandy Gillet – Écran Large

« On ne peut qu’admirer et féliciter le maître d’œuvre d’une pareille entreprise. Charlton Heston est un superbe BenHur ». Jean De Baroncelli – Le Monde, 13 octobre 1960

« Ben-Hur, c’est, comme indiqué en introduction du film, un conte au temps du Christ. Une destinée parallèle à Jésus à travers le personnage de Ben-Hur, son « opposé » spirituel, social, politique, etc. Ben-Hur, c’est aussi l’histoire du cinéma, avec Oscars à la brouette et place méritée au Panthéon du cinéma (américain). Des moments de bravoures réels peuplent la pellicule, de la bataille navale à l’homérique course de chevaux, on en prend plein les yeux. Le film est long, on ne peut que le constater. Mais tout est dans l’introduction, c’est un conte du christ, pas un péplum au sens strict du genre. À voir absolument, car s’il vieillit, il n’en reste pas moins spectaculaire et poignant ». senscritique.com

vendredi 3 et dimanche 5 janvier


Et un pragmatisme à toute épreuve. Pour rapporter de l’argent à sa mère, qui l’élève seule, lui et son frère camé, il a du culot à revendre. Et il apprend vite. C’est ainsi qu’avec son ami Swifty, un gros garçon un peu rêveur, passionné de chevaux, ils désertent l’école, qui, de toute façon, ne veut plus d’eux, et partent à la chasse au métal. Dans les rues défoncées, les fossés, les bas-côtés, ils ramassent câbles et vieux frigos, casseroles et bouts de laiton. Un trésor pour le ferrailleur du coin, un géant barbu aussi dur et rêche que sa camelote. Pour arrondir ses fins de mois, cet exploiteur d’enfants organise aussi, à la hussarde, des courses de chevaux.

Le géant égoïste

co u p r de cœu

drame de Clio Barnard • Royaume-Uni • 18 décembre 2013 • couleur • 1h30 • VOSTF avec Conner Chapman, Shaun Thomas, Sean Gilder… • Prix label Europa Cinemas, Festival de

Cannes 2013, Quinzaine des réalisateurs / Prix de l’image et Coup de cœur des exploitants Festival du Film Britannique de Dinard / Hitchcock d’or, Festival de Saint-Jean de Luz, Meilleur film Arbor, 13 ans, et son meilleur ami Swifty habitent un quartier populaire de Bradford, au Nord de l’Angleterre. Renvoyés de l’école, les deux adolescents rencontrent Kitten, un ferrailleur du coin. Ils commencent à travailler pour lui, collectant toutes sortes de métaux usagés. Kitten organise de temps à autre des courses de chevaux clandestines. Swifty éprouve une grande tendresse pour les chevaux et a un véritable don pour les diriger, ce qui n’échappe pas au ferrailleur. Arbor,

en guerre contre la terre entière, se dispute les faveurs de Kitten, en lui rapportant toujours plus de métaux, au risque de se mettre en danger. L’amitié des deux garçons saura-t-elle résister au Géant égoïste ? « Cette révélation de la Quinzaine a plusieurs sources d’inspiration : la littérature, puisqu’il est une adaptation contemporaine d’un conte d’Oscar Wilde, et la vie réelle, celle qui passe à toute allure dans les rues mouillées de Bradford. C’est là, dans le Nord de la vieille Angleterre, que Clio Barnard avait mené des recherches pour son précédent film, un documentaire sur la dramaturge Andrea Dunbar. Là qu’elle avait croisé tout un petit peuple en bottes crottées et blousons sales : les ferrailleurs et leurs petites mains. Avec ses oreilles décollées, sa queue de rat dans le cou et un air de défi sur sa gueule de petite frappe, Arbor est un mauvais garçon. Toujours un « bastards » entre ses dents serrés, toujours un coup tordu d’avance. Qu’on les traite de « crasseux », lui et sa famille, et il saute à la gorge de quatre types deux fois plus grands que lui. En colère, contre tout et tout le monde, l’ado maigrelet compense sa petite taille par une rage tous azimuts.

Le Géant égoïste, c’est d’abord une musique. Apre et rocailleuse, au diapason de cet accent du Nord qui fait sonner l’anglais comme une langue barbare. Quelques répliques suffisent pour se sentir embarqué dans cette région sinistrée, où la tristesse des paysages post-industriels finit presque par devenir poétique. Chemins de pluie, ciels bas et gris, briques rouges… À cette topographie bien connue de l’Angleterre en crise, Clio Barnard ajoute un versant plus inattendu, matière à quelques plans sublimes : une campagne plate, mangée de chiendent et hérissée de gigantesques pylônes électriques. Deux cadres distincts pour un film sous tension : la haute tension des lignes électriques donc, et celle, métaphorique, qui grandit entre les deux copains. Entre Arbor, l’obsédé de la ferraille, et Swifty, l’amoureux des chevaux. (…) Dans cette fable tragique, qui évoque aussi bien le Steinbeck de Des souris et des hommes que le Ken Loach de Sweet Sixteen, la cinéaste réussit surtout la gageure d’éviter tout misérabilisme. Sa caméra nerveuse qui saisit, comme un radar, la brusquerie des corps en mouvements, y est pour beaucoup. Mais ses comédiens font le reste : leur espièglerie bagarreuse, leurs élans, leur vitalité emportent tout sur leur passage. Larmes comprises. » Mathilde Blottière – Télérama

du 2 au 5 janvier (1re semaine) du 8 au 12 janvier


à voir en famille

King Kong film fantastique de Ernest B. Schoedsack, Merian C. Cooper • USA • 1933 • ressortie 2005 • noir et blanc • 1h40 • VOSTF • à partir de 8 ans avec Fay Wray, Robert Armstrong, Bruce Cabot… Figurante sans travail, la blonde Ann Darrow est engagée par le réalisateur Carl Denham pour être la vedette de son prochain film. Le Venture, le navire commandé par le capitaine Englehorn et qui comprend toute l’équipe, atteint Skull Island, une île mystérieuse où vivrait une créature légendaire vénérée par les indigènes et appelée King Kong. Durant le voyage, Ann tombe amoureuse de John Driscoll, le second du bateau. Une fois débarqués, les explorateurs sont aussitôt repérés par les indigènes et font marche arrière. Mais ces derniers enlèvent Ann, la « femme aux cheveux d’or », et l’attachent pour l’offrir en sacrifice à King Kong. Au moment où ses compagnons arrivent pour la délivrer, un singe gigantesque saisit la jeune fille et disparaît dans la forêt. Denham et ses hommes se lancent alors à la poursuite de King Kong.

jeudi 5 décembre à 19h, séance unique proposée en lien avec École et Cinéma

jeudi 5 décembre

La belle et la bête film fantastique de Jean Cocteau • France • 1946 • ressortie 25 septembre 2013 • noir et blanc • 1h36 • à partir de 5/6 ans avec Jean Marais, Josette Day, Michel Auclair, Mila Parély… Il était une fois une jeune fille d’une grande beauté appelée Belle. Son père, un marchand ruiné, s’égare un soir dans la forêt et prend refuge dans un château lugubre. Le lendemain, le marchand cueille une rose dans le parc du château pour la rapporter à Belle. Mais il se fait surprendre par le maître des lieux, une Bête à l’aspect mi-humain mi-animal, qui le condamne à mort pour son geste. Belle renonce à sa liberté et accepte de vivre avec la Bête pour épargner son

père. Elle va alors découvrir, au-delà de l’aspect terrifiant de la Bête, une âme pure dont elle tombe peu à peu amoureuse… À l’occasion du cinquantenaire de la mort de Jean Cocteau, redécouvrez ce joyau du cinéma français dans une sublime version restaurée. Ce chefd’œuvre du 7e art avait connu un vrai triomphe lors de sa sortie en 1946 et brille encore aujourd’hui par son originalité et sa modernité. Une occasion unique de redécouvrir en famille l’un des monuments du cinéma !

En partenariat avec SCALA, réseau de salles de cinéma associatives en Loire-Atlantique dans le cadre de la circulation Grands films classiques

du 18 au 22 décembre (1re semaine) du 26 au 28 décembre


cinémômes

Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill

Goshu le violoncelliste film d’animation musical de Isao Takahata • Japon • 2001 • couleur • 1h 03 • VF • à partir de 5 ans Goshu est un violoncelliste maladroit et timide qui souhaite égaler un jour son modèle : Ludwig van Beethoven. Souvent blâmé par le chef d’orchestre, il décide de s’entraîner sérieusement en vue d’un grand concert. Mais en dépit de sa persévérance, il ne fait pas de progrès fulgurants. Heureusement, il va se faire aider par un groupe de petits animaux composé d’un chat, d’un coucou, d’un blaireau et d’une souris des champs. Ces derniers vont discrètement lui inculquer des vertus telles que la patience, la rigueur et l’envie de communiquer avec autrui.

film d’animation de Marc Boreal et Thibaut Chatel • France • 23 octobre 2013 • couleur • 1h 15 • à partir de 5 ans D’après la bande dessinée de Jean Regnaut et Emile Bravo « Dans la société actuelle, beaucoup de gens s’enferment dans un monde virtuel. Plutôt que d’ouvrir leur cœur au monde réel, ils essayent de s’enfermer dans un univers irréel et confortable, car conçu sur mesure. Ils finissent par vieillir sans avoir mûri. Goshu a la chance de rencontrer des animaux un peu frustres et pinailleurs. S’ils avaient été uniquement mignons et compatissants, il aurait préféré leur compagnie à celle des hommes. Le chat et le coucou inculquent à Goshu la rigueur. Le Tanuki au tambour et la souris lui enseignent la gentillesse et la compassion ». Isao Takahata

samedi 14 et dimanche 15 décembre à 11h + brunch, en partenariat avec l’Écrit parle, la Médiathèque Étienne Caux et le Théâtre Athénor à l’occasion du Salon du Livre Jeunesse « L’enfance à la page » et en lien avec École et cinéma

samedi 14 et dimanche 15 décembre

Une petite ville de province. Les années 70. Jean a 6 ans, il fait sa rentrée à la grande école. Quand la maîtresse demande à chaque enfant la profession de son père et de sa mère, Jean réalise qu’il n’est pas comme les autres, s’inquiète et invente une réponse : « ma maman est secrétaire ». En fait, elle est tout le temps en voyage sa maman, alors elle envoie des cartes postales à Michèle. Cette petite voisine, qui sait déjà lire, les lit à Jean et celui-ci se prend à rêver. À moins que la réalité ne soit toute autre. Et ça, entre septembre et Noël de cette année-là, Jean commence tout juste à le comprendre… « À la fois drôle, émouvant et toujours juste sur le plan psychologique, ce très joli dessin animé sur l’enfance confrontée à la disparition d’un proche sait bouleverser sans faire de chantage à l’émotion ». Avoir-alire.com

du 4 au 8 décembre


cinéma de Noël

La sorcière dans les airs

Le Père Frimas film d’animation de Youri Tcherenkov • France • sortie 11 décembre 2013 • couleur • 26 ‘ • à partir de 2/3 ans Au sommet des Alpes, vit le Père Frimas, un merveilleux personnage aux pouvoirs enchanteurs. Chaque hiver, il veille à ce que la neige recouvre bien toute la forêt. Mais cette année, rien ne se passe comme prévu. Sylvain, l’esprit de la forêt, sort brusquement de son hibernation, affamé et grognon…

un programme familial et ensorcelant par les créateurs du Gruffalo • 27 novembre 2013 • durée 50 ‘ • à partir de 4 ans La neige recouvre le pré autour de la maison de Grand-papa. Le sapin clignote auprès de la cheminée. Tout est prêt pour fêter Noël ! Mais les parents de Koma ne viendront pas comme il était prévu. Devant le désespoir de son amie, Radi-bo décide de construire un véhicule pour qu’elle puisse les rejoindre. C’est alors qu’une panne les immobilise en pleine forêt. La nuit tombe, les flocons virevoltent… et avec la neige, miraculeusement, la tristesse s’envole laissant place à la douceur de vivre qui, à nouveau, habite la maison de Grand-papa !

Juste un petit peu de Alicja Björk Jaworski • Suède • 2011 • 9’ • VF

Aux premiers beaux jours , un cochon s’en va gaiement vers le lac. Sur le chemin, il rencontre un hérisson avec qui personne ne veut jouer parce qu’il n’a pas assez de piquants, une corneille au bec juste un petit peu trop long, un agneau vert et un veau couvert de pois blancs. En route, cette joyeuse bande croise un crapaud qui propose à chacun d’exaucer son vœu le plus cher…

Un jour merveilleux de Nils Skapans • Lettonie • 2010 • 15’ • VF

Un jour comme les autres se transforme en une fantastique aventure pour un chat et sa maîtresse.

précédé du court métrage

La sorcière dans les airs

Le Noël de Komaneko

de Max Lang et Jan Lachauer • Grande-Bretagne • 2012 • 26 ‘ • VF

Une gentille sorcière et son chat campent près d’un lac. La sorcière concocte joyeusement une potion. Quand elle ajoute des champignons, le bouillon explose. Le bruit réveille alors un dragon qui dormait dans les parages…

film d’animation de Tsuneo Goda • Japon • sortie 11 décembre 2013 • couleur • 20’ • à partir de 2/3 ans

du 11 décembre au 5 janvier

du 2 au 12 janvier


Festival Télérama AFCAE du 15 au 21 janvier

La salle Jacques Tati, scène nationale, accueille une nouvelle fois en janvier 2014, le festival de cinéma initié par Télérama et l’AFCAE (Association française des Cinémas d’Art et Essai). L’occasion pour tous de voir ou revoir une sélection des meilleurs films de l’année 2013. Parmi les 16 films retenus par la rédaction de Télérama, nous avons choisi de vous présenter, du 15 au 21 janvier, à raison de 4 séances par jour, les 7 films suivants : • Snowpiercer (Le Transperceneige) de Bong Joon Ho (VO) • Heimat I et Heimat II de Edgar Reitz (VO) • Prisoners de Denis Villeneuve (VO) • A touch of Sin de Jia Zhangke (VO) • La grande Bellezza de Paolo Sorrentino (VO) • L’extravagant voyage du jeune et prodigieux TS Spivet de Jean-Pierre Jeunet (VO) • La vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche Le tarif est de 3€ la place. Sur présentation du « pass » qui figurera dans le magazine, complété du nom et de l’adresse du porteur, il vous sera remis une carte valable pour deux personnes durant toute la manifestation. Ce « pass » sera dans le Télérama précédent la manifestation et dans celui de la semaine du Festival.


à voir le mois prochain • Festival Télérama

• Le géant égoïste de Clio Barnard

• Un Américain à Paris de Vincente Minelli

• 2 automnes, 3 hivers de Sébastien Betbeder

• Wajma, une fiancée afghane de Barmak Akram • Le fond de l’air est rouge de Chris Marker

cinémômes

• La sorcière dans les airs de Max Lang et Jan Lachauer

• Ploody la voiture électrique mène l’enquête de Rasmus A. Sivertsen •••

informations pratiques cinéma

sai, te, rt et Es ssée A et Découver la c e ll e a h s c r e e h in c trimo ée Re labellis labellisée Pa 2013, uis p e lic d t, e ne pub ée Jeu labellis

salle Jacques Tati, 33, bd Victor Hugo à Saint-Nazaire

la salle Jacques Tati est équipée pour la projection numérique mais conserve son projecteur 35 mm pour la diffusion de certains films.

programmation du jeudi au dimanche

cet équipement a bénéficié de l’aide du CNC, du Conseil Régional, du Conseil Général et de la Ville de Saint-Nazaire

La programmation cinéma de la scène nationale c’est :

téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr

tarifs • plein 6 € • réduit* 5 € • carte 6 entrées 24 € • cinémômes** 3,50 €

*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, Version Originale, abonné des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité **par enfant et par accompagnateur

attention, la séance commence par le film ! l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances


téléphone 02 40 53 69 63 – www.letheatre-saintnazaire.fr

conception graphique Julien Cochin – www.juliencochin.fr

les projections ont lieu salle Jacques Tati 33, bd Victor Hugo – 44 603 Saint-Nazaire


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