05.02 au 04.03 2014

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photo du film Workers

salle Jacques Tati

programme du 5 fév. au 4 mars 2014

le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire


calendrier semaine du 5 au 11 février

mercredi 5

jeudi 6

vendredi 7

samedi 8

dimanche 9

Ploddy…

15h + goûter

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11h + brunch

11h + brunch

Leçon de cinéma

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17h

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Mère et fils (VO)

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16h et 18h15

16h30, 19h et 21h15

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20h30

La fille de Ryan (VO) (1re semaine) Le comédien

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20h30

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15h

20h30 + débat

18h30

semaine du 12 au 18 février

jeudi 13

vendredi 14

samedi 15

dimanche 16

Philomena (VO)

17h, 19h, 21h

15h, 17h

17h, 19h, 21h

20h30

20h30

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Le bonheur est pour demain (avant-première) La fille de Ryan (VO)

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15h

Les 400 coups

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18h30

semaine du 19 au 25 février

jeudi 20

vendredi 21

samedi 22

dimanche 23

Jasmine

20h30 + débat 15h et 19h

16h

18h30

Bambi

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21h + débat

17h15

Workers (VO)

18h

semaine du 26 février au 4 mars

mercredi 26

Se battre (avant-première)

Phantom of the Paradise (VO) (1re semaine)

Beaucoup de bruit pour rien (VO) (1re semaine)

Loulou, l’incroyable secret (1re semaine)

16h30, 20h30

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18h + présentation 15h, 20h

vendredi 28 samedi 1er

dimanche 2

20h30 + débat -

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17h, 21h15

19h

17h, 21h15

15h, 19h15

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14h30, 19h

16h30, 21h

19h

17h, 21h

15h + goûter

jeudi 27

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11h + brunch

11h + brunch


La fille de Ryan

ssic ciné-cla

drame romantique de David Lean • Grande-Bretagne • 1970 • ressortie version restaurée 14 août 2013 • couleur • 3h15 • VOSTF avec Robert Mitchum, Sarah Miles, Trevor Howard, Christopher Jones… • Prix du Meilleur acteur dans un second rôle, Golden Globes 1971 – Los Angeles, USA

1916. Ryan est aubergiste à Kirrary, un village sur la côte irlandaise. Rosy, sa fille s’ennuie. Elle épouse un instituteur quadragénaire, mais tombe amoureuse d’un officier anglais qui, blessé sur le front français, arrive en convalescence. Passion fulgurante mais impossible dans une île submergée par le nationalisme. La folie des hommes et la colère des éléments ont raison de cette dramatique rencontre. Un chef d’œuvre épique et romantique invisible sur grand écran depuis 20 ans. « La quintessence absolue du cinéma de Lean entre sa période anglaise intimiste et celle à grand spectacle qui a fait sa renommée mondiale. Se doit d’être vu, revu et surtout réhabilité comme tel ». Jean-Noël Nicolau – Écran Large

en partenariat avec SCALA, salles de cinéma associatives de Loire-Atlantique – Le cinématographe, dans le cadre de la circulation Grands classiques.

du 6 au 9 février séance supplémentaire dimanche 16 février

Mère et fils

co u p r de cœu

drame de Calin Peter Netzer • Roumanie • 15 janvier 2014 • couleur • 1h52 • VOSTF avec Luminita Gheorghiu, Bogdan Dumitrache, Ilinca Goia, Natasa Raab, Florin Zamfirescu, Vlad Ivanov… • Ours d’or du Meilleur Film, Festival

du film de Berlin 2013 / Grand Prix ARTE MARE, Festival du film de Bastia 2013 Cornelia, 60 ans, mène une vie privilégiée à Bucarest, entourée de ses amis riches et puissants. Pourtant, les relations tendues qu’elle entretient avec son fils la tourmentent. Celui-ci repousse autant qu’il peut la présence d’une mère possessive. Quand Cornelia apprend qu’il est impliqué dans un accident de voiture qui a coûté la vie à un enfant, elle va utiliser toute son influence pour le sortir de cette situation où il risque une sévère peine de prison. Mais l’enfer du fils est pavé des bonnes intentions

de sa mère. La frontière entre amour maternel et manipulation est mince... « Un conflit moral aigu, un suspense juridique mené jusqu’à son terme, une description acerbe de la déliquescence des élites nationales, un scénario bien balancé, d’excellents acteurs, enfin un « twist » final qui vous laissera pantelant (…) ». Jacques Mandelbaum – Le Monde « La mécanique de Calin Peter Netzer est implacable, suite de longues séquences enchaînées sans transition, d’une intensité croissante, servies brûlantes, portées par la composition d’une actrice, Luminita Gheorghiu, dont le grand mérite est de rester toujours au service du film et de son personnage ». Pascal Mérigeau – Le Nouvel Observateur

« Les rapports de classes de la société roumaine, entre bourgeoisie hautaine et prolétariat fataliste, y sont magistralement disséqués et portés par un récit qui mord rapidement le thème à la gorge ». Éric Libiot – L’Express

du 6 au 9 février


leçon de cinéma le travail de l’acteur samedi 8 février

Comme chaque année, l’association Version originale propose une leçon de cinéma. Cette fois elle portera sur le travail de l’acteur. Elle sera animée par Vincent Amiel, essayiste et critique de cinéma à Positif et à Esprit et aussi professeur d’études filmiques à l’Université de Caen. Il a publié des ouvrages sur le cinéma, le théâtre et le monde télévisuel, dont Joseph L. Mankiewicz et son double (PUF, 2010), Formes et obsessions du cinéma américain contemporain – 1980-2002 avec Patrick Couté (Klincksieck, 2003), Le corps au cinéma : Keaton, Bresson, Cassavetes (PUF, 1998). À travers des extraits de films (Steamboat Bill Junior, Faisons un rêve, Entrée des artistes, Il était un père, Sur les quais, Apocalypse now…) et de l’évocation de figures marquantes du cinéma (Keaton, Raimu, Jouvet, Brando…), Vincent Amiel montrera les façons « d’être acteur » au cinéma, par le corps, le geste, la distance… Vincent Amiel avait déjà animé pour VO, en 2010, une leçon de cinéma sur le montage. samedi 8 février : 17h, leçon de cinéma 19h, pause restauration légère 20h30, projection du film Le comédien de Sacha Guitry Tarifs : leçon de cinéma 3 € ; repas 4 € ; film aux tarifs habituels.

Philomena

Le comédien comédie dramatique de Sacha Guitry d’après sa pièce éponyme • France • 1948 • noir et blanc • 1h35 avec Sacha Guitry, Lana Marconi, Jacques Baumer, Pauline Carton , Simone Paris, Marguerite Pierry La vie du grand comédien Lucien Guitry racontée par son fils. Depuis son enfance jusqu’à sa fin, sur scène, le soir de la répétition générale de L’amour masqué, une opérette de Sacha Guitry. À travers une évocation des souvenirs de Sacha Guitry à propos de son père et de la pièce Le comédien, le film est aussi une réflexion sur la grandeur et la servitude du métier d’auteur et de comédien. « Entreprise considérablement risquée pour un fils, que de tracer l’exact portrait de son propre père en prenant pour prétexte une pièce dont il fut le créateur. Mais, si incomplète soit-elle, cette évocation permet de rappeler au public oublieux ce que pouvait être l’un des plus grands comédiens du siècle, sur lequel on ne possède aucun autre document « animé » ». Jacques Lorcey – Sacha Guitry, PAC, 1985

co u p r de cœu

comédie dramatique de Stephen Frears • Grande-Bretagne/France/USA • 8 janvier 2014 • couleur • 1h38 • VOSTF avec Judi Dench, Steve Coogan, Sophie Kennedy Clark… • Osella du Meilleur scénario, Mostra de Venise 2013

Irlande, 1952. Philomena Lee, encore adolescente, tombe enceinte. Rejetée par sa famille, elle est envoyée au couvent de Roscrea. En compensation des soins prodigués par les religieuses avant et pendant la naissance, elle travaille à la blanchisserie, et n’est autorisée à voir son fils, Anthony, qu’une heure par jour. À l’âge de trois ans, il lui est arraché pour être adopté par des Américains. Pendant des années, Philomena essaiera de le retrouver. Quand, cinquante ans plus tard, elle rencontre Martin Sixmith, journaliste désabusé, elle lui raconte son histoire, et ce dernier la persuade de l’accompagner aux Etats-Unis à la recherche d’Anthony. « En mêlant de manière inextricable comédie et drame, le nouveau film de Stephen Frears écrit par Steve Coogan est un petit bijou qui émeut autant qu’il suscite la réflexion. Tout simplement brillant ». Virgile Dumez – aVoir-aLire.com « Après The Magdalene Sisters, ce réquisitoire contre l’Église irlandaise est superbement mené par Judi Dench et Steve Coogan. Un film foisonnant, intelligent, émouvant, captivant et plein d’humour ! » Michel Berjon – Les Fiches du Cinéma

samedi 8 et dimanche 9 février

du 13 au 16 février


soirée exceptionnelle À l’occasion de la sortie du livre d’Antoine Rabaste Il était une fois à l’Ouest : Nantes et Saint-Nazaire sous les projecteurs (ed. Coiffard), la Médiathèque Étienne Caux (Ville de Saint-Nazaire) et la salle Jacques Tati, scène nationale, s’associent pour proposer ensemble, vendredi 14 février, une soirée autour du cinéma. • à 16h à la Médiathèque Étienne Caux : rencontre-dédicace avec Antoine Rabaste Avec Il était une fois à l’Ouest : Nantes et Saint-Nazaire sous les projecteurs, le lecteur est plongé dans la saga du cinéma de Nantes à Saint-Nazaire, découvre (ou redécouvre) des lieux mythiques sous l’angle du 7e art. De Jacques Tati à Jacques Demy, d’Anouk Aimé à Catherine Deneuve, de Charles Vanel à Claude Chabrol et de la Vénus noire à La Reine blanche, les images défilent sur l’écran de la mémoire collective. Tournages en décors naturels et beauté des lieux, évocation des salles de cinémas et des « gens d’ici » : comédiens, techniciens, réalisateurs et habitants, qui ont vécu, quelques heures ou quelques jours, la magie du cinéma, près des étoiles.

Cette rencontre sera suivie d’une dédicace organisée avec la librairie L’embarcadère. • à 19h à la salle Jacques Tati : rencontre-signature autour d’un verre avec Antoine Rabaste

• à 20h30, projection en avantpremière du film d’Henri Fabiani, Le bonheur est pour demain (1960).

renseignements : 02 44 73 45 60 (Médiathèque) ou 02 40 53 69 63 (cinéma Jacques Tati). Accès libre et gratuit pour la rencontre à la Médiathèque. Tarifs habituels pour la projection du film à la salle Jacques Tati

ten avanre premiè

Le bonheur est pour demain

Un film de Henri Fabiani • France • 1960 • ressortie en version numérique restaurée 19 mars 2014 • noir et blanc • 1h33 avec Jacques Higelin, Henri Crolla, Irène Chabrier… L’histoire d’Alain (Jacques Higelin), un jeune homme qui vient de quitter ses parents et se retrouve perdu à SaintNazaire, dans l’environnement des chantiers navals, au moment de la construction du Paquebot France. Il y rencontre la solidarité et la camaraderie auprès d’un ouvrier caréneur et l’amour auprès d’une jeune employée des chantiers. Il rêve d’une vie où « on ne perd pas sa vie à vouloir la gagner ». Réalisateur estimé de nombreux documentaires, Henri Fabiani signe ici son premier long métrage de fiction, en 1960, qui a pour cadre la construction du Paquebot France à Saint-Nazaire.

S’y rencontrent Jacques Higelin et le déjà célèbre Henri Crolla qui forment un duo irrésistible. La musique du film, composée par Georges Delerue, accompagne les images d’une beauté et d’une poésie exceptionnelles. Henri Fabiani était très attaché à ce que l’on appelait encore la classe ouvrière et on reconnaît, au-delà de la fiction, son talent de documentariste dans ses prises de vue sublimes, notamment des chantiers navals de Saint-Nazaire lors du lancement du Paquebot France. Malgré un sujet grave sans éclats, il se dégage une atmosphère de douceur et de tendresse, magnifiquement servie par la musique de Delerue et le jeu d’Henri Crolla qui incarne dans le film le mentor du jeune Alain-Higelin, ce qu’il aura justement été dans sa vie. Les dialogues aux accents « soixante-huitards » d’Henri Graziani contribuent à la réputation qu’on fera à ce film d’annoncer, cinq ans à l’avance, ce qui sera « Mai 68 ». Un film rare, tourné à Saint-Nazaire, à ne pas manquer.

avant-première vendredi 14 février à 20h30 reprise en sortie nationale à partir du 19 mars


Les 400 coups ssic drame policier ciné-cla de François Truffaut • France • 1959 • noir et blanc • 1h33 avec Jean-Pierre Léaud, Claire Maurier, Albert Rémy… • Prix de la mise en scène, Festival de

Cannes 1959

Petit parisien de 14 ans entrant tout juste dans les affres de l’adolescence, Antoine Doinel sèche les cours et tente d’échapper à une vie familiale morne et à des parents absents. Avec son ami René, il fait l’école buissonnière, vivant de débrouille et partageant ses journées entre errances dans le Paris des années 50, chapardages, lectures de Balzac à la bougie et séances de cinéma. Antoine et René, deux gamins lâchés dans Paris découvrent la vie en faisant… les 400 coups. Un jour, la police s’en mêle. « Film phare de l’histoire du cinéma, Les 400 Coups fit l’effet d’un chien dans un jeu de quilles tant à sa sortie qu’à sa présentation à Cannes en 1959. La révélation de Truffaut cinéaste est en effet foudroyante et le film marque les esprits par sa liberté de ton et par la qualité de sa mise en scène, alors louée par les nombreux supporters de la Nouvelle Vague. On y retrouve tous les ingrédients qui font la Nouvelle Vague à l’époque : décors naturels, prises de vue en extérieur, situations et personnages tirés du quotidien, langage de tous les jours, mise en scène décomplexée et audacieuse… » Margo Channing – mars 2009

séance tout public dans le cadre de Collège au cinéma

dimanche 16 février (séance unique)

Jasmine

ciné-dé

bat

film d’animation pour adultes de Alain Ughetto • France • octobre 2013 • couleur • 1h10 avec les voix de Jean-Pierre Daroussin et Fanzaneh Ramzi • Compétition officielle, Annecy 2013 Dans le Téhéran de Khomeini, mystérieux et oppressant, dans le tumulte de l’Histoire, des êtres de pâte et de sang luttent comme bien d’autres pour l’amour et la liberté. Du frémissement de la pâte modelée, surgit la plus incroyable des histoires mêlant l’amour et la révolution : France, fin des années 70, Alain rencontre Jasmine, une iranienne ; elle change le cours de sa vie. « On reste devant Jasmine comme devant une œuvre aux multiples facettes, simple et complexe, d’une densité folle et d’une légèreté absolue ». Nicolas Thys – Écran Large

« Avec Perselpolis, Valse avec Bachir, Le Voyage de monsieur Crulic, un nouveau genre est apparu : le documentaire d’animation. Jasmine est son nouveau joyau ». Bernard Génin – Positif

Alain Ughetto

Réalisateur français spécialisé dans l’animation, Alain Ughetto réalise un

premier court métrage en 1981, L’Échelle puis un second en 1984, La Boule, César du meilleur court métrage d’animation en 1985. En 2013, Alain Ughetto sort son premier long métrage d’animation, Jasmine, qui revient sur une histoire d’amour enfouie dans sa mémoire depuis plus de trente ans et marque son retour dans l’animation.

en avant-programme de la projection du 20 février

Fast film

court-métrage d’animation de Vigil Widrich • Autriche • 2003 • couleur • 14’ Un baiser, un couple heureux. Mais soudain, la femme est victime d’un enlèvement. L’homme se lance dans l’aventure pour tenter de la libérer. Alors commence le récit d’un sauvetage dramatique, truffé de courses-poursuites effrénées. Un récit qui nous conduira dans les profondeurs de la terre et dans l’empire du mal.

séance du jeudi 20 février à 20h30 : film et court-métrage présentés par Version originale en présence d’Alain Ughetto, réalisateur de Jasmine.

du 20 au 23 février


Le Monde ouvrier au cinéma

Genre et travail samedi 22 février à partir de 18h

La douzième édition du Monde ouvrier au cinéma organisée en partenariat avec le Centre de Culture Populaire s’inscrira dans la thématique développée par le CCP dans ses actions de la saison 2014/15, la question du genre, avec la programmation du film de Sébastien Lifshitz, Bambi, le magnifique portrait d’une très grande dame qui raconte avec lucidité et sérénité son parcours hors norme, unique, fait de courage tranquille et d’intelligence tenace. Un destin qui est une leçon de liberté pour chacun. En première partie de soirée, Workers de José Luis Valle dresse le portrait d’un groupe de travailleurs au Mexique et livre une critique sociale d’autant plus corrosive qu’elle s’accompagne de fulgurances comiques inattendues. La projection de Bambi sera suivie d’un débat en présence du réalisateur ou de la protagoniste du film, Marie-Pierre Pruvot (sous réserve).

déroulement de la soirée : 18h : projection de Workers 20h15 : collation sur réservation au Tati au 02 40 53 69 63 (à partir de 14h, du jeudi au dimanche) ou au CCP au 02 40 53 50 04. Tarif : 6 € 21h : projection de Bambi suivie d’un débat Pour les projections : tarifs habituels de la salle.

Workers Bambi documentaire de Sébastien Lifshitz • France • juin 2013 • couleur • 58’ • Teddy Award du Meilleur Film documentaire Berlinale 2013 Dès sa plus tendre enfance à Alger, Marie-Pierre ne veut s’habiller qu’en robe et refuse obstinément son prénom de naissance : Jean-Pierre. À 17 ans, sa vie bascule lorsqu’elle découvre la revue d’un cabaret de travestis en tournée : le Carrousel de Paris. En quelques années, elle devient Bambi, figure mythique des cabarets parisiens des années 50-60. En recueillant le témoignage d’une des premières transsexuelles françaises, Sébastien Lifshitz poursuit le travail entamé avec Les Invisibles et trace le destin d’une personnalité hors du commun. « Le parcours sidérant d’une figure libre, attachante, forte de bout en bout, filmé avec tact et sobriété ».

Alexis Campion – Le Journal du Dimanche

« Impeccablement mis en scène, ce portrait-témoignage drôle et émouvant, illustré d’images d’archives et de films super-8, a reçu le Teddy Award du meilleur documentaire au Festival de Berlin en février. Amplement mérité ».

comédie dramatique de José Luis Valle • Mexique/Allemagne • 30 octobre 2013 • couleur • 2h • VOSTF avec Jesus Padilla, Susana Salazar, Barbara Perrin Rivemar… Rafael et Lidia ont été en couple autrefois, et bien qu’ils ne se soient pas revus depuis des années, leurs vies demeurent intimement entrelacées par la monotonie hypnotique de leur travail et par le souvenir de leur enfant disparu. Rafael occupe un emploi de balayeur depuis 30 ans dans la même fabrique d’ampoules électriques. À la veille de prendre sa retraite, il apprend que son patron ne lui versera aucune pension car il est immigrant non déclaré… De son côté, Lidia fait partie des sept employés qui entourent et soignent une vieille Mexicaine fortunée qui n’a d’yeux que pour son chien à qui elle lègue toute sa fortune à sa mort... « Le réalisateur en appelle à la sauvagerie pour lutter contre la sauvagerie d’un monde où tout est permis. (…) Workers est une sorte d’Indignez-vous ! distancié et drôle ». Frédéric Strauss – Télérama

Ingrid Sion Lhuillier – TéléCinéObs

« La mise en scène, extrêmement précise, fait la part belle aux mouvements de caméra discrets mais très étudiés, aux plans fixes, qui impriment un rythme lent à cette œuvre visuellement fascinante ». La Croix – Arnaud Schwartz

du 20 au 23 février (Monde ouvrier au cinéma)

du 20 au 23 février (Monde ouvrier au cinéma)


Beaucoup de bruit pour rien

Se battre

remièr avant-p

documentaire de Jean-Pierre Duret et Andréa Santana • France • sortie nationale 5 mars 2014 • couleur • 1h33 Aujourd’hui, pour plus de 13 millions de Français, la vie se joue chaque mois à 50 euros près. Derrière ces statistiques, se livrent au quotidien des combats singuliers menés par des hommes et des femmes qui ont la rage de s’en sortir et les mots pour le dire. Stigmatisés sous des mots trompeurs et injustes, ils sont la face noire et muette de notre société telle que nous sommes en train de l'accepter. À leurs côtés, des bénévoles se donnent sans compter pour faire exister un monde plus solidaire. Leurs énergies rassemblées nourrissent l'envie de continuer à vivre ensemble et tracent un chemin d'espoir pour tous. C’est le don fragile du cinéma de nous mettre de plein pied avec ces fragments d’existence, à la fois offerts et pourtant si pudiques. « Ce film ressemble à un album de famille. On tourne les pages, on regarde les visages et on imagine leurs histoires. Tous ceux qui apparaissent dans l’album représentent, pourtant, ces millions qui sont aujourd’hui les ignorés, les rejetés, les perdants oubliés de notre économie,

e

celle du capitalisme mondial et spéculatif. Voici les portraits, les yeux aux expressions singulières, les voix, les apartés de ceux dont les médias, les hommes politiques et les tenants du Marché ne parlent jamais. Ouvrez cet album, vous les rencontrerez et ainsi prendrez conscience de ce que tous nous vivons. » John Berger

Les réalisateurs

Jean-Pierre Duret est né en Savoie en 1953 dans une famille de paysans. Après une longue expérience de théâtre avec Armand Gatti, il devient perchman, puis ingénieur du son sur des films de Maurice Pialat, les frères Dardenne, Alain Resnais, Agnès Varda, Nicole Garcia, Jacques Audiard, Claude Chabrol, François Ozon… Andréa Santana est née au Brésil en 1964. Architecte et urbaniste de formation depuis 1989. Après 10 ans d’expérience au Brésil, elle vient habiter en France en 1999 où elle commence à faire du cinéma documentaire en 2000 avec Jean-Pierre Duret. Leur film précédent Puisque nous sommes nés a été récompensé de plusieurs prix.

mercredi 26 février, à 20h30, projection en avant-première suivie d’un débat avec Jean-Pierre Duret et Andréa Santana, réalisateurs, en partenariat avec le Secours Populaire de Saint-Nazaire.

avant-première mercredi 26 février reprise en sortie nationale à partir du 5 mars

comédie de Joss Whedon • USA • 29 janvier 2014 • noir et blanc • 1h48 • VOSTF avec Amy Acker, Alexis Denisof, Nathan Fillion, Jillian Morgese, Sean Maher, Reed Diamond, Clark Gregg, Tom Lenk… De retour de la guerre, Don Pedro et ses fidèles compagnons d’armes, Bénédict et Claudio, rendent visite au seigneur Leonato, gouverneur de Messine. Dans sa demeure, les hommes vont se livrer à une autre guerre. Celle de l’amour. Et notamment celle qui fait rage entre Béatrice et Bénédict, que leur entourage tente de réconcilier tout en essayant de déjouer les agissements malfaisants de Don Juan. « Vingt ans après la version de Kenneth Brannagh, le brillant Joss Whedon transpose la pièce dans une Amérique moderne, téléphones portables et caméra de vidéo-surveillance inclus. Le film a été tourné par Joss Whedon en 12 jours avec des amis comédiens, entre le tournage et le montage du blockbuster The Avengers. On rit, on pleure, chaque plan de cette version filmée dans un noir et blanc somptueux parvient à rendre toute la subtilité et la complexité des émotions contenues dans le texte brillant de Shakespeare, qui devient alors parfaitement accessible. Une parfaite initiation à un grand classique du théâtre ». Zérodeconduite.net

du 27 février au 4 mars (1re semaine) du 5 au 11 mars (2e semaine)


événement

Pour les 40 ans du film, la réédition en salles du chef-d’œuvre de Brian de Palma, Phantom of the Paradise, au cinéma le 26 février 2014 en version numérique restaurée !

talents pour l’inauguration du Paradise, le palais du rock qu’il veut lancer. Il vole la partition de Leach, et le fait enfermer pour trafic de drogue. Brisé, défiguré, ayant perdu sa voix, le malheureux compositeur parvient à s’évader. Il revient hanter le Paradise…

Phantom of the Paradise

Phantom of the Paradise

opéra-rock de Brian De Palma • USA • 1974 • ressortie en version restaurée 26 février 2014 • couleur • 1h31 • VOSTF avec Paul Williams, William Finley, Jessica Harper, George Memmoli, Gerrit Graham.… • Grand prix du Festival d’Avoriaz 1975 / Prix du Meilleur DVD - Prix du Syndicat Français de la Critique 2007 Winslow Leach, jeune compositeur inconnu, tente désespérément de faire connaître l’opéra qu’il a composé. Swan, producteur et patron du label Death Records, est à la recherche de nouveaux

Relecture vivifiante et psychédélique du mythe faustien et du Fantôme de l’Opéra de Gaston Leroux, le huitième long métrage de Brian De Palma semble, à première vue, marquer une pause dans la série des thrillers hitchcockiens. Et pourtant, le film est profondément porteur des obsessions du cinéaste. D’abord, parce qu’il est placé sous le signe du voyeurisme. Swan, le producteur maléfique, exerce son emprise à travers des caméras de surveillance lui permettant de contrôler ses artistes – ou plutôt ses « créatures ». Mieux encore, son pouvoir est intimement corrélé à l’existence de la bande vidéo qui renferme son secret. D’autre part, De Palma, tout comme Cronenberg, n’a jamais caché son goût pour les personnages « monstrueux », souvent moqués par la société bien-pensante.

Ponctué de clins d’œil à Hitchcock, Phantom of the Paradise est aussi le récit poignant d’un homme qui se fait voler son œuvre, et son âme, par un génie de la manipulation. Mais à travers ce conte moderne sur l’aliénation, le cinéaste parle, bien évidemment, de la machine infernale hollywoodienne qui dépossède les auteurs de leur talent et dévoie l’innocence de leur regard sur le monde. D’une liberté folle, tour à tour lyrique et vertigineuse, la mise en scène accompagne les protagonistes dans leur danse macabre. Kaléidoscope d’images psychédéliques, opéra-rock au lyrisme incomparable, Phantom of the Paradise a aussi marqué les esprits grâce à son métissage d’influences musicales. Mais à la différence d’un "musical" traditionnel, la musique n’est ici en aucune manière un frein au déroulement de l’intrigue, elle en décuple, bien au contraire, la tension dramatique. À redécouvrir de toute urgence. Solaris Distribution

du 27 février au 4 mars (1re semaine) du 5 au 11 mars (2e semaine)


cinémômes

Ploddy la voiture électrique mène l’enquête

Loulou, l’incroyable secret

film d’animation de Rasmus A. Sivertsen • Norvège • juin 2013 • couleur • 1h14 • à partir de 4 ans

film d’animation d’Éric Omond et Grégoire Solotareff • France • 18 décembre 2013 • couleur • 1h20 • à partir de 6 ans

Pendant une opération de sauvetage, Ploddy la fringante voiture de police est victime d’une forte secousse électrique. Tout le monde craint le pire… Et puis, miracle : la voiture survit, plus énergique que jamais ! Tant mieux, car il lui faut affronter deux criminels qui prélèvent l’eau d’un lac de montagne pour la revendre. Ploddy et Dottie, son amie loutre, mettent tout en œuvre pour résoudre l’affaire…

Loulou est un loup. Tom est un lapin. Etonnamment, Loulou et Tom sont inséparables depuis leur tendre enfance. Aujourd’hui adolescents, ils se la coulent douce au Pays des Lapins. Mais Loulou qui se croyait orphelin apprend d’une bohémienne que sa mère est vivante. Les deux amis partent alors à sa recherche dans la principauté de Wolfenberg, le Pays des Loups. Ils arrivent en plein Festival de Carne, rendez-vous annuel des plus grands carnassiers du monde. L’amitié de Loulou et Tom survivra-t-elle dans ce pays où les herbivores finissent esclaves ou au menu du jour ? Quel incroyable secret entoure la naissance de Loulou ?

« Cette fable écolo est fort amusante ». Caroline Vié – 20 Minutes

« Ce film éveille les plus petits à l’écologie en jouant la carte du suspense et de l’humour et en offrant une belle histoire d’amitié ». Renaud Baronian – Le Parisien

du 5 au 9 février

« Grégoire Solotareff signe un nouveau bijou, en collaboration avec Éric Omond. Scénario intelligent et sensible, trait épuré et doublage soigné, cette jolie fable sur la différence est aussi un régal pour les parents ». Marie-Elisabeth Rouchy – TéléCinéObs

« Loulou se concentre avec le même tact, la même pertinence, sur les mutations de l’adolescence, la découverte du monde bizarre des adultes, la quête d’une identité ». Cécile Mury – Télérama « Après un passage par la case courtmétrage (…), le héros s’épanouit dans ce premier long qui retrouve l’esprit des livres tout en innovant suffisamment pour surprendre. (...) On hurle à la lune de plaisir ! » Caroline Vié – 20 Minutes « La profondeur du sujet n’empêche pas aventures, gags et rebondissements. Un divertissement très haut de gamme ». Christophe Carrière – L’Express

du 26 février au 4 mars (1re semaine) du 5 au 11 mars (2e semaine)


à voir le mois prochain

• Se battre de Jean-Pierre Duret (sortie nationale) • Phantom of the Paradise de Brian De Palma (sortie nationale) • Loulou, l’incroyable secret de Grégoire Solotareff et Éric Omond (cinémômes) • Le bonheur est pour demain d’Henri Fabiani (sortie nationale) • Au bord du monde de Claus Drexel • Le quepa sur la vilni ! et Je sens le beat qui monte en moi de Yann Le Quellec • C’est eux les chiens de Hicham Lasri ••• • Week-end comédies italiennes avec Version Originale, en lien avec le temps fort Al Dente programmé au Théâtre

photo du film : C’est eux les chiens

informations pratiques cinéma

sai, te, rt et Es ssée A et Découver la c e ll e a h s c r e e h in c trimo ée Re labellis labellisée Pa 2013, uis p e lic d t, e ne pub ée Jeu labellis

salle Jacques Tati, 33, bd Victor Hugo à Saint-Nazaire

la salle Jacques Tati est équipée pour la projection numérique mais conserve son projecteur 35 mm pour la diffusion de certains films.

programmation du jeudi au dimanche

cet équipement a bénéficié de l’aide du CNC, du Conseil Régional, du Conseil Général et de la Ville de Saint-Nazaire

La programmation cinéma de la scène nationale c’est :

téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr

tarifs • plein 6 € • réduit* 5 € • carte 6 entrées 24 € • cinémômes** 3,50 € • 12-14 ans 4 €

*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, Version Originale, abonné des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité **par enfant et par accompagnateur

attention, la séance commence par le film ! l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances


téléphone 02 40 53 69 63 – www.letheatre-saintnazaire.fr

conception graphique Julien Cochin – www.juliencochin.fr

les projections ont lieu salle Jacques Tati 33, bd Victor Hugo – 44 603 Saint-Nazaire


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