05.06 au 09.07 2013

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photo du film Bestiaire

salle Jacques Tati

programme du 5 juin au 9 juillet 2013

le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire


calendrier semaine du 5 au 11 juin

jeudi 6

vendredi 7

samedi 8

dimanche 9

Khaos Chinatown (VO) (1re semaine) Inch’Allah (VO)

19h et 21h

20h30 + débat 16h15 et 18h15

20h + débat 17h30

18h30 16h 20h15

semaine du 12 au 18 juin

jeudi 13

vendredi 14

samedi 15

dimanche 16

La Traversée Porfirio (VO) Chinatown (VO)

19h 17h 20h30

19h 20h30 16h30

17h30 et 21h 15h30 et 19h -

15h30 et 19h 17h et 20h30 -

semaine du 19 au 25 juin

jeudi 20

vendredi 21

samedi 22

dimanche 23

18h30 17h 16h30 et 15h et 18h30 20h30 + débat

-

17h15 et 20h30 15h30 et 18h45

-

20h30

-

Bestiaire Queen of Montreuil Quadrophenia (VO) (avant-première) East punk memories (VO) semaine du 26 juin au 2 juin

20h30 -

mer 26

jeu 27

ven 28

sam 29

dim 30

lun 1er

mar 2

Quadrophenia (VO) Free Angela (VO) L’Intervallo (VO) (1re semaine) Paradis : amour (VO) Paradis : espoir (VO)

20h30 -

14h30 16h45

16h 20h30

18h45 -

21h 15h

15h 17h15

18h30 20h45

-

19h 20h45

15h 16h45

Pinocchio (VO) (1re semaine)

15h + goûter

18h30 18h15 20h30 + présentation -

semaine du 3 au 9 juillet Pinocchio (VO) Free Angela (VO) L’Intervallo (VO) La fille du 14 juillet (1re semaine) Paradis : foi (VO)

15h et 21h 17h 17h 19h15 11h + brunch

11h + brunch

-

mer 3

jeu 4

ven 5

sam 6

dim 7

mar 9

15h + goûter 16h45 18h30 20h15

-

-

-

16h30

15h ciné-café et 19h15 17h et 21h

11h + brunch 16h45 et 21h 18h45

-

20h45 19h

11h + brunch 17h15 et 21h15 19h

15h30 et 19h30 17h15 et 21h15


« Khaos, c’est un peu le silence avant le tonnerre, une population extraordinairement solidaire en apparence résignée, mais profondément révoltée et parfois violente (…). De quoi faire réfléchir aux conséquences du tout austérité ». La rédaction – Le Parisien

« Voilà des mois que les Grecs nous interpellent, exténués d’être traités comme les parias de l’Europe, alors que chacun sait que ce qui s’est passé hier à Athènes, arrive à Barcelone, et arrivera sans doute un jour à Paris. Raison de plus pour écouter ce qu’ils ont à dire ». Philippe Cohen – Marianne

ciné-débat Les Résistances Pour cette troisième édition, le Centre de Culture Populaire et la salle Jacques Tati ont souhaité mettre l’accent sur la Grèce aujourd’hui malmenée par la crise, confrontée à de sérieuses turbulences et à d’importants défis. Autour du film Khaos d’Ana Dumitrescu, un débat pour comprendre comment le cinéma rend compte d’une situation de crise, quelle est sa force, sa nécessité d’intervention, samedi 8 juin à 20h, débat en présence de Yannis Youlountas, philosophe et écrivain franco-grec, spécialiste de l’histoire politique grecque qui nous présentera, en première partie de soirée et en avant-première des extraits de son film Ne vivons plus comme des esclaves qui sortira sur les écrans en juillet.

Khaos, les visages humains de la crise grecque

« Stupéfiant instantané du présent de la crise, Khaos prend le parti de l’humain contre l’expertise ». Mathilde Blottière – Télérama

documentaire d’Ana Dumitrescu • France • octobre 2012 • couleur • 1h35 • VOSTF avec Panagiotis Grigoriou… Khaos, les visages humains de la crise grecque aborde – à partir de nombreux témoignages et portraits – sans fard, la vie quotidienne du peuple grec, avec Panagiotis Grigoriou - historien et blogueur de guerre économique – pour fil conducteur. Dimitris pense peut-être à partir si un jour il y est forcé alors que Demosthène discute de la politique française. Marcy, elle, a organisé un mode de fonctionnement de crise alors que les agriculteurs ne savent pas encore s’ils pourront continuer à semer. Katherina a vu son salaire se réduire de moitié et Giorgos a vu éclater les acquis sociaux tués par le mémorandum. Du marin pêcheur au tagueur politique, au rythme du jazz et du rap, sur les routes de Trikala en passant par Athènes et l’île de Kea, c’est un voyage à travers l’âme d’un pays qui vous emmène dans une réflexion sur la situation critique de la crise actuelle.

en avant-programme de la projection du 8 juin

Ne vivons plus comme des esclaves extrait de 15’ du film documentaire de Yannis Youlountas • sortie prévue en juillet 2013 Ne vivons plus comme des esclaves propose un autre regard sur la Grèce qui résiste, reliant état des lieux récent, résistances vues de l’intérieur et alternatives en actes : dispensaires sanitaires autogérés, espaces sociaux libres, magasins de gratuité, éducation populaire, alimentation alternative, usine autogérée à Thessalonique, maquis contre les mines d’or dans le Chalcidique, pépinière d’utopies à Athènes..

du 8 au 9 mai Les résistances


Inch’Allah drame d’Anaïs Barbeau-Lavalette • Canada/France • 3 avril 2013 • couleur • 1h41 • VOSTF avec Evelyne Brochu, Sabrina Ouazani, Sivan Levy…

Chinatown

ssic ciné-cla

film noir de Roman Polanski • USA • 1974 • ressortie novembre 2012, copie restaurée • couleur • 2h10 • VOSTF avec Jack Nicholson, Faye Dunaway, John Huston, Perry Lopez… • Oscar du Meilleur scénario en 1974 Meilleur réalisateur BAFTA Awards / Orange British Academy Film Awards 1975 à Londres

En 1937. La sécheresse sévit à Los Angeles. J.J Gittes, un petit détective spécialisé dans les constats d’adultère, est engagé par la troublante Evelyn Mulwray, qui soupçonne son mari, un fonctionnaire du service des eaux, d’entretenir une maîtresse. Obligeant, Gittes ne tarde pas à surprendre Mulwray en compagnie d’une jeune femme. L’histoire fait la une des journaux. Le détective découvre alors qu’on s’est servi de lui pour discréditer Mulwray, fonctionnaire intègre opposé à la construction d’un réservoir d’eau dans

la vallée de San Fernando. Comme si cela ne suffisait pas, le limier apprend bientôt que la femme qui l’a engagé n’est pas la vraie Evelyn Mulwray… « Chinatown, c’est d'abord le climat rétro des années 1930, qui, une fois n’est pas coutume, passe magnifiquement la rampe. Polanski retrouve l'atmosphère et la classe des films noirs hollywoodiens d’antan sans sombrer dans la réplique nostalgique et aseptisée. L’enquête tortueuse se fait en eaux troubles, dans un univers poisseux. Un puzzle complexe qui cache des rapports de force cruels, ambigus, inavouables. En privé un peu maso et désabusé, teigneux et faible, Jack Nicholson fait un sacré numéro. Son sparadrap sur le nez – super idée – est une manière de montrer que son flair est mis à rude épreuve dans cette affaire où tout le monde semble jouer double jeu. Faye Dunaway est fatale à souhait, et John Huston campe un pervers convaincant. En un mot : l’affaire est bien pourrie, et le film, très réussi ». Jacques Morice – Télérama

film du patrimoine présenté par l’association Version Originale, projection du vendredi 7 juin à 20h30

du 7 au 9 juin du 13 au 14 juin

Dans la clinique de fortune d’un camp de réfugiés palestiniens en Cisjordanie, Chloé, une jeune obstétricienne québécoise, accompagne les femmes enceintes sous la supervision de Michaël, un médecin d’origine française. Entre les check-points et le Mur de séparation, Chloé rencontre la guerre et ceux qui la portent : Rand, une patiente pour laquelle Chloé développe une profonde affection ; Faysal, le frère aîné de Rand, résistant passionné ; Safi, le cadet de la famille, enfant brisé par la guerre qui rêve de voler au-delà des frontières ; et Ava, jeune militaire, voisine de palier de l’appartement de Chloé en Israël. Cette rencontre entraîne Chloé dans une aventure de l'intime comme du territoire. Une aventure où elle perd ses repères, se déracine, chute. Certains voyages bouleversent et transforment. Certains voyages font voler en éclats toutes les certitudes. Pour Chloé, Inch’Allah est de ces voyages-là. « Dans un décor réaliste et sur la trame d'une histoire crédible, Anaïs Barbeau-Lavalette livre une œuvre impressionnante de force et de gravité sur l’impasse désespérante d’un conflit sans fin ». Jean-Claude Raspiengeas – La Croix

du 6 au 9 juin


Bestiaire La traversée documentaire d’Elisabeth Leuvrey • France • 17 avril 2013 • couleur • 1h12

Porfirio coup r de cœu

Chaque été, ils sont nombreux à transiter par la mer entre la France et l’Algérie, entre Marseille et Alger. Des voitures chargées jusqu’au capot… Des paquetages de toutes sortes… Des hommes chargés de sacs et d’histoires. En mer, nous sommes en France et pas encore en Algérie, et vice-versa. Dans l’entredeux – l’entre deux rives, l’entre deux pays, l’entre deux appartenances – s’exprime alors une parole qui jaillit souvent par nécessité. Depuis le huis clos singulier du bateau, dans le vaet-vient et la parenthèse du voyage, la traversée replace au cœur du passage ces femmes et ces hommes bringuebalés. « Elisabeth Leuvrey a tourné l’un des plus beaux films sur l’immigration de ces dernières années ». Cécile Mury – Télérama

« Un documentaire un peu miraculeux, léger comme la brise, émouvant comme le désœuvrement, beau comme une utopie qui ne dit pas son nom. Allez donc vous-mêmes faire un tour sur le pont, pour y respirer, hors d'attache, l’air de cette Traversée. » Jacques Mandelbaum – Le Monde

drame d’Alejandro Landes • Colombie/Espagne/Uruguay/ France • 8 mai 2013 • couleur • 1h41 • VOSTF avec Porfirio Ramirez Aldana, Jarlinsson Ramirez Reinoso, Yor Jasbleidy Santos Torres… • Prix du Meilleur Film - Amsterdam

IDFA / Prix du Jury et du Meilleur Acteur - Festival de Biarritz Porfirio est une victime de la guerilla colombienne. Sur son fauteuil roulant, il passe ses journées sous le porche de sa maison et vend des minutes de téléphone à ses voisins, en attendant des nouvelles de la pension que l’État doit lui verser. Bureaucrates et avocats ne cessent de le faire patienter mais ne lui offrent aucune perspective. Alors qu’on lui annonce que son dossier d’indemnisation a été égaré, Porfirio perd patience et décide de régler son problème lui-même… « Le film carbure ainsi à la volonté, à l’énergie (…). Par petites touches minimalistes et sensibles naît un suspense inattendu. Avec pas grandchose, mais un pas grand-chose explosif ». Jacques Morice – Télérama « Avec Porfirio, le film gagne en ampleur jusqu’à son grandiose final, allégorie d’une radicalité brute étonnante ». Frédéric Mercier – Transfuge

du 13 au 16 juin

du 13 au 16 juin

film de Denis Côté • Canada • 27 février 2013 • couleur • 1h12 Au rythme des saisons, des hommes et des animaux semblent s'épier. Bestiaire est une exploration poétique et silencieuse d'éléments entrechoqués, tranquilles et indéfinissables. Un documentaire déconcertant sur la vie d'un zoo et sa face cachée, entre documentaire et fiction, une exploration fascinante et rêveuse du monde des animaux. « L’originale et mystérieuse beauté du film réside alors dans sa manière (…) de laisser libre cours au surgissement poétique d’imaginaires variés que déclenchent les simples mouvements de ces animaux. De faire d’un zoo le plus bel écrin du cinéma ». Romain Blondeau – Les Inrockuptibles

« Une oeuvre en trompe-l'oeil, filmée en longs plans fixes au coeur d'un zoo, entre ballet des animaux et jeu sur le regard ». La rédaction – La Croix « Denis Côté a voulu, avec Bestiaire, montrer les animaux pour ce qu’ils sont : le résultat est fascinant ». Noémie Luciani – Le Monde

« Le dernier opus de Denis Côté, sélectionné dans des festivals du monde entier, explore en poésie l’étrange cohabitation de l’animal et de l’humain ». Dominique Widemann – L’Humanité

du 20 au 23 juin


Queen of Montreuil

bat ciné-dé

« Sólveig Anpasch livre une fantaisie aussi délicate que poétique, une fable douce et tendre sur le deuil, l’amitié et la vie ». Nathalie Zimra – Les Fiches du Cinéma

comédie de Sólveig Anspach • France • 20 mars 2013 • couleur • 1h27 avec Florence Loiret-Caille, Didda Jonsdottir, Úlfur Ægisson… C’est le début de l’été et Agathe est de retour en France, chez elle à Montreuil. Elle doit se remettre à son travail de réalisatrice mais aussi faire le deuil de son mari brutalement décédé. Elle y parviendrait peut-être plus facilement si elle cessait de se trimballer avec l’urne funéraire et savait quoi faire des cendres ! L’arrivée inopinée à son domicile d’un couple d’Islandais, d’une otarie et d’un voisin toujours désiré mais jamais complètement conquis va lui donner les pouvoirs de reconquérir sa vie. « La fantaisie danse la gigue dans ce film tissé de courants d’air qui parle, du haut de ses grues, de reconstruction et où l’on retrouve avec bonheur, en petite belette ahurie, la trop rare Florence Loiret-Caille ». Pierre Vavasseur – Le Parisien

En avant-programme de la projection du jeudi 20 juin

Anne et les tremblements

« Voici du cinéma qui nous touche, là où l’intime le dispute au généreux, (…) du cinéma bon enfant qui témoigne d’une société socialement structurée dans laquelle la fraternité n’est pas devenue un vain mot. La modestie sied à la réalisatrice ». Jean Roy – L’Humanité

film présenté par l’association Version Originale, jeudi 20 juin, à 20h30, débat en présence de la réalisatrice Sólveig Anpasch

court-métrage de fiction de Solveig Anspach • 2011 • couleur • 20 ‘ avec Anne Morin, Bernard Bloch, Alexandre Steiger, Alexandrine Serre, Sabine Macher Anne et les Tremblements raconte comment et pourquoi Anne M. organise son appartement en rangeant les objets chez elle, de manière méthodique… Anne et les Tremblements raconte comment Anne M. se met à écrire à la RATP pour résoudre ses problèmes, et comment un beau jour elle est mise en rapport avec Monsieur Léonard du service : Bruits et Vibrations. Anne et les Tremblements est une histoire vraie, qui parle d’amour, de tremblements et de vibrations.

du 20 au 23 juin


East punk memories

Quadrophenia opéra-rock de Franc Roddam • Royaume-Uni • 1979 • ressortie version numérique restaurée 26 juin 2013 • couleur • 1h57 • VOSTF • Int. moins de 12 ans avec Phil Daniels, Mark Wingett, Leslie Ash, Sting…. Londres. 1964. Pour Jimmy, être membre des Mod’s ne se limite pas à sa façon de s’habiller, de se gaver d’amphétamines, de rouler en scooter ou encore de défendre son territoire contre les ennemis jurés, les Rockers, que les Mod’s jugent indécents. C’est avant tout un mode de vie. L’Opéra-rock mythique de The Who, écrit et composé par Pete Townshend.

Le film qui a marqué une génération Libre transposition de l’opéra-rock des Who, Quadrophenia est une œuvre puissante sur le sentiment d’isolement, voire d’aliénation, d’une génération déboussolée à qui la société est incapable de proposer le moindre modèle. Le film se déroule dans l’Angleterre des années 60. La jeunesse est plongée dans un

vendredi 21 juin avant-première pour la Fête de la Musique

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profond malaise : elle se définit par opposition aux valeurs de la génération précédente et ne parvient pas à décrypter un monde en pleine mutation sociale et économique. Porte-drapeau de cette jeunesse en plein désarroi, Jimmy, le protagoniste du film, ne peut ni se tourner vers ses parents qui lui répètent qu’il n’est pas « normal », ni trouver la moindre satisfaction dans son boulot de coursier. Il se laisse alors tenter par l’expérience du collectif et rejoint les « Mod’s », groupe de jeunes gens à la dérive qui se fédèrent autour de signes vestimentaires et de la prise d’amphétamines. Autant dire qu’il n’y a là aucune revendication politique, ni engagement humaniste : leur seul mot d’ordre consiste à enfourcher leurs scooters et à affronter leurs ennemis, les « Rockers ». La musique des Who, formidable vecteur de l’air du temps, accompagne les élans futiles des Mod’s. Tout comme l’âpreté naturaliste de la photo et de la lumière ajoute au sentiment d’aliénation de Jimmy et donne au film une étrange beauté. Rarement un film aura aussi justement fustigé la vacuité du conformisme issu d’un anticonformisme érigé en dogme et de l’impasse idéologique et existentielle à laquelle mène ce type de sous-culture.

du 26 juin au 2 juillet sortie nationale

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documentaire de Lucile Chaufour • France • 2012 • couleur • 1h10 • VOSTF avec Kelemen Balázs, Tóth Miklós, Mozsik Imre, Márton Attila, Papp György Zoltán, Ványi Tamás… et les groupes QSS, ETA, CPG, Kretens, Aurora, Modells, Bandanas À la fin des années 80, Lucile Chaufour filmait une bande de punks à Budapest. Par leurs tenues provocantes, à travers leurs chansons, ils exprimaient leur colère contre le régime communiste et subissaient de plein fouet la répression policière et d'incessantes intimidations. Tous attendaient avec espoir le changement du système. Vingt ans plus tard, la réalisatrice a retrouvé ces anciens punks. Que sont-ils devenus ? Comment ont-ils vécu la chute du Mur de Berlin et le passage à l’économie de marché ? Comment vivent-ils la crise actuelle ? À travers les dissonances, les repositionnements, les contradictions qui apparaissent au fil de leurs témoignages, on comprend comment l’économie de marché a enfermé la population hongroise dans une situation ambivalente. Entre le démantèlement des acquis du socialisme engagé par la gauche libérale et le repli nationaliste d'une droite qui se dit sociale, la démarcation traditionnelle entre droite et gauche a laissé place à une confusion idéologique à laquelle nous devons désormais aussi faire face.

en partenariat avec SCALA, salles de cinéma associatives en Loire-Atlantique

samedi 22 juin en avant-première


Fête du cinéma du dimanche 30 juin au mercredi 3 juillet inclus La Fête du Cinéma, organisée par la Fédération Nationale des Cinémas Français et la BNP Paribas, est de retour pour une nouvelle édition du dimanche 30 juin au mercredi 3 juillet 2013. Une nouvelle édition pour un nouveau souffle, La Nouvelle Fête du Cinéma est désormais une occasion de profiter de tous les films au tarif unique de 3,50 €.

Free Angela & all political prisoners documentaire de Shola Lynch • USA/France • 3 avril 2013 • couleur • 1h37 • VOSTF avec Angela Davis, Eisa Davis… Free Angela raconte l’histoire d’une jeune professeure de philosophie, née en Alabama, issue d’une famille d’intellectuels afro-américains, politiquement engagée. Durant sa jeunesse, Angela Davis est profondément marquée par son expérience du racisme, des humiliations de la ségrégation raciale et du climat de violence qui règne autour d’elle. Féministe, communiste, militante du mouvement des droits civiques aux États-Unis, proche du parti des Black Panthers, Angela Davis s'investit dans le comité de soutien aux Frères de Soledad, trois prisonniers noirs américains accusés d’avoir assassiné un gardien de prison en représailles au meurtre d'un de leur codétenu. Accusée en 1970 d’avoir organisé une tentative d’évasion et une prise d’otage qui se soldera par la mort d’un juge californien et de 4 détenus, Angela devient la femme la plus recherchée des États-Unis. Arrêtée, emprisonnée, jugée, condamnée à mort, elle sera libérée faute de preuve et sous la

pression des comités de soutien internationaux dont le slogan est FREE ANGELA ! Devenue un symbole de la lutte contre toutes les formes d’oppression : raciale, politique, sociale et sexuelle, Angela Davis incarne, dans les années 70, le « Power to People ». Avec sa coupe de cheveux « boule » et sa superbe silhouette elle lancera, malgré elle, la mode « afro », reprise à cette époque par des millions de jeunes gens. Quarante ans plus tard, à l’occasion de l’anniversaire de l’acquittement d’Angela Davis, Shola Lynch, avec Free Angela, revient sur cette période cruciale de la deuxième partie du XXe siècle. Toujours engagée, militante abolitionniste, l’icône Angela continue le combat. Power to people ! « Impeccablement construit à partir d’archives, d’interviews avec Angela Davis et les principaux acteurs de l’époque, Free Angela se regarde comme un thriller politique, où s’enchevêtrent les luttes raciales, le militantisme noir et la fierté nouvelle (…) ». Weronika Zarachowicz – Télérama

« Shola Lynch brosse un portrait magnifique de cette femme d’exception (…). La force de ce documentaire (…) ne vient pas seulement de la personnalité d’Angela Davis, mais de l’écho de la lutte qu’elle poursuit encore aujourd’hui (…) ». Caroline Vié – 20 Minutes

du 26 juin au 3 juillet


cinémômes

Pinocchio

L’Intervallo

film d’animation d’Enzo D'Alo • France/Belgique/Italie/ Luxembourg • 20 février 2013 • couleur • 1h20 • à partir de 4 ans

drame policier de Leonardo Di Costanzo • Italie/Suisse • 1er mai 2013 • couleur • 1h30 • VOSTF avec Carmine Paternoster, Salvatore Ruocco, Antonio Buíl • Prix du Meilleur film - Festival de

Geppetto, un pauvre menuisier italien, fabrique dans un morceau de bois un pantin qui pleure, rit et parle comme un enfant, une marionnette qu’il nomme Pinocchio et qu'il aime comme le fils qu’il n’a pas eu. Désobéissant et volontiers menteur, Pinocchio va se trouver entraîné dans de nombreuses aventures : il rencontrera Mangefeu, le montreur de marionnettes, le Chat et la Renarde qui se révéleront ne pas être les bons amis qu’ils prétendent, il partira au Pays des Jouets, un endroit merveilleux où l’école n'existe pas… Car ce petit pantin a horreur du travail, se moque des bons conseils et adore faire des bêtises. Heureusement la Fée aux cheveux bleus veille sur lui.

Lisbonne et Estoril / Prix FIPRESCI Mostra de Venise 2012

Dans un immense bâtiment désaffecté d’un quartier populaire de Naples, Salvatore, un adolescent timide et mal dans sa peau, est contraint par des chefs de la Camorra de surveiller Veronica, une jeune fille effrontée. Il ignore totalement les raisons de cette détention. Au cours de la journée, la relation entre les deux adolescents évolue et une certaine complicité s’instaure. Veronica entraîne Salvatore dans l’exploration de leur vaste prison, comme pour éviter de penser au sort qui les attend.

« Une balade picturale dans une Italie rêvée, entre cirque et commedia dell’arte, qui pourrait plaire encore plus aux parents esthètes qu'à leurs enfants ». Cécile Mury – Télérama

« Leonardo Di Costanzo construit de scène en scène un bel équilibre entre sa réalisation, très soignée et précise, et la candeur imperceptiblement tempérée par l'objectif de son jeune duo ».

« Il fallait oser livrer une nouvelle version de Pinocchio. (…) Enzo D’Alo (…) a brillamment relevé le défi avec cette nouvelle version dynamique, (…) un univers totalement original riche en couleurs et en personnages attachants ».

« Idée géniale sur laquelle tout le film repose : la transposition d’un simple huis clos dans un édifice virtuellement sans limites, qui multiplie à l’infini les possibilités de jeu et de mise en scène ».

Noémie Luciani – Le Monde

Caroline Vié – 20 Minutes

Vincent Ostria – Les Inrockuptibles

du 26 au 30 juin du 3 au 7 juillet

du 27 juin au 4 juillet

Paradis : amour

reprise

drame d’Ulrich Seidl • Autriche/Allemagne/France • janvier 2013 • couleur • 2h • VOSTF • Interdit aux moins de 16 ans avec Margarete Tiesel, Peter Kazungu, Inge Maux… Sur les plages du Kenya, on les appelle les « sugar mamas », ces Européennes grâce auxquelles, contre un peu d‘amour, les jeunes Africains assurent leur subsistance. Teresa, une Autrichienne quinquagénaire et mère d’une fille pubère, passe ses vacances dans ce paradis exotique. Elle recherche l’amour mais, passant d’un « beachboy » à l’autre et allant ainsi de déception en déception, elle doit bientôt se rendre à l’évidence : sur les plages du Kenya, l’amour est un produit qui se vend. « (…) l’art ne trouve jamais sa vérité en arrondissant les angles et ce film, souvent émaillé de plans magnifiques (…) décrit avec l’impact d’un uppercut le retour de bâton du colonialisme ». Pierre Vavasseur – Le Parisien

« (…) une oeuvre implacable qui nous ramène au cœur de nos illusions. (…) Dieu que ce film est riche, au fond ! » Ariane Allard – Positif

du 28 au 30 juin


Paradis : espoir

Paradis : foi

drame d’Ulrich Seidl • Autriche/Allemagne/France • 24 avril 2013 • couleur • 1h31 • VOSTF avec Melanie Lenz, Verena Lehbauer, Vivian Bartsch… • Sélection officielle Festival de Berlin

drame d’Ulrich Seidl • Auriche/Allemagne/France • 24 avril 2013 • couleur • 1h53 • VOSTF • Interdit aux moins de 12 ans avec Maria Hofstätter, Natalya Baranova, René Rupnik… • Grand Prix Spécial du Jury - Mostra

2013

Melanie passe ses vacances d’été dans un centre d’amaigrissement très strict. Entre les activités sportives, les conseils nutritionnels, les batailles d'oreillers et les premières cigarettes, elle tombe sous le charme du directeur du centre, un médecin de 40 ans son aîné. Elle l’aime comme on aime la toute première fois et cherche désespérément à le séduire. Conscient que cet amour est impossible, il tente de lutter contre le sentiment de culpabilité qui l’envahit. Melanie avait imaginé son paradis bien différemment… « C’est (…) l’extrême rigueur de son programme qui donne à Ulrich Seidl ce style unique dans le paysage contemporain : [il] agit en savant mais son cinéma s’exprime en artiste ». Olivier Séguret – Libération

« Ce cinéma à la fois dérangé et dérangeant, mais rigoureux et subtilement pervers, invente une qualité de comique très nouveau, très étrange, qui naît précisément de ce désordre que les corps désirants font naître dans le cadre ». Ollivier Pourriol – Marianne

le film fera l’objet d’une présentation par l’association Version Originale et un échange aura lieu, pour ceux qui le souhaitent, à la fin de la projection du jeudi 27 juin

du 27 juin au 2 juillet

La fille du 14 juillet comédie d’Antonin Peretjatko • France • 5 juin 2013 • couleur • 1h28 avec Vimala Pons, Grégoire Tachnakian, Vincent Macaigne… • Quinzaine des réalisateurs Cannes

de Venise 2012

2013

Son paradis, c’est Jésus. Anna Maria, une femme d’une cinquantaine d’années a décidé de consacrer ses vacances d’été à prêcher l’amour du Christ. Accompagnée de la statue de la Vierge, elle sillonne son voisinage. Mais sa vie bascule quand, après des années d’absence, son mari, musulman, revient d’Égypte… Une lutte intérieure s’engage alors pour Anna Maria entre son mariage et la foi inconditionnelle qu’elle porte à Jésus.

Hector qui a rencontré Truquette au Louvre le 14 juillet, n’a qu’une préoccupation : séduire cette fille qui l’obsède. Le meilleur moyen, c’est encore de foncer l’emmener voir la mer et Pator ne saurait lui donner tort, surtout si elle est accompagnée de sa copine Charlotte… Flanqués de l’inévitable Bertier, ils empruntent les petites routes de France dont les caisses sont vides. Car c’est la crise ! Il faut remettre la France au boulot et, en plein été, le gouvernement décide d’avancer la rentrée d’un mois…

« Sur une mise en scène ascétique, le cinéaste autrichien dénonce la ferveur comme substitut du désir et montre la frontière très floue entre amour spirituel et charnel ». Barbara Théate – Le Journal du Dimanche

« [L’]inversion des clichés est assez plaisante, d'autant que l'acteur non professionnel qui interprète le mari, profil d'oiseau déplumé et zénitude opiniâtre, est absolument irrésistible ». Jacques Mandelbaum – Le Monde

« Isolant son héroïne (extraordinaire Maria Hofstätter) dans la bulle d'une mise en scène clinique et froide, le film ne peut lutter contre sa propre beauté, sourde et menaçante (…). Parfois, dans la sécheresse anti-lyrique du cinéma de Seidl surgissent un souffle et des passions insoupçonnables ». Olivier Séguret – Libération

du 4 au 9 juillet

« C’est en filmant le défilé du 14-Juillet, une première fois avec Nicolas Sarkozy en maître de cérémonie et une seconde avec François Hollande, que le cinéaste ouvre son film. Tournée en accéléré, cette entrée en matière désopilante est le début d’une interminable série de gags qui nous entraînent avec des garçons et des filles, un été, sur la route des vacances, le tout sous les auspices de Jacques Rozier et de Jean-Luc Godard, avec une légère touche de Jean-Pierre Mocky. Léger, foutraque, joyeusement anar (…). Alors que les Français sont forcés de retourner au boulot pour rembourser l’argent perdu par les banques, les personnages du film prennent la tangente. Et vous donnent irrésistiblement envie de les suivre ». Isabelle Regnier – Le Monde

du 3 au 9 juillet du 10 au 16 juillet


Depuis janvier, le cinéma, salle Jacques Tati, c’est 1 jour de plus ! programmation du jeudi au dimanche ! informations pratiques cinéma La programmation cinéma de la scène nationale c’est :

salle Jacques Tati, 33, bd Victor Hugo à Saint-Nazaire

Nouveau numéro de téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63

à voir en juin • La fille du 14 juillet de Antonin Peretjatko • L’Homme tranquille de John Ford • Polluting Paradise de Fatih Akin

cinémômes • Des animaux fous, fous, fous de Nils Skapans et Dace Riduze • Heidi de Luigi Comencini •••

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la salle Jacques Tati est désormais équipée pour la projection numérique mais conserve son projecteur 35 mm pour la diffusion de certains films. cet équipement a bénéficié de l’aide du CNC, du Conseil Régional, du Conseil Général et de la Ville de Saint-Nazaire

www.letheatre-saintnazaire.fr

tarifs • plein 6 € • réduit* 5 € • carte 6 entrées 24 € • cinémômes** 3,50 € *abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, Version Originale, adhérent des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité **par enfant et par accompagnateur

attention, la séance commence par le film ! l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances


téléphone 02 40 53 69 63 – www.letheatre-saintnazaire.fr

conception graphique Julien Cochin – www.juliencochin.fr

les projections ont lieu salle Jacques Tati 33, bd Victor Hugo – 44 603 Saint-Nazaire


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