06.11 au 03.12 2013

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photo du film Haewon et les hommes

salle Jacques Tati

programme du 6 nov. au 3 déc. 2013 le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire


calendrier semaine du 6 au 12 novembre

jeudi 7

18h 15h ciné-café 20h30 + débat 16h 18h et 20h30 + échange

Mon âme par toi guérie Une chambre en ville Just the wind (VO) semaine du 13 au 19 novembre Lettre à Momo (VF) Unfair world (VO) Les enfants des mille… + Septembre chilien (VO) Dans un jardin… (VO) semaine du 20 au 26 novembre Paysages… (VO) Haewon… (VO) Printemps dans… (VO) Djomeh (VO) Sopro Shree 420 (VO) L’été de Kikujiro (VO) El mudo (VO) Contes chinois semaine du 27 novembre au 3 décembre Le Grand’Tour The last waltz (VO) One + one, sympathy for the devil (VO) Ma maman est en Amérique…

vendredi 8

samedi 9

dimanche 10

19h 17h15 21h15

18h45 15h et 21h 16h45

mercredi 13

jeudi 14

vendredi 15

samedi 16

dimanche 17

16h -

20h30 + débat -

17h 21h

15h 17h15

-

18h

20h + débat 16h et 18h

19h15

20h

mercredi 20

jeudi 21

vendredi 22

samedi 23

dimanche 24

20h30 + débat 15h + goûter

18h30, 20h30 -

16h30 18h30 20h30 + débat -

16h30 18h30 20h 11h15 + brunch

20h 15h30 18h 11h15 + brunch

mercredi 27

jeudi 28

vendredi 29

samedi 30

dimanche 1er

19h -

19h 21h

15h et 21h15 17h

19h 21h

20h 15h30

21h 15h + goûter

17h -

19h15 -

11h + brunch

18h 11h + brunch


Mon âme par toi guérie

co u p r de cœu

drame de François Dupeyron • France • 25 septembre 2013 • couleur • 2h04 avec Gregory Gadebois, Céline Sallette, Jean-Pierre Darroussin, Marie Payen… d’après le roman de François Dupeyron Chacun pour soi, Dieu s’en fout (Éditions Léo Scheer) Frédi perd sa mère. Cette dernière lui a transmis un don. Il ne veut pas en entendre parler mais il est contraint, forcé de reconnaître que ses mains guérissent… Il s’interroge. D’où vient ce don ? Qu’importe, il l’accepte… « Lyrisme, lumière hivernale, humanité servent ce film ultrasensible tourné avec les habitants de Fréjus et sur les motos qu’aime tant Grégory Gadebois (magistral de bout en bout et figure de plus en plus affirmée du cinéma français) ». Sophie Grassin – TéléCinéObs

« Massif, taiseux (Grégory Gadebois, sublime), Frédi ressemble aux héros tragiques des films noirs hollywoodiens – Robert Mitchum, John Garfield –, souhaitant vivre en paix, mais toujours rattrapés par le destin (…) ». Pierre Murat – Télérama

« Le naturel des situations est (…) confronté à l’émouvant récit d’une rédemption tout autant qu’à une sorte de conte de fées vériste. Cette hybridation au dosage subtil fait toute la singularité du nouveau long-métrage de François Dupeyron ». Jean-François Rauger – Le Monde

du 7 au 10 novembre

Une chambre ssic ciné-cla en ville film musical de Jacques Demy • France • 1982, ressortie version restaurée 27 octobre 2013 • couleur • 1h32 avec Michel Piccoli, Danielle Darrieux, Richard Berry, Dominique Sanda, Jean-François Stévenin Nantes, 1955. Les chantiers navals sont en grève. François Guilbaud, métallurgiste fiancé à Violette, rencontre Édith. Une passion naît entre eux mais il ne sait pas qu’elle est la fille de La Colonelle chez qui il loue « une chambre en ville ». Quant à Édith, elle a un mari jaloux, Edmond. Édith et François, submergés par la passion, réalisent qu’ils ne sont rien l’un sans l’autre. La grève pour le droit au travail des ouvriers se durcit et prend de l’ampleur : une muraille de casques, de boucliers et de matraques se dresse. « Il y a peu de films que j’ai voulus comme celui-ci. Peu de films que j’ai rêvés comme celui-ci ». Jacques Demy À sa sortie, le 27 octobre 1982, le film de Jacques Demy fait l’unanimité dans la presse. Mais le public boude : 3 165 entrées le premier jour, à peine 20 000 la première semaine, soit une décevante quatorzième place au box-office. Fait rarissime, les critiques se mobilisent alors. Dans L’Humanité, Libération et

Télérama, ils signent un manifeste où ils dénoncent un système de distribution qui privilégie les mastodontes, en l’occurrence L’As des as, de Gérard Oury. Dans la foulée, ils achètent une demipage de publicité dans Le Monde pour proclamer : « Le film à voir aujourd’hui, c’est Une chambre en ville ». « C’est le chef-d’œuvre méconnu de Jacques Demy. Une chambre en ville raconte une passion amoureuse entre un ouvrier (Richard Berry) et une bourgeoise libérée (Dominique Sanda, troublante à souhait), contrariée par les circonstances historiques. Mais, à la différence des Parapluies…, où l’Histoire, la guerre d’Algérie, se situe hors champ, Une chambre en ville se déroule à Nantes en 1955, quand les chantiers navals sont en grève et que la répression des manifestations se durcit. Les scènes d’affrontements entre ouvriers et CRS, aux allures de tableaux d’opéra, sont d’ailleurs parmi les plus beaux mouvements du film. Dans le rôle de la mère de la jeune femme, Danielle Darrieux est exquise en aristo faussement sage. Tandis que Michel Piccoli, en marchand de télés, atteint le sublime dans le pathétique. Mélo social magnifiquement mis en scène, Une chambre en ville bénéficie d’une partition à la fois lyrique et nerveuse, signée par Michel Colombier ». Politis

en partenariat avec Version originale qui présentera et analysera le film lors de la séance du vendredi 8 octobre à 20h30

du 8 au 10 novembre


Just the wind

ciné-dé

drame de Bence Fliegauf • Hongrie/France • juin 2013 • couleur • 1h38 • VOSTF avec Katalin Toldi, Gyöngyi Lendvai, Lajos Sárkány… • Grand Prix du Jury (Ours d’Argent)

- Berlinale 2012 / Prix du Jury - Paris Cinéma 2012

Un village hongrois, aujourd’hui. Mari et ses enfants Anna et Rio, roms d’origine, subissent sans broncher un quotidien précaire, dans l’espoir d’un jour meilleur, celui où ils vont rejoindre le père, émigré au Canada. Partir, prendre un nouveau départ, loin du racisme crasseux des villageois et… vivre. Mais en attendant le grand jour, il faut rester vigilant, aux aguets, car mystérieusement au village et dans tout le pays, des familles entières de Roms sont assassinées… « Rarement on a vu une caméra portée à l’épaule traquant aussi précisément ses personnages. (…) Un vrai travail d’artiste situé dans un contexte authentiquement politique, au sens profond du terme ». Jean Roy – L’Humanité « Jamais manichéen, l’auteur ne cherche pas à désigner les coupables mais à restituer un climat d’oppression psychologique, et à magnifier ses personnages principaux, membres d’une famille Rom ». Isabelle Regnier – Le Monde

La séance du jeudi 7 novembre à 20h30 est proposée en partenariat avec Amnesty International qui proposera un échange à l’issue de la projection.

du 7 au 10 novembre

bat

Unfair world

ciné-dé

Un monde injuste

comédie dramatique de Filippos Tsitos • Grèce/Allemagne • 2011 • couleur • 2h • VOSTF avec Christos Stergioglou, Antonis Kafetzopoulos, Theodora Tzimou… • Coquillage d’Argent du meilleur

réalisateur et Coquillage d’Argent du meilleur acteur - Festival de San Sebastian 2011 (Espagne) Sotiris, enquêteur de police à Athènes, n’a qu’une obsession : être équitable. Il juge les suspects d’après sa morale personnelle, pas toujours conforme à la loi. Quand il abat un agent de sécurité corrompu afin de prouver l’innocence d’un détenu, Dora, la femme de ménage, s’avère être l’unique témoin du crime. En dépit de sa dépendance envers elle et du manque de compassion qu’elle lui témoigne, il continue de la percevoir comme son unique complice. Tandis que l’honnête Sotiris tombe amoureux de l’impitoyable Dora, il ne réalise pas que son patron le suspecte chaque jour un peu plus d’être un meurtrier… « Une fabuleuse comédie mélancolique sous l’influence de Kaurismäki et Tati confondus ».

séance unique, jeudi 14 novembre à 20h30, en partenariat avec l’association Version Originale et la Maison des Écrivains Étrangers et des Traducteurs dans le cadre de la onzième édition de Meeting « Comme en quatorze - Athènes / Santiago », en présence des écrivains grecs invités.

jeudi 14 novembre (Meeting)

bat

Dans un jardin je suis entré documentaire de Avi Mograbi • France/Suisse/Israël • juillet 2013 • couleur • 1h37 • VOSTF avec Avi Mograbi, Ali Al-Azhari, Yasmine Al-Azhari-Kadmon… Dans ce dialogue entre le réalisateur et son vieil ami Ali Al-Azhari fantasme un « ancien » Moyen-Orient, dans lequel les communautés n’étaient pas séparées par des frontières ethniques et religieuses, un Moyen-Orient dans lequel même les frontières métaphoriques n’avaient pas leur place. Dans l’aventure commune d’Ali et Avi, de ce voyage qu’ils entreprennent vers leurs histoires respectives dans une machine à remonter le temps née de leur amitié, le Moyen-Orient d’antan – celui dans lequel ils pourraient coexister sans efforts – refait surface avec une grande facilité. « Avec ce regard sur l’ennemi désigné, le cinéaste suggère magnifiquement la fraternité des destins ». Mathilde Blottière – Télérama

« Cette manière de tresser ensemble le rêve et la réalité, l’utopie et le concret, la croyance tenace dont elle témoigne dans la capacité de l’homme à s’arracher aux assignations, est rien de moins que révolutionnaire ». Isabelle Regnier – Le Monde

« D’une mélancolie tenace, Dans un jardin je suis entré ravive la mémoire – et refonde l’utopie – d’un Moyen-Orient sans frontières ethniques ni confessionnelles ». Thomas Fouet – Les Fiches du Cinéma

du 14 au 17 novembre (mois du film documentaire)


En avant-programme sur toutes les séances

Septembre chilien documentaire de Bruno Muel, Théo Robichet et Valérie Mayoux • France • 1973, ressortie 2 octobre 2013 • 40’ avec Simone Signoret, Pierre Santini, Pierre Kast… • Prix Jean Vigo 1974 - Colombe d’Argent, Festival de Leipzig 1973

Les enfants ciné-dé des 1000 jours

bat

documentaire de Claudia Soto Mansilla, Jaco Bidermann • France • 2 octobre 2013 • couleur • 1h30 • VOSTF Pour tuer l’expérience inédite des « mille jours » de l’Unité populaire du gouvernement Allende, une dictature féroce menée par Pinochet a été nécessaire. Quel était le danger ? Que s’est-il passé pendant ces trois ans si occultés de l’histoire chilienne ? Certains de ceux qui ont accompagné Salvador Allende dans cette aventure racontent l’espoir et l’engouement du rêve socialiste mais aussi les difficultés et la lutte pour plus d’égalité et de partage face à la cruauté libérale. « L’histoire chilienne est un concentré du 20e siècle : un Front populaire, un gouvernement socialiste révolutionnaire et démocratique, un coup d’état orchestré par les États-Unis, une dictature et le laboratoire du néolibéralisme mondialisé. C’est une histoire pleine d’horreur et de vie. Pour que finalement l’horreur n’ait pas le dernier mot et pour que l’expérience singulière de l’Unité populaire puisse continuer à résonner, il nous a semblé important de faire ce film, et de le montrer. Il nous semble en effet

important de revisiter ces trois années de l’histoire du Chili. Dans cette période où le monde semble ne plus savoir où il va, prenons le temps d’écouter quelques-uns de ceux qui ont accompagné Salvador Allende dans cette aventure dont ils parlent quarante ans plus tard avec autant d’enthousiasme et d’espoir… » Claudia Soto Mansilla et Jaco Bidermann

« Un film vivant sur la mémoire, à la fois mélancolique et stimulant ». Nicolas Marcadé – Les Fiches du Cinéma

« Il ne s’agit pas seulement de mémoire, mais de l’élan retrouvé à constater, en s’attelant à l’écriture de l’histoire des vaincus, qu’ils sont restés jeunes, de cette jeunesse révolutionnaire, et qu’ils le resteront toujours ». Luc Chessel – Les Inrockuptibles

« Cette plongée au cœur du Chili de Salvador Allende, à la rencontre de ceux qui ont œuvré pour un bouleversement politique et social profond, dresse le portrait complexe d’une dictature ».

Compte-rendu à chaud des journées qui ont suivi le coup d’état du général Pinochet. À Santiago la peur se lit sur les visages. Des militants de l’Unité populaire osent cependant parler, ébauchent des explications, font part au monde de leur détermination. Les obsèques de Pablo Neruda donnent lieu à la première manifestation contre le régime. « La mise en regard de ces deux documents, illustrant de façon frappante la vivacité du sentiment politique chez ceux qui partagèrent le rêve de l’Unité populaire, reste saisissante ». Noémie Luciani – Le Monde

« (...) comment ne pas frissonner devant cette chronique des premiers coups portés par la junte à l’Unité populaire, tournée à Santiago juste après le coup d’État ? » Mathilde Blottière – Télérama « Septembre chilien s’inscrit parfaitement dans la forme du cinéma de lutte des années 1970 où l’heure était à la collaboration ». Raphaëlle Pireyre – Critikat.com

Renan Cros – Première

soirée-débat, vendredi 15 novembre à 20h30 avec Claudia Soto Mansilla, co-réalisatrice des Enfants des Mille jours.

du 15 au 17 novembre (mois du film documentaire)


Haewon et les hommes

ciné-dé Paysages manufacturés

bat

documentaire de Jennifer Baichwal • Canada • 2007 • couleur • 1h26 • VOSTF • Prix du Meilleur long métrage canadien au festival de Toronto en 2006

Lors d’un voyage en Chine, le photographe canadien Edward Burtynsky documente les effets néfastes de la pollution et de l’industrialisation sur les paysages naturels. Ce documentaire est à la fois une œuvre d’art et une réflexion sur l’industrialisation, la mutation des paysages et la condition humaine. « La nature transformée par l’industrie est un thème prédominant dans mon travail. Ces images sont des métaphores du dilemme de notre existence moderne ; elles tentent d’établir un dialogue entre attraction et répulsion, séduction et crainte. Pour moi, ces images agissent comme des miroirs de notre époque ».

« Souvent impressionnant, parfois terrifiant. Citoyens du monde, voici une œuvre indispensable ». Excessif

En partenariat avec le Centre de Culture Populaire, mercredi 20 novembre à partir de 19h.

Déroulement de la soirée : 19h - 19h30 - Lectures d’extraits de Culture Pop’, qui paraît aux éditions Cénomane à l’occasion du 50e anniversaire du CCP. Un écrit collectif de 9 auteurs ayant participé à un atelier d’écriture avec l’écrivain Sylvain Coher, à partir d’entretiens d’anciens salariés, artistes et administrateurs du CCP. 19h30 - pause apéritive 20h30 - projection de photographies des ateliers avec le photographe Serge Lhermitte et du film Paysages manufacturés et débat sur le thème « Photographie et monde industriel ». En présence de Serge Lhermitte, de salariés et de Sylvain Maresca, Professeur de sociologie à l’Université de Nantes, membre du laboratoire d’Histoire Visuelle Contemporaine.

comédie dramatique de Hong Sangsoo • Corée du Sud • 16 octobre 2013 • couleur • 1h30 • VOSTF avec Jung Eunchae, Lee Sunkyun, Yu Junsang, Jane Birkin… • Sélection officielle Festival de Berlin

2013

Métisse, Haewon entretient une relation amoureuse avec Seongjun, l’un de ses professeurs à l’université. Quand elle met fin à cette aventure, elle est gagnée par la mélancolie. Sa mère, dont elle est très proche, lui annonce sa décision de s’installer au Canada. Avant de partir, celle-ci lui conseille de suivre ses désirs. Désespérée, Haewon contacte à nouveau Seongjun. Ce jour-là, le couple rencontre des étudiants dans un restaurant et leur relation est révélée, au grand désarroi da la jeune femme. Haewon est de plus en plus perturbée et Seongjun émet l’idée qu’ils partent ailleurs tous les deux… « Un petit chef-d’œuvre et il n’y a rien de péjoratif dans cet oxymoron. Hong Sangsoo n’a jamais cherché à impressionner par de grands effets de mise en scène et pourtant qui aujourd’hui peut revendiquer une écriture cinématographique aussi originale, poétique et inventive ? » Olivier Père, directeur de l’Unité Cinéma d’ARTE France

Edward Burtynsky

« Le quatorzième film d’Hong Sangsoo est d’une grâce infinie. (…) Nouvelles variations sur le thème amoureux pour le cinéaste coréen. Connue mais toujours renouvelée, une partition proche de la perfection ».

« Ce n’est plus l’envers du décor. C’est le vrai décor, d’une beauté terrifiante : le nouveau monde que nous fabriquons. Aucun cri militant, ici, pas de dénonciation : juste un regard ».

Jean-Baptiste Morain – Les Inrockuptibles

Le Canard enchaîné

mercredi 20 novembre (mois du film documentaire)

du 21 au 24 novembre


Festival des 3 Continents

du 19 au 26 novembre à Nantes, La Turballe, Le Pouliguen et Saint-Nazaire Chaque année depuis 1979, à la fin du mois de novembre à Nantes, le Festival des 3 Continents propose des films de fictions et documentaires, d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie. Pour l’édition 2013, autour d’une compétition internationale présentant 12 films inédits, le F3C invitera le spectateur à s’aventurer en Afrique du Sud, à voyager de Pékin à Hong Kong, fêtera les 100 ans du cinéma indien et portera son regard sur le cinéma brésilien contemporain. Comme chaque année, les salles Jacques Tati (Saint-Nazaire), le Pax (au Pouliguen) et Atlantic (La Turballe) s’associent au festival en accueillant un choix de films des différentes sélections.

Printemps dans une petite ville mélodrame de Fei Mu • Chine • 1948 • noir et blanc • 1h33 • VOSTF avec Cui Chaoming, Wie Wei, Shi Yu, Li Wie, Zhang Hongmei… En Chine, au printemps 1946, un an après le retrait des troupes japonaises, une jeune femme, Yuwen, s’ennuie dans une petite ville ravagée par les bombes. Son mari est atteint de la tuberculose et un ami docteur vient lui rendre visite. Celui-ci ne se montre pas insensible au charme de Yuwen... Film phare de l’histoire du cinéma chinois, Printemps dans une petite ville est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs films chinois jamais réalisés. Chaque plan, chaque geste, chaque dialogue, dévoilent l’invisible : l’âme des personnages, leur état intérieur, leurs désirs et leur désespoir.

projection unique, vendredi 22 novembre à 18h30, sélection « De Pékin à Hong-Kong… ».

Shree 420

comédie musicale de Raj Kapoor • Inde • 1955 • noir et blanc • 2h48 • VOSTF Un jeune diplômé se rend à Bombay pour tenter sa chance. Il est pris entre son amour pour une modeste institutrice et la tentation de l’argent facile. Un hommage affirmé à Charlie Chaplin. Tournée dans de fabuleux décors de studio, cette fable morale affirme encore la qualité du duo Nargis-Raj Kapoor.

Projection unique, samedi 23 à 20h, sélection « Le cinéma indien a 100 ans ! ».

les 22 et 23 novembre (Festival des 3 Continents)

Djomeh comédie dramatique de Hassan Yektapanah • Iran/France • 2001 • couleur • 1h34 • VOSTF avec Jalil Nazari, Rashid Akbari, Mahmoud Behraznia… • Caméra d’Or - Festival de Cannes 2000 Djomeh est un jeune Afghan, tout juste arrivé en Iran pour travailler. Mahmoud, propriétaire d’une ferme et vendeur de lait, l’embauche et le prend sous son aile. Très attaché à l’idée de se marier, Djomeh confie à Mahmoud son amour pour la fille de l’épicier. Il est cependant mal vu qu’un Afghan épouse une Iranienne. Djomeh se tourne alors vers Mahmoud, le propriétaire de la ferme. Malgré leurs différences ethniques et sociales, ce dernier ne reste pas insensible à l’histoire du jeune homme, à ses combats et à ses espoirs. « La manière de filmer de Yektapanah donne à tout ce qui apparaît dans le cadre une valeur qui gratifie chacun, le cinéaste sait pourtant tirer aussi parti de la qualité de jeu de ses acteurs, par des chemins peu usités et avec des effets étonnants ». Jean-Michel Frodon – Le Monde

projection unique, vendredi 22 novembre à 20h30, sélection « À la croisée des chemins ».

en partenariat avec Version Originale qui proposera un débat avec Arnaud Hée, critique de cinéma pour Études, membre du comité de rédaction et critique pour la revue cinématographique en ligne Critikat.

vendredi 22 novembre (Festival des 3 Continents)


Sopro documentaire de Marcos Pimentel • Brésil • 2013 • couleur • 1h13 • sans paroles Entouré de montagnes, isolé du monde, immergé dans le silence, un petit village rural du Brésil vit une vie immuable. Ici, l’existence des êtres humains, en totale symbiose avec la nature, est réduite à ses besoins primaires. Des naissances et des morts rythment le lent passage du temps.

Projection unique, samedi 23 à 18h30. Film présenté en Compétition internationale.

L’été de Kikujiro

Le grand’Tour

comédie de Takeshi Kitano • Japon • 1999 • couleur • 2h01 • VOSTF • à voir en famille avec Takeshi Kitano, Yusuke Sekiguchi, Kayoko Kishimoto…

comédie dramatique de Jérôme Le Maire • Belgique • juillet 2013 • couleur • 1h45 avec Denis Burton, Pierre Fontaine, Christian Henrard… • Amphore d’Or - Festival International

Le petit Masao ne sait que faire de son été. Il rencontre Kikujiro, un yakuza en retraite, bourru et un peu idiot, qui lui propose de partir à la mer. Ils vont par la même occasion partir à la recherche de la mère de Masao, qu’il n’a jamais vue. « L’eté de Kikujiro repose sur une seule idée, mais qui, prise dans le contexte de ce film magnifique, faussement sentimental et d’une extrême dureté, résonne à chaque image de plus en plus fort. L’enfant n’est pas un alter ego mais un double ». Samuel Blumenfeld – Le Monde

El mudo drame social de Diego et Daniel Vega • Pérou • 2013 • couleur • 1h26 • VOSTF

« C’est simple, c’est beau, c’est gai, c’est mélodieux, c’est japonais : c’est l’intelligence faite film ». Jean-Yves Katelan – Première

Projection unique dimanche 24 novembre à 15h30, sélection « À la croisée des chemins ».

Après une courte enquête, la police conclut que le tir qui a failli tuer le fonctionnaire de justice Constantino Zegarra n’était en fait qu’une balle perdue. Mais Constantino, convaincu que quelqu’un a tenté de l’éliminer, ré-ouvre une enquête qui l’amène bientôt à franchir les limites imposées par sa fonction pour prouver qu’il a raison.

Attention : billetterie spécifique Festival des 3 Continents. La carte 6 entrées du cinéma Tati ne pourra être acceptée. Coupon 1 entrée : plein 6 € / réduit 5 € Carnet 5 entrées : plein 25 € / réduit 22 € Catalogue : 5 € - Affiche : 2 €

les 23 et 24 novembre (Festival des 3 Continents)

dimanche 24 novembre (Festival des 3 Continents)

Projection unique dimanche 24 novembre à 18h, Film présenté en Compétition internationale.

co u p r de cœu

du Film Grolandais de Toulouse 2012 • Programmation ACID (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion) Cannes 2011

10 hommes dans la quarantaine, 10 amis, rejoignent à pied « le carnaval du monde » pour faire la fête, marcher à travers bois, le temps d’un week-end, sans femmes ni enfants. Faire un tour, en quelque sorte. Ils ne reviendront que six mois plus tard, et encore, pas tous ! « Un hymne à la fumisterie, et à la liberté qui l’accompagne en sous-main. (…) Une sorte de Délivrance burlesque, sauce wallonne. (…) Il est clair que le vrai sujet du film est l’utopie et qu’il en offre une perspective assez actuelle ». Jacques Mandelbaum – Le Monde

« Le road movie alterne la truculence pure et les moments de spleen de ces « adulescents » effrayés de passer à côté de leur vie ». Jérémie Couston - Télérama « Une aventure humaine que l’on ne connaîtra qu’une fois dans sa vie. Ou jamais. Entre documentaire et fiction, Jérôme Le Maire va filmer ce périple, écrivant à mesure le destin non écrit de ces hommes en route pour ailleurs et nulle part ». Dominique Widemann – L’Humanité

du 27 novembre au 1er décembre


temps fort on the rock ! Du 27 au 30 novembre, le théâtre vivra au son du rock avec American rock trip, une stand-up conférence de Stéphane Malfettes sur son périple aux USA à la découverte des musées du rock et autres cabinets de curiosités consacrés au rock, une performance vocale de Corinne Cicolari qui chante Janis Joplin et Jim Morrison a capella, la poésie rock d’Albert Marcœur et de Et bien d’autres… Enfin, La face cachée de la lune de Thierry Balasse et Laurent Dailleau qui, avec leurs musiciens et chanteurs, nous rejoueront l’album mythique des Pink Floyd. Des figures du rock, nous en retrouverons aussi dans deux documentaires musicaux de grands noms du cinéma, Martin Scorsese et Jean-Luc Godard.

The last waltz documentaire musical de Martin Scorsese • USA • 1978 • couleur • 1h57 • VOSTF avec Bob Dylan, Paul Butterfield, Neil Young, Ronnie Hawkins, Eric Clapton… En 1976, après 15 ans de tournée, The Band, ancien groupe de Bob Dylan, tire sa révérence avec un dernier concert à San Francisco. Des figures majeures de la musique américaine des années 19601970 tels que Ronnie Hawkins, Neil Young, Bob Dylan, Muddy Waters, Eric Clapton… sont présents pour cette dernière aventure. Ce concert historique est entrecoupé d’interviews des membres du groupes réalisées par Martin Scorsese. Martin Scorsese filme des musiciens d’exception en pleine création au sommet de leur parcours. Il explore aussi les coulisses de cette vie sur la route, consacrée à la transmission de leur passion à un public tout aussi passionné. Un film essentiel sur la création musicale. « C’est un Scorsese déboussolé par le tournage harassant de New York, New York qui accepta comme une manne la proposition de filmer ce concert. À l’arrivée : un film typiquement scorsesien, avec Bob Dylan filmé en prince christique, Emmylou Harris chantant en robe bleue, comme une Vierge, un halo de lumière au-dessus de la tête, Robbie Robertson confessant vouloir « porter le poids des péchés du monde » : c’est toute la thématique de l’auteur de Taxi Driver et de Raging Bull qui resurgit, vertigineuse rencontre ».

One + one, Sympathy for the devil documentaire musical de Jean-Luc Godard • Grande-Bretagne • ressortie mai 2006 • couleur • 1h44 • VOSTF avec The Rolling Stones (Mick Jagger, Keith Richards, Brian Jones, Charlie Watts & Bill Wyman), Frankie Dymon, Bernard Boston, Sean Lynch, Danny Daniels, Clifton Jones… Jean-Luc Godard filme des scènes de contestations politiques avec des membres des Black Panthers, montées en parallèle avec des séances d’enregistrement des Rolling Stones. Il suit en particulier la création de la chanson Sympathy for the Devil, coupée par des scènes de révolution à l’extérieur du studio. En dépassant les limites du genre par un montage original, Godard restitue les réalités de la composition de la musique rock et permet ainsi d’approcher la musique au travail, en pleine création. La veine militante est aussi un des fils conducteurs de ce film-puzzle, montrant les liens entre création artistique et utopie sociale. « Un songe révolutionnaire qui ne ressemble à rien qui n’ait déjà été fait. Godard filme une séance d’enregistrement des Rolling Stones comme une puissante métaphore du développement. (…) Les scènes de répétitions des Stones alternent avec des séquences de pop politique. (…) Du pur génie ». Joseph Morgenstern, Newsweek, 1970

Nagel Miller – Télérama

du 28 novembre au 1er décembre

du 27 novembre au 1er décembre


cinémômes

Contes Chinois III Lettre à Momo

Un programme de 3 courts-métrages d’animation • collectif • Chine • 1960-1985 • couleur • 59 ‘ • à partir de 4 ans

film d’animation de Hiroyuki Okiura • Japon • 25 septembre 2013 • 2h • version française • à partir de 7 ans ‘

Trois contes universels, nourris d’une musique magique pleine de vie, de sensibilité et d’humour.

• Prix du jury, Mon premier Festival 2012 - Paris

Momo tient dans sa main une lettre inachevée écrite par son père, océanographe, disparu en mer. Cette lettre, qui commence par « Chère Momo », est restée blanche. Après son décès, Ikuko, la mère de Momo, décide de quitter Tokyo avec sa fille et de rejoindre son île natale, l’île de Shio. Les deux femmes vont habiter chez l’oncle et la tante d’Ikuko qui se réjouissent de voir arriver un peu de sang neuf sur leur île vieillissante. Mais Momo a la tête ailleurs. Elle aimerait savoir ce que son père a voulu lui écrire avant de disparaître. Un jour, elle distingue une ombre aux côtés de sa mère. Puis, dans le grenier de la maison, elle découvre que les figures d’un roman illustré ont disparu et elle entend des bruits suspects…

En partenariat avec SCALA, réseau de salles de cinéma associatives en Loire-Atlantique

du 13 novembre au 17 novembre

Impresssion de montagne et d’eau

de Te Wei Pour le remercier de lui avoir porté secours sur le chemin vers son village dans la montagne, un musicien très âgé initie un tout jeune garçon à son art de la cithare.

Les trois moines

de Ah Da La mise en image de ce proverbe chinois ancien traditionnel : « Un moine seul porte deux seaux, deux moines ne portent plus qu’un seau et quand ils sont trois, ils manquent d’eau ». Une foule de gags et d’inventions tant visuelles que sonores un peu à la manière de Tati.

Les Singes qui veulent attraper la lune

de Zhou Keqin Par une belle nuit claire, un groupe de singes essaie d’attraper la lune et constate qu’il ne pourra pas l’atteindre si facilement.

Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill film d’animation de Marc Boreal et Thibaut Chatel • France • 23 octobre 2013 • couleur • 1h 15 • à partir de 5 ans D’après la bande dessinée de Jean Regnaut et Emile Bravo Une petite ville de province. Les années 70. Jean a 6 ans, il fait sa rentrée à la grande école. Quand la maîtresse demande à chaque enfant la profession de son père et de sa mère, Jean réalise qu’il n’est pas comme les autres, s’inquiète et invente une réponse : « ma maman est secrétaire ». En fait, elle est tout le temps en voyage sa maman, alors elle envoie des cartes postales à Michèle. Cette petite voisine, qui sait déjà lire, les lit à Jean et celui-ci se prend à rêver. À moins que la réalité ne soit toute autre. Et ça, entre septembre et Noël de cette année-là, Jean commence tout juste à le comprendre… « À la fois drôle, émouvant et toujours juste sur le plan psychologique, ce très joli dessin animé sur l’enfance confrontée à la disparition d’un proche sait bouleverser sans faire de chantage à l’émotion ». Avoir-alire.com

dans le cadre d’École et Cinéma.

La projection du mercredi 27 novembre à 15h est proposée en partenariat avec Enfance et Famille et la Fédération des Maisons de Quartier.

du 20 au 24 novembre (Festival des 3 Continents)

du 27 novembre au 1er décembre


à voir le mois prochain • Room 514 de Sharon Bar-Ziv

• Le coup de l’escalier de Robert Wise (Jazz et cinéma)

• Rendez-vous de juillet de Jacques Becker (Jazz et cinéma) • La belle et la bête de Jean Cocteau (avec SCALA) •••

cinémômes

• Goshu le violoncelliste de Isao Takahata

• Père Frimas de Youri Tcherenkov et Le Noël de Komaneko de Tsuneo Goda (cinéma de Noël) •••

informations pratiques cinéma

sai, te, rt et Es ssée A et Découver la c e ll e a h s c r e e h in c trimo ée Re labellis labellisée Pa 2013, uis p e lic d t, e ne pub ée Jeu labellis

salle Jacques Tati, 33, bd Victor Hugo à Saint-Nazaire

la salle Jacques Tati est équipée pour la projection numérique mais conserve son projecteur 35 mm pour la diffusion de certains films.

programmation du jeudi au dimanche

cet équipement a bénéficié de l’aide du CNC, du Conseil Régional, du Conseil Général et de la Ville de Saint-Nazaire

La programmation cinéma de la scène nationale c’est :

téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr

tarifs • plein 6 € • réduit* 5 € • carte 6 entrées 24 € • cinémômes** 3,50 €

*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, Version Originale, abonné des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité **par enfant et par accompagnateur

attention, la séance commence par le film ! l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances


téléphone 02 40 53 69 63 – www.letheatre-saintnazaire.fr

conception graphique Julien Cochin – www.juliencochin.fr

les projections ont lieu salle Jacques Tati 33, bd Victor Hugo – 44 603 Saint-Nazaire


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