08.01 au 04.02 2014

Page 1

photo du film Tel père, tel fils

salle Jacques Tati

programme du 8 janv. au 4 fév. 2014

le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire


calendrier semaine du 8 au 14 janvier

mercredi 8

jeudi 9

Tanger, le rêve… (VO)

-

20h30 + débat

-

African Queen (VO)

-

-

19h

Le géant égoïste (VO)

-

18h30

15h + goûter

La sorcière dans les airs

vendredi 10 15h + ciné-café, 18h

20h30 + débat

-

-

mer 15

jeu 16

ven 17

sam 18

A touch of sin (VO)

21h30

-

16h45

Heimat II (VO)

-

21h

16h30

...... festival Télérama .......

semaine du 15 au 21 janvier Heimat I (VO)

-

15h et 18h45

11h + brunch

18h45

-

-

-

-

-

-

-

14h30 + pause café

-

13h45

10h45

-

13h30

-

-

18h15

Snowpiercer (VO)

-

14h15

19h15

-

14h, 21h30

dim 19

11h + brunch

14h

19h + pause café

-

17h et 20h45

15h45 et 21h30

La vie d’Adèle

18h45

-

17h et 21h

mar 21

-

Prisoners (VO)

dimanche 12

lun 20

L’extravagant… (VO) 16h45 Grande Bellezza (VO) -

samedi 11

16h30 19h

-

-

21h30

-

19h15

21h15

14h

-

21h15

16h30

-

-

16h30

semaine du 22 au 28 janvier

jeudi 23

vendredi 24

samedi 25

dimanche 26

Un Américain à Paris (VO)

20h30

18h

-

15h

15h45 et 18h

15h45 et 20h30 16h30 et 21h15

Tel père, tel fils (VO) (1re semaine)

-

Tous au Larzac

semaine du 29 janvier au 4 février Le fond de l’air est rouge

2 automnes 3 hivers

Tel père, tel fils (VO) Ploddy la voiture électrique…

-

19h

17h30 et 20h -

mercredi 29

jeudi 30

vendredi 31 samedi 1er

dimanche 2

-

-

-

15h

-

15h45 et 18h

16h45 et 21h 16h30

-

15h + goûter

20h30 + débat 15h et 19h -

-

19h + débat -

11h + brunch

18h15 20h

11h + brunch


Le géant égoïste drame de Clio Barnard • Royaume Uni • 18 décembre • 2013 • couleur • 1h30 • VOSTF avec Conner Chapman, Shaun Thomas, Sean Gilder… • Label Europa Cinemas, Festival de

Cannes 2013 / Grand Prix du Jury, Prix coup de cœur Festival Dinard 2013 / Meilleur Film, Festival Saint-Jean de Luz 2013

Arbor, 13 ans, et son meilleur ami Swifty habitent un quartier populaire de Bradford, au Nord de l’Angleterre. Renvoyés de l’école, les deux adolescents rencontrent Kitten, un ferrailleur du coin. Ils commencent à travailler pour lui, collectant toutes sortes de métaux usagés. Kitten organise de temps à autre des courses de chevaux clandestines. Swifty éprouve une grande tendresse pour les chevaux et a un véritable don pour les diriger, ce qui n’échappe pas au ferrailleur. Arbor, en guerre contre la terre entière, se dispute les faveurs de Kitten, en lui rapportant toujours plus de métaux, au risque de se mettre en danger. L’amitié des deux garçons saura-t-elle résister au Géant égoïste ? « Dans cette fable tragique, qui évoque aussi bien le Steinbeck de Des souris et des hommes que le Ken Loach de Sweet Sixteen, la cinéaste réussit surtout la gageure d’éviter tout misérabilisme. Sa caméra nerveuse qui saisit, comme un radar, la brusquerie des corps en mouvements, y est pour beaucoup. Mais ses comédiens font le reste : leur espièglerie bagarreuse, leurs élans, leur vitalité emportent tout sur leur passage. Larmes comprises. » Mathilde Blottière – Télérama

du 8 au 12 janvier

Tanger, le rêve des brûleurs ciné-débat documentaire de Leïla Kilani • Maroc • 2002 • couleur • 53’ • VOSTF avec Denis, Rhimo, Abdelaziz • Prix du Documentaire, FESPACO

2003 / Prix de la première œuvre, FESPACO 2003 / Lauréat Prix Télémaques 2003/2004 / Tanit d’or vidéo, Rencontres cinématographiques de Carthage 2004 Ville-fenêtre du détroit de Gibraltar, Tanger a une identité ouverte. La frontière, à Tanger, est une présence, on la voit, elle apparaît par rebond, on la sent partout : c’est l’eau. En face, il y a une ligne continue : l’Espagne, la dernière avancée naturelle de l’Europe. Nul besoin de temps clair pour voir les côtes espagnoles. L’Europe est là, proche, palpable, évidente, à portée d’yeux, elle nargue de nouveaux aventuriers à la recherche d’une vie moins difficile. En mai 1991, l’Espagne décide de soumettre les ressortissants maghrébins au régime de visas. Depuis, les candidats au départ clandestin, Marocains, Maliens, Sénégalais, Mauritaniens, et autres Africains, affluent massivement et sans discontinuité à Tanger. On les appelle les herraguas, les « brûleurs », et le brûleur est celui qui est prêt à tout pour partir, celui qui est prêt à brûler ses papiers, son identité, pour faire de ce départ une entreprise irréversible.

Au-delà de la description globale d’un mouvement de masse, ce film suit l’aventure de quelques brûleurs. Il tente de rendre visible leur « territoire », réel ou non, physique ou intérieur. D’une saison l’autre, on suit l’aventure de Rhimo, Denis et Azîz, leur vie ou plutôt leur survie, les différents états de la relation changeante, conflictuelle, obscure, désespérée, mais aussi ludique et désinvolte, qu’ils entretiennent avec le défi qu’ils se sont lancé : brûler, coûte que coûte... « Il faut aller à la rencontre de son destin. Les choses sont posées dès le départ du film : le propos de Leïla Kilani n’est pas sociologique mais parfaitement subjectif. Elle s’intéresse à une ville qui est un butoir et elle s’intéresse à des hommes qui ne font que regarder là-bas, de l’autre côté, cette côte qu’on voit à 45 km de distance, l’autre monde. Kilani filme la géographie des ruelles, en des images et des sons impressionnistes, des murs, des containers, des flaques… Chaque image résonne en solitude, austérité, désespoir, incertitude… » O. Barlet – Africultures « Leïla Kilani, Tangéroise d’origine, accomplit ici ses débuts de documentariste et elle fait fort. Sur fond d’aube froide et grisâtre se détachent des silhouettes solitaires, errant sur les docks, parlant à contre-jour ». Emmanuelle Bouchez – Télérama

soirée organisée en partenariat avec le MRAP et animée par l’association Astrolabe 44 dans le cadre de son événement Étrange, Étranger, Étrangeté.

jeudi 9 janvier (séance unique)


African Queen

ssic ciné-cla

film d’action et d’aventures de John Huston • Grande-Bretagne/USA • 1952 • ressortie version restaurée avril 2013 • couleur • 1h45 • VOSTF avec Humphrey Bogart, Katharine Hepburn, Robert Morley… • Oscar du Meilleur acteur,

Los Angeles 1952

L’Afrique en 1915. Charlie Allnut, américain, transporte sur son bateau l’African Queen toutes sortes de mar chandises qu’il distribue dans les villages. Il prévient le révérend Sawyer et sa sœur Rose, tous deux sujets britanniques, de l’approche des troupes allemandes. Il revient le lendemain et embarque Rose, pensant la déposer

en territoire neutre. Mais, décidée à lutter, elle l’oblige à descendre les rapides du fleuve pour rejoindre les Anglais. « Adroit mélange d’aventures et de romance, ce classique hollywoodien fonctionne toujours grâce à la magie du couple Bogart/Hepburn. Un vrai petit plaisir de cinéphile ».

Virgile Dumez – aVoir-aLire.com

« (…) un des plus beaux films d’aventure de l’histoire du cinéma ». Alain Riou – Le Matin, 1983

« On ne raconte plus l'histoire de ce huis clos en rafiot, mettant un marlou dipsomane aux prises avec une vieille fille anglaise, sur une rivière d'Afrique infestée de crocodiles, pendant la Première Guerre mondiale. On ne parle pas non plus du tournage éprouvant en décors naturels, qui vit la moitié de l'équipe atteinte de malaria et de dysenterie, et durant lequel John Huston et Humphrey Bogart battirent leur record de consommation d'alcool.

Une fois ces données mythiques acquises, le film apparaît surtout comme un document étonnant sur deux acteurs décidés à baisser la garde. Le plus émouvant, dans ces images de navigation chaotique, c'est de voir que ni Bogart ni Hepburn ne font semblant de croire à leur improbable histoire d'amour. De cette franchise naît un abandon de soi des plus touchants. Captée dans sa mouvance tourmentée, avec une rigueur documentaire inhabituelle pour l'époque, la nature déploie des trésors de véracité. Elle est sans doute la véritable héroïne de ce film changeant comme une rivière, dans lequel, tour à tour, on s'embourbe ou se laisse porter par le courant ». Marine Landrot – Télérama

séance du vendredi 10 janvier à 20h30 : film proposé et présenté par Version Originale et Christine de Cherisey, traductrice, dialoguiste, spécialiste du doublage et du soustitrage.

du 10 au 12 janvier


Festival Télérama AFCAE

du 15 au 21 janvier 2014

La salle Jacques Tati, scène nationale, accueille une nouvelle fois en janvier 2014, le festival de cinéma initié par Télérama et l’AFCAE (Association Française des Cinémas d’Art et Essai). L’occasion pour tous de voir ou revoir une sélection des meilleurs films de l’année 2013. Parmi les 16 films retenus par la rédaction de Télérama, nous avons choisi de vous présenter, du 15 au 21 janvier, les 7 films suivants : • A touch of sin de Jia Zhang-Ke (VO) • Heimat I et Heimat II d’Edgar Reitz (VO) • L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet (VO) • La grande Bellezza de Paolo Sorrentino (VO) • La vie d’Adèle Chapitres 1 et 2 d’Abdellatif Kechiche (VO) • Prisoners de Denis Villeneuve (VO) • Snowpiercer - Le Transperceneige de Bong Joon-Ho (VO) Le tarif est de 3 € la place. Sur présentation du « pass » qui figurera dans le magazine, complété du nom et de l’adresse du porteur, il vous sera remis une carte valable pour deux personnes durant toute la manifestation. Ce « pass » sera dans le Télérama précédent la manifestation et dans celui de la semaine du Festival. Tarifs habituels pour les non-détenteurs du pass.

La grande Bellezza comédie dramatique de Paolo Sorrentino • Italie/France • mai 2013 • couleur • 2h21 • VOSTF avec Toni Servillo, Carlo Verdone, Sabrina Ferilli… Rome dans la splendeur de l’été. Les touristes se pressent sur le Janicule : un Japonais s’effondre foudroyé par tant de beauté. Jep Gambardella – un bel homme au charme irrésistible malgré les premiers signes de la vieillesse – jouit des mondanités de la ville. Il est de toutes les soirées et de toutes les fêtes, son esprit fait merveille et sa compagnie recherchée. Journaliste à succès, séducteur impénitent, il a écrit dans sa jeunesse un roman qui lui a valu un prix littéraire et une réputation d’écrivain frustré : il cache son désarroi derrière une attitude cynique et désabusée qui l’amène à poser sur le monde un regard d’une amère lucidité. Sur la terrasse de son appartement romain qui domine le Colisée, il donne des fêtes où se met à nu « l’appareil humain » – c’est le titre de son roman – et se joue la comédie du néant. Revenu de tout,

Jep rêve parfois de se remettre à écrire, traversé par les souvenirs d’un amour de jeunesse auquel il se raccroche, mais y parviendra-t-il ? Surmontera-t-il son profond dégoût de lui-même et des autres dans une ville dont l’aveuglante beauté a quelque chose de paralysant ? « Un cortège de visions folles, d’embardées opératiques et de décrochages sensuels, à la fois hanté par la littérature et totalement électrisant, sans aucun équivalent ». Frédéric Foubert – Première

« Fellini : son ombre plane sur La Grande Bellezza ; non comme modèle à imiter, mais comme source d’inspiration. (…) Sans jamais perdre de son ironie, Paolo Sorrentino passe insensiblement, irrésistiblement, de la démesure à la retenue ». Pierre Murat – Télérama

du 16 au 21 janvier (festival Télérama)


A touch of sin

co u p r de cœu

drame de Jia Zhang-Ke • Chine/Japon • 11 décembre 2013 • couleur • 2h10 • VOSTF • interdit aux moins de 12 ans avec Wu Jiang, Wang Baoqiang, Zhao Tao… • Prix du scénario, Festival de Cannes

2013

Dahai, mineur exaspéré par la corruption des dirigeants de son village, décide de passer à l’action. San’er, un travailleur migrant, découvre les infinies possibilités offertes par son arme à feu. Xiaoyu, hôtesse d’accueil dans un sauna, est poussée à bout par le harcèlement d’un riche client. Xiaohui passe d’un travail à un autre dans des conditions de plus en plus dégradantes. Quatre personnages, quatre provinces, un seul et même reflet de la Chine contemporaine : celui d’une société au développement économique brutal peu à peu gangrenée par la violence.

« En langage officiel, on appelle cela des « incidents soudains ». Dans la Chine convertie au libéralisme sauvage et à ses inégalités, des citoyens ordinaires, victimes de l’exploitation, de l’intolérance, de la misère, retournent brutalement contre leurs bourreaux, ou contre euxmêmes, la violence extrême, devenue banale qu’ils ont subie. Jia Zhang-Ke a longuement enquêté sur ces faits divers criminels avant de concevoir A touch of sin. Il poursuit son auscultation impressionnante des bouleversements sociaux dans la Chine post-Mao, entamée en 1997 avec Xiao Wu, artisan pickpocket. Mais, en s’aventurant pour la première fois dans le film de genres (au pluriel, car A touch of sin ne se limite pas au polar), il donne une nouvelle ampleur à son cinéma. Place à de sidérantes scènes d’action, aussi génialement mises en scène que les plans contemplatifs dont le réalisateur de Still life reste l’un des maîtres. (…) A la brutalité des rapports humains, Jia Zhang-Ke oppose la résistance par l’œuvre d’art, qui est autant catharsis que consolation. Dans l’ultime séquence, l’employée de sauna assiste fascinée à la représentation en pleine rue d’un opéra traditionnel,

L’Interrogatoire de Su San. Et trouve dans cette histoire sublimée d’une héroïne accusée de meurtre, un écho à son propre destin. Au-delà de son message d’alerte salutaire sur l’état de la Chine, A touch of sin est, aussi, un hommage vibrant aux humiliés et offensés du monde entier. Et à l’art qui les sauve ». Samuel Douhaire – Télérama

« Jia Zhang-Ke signe une fresque violente, frontalement politique et formellement sublime… ». Camille Lugan – aVoir-aLire.com

« Une œuvre aussi puissante que subversive ». Stéphanie Belpêche – Le Journal du Dimanche

« Aucun autre film cette année n’a su avec un tel degré de maîtrise et d’art manier la couleur, le cadre, le plan, la durée, la composition ». Jean-Baptiste Morain – Les Inrockuptibles

« Pas un plan qui ne subjugue, pas une trouvaille de mise en scène qui ne suscite l’admiration. Du grand art ». Franck Nouchi – Le Monde

du 15 au 21 janvier (festival Télérama)


Heimat I

Chronique d’un rêve

l’armée prussienne déclenche une série d’évènements qui met à rude épreuve l’amour de Jakob et bouleverse son existence.

Heimat II L’exode

drame historique d’Edgar Reitz • Allemagne • 23 octobre 2013 • noir et blanc • 1h47 • VOSTF avec Jan Dieter Schneider, Antonia Bill, Maximilian Scheidt…

« La photographie exceptionnelle, le scénario aussi riche qu’imprévisible, l’interprétation d’une profondeur atavique bouleversante font de cette œuvre unique un joyau de mise en scène. (...) Heimat s’impose comme un chefd’œuvre. » Alain Spira – Paris Match

drame historique d’Edgar Reitz • Allemagne • 23 octobre 2013 • noir et blanc • 2h08 • VOSTF avec Jan Dieter Schneider, Antonia Bill, Maximilian Scheidt…

1842-1844, L’histoire de la famille Simon. Johann le père forgeron, Margret la mère, Lena la fille ainée, Gustav et Jakob les fils, Jettchen et Florinchen leurs futures épouses. Les coups du destin risquent de détruire cette famille mais c’est une histoire de courage et de foi en l’avenir. Des dizaines de milliers d’Allemands, accablés par les famines, la pauvreté et l’arbitraire des gouvernants, émigrent en Amérique du Sud. « Un sort meilleur que la mort, ça peut se trouver partout ». Jakob Simon le cadet, lit tous les livres qu’il peut se procurer, il étudie les langues des Indiens d’Amazonie. Il rêve d’un monde meilleur, d’aventure, de dépaysement et de liberté. Il décide d’émigrer. Le retour de son frère Gustav du service militaire dans

« Est-il bien raisonnable de passer environ quatre heures d’un film en noir et blanc dans un trou rhénan du XIXe siècle, entouré de paysans qui crèvent la faim et de hobereaux très en retard sur leur époque ? La réponse est oui, absolument ».

« Cette nouvelle chronique – celle du départ rêvé –, superbement mise en scène, ne cache rien de l’âpreté des existences de l’époque, tout en laissant s’exprimer à l’image le romantisme allemand. Une œuvre ambitieuse et réussie (…) » Arnaud Schwartz – La Croix

Jacques Mandelbaum – Le Monde

« Ce deuxième épisode a la même beauté et l’ampleur lyrique que le précédent. Un chef- d’œuvre ». Marie-Noëlle Tranchant – Le Figaroscope

Les deux épisodes étant programmés à la suite, un café ou un thé sera offert aux spectateurs lors d’une courte pause.

du 16 au 19 janvier (festival Télérama)

du 16 au 19 janvier (festival Télérama)


L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet enàfavomirille film d’aventures de Jean-Pierre Jeunet • France/USA • 16 octobre 2013 • couleur • 1h45 • VOSTF avec Helena Bonham Carter, Judy Davis, Callum Keith Rennie… T.S. Spivet vit dans un ranch isolé du Montana avec ses parents, sa sœur Gracie et son frère Layton. Petit garçon surdoué et passionné de science, il a inventé la machine à mouvement perpétuel, ce qui lui vaut de recevoir le très prestigieux prix Baird du Musée Smithsonian de Washington. Sans rien dire à sa famille, il part, seul, chercher sa récompense et traverse les États-Unis sur un train de marchandises. Mais personne là-bas n’imagine que l’heureux lauréat n’a que dix ans et qu’il porte un bien lourd secret… « Le voyage est tout à la fois exaltant et mélancolique. La tristesse y affleure, la fantaisie s’y invite. Le ton est grave et léger. Mais c’est bien ça que raconte Jeunet ici : l’étrangeté des êtres, des choses de la vie. Et des inventeurs ». Frédéric Strauss – Télérama

« On baigne (…) dans un réalisme magique où les fantômes sont source de réconfort, le tout magnifié par la beauté renversante des grands espaces américains que le réalisateur se plaît à filmer comme une terre inviolée ». Cédric Delelée – Mad Movies

du 15 au 20 janvier (festival Télérama)

La vie d’Adèle Chapitres 1 et 2

co u p r de cœu

drame d’Abdellatif Kechiche • France • octobre 2013 • couleur • 2h57 • Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement avec Adèle Exarchopoulos, Léa Seydoux, Salim Kechiouche, Jérémy Laheurte… • Palme d’Or, Festival de Cannes 2013

/ Prix Fipresci - Compétition officielle, Festival de Cannes 2013 / Prix Louis Delluc 2013

À 15 ans, Adèle ne se pose pas de question : une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s’affirmer en tant que femme et adulte. Face au regard des autres Adèle grandit, se cherche, se perd, se trouve…

palpitent à leur comble, face à la poignante Adèle Exarchopoulos. (…) Un film magnifique ». Danielle Attali - Le Journal du Dimanche

« Les presque trois heures de La Vie d’Adèle passent sans qu’on y prenne garde, qui décrivent et retracent l’amour de deux jeunes femmes, l’une artiste, l’autre institutrice. Le cinéma de Kechiche, flamboyant et radical, raisonné et exalté, est sans pareil aujourd’hui ». Pascal Mérigeau – Le Nouvel Observateur

« La Vie d’Adèle (…) étudie, avec la même capacité de profondeur et de vertige que les plus puissants télescopes (…), les mystères insondés du corps et du visage humains.(…). La force d’un cinéaste dont la virtuosité formelle impressionne autant que la maîtrise de son sujet ». Olivier Séguret – Libération

« (…) c’est ça, le grand cinéma ».

Aurélien Ferenczi – Télérama

« Kechiche signe une mise en scène d’une limpidité virtuose. Les émotions

du 15 au 21 janvier (festival Télérama)


Prisoners thriller de Denis Villeneuve • USA • octobre 2013 • couleur • 2h33 • VOSTF • Interdit aux moins de 12 ans avec Hugh Jackman, Jake Gyllenhaal, Viola Davis, Maria Bello, Paul Dano… Dans la banlieue de Boston, deux fillettes de 6 ans, Anna et Joy, ont disparu. Le détective Loki privilégie la thèse du kidnapping suite au témoignage de Keller, le père d’Anna. Le suspect numéro 1 est rapidement arrêté mais est relâché quelques jours plus tard faute de preuve, entrainant la fureur de Keller. Aveuglé par sa douleur, le père dévasté se lance alors dans une course contre la montre pour retrouver les enfants disparus. De son côté, Loki essaie de trouver des indices pour arrêter le coupable avant que Keller ne commette l’irréparable… Les jours passent et les chances de retrouver les fillettes s’amenuisent… Par le réalisateur d’Incendies. « Depuis Zodiac de David Fincher et Mystic River de Clint Eastwood (…) nous n’avions plus ressenti ce trouble au cinéma, ce moment où le ventre se noue et où la gorge s’assèche quand notre morale se confond avec le combat de personnes enragées contre le destin et le Mal absolu ». Yannick Vely – Paris Match

« Dans une atmosphère hivernale et une ambiance à la Seven, le réalisateur ne lâche pas plus ses personnages que ses spectateurs. Saisissant, poignant, suffocant ». Jean-Pierre Lacomme

– Le Journal du Dimanche

Snowpiercer

Le Transperceneige

« (…) un film d’action éblouissant sans jamais quitter l’espace clos d’un train lancé autour du monde ».

drame, science-fiction de Bong Joon-Ho • Corée du Sud • octobre 2013 • couleur • 2h05 • VOSTF • Interdit aux moins de 12 ans avec Chris Evans, Song Kang-Ho, Ed Harris…

« Si l’extérieur du train semble immatériel, (…) tout ce qui se passe à l’intérieur est lesté d’une incroyable densité de métal lourd, aussi bien dans la fureur concrète des tableaux de massacres que par le plomb versé sur le destin de chaque personnage ».

2031. Une nouvelle ère glaciaire. Les derniers survivants ont pris place à bord du Snowpiercer, un train gigantesque condamné à tourner autour de la Terre sans jamais s’arrêter. Dans ce microcosme futuriste de métal fendant la glace, s’est recréée une hiérarchie des classes contre laquelle une poignée d’hommes entraînés par l’un d’eux tente de lutter. Car l’être humain ne changera jamais…

« Bong Joon-Ho s’empare du postulat de la BD française Le Transperceneige pour livrer sa vision de la survie de l’humanité : âpre, désespérée et puissante ». Michael Ghennam

Romain Blondeau – Les Inrockuptibles

Didier Péron – Libération

– Les Fiches du Cinéma

« Avec cette transposition au cinéma d’une bande dessinée française, le réalisateur de Mother signe un film spectaculaire et brutal, mais aussi une ode à la résistance ». Corinne Renou-Nativel – La Croix

du 15 au 20 janvier (festival Télérama)

du 16 au 21 janvier (festival Télérama)


Un Américain ssic ciné-cla à Paris comédie musicale de Vincente Minnelli • USA • 1952 • ressortie décembre 2012 • couleur • 1h53 • VOSTF avec Gene Kelly, Leslie Caron, Oscar Levant… • Oscar du Meilleur film , Los Angeles 1952 / Meilleure comédie musicale, Golden Globes Los Angeles 1952 Installé à Paris, Jerry Mulligan, peintre américain, peine à vivre de son art. En voyant ses toiles exposées dans la rue, une milliardaire tombe amoureuse de lui et décide d’être son mécène. C’est

alors qu’il rencontre Lisa, une jeune Française dont il s’éprend, sans savoir que celle-ci est déjà fiancée à Henri Baurel, l’un de ses amis... « Un Américain à Paris ressort en salle. Entouré de son aura mythique et de sa distribution de prestige (Gershwin à la musique, Gene Kelly à la chorégraphie, les premiers pas de Leslie Caron), le film prouve une fois encore qu’il n’a rien perdu de son enchantement. La mise en scène de Minnelli permet de nombreuses lectures entre beauté picturale et mélancolie, tout en délivrant ce bonheur simple que l’on ressent devant les grandes comédies musicales de l’Âge d’or hollywoodien. Cinquante-cinq ans après sa réalisation, Un Américain à Paris a su conserver sa force et sa beauté tout en restant un fleuron de la comédie musicale. »

« Une totale réussite, mémorable et merveilleuse ». Marianne Spozio –aVoir-aLire.com

« Le grand ballet principal est sans doute l’hommage le plus réussi que jamais étranger ait rendu à Paris ».

Frédéric Laclos – Cahiers du Cinéma, N°14, juillet-août 1952

film présenté dans le cadre de la Folle Journée, en partenariat avec SCALA, réseau de salles de cinéma associatives en Loire-Atlantique

Raphaël Le Toux-Lungo – Critikat.com

du 23 au 26 janvier (Folle Journée)


Tous au Larzac

Tel père, tel fils

co u p r de cœu

drame de Kore-Eda Hirokazu • Japon • 25 décembre 2013 • couleur • 2h01 • VOSTF avec Masaharu Fukuyama, Machiko Ono, Lily Franky, Yoko Maki… • Prix du Jury, Festival de Cannes 2013 / Prix du meilleur film, Asia Pacific Film Festival Ryoata, un architecte obsédé par la réussite professionnelle, forme avec sa jeune épouse et leur fils de 6 ans une famille idéale. Tous ses repères volent en éclats quand la maternité de l’hôpital où est né leur enfant leur apprend que deux nourrissons ont été échangés à la naissance : le garçon qu’il a élevé n’est pas le sien et leur fils biologique a grandi dans un milieu plus modeste…

met en place des oppositions très nettes. Entre le luxe froid de l’appartement des Nonomiya et le capharnaüm dans lequel vivent les Saiki ; entre le patriarcat qui régit la vie des riches et le matriarcat bien compris des petites gens ; entre la nuit bleutée de Tokyo que Kore-Eda filme sans se lasser et les espaces confinés de la banlieue. (…) Pour amener ses personnages jusqu’au bout de cette aventure, Kore-Eda emprunte le chemin de la poésie. Qu’il filme un marché couvert en béton qu’arpente une silhouette enfantine ou qu’il saisisse au vol une grimace ou un sourire, il le fait avec l’émerveillement inépuisable d’un primo-géniteur. À ceci près qu’il est un grand cinéaste, et que Hirokazu Kore-Eda sait faire de son portrait de famille(s) une image universelle ». Thomas Sotinel – Le Monde

documentaire de Christian Rouaud • France • 2011 • couleur • 1h58 avec Léon Maille, Pierre Burguière, Marizette Tarlier… • César du Meilleur documentaire 2012 / Étoile d'Or du Documentaire de la Presse du Cinéma Français 2012 / Prix spécial du public , COLCOA Film Festival 2012, Los Angeles Marizette, Christiane, Pierre, Léon, José… sont quelques uns des acteurs, drôles et émouvants, d’une incroyable lutte, celle des paysans du Larzac contre l’État, affrontement du faible contre le fort, qui les a unis dans un combat sans merci pour sauver leurs terres. Un combat déterminé et joyeux, mais parfois aussi éprouvant et périlleux. Tout commence en 1971, lorsque le gouvernement, par la voix de son ministre de la Défense Michel Debré, déclare que le camp militaire du Larzac doit s’étendre. Radicale, la colère se répand comme une trainée de poudre, les paysans se mobilisent et signent un serment : jamais ils ne cèderont leurs terres. Dans le face à face quotidien avec l’armée et les forces de l'ordre, ils déploieront des trésors d’imagination pour faire entendre leur voix. Bientôt des centaines de comités Larzac naitront dans toute la France… Dix ans de résistance, d'intelligence collective et de solidarité, qui les porteront vers la victoire. « Avec Tous au Larzac, Christian Rouaud étend son aire de jeu à une région toute entière et prouve que la lutte reste, même à notre époque où tout se dématérialise à vitesse grand V, une véritable guerre d’occupation ». Julien Marsa – Critikat.com

« De film en film, Kore-Eda ne cesse d’aller vers plus de simplicité : les émotions qui agitent ici ses personnages sont élémentaires. Les parents sont bouleversés, les enfants sidérés, intrigués… Dès le début du film, le réalisateur

Séance tout public programmée dans le cadre de Lycéens au cinéma

du 23 au 26 janvier (1re semaine) du 29 au 2 février

samedi 25 janvier (séance unique)


Le fond de l’air at b ciné-dé est rouge documentaire de Chris Marker • France • 1977 • ressortie octobre 2013 • couleur • 3h avec Yves Montand, Simone Signoret, Jorge Semprún… De Che Guevara à Rudi Dutschke, de Lénine à Mao, de Charonne à la rue Gay-Lussac, de Cuba à Santiago, Le fond de l’air est rouge retrace la montée puis la retombée des utopies révolutionnaires des années 60 et 70. Ce film-culte de Chris Marker constitue un extraordinaire montage d’archives, dans une nouvelle version rééditée par l’auteur. Première partie : Les Mains Fragiles 1. Du Viêt Nam à la mort du Che 2. Mai 68 et tout ça… Deuxième partie : Les Mains Coupées 3. Du printemps de Prague au Programme Commun 4. Du Chili à... quoi, au fait ?

1967 - 1977 : années capitales de l’histoire mondiale « … Au cours de ces dix années, un certain nombre d’hommes et de forces (quelquefois plus instinctives qu’organisées) ont tenté de jouer pour leur compte, fût ce en renversant les pièces. Tous ont échoué sur les terrains qu’ils avaient choisis. C’est quand même leur passage qui a le plus profondément transformé les données politiques de notre temps. Ce film ne prétend qu’à mettre en évidence quelques étapes de cette transformation. »

« Le fond de l’air est rouge est un film qui ne base jamais sa beauté sur celle des images, utilise un commentaire qui questionne plus qu’il n’assène, joue la confrontation des archives plutôt que leur unification et revendique l’impureté de son corpus, ses raccourcis et ses lacunes. Et pourtant un savoir, une expérience passe là, dense et tranchante. Étudier quelques constructions du Fond de l’air est rouge c’est entrevoir la puissance du cinéma face à l’histoire quand il ne prend pas des airs de grand narrateur omniscient ».

Images officielles, bouts de films, chutes de reportages, bobines négligées sont les matériaux de cette fresque majeure dans la filmographie de Chris Marker et dont le visionnage se clôt sur le déroulant suivant : « Les véritables auteurs de ce film sont les innombrables cameramen, preneurs de son, témoins et militants dont le travail s’oppose sans cesse à celui des pouvoirs, qui nous voudraient sans mémoire ».

samedi 1er février, séance à 19h suivie d’un débat avec Pierre Camus, ingénieur du son à la retraite, cofondateur de Iskra distribution, premier assistant réalisateur de Chris Marker pendant 13 ans, notamment sur Le fond de l’air est rouge et de Bamchade Pourvali (à confirmer), écrivain et doctorant en cinéma, auteur de Chris Marker aux éditions des Cahiers du Cinéma.

Chris Marker

Guillaume Morel – Critikat.com

samedi 1er et dimanche 2 février


époque. Et de ce point de vue là, 2 automnes 3 hivers est aussi un très beau documentaire . Namir Abdel Messeeh, cinéaste

2 automnes 3 hivers

ciné-dé

bat

comédie de Sébastien Betbeder • France • 25 décembre 2013 • couleur • 1h30 avec Vincent Macaigne, Maud Wyler, Bastien Bouillon, Audrey Bastien, Thomas Blanchard, Pauline Etienne, Jean-Quentin Châtelain, Olivier Chantreau… • Programmation ACID, Festival Cannes 2013 À 33 ans, Arman a décidé de changer de vie. Pour commencer il court. C’est un bon début. Amélie poursuit la sienne (de vie) et court, elle aussi. La première rencontre est un choc. La seconde enverra Arman à l’hôpital mais sera le début de leur aventure. Benjamin est le meilleur ami d’Arman. Un soir il s’écroule dans une haie de laurier et se retrouve lui aussi à l’hôpital. Un grave incident qui pourtant fera son bonheur. Durant 2 automnes et 3 hivers, dans les vies d’Amélie, Arman et Benjamin se succèdent les rencontres, les accidents, et beaucoup d’histoires (d’amour mais pas que…).

Parole de cinéaste Le film commence avec un barbu déprimé qui fait un footing à Paris, parce qu’il

ne sait pas quoi faire de ses journées. On pourrait s’attendre au pire. Et le pire arrive en effet. Sauf qu’on en rit beaucoup. De ce point de vue là, 2 automnes 3 hivers est une comédie réussie. C’est un film plein de vie, et qui flirte avec la mort. Alors rien d’étonnant à croiser sur une route enneigée le fantôme de papa. Ni de discuter avec l’esprit de sa sœur. De ce point de vue là, 2 automnes 3 hivers est un film fantastique. L’histoire est racontée de manière originale : les personnages parlent parfois à la caméra, citant Eugene Green, Judd Appatow, ou Michel Delpech. Pourtant le film n’est jamais prisonnier de ses références. Sincère, personnel, et sans posture, il suit son chemin. Son apparente simplicité me rappelle les films de Truffaut. De ce point de vue là, 2 automnes 3 hivers est un beau film. Je crois que le sujet du film, c’est le couple. Ce que ça implique d’aimer quelqu’un, et ce à quoi il faut parfois renoncer. Mais peut-être pas. En tout cas, c’est une émouvante histoire d’amour. Les moyens. J’imagine qu’il y en a eu très peu. En fait, on ne s’en rend pas compte. C’est même une des réussites du film : la mise en scène est en adéquation avec son économie. De ce point de vue là, c’est une super production. Un film, c’est aussi souvent le portrait de son auteur, de ses acteurs, et aussi de tout ce qui échappe au réalisateur, et qui permet de dresser le portrait d’une

« Sébastien Betbeder signe avec 2 automnes 3 hivers l’un de ses films les plus accomplis. Une histoire simple (deux amis, la rencontre avec une fille, le passage de saisons) mais une forme originale pour la raconter. Musicalité, préciosité du style, humour triste et goût des mots qui n’appartiennent qu’au cinéaste confèrent à 2 automnes 3 hivers un charme tenace et très particulier. Sébastien Betbeder est un auteur un peu trop discret, parions que ce nouveau film permettra de mieux faire connaissance avec une voix singulière du jeune cinéma français ». Olivier Père – Arte

en avant-programme de la projection du 30 janvier

Les lézards

court-métrage de fiction de Vincent Mariette • France • 2012 • noir et blanc • 14’38 avec Vincent Macaigne, Ginger Roman, Mathilde Profit, Benoît Forgeard, Manon Droulez Accompagné de son pote Bruno, Léo patiente dans ce hammam où il a donné rendez-vous à une fille croisée sur internet. De rencontres étranges en révélations vaporeuses, nos deux héros attendent fébrilement l’hypothétique venue de la mystérieuse inconnue.

séance du jeudi 30 janvier à 20h30 : film et court-métrage présentés en partenariat avec Version originale en présence de Sébastien Betbeder, réalisateur de 2 automnes, 3 hivers. Avec le soutien de l’ACID (association du cinéma indépendant pour sa diffusion).

du 29 janvier au 2 février


cinémômes

Ploddy la voiture électrique mène l’enquête La sorcière dans les airs un programme familial et ensorcelant par les créateurs du Gruffalo • 27 novembre 2013 • durée 50 ‘ • à partir de 4 ans Une sympathique sorcière, son chat et son chaudron s’envolent sur un balai. Quel bonheur de voler ! Mais le vent se met à souffler très fort, et un dragon affamé vient de se réveiller... Une nouvelle adaptation d’un album de Julia Donaldson et Axel Scheffler, les auteurs favoris de la littérature jeunesse.

Juste un petit peu

de Alicja Björk Jaworski • Suède • 2011 • 9’ • VF

Aux premiers beaux jours , un cochon s’en va gaiement vers le lac. Sur le chemin, il rencontre un hérisson avec qui personne ne veut jouer parce qu’il n’a pas assez de piquants, une corneille au bec juste un petit peu trop long, un agneau vert et un veau couvert de pois blancs. En route, cette joyeuse bande croise un crapaud qui propose à chacun d’exaucer son vœu le plus cher…

Un jour merveilleux de Nils Skapans • Lettonie • 2010 • 15’ • VF

Un jour comme les autres se transforme en une fantastique aventure pour un chat et sa maîtresse.

La sorcière dans les airs

de Max Lang et Jan Lachauer • Grande-Bretagne • 2012 • 26 ‘ • VF

D’après l’album jeunesse La Sorcière dans les airs (Room on the Broom) de Julia Donaldson et Axel Scheffler publié chez Gallimard Jeunesse.

Une gentille sorcière et son chat campent près d’un lac. La sorcière concocte joyeusement des potions avec ce qu’elle trouve autour d’elle. Quand elle ajoute des champignons rouges, le chaudron se met à déborder et le bouillon explose. Le bruit réveille alors un dragon qui dormait dans les parages. Comme le temps se gâte, la sorcière et le chat décollent et fendent gaiement les airs sur leur balai. Mais ils ignorent que le dragon s’est lancé à leurs trousses !

du 8 au 12 janvier

film d’animation de Rasmus A. Sivertsen • Norvège • juin 2013 • couleur • 1h14 • à partir de 4 ans Pendant une opération de sauvetage, Ploddy la fringante voiture de police est victime d’une forte secousse électrique. Tout le monde craint le pire… Et puis, miracle : la voiture survit, plus énergique que jamais ! Tant mieux, car il lui faut affronter deux criminels qui prélèvent l’eau d’un lac de montagne pour la revendre. Ploddy et Dottie, son amie loutre, mettent tout en œuvre pour résoudre l’affaire… « Cette fable écolo est fort amusante ». Caroline Vié – 20 Minutes

« Ce film éveille les plus petits à l’écologie en jouant la carte du suspense et de l’humour et en offrant une belle histoire d’amitié ». Renaud Baronian – Le Parisien

Nouveau : à compter du 1er janvier, le prix de la place sera de 4 € pour les 12/14 ans, une opération tarifaire nationale pour faire profiter les jeunes spectateurs et leurs familles de la réduction de TVA de 7% à 5,5 % sur le prix des places de cinéma. Le tarif cinémômes de 3,5 euros reste appliqué aux moins de 12 ans.

du 29 janvier au 2 février


à voir le mois prochain • La fille de Ryan de David Lean • Le comédien de Sacha Guitry (leçon de cinéma avec VO) • Le monde ouvrier au cinéma (avec le CCP) • Phantom of the paradise de Brian De Palma (ressortie en national) • Tonnerre de Guillaume Brac •••

informations pratiques cinéma

sai, te, rt et Es ssée A et Découver la c e ll e a h s c r e e h in c trimo ée Re labellis labellisée Pa 2013, uis p e lic d t, e ne pub ée Jeu labellis

salle Jacques Tati, 33, bd Victor Hugo à Saint-Nazaire

la salle Jacques Tati est équipée pour la projection numérique mais conserve son projecteur 35 mm pour la diffusion de certains films.

programmation du jeudi au dimanche

cet équipement a bénéficié de l’aide du CNC, du Conseil Régional, du Conseil Général et de la Ville de Saint-Nazaire

La programmation cinéma de la scène nationale c’est :

téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr

tarifs • plein 6 € • réduit* 5 € • carte 6 entrées 24 € • cinémômes** 3,50 €

*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, Version Originale, abonné des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité **par enfant et par accompagnateur

attention, la séance commence par le film ! l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances


téléphone 02 40 53 69 63 – www.letheatre-saintnazaire.fr

conception graphique Julien Cochin – www.juliencochin.fr

les projections ont lieu salle Jacques Tati 33, bd Victor Hugo – 44 603 Saint-Nazaire


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.