06.05 au 02.06 2015

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photo du film Une belle fin

salle Jacques Tati

programme du 6 mai au 2 juin 2015

le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire


semaine de l’Europe

calendrier semaine du 6 au 12 mai

mercredi 6

jeudi 7

vendredi 8

Jack (VO)

-

16h30

14h15, 21h15 19h

17h, 20h45

Une belle fin (VO)

-

18h30

19h30

17h15, 21h

15h15, 19h

Volver (VO)

-

20h30 + débat 17h15

15h

-

Lilla Anna

15h + goûter

-

16h15 + goûter

11h 11h + goûter salé + goûter salé

semaine du 13 au 19 mai

mercredi 13

jeudi 14

vendredi 15

samedi 16

Rendez-vous à Atlit

17h, 20h30

-

15h30, 19h

17h15, 20h45 15h30, 19h

-

17h15, 20h45 15h30, 19h

Loin de mon père (VO) 18h45

samedi 9

dimanche 10

dimanche 17 17h15, 20h45

Les Moomins sur la Riviera

15h + goûter

-

-

10h45 10h45 + goûter salé + goûter salé

semaine du 20 au 26 mai

mercredi 20

jeudi 21

vendredi 22

samedi 23

dimanche 24

Zaneta (VO)

-

16h30, 21h

17h

16h, 20h45

18h15

Zorba le Grec (VO)

-

18h30

21h

18h

15h30, 20h15

Loin des bombes

-

-

14h30 ciné-café + débat 19h + débat

Les Moomins sur la Riviera

15h + goûter

-

-

10h45 10h45 + goûter salé + goûter salé

semaine du 27 mai au 2 juin

mercredi 27

jeudi 28

vendredi 29

samedi 30

dimanche 31

La Sapienza (VO)

-

16h15, 16h 20h30 + débat

19h

17h15, 20h45

Taxi Téhéran (VO)

-

18h15

18h

15h30, 17h15, 15h30, 19h15 21h

Quand les femmes… + Les trois cousins

-

-

20h + débat

-

-

-


Semaine de l’Europe Dans le cadre de la Semaine nationale

de l’Europe, la salle Jacques Tati,

scène nationale, s’associe à la Ville de Saint-Nazaire pour proposer,

du 6 au 10 mai, un programme de

films européens :

Jack d’Edward Berger (Allemagne), Une belle fin d’Uberto Pasolini

(Grande-Bretagne/Italie), Volver

de Pedro Almodóvar (Espagne) en

version numérique restaurée qui

fera l’objet d’une soirée-débat avec Version originale le jeudi 7 mai et

Lilla Anna un programme de courtsmétrages d’animation suédois pour

les petits à partir de 3 ans (voir page cinémômes).

Une belle fin

coup r de cœu

comédie dramatique d’Uberto Pasolini • Grande-Bretagne/Italie • 15 avril 2015 • couleur • 1h27 • VOSTF avec Eddie Marsan, Joanne Froggatt, Karen Drury…

• Une Belle Fin a obtenu le label Coup de foudre de l’Observatoire de la satisfaction (Écran Total). Avec 94% de satisfaction et 72% de haute satisfaction, il est à ce jour le 2e film préféré de l’année 2015.

Modeste fonctionnaire dans une banlieue de Londres, John May se passionne pour son travail. Quand une personne décède sans famille connue, c’est à lui de retrouver des proches. Malgré sa bonne volonté, il est toujours seul aux funérailles, à rédiger méticuleusement les éloges des disparus… Jusqu’au jour où atterrit sur son bureau un dossier qui va bouleverser sa vie : celui de Billy Stoke, son propre voisin.

« Une belle fin possède une résonance européenne et universelle ». Eithne O’Neill – Positif

«Un film subtil, sobre et émouvant, servi par un Eddie Marsan magnifique ». Marie Toutée – Les Fiches du Cinéma

« Une pépite pleine de retenue, de délicatesse et de lucidité, au dénouement très émouvant ». Stéphanie Belpêche – Journal du Dimanche

« Cet hymne à la vie est un moment de pur bonheur, malgré un sujet d’une profonde tristesse qui sonde les solitudes de notre société contemporaine ». Marc Qaglieri – aVoir-aLire.com

du 7 au 10 mai (Semaine de l’Europe)


Jack

Volver

drame d’Edward Berger • Allemagne • 8 avril 2015 • couleur • 1h43 • VOSTF

comédie dramatique de Pedro Almodóvar • Espagne • 2006 • couleur • 2h01 • VOSTF avec Penélope Cruz, Carmen Maura, Lola Dueñas…

Fonceur, tenace et plein de ressources, Jack, dix ans à peine, est déjà seul responsable de sa famille : son petit frère Manuel, six ans, et leur mère célibataire aimante, mais totalement immature, Sanna, qui travaille la journée et fait la fête la nuit. Mais cet homme de la maison en culottes courtes n’est pas infaillible et un événement va venir bouleverser le quotidien de ce trio. Les services de protection de l’enfance décident alors de retirer la garde des deux garçons à la jeune femme et de placer Jack dans un centre d’hébergement. « Sobre, ce film fort comme l’injustice a même l’élégance désespérée d’éviter les clichés jusqu’aux maux de la fin… ». Alain Spira – Paris Match

« C’est l’histoire d’un film qui regarde Jack bouger pour ne pas mourir (c’est une métaphore), qui jamais ne s’arrête, jamais ne reprend son souffle. (…) C’est un film qui souffle de la chaleur humaine sur une époque glaciale. Touchant et impressionant ». Éric Libiot – L’Express

«Le cinéaste saisit la nuit dans un Berlin désert, le bruit sourd et lancinant des rues, le temps qui passe, interminable, et le sourire radieux sur le visage de Jack lorsque s’éclaire, enfin, la fenêtre d’un immeuble sinistre. Tout, jusqu’au bout, reste sensible et féroce ».

ssic ciné-cla

Madrid et les quartiers effervescents de la classe ouvrière, où les immigrés des différentes provinces espagnoles partagent leurs rêves, leur vie et leur fortune avec une multitude d’ethnies étrangères. Au sein de cette trame sociale, trois générations de femmes survivent au vent, au feu, et même à la mort, grâce à leur bonté, à leur audace et à une vitalité sans limites. « Volver est (…) un film de maîtrise et de maturité composé de l’ensemble de l’œuvre cinématographique d’Almodovar, de sa culture littéraire et picturale qui balaie les champs de l’histoire jusqu’aux formes les plus humbles ». Marie-José Sirach – L’Humanité

« Volver nous parle de transmission, d’amour plus fort que tout, de chansons tristes qui font pleurer, de plaisanteries populaires qui font rire. Volver, notre fureur de vivre ». Gérard Lefort – Libération

« (…) ce mélodrame (…) porte la belle signature d’un Pedro Almodovar inspiré. Un cinéaste de passion et de tempérament, avec ce qu’il faut de flamboyance, de déchirements et de jubilations pour nous emporter ». La rédaction – Ouest France

Pierre Murat – Télérama

séance du jeudi 7 mai à 20h30 : le film sera présenté et analysé par l’association Version Originale

du 7 au 10 mai (Semaine de l’Europe)

du 7 au 9 mai (Semaine de l’Europe)

Rendez-vous à Atlit comédie dramatique de Shirel Amitaï • Israël/France • janvier 2015 • couleur • 1h31 avec Géraldine Nakache, Judith Chemla, Yaël Abecassis, Pippo Delbono… Israël, 1995, la paix est enfin tangible. Dans la petite ville d’Atlit, Cali retrouve ses deux sœurs, Darel et Asia, pour vendre la maison héritée de leurs parents. Entre complicité et fous rires réapparaissent les doutes et les vieilles querelles, ainsi que d’étranges convives qui sèment un joyeux bordel. Le 4 novembre, Yitzhak Rabin est assassiné, le processus de paix est anéanti mais les trois sœurs refusent d’abandonner l’espoir. « On est parfois proche d’un univers à la Marcel Aymé, ou même l’impossible s’avère possible. Cela vous désarçonnera peut être mais ce premier film, terriblement attachant, marque par son originalité et la place qu’il donne aux femmes. Elles parlent avec une totale liberté. C’est si rare ». Isabelle Giordano – Femme Actuelle

«Cette chronique familiale douce-amère aborde, mine de rien, les déchirures et les fractures d’un peuple en guerre depuis toujours, notamment dans les rapports des filles avec leurs voisins arabes, alors que le fragile processus de paix est menacé après l’assassinat d’Yitzhak Rabin ». Hubert Lizé – Le Parisien

du 13 au 17 mai


Loin de mon père

coup r de cœu

drame de Keren Yedaya • Israël/France/Allemagne • février 2015 • couleur • 1h33 • VOSTF • Interdit aux moins de 16 ans avec Maayan Turjeman, Tzahi Grad, Yaël Abecassis… Moshe et Tami sont en couple. Moshe a cinquante ans, Tami est à peine entrée dans la vingtaine. Ils vivent une relation cruelle dont Tami ne semble pas pouvoir se libérer. Tami et Moshe sont père et fille. « (…) Keren Yedaya signe une fiction puissante et courageuse ». Sandrine Marques – Le Monde

« Refusant le manichéisme ou le jugement facile, Yedaya filme la tragédie cruelle de deux personnages en pleine misère affective qui semblent avoir besoin l’un de l’autre pour oublier leur douleur existentielle. (…) Dans son souci de vouloir briser le tabou entourant l’inceste, Keren Yedaya devait traiter le sujet le plus honnêtement possible, rappelant fermement que ce n’est pas parce qu’une jeune victime semble encore aimer son père que l’inceste n’est pas un viol. L’épilogue, audacieux et pourtant si simple, ne fera que mettre en évidence le caractère contre-nature de ce lien malsain et impossible, aussi fort et intense soit-il. Ne pas condamner ses personnages, mais condamner le mal intérieur qui les ronge et les détruit, c’est toute la réussite pédagogique de ce film qui devrait marquer tous les esprits ». Le Passeur Critique

du 13 au 19 mai

Zorba le Grec

ssic ciné-cla

drame de Michael Cacoyannis • Grèce • ressortie copie restaurée 25 février 2015 • noir et blanc • 2h22 • VOSTF avec Anthony Quinn, Alan Bates, Irène Papas… Basil, un jeune écrivain britannique, retourne en Crète pour prendre possession de l’héritage paternel. Il rencontre Zorba, un Grec exubérant qui insiste pour lui servir de guide. Les deux hommes sont différents en tous points : Zorba aime boire, rire, chanter et danser alors que Basil reste empêtré dans sa bonne éducation. Ils deviennent cependant amis et s’associent pour exploiter une mine. « Jouant sur les contrastes saisissants entre ombre et lumière, le cinéaste pointe l’oppression qui asphyxie la société et le regard archaïque sur le statut subalterne de la femme. Loin, très loin des clichés sur les paysages grecs paradisiaques, le film de Cacoyannis se rapproche par moments d’une tragédie classique, avec son enchaînement funeste de malheurs qui frappent les protagonistes. Si Anthony Quinn est époustouflant, il ne faut pas oublier Irène

Papas, magnifique en veuve conspuée par ses contemporains, et surtout Lila Kedrova qui campe une courtisane extravagante, tour à tour sublime et pathétique, justement récompensée par un Oscar. Sur un total de trois nominations aux Oscars, le film a décroché deux statuettes, dont une pour la photo inspirée de Walter Lassally ». Franck Garbaz

« Cet excellent long-métrage, devenu un incontournable du cinéma grec, est avant tout une formidable leçon de tolérance et une superbe histoire d’amour et d’amitié. (…) Outre la force des sentiments qui lient les personnages, Michael Cacoyannis décrit avec précision et en même temps une certaine répugnance, une société rurale totalement minée par les préjugés, par le rejet de l’autre et de tous ceux qui sortent de la norme. Formidable succès à sa sortie, cette œuvre à la beauté formelle époustouflante a tellement marqué les esprits que la superbe musique du film (signée Mikis Theodorakis) est devenue un incontournable de la musique populaire grecque, tandis que le sirtaki (danse inventée pour le film) est devenue la danse la plus célèbre de Grèce, alors même qu’elle n’a rien d’authentique. Quelle meilleure preuve de l’impact du long-métrage sur l’ensemble du monde ? Virgile Dumez – A Voir-à Lire.com

du 21 au 24 mai


semble proche et le film nous émeut. Il repart immédiatement sur les chapeaux de roue car la guerre est déclarée, la route est longue et Zaneta sait ce qu’elle veut, c’est ce qui nous touche tant et les sauvera peut-être, Cesta ven*, traduction : « Je m’en sortirai » ». Dominique Cabrera, cinéaste

Zaneta (Cesta Ven)

coup r de cœu

drame de Petr Vaclav • République Tchèque/France • 6 mai 2015 • couleur • 1h43 • VOSTF avec Klaudia Dudová, David Ištok, Milan Cifra…

• Programmation ACID Cannes 2014 LIONS TCHÈQUES : Meilleure réalisation, Meilleure caméra, Meilleur montage, Meilleur scénario, Meilleure interprétation féminine Zaneta lutte sans cesse et jamais ne s’essouffle. Elle est Rrom. Mère d’une fillette en bas âge. En quête de travail et de dignité, elle lutte pour intégrer une société tchèque qui lui est hostile. Son quotidien se transforme en tempête quand, menacé par les usuriers illégaux et les huissiers en col blanc, son compagnon David fait le pari de l’illégalité. Elle tente tout pour l’en détourner et trouver une solution à leur infortune. Elle devra batailler pour s’en sortir…

Parole de cinéaste

C’est une histoire d’amour, l’amour de Zaneta et de David. Zaneta, longue tige fière arpente le film de Petr Vaclav sur ses bottines à talons, David, ronde

boule métisse encaisse les coups. Il y a aussi leur bébé et la petite sœur. Ces quatre-là pourront-ils faire une famille ? Se faire une bonne vie ? Qu’est-ce qu’une bonne vie ? La question vaut pour nous aussi qui regardons leurs visages vibrer. Hors champ, des voix les interrogent, leur intiment des ordres, les assignent à leur place de Rroms dans la société tchèque d’aujourd’hui. Quel amour seront-ils capables de faire vivre depuis cette place-là ? C’est la force du film de s’en tenir à ce modeste programme. Vivre un amour, rester une personne digne, se faire une bonne vie quand les portes se ferment et que la violence règne tient de l’exploit. Comment garder son humanité quand on vous parle mal, qu’on vous traite mal, qu’on vous relègue ? Le film ressemble à Zaneta et à David. Déterminé et fragile, violent, parfois naïf, il se fraie avec obstination un chemin entre la vie modeste, la vie morale, le chaos et la vie possible comme Zaneta et David qui se battent, se débattent, trimbalent des sacs, reçoivent et donnent des beignes, dansent beaucoup, boivent trop, rangent encore, déménagent une fois de plus, cassent tout, explosent et recommencent jusqu’au bout du bout. Parfois, ils fument une cigarette accroupis contre un mur, ferment les yeux dans un lit, ils s’étreignent maladroitement, chantent un peu, leur beauté palpite, la paix

« Le film donne une vision très noire de la société tchèque, avec son administration tatillonne, ses discriminations envers une communauté ou ces petits entrepreneurs qui abusent de la détresse humaine (…). Pour autant, il ne faudrait pas réduire Cesta ven à un pamphlet donnant une leçon d’humanisme et de compassion. Le film est avant tout une belle histoire d’amour et de vie, sobrement filmée, avec des moments de grâce qui voient Zaneta faire la fête entre deux malheurs, en compagnie de beauxfrères « chelou » mais conviviaux ou d’une collègue bienveillante qu’elle entraîne dans un pub endiablé après s’être vu refuser l’entrée dans une discothèque. Jamais le cinéaste ne verse ici dans le pittoresque, et ces instants de répit avant un combat permanent s’intègrent avec harmonie dans un récit où les ruptures de ton sont rares. On est ici dans la tradition du meilleur néoréalisme, qui transcende l’aspect documentaire par une exigence esthétique et formelle, une forme que le cinéaste appelle « au-delà du réel » dans le dossier de presse. Car même si le film est tourné dans des appartements réels empruntés à leurs habitants gitans ou dans des usines quasiment désaffectées, le travail élaboré sur les dialogues ou le montage alternant plans séquences et ellipses sont ici la marque d’un grand artiste. Il ne serait pas surprenant de voir Peter Vaclav suivre les traces des frères Dardenne ou de Cristi Puiu ». Gérard Crespo – Avoir-alire.com

du 21 au 24 mai


Loin des bombes

cinédébat

documentaire de Chloé Glotin • France • 2014 • couleur • 52’ Port stratégique durant la seconde guerre mondiale, Saint-Nazaire va subir des bombardements alliés dès 1941. La situation de ses habitants devient vite difficile, et mettre les enfants à l’abri est une priorité. Comme René qui avait 9 ans lorsqu’il est parti vers Oran, comme Yves, 7 ans, et sa sœur de 5 ans, Françoise, dirigés vers la Suisse, une poignée d’entre eux racontent ces évacuations, la séparation d’avec leur famille et leur nouveau foyer. Et si cet accueil a pris des formes différentes, tous ont été fortement marqués. 70 ans plus tard, ils racontent... «La vie de mon oncle, René, m’a toujours intriguée : né en périphérie de SaintNazaire en 1933, il est évacué en Algérie

pendant la seconde guerre mondiale à l’âge de 9 ans où il a vécu 22 ans. Pourquoi ? J’ai voulu en savoir plus. Lorsque j’ai découvert que son sort avait été celui de milliers d’enfants de cette région entre 1941 et 1943, il me fallait en rencontrer d’autres, laisser une trace, l’idée du film était là. Comme dans mon précédent film, l’objectif n’était pas de raconter la Seconde Guerre mondiale sous un angle historique, mais de faire appel aux souvenirs des témoins et d’aborder l’histoire à travers leurs vécus. Comment ce conflit a-t-il été vécu par ces enfants exilés ? Que reste-t-il aujourd’hui dans leurs mémoires de cette période ? Dans ce film, j’ai essayé de recueillir des souvenirs de leurs enfances oubliées. » Chloé Glotin

des missions en tant que chargée de production et a produit ses deux derniers films, Gros sur mon cœur et Loin des bombes.

vendredi 22 mai, projections à 14h30 et à 19h (en partenariat avec le Site Animation Prévention Personnes Âgées du CCAS) suivies d’un échange avec la réalisatrice. La séance de 14h30 sera précédée d’une courte présentation de travaux réalisés par trois élèves du Lycée Aristide Briand sur cette thématique de la mémoire.

Chloé Glotin est née à Nantes en 1975. Elle a étudié le cinéma au sein de l’École Supérieure d’Audiovisuel à Toulouse. Réalisatrice de documentaires et de reportages (une douzaine de 26 et de 52 minutes réalisés depuis 1997), elle a aussi été chef opérateur et assistante de réalisation. Depuis 2007, elle effectue

vendredi 22 mai (uniquement)


Taxi Téhéran comédie dramatique de Jafar Panahi • Iran • 15 avril 2015 • couleur • 1h22 • VOSTF avec Jafar Panahi

• Ours d’Or – Festival de Berlin 2015

La Sapienza

cinédébat

drame d’Eugène Green • France/Italie • 25 mars 2015 • couleur • 1h44 • VOSTF avec Fabrizio Rongione, Christelle Prot, Ludovico Succio… À 50 ans, Alexandre a derrière lui une brillante carrière d’architecte. En proie à des doutes sur le sens de son travail et sur son mariage, il part en Italie accompagné de sa femme, avec le projet d’écrire un texte qu’il médite depuis longtemps sur l’architecte baroque Francesco Borromini. En arrivant à Stresa, sur les rives du Lac Majeur, ils font la rencontre de jeunes frère et sœur, qui donneront un tout autre tour à cette échappée italienne. « La beauté du film tient pour beaucoup à la manière dont ses personnages plantent (…) leur regard dans celui de la caméra, tandis qu’ils conversent d’un gracieux mystère dont la clé se trouve déjà livrée, magnifique, au spectateur, pure réfraction de lumière à même le marbre d’un visage ». Julien Gester – Libération

en avant-programme de La Sapienza, un court-métrage sera présenté lors de la soirée-débat du jeudi 28 mai (programmation en cours) « Par ses codes esthétiques rigoureux, ses dialogues très écrits énoncés d’un ton neutre, qui admet pourtant d’infimes inflexions, et le jeu millimétré des champs contre-champs, La Sapienza nécessite du spectateur qu’il en accepte la singularité ». Emmanuelle Giuliani – La Croix

« La Sapienza est un film sur la réconciliation, d’abord avec soi-même et ensuite avec le monde. Jamais peut-être on n’avait senti Eugène aussi ému par ses personnages, ses acteurs ». Jean-Baptiste Morain – Les Inrockuptibles

« Outre son point de vue enrichissant sur l’architecture, le film, pénétré par la musique éthérée de Monteverdi, procure les mêmes effets qu’une cure de rajeunissement. Synonyme, ici, d’un autre mot que l’auteur affectionne : « renaissance » ». Jacques Morice – Télérama

soirée-débat, jeudi 28 mai à 20h30, animée par Version Originale et Gabriel O’Byrne, directeur de la photo, chef opérateur du film.

du 28 au 31 mai

Installé au volant de son taxi, Jafar Panahi sillonne les rues animées de Téhéran. Au gré des passagers qui se succèdent et se confient à lui, le réalisateur dresse le portrait de la société iranienne entre rires et émotion… « Bien sûr, Taxi Téhéran (…) est très exactement le contraire d’un acte de reddition. C’est une bordée de quolibets à l’endroit des censeurs, mais aussi un film d’une habileté cinématographique et d’une acuité politique hors du commun ». Thomas Sotinel – Le Monde « Cet humour mordant constitue le meilleur des « véhicules » pour les messages que le cinéaste délivre, dénonçant avec malice les hypocrisies et contradictions de l’Iran d’aujourd’hui». Arnaud Schwartz – La Croix

« Entre fiction et documentaire, le réalisateur iranien fait du spectateur son passager permanent, témoin souriant, troublé, attristé, de sa vie et de celle de ses compatriotes. Dans cet habitaclespectacle qui va de l’avant, la caméra est comme une figure de proue qui, à défaut d’entraîner son pays dans son sillage, draine avec elle chaque spectateur qui aura participé au voyage ». Romain Faisant – L’Obs le Plus

du 28 au 31 mai


ciné-débat Cinéma et Résistances en hommage à René Vautier vendredi 29 mai à 20h

Le Centre de Culture Populaire, qui a accueilli plusieurs fois René Vautier,

a souhaité consacrer la soirée annuelle organisée en partenariat avec le Tati,

Cinéma et Résistances, au cinéaste René Vautier, décédé en janvier de

cette année. Au programme, une

courte fiction Les trois cousins, suivie

René Vautier en quelques mots

René Vautier a participé à tous les grands combats. FFI, décoré de la Croix de Guerre à 16 ans, René Vautier décide une fois pour toutes de se battre non avec des armes mais avec une caméra. À 21 ans, il réalise Afrique 50, le premier film anticolonialiste français. Par la suite, en Algérie (Avoir 20 ans dans les Aurès), dans les luttes ouvrières (dont Saint-Nazaire), contre la censure, la violence d’État et toutes les formes d’oppression, inlassablement, toute sa vie, il ira capter la parole et les images des victimes de l’injustice sociale. Ses films sont comme le personnage, inventifs, libres et chargés d’une grande humanité. La rencontre avec l’esprit de René Vautier est une puissante bouffée d’oxygène.

du documentaire Quand les femmes

ont pris la colère réalisé avec

sa femme, Soazig Chappedelaine, à Couëron.

La projection sera suivie d’une

discussion en présence de Myriam

N’Cho, une des 12 femmes qui avait

séquestré le directeur de Tréfimétaux

dans Quand les femmes ont pris la

colère et de Claude Arnal, passeur de

mémoire et de culture durant de

longues années à la Cinémathèque

de Bretagne. Il a longuement côtoyé

René Vautier et Soazig Chappedelaine

dans leur pratique du cinéma d'intervention sociale.

Les trois cousins court-métrage de René Vautier • France • 1969 • couleur • 20’ avec Mohamed Zinet, Farouk Derdour, Hamid Djellouli…

• Award du Meilleur film pour les Droits de l’Homme - Strasbourg 1970 Fiction tragique sur les conditions de vie de trois cousins algériens à la recherche d’un travail en France. Logés dans un étroit réduit, le poêle à charbon provoque leur asphyxie. La face cachée de l’immigration.

Quand les femmes ont pris la colère documentaire de Soazig Chappedelaine-Vautier et René Vautier • France • 1977 • couleur • 1h11 Couëron, Loire-Atlantique. Une usine métallurgique, dépendant du trust Pechiney-Ugine-Külhman. Pour marquer leur solidarité avec leurs maris en grève, des femmes de travailleurs envahissent le bureau du directeur et obtiennent en deux heures ce qu’on leur refusait depuis des mois. Mais la direction porte plainte. Douze d’entre elles seront inculpées de séquestration. La mobilisation s’élargit alors. Pour élargir le soutien, les femmes font appel à l’Unité Production Cinéma Bretagne, pour faire un film sur leur lutte. Un film qui reste d’un réel intérêt pour toutes celles qui luttent pour relier le combat féministe au combat d’ensemble pour une transformation de la société. La lutte et le film se mêlent, et les femmes parlent d’elles-mêmes, et de leurs problèmes de couple, de leur vie de famille. Des vies qui vont basculer : engagement politique, ruptures... Narrant la courageuse action de solidarité des femmes avec les grévistes de l’usine et l’émergence d’une prise de conscience collective, à la fois féministe et ouvrière, le film se fait aussi une chambre d’écho sensible aux aspirations des douze femmes inculpées, évoquant les motifs de l’amour dans leur confrontation avec le travail et la vie ouvrière et la quête d’une émancipation sexuelle dans son rapport avec la lutte des classes.

vendredi 29 mai (séance unique)


cinémômes

Les Moomins sur la Riviera film d’animation de Xavier Picard • Finlande/France • février 2015 • couleur • 1h17 • à partir de 3 ans d’après les « comic strips » de Tove Jansson

Lilla Anna courts-métrages d’animation de Per Åhlin, Lasse Persson et Alicja Björk • Suède • 8 avril 2015 • couleur • 47’ • de 3 à 8 ans d’après les albums Lilla Anna et son Grand Oncle de Inger & Lasse Sandberg Lilla Anna découvre le monde qui l’entoure en compagnie de son oncle, un oncle aussi grand qu’elle est petite, aussi peu aventurier qu’elle-même est courageuse ! Lors de leurs aventures, ils cueillent des pommes, vont à la pêche, font du ski… Par les créateurs de Laban le petit fantôme.

Au secours !

Petite Anna et Grand Oncle entendent crier au secours ! Mais qui est-ce ? Attention à ne pas aider la mauvaise personne par erreur.

La cabane

Petite Anna construit une cabane pour y jouer avec Grand Oncle.

La vieille moto

Grand Oncle propose à Petite Anna d’aller chercher des glaces en moto. Mais quel bazar dans son garage !

Le gâteau

Grand Oncle veut faire un gâteau mais il lui manque tous les ingrédients ! Heureusement que Petite Anna est là pour l’aider.

À la pêche

Petite Anna va au lac avec Grand Oncle pour lui apprendre à pêcher. Mais attraper du poisson n’est pas aussi facile que prévu !

Le ski

Il a neigé ! Petite Anna emmène Grand Oncle dehors pour une balade à skis. Mais il n’en a jamais fait…

L’idyllique vallée des Moomins vit des jours paisibles. Mais il ne faut pas se fier aux apparences. L’intrusion d’une bande de pirates dont le navire s’est abîmé sur des récifs va bouleverser la vie tranquille des Moomins et leur donner soif d’aventure. Accompagnés de Snorkmaiden et de Little My, les Moomins embarquent à bord d’un petit bateau à voiles. Victimes d’une violente tempête, ils s’échouent sur une île déserte avant de rejoindre la Côte d’Azur. Suite à un malentendu, la plus belle suite du Grand-Hôtel leur est allouée. Comme des poissons hors de l’eau, Pappa Moomin se lie d’amitié avec un aristocrate et artiste raté tandis que Snorkmaiden tombe sous le charme d’un playboy d’opérette, ce qui rend le pauvre Moomin fou de jalousie. Mamma Moomin, lassée de cette vie qui ne lui ressemble pas, quitte alors l’hôtel avec Moomin, pour vivre sur la plage. Pour la première fois, l’unité de la famille Moomin est menacée… « Délicatement colorée et mise en musique, cette jolie réalisation donne envie de découvrir et de redécouvrir le travail de Tove Jansson ». Noémie Luciani – Le Monde

du 6 au 10 mai (Semaine de l’Europe)

du 13 au 17 mai (1re semaine) du 20 au 24 mai (dernière semaine)


à voir en juin • Zones portuaires Rencontres internationales cinéma et villes portuaires 1re édition du 10 au 14 juin, en partenariat avec l’association Cales Obscures

• Les optimistes de Gunhild Westhagen Magnor • Le Challat de Tunis de Kaouther Ben Hania

• Les chebabs de Yarmouk d’Axel Salvatori-Sinz • La maison au toit rouge de Yoji Yamada

Cinémômes

• Les contes de la mer

• Lili Pom et le voleur d’arbres •••

photo du film : les chebabs de Yarmouk

informations pratiques cinéma La programmation cinéma de la scène nationale c’est :

salle Jacques Tati, 33, bd Victor Hugo à Saint-Nazaire programmation du jeudi au dimanche

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la salle Jacques Tati est équipée pour la projection numérique mais conserve son projecteur 35 mm pour la diffusion de certains films. cet équipement a bénéficié de l’aide du CNC, du Conseil Régional, du Conseil Général et de la Ville de Saint-Nazaire

téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr

tarifs • plein 6 € • réduit* 5 € • carte 6 entrées 24 € • cinémômes** 3,50 € • 12-14 ans 4 € *abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, Version Originale, abonné des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité **par enfant et par accompagnateur

attention, la séance commence par le film ! l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances



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