Février 2016

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photo du film Yes we love – Grands froids

salle Jacques Tati

programme du 3 février au 1er mars 2016

salle Jacques Tati – 33, bd Victor Hugo – Saint-Nazaire

www.letheatre-saintnazaire.fr – 02 40 53 69 63


calendrier semaine du 3 au 9 février

mer 3

Contre-pouvoirs (VO) 19h Allende, mon … (VO)

dim 7

mar 9

14h30, 17h 20h30 + débat

19h

17h

16h30

15h15, 19h 21h

17h

20h45

19h

17h

16h30

21h

Les innocents (VO)

21h

-

15h ciné-café -

15h

18h30

20h30 -

semaine du 10 au 16 février

mer 10

jeu 11

ven 12

sam 13

dim 14

mar 16

Janis (VO)

19h

17h

20h30

17h

16h

The Rose (VO)

-

21h

18h

21h

17h30, 21h15

15h

18h

Les voyages de Gulliver 14h30 + goûter

-

-

15h + goûter

15h + goûter

-

Les espiègles

14h15 + goûter

semaine du 17 au 23 février

mer 17

jeu 18

ven 19

sam 20

dim 21

mar 23

Paris of the North (VO) + Yes we love

17h

20h

17h, 21h

19h

-

19h

-

19h

17h, 21h

17h15, 21h15

19h15

16h

-

15h

18h

15h + goûter

-

-

A second chance (VO)

17h, 21h 19h

L’histoire du géant timide (VO)

-

A Swedish love story (VO) 21h

17h30

Les voyages de Gulliver semaine du 24 fév. au 1er mars

Les espiègles

16h15 -

-

-

15h 16h15 + goûter + goûter

-

14h30 + goûter

15h + goûter

mer 24

jeu 25

ven 26

La terre et l’ombre (VO) 18h30 Todos al ciné !

sam 6

18h15

ven 5

Tangerine (VO)

Hector (VO)

Grands froids

15h

jeu 4

19h

-

sam 27

Enfance clandestine (VO) -

18h15

-

15h

Maman a 100 ans (VO)

-

-

Anina

14h30 + goûter

14h30, 17h15 20h30 + débat

14h30

Chala, une enfance (VO) 20h30 AVP

18h30 -

-

-

-

20h30 AVP

11h 11h + goûter salé + goûter salé

19h15

16h30

20h30

11h 11h + goûter salé + goûter salé

16h30, 20h30 16h30

Paco de Lucia (VO)

19h30

21h

-

dim 28

mar 1er

19h

21h

21h

14h30

15h

19h

17h

17h

-

-

-

10h45 + goûter salé

10h45 + goûter salé


Contrepouvoirs

cinédébat

documentaire de Malek Bensmaïl • Algérie / France • 27 janvier 2016 • couleur • 1h37 • VOSTF Après vingt années d’existence et de combat de la presse indépendante algérienne, Malek Bensmaïl pose sa caméra au sein de la rédaction du célèbre quotidien El Watan, nécessaire contrepouvoir à une démocratie vacillante, à l’heure où Bouteflika s’apprète à briguer un quatrième mandat. Une rencontre avec celles et ceux qui font le journal, leurs doutes, leurs contradictions, leur souci permanent de faire, chaque jour, un journal libre et indépendant. Une réflexion sur le travail et la pensée journalistique. Un film dédié aux 120 journalistes algériens assassinés durant la décennie noire.

«On le sait, l’Algérie possède un système politique verrouillé et autoritaire. Paradoxalement, ce même « système » a permis, il y a vingt-cinq ans, l’unique liberté possible, celle de l’expression dans la presse écrite. Ce système a, en effet, permis la naissance d’une presse dite « indépendante » ou libre dans les années 90. La presse privée algérienne est née dans un contexte alors de violence politique. Au cours d’une guerre civile qui a duré plus de deux décennies, les journalistes et intellectuels étaient considérés comme les ennemis à abattre. Durant cette guerre prolongée, plus d’une centaine de journalistes et intellectuels ont été tués. Les médias indépendants et libres ont accusé depuis un sérieux retard.

Quelles sont ses formes diverses ? D’où ce pouvoir se tire-t-il ? Comment fonctionne-t-il ? Quelles sont les forces qui l’habitent ? Qu’est-ce qu’une presse indépendante ? Et puis il y a la langue. La langue ! Voilà le mot. La problématique de la langue en Algérie est bien visible dans l’ensemble de mes films. De tout temps, elle a été l’instrument et l’objet de controverses politiques. El Watan est francophone et assume l’héritage de cette langue. Autre question de départ : la langue française est-elle devenue un enjeu de contre-pouvoir en Algérie ? Au fil de mon questionnement quasi obsessionnel autour de la complexité de ma société, ce film m’apparaît comme une des préoccupations majeures dans l’accompagnement de ce que j’appelle la mémoire audiovisuelle contemporaine. Il ne suffit pas de montrer les violences, ni de raconter l’actualité mais il y a un devoir à continuer d’enregistrer les évolutions, les réflexions, les batailles, d’enregistrer une démocratie qui peine à naître mais qui se construit malgré tout, jour après jour ». Malek Bensmaïl « Dedans-dehors, dedans-dedans, la caméra de Malek Bensmaïl filme le quotidien des journalistes d’El Watan pendant la dernière campagne électorale. Jamais intruse, elle cherche à montrer et non à démontrer, le système politique algérien et le contre-pouvoir que représente la presse… Malek Bensmaïl, s’est plus attaché à l’humain qu’à l’actualité. La parole fait œuvre de mémoire, comprendre c’est écouter ». Mohamed Berkani – Geopolis / francetv info

ciné-débat, jeudi 4 février à 20h30, en présence de Mustapha Benfodil, écrivain et journaliste pour El Watan et Matthieu Bretaud, monteur du film.

Aujourd’hui, la violence contre les médias s’est quelque peu atténuée, mais les journalistes restent tout de même les adversaires ou les prisonniers des dirigeants politiques, des militaires et des personnalités influentes du pouvoir. Mais alors, la presse algérienne seraitelle un quatrième pouvoir ou un contre-pouvoir ?

du 3 au 9 février


Tangerine

Les innocents

cinéclassic

film fantastique de Jack Clayton • USA • 1961 • ressortie copie restaurée juillet 2015 • noir et blanc • 1h39 • VOSTF d’après le roman de Henry James, Le Tour d’écrou avec Deborah Kerr, Michael Redgrave, Peter Wyngarde, Megs Jenkins, Pamela Franklin, Clytie Jessop, Isla Cameron Angleterre, fin du XIXe siècle. Miss Giddens, une jeune institutrice, est engagée pour s’occuper de deux enfants orphelins, dont l’oncle ne souhaite pas assurer l’éducation. Flora et Miles, les enfants, vivent dans un manoir à la campagne, en compagnie de leur nourrice, Miss Grose, et de domestiques. D’abord charmée par la beauté des lieux et par les enfants, Miss Giddens est rapidement intriguée par certains aspects du comportement de ceux-ci, par l’atmosphère ambiante et surtout par des apparitions étranges… Peu à peu, la jeune femme soupçonne que les fantômes de Miss Jessel, l’ancienne gouvernante, et de Peter Quint, le valet – tous deux morts dans des circonstances mystérieuses – hantent la propriété.

«Le film de Clayton pourrait représenter sans conteste la quintessence du fantastique au cinéma. Riche, complexe, d’une inventivité formelle exceptionnelle et ayant inspiré des générations de cinéastes du genre, Les Innocents n’a pas fini de nous fasciner par sa beauté secrète et vénéneuse et son atmosphère trouble et inquiétante. En bref, un très grand film à redécouvrir d’urgence ! » dvdclassik.com

« Immense beauté, également, du poignant mouvement maternel qui anime le personnage principal. Véritablement désarmant, le film ressort dans une copie impeccablement restaurée, et n’a rien perdu de sa puissance – bien au contraire ». T.R. – Les Inrockuptibles

en partenariat avec SCALA, réseau de salles associatives en Loire-Atlantique dans le cadre de la circulation Grands Films Classiques.

comédie dramatique de Sean Baker • USA • 30 décembre 2015 • couleur • 1h28 • VOSTF • Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs avec Kitana Kiki Rodriguez, Mya Taylor, Karren Karagulian… • Prix du Jury – Festival du Cinéma américain de Deauville 2015

24 heures dans la vie d’une drôle de Cendrillon qui traverse la cité des anges à la recherche de sa rivale. «En tentant de capter l’atmosphère d’un lieu plutôt que d’une communauté, Tangerine réussit son pari et nous plonge avec légèreté dans le Hollywood Boulevard des taxis et des travestis ». Loris Hantzis – aVoir-aLire.com

« On est immédiatement captivé par la mise en scène de Tangerine, qui propose une immersion totale dans un univers sans pitié pour ces jeunes femmes marginalisées qui tentent de garder la tête haute malgré la discrimination, la maltraitance et les humiliations quotidiennes (…). Le réalisateur, Sean Baker, opte pour un ton tragi-comique, alternant disputes homériques et réconciliations pudiques, ne portant jamais de jugement sur ses héroïnes au caractère bien trempé ». Stéphanie Belpêche – Le Journal du Dimanche

du 3 au 7 février

du 3 au 9 février


Hector drame de Jake Gavin • Grande-Bretagne • 30 déc. 2015 • couleur • 1h27 • VOSTF avec Peter Mullan, Keith Allen, Natalie Gavin…

Allende, mon grand-père documentaire de Marcia Tambutti Allende • Chili / Mexique • décembre 2015 • couleur • 1h37 • VOSTF • Quinzaine des réalisateurs – Cannes 2015 / Œil d’or du meilleur documentaire – Festival de Cannes

Marcia souhaite rompre le silence entretenu autour du passé tragique de sa famille. 35 ans après le coup d’État qui a renversé son grand-père, Salvador Allende, premier président socialiste élu démocratiquement, elle estime qu’il est temps de retrouver les souvenirs familiaux, les images de la vie quotidienne qui leur a été arrachée. Un passé intime qui lui est inconnu, enterré sous la transcendance politique d’Allende, l’exil et la douleur familiale. Après plusieurs décennies de non-dit, Marcia essaie de dresser un portrait honnête, sans grandiloquence, prenant en compte la complexité de pertes irréparables et le rôle de mémoire sur trois générations d’une famille blessée.

«De ce récit se dégagent une mélancolie poignante, un sentiment d’injustice terrible : les scènes où la réalisatrice parle avec sa grand-mère (disparue en 2009) sont très émouvantes ». La rédaction – Le Nouvel Observateur

« Un formidable documentaire sur l’intimité secrète de la famille de l’ex-président chilien ». Thomas Baurez – Studio Ciné Live

«Une prouesse de sensibilité, de pudeur, de détermination, où le spectateur voit sous ses yeux, pas à pas, une famille surmonter enfin l’épreuve de son passé pour mieux s’ancrer dans le présent, avec mille nuances pour chacun de ses membres. Un film aux vertus réparatrices ». Arnaud Schwartz – La Croix

Comme tous les ans à l’approche de Noël, Hector McAdam prend la route entre l’Écosse et Londres pour retrouver un peu de chaleur dans un refuge qui offre aux sans abris un bon dîner de fête. Depuis qu’il vit dans la rue, Hector a appris à accepter les gens et les choses comme ils viennent : amitié et douceur, déception et cruauté, peine et joie. Sentant que c’est peut-être son dernier voyage, Hector prend des chemins de traverse et tente de se raccrocher à son passé et à ce qu’il a laissé derrière lui. «La vie des sans domicile fixe est évoquée avec simplicité et justesse dans cette fiction portée par la composition de Peter Mullan. Ce grand acteur du cinéma social anglais se fait l'interprète d'une détresse humaine qui, comme celle du taiseux Hector, a besoin de porte-voix ». Frédéric Strauss – Télérama

« C’est une histoire simple qui file doucement avec un cœur gros comme ça (…) filmée avec intelligence et pudeur, à l’image de son personnage principal». Danielle Attali – Le Journal du Dimanche

« Un road-movie traversé de figures, non pas de style, mais d’êtres humains cabossés, filmés fraternellement, sans misérabilisme ni excès émotionnels. Avec une incontestable finesse. Que du vrai ». Philippe Lagouche – La Voix du Nord

du 3 au 9 février

du 10 au 16 février


The Rose

cinéclassic

drame musical de Mark Rydell • USA • 1980 • ressortie copie restaurée juillet 2015 • couleur • 2h14 • VOSTF avec Bette Midler, Alan Bates, Frederic Forrest…

• Meilleure actrice dans une comédie ou une comédie musicale – Golden Globes 1980, Los Angeles 1969. Mary Rose Foster - The Rose, est une rock star adulée mais épuisée par les tournées sans fin, les nuits sans sommeil, l’alcool et la drogue. Contre l’avis de son manager, elle compte prendre une année sabbatique après un dernier concert qui doit la ramener triomphante dans sa ville natale de Floride. «Bette Midler est entrée dans le cinéma comme elle entre en scène : une tornade. Sa rencontre avec le personnage de Rose, vaguement inspiré de Janis Joplin, donne un film étourdissant, qui l’a fait passer directement au stade de « monstre sacré ». On l’a comparée à Groucho Marx, à Chaplin ; on a parlé d’un mélange de Piaf et de Barbra Streisand, de Betty Boop et de Mae West. On a dit qu’elle avait « une centrale nucléaire dans le ventre»… Tout est vrai. Qu’on aime ou pas ses outrances et sa vulgarité assumée, il est difficile de rester insensible à la performance qu’elle accomplit ici. Et les scènes de concert (superbement éclairées par Vilmos Zsigmond) vous sortiront de votre fauteuil. La dernière, où elle chante avec rage Stay with me, peut même tirer des larmes ». Bernard Génin – Télérama

du 11 au 16 février

Janis

coup r de cœu

documentaire de Amy J. Berg • USA • 6 janvier 2016 • couleur • 1h43 • VOSTF Janis Joplin, icône du mouvement hippie, chanteuse mythique de l’histoire du rock et du blues. Au-delà de son personnage de rock-star, de sa voix extraordinaire et de la légende, Amy Berg fait le récit tragique de la courte vie de la femme, aussi sensible que sa voix était puissante, de sa jeunesse texane à son retour à Port-Arthur pour une soirée d’anciens élèves. À travers des lettres de Janis à ses parents, lues par Cat Power, de photos de famille, de films d’archives avec des extraits de concerts (Monterey, Woodstock…), de séances de studio, de vie avec son groupe, Big Brother and the Holding Company, d’interviews de ses proches et de ses musiciens, la réalisatrice dresse un portrait touchant de cette enfant rebelle, adolescente complexée, moquée par les autres, de la femme écorchée vive, cherchant l’amour et de la star qu’elle rêvait d’être depuis toujours.

Si ce documentaire peut paraître un peu « classique » dans sa forme, cette belle idée de la correspondance épistolaire entre Janis et ses parents permet d’esquisser un portrait de Janis plus nuancé, bouleversant, et de créer une proximité avec le spectateur qui a, ainsi, la sensation de recueillir ses confidences. Derrière l’artiste hors normes, on découvre une femme plurielle, terriblement attachante, à la fois pleine d’énergie et pétrie d’incertitudes, qui se réfugie régulièrement dans l’alcool et les drogues pour faire face à ses doutes et à son manque d’amour. Très bien documenté, le film fait aussi la part belle à la musique. Depuis sa première apparition au festival de Monterey en 1967 jusqu’à sa mort, en 1970, à l’âge de 27 ans, les images de concert sont le reflet de l’itinéraire chaotique d’une artiste culte et nous laissent avec l’envie de réécouter sa voix rauque et vibrante, et notamment son album posthume, Pearl, et son fameux Me and Bobby McGee écrit par Kris Kristofferson.

du 10 au 16 février


Grands froids Nouvelle vague de Grands froids au Tati, avec, pour ces vacances d’hiver, une plongée dans l’univers cinématographique scandinave, du 17 au 23 février : deux films inédits, un film du patrimoine, une avant-première, un court-métrage et un programme pour les enfants. • Paris of the North de Hafsteinn Gunnar Sigurðsson (Islande) • A second chance de Susanne Bier (Danemark) • L’histoire du géant timide de Dagur Kari (Islande/Danemark), en avant-première • A Swedish love story de Roy Andersson (Suède) • Yes we love, un court-métrage de Hallvar Witzø (Norvège), présenté en avant-programme de Paris of the North.

e remièr

L’histoire avant-p du géant timide

drame de Dagur Kari • Islande • sortie le 24 février 2016 • couleur • 1h36 • VOSTF avec Gunnar Jónsson, Ilmur Kristjánsdóttir, Sigurjón Kjartansson, Arnar Jónsson…

• Prix d’interprétation masculine – Festival de Marrakech / Atlas d’Or – Festival du film d’Arras / Meilleur film scandinave 2015

Et pour le jeune public : • Les espiègles (Lettonie), un programme de 4 courts-métrages d’animation sur la nature de Janis Cimermanis, Maris Brinckmanis et Evalds Lacis.

À 43 ans, Fusi, colosse maladroit et timide, vit toujours chez sa mère. Alors que son quotidien est rythmé par une routine des plus monotones, l’irruption dans sa vie de la pétillante Alma et de la jeune Hera va bouleverser ses habitudes de vieux garçon…

Et, pour se réchauffer entre deux séances, un petit thé aux épices ou un verre de Glögg vous seront proposés au bar du Tati.

« Sans angélisme aucun, ce petit film islandais, porteur de générosité et d’espoir, a créé la surprise au dernier Festival de Berlin, où il était présenté en séance spéciale. Avec ce portrait d’un homme solitaire, incapable de connecter avec les autres, que des cours de danse country vont contraindre à sortir de sa

du 17 au 23 février

carapace, c’est l’absence d’autonomie, la peur de l’inconnu voire de l’autre, qui se font jour avec un humour nordique aussi discret qu’efficace. Décrivant les rouages d’un isolement social qui s’auto-alimente, mais aussi les soupçons qui pèsent sur ceux qui sont différents physiquement ou en terme de comportement, L’histoire du géant timide est un film à la fois cru, doucement cruel et inspiré. Jouant du contraste entre le caractère imposant du personnage (touchant Gunnar Jónsson) et la fragilité psychologique de celle qu’il va prendre sous son aile, le scénario nous emmène vite loin de tout cliché, pour mieux creuser ce qui fait l’humanité de chacun. Il offre ainsi deux beaux portraits de reclus tentant de s’apprivoiser l’un l’autre, et d’affronter le monde extérieur, lançant au passage un joli message d’espoir. Par son humour pince sans rire et son humanité, cette jolie fable à la langueur tout à fait appropriée, prend le temps de signifier les changements de perspective et de vie. Une œuvre bouleversante, où le bonheur passe par de tous petits riens, et le besoin se distingue progressivement de l’envie. À ne pas manquer ». Olivier Bachelard – abusdecine.com

mardi 23 février à 20h30 projection unique Grands froids reprise du film en mars


Quatre générations, chacune en crise, aux quatre coins de la Norvège le jour de la fête nationale.

Paris of the North comédie dramatique de Hafsteinn Gunnar Sigurðsson • Islande / Danemark • mars 2015 • couleur • 1h35 • VOSTF avec Björn Thors, Helgi Björnsson, Nanna Kristín Magnúsdóttir… Hugi, 31 ans, est remplaçant dans l’école d’un petit village islandais perdu au milieu de nulle part. Il assiste régulièrement à des réunions des Alcooliques Anonymes, apprend le portugais par internet et s’accommode d’une vie amoureuse plutôt terne. Son père Veigar, un aventurier de retour de Thaïlande, va venir bousculer une vie un peu trop tranquille. « Entre drame familial et comédie, ce film propose à ses personnages des situations cocasses pour mieux les rendre à une humanité finement peinte». Noémie Luciani – Le Monde

« Paris of the North est une œuvre bien ficelée qui traite d’une relation intime dans les décors vastes et majestueux de la campagne et des montagnes islandaises. Elle est empreinte d’un humour sec et mordant, et le scénario composé par Huldar Breiðfjörð offre des moments absurdes qui témoignent d’un fin sens de l’observation. Les inter

prètes sont excellents, et l’entente d’Helgi Björnsson et Björn Thors dans les rôles du père et du fils est parfaite, chacun des deux ayant trouvé l’équilibre parfait entre l’aplomb masculin et des côtés bourrus cachant une fragilité secrète. La qualité du film vient aussi de la capacité de Sigurðsson à passer des petits moments contenus aux explosions d’énergie brute (comme dans la scène où Hugi sort des rails). Il faut aussi mentionner la bande originale formidable qu’a composée pour le film l’artiste islandais Prins Póló ». Laurence Boyce – Cineuropa

en avant-programme de Paris of the North, sur toutes les séances

« Yes we love vient confirmer la santé de la jeune génération du cinéma norvégien. En quatre tableaux successifs, le réalisateur Hallvar Witzø ausculte de façon savoureuse et décalée la folie douce qui semble avoir saisi sa terre maternelle. Avec une science du cadre qui n’est pas sans rappeler certains de ses glorieux aînés scandinaves, notamment Roy Andersson, le réalisateur évolue à la lisière du burlesque tout en insufflant une poétique singularité à ses saynètes réunies par l’unité de temps : le jour de la fête nationale, au cours de laquelle elles se déroulent. Le titre renvoie d’ailleurs aux paroles de l’hymne norvégien, mais loin d’une inspiration excessivement patriotique, la narration laisse pointer, sous la drôlerie, une mélancolie que l’on sait prégnante dans l’imaginaire collectif local. Une soudaine perte d’innocence qui imprègne les différents segments de ce court-métrage décapant, dont les personnages oscillent entre un refus des règles imposées et une incompréhension de ce qui les entrave. Et on n’oublie pas, après les avoir croisés, ce gamin au volant de la berline familiale ou cet étrange quidam nu dans les neiges arctiques… » Agence du court-métrage

Yes we love court-métrage de Hallvar Witzø • Norvège • 2014 • couleur • 15’ • VOSTF avec Johan Fredrik BergflodtJohannessen, Hanne Skille Reitan, Terje Ranes, Edvard Haegstad

• Mention spéciale - sélection courtsmétrages – Festival de Cannes 2014 / Meilleur court-métrage Festival international du film de Bergen 2014 / Prix du Public – Festival Premiers plans Angers 2015

du 17 au 21 février Grands froids


A second chance drame / thriller de Susanne Bier • Danemark / Suède • 13 janvier 2016 • couleur • 1h42 • VOSTF • Interdit aux moins de 12 ans avec Nikolaj Coster-Waldau, Maria Bonnevie, Ulrich Thomsen… • Prix du Jury – Festival International du Film Policier de Beaune 2015 / Coup de cœur des exploitants – Festival de Dinard 2015

Andreas est un jeune inspecteur prometteur qui gère, en plus de son travail, les crises et déboires de Simon, son coéquipier récemment divorcé. Quand il rentre de son service, il a le bonheur de retrouver sa femme et leur nouveauné. Un matin, Andreas et Simon sont appelés pour une violente dispute chez un couple de junkies. Ils découvrent sur place un nourrisson laissé pour compte, caché dans un placard. Par identification avec son propre enfant, Andreas est en état de choc. Il retourne plus tard chez lui perturbé par cette intervention. En pleine nuit, les cris de sa femme le réveillent. Face à l’impensable, Andreas va prendre une décision au-delà de toute raison… « Sans doute l’histoire est-elle à ce point singulière qu’elle sort parfois du cadre de la vraisemblance, mais les enjeux dramatiques sont là, le suspense présent, et la performance de Nikolaj Coster-Waldau remarquable». Éric Libiot – L’Express

du 17 au 23 février Grands froids

A Swedish love story

cinéclassic

drame de Roy Andersson • Suède • 1970 • reprise 18 nov. 2015 • Version restaurée • couleur • 1h55 • VOSTF avec Ann-Sofie Kylin, Rolf Sohlman, Bjorn Andresen… En marge du monde des adultes prisonniers de leurs conventions et de leur mélancolie, Pär et Annica, avec l’ingénuité et la fraîcheur de leurs 15 ans, découvrent simplement l’envie et le bonheur d’aimer. « Avec la simplicité que la plupart des cinéastes n’atteignent qu’à la maturité, Roy Andersson aborde un sujet des plus délicats : la naissance du premier amour. Par petites touches, à la manière d’un peintre impressionniste, il capte tour à tour l’orgueil blessé face aux élans du coeur, la pression du groupe face à la pureté du sentiment éprouvé et partagé. Alternant entre tendresse et violence, les deux jeunes gens parviennent à se soustraire à la médiocrité du monde pour ne vivre que leur amour. D’ailleurs, le spectacle que leur offrent les adultes autour d’eux est pathétique : la caméra scrute sans pitié la torpeur d’une génération qui s’est résignée à une existence d’illusions perdues. À travers leur

hébétude, on sent poindre aussi la crise morale et économique qui frappera bientôt l’Europe dans les années 70. Formidable observateur de son époque, Roy Andersson cerne, en plans-séquences incroyablement éloquents, la tragédie banale d’hommes et de femmes englués dans leur étroitesse d’esprit. Jusqu’au point d’orgue final – qu’on ne révélera pas – qui engloutit tout sur son passage. Le film s’était ouvert sur une scène à la campagne et se clôt sur une séquence bucolique – à ceci près que l’innocence incarnée par les deux jeunes protagonistes s’est entre-temps évanouie. Baigné d’une lumière solaire qui évoque Monika d’Ingmar Bergman, Une histoire d’amour suédoise laisse une étrange impression d’optimisme mêlé à une profonde mélancolie. À l’image du couple adolescent, encore étourdi par la découverte de leurs sentiments inédits qui affleurent, mais tout près de basculer vers l’âge adulte. Une oeuvre profonde, portée par des interprètes d’une justesse époustouflante ». Dossier de presse – Solaris Distribution

« Film secret et miraculeux, esseulé dans l’oeuvre de Roy Andersson (…), touché par la grâce, A Swedish love story rayonne de la lumière du Nord et de la liberté d’une autre époque.( …) Cette ressortie devrait en illuminer plus d’un, heureuse découverte, présent doré pour nos étés sans soleil ». Agata Makino – Chronic’art.com

du 17 au 23 février Grands froids


Festival Todos al cine !

!

En partenariat avec les élèves de Première L2 du Lycée Aristide Briand et leur professeur d’espagnol, Stéphanie Dumesnil, la salle Tati propose, du 24 février au 1er mars, une semaine sur le cinéma espagnol avec une sélection de 6 films qui feront l’objet d’une présentation écrite par les élèves. Cette deuxième édition abordera la thématique de la famille, dans différents pays, différents contextes, la Colombie avec La terre et l’ombre de César Acevedo, l’Espagne avec un portrait du guitariste de flamenco Paco de Lucia par son fils, l’Argentine avec une famille traquée par la junte militaire au pouvoir, Cuba et la rude vie d’un jeune garçon livré à lui-même, l’Espagne encore avec la copie restaurée de Maman a 100 ans de Carlos Saura, qui fera l’objet d’un ciné-débat animé par Version Originale. Et enfin, pour les plus jeunes, le film d’animation uruguayen Anina, l’histoire d’une petite fille, risée de ses camarades à cause de son prénom, un palindrome. En plus des séances tout public, des séances scolaires en version originale sont organisées pour les élèves des collèges et lycées de St-Nazaire. Une manifestation qui montre la volonté des professeurs d’espagnol d’initier et de sensibiliser leurs élèves à la langue espagnole à travers l’art cinématographique. Réservations scolaires 02 40 53 69 63

Paco de Lucía,

légende du flamenco documentaire de Curro Sánchez • Espagne • octobre 2015 • 1h35 • VOSTF avec Paco de Lucía, Pepe de Lucía, Rubén Blades…

• Goya du Meilleur film documentaire espagnol 2015

Brillant hommage rendu à Paco de Lucía, ce documentaire réalisé par son fils retrace le destin musical et artistique du génie de la guitare flamenco disparu en 2014. Avec les témoignages exceptionnels de Chick Corea, John McLaughin, Jorge Pardo ou encore Rubén Blades. « C’est cette confession assumée du musicien andalou, avec ses doutes et ses névroses, qui fait la réussite du film : un document d’exception, émouvant pour les fans comme pour les néophytes, dont chaque palo joué invite à dévorer dans son intégralité l’oeuvre d’un génie de ce siècle ». Anne Berthod – Télérama

Enfance clandestine

Infancia clandestina drame de Benjamín Avila • Espagne / Argentine / Brésil • 2013 • couleur • 1h50 • VOSTF avec Ernesto Alterio, Natalia Oreiro, César Troncoso… Argentine, 1979. Juan, 12 ans, et sa famille reviennent à Buenos Aires sous une fausse identité après des années d’exil. Les parents de Juan et son oncle Beto sont membres de l’organisation Montoneros, en lutte contre la junte militaire au pouvoir qui les traque sans relâche. Pour tous ses amis à l’école et pour Maria dont il est amoureux, Juan se prénomme Ernesto. Il ne doit pas l’oublier, le moindre écart peut être fatal à toute sa famille. C’est une histoire de militantisme, de clandestinité et d’amour. L’histoire d’une enfance clandestine.

Hubert Niogret – Positif

« C’est sa propre enfance divisée, entre éducation sentimentale et lutte souterraine, que raconte Benjamín Avila dans cette première fiction. Mais ce film-ci a quelque chose de plus, avec sa luminosité qui rappelle les super-huit d’autrefois et semble directement prélevée dans le flot des souvenirs. Si Benjamín Avila déborde encore d’amour pour sa famille de résistants, il n’oublie pas de raconter, en parallèle, l’histoire d’une innocence sacrifiée. Ernesto/Juan vit comme un criminel en cavale. Tout, ou presque, ici, repose sur l’enfant, sur sa vision parcellaire. Sous la pression de la dictature militaire, les adultes sont des ogres, même les plus aimants. Un portrait politique de l’Argentine asphyxiée des années 1970 ». Cécile Mury – Télérama

du 24 février au 1er mars Todos al ciné !

du 25 février au 1er mars Todos al ciné !

« Voir Paco de Lucía en concert, concentré et digne, surplombant de très haut ses accompagnateurs, est un spectacle inoubliable : c’est l’aigle du flamenco. Les amateurs vont adorer le film, les autres découvriront un nouvel état de grâce ». La rédaction – Le Nouvel Observateur

« Même si le rapport à la musique classique est un peu sacrifié, ce documentaire est une précieuse réalisation d’un de ses proches, son fils, mais qui ne tombe jamais dans l’hagiographie. Exemplaire sur un musicien de génie ».


La terre et l’ombre

La tierra y la sombra drame de César Acevedo • Colombie • 3 février 2016 • couleur • 1h37 • VOSTF avec Haimer Leal, Hilda Ruiz, Edison Raigosa…

• Caméra d’Or, Festival de Cannes 2015 / Prix Révélation France 4 et Prix SACD, Semaine Internationale de la critique, Cannes 2015 Alfonso est un vieux paysan qui revient au pays pour se porter au chevet de son fils malade. Il retrouve son ancienne maison, où vivent encore celle qui fut sa femme, sa belle-fille et son petit-fils. Il découvre un paysage apocalyptique : le foyer est cerné par d’immenses plantations de cannes à sucre dont l’exploitation provoque une pluie de cendres continue. 17 ans après avoir abandonné les siens, Alfonso va tenter de retrouver sa place et de sauver sa famille.

« Quand j’ai commencé à écrire le scénario, ma mère était morte, mon père n’était qu’un fantôme et, puisque je n’arrivais pas à raviver mes souvenirs, j’avais l’impression d’avoir perdu mes parents pour toujours. J’ai ressenti le besoin de faire un film qui me permettrait de retrouver les deux personnes les plus importantes de ma vie, à travers le langage de cinéma. » César Acevedo, réalisateur

« Présentée à la Semaine de la critique au Festival de Cannes 2015, cette œuvre austère est un magnifique requiem pour toutes ces vies sacrifiées dans le labeur forcené et condamnées à errer dans les limbes d’un espace temps volontairement retranscrit comme interminable. Le jeune réalisateur, César Acevedo, habile, manipule tous les codes du cinéma languissant sud-américain. On pense à l’aridité d’un cinéma argentin, celui de La Cienaga de Lucrecia Martel, sauf qu’il s’agit d’une oeuvre colombienne, et rares sont celles qui ont eu l’occasion de se frayer un chemin jusqu’à Cannes. Les atouts reconnus de La tierra y la sombra sont effectivement nombreux. Le principal repose en sa réalisation visionnaire, évocatrice de Tarkovski,

référence avouée du cinéaste, avec le plan du cheval qui occupe l’intérieur de la maison, mais aussi du cinéma de Carlos Reygadas, également, qui lui aussi, dans Japon, avait su filmer un monde agricole ou ouvrier farouchement meurtri, avec des plans audacieux, inoubliables… Chez Acevedo, la splendeur de la photographie et la majesté de la mise en scène, toujours impressionnante, résonnent d’autant plus que les mots murmurés à l’écran sont rares. Film sur le combat et la rédemption, l’atavisme et l’enracinement farouche à la terre, La tierra y la sombra donne l’occasion au cinéaste d’engager un point de vue enflammé, qui prend tout son sens dans son magnifique final apocalyptique ». Frédéric Mignard – avoir-alire.com

du 24 février au 1er mars Todos al ciné !


Maman a 100 ans comédie dramatique ssic ciné-cla de Carlos Saura • Espagne • 1979 • ressortie copie restaurée 6 janvier 2016 • couleur • 1h40 • VOSTF avec Géraldine Chaplin, Rafaela Aparicio, Fernando Fernán Gómez, Norman Briski, Amparo Muñoz, Charo Soriano, José Vivó Anna et son mari Antonio reviennent dans le manoir où Ana fut nounou quelques années auparavant afin de fêter les cent ans de la matriarche de la famille. Au cours de la réunion, elle découvre que le fils, José, est mort trois ans plus tôt, que le deuxième, Juan, a quitté sa femme et que Fernando vit toujours avec sa mère, cherchant toujours à faire voler sans succès son deltaplane. Reste les trois filles qui ont bien grandi. Juan, de son côté, arrive pour fêter l'anniversaire avec une idée en tête : tuer la grand-mère, avec l'aide de Fernando et Luchy, afin de toucher l’héritage… « Maman a cent ans a fait rire toute l’Espagne à sa sortie en 1979. Dans ce film, Saura abandonne le réalisme brutal de son film précédent, Anna et les loups : il prône ici l’apaisement par le rire et par le rêve. L’heure n’est plus au règlement des comptes mais au dépassement des rancunes, à une transmission plus sereine entre les générations. Une vision entre optimisme et lucidité sur une Espagne en transition qui ne veut ni mourir, ni se renier ». Max Robin – Critikat.com

ciné-débat, vendredi 26 février à 20h30, animé par Version Originale

du 26 février au 1er mars Todos al ciné !

Chala, une enfance cubaine

avant- e r premiè

drame de Ernesto Daranas • Cuba • sortie prévue le 23 mars 2016 • couleur • 1h48 • VOSTF avec Armando Valdés Freire, Silvia Águila, Alina Rodríguez Sur les toits de La Havane, Chala élève des pigeons et des chiens pour les combats, seule échappatoire de son quotidien avec une mère alcoolique, incapable de subvenir à ses besoins. Livré à lui-même, il a trouvé en Carmela, sa vieille institutrice, une figure maternelle bienveillante qui lui permet de ne pas totalement tomber dans une vie de brigand. Mais lorsque celle-ci est victime d’une crise cardiaque, le fragile équilibre de la vie de Chala est menacé… Immense succès dans son pays, le film aborde sans évitement mais avec optimisme et une chaleur humaine contagieuse l’incroyable dureté de la vie à Cuba.

« Chala, une enfance cubaine, ce sont de superbes histoires d’amour qui s’additionnent. Il y a, enfin, l’amour qu’exprime le réalisateur pour son pays, ou plutôt pour les gens qui habitent son pays. Tout cela donne un film paradoxalement et incroyablement optimiste au regard de la misère humaine et de la rigidité sociale qu’il met en scène car le film exprime une chaleur humaine qui semble capable de tout emporter avec elle ». Catalogue - 31e Festival Les Reflets du cinéma ibérique et latino-américain

mercredi 24 fév. à 20h30 projection unique Todos al ciné ! reprise le 6 avril


cinémômes

Les espiègles

de Janis Cimermanis • 2006 • 9’19

Les espiègles

Pour un petit garçon, vivre à la ferme est souvent synonyme de bêtises en tous genres. Ce n’est pas le petit Peter qui va déroger à la règle, lui qui ne manque aucune occasion de faire une farce. Son entourage – humains comme animaux – va en faire les frais.

programme de 4 courts-métrages d’animation de Janis Cimermanis, Maris Brinckmanis et Evalds Lacis • Lettonie • sortie nationale 10 fév. 2016 • 45’ • à partir de 4 ans Quatre films humoristiques sur la nature, et plus particulièrement sur la cohabitation – parfois difficile – entre humains et animaux. Il y a d’abord la vie paysanne pendant une période d’entraide et de festivités (Au temps des moissons), aussi bien en surface que sous la terre. Attention tout de même, la fête peut être perturbée par un petit garnement (Les espiègles) prêt à exploiter son entourage pour élaborer ses farces les plus sophistiquées. Rien de bien méchant, cela dit, face aux problèmes de pollution (Le garde forestier) et d’urbanisation (Les hérissons en ville) qui retirent, petit à petit, la faune de son foyer naturel pour une cohabitation forcée. Heureusement, les animaux du Studio AB sont malins. Ils savent retourner une situation comme personne, piégeant les humains à leur propre jeu. Pour tout reconstruire et tout recommencer. En mieux !

Au temps des moissons

de Janis Cimermanis • 2003 • 13’ • d’après le poème de Fricis Dziesma, illustré par Reinis Birzgalis (1948)

C’est l’effervescence à la ferme ! Pendant les moissons, paysans et citadins s’entraident pour récolter les céréales, aidés par la fameuse batteuse à vapeur. Au même moment, sous terre, les souris s’activent elles aussi.

du 11 au 14 février du 17 au 21 février Grands froids

Les voyages de Gulliver dessin animé de Dave Fleischer d’après Jonathan Swift • USA • 1939 • ressortie 2 décembre 2015 • 1h32 • VF • à partir de 5/6 ans

Le garde forestier

de Maris Brinkmanis • 2015 • 12’12

Quand un garde forestier ne peut plus rien faire contre les pollueurs, ce sont les animaux de la forêt qui prennent la relève. Face à tant d’ingéniosité, certains vont regretter de ne pas avoir respecté la nature.

Une nuit de forte tempête, un navire coule et Gulliver, l’un des marins, réussit à atteindre une plage où il s’endort, épuisé. Un veilleur de nuit du royaume des nains de Lilliput le découvre et part avertir son roi. Celui-ci vient de se fâcher avec son voisin, le roi Bombo de Blefuscu, dont le fils David devait épouser sa fille Glory et depuis, la guerre est déclarée entre les deux royaumes. Tout Lilliput se mobilise pour ficeler le « géant » et le transporter jusqu’au palais. Mal accepté au début, Gulliver deviendra finalement l’allié des Lilliputiens et réussira à faire échouer l’attaque de l’armée du Roi Bombo, neutraliser ses espions et enfin, réconcilier les deux peuples. Le mariage aura lieu dans la liesse générale et Gulliver repartira sur un bateau construit par ses nouveaux amis.

en 1re partie Les hérissons en ville

de Evalds Lacis • 2013 • 10’21

Les animaux viennent de perdre leur maison. La forêt qui les protégeait a été rasée par les hommes pour laisser place à une ville. Avec l’aide de leurs compagnons à quatre pattes, un couple de hérissons va piéger les humains à leur propre jeu.

du 10 au 13 février du 18 février au 20 février

Play safe

court-métrage d’animation de Dave Fleischer • 1936 • 7’

Un petit garçon rêve de jouer avec un train qui passe devant sa maison mais son chien l’empêche de sortir du jardin, jusqu’à ce que le téméraire garnement réussisse à échapper à la vigilance de sa « nounou » et à démarrer la locomotive qui roule décidément, vite, trop vite…


cinémômes

Anina film d’animation d’Alfredo Soderguit • Uruguay / Colombie • sept. 2015 • 1h18 • VF • à partir de 6 ans Anina Yatay Salas est une petite fille qui n’aime pas son nom car c’est un palindrome – on peut le lire à l’envers comme à l’endroit – et fait d’elle la risée de ses camarades. Un jour, suite à une bagarre dans la cour d’école, Anina et son ennemie Gisèle sont convoquées par la directrice qui leur remet comme étrange punition, une enveloppe scellée qu’elles ne devront pas ouvrir avant sept jours. Anina avec son imagination débordante, fera tout pour deviner le contenu de l’enveloppe mystérieuse…

« Des couleurs sourdes, automnales et des trognes pittoresques peuplent un univers à la fois insolite et quotidien, qui évoque l’Uruguay natal du réalisateur Alfredo Soderguit. Conte pour enfants, et pourquoi pas voyage pour les plus grands, Anina est un film qui, lui aussi, peut se lire dans les deux sens ». Cécile Mury – Télérama

« Trait gracieux et original, animation délicate, sujet grave traité avec humour et légèreté… (…) Un enchantement ». Isabelle Danel – Première

« Visuellement, Anina éblouit. Cette création artisanale adaptée d’un livre de Sergio Lopez Suarez surprend par son esthétique originale ». Caroline Vié – 20 Minutes

« Prise de conscience et originalité formelle sont au rendez-vous de ce portrait touchant d’une petite fille de 10 ans à Montevideo ».

Ghislaine Tabareau – Les Fiches du Cinéma

• à partir de 8 ans • nombre de participants : 12 maximum • durée de l’atelier : environ 2h • tarif : 3€ Un atelier pour découvrir de nouvelles techniques de cinéma d’animation inventées par le réalisateur canadien Norman McLaren. Lors de cet atelier les jeunes participants pourront expérimenter différentes techniques sur la pellicule : grattage, peinture, coloriage, … et en inventer de nouvelles, afin de réaliser un film sans caméra ! Après une visite de la cabine et quelques explications sur les caractéristiques d’une pellicule 35 mm et le matériel, chacun réalisera quelques secondes de film qui seront ensuite montées bout à bout avant d’être projetées et visionnées dans la salle. Inscription au cinéma, à l’accueil ou au 02 40 53 69 63 (nombre de places limité).

« Un joyau d’animation pour les 6-10 ans ». Laurent Djian – Studio Ciné Live

du 24 au 28 février Todos al ciné !

Atelier grattage sur pellicule

mercredi 17 février à 14h30 au cinéma Jacques Tati


à voir en mars • My skinny sister de Sanna Lenken + débat • Les délices de Tokyo de Naomi Kawase • Peur de rien de Danielle Arbid (Temps fort Beyrouth) • No home movie de Chantal Akerman + débat • Nahid de Ida Panahandeh • L’histoire du géant timide de Dagur Kari + débat •••

photo du film : Les délices de Tokyo

informations pratiques cinéma La programmation cinéma de la scène nationale c’est :

salle Jacques Tati, 33, bd Victor Hugo à Saint-Nazaire programmation du mardi au dimanche salle classée Art et Essai, labellisée Patrimoine, Recherche et Découverte et Jeune public

tarifs :

ice mmatr progra la salle la e d ureau tranféré à t 3 69 63 ier, le b en févr du Théâtre es indre : 02 40 5 jo a ciném Tati. Pour la r mail : a aire.fr s Jacque  05 07 71 et p atre-saintnaz 7 e h  7 ou 06 .magne@let e sylvett

• plein 6,50 € • réduit* 5,50 € • carte 6 entrées 27 € • cinémômes** 3,50 € • 12-14 ans 4 € *abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, Version Originale, abonné des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité **par enfant et par accompagnateur

attention, la séance commence par le film ! l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances

téléphone, répondeur programme et séances scolaires :

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr


renseignements – réservations 02 40 22 91 36

www.letheatre-saintnazaire.fr

• conception graphique Julien Cochin

performance, musique, danse, contes, ateliers, cinéma… un focus sur le spectacle vivant libanais du 3 au 12 mars


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