Mars 2016

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photo du film Le temps des rêves

salle Jacques Tati

programme du 2 mars au 5 avril 2016

salle Jacques Tati – 33, bd Victor Hugo – Saint-Nazaire

www.letheatre-saintnazaire.fr – 02 40 53 69 63


calendrier

semaine du 2 au 8 mars

mer 2

My skinny sister (VO)

ven 4

sam 5

dim 6

mar 8

20h30 16h45 + débat

19h30

14h30

20h

18h15

16h

15h ciné-café 18h30 21h15

18h15

Peur de rien

Les délices… (VO)

jeu 3

14h30, 20h45 17h15

18h30

Les animaux farfelus 15h + goûter

16h15, 20h45 17h45

-

16h

15h30

20h

11h 11h + goûter salé + goûter salé

semaine du 9 au 15 mars

mer 9

jeu 10

ven 11

sam 12

dim 13 mar 15

Le faussaire (VO)

18h30

14h

-

19h15

14h30

-

Nahid (VO)

20h30

16h

19h

15h, 21h15

18h30

-

Peur de rien

16h15

18h

16h30, 21h -

20h30

18h15

semaine du 16 au 22 mars

mer 16

-

No home movie

L’histoire du géant… (VO) -

20h30 + débat -

-

-

15h + goûter

Les animaux farfelus

17h -

-

jeu 17

ven 18

18h30

20h30

Nahid (VO)

16h30, 20h30 16h15

Le temps des rêves (VO) 16h15, 20h30 14h15 18h30 -

-

semaine du 23 au 29 mars

mer 23

jeu 24

ven 25

Belgica (VO)

14h30, 21h 18h30

16h30

Alias Maria (VO)

17h

Je suis le peuple (VO) 19h

20h30 + débat

sam 19 -

dim 20

mar 22

10h45, 16h45 19h

18h15

-

-

20h30 14h30 16h30 + leçon de cinéma à 17h

14h30

sam 26

20h30

21h

18h30

-

dim 27

mar 29

14h30, 21h 16h15

14h30, 20h45 19h 16h15

-

16h

11h 11h + goûter salé + goûter salé

L’histoire du géant… (VO) 14h30

L’homme qui tua Liberty Valance (VO)

16h30

19h15

18h15

14h30, 20h30 16h30

14h30, 20h45 17h

18h30

14h30, 20h30

semaine du 30 mars au 5 avril mer 30

jeu 31

ven 1er

sam 2

dim 3

mar 5

Rocco… (VO)

-

-

-

18h

15h

20h

Francofonia… (VO)

18h30

16h45, 20h45 15h ciné-café 16h 19h15

Un jour avec… (VO) MinoPolska 2

16h15, 20h15 15h + goûter

14h30, 18h30 17h, 21h

21h15

18h15

16h

-

11h + g. salé

11h + g.salé

15h + goûter

-

20h30

18h15


My skinny sister

cinédébat

comédie dramatique de Sanna Lenken • Suède / Allemagne • décembre 2015 • couleur • 1h35 • VOSTF avec Rebecka Josephson, Amy Deasismont, Annika Hallin… Stella, 12 ans, est un peu rondelette. Elle admire sa sœur aînée Katja, qui pratique le patinage artistique à haut niveau. Comme elle, elle rêve de devenir une championne et une belle jeune fille mince. Mais un jour, Stella, qui s’étonne des dures séances d’entraînement que s’impose sa sœur, découvre qu’elle souffre d’anorexie. Stella menace de tout révéler à leurs parents, mais sa sœur réussit à lui faire promettre de garder le secret… « En s’attaquant à ce sujet délicat, voire tabou, la jeune réalisatrice suédoise évite le film dossier : elle ne donne pas de clés, pas d’explications, mais, guidée,

on le sent, par sa propre expérience, construit un univers d’émotions à la fois intériorisées et à vif. La difficulté à « régler le problème » de l’anorexie est montrée subtilement à travers la distance entre les deux sœurs : plus la petite comprend et se rapproche, plus la grande s’éloigne… Tout le film est conduit du point de vue des enfants et non des adultes. Avec deux jeunes actrices étonnantes, capables de dire la peur, de suggérer la honte, l’enfermement dans le mensonge, mais aussi un lien et une légèreté qui résistent. ». Frédéric Strauss – Télérama

ciné-débat, mercredi 2 mars à 20h30, en partenariat avec l’association Allo Anorexie/Boulimie 44 et départements limitrophes, débat animé par le Docteur Patrick Delbrook, psychiatre, le Docteur Georges Picherot, pédiatre, Florence Martinez, responsable du service Pôle Prévention et Promotion de la SantéAddictologie de la Région Nazairienne, le Docteur Albane Hamelin, médecin responsable de la médecine polyvalente à la Cité sanitaire, le Docteur Agathe Jobert, pédiatre et Bernard Cochy, Allo Anorexie/Boulimie 44. Avec le soutien de l’association La Couronnée.

« Un film qui touche un problème rarement traité – le poids et les troubles alimentaires des adolescents – avec justesse et sensibilité ». Jean Serroy – Le Dauphiné Libéré

« Si ce film sensible a été étrangement comparé à Little Miss Sunshine par le Hollywood Reporter, ce n’est pas pour sa fantaisie mais pour sa manière, juste et tendre, de parler d’une jeunesse en souffrance ». Caroline Vié – 20 Minutes

du 2 au 8 mars


temps fort Beyrouth

Les délices de Tokyo

Le théâtre scène nationale propose, du 3 au 12 mars, un temps fort consacré à Beyrouth avec un focus sur le spectacle vivant libanais : performances, musique, danse, contes, ateliers… (voir détail de la programmation sur le site www.letheatre-saintnazaire.fr). coup r de cœu

comédie dramatique de Naomi Kawase • Japon / France / Allemagne • 27 janvier 2016 • couleur • 1h53 • VOSTF avec Kirin Kiki, Masatoshi Nagase, Kyara Uchida…

• Sélection officielle – Un Certain Regard – Festival de Cannes 2015

Les dorayakis sont des pâtisseries traditionnelles japonaises qui se composent de deux pancakes fourrés de pâte de haricots rouges confits qu’on appelle « An ». Tokue, une femme de 70 ans, va tenter de convaincre Sentaro, le vendeur de dorayakis, de l’embaucher. Tokue a le secret d’une pâte exquise et la petite échoppe devient vite un endroit incontournable… « On dirait un conte. Dans un jardin public de Tokyo, un homme un peu triste vendait sans succès ses dorayakis, des gâteaux fourrés à la pâte de haricots rouges. Survint une vieille dame qui proposa de faire cuire les haricots à sa façon. Et les dorayakis se vendirent comme des petits pains. Jusqu’au jour où les mains rougies et déformées de cette vieille dame, nommée Tokue,

attirèrent l’attention des clients, qui se mirent à la regarder comme une sorcière… Cette adaptation d’un roman de Durian Sukegawa ouvre un univers d’étonnants contrastes. Il y a la douceur presque sucrée de Tokue, tendre comme ses gâteaux. Mais aussi la douleur secrète qu’elle porte en elle et qui fait resurgir un passé tabou : l’époque où le Japon condamnait à l’enfermement les malades de la lèpre. Chaque existence est faite de blessures. Le vendeur de dorayakis en cache, lui aussi, plus banales, mais non moins lourdes à porter. Tout en menant ce récit avec simplicité et candeur, Naomi Kawase (Still the water) ne cesse d’y chercher matière à une élévation. Elle reste ainsi fidèle à l’élan de spiritualité qui parcourt son cinéma, mais trouve, à travers le personnage de Tokue, une manière plus émouvante d’exprimer sa foi en des forces invisibles présentes dans notre monde quotidien. La spécialiste des dorayakis n’a pas son pareil pour recommander d’écouter ce que racontent les haricots rouges ou les feuilles de cerisier. Elle ouvre un chemin vers la grâce et la possibilité de surmonter les épreuves. Et Naomi Kawase nous fait, avec ferveur, passer d’une recette de cuisine à une leçon de vie ». Frédéric Strauss – Télérama

du 2 au 8 mars

Le cinéma ne sera pas oublié et la salle Tati proposera, sur deux semaines, Peur de rien, le nouveau film de la réalisatrice libanaise Danielle Arbid et Le faussaire de Wölker Schlöndorff, tourné à Beyrouth, proposé en regard du spectacle Good Bye Schlöndorff de Wael Koudaih.


Le faussaire

Peur de rien comédie dramatique de Danielle Arbid • France / Liban • 10 février 2016 • couleur • 2h avec Manal Issa, Vincent Lacoste, Paul Hamy, Damien Chapelle, Dominique Blanc… • Prix d’interprétation féminine – Festival de Cinéma Européen des Arcs 2015

Les années 90. Lina, 18 ans, débarque à Paris pour ses études. Elle vient chercher ce qu’elle n’a jamais trouvé au Liban, son pays d’origine : une certaine forme de liberté. L’instinct de survie comme seul bagage, elle vogue d’un Paris à l’autre au rythme de ses rencontres amoureuses. Parce qu’à 18 ans, on rêve d’embrasser le monde et pas qu’un seul garçon… Danielle Arbid a pour habitude de tourner ses films (Un homme perdu, Dans les champs de bataille) au Liban et plus particulièrement dans la capitale, Beyrouth. Pour Peur de rien, elle a choisi pour la première fois comme décor la France, pays où elle habite depuis l’âge de 17 ans.

drame psychologique de Volker Schlöndorff • Allemagne / France • 1981 • couleur • 1h48 • VOSTF avec Bruno Ganz, Hanna Schygulla, Jean Carmet, Jerzy Skolimowski… « À forte teneur autobiographique, le film raconte l’arrivée à Paris en 1993 d’une jeune Libanaise de 19 ans, Lina. Récit d’initiation sentimentale et artistique, le film s’appuie sur une succession de rencontres décisives, variées, insolites, de celles qui forgent l’envie et la confiance, de celles qui passionnent l’existence. Film ouvert, généreux, très sensualiste, Peur de rien jouit d’un casting enthousiasmant. Outre la jeune Manal Issa, révélation du film, beauté racée et délicate qui n’avait jamais joué jusquelà, on compte toute une jeune garde (Vincent Lacoste, Paul Hamy, Damien Chapelle) ainsi que deux grands comédiens confirmés (Dominique Blanc et Alain Libolt), formidables dans des seconds rôles d’universitaires éclairants. La lumière, l’énergie (celle du désespoir comprise), c’est justement ce qui caractérise ce film qui va toujours de l’avant et se veut clairement un hommage à la France, malgré les galères de carte de séjour, malgré l’ordre moral et la flicaille ». Jacques Morice – Télérama

« Danielle Arbid poursuit son œuvre autofictive et politique dans un vibrant récit d’initiation ». Les Inrockuptibles

du 2 au 8 mars et du 9 au 15 mars temps fort Beyrouth

Journaliste allemand, Georg Laschen sent s’effilocher ses liens avec sa femme Greta, qui le trompe. Il repart pour un reportage au Liban. À Beyrouth, il loge dans un palace occupé par ses seuls confrères de la presse internationale. Dehors, la nuit, les mitrailleuses crépitent, les bombes explosent… Le jour, la vie continue… Dans Beyrouth écartelée par une guerre fratricide, il retrouve Ariane, une ancienne maîtresse venue vivre au Liban avec son mari… « Le héros du film, disait Schlöndorff, constate avec une secrète satisfaction que le monde extérieur est ici le reflet de ses propres désarrois, de son conflit avec lui-même. » La façon dont Schlöndorff utilise les vraies images du conflit en les confrontant à des images mises en scène montre que le cinéaste est, comme son héros, «un faussaire»… Son superbe film démêle les origines du conflit et montre brillamment le quotidien de la guerre, cet état étrange de vie hors la vie, où l’amour même prend un goût différent. Bruno Ganz, magistral, est notre complice dans cette expérience inquiétante ». Aurélien Ferenczi – Télérama

du 9 au 13 mars temps fort Beyrouth


No home movie

cinédébat

documentaire de Chantal Akerman • Belgique / France • 24 février 2016 • couleur • 1h52 «Parce que ce film est avant tout un film sur ma mère, ma mère qui n’est plus. Sur cette femme arrivée en Belgique en 1938 fuyant la Pologne, les pogroms et les exactions. Cette femme qu’on ne voit que dans son appartement. Un appartement à Bruxelles. Un film sur le monde qui bouge et que ma mère ne voit pas ». Le dernier film de la réalisatrice belge, disparue en octobre 2015. « No home movie est un film pareil à une vague qu’on ne voit pas venir, qu’on voit à peine gagner en force, et qui finalement déferle, impressionnante… Le propos est simple, presque banal : la vieille maman de Chantal Akerman a fait une chute et s’en remet sans s’en remettre, dans son appartement de Bruxelles. (…) Et c’est là, dans le calme plat de ces plans entre cuisine et salon, que la vague se forme. Ces plans qui durent et prennent leur temps, ils racontent

une présence, un lieu dont on devient familier. Et la vague déferle, le film nous emporte dans l’expérience vraie de la séparation, qui balaie tout ce qu’on savait à l’avance sur la question. Là, l’instinct de cinéaste de Chantal Akerman la guide magnifiquement : elle ne filme jamais ce qu’on s’attendrait à la voir filmer, et elle demande au documentaire bien plus que d’enregistrer la vie qui s’en va. Elle en fait un langage d’émotions indicibles. (…) Dans No home movie, jamais Chantal Akerman ne cède à la confidence, à la confession de ce qui la hante, l’effraie, la meurtrit. Et sans nous dire un mot, elle nous dit tout. Ce nouveau documentaire, qui fait écho à News from home (1977), dans lequel elle filmait New York en lisant en voix off des lettres que sa mère lui envoyait de Bruxelles, a pour elle une place essentielle, une importance capitale : elle nous donne admirablement à comprendre cela. Et No home movie devient, dans ce partage, un film essentiel pour nous ». Frédéric Strauss – Télérama

Jeudi 10 mars à 20h30, l’association Version Originale propose un ciné-débat, en hommage à Chantal Akerman, en présence de Claire Atherton, monteuse du film et amie de la réalisatrice.

du 10 au 15 mars

Nahid drame de Ida Panahandeh • Iran • 24 février 2016 • couleur • 1h45 • VOSTF avec Sareh Bayat, Pejman Bazeghi, Navid Mohammadzadeh… • Prix Spécial du Jury – Un Certain Regard – Cannes 2015

Nahid, jeune divorcée, vit seule avec son fils de 10 ans dans une petite ville au bord de la mer Caspienne. Selon la tradition iranienne, la garde de l’enfant revient au père mais ce dernier a accepté de la céder à son ex-femme à condition qu’elle ne se remarie pas. La rencontre de Nahid avec un nouvel homme qui l’aime passionnément et veut l’épouser va bouleverser sa vie de femme et de mère. « En tant que réalisatrice, je me suis toujours intéressée à la condition des femmes en Iran, et plus largement au Moyen-Orient. Nahid est un des tout premiers films iraniens qui s’attache à décrire la condition des femmes divorcées, y compris la question du droit de garde des enfants, et les problèmes liés au mariage temporaire. À travers le portrait de Nahid, c’est le dur quotidien de ces femmes que j’ai voulu mettre en évidence. J’espère que ce film pourra


faire évoluer l’image que nous avons de ces femmes au moins d’un point de vue culturel ». Ida Panahandeh « Malgré les restrictions politiques et la censure qui plane toujours sur la création, le cinéma iranien continue de nous étonner par son incroyable fertilité. Dernier exemple en date avec Nahid, Prix spécial du Jury de la sélection cannoise Un Certain Regard. On retrouve dans Nahid certaines qualités du cinéma d’Asghar Farhadi (Une séparation, Le passé) : scénario très écrit qui exploite au maximum son point de départ et développe la psychologie complexe de ses personnages, souci d’éviter le choc frontal avec les autorités en démontrant l’absurdité d’une société religieuse et patriarcale. Le premier fardeau pour une Iranienne est de naître femme, nous dit Ida Panahandeh, et les vagues sentimentales s’échouent toujours sur le rivage… ». Yannick Vely – Paris Match

« Le premier film de fiction de la réalisatrice Ida Panahandeh (elle vient du documentaire engagé) constitue une sorte de variation provinciale de Une séparation de Asghar Farhadi, un peu moins fulgurant dans l’exécution formelle que ce dernier, mais tout aussi sobre et poignant dans son portrait de l’Iran depuis un point de vue féminin ». Tobias Dunschen - critique-film.fr

du 9 au 13 mars et du 16 au 20 mars

c débat L’histoire du géant timide iné-

drame de Dagur Kari • Islande • sortie le 24 février 2016 • couleur • 1h36 • VOSTF avec Gunnar Jónsson, Ilmur Kristjánsdóttir, Sigurjón Kjartansson, Arnar Jónsson…

• Prix d’interprétation masculine – Festival de Marrakech / Atlas d’Or – Festival du film d’Arras / Meilleur film scandinave 2015 À 43 ans, Fusi, colosse maladroit et timide, vit toujours chez sa mère. Alors que son quotidien est rythmé par une routine des plus monotones, l’irruption dans sa vie de la pétillante Alma et de la jeune Hera va bouleverser ses habitudes de vieux garçon… « Avec ce portrait d’un homme solitaire, que des cours de danse country vont contraindre à sortir de sa carapace, c’est l’absence d’autonomie, la peur de l’inconnu voire de l’autre, qui se font jour avec un humour nordique aussi discret qu’efficace. Décrivant les rouages d’un isolement social qui s’auto-alimente, mais aussi les

soupçons qui pèsent sur ceux qui sont différents physiquement ou en terme de comportement, L’histoire du géant timide est un film à la fois cru, doucement cruel et inspiré. Jouant du contraste entre le caractère imposant du personnage (touchant Gunnar Jónsson) et la fragilité psychologique de celle qu’il va prendre sous son aile, le scénario nous emmène vite loin de tout cliché, pour mieux creuser ce qui fait l’humanité de chacun. Il offre ainsi deux beaux portraits de reclus tentant de s’apprivoiser l’un l’autre, et d’affronter le monde extérieur, lançant au passage un joli message d’espoir. Une œuvre bouleversante, où le bonheur passe par de tout petits riens, et le besoin se distingue progressivement de l’envie. À ne pas manquer ». Olivier Bachelard – abusdecine.com

Mardi 15 mars à 20h30, ciné-débat dans le cadre de la Semaine nationale d’information sur la santé mentale, en partenariat avec l’association La Couronnée et le Pôle psychiatrie de l’Hôpital de Saint-Nazaire. Débat animé par Christine Rochefort, psychologue et Catherine Ménard, La Couronnée.

mardi 15 mars à 20h30 semaine d’information sur la santé mentale et du 16 au 22 mars


leçon de cinéma Histoire et cinéma

Dès ses origines, le cinéma a été fasciné par l’Histoire : en témoignent les centaines de reconstitutions historiques, de la Passion du Christ à la Révolution française. La Rome antique a donné naissance à un genre, le péplum, et la conquête de l’Ouest à un autre, le western. La révolution soviétique s’est propagée à travers des films mythiques comme Le Cuirassé Potemkine. Pour cette nouvelle leçon de cinéma proposée par Version Originale, il s’agit, à travers des extraits filmiques, d’interroger les rapports entre Histoire et Cinéma. Et aussi de comprendre comment ces deux représentations du monde s’entremêlent et composent les formes cinématographiques de l’histoire. Samedi 19 mars à 17h, leçon de cinéma animée par Christian Delage, historien et réalisateur, directeur de l’Institut d’Histoire du Temps Présent et Version Originale. La leçon de cinéma sera suivie, à 19h30, d’une pause repas dans le hall du cinéma et, à 20h30, de la projection du film L’homme qui tua Liberty Valance. tarifs : leçon de cinéma : 3 €, restauration légère 4 € (réservation sur place) film aux tarifs habituels.

L’homme cinéclassic qui tua Liberty Valance western de John Ford (d’après une histoire de Dorothy M. Johnson) • USA • 1961 • ressortie copie restaurée août 2014 • noir et blanc • 2h02 • VOSTF avec James Stewart, John Wayne, Lee Marvin, Vera Miles, Lee Van Cleef, John Carradine… 1910 au Colorado. Le sénateur Ransom Stoddard arrive en compagnie de sa femme au modeste village de Shinbone pour assister à l’enterrement de leur vieil ami Tom Doniphon dont presque personne ne se souvient en ville. Le journaliste local s’étonne que le sénateur ait fait le voyage pour si peu et Stoddard lui explique pourquoi il est venu: il y a quelques dizaines d’années, jeune avocat désireux de s’installer dans l’Ouest, il avait été, dès son arrivée en diligence, insulté, dévalisé et frappé par Liberty Valance, un bandit qui semait la terreur dans la région. Laissé pour mort sur le bord de la route, il avait été ramené par le cow-boy Tom Doniphon qui seul, réussissait à inquiéter Valance…

« La réalisation est d’une irréprochable qualité et témoigne de la part du cinéaste d’une maturité parvenue à son point d’équilibre ». Gilbert Salachas – Télérama

« Le film n’est pas seulement un chefd’œuvre (…) signé Ford, c’est aujourd’hui une pièce fondamentale de la culture américaine du XXe siècle, une méditation qui pense véritablement l’histoire de l’Amérique autant qu’un poème triste (…) ». Jean-François Rauger – Le Monde « Quand les faits se sont transformés en légende, publiez la légende : telle est la morale paradoxale illustrée par Ford dans ce western testament (son avant-dernier), qui est aussi un des plus beaux films sur la presse, entre faits bruts et interprétations héroïques. James Stewart et John Wayne, pour la première fois réunis, y sont inoubliables. Un grand chef-d’œuvre à retrouver en copie neuve ». Marie-Noelle Tranchant – Le Figaroscope

du 19 au 22 mars


Alias Maria drame de José Luis Rugeles Gracia • Colombie / France / Argentine • 9 mars 2016 • couleur • 1h31 • VOSTF avec Karen Torres, Carlos Clavijo, Anderson Gomez…

Le temps des rêves

coup r de cœu

drame d’Andreas Dresen • Allemagne / France • 3 février 2016 • couleur • 1h57 • VOSTF • Interdit aux moins de 12 ans avec Merlin Rose, Julius Nitschkoff, Joel Basman, Marcel Heuperman, Frederic Haselon, Ruby O.Fee… • Sélection officielle – Festival de Berlin 2015

Allemagne de l’Est. Dani et sa bande ont grandi dans l’utopie socialiste de la RDA. Adolescents à la chute du Mur, ils vivent au rythme de la techno, de leurs rêves débridés et des allers-retours au commissariat. Lancée à pleine vitesse dans les années 90, cette jeunesse exaltée et désorientée va se heurter au destin chaotique de sa génération. « Il y a quelque chose de Trainspotting dans ces corps ou visages qui s’assombrissent et se détruisent, dans ces espérances qui chutent. La beauté du film ne tient que très peu à son emballage sensationnel et télévisuel, à ses séquences musicales ou violentes, mais davantage au parfum nostalgique qui enveloppe le tout ».

« Violent, radical, défendu par des comédiens hargneux et magnifiques, ce film magistralement réalisé allie la rugosité du béton des cités aux bouillonnements d’une jeunesse turbulente ». Alain Spira – Paris Match

«Trois générations d’«Ossies» (citoyens de l’ex-RDA) ont réuni leurs expériences des mutations de l’Allemagne dans ce film lucide et désespéré : l’écrivain Clemens Meyer, 38 ans, acteur ou témoin de l’action (le roman dont le film est tiré, Quand on rêvait, vient de sortir) ; le scénariste Wolfgang Kohlhaase, 84 ans, qui a connu le pays avant la partition ; et le réalisateur Andreas Dresen, 52 ans, né à 60 kilomètres de Leipzig. Il abandonne cette fois le style naturaliste de ses précédents films (Un été à Berlin, Pour lui, 7e Ciel) pour quelques effets superflus, musique techno légèrement anachronique, caméra virevoltante, lumières stroboscopiques… Mais le constat est glaçant ». Aurélien Ferenczi – Télérama

• Sélection Officielle – Un Certain Regard, Cannes 2015 / Sélection officielle – Festival de Biarritz Amérique Latine

La jungle colombienne de nos jours. Maria 13 ans, enfant-soldat, a grandi dans la jungle avec la guérilla. Lorsque Maria se rend compte qu’elle est enceinte, elle comprend vite que pour garder son enfant, elle doit cacher sa grossesse. Un jour, le commandant du camp confie à Maria son nouveau-né, et lui demande de le convoyer vers une ville voisine. À travers son regard, Alias Maria nous dévoile la terrible réalité du conflit armé en Colombie. « Sous les traits sévères et déterminés de Karen Torres (elle-même fille d’un ancien farquiste infiltré) et sa silhouette ossue, Maria incarne quelque chose de primitif et ancestral, elle, mère de toutes les mères. Elle est aussi le droit de choisir, de disposer de son corps. Avec son lot de scènes dures et ses cavales en pleine jungle, Alias Maria est un film de guerre. Mais de guerre intérieure, intime et fondamentale pour préserver le dernier territoire sacré ». Emmanuelle Spadacenta – cinemateaser.com

« Rugeles conduit sans sombrer dans l’épais film-dossier mais avec maîtrise, cette déambulation solitaire, celle d’un « regard silencieux » posé sur le monde, écrit le cinéaste en note d’intention ». Clémentine Gallot – Next

Clément Ghys – Libération

du 16 au 22 mars

du 23 au 29 mars


Belgica comédie dramatique de Félix Van Groeningen • Belgique / France • 2 mars 2016 • couleur • 2h 07 • VOSTF avec Tom Vermeir, Stef Aerts, Hélène De Vos…

• Prix de la mise en scène – Festival de Sundance 2015

Jo et Frank sont frères, et comme souvent dans les familles, ces deux-là sont très différents. Jo, célibataire et passionné de musique, vient d’ouvrir son propre bar à Gand, le Belgica. Frank, père de famille à la vie bien rangée et sans surprise, propose à Jo de le rejoindre pour l’aider à faire tourner son bar. Sous l’impulsion de ce duo de choc, le Belgica devient en quelques semaines « the place to be »… «Artiste passionné aux multiples talents, Félix Van Groeningen s’est imposé avec La merditude des choses puis avec le bouleversant Alabama Monroe, comme l’un des fers de lance de la nouvelle génération de cinéastes belgo-flamands. Au lendemain du succès mondial d’Alabama Monroe, le metteur en scène a souhaité s’attacher à un projet plus

personnel, racontant de manière à la fois intime et épique, une histoire au centre de sa propre jeunesse, lorsque son père tenait Le Charlatan, un bar / café-concert / discothèque rapidement devenu « the place to be » trônant au milieu de Gand.

Belgica, c’est une histoire d’amour et de passion destructrice, c’est une énième variation autour de la mécanique de l’ascension et de la chute, c’est une épopée fraternelle bouleversante, c’est une incandescente plongée sous acide dans le monde de la nuit, c’est une mélancolique illustration de la perte des idéaux quand on grandit et conquiert le monde, et enfin, c’est l’histoire d’un abandon devenu incontrôlable. Van Groeningen est un cinéaste de la générosité, de la sincérité, un cinéaste qui ne donne et ne se donne jamais à moitié. Belgica est le genre d’aventures cinématographiques dont on ne ressort pas indemne. Une histoire forte, interprétée par des comédiens habités et entièrement dévoués à leurs personnages, une histoire magnifiée par des images étourdissantes, avec ce sens aigu de la conjugaison de tous les arts qui composent le cinéma ». Nicolas Rieux – mondocine.net

du 23 au 29 mars

Je suis le peuple

coup r de cœu

documentaire d’Anna Roussillon • France / Égypte • 13 janvier 2016 • couleur • 1h51 • VOSTF

• Sélection ACID, Cannes 2015 / Grand Prix de la Compétition Internationale et Prix du Premier film – Festival International du film documentaire 2014 de Jihlava, République Tchèque / Grand Prix du Jury et Prix du Public – Festival Entrevues 2014 Belfort / Grand Prix – Fidadoc 2015 Agadir, Maroc « La révolution ? T’as qu’à la regarder à la télé ! », lance Farraj à Anna quand les premières manifestations éclatent en Égypte en janvier 2011. Alors qu’un grand chant révolutionnaire s’élève de la place Tahrir, à 700 km de là, au village de la Jezira, rien ne semble bouger. C’est par la lucarne de sa télévision que Farraj va suivre les bouleversements qui secouent son pays. Pendant trois ans, un dialogue complice se dessine entre la réalisatrice et ce paysan égyptien : lui, pioche sur l’épaule, elle, caméra à la main. Leurs échanges témoignent du ballottement des consciences et des espoirs de changement : un cheminement politique lent, profond et plein de promesses…


« Mis en scène à hauteur d’hommes, le film se construit comme un huis clos à ciel ouvert, dans un village entouré de champs, isolé du tourment qui agite le Caire. Farraj et les siens y expérimentent la démocratie. À leurs côtés, avec lucidité, humour et générosité, la cinéaste nous offre une belle leçon de politique et d’humanité ». Régis Sauder et Marianne Tardieu, cinéastes membres de l’ACI

« Loin des clichés, loin des leurres, Je suis le peuple donne confiance, rassure et galvanise. C’est au-delà des images et des mots, un poème en prose sur la liberté en marche, la grande liberté ». Laurent Delmas – France Inter

« Deux ans et demi de tournage, un travail exemplaire sur le cadre et la lumière loin du remplissage anecdotique de certains documentaires (…), un montage qui éclaire le propos, aboutissent à ce film original ». Michel Ciment – Positif

du 23 au 29 mars

Rocco et ses frères

cinéclassic

drame de Luchino Visconti • France / Italie • 1960 • ressortie copie numérique restaurée juillet 2015 • noir et blanc • 2h59 • VOSTF avec Alain Delon, Annie Girardot, Roger Hanin, Renato Salvatori, Claudia Cardinale… • Prix Spécial du Jury – Lion d’Argent et Prix de la Fédération Internationale de la Presse Cinématographique – Venise 1960 / Sélection Cannes Classics 2015

Quittant leur province pauvre de Lucanie en Italie du Sud, la famille Parondi – Rosaria, la mère veuve, et ses cinq fils, Vincenzo, Simone, Rocco, Ciro et Luca – vient s’établir à Milan. Vincenzo se marie. Simone s’entraîne pour devenir boxeur. Rocco est employé dans une teinturerie. Ciro suit des cours du soir tout en travaillant pour devenir ouvrier spécialisé. L’harmonie de la famille va être perturbée par l’entrée en scène de Nadia, une jeune prostituée dont Simone et Rocco tombent tour à tour amoureux…

« Rocco et ses frères est un film sur l’émigration et la marginalisation. Pour la première fois, le cinéma italien se penche sur les rapports entre des cultures profondément différentes, une composante essentielle du monde moderne. Aujourd’hui, Rocco et ses frères est universellement considéré comme un classique et un chef-d’œuvre du cinéma italien. Cependant, lors de son tournage et après sa sortie, il fit l’objet de violentes attaques de la part du gouvernement de l’époque ». Gian Luca Farinelli, Directeur – Fondazione Cineteca de Bologne

« Rocco et ses frères est l’un des films en noir et blanc les plus somptueux que j’aie jamais vus : la photo, par le grand Giuseppe Rotunno, est nacrée, élégante et brillante – comme une continuation et un développement du néoréalisme. Grâce à Gucci, à la Film Foundation et à nos amis de la Cineteca di Bologna, le chef-d’œuvre de Luchino Visconti peut être vu à nouveau dans toute l’intensité de sa beauté et de sa puissance ». Martin Scorsese

du 2 au 5 avril et du 7 au 10 avril


Un jour avec, un jour sans

coup r de cœu

comédie dramatique de Hong Sang-soo • Corée du Sud • 17 février 2016 • 2h01 • VOSTF avec Jung Jaeyoung, Kim Minhee… • Léopard d’Or et Prix d’interprétation masculine – Festival de Locarno 2015

Le réalisateur Ham Cheonsoo arrive un jour trop tôt dans la ville de Suwon, où il a été invité à parler de son œuvre. Il profite de cette journée d’attente pour visiter un palais de la ville. Il y rencontre Yoon Heejeong, une artiste locale avec laquelle il va discuter, dîner, boire… Mais il n’est pas tout à fait honnête avec Yoon Heejeong… « Une merveille d’intelligence et de drôlerie » Olivier Père – Arte

ses personnages et sa trame narrative. Ils sont parfaitement superposables, allant même jusqu’à durer le même temps – une heure chacun – et sont introduits par le même carton générique. Ce qui distingue les deux segments est une variation subtile de la mise en scène qui créé des distorsions dans le regard posé sur cette rencontre. Le sujet du film se transforme alors peu à peu. De la rencontre amoureuse entre deux êtres, Hong Sang-soo construit étape par étape un éloge du regard, le regard porté par le cinéma, cette magie de la mise en scène qui, sur deux histoires identiques, donne à entrevoir différemment. (...) C’est brillant et le tour de force du cinéaste est de ne jamais tomber dans le dispositif, le concept. Car son cinéma est un cinéma de la vie, un cinéma organique d’une pureté minimaliste, généreux, bienveillant. Un jour avec, un jour sans est sans aucun doute le grand film de ce début d’année 2016 ». Yannick Lacombe – versatile-mag.fr

«Hong Sang-soo livre avec Un jour avec, un jour sans, un manifeste de mise en scène et se pose comme l’un des plus grands cinéastes de la rencontre amoureuse. Son dernier film est une merveille. Comme souvent le cinéaste va filmer la rencontre entre un homme et une femme. Le film se découpe en deux segments identiques par ses lieux,

du 30 mars au 5 avril

Francofonia, le Louvre sous l’Occupation drame historique d’Alexandre Sokourov • France / Allemagne / Pays-Bas • novembre 2015 • 1h28 • VOSTF et français avec Louis-Do de Lencquesaing, Benjamin Utzerath, Vincent Nemeth, Johanna Korthals Altes, Andrey Chelpanov, Jean-Claude Caer… • Compétition officielle Mostra de Venise 2015

1940. Paris, ville occupée. Et si, dans le flot des bombardements, la guerre emportait La Vénus de Milo, La Joconde, Le Radeau de La Méduse ? Que deviendrait Paris sans son Louvre ? Deux hommes que tout semble opposer – Jacques Jaujard, directeur du Louvre, et le Comte Franz Wolff-Metternich, nommé à la tête de la commission allemande pour la protection des œuvres d’art en France – s’allient pour préserver les trésors du Musée. Au fil du récit de


cinémômes

cette histoire méconnue et d’une méditation humaniste sur l’art, le pouvoir et la civilisation, Alexandre Sokourov nous livre son portrait du Louvre. « Avec Francofonia, Alexandre Sokourov ausculte brillamment la culture européenne à travers un de ses sites emblématiques, le Louvre, pendant la Seconde Guerre mondiale ». Damien Aubel – Transfuge

« Soukourov, en mêlant divers genres de récits, crée un espace cinématographique inédit, quelque part entre documentaire et fiction ». Jean-Christophe Ferrari – Positif

« Présenté à la Mostra de Venise, ce conte crépusculaire dans le Paris de l’Occupation réaffirme la place centrale des musées au cœur de la civilisation européenne ». Jean-Claude Raspiengeas – La Croix

«Avec cette œuvre poétique et artisanale, Sokourov met en relief et en lumière, mieux qu’avec une pesante fresque historique, ce qui relie les époques et les hommes, les pays et les sensibilités : l’art comme lingua franca de la civilisation occidentale ». Vincent Ostria – Les Inrockuptibles

du 30 mars au 5 avril

Les animaux farfelus courts-métrages d’animation de Nicolas Deveaux, Péter Vácz, Morrigane Boyer, Julien Hazebroucq, Ren-Hsien Hsu, Emmanuelle Leuleu, William Lorton, Miran Miosic… • France • octobre 2015 • couleur • 42’ • à partir de 2 ans 6 courts-métrages d’animation pour les tout petits (2-5 ans), qui content les pérégrinations d’animaux tout fous : une pieuvre amoureuse lancée dans une course poursuite, un cerf qui découvre la troisième dimension et la vie hors du papier, un chat à la voix éraillée qui s’essaie au chant lyrique, des girafes qui goûtent au plaisir du plongeon acrobatique…

5 mètres 80 • 5’

Un troupeau de girafes se lance dans un enchaînement de plongeons acrobatiques de haut vol dans une piscine olympique déserte.

Le lapin et le cerf • 17’

L’amitié de deux amis, le lapin et le cerf,

est mise à rude épreuve à cause de la nouvelle obsession du cerf : sortir de sa feuille de papier et devenir un corps en volume pour découvrir un nouveau monde.

Le chat qui chante • 6’

La cité des chats compte dans ses rangs un chaton gai et sociable qui chante tout le temps. Mais son « miaou » musical est un cauchemar pour son entourage car il ne sait pas chanter. Sa famille et son professeur tentent de lui expliquer…

L’oiseau rare • 5’

Augustin est un homme qui se sent seul. Il va retrouver le sourire grâce à son oiseau de compagnie.

À la française • 7’

C’est un après-midi à Versailles, du temps de Louis XIV…

Oktapodi • 2’

Pour échapper aux griffes d’un commis cuisinier, et rester ensemble, deux poulpes se lancent dans une course poursuite burlesque dans les rues d’un village grec. «Six courts métrages remarquablement « écrits » par l’image, par leur rythme, leur montage, leurs graphismes variés». Bernard Génin – Positif

du 2 au 6 mars et du 9 au 13 mars


cinémômes

MinoPolska 2 5 courts-métrages d’animation • Pologne • 1968 / 1983 • ressortie octobre 2015 • couleur • 46’ • à partir de 3 ans

La souris et le chaton

de Wladyslaw Nehrebecki • 1958 • 9’

Une petite souris se promène dans un appartement lorsqu’elle découvre le croquis d’un chat endormi. La cohabitation s’annonce mouvementée !

Au fond des bois

de Wladyslaw Nehrebecki • 1961 • 10’

La vie quotidienne d’un village en Pologne où les hommes et les animaux vivent ensemble. Ce qui ne convient pas forcément à Walentynowa qui a besoin de calme… Un hommage drôle, émouvant et délicat au folklore polonais et à la Nature, un tourbillon de couleurs, de danses et de chants.

Le petit corniaud

de Lidia Hornicka • 1969 • muet • 6’

D’abord mis à l’écart à cause de sa queue en tire-bouchon, un petit chien saura finalement tirer profit de cette différence. Une ode touchante aux particularismes, et un plaidoyer pour l’acceptation de soi .

Petite mie

de Lucjan Dembinski • 1959 • 10’

L’histoire singulière d’une petite boule de pain qui se transforme en fillette. De son arrivée au monde jusqu’à son périple vers Torun, la ville du pain d’épice, les aventures mouvementées de Pyza et de son ami le Lièvre.

Reksio polyglotte

de Lechoslaw Marszalek • 1967 • 10’

Petit chien malicieux, Reksio est prêt à dialoguer avec tous les animaux de la ferme. Heureusement qu’il est là pour résoudre les problèmes ! Les premières aventures du sympathique Reksio, un dessin animé d’une grande élégance très célèbre en Pologne.

du 30 mars au 5 avril


à voir en avril • Chala, une enfance cubaine d’Ernesto Daranas • Week-end autour du cinéma de Hou Hsiao Hsien avec Version Originale • Play time, Quinzaine des salles de cinéma associatives de L. A. Qu’un seul tienne et les autres suivront et Les ogres de Léa Fehner Volta a terra de Joao Pedro Placido Comme des lions de Françoise Davisse / Une jeunesse allemande de Jean-Gabriel Périot… • Festival Play it again ! Salé, sucré d’Ang Lee / Elle et lui de Leo McCarey / L’eau à la bouche de Jacques Doniol-Valcroze / Orfeu Negro de Marcel Camus •••

photo du film : Volta a terra

informations pratiques cinéma La programmation cinéma de la scène nationale c’est :

salle Jacques Tati, 33, bd Victor Hugo à Saint-Nazaire programmation du mardi au dimanche salle classée Art et Essai, labellisée Patrimoine, Recherche et Découverte et Jeune public

inéma atrice c acques m m a r prog salle J au de la ré à la Le bure tre est tranfé  40 53 69 63 2 â du Thé r la joindre : 0 r mail : .fr a u p o t P nazaire e i. t Ta 07 71 e-saint 5 r t  0 a 7 e h  7 t ou 06 .magne@le e sylvett

tarifs : • plein 6,50 € • réduit* 5,50 € • carte 6 entrées 27 € • cinémômes** 3,50 € • 12-14 ans 4 € *abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, Version Originale, abonné des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité **par enfant et par accompagnateur

attention, la séance commence par le film ! l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances

téléphone, répondeur programme et séances scolaires :

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr


renseignements – réservations 02 40 22 91 36

www.letheatre-saintnazaire.fr

• conception graphique Julien Cochin

performance, musique, danse, contes, ateliers, cinéma… un focus sur le spectacle vivant libanais du 3 au 12 mars


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