photo du film Derrière le mur, la Californie
salle Jacques Tati
programme du 30 sept. au 3 nov. 2015
le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire
calendrier
semaine du 30 sept. au 6 oct.
mer 30
In the family (VO)
15h30, 20h15 -
Le mépris
-
10 ans VO
La Vanité
Maps to the stars (VO) -
ven 2
sam 3
17h
-
15h30, 17h
-
-
-
20h30+débat 15h ciné-café
-
semaine du 7 au 13 oct.
-
20h30+débat
mer 7
jeu 8
ven 9
21h15
19h
-
-
-
Umberto D. (VO)
20h45
Là-Haut
La vie des gens
Indian Palace (VO) semaine du 14 au 20 oct. Brooklyn
20h30+débat18h15 -
sam 10
-
-
16h30, 18h15 21h
19h
20h45
14h30 + échange 20h30 + débat
-
-
18h avant-première
17h
-
-
15h
19h
14h30
-
-
mer 14 20h45
14h30, 19h
-
15h30
17h
-
jeu 15
ven 16
sam 17
dim 18
mar 20
16h30
20h30+débat 17h15 21h
Le voyage de Tom Pouce
15h + goûter
-
11h + goûter
-
18h30
semaine du 21 au 27 oct.
mer 21
Fatima
16h, 20h30 15h, 17h30
17h45 -
Petites casseroles 15h +goûter
jeu 22
16h45
-
19h
20h45
-
-
20h30+débat 15h, 18h30
Ascenseur pour …
-
mar 13
19h
La bataille … (VO)
20h30
19h
dim 11
Refugiado (VO)
Daddy Cool (VO)
-
mar 6
-
16h30
-
-
16h +débat 20h
-
Patrick Deville
-
dim 4 15h
-
Le début (VO)
Soirée courts-métrages
Self made (VO)
semaine bleue
18h45
jeu 1er
19h
-
16h30
15h15
18h15
11h + goûter
15h + goûter
17h, 20h30 20h
ven 23
sam 24
dim 25
19h
16h15
16h45, 20h45 19h
20h45
16h30
20h
16h30 +goûter
15h30 +goûter
11h 11h +goûter salé +goûter salé
19h
20h30
18h
18h15
mar 27
15h
20h30 -
semaine du 28 oct. au 3 nov.
mer 28
jeu 29
ven 30
sam 31
dim 1er
mar 3
Red Rose (VO)
19h
16h30
20h15
15h15, 20h45
19h
20h45
17h15
19h
Scum (VO)
20h45
Derrière le mur… (VO) 17h15
18h15
20h15
15h30 Sametka, la chenille 15h30 qui danse +goûter +goûter
18h15
17h
15h15, 20h45 -
15h30 +goûter
11h +goûter salé
11h +goûter salé
16h30
19h
La Vanité
In the family
coup r de cœu
drame de Patrick Wang • USA • 2014 • couleur • 2h49 • VOSTF avec Sebastian Banes, Patrick Wang, Trevor St. John… À Martin, dans le Tennessee, Chip Hines, un jeune garçon précoce de 6 ans, ne connaît que la vie avec ses deux papas, Cody et Joey. Et c’est une belle vie. Quand Cody meurt brutalement dans un accident, c’est avec force que Chip et son père adoptif réagissent afin de surmonter cette perte et continuer la vie qu’ils avaient commencée à construire à trois. Mais la sœur de Cody révèle à Joey qu’un vieux testament établi à la naissance de Chip, peu avant qu’il ne fasse partie de la famille, la désigne comme tutrice de l’enfant. Les années d’intégration de Joey dans la famille s’effritent peu à peu alors que Chip lui est enlevé. À l’incompréhension succèdent la colère et l’impossibilité pour Joey de trouver une solution. La loi n’est pas de son côté, mais ses amis si. Fort de leur soutien et des souvenirs avec Cody, il cherchera un chemin vers la paix avec cette famille qu’il considérait comme la sienne avant le drame, et essayera ainsi de se rapprocher de son fils. Par le réalisateur de Les secrets des autres.
reprise
comédie dramatique de Lionel Baier • Suisse / France • 2 septembre 2015 • couleur • 1h15 avec Patrick Lapp, Carmen Maura, Ivan Georgiev… « La force, la beauté et l’intérêt du film résident moins dans son sujet, quoique poignant, que dans la façon dont Patrick Wang, réalisateur, scénariste et acteur principal, déroule son récit sans esbroufe ». Vincent Ostria – L’Humanité
« Farouchement indépendant, Wang l’est sans aucun doute. In the family donne surtout le sentiment d’assister à l’émergence d’un cinéaste inclassable. Ils se font rares aux États-Unis ». Damien Bonelli – Critikat.com
« Sobriété, intelligence, mise en scène remarquable : ce premier film est une réussite totale ». Gaël Reyre – Les Fiches du Cinéma
« Disons-le, In the family est un coup de tonnerre dans le ciel un peu trop bleu du cinéma indépendant américain. Un coup de tonnerre, et pourtant le film le plus doux, le plus soyeux qui soit ». Jacky Goldberg – Les Inrockuptibles
• Sélection ACID - Cannes 2015
David Miller veut en finir avec sa vie. Ce vieil architecte malade met toutes les chances de son côté en ayant recours à une association d’aide au suicide. Mais Espe, l’accompagnatrice, ne semble pas très au fait de la procédure alors que David Miller tente par tous les moyens de convaincre Tréplev, le prostitué russe de la chambre d’à côté, d’être le témoin de son dernier souffle, comme la loi l’exige en Suisse. Le temps d’une nuit, tous trois vont découvrir que le goût des autres et peut-être même l’amour sont des sentiments drôlement tenaces. « La jubilation du film tient au même déplacement de regard progressif qu’opère la mise en scène, précise, virtuose et inspirée de Lionel Baier. De rebondissements en retournements, où chacun se révélera à lui-même et aux autres, où les lourds rideaux ouvriront sur un ailleurs utopique, le film forme un trio improbable et uni, et mène une variation méditative et ironique sur l’existence». Christophe Cognet, cinéaste membre de l’ACID
« Le film de Lionel Baier (…) est d’une poilante mélancolie. Avec trois acteurs hors pair, il impose, même sur un sujet grave, le droit de sourire dans la dignité». Jérôme Garcin – Le Nouvel Observateur
avec le soutien de l’ACID
du 30 septembre au 6 octobre
du 30 septembre au 6 octobre
Version Originale fête ses 10 ans ! Quand le cinéma parle du… cinéma Du 1 au 3 octobre, l’association Version Originale fêtera ses 10 ans, avec un programme de films, courts ou longs métrages, des rencontres à l’issue des projections, une exposition … er
Une table ronde sera également proposée le samedi 2 octobre à 10h au Tati, sur le thème Quelle place et quel rôle pour une association de cinéphiles dans les salles ? avec Sylvain Clochard, programmateur et exploitant au cinéma Concorde à Nantes, Hélène Martin, programmatrice jeune public à l’association Gros Plan à Quimper et François Bégaudeau, critique, romancier, scénariste et comédien. Restauration légère , samedi 3 octobre, entre les projections de Maps to the stars et de Le début. Réservation sur place tarif 5 euros.
Le mépris
Maps to the stars
drame de Jean-Luc Godard • France / Italie • 1963 • ressortie copie restaurée 2013 • couleur • 1h43 avec Brigitte Bardot, Michel Piccoli, Fritz Lang, Jack Palance, Jean-Luc Godard…
drame de David Cronenberg • Canada/USA/France/Allemagne • 2014 • couleur • 1h51 • VOSTF • Interdit aux moins de 12 ans avec Julianne Moore, Mia Wasikowska, Olivia Williams…
Le scénariste Paul Javal mène une vie heureuse avec sa femme Camille. Un jour, le célèbre producteur américain Jeremy Prokosch lui propose de travailler à une adaptation de l’Odyssée, réalisée par Fritz Lang à Cinecittà. Le couple se rend alors sur les lieux du tournage et rencontre l’équipe. Prokosch fait bientôt des avances à Camille sous les yeux de Paul. Cette tentative de séduction va sonner le glas de leur couple… « Adapté du roman éponyme d’Alberto Moravia, Le mépris est l’un des films les plus emblématiques de Godard. Avec sa mise en scène grandiose et sa bande son signée Georges Delerue, cette mise en abyme du cinéma est toujours aussi mythique, et le couple Bardot/Piccoli l’un des plus séduisants du 7e art. Le mépris est une œuvre incontournable, enfin restaurée en numérique 2K à l’occasion de son 50e anniversaire ». Carlotta films
Le mépris sera présenté par Bamchade Pourvali, auteur et critique, spécialiste de l’essai filmé, auteur de Godard neuf zéro, jeudi 1er octobre à 20h30.
jeudi 1er et vendredi 2 octobre anniversaire VO
• Prix d’interprétation féminine pour Julianne Moore et Meilleure bande son Festival de Cannes 2014
À Hollywood, la ville des rêves, se télescopent les étoiles : Benjie, 13 ans et déjà star; son père, Sanford Weiss, auteur à succès et coach des célébrités ; sa cliente, la belle Havana Segrand, qu’il aide à se réaliser en tant que femme et actrice. La capitale du Cinéma promet aussi le bonheur sur pellicule et papier glacé à ceux qui tentent de rejoindre les étoiles : Agatha, l’assistante d’Havana et le séduisant chauffeur Jerome Fontana, qui aspire à la célébrité. Mais alors, pourquoi dit-on qu’Hollywood est la ville des vices et des névroses, des incestes et des jalousies ? La ville des rêves fait revivre les fantômes et promet surtout le déchaînement des pulsions et l’odeur du sang. « Si le nouveau film de Cronenberg est sans conteste l’un des assauts satiriques les plus corrosifs qu’on ait pu voir sur Hollywood, il dépasse aussi le portrait d’époque pour arriver à quelque chose d’intemporel et d’insondable ». Nicholas Elliott – Cahiers du Cinéma
Maps to the stars sera présenté, samedi 3 octobre à 16h, par François Bégaudeau, écrivain, scénariste, collaborateur régulier des revues Transfuge, Cahiers du cinéma, Inculte.
samedi 3 et dimanche 4 octobre anniversaire VO
soirée courts-métrages
Une fois par mois, avant chaque séance « film récent » proposée par Version Originale, un court-métrage est présenté en avant-programme, choisi dans le catalogue de l’Agence du Court-métrage à Paris. Quoi de plus naturel, donc, à l’occasion de cet anniversaire, que d’inviter Elsa Masson, programmatrice de l’Agence à présenter, vendredi 2 octobre à 20h30, 7 courts-métrages sur le thème du cinéma.
Climax
fiction de Frédéric Sojcher • France • 2009 • couleur • 14’49 avec Patrick Chesnais, Lorant Deutsch, Jean-Paul Comart, Emilie Chesnais…
Tragi-comédie sur un plateau de tournage. Jonathan, le réalisateur, n’arrive pas à obtenir de Gérard, l’acteur, qu’il joue la scène-clé du film Le climax comme elle est écrite. Le producteur et l’équipe donnent davantage de crédit à Gérard, qui est connu et bankable, qu’à Jonathan dont c’est le premier long métrage. Mais le scénario raconte la vie de son grand-père... et Jonathan se bat pour ne pas se faire voler à la fois le film et son histoire.
Carlitopolis
fiction et animation de Luis Nieto • France • 2006 • couleur • 3’10 avec Carlito La Souris, Luis Nieto
Un étudiant présente son projet de fin d’études devant un jury. Cet acte banal se transforme peu à peu en une performance absurde et trompeuse au cours de laquelle une petite souris de laboratoire appelée Carlito subit toutes sortes d’expériences. Un mélange de prises de vue réelles et d’images de synthèse nous fait douter de la véracité des images, mais aussi des mots. Qu’estce qui est vrai, qu’est-ce qui est faux ?
La carte
animation de Stéfan Le Lay • France • 2009 • couleur/ noir et blanc • 7’40 avec Thibault Sommain, Sara Viot, Dan Rappaport
Un jeune homme qui vit dans une carte postale en couleur tombe amoureux d’une jeune femme qui vit dans une carte postale en noir et blanc. Il est prêt à tout pour la rejoindre et rester avec elle.
L’homme à la tête de caoutchouc
fiction de Georges Méliès • France • 1901 • noir et blanc • 2’30
Dans son laboratoire, un apothicaire place sa propre tête sur une table et la fait grossir au moyen d’un soufflet. À son tour, son assistant actionne le soufflet, mais il y met trop d’ardeur et la tête explose.
J’aime beaucoup ce que vous faites
fiction de Xavier Giannoli • France • 1995 • couleur • 17’25 avec Sam Karmann, Mathilde Seigner, Jean-Marie Winling, Dominique Besnehard… Jean-Marc et Paméla se rendent à la première du film d’un de leurs amis réalisateur. Le contrôle de la soirée va peu à peu leur échapper !
Tramway
documentaire • Anonyme • États-Unis • 1913 • noir et blanc • 5’15
Le carton-titre dit Dunkerque en 1913, mais le film a les codes Pathé de 1908. Magnifique avancée dans ce qui semble être Dunkerque, à l’avant d’un tramway. Pas de voiture, hypnotique. Magnifique.
The End
fiction de Didier Barcelo • France • 2011 • couleur • 16’36 avec Charlotte Rampling, Géraldine Nakache, Gérard Darmon, Philippe Caubère…
Charlotte Rampling est effondrée. Elle est tombée sur une rediffusion de On ne meurt que deux fois et vient de découvrir qu’elle a été effacée du film puis remplacée par une autre comédienne : Liz Gareth, que les médias appellent déjà « la nouvelle Charlotte Rampling ».
vendredi 2 octobre à 20h30 (séance unique) anniversaire VO
Le début comédie dramatique de Gleb Panfilov • Russie • 1970 • couleur et noir et blanc • 1h31 • VOSTF avec Inna Tchourikova, Valentina Telichkina, Tatyana Stepanova, Leonid Kuravlyov, Mikhail Kononov… • Lion d’argent à Venise en 1970
Pacha Stroganova partage sa vie entre le travail à l’usine et quelques petits rôles dans une troupe de théâtre. Rôles souvent cantonnés aux sorcières et aux mégères. Jusqu’à ce qu’un jeune réalisateur soviétique la remarque, un soir, et lui demande de jouer Jeanne d’Arc. «Résolument engagé et réflexif, le cinéma de Gleb Panfilov et Inna Tchourikova est habité par la question de la place de l’art et de l’artiste. Ils débutent ensemble leur carrière au cinéma à la fin des années 60. Si Panfilov s’impose aux côtés de Tarkovski, Mikhalkov et Kontchalovski comme l’un des cinéastes les plus doués de sa génération, Tchourikova, à la fois rêveuse, fragile, brûlante d’émotions et de tendresse se distingue comme une actrice extrêmement originale. » Arkeïon Films
samedi 3 octobre à 20h30, le film sera présenté par la critique et historienne du cinéma russe, Françoise Navailh qui replacera le film dans le double contexte de l’Union soviétique des années 1960 et 1970 et de la vie du cinéaste.
Self made comédie dramatique de Shira Geffen • Israël • juillet 2015 • couleur • 1h29 • VOSTF
• Prix Semaine de la Critique Cannes 2014
Des crabes mélomanes, un casque rose fluo, un drôle de sac, un gâteau d’anniversaire, une biennale d’art contemporain, une ceinture d’explosifs, du rap palestinien, un Skype qui ne marche pas et un lit suédois à assembler mais pas assez de vis, vraiment pas assez de vis. Situations burlesques, coups du sort, deux jeunes femmes – Michal, artiste israélienne et Nadine, ouvrière palestinienne – vivant de chaque côté du mur de séparation, après une confusion à un check-point, se retrouvent à vivre la vie de l’autre. « On retrouve, un peu systématisé, le sens de l’absurde lent et du loufoque tendre qui avait tant séduit dans Les méduses (Caméra d’or à Cannes 2007). La cinéaste Shira Geffen, qui signe seule, cette fois (et non plus avec Etgar Keret), parvient, malgré tout, à créer un univers singulier fait de collages et d’associations d’idées. À partir de simples objets (comme une vis manquante pour monter un meuble) ou de situations tendues du quotidien (le passage aux check-points), elle parvient à filer des métaphores originales et poétiques sur l’assemblage, le verrouillage, la division tant de la ville que des individus qui la peuplent ». Jacques Morice – Télérama
samedi 3 et dimanche 4 octobre anniversaire VO
du 7 au 13 octobre
Patrick Deville
avant- e r premiè
portrait filmé de Thibaut Odiette • France • 2015 • couleur • 52’ avec Patrick Deville Les vies d’écrivain et d’homme de Patrick Deville se mélangent. L’un se plonge dans l’Histoire d’une zone géographique, l’autre se rend sur place et se confronte à la réalité. Depuis la fin des années 70, il parcourt le monde, de l’Afrique à l’Asie, de l’Amérique à l’Europe. Une même quête l’anime depuis le début des années 2000 : observer la folle course du monde depuis une certaine année 1860 jusqu’à aujourd’hui. Entre 2012 et 2014, de la promotion de Peste et Choléra à celle de Viva, Thibaut Odiette l’a suivi, pour percer le mystère, voir la magie qui s’opère, l’investissement physique absolu pour qu’un « roman » s’écrive. Devant la caméra, dans son quotidien comme dans ses livres, Patrick Deville se dédouble et se réunit. L’homme et l’écrivain créent l’une des œuvres littéraires les plus singulières de la littérature.
Avant-première en partenariat avec l’Écrit parle, samedi 10 octobre à 18h. Entrée libre dans la mesure des places disponibles. Échange à l’issue avec Thibaut Odiette et Patrick Deville.
samedi 10 octobre à 18h
semaine bleue Comme l’an passé, le CCAS (Centre communal d’action sociale) et le Clic Pilot âge (centre local d’information et de coordination gérontologique) proposent, du 7 au 23 octobre, deux « semaines bleues » avec exposition, spectacle théâtral, forum, conférences, et, en partenariat avec la salle Jacques Tati, scène nationale, un cycle cinéma portant un regard sur le vieillissement avec un choix de deux films de fiction, un documentaire suivi d’un échange avec la protagoniste du film et un film d’animation mettant en scène un héros de 78 ans ! (voir pages Cinémômes).
La vie des gens
cinédébat
documentaire d’Olivier Ducray • France • 2015 • couleur • 1h25 avec Françoise Lainé Saisons après saisons, la pétillante Françoise, infirmière libérale, illumine la vie des gens. Avec beaucoup d’humour et de tendresse, elle fait bien plus que soigner nos aînés… elle préserve le lien social. « Ma rencontre avec Françoise est très rare : j’ai senti comme une évidence, celle que j’avais devant moi était un vrai personnage de documentaire que la fiction n’aurait pu me donner. Et puis j’avais envie d’accorder de l’importance à ceux qui n’en ont plus sur un grand écran ». Olivier Ducray « Filmant avec bienveillance les visages et les corps (…) un documentaire digne, instructif et profondément humain. » L’Express
«La vieillesse abordée de façon joyeuse, sans pour autant contourner le sujet (…), avec tact et pudeur. » 20 Minutes « Avec la même douceur déterminée que son héroïne (…), une réflexion sur le vieillissement et la dépendance. » Faire Face
Les deux projections de La vie des gens, vendredi 9 octobre à 14h30 et 20h30, seront proposées en présence de Françoise Lainé, protagoniste du film, qui échangera avec le public à l’issue des séances.
vendredi 9 octobre à 14h30 et 20h30 semaine bleue
Indian Palace comédie dramatique de John Madden • Grande-Bretagne • 2012 • couleur • 2h05 • VOSTF avec Judi Dench, Tom Wilkinson, Maggie Smith… L’Angleterre n’est plus faite pour les seniors, même la retraite se délocalise ! Plusieurs retraités britanniques coupent toutes leurs attaches et partent s’établir en Inde, dans ce qu’ils croient être un palace au meilleur prix. Bien moins luxueux que la publicité ne le laissait entendre, cet hôtel délabré au charme indéfinissable va bouleverser leurs vies de façon inattendue. « On déguste Indian Palace de John Madden comme un de ces bonbons anglais dont on se délecte le petit doigt en l’air et le sourire aux lèvres ». Caroline Vié – 20 Minutes
« (…) une histoire pleine de charme, d’exotisme et de (bons) sentiments. Un conte qui lorgne du côté du troisième âge pour y trouver la pêche, la santé, la gaillardise. Tout ça est orchestré par John Madden, qui retrouve tout d’un coup la verve de son Shakespeare in love. » La rédaction – Ouest France
du 7 au 10 octobre semaine bleue
Umberto D.
ssic ciné-cla
drame de Vittorio de Sica • Italie • 1952 • ressortie copie restaurée mai 2015 • noir et blanc • 1h28 • VOSTF avec Carlo Battisti, Maria Pia Casilio, Lina Gennari Fonctionnaire à la retraite, Umberto Domenico Ferrari ne parvient plus à subvenir à ses besoins. Accompagné de son chien, le vieil homme passe ses journées à rassembler un peu d’argent pour payer les mois de loyers de retard que lui réclame sa logeuse. Malgré ses efforts, il ne parvient toujours pas à rembourser ses dettes. Se prétendant malade, il parvient à dormir gratuitement à l’hôpital. Mais, de retour dans sa chambre, il découvre qu’elle est en travaux et que son chien a disparu… « Umberto, c’est en quelque sorte le Roberto du Voleur de bicyclette, qui aurait vieilli mais serait poursuivi par la même fatalité : celle qui s’attache aux humbles. Comme souvent chez De Sica, le spectateur perçoit les moindres battements de cœur du héros : précipités, affolés, par exemple, lors d’une sublime scène de suicide manqué... Plus que jamais, c’est un film d’actualité : les marchands de sommeil veillent toujours, et aujourd’hui le vieux fonctionnaire pourrait fort bien être un jeune clandestin, ou encore un homosexuel rejeté par son propre milieu. Ce qui est terrible dans Umberto D, c’est que le héros semble parfaitement en phase avec les gens qu’il côtoie : il vient du même monde, a une culture et une élégance rare, il analyse parfaitement sa situation : mais rien n’y fait... Un chef-d’œuvre toujours bouleversant ». Télérama Hors-série – 2004
du 7 au 13 octobre semaine bleue
Brooklyn
cinédébat
drame de Pascal Tessaud • France • 23 septembre 2015 • couleur • 1h23 avec KT Gorique, Rafal Uchiwa, Jalil Naciri, Liliane Rovère… • Sélection ACID Cannes 2014
Coralie, jeune rappeuse suisse de 22 ans se produisant sous le nom de Brooklyn, quitte son pays et un père qui ne la comprend plus, pour s’installer à Paris. Logée chez Odette, une retraitée, elle trouve un petit job dans une association musicale de Saint-Denis, en banlieue parisienne. Lors d’une soirée slam, elle est poussée sur scène par l’un des animateurs. D’abord hésitante, elle conquiert son public et tape dans l’œil d’Issa, jeune rappeur, l’étoile montante de la ville…
Parole de cinéaste
«De prime abord, on pourrait se dire que c’est un (bon) film sur la musique… Brooklyn est aussi et surtout un film sur l’énergie. L’énergie du verbe, de celles et ceux qui le pensent, le rêvent, l’écrivent. Beauté et plaisir des mots donc, qui prennent corps chez une incroyable jeune rappeuse suisse qui déboule à Saint-Denis pour se construire comme chanteuse, mais aussi chez tous ceux qui l’entourent. De cette alchimie se dégage une idée de la solidarité, de la
fraternité, du collectif, que l’on a envie de partager à notre tour. De l’intimité du réalisateur avec son sujet naît une vision d’une rare justesse sur la banlieue. Celle-ci apparaît tour à tour sensible et drôle, sans victimisation ni angélisme, loin des clichés habituels. Pas besoin ici d’une narration complexe, les moments musicaux quasi documentaires sont une des grandes forces du film. Le récit va à l’essentiel, se met au service de ses protagonistes, s’appuyant en toute confiance sur leur énergie et leur personnalité ; en particulier sur cette jeune actrice qui illumine le film. » Jean-Louis Gonnet, cinéaste
soirée-débat le vendredi 16 octobre à 20h30, en présence du réalisateur Pascal Tessaud. Avec le soutien de l’ACID (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion).
Street arts
En octobre trois représentations des arts urbains au programme de la scène nationale : • le krump, forme exacerbée du hip-hop, une danse née en 1992 lors des émeutes raciales de Los Angeles avec Éloge du puissant royaume, chorégraphie d’Heddy Maalem, jeudi 15 octobre à 20h30 au théâtre • le rap, avec le film Brooklyn • le skate avec le documentaire Derrière le mur la Californie, du 28 octobre au 3 novembre au Tati
du 14 au 20 octobre
Refugiado
cinédébat
drame de Diego Lerman • Argentine/Colombie/France/ Pologne/Allemagne • mai 2015 • couleur • 1h33 • VOSTF avec Julieta Diaz, Sebastián Molinaro, Marta Lubos…
• Quinzaine des réalisateurs - Cannes 2014 Laura et son fils de sept ans quittent précipitamment leur appartement de Buenos Aires pour échapper à l’emprise d’un père menaçant. Les deux fugitifs s’engagent alors dans une course contre la montre à la recherche d’un refuge et d’une nouvelle vie. « Grâce à une retenue pudique et un refus du manichéisme, Diego Lerman touche en profondeur et en émotion à ce thème difficile de la violence conjugale.»
gigantesque terrain d’aventures pour l’espiègle Matías et sa copine ; dans une scène superbe, la peur devient, soudain, source de rires et de plaisir. L’Argentin Diego Lerman a l’habileté de ne jamais montrer le mari. Sa voix brièvement entendue au téléphone, les rares traces de son passage suffisent à faire ressentir la menace qui se rapproche des fugitifs. » Samuel Douhaire – Télérama
jeudi 15 octobre à 20h30, projection suivie d’un échange avec des membres des services d’aide aux victimes de violences faites aux femmes sur Saint-Nazaire : le CIDFF de SaintNazaire, le SAS-L’APUIS (service d’accueil et de soutien), le Planning Familial 44, Prévenir et Réparer et le Pôle Solidarité et Citoyenneté de la Ville de Saint-Nazaire.
en avant-programme de la projection du jeudi 15 octobre
Ling court-métrage de François Pragnère et Thibault Prévost • France • 2014 • couleur • 10’38 avec Clara Fosset, Kunzang Emo, Antoine Berry Roger Clara, 22 ans, parisienne des beaux quartiers, s’apprête. Ling, petite fille chinoise de 12 ans, marche seule dans la rue. Qu’ont-elles en commun? Rien a priori. Pourtant un même drame les lie. Une adaptation de la nouvelle Ling, écrite par Louise G. Asher.
jeudi 15 octobre à 20h30, en présence de François Pragnère, réalisateur.
Eléa Giraud – La Croix
«Dans ce film à l’atmosphère envoûtante, la violence des adultes, constamment présente, est toujours perçue, donc filtrée, par le regard inquiet ou incrédule, par moments émerveillé, du petit garçon. Le décor glauque du foyer, avec ses salles en travaux, ses toiles d’araignées, ses graffitis obscènes devient un
du 14 au 20 octobre
Daddy Cool comédie dramatique de Maya Forbes • USA • juillet 2015 • couleur • 1h28 • VOSTF avec Mark Ruffalo, Zoe Saldana, Imogène Wolodarsky… Entre fous rires et crises de larmes, Cameron Stuart ne sait plus où donner de la tête. Diagnostiqué bipolaire, Cameron suit un traitement dans le but de reconquérir sa femme Maggie et de réintégrer le cocon familial qu’ils forment avec leurs deux filles. Mais lorsque Maggie décide de quitter Boston pour partir à New-York reprendre ses études, la jeune femme n'a pas d'autre choix que de confier la garde de ses enfants à ce père pas tout à fait comme les autres… « Autobiographie élégiaque… Sous le titre de ce premier film ultra attachant se cachent les souvenirs de la cinéaste : à Boston, à la fin des années 1970, elle et sa petite sœur sont gardées par un père bipolaire ne prenant pas toujours son traitement, tandis que leur mère continue ses études à New York. Le années libertaires bientôt condamnées par le triomphe de l'individualisme. Mark Ruffalo, craquant comme un Maximonstre en chair, domine le film de son énergie et de son inventivité ». Aurélien Ferenczi – Télérama
du 15 au 20 octobre
Fatima
coup r de cœu
drame de Philippe Faucon • France • 7 octobre 2015 • couleur • 1h19 avec Soria Zeroual, Zita Hanrot, Kenza Noah Aïche, Chawki Amari… Fatima vit seule avec ses deux filles : Souad, 15 ans, adolescente en révolte, et Nesrine, 18 ans, qui commence des études de médecine. Fatima maîtrise mal le français et le vit comme une frustration dans ses rapports quotidiens avec ses filles. Toutes deux sont son moteur, sa fierté, son inquiétude aussi. Afin de leur offrir le meilleur avenir possible, Fatima travaille comme femme de ménage avec des horaires décalés. Un jour, elle chute dans un escalier. En arrêt de travail, Fatima se met à écrire en arabe ce qu’il ne lui a pas été possible de dire jusque-là en français à ses filles. Librement inspiré des ouvrages de Fatima Elayoubi Prière à la lune et Enfin, je peux marcher seule. « Mes grands-parents ne parlaient pas le français et ma mère ne le parlait pas dans son enfance. Ils étaient des «invisibles» de la société dans laquelle ils vivaient. Chez Fatima, j’ai retrouvé
des attitudes que j’ai connues chez eux. Elle est à l’image de ces femmes, qui souvent n’ont eu accès qu’à des scolarités incomplètes, ont été amenées à émigrer par nécessité vitale, pour venir vivre dans un pays dont elles ne parlaient pas la langue et dont les codes leur étaient étrangers. Pour toutes ces raisons, ces femmes ont développé, malgré leurs ignorances et leurs handicaps, des ressources très importantes, allant puiser au fond d’un courage et d’une obstination farouches ». Philippe Faucon
« Le film conte une histoire simple et très émouvante qui pose les questions de la transmission et des origines et de la possibilité de s’extraire d’une sorte de déterminisme communautaire et socioculturel grâce au système républicain de l’éducation nationale. Le cinéaste parvient à transcender les qualités sociologiques de son film en procédant par de subtils effets de distanciation et d’humour qui mènent à la grâce. Cinéaste humaniste mais sans illusions, sensuel mais sans insistance, Philippe Faucon est peut-être le plus crédible héritier de Maurice Pialat, en plus doux, et de Jean Renoir, en plus inquiet ». Olivier Père – Arte
du 21 au 27 octobre
Ascenseur ciné-c pour l’échafaud
lassic
film policier de Louis Malle • France • 1958 • ressortie copie restaurée juin 2015 • noir et blanc • 1h28 avec Jeanne Moreau, Maurice Ronet, Georges Poujouly… • Prix Louis Delluc 1957
Julien Tavernier, ancien para, accomplit le crime parfait en supprimant le mari de sa maîtresse, marchand de canons. Mais, contraint de revenir sur les lieux, il est bloqué dans l’ascenseur par une panne de courant. Sa complice l’attend en vain au café, puis passe la nuit à chercher sa trace… Entre-temps, un jeune livreur lui vole sa voiture pour épater sa petite amie, puis panique et tue deux touristes allemands… « Louis Malle (il avait alors 24 ans) a conçu son premier long métrage comme un lent compte à rebours. D’un côté, un homme enfermé ; de l’autre, une femme qui erre dans Paris. Entre eux : l’ombre du crime. L’intrigue policière laisse place, tout doucement, à une atmosphère à la fois morbide et sensuelle. Pour accompagner Jeanne Moreau déambulant dans les rues, la trompette de Miles Davis improvise. Elle semble exprimer le désarroi indicible de la jeune femme. » Philippe Piazzo – Télérama
en partenariat avec Scala, réseau de salles de cinéma associatives en Loire-Atlantique, dans le cadre de la circulation Grands films classiques.
du 22 au 25 octobre
c ou p
r de cœu La bataille de la Montagne du Tigre
film d’aventures de Tsui Hark • Chine • juin 2015 • couleur • 2h20 • VOSTF • Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs avec Zhang Hanyu, Lin Gengxin, Liya Tong… En 1946, après la capitulation japonaise, la guerre civile fait rage en Chine. Des bandits sans foi ni loi en profitent pour occuper le nord-est du pays. Hawk est le plus puissant et le plus redouté de ces barbares. Avec ses hommes, il vit dans une forteresse imprenable, lourdement armée, au sommet de la Montagne du Tigre. L’Unité 203 de l’Armée de Libération traverse cette région lorsqu’elle tombe sur des hommes de Hawk en train de piller un village. Le Capitaine 203 décide alors de rester et de combattre le chef de ces criminels. Mais cela n’est possible que si l’officier de reconnaissance Yang réussit à s’infiltrer d’abord dans le camp retranché de Hawk. Une bataille impitoyable, faite de force et de ruse, commence…
« Que le spectacle commence. Il sera épique, flamboyant, virtuose, tendu de glace et de neige, saupoudré de merveilleux et de dérision torpillant, mine de rien, le patriotisme triomphant d’une histoire vraie devenue légende. C’est ainsi que Tsui Hark est grand. » Sandra Benedetti – L’Express
«Conjuguant la patte d’un grand auteur avec un récit évidemment et (à peine) inconsciemment politique, La Bataille de la Montagne du Tigre offre une variation du grand récit d’aventures, accouchée par une industrie culturelle et financière sans grand autre équivalent que le Hollywood du milieu du XXe siècle. » Clément Ghys – Libération
« Derrière l’hommage affiché aux « héros » maoïstes pointe une critique ironique des mécanismes de propagande. (…) Une manière ludique de souligner qu’il faut toujours se méfier des images. Et des histoires édifiantes qu’elles peuvent raconter… » Samuel Douhaire – Télérama
du 21 au 27 octobre
Red Rose drame de Sepideh Farsi • France/Grèce/Iran • couleur • 1h27 • VOSTF avec Mina Kavani, Vassilis Koukalani, Shabnam Tolouei, Babak Farahani… Téhéran, juin 2009, au lendemain de l’élection présidentielle usurpée. Le tumulte d’une ville qui tangue sous la « Vague verte » de contestation. Un appartement comme lieu de refuge. Un homme et une femme de deux générations différentes. Un téléphone portable et un ordinateur pour relayer les nouvelles de la révolte. Une histoire d’amour qui bouleversera le cours de deux existences. «La réalisatrice iranienne Sepideh Farsi mêle avec inventivité le désir et la révolution, franchissant à dessein les lignes rouges qui entravent la représentation dans son pays. » Dominique Widemann – L’Humanité
« Red Rose associe avec une virtuosité et une intelligence extrêmes les ressorts du cinéma classique (...) et l’immédiateté et la sauvagerie apparente des modes de communication modernes. (...) C’est une très belle réussite. » Pascal Mérigeau – Le Nouvel Observateur
« (...) une bande-son saisissante réhaussée par la partition d’Ibrahim Maalouf, des dialogues à l’ironie corrosive et une direction d’acteurs d’une grande justesse. » Yann Tobin – Positif
du 28 octobre au 3 novembre
Scum
coup r de cœu
drame d’Alan Clarke • Royaume-Uni • 1979 • ressortie copie numérique restaurée 26 août 2015 • couleur • 1h38 • VOSTF • Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement avec Ray Winstone, Mick Ford, Julian Firth, Phil Daniels Angleterre, années 1970. Trois jeunes, Carlin, Davis et Angel arrivent dans un «borstal», un centre de détention pour mineur. Ils ont peur. Ils ont raison, car ils vont connaître l’enfer. Dans le centre, c’est la loi du plus fort, la loi du plus méchant, le règne de la terreur et de l’humiliation. Pris dans l’engrenage infernal d’un système sans issue, Carlin, Davis et Angel n’ont plus qu’un but : survivre. « Alan Clarke confronte le spectateur à ce que le gouvernement britannique des années 70 considérait comme la « pourriture » (« scum » en anglais) produite par la société. Et que faire des déchets sinon les placer dans un espace sécurisé, là où on est certain qu’ils ne pourront pas contaminer les parties saines du corps social ? La réponse de l’Angleterre de l’époque a été les «borstals », ces centres de détention pour mineurs définitivement fermés en 1982. C’est la réalité effroyablement glaçante
de ce remarquable long métrage signé par un cinéaste plus radical encore que Ken Loach et Mike Leigh. Sans jugement, Clarke adopte un regard d’entomologiste sur l’environnement carcéral dans lequel il confine ses personnages : on assiste, impuissant et indigné, à l’oppression qui enserre les jeunes détenus comme un nœud coulant et à la violence insoutenable qui monte d’un cran à chaque nouvelle humiliation. D’une noirceur totale, Scum s’inspire sans doute d’Orange mécanique, réalisé dix ans plus tôt. Comme chez Kubrick – quoique dans un style naturaliste –, la violence institutionnelle s’exerce avant tout sur ceux-là mêmes qu’elle est censée purger de leurs pulsions animales. Refusant les effets de manche et la surenchère dans la représentation de la violence, Clarke capte constamment notre attention et signe des images qui se gravent dans notre rétine, comme ce plan sur un drap peu à peu envahi par le sang qui dissimule l’indicible horreur. Censuré par Margaret Thatcher, Scum garde aujourd’hui une force intacte. À redécouvrir de toute urgence. » Franck Garbarz
«Longtemps ignoré des radars critiques français, le cinéaste anglais Alan Clarke a filmé la face la plus sombre de son pays. Trente ans après, il est temps de réévaluer l’apport d’un génie singulier qui a inspiré, entre autres, Gus Van Sant. » Les Inrockuptibles
du 28 octobre au 1er novembre
cinémômes
Derrière le mur, la Californie documentaire de Marten Persiel • Allemagne • 26 août 2015 • couleur et noir et blanc • 1h30 • VOSTF avec David Nathan, Anneke Schwabe, Zaneta Fuchsová… Trois gamins découvrent l’amour du skateboard sur les trottoirs fissurés de la RDA. Une folie, un sport inacceptable, c’est sûrement ce qui le rendait si excitant. Ce conte de fées à l’accent underground a été créé par ce groupe de jeunes qui ont pu capter leurs vies sur Super 8, nous permettant ainsi de découvrir la vie en RDA comme jamais auparavant. Cette histoire commence dès leur enfance dans les années 70, avant de basculer dans les années 80 et leur adolescence agitée, jusqu’à cet automne 1989. Ils ont alors 20 ans et tout ce qu’ils ont connu est sur le point de changer à jamais. « Au bout de cinq minutes, impossible de décrocher. Car l’intelligence du réalisateur est d’avoir fait du skate le fil rouge de son film. (…) Marten Persiel, le réalisateur, use de tous les formats, de tous les genres, ose même le dessin animé pour servir au mieux son propos. Et le résultat est juste épatant. » Christophe Carrière – L’Express
« Soutenue par une BO d’enfer, la replongée parfaitement représentative dans le Berlin alors scindé en deux des années 80, tire profit d’un charme nostalgique indéniable. » Pierre Vedral – aVoir-aLire.com
du 28 octobre au 3 novembre
Là-haut film d’animation de Pete Docter et Bob Peterson • USA • 2009 • couleur • 1h35 • VF • à partir de 3/4 ans Un vendeur de ballons de 78 ans, Carl Fredricksen, réalise enfin le rêve de sa vie. Son désir de vivre une grande aventure le pousse à attacher des milliers de ballons à sa maison pour s’envoler vers les régions sauvages de l’Amérique du Sud. Mais il s’aperçoit trop tard de la présence d’un colis ayant la forme de son pire cauchemar : Russell, un jeune explorateur de 8 ans un peu trop optimiste, l’accompagnera dans son voyage. «Pixar atteint une fois de plus les cimes du divertissement total : amusant, intelligent, bouleversant. » Nicolas Schaller – TéléCinéObs
« Un des tours de force de Là-haut est de réussir à nous émouvoir, non par les exploits d’une bande d’explorateurs, comme tant d’autres films d’aventures, mais par ceux d’un vieillard qui, arrivant au terme de sa vie, se lance dans un exploit digne d’une nouvelle jeunesse ». Hubert Niogret – Positif
Le voyage de Tom Pouce programme de 3 courts-métrages des studios Animation People et Maur Film • République Tchèque • 30 sept. 2015 • couleur • 54’ • VF • à partir de 5 ans
Une princesse qui ne riait pas de Bretislav Pojar • 13’40
Un roi promet la main de sa fille à la personne qui réussira à la faire rire ! Un jeune garçon tente sa chance et part à la rencontre de la princesse à bord de son drôle de bolide…
Le Pêcheur Marsicek
de František Váša et Bára Dlouhá • 14’
Un homme, passionné par la pêche, se voit proposer par le Poisson Roi de lui exaucer un vœu… Quel sera son souhait ?
Le Voyage de Tom Pouce de Bretislav Pojar • 29’20
« Là-haut réenchante le monde, avec une prodigieuse générosité ».
Les aventures enchantées et périlleuses d’un garçon de très petite taille… mais très débrouillard !
du 7 au 11 octobre semaine bleue
du 14 au 20 octobre
Isabelle Regnier – Le Monde
cinémômes
Sametka, la chenille qui danse Petites casseroles programme de 6 courts-métrages d’animation • Suède/Irlande/France/Russie/ Allemagne • 23 septembre 2015 • couleur • 41’ • VF • à partir de 4 ans
Les cadeaux d’Aston
de Uzi Geffenblad et Lotta Geffenblad • Suède • 2012 • 9’
Aston a hâte de fêter son anniversaire ! En attendant, il empaquette tout ce qui lui tombe sous la main. Le jour tant attendu arrive enfin mais rien ne se passe comme il l’espérait…
de Anna Kadykova • Russie • 2012 • 5’
programme de deux courts-métrages d’animation • Russie/République Tchèque • 14 octobre 2015 • couleur • 39’ • VF • à partir de 3 ans
La Promenade d’un distrait
de Fiodor Khitruk • Russie • 1965 • 22’
La Taupe au bord de la mer La taupe aimerait, comme tout le monde, passer un moment tranquille à la plage. Mais comment faire avec toute cette agitation ?
de Béatrice Alemagna, Giuseppe Bianchi • France • 2005 • 7’
Avec Giovanni, ce petit garçon très distrait, une simple promenade devient une véritable aventure…
Les Agneaux
de Gottfried Mentor • Allemagne • 2013 • 5’
Les parents de l’agneau sont désespérés car il ne bêle pas correctement…
Dougal aimerait passer l’hiver au chaud avec les autres oiseaux migrateurs. Seul problème : il ne sait pas voler.
Anatole traîne toujours derrière lui sa petite casserole. Elle se coince partout et l’empêche d’avancer jusqu’à ce que quelqu’un lui dise quoi en faire.
Sametka, la chenille qui danse
Sametka est une chenille concertiste. Recueillie par un petit garçon jouant de l’harmonica, elle se produit en concert et rencontre le succès. Elle découvre alors ce qu’est le quotidien des stars de la chanson… Par le réalisateur du Criquet et de La petite taupe.
de Connor Finegan • Irlande • 2012 • 9’
de Éric Montchaud • France • 2014 • 6’
Boniface, lion de cirque en mal de vacances, décide de rendre visite à sa grand-mère en Afrique. Armé de son filet à papillons et de son maillot de bain rayé, il rêve de passer ses journées à flâner, à se baigner dans le lac et à prendre le soleil… Mais les enfants du village vont peut-être le faire changer d’avis !
de Zdenek Miler • République Tchèque • 1976 • couleur • 17’
Peur de voler
La petite casserole d’Anatole
Les vacances du Lion Boniface
Exposition
Les jeux optiques Les images en mouvement ont passionné les hommes avant même l’avènement du cinématographe. Les jeux optiques, inventés au XIXe siècle, permettent de donner l’illusion d’une image animée. Une exposition d’objets librement
du 21 au 25 octobre
inspirés des jeux optiques de cette époque : traumatrope, phénakistiscope, zootrope, praxinoscope ou folioscope, sera présentée dans le hall du Tati, du 14 octobre au 3 novembre en partenariat avec Scala – le Cinématographe, aux horaires d’ouverture du cinéma. Possibilité de réservation pour les groupes au 02 40 53 69 63.
du 28 octobre au 1er novembre
à voir en novembre
• Le grand embouteillage de Luigi Comencini (ciné-classic) • Classe à part de Ivan I. Tverdovsky (nouveauté) • Bad boy Bubby de Rolf de Heer (film culte) • La frappe de Sung-hyun Yoon (Meeting) • Meurtre à Pacot de Raoul Peck (Meeting) • The other side (sortie nationale) de Roberto Minervini • Et nous jetterons la mer derrière vous Collectif (Festival du Film d’éducation) • Le dernier continent de Vincent Lapize
• Festival des 3 Continents du 25 au 29 novembre •••
photo du film : Bad boy Bubby
informations pratiques cinéma La programmation cinéma de la scène nationale c’est :
salle Jacques Tati, 33, bd Victor Hugo à Saint-Nazaire programmation du mardi au dimanche téléphone et répondeur programme :
02 40 53 69 63
www.letheatre-saintnazaire.fr
salle classée Art et Essai, labellisée Patrimoine, Recherche et Découverte et Jeune public
nouveaux tarifs à compter du 26 août :
Depuis le 26 août, la salle Jacques Tati propose une programmation sur six jours, du mardi au dimanche.
• plein 6,50 € • réduit* 5,50 € • carte 6 entrées 27 € • cinémômes** 3,50 € • 12-14 ans 4 €
attention, la séance commence par le film ! l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances
*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, Version Originale, abonné des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité **par enfant et par accompagnateur
Philippe Torreton dit les mots d’Allain Leprest avec Edward Perraud • vendredi 9 octobre à 20h30 • samedi 10 octobre à 20h30 • au Théâtre
renseignements – réservations 02 40 22 91 36
www.letheatre-saintnazaire.fr
• conception graphique Julien Cochin
THÉÂTRE