photo du film Les bêtes du sud sauvage
salle Jacques Tati
programme du 9 janvier au 5 février 2013 le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire
calendrier semaine du 9 au 15 janvier
jeudi 10
vendredi 11
samedi 12
dimanche 13
Les invisibles
20h30 + débat
18h
16h30
21h
80 jours (VO)
16h30
-
19h
19h
-
20h30 + débat
-
15h
Sur le chemin des dunes (VO) 18h30 Johnny guitar (VO)
15h ciné-café
21h
17h15
semaine du 16 au 22 janvier
mer 16
jeu 17
ven 18
sam 19
dim 20
lun 21
mar 22
Adieu Berthe
-
18h
14h
20h15
16h15
-
-
18h30
-
-
14h
-
-
14h
-
14h
Les adieux à la Reine
-
14h
-
De rouille et d’os
14h
-
20h30
Dans la maison Elena (VO)
Margin call (VO)
20h45 18h30 -
Moonrise Kingdom (VO) 16h30
16h -
20h -
16h
18h15
20h15
16h -
-
16h15
-
-
18h15
-
18h15
14h
18h15
-
16h
20h30
20h30 -
semaine du 23 au 29 janvier
jeudi 24
vendredi 25
samedi 26
dimanche 27
Like someone in love (VO)
20h30 + débat
15h
21h
19h
Stella femme libre (VO)
-
19h
17h
15h
semaine du 30 janvier 5 février
jeudi 31
vendredi 1er
samedi 2
dimanche 3
Avoir vingt ans dans les aurès
-
21h + présentation
-
-
18h30 + débat 16h30
-
15h et 19h
16h45
-
16h45 et 20h45
Les bêtes du sud sauvage (VO) 18h30
Afrique 50 + Algérie tours et détours Rebelle (VO)
21h
Violeta (VO)
17h et 19h
17h15 et 21h
15h ciné-café et 19h
19h
17h et 21h
ciné-débat
Les invisibles
co u p r de cœu
documentaire de Sébastien Lifshitz • France • 28 novembre 2012 • couleur • 1h55 • Grand Prix - Documentaires au
Festival de films Chéries-Chéris 2012
Des hommes et des femmes, nés dans l’entre-deux-guerres. Ils n’ont aucun point commun sinon d’être homosexuels et d’avoir choisi de le vivre au grand jour, à une époque où la société les rejetait. Ils ont aimé, lutté, désiré, fait l'amour. Aujourd’hui, ils racontent ce que fut cette vie insoumise, partagée entre la volonté de rester des gens comme les autres et l’obligation de s’inventer une liberté pour s’épanouir. Ils n’ont eu peur de rien... « (…) un beau récit documentaire de trajets de vie d’hommes et de femmes gays d’âge mûr. Salutaire et poignant ». Romain Charbon – Les Inrockuptibles
«Avec sensibilité, ce documentaire (…) [mêle] avec élégance l’intime et le collectif ».
Alexis Campion – Le Journal du Dimanche
en partenariat avec SCALA, salles de cinéma associatifs en Loire-Atlantique - le cinématographe à Nantes débat avec Thérèse Clerc, protagoniste du film, à l’issue de la projection du jeudi 10 janvier à 20h30 (voir focus en fin de programme)
du 10 au 13 janvier (week-end thématique)
Sur le chemin des dunes drame de Bavo Defurne • Belgique • 5 décembre 2012 • couleur • 1h36 • VOSTF avec Ben Van den Heuvel, Eva Van der Gucht, Thomas Coumans… • Prix Marc Aurèle du Meilleur Film
- Festival International du Film de Rome 2011
Fin des années 60, une ville oubliée de la côte belge. Pim vit seul avec sa mère, une ancienne reine de beauté devenue chanteuse de cabaret. Pim égaie ses journées en dessinant et en rêvant à des vies imaginaires. Il exprime ses désirs en collectionnant en secret des objets qu’il garde précieusement dans une boîte à chaussures. À l'aube de ses 16 ans, sa relation avec son meilleur ami, Gino, va prendre une autre direction. Quant à la mère de Pim, Yvette, elle a ses propres rêves. Fatiguée de ses soupirants et de sa vie monotone, elle aspire à tout quitter pour partir à la découverte du monde. « Reconstitution discrète des années 1960, atmosphère ouatée d’une petite ville côtière qui englue lentement mais sûrement ses habitants… On sent, à chaque instant, la tendresse du réalisateur pour tous ces solitaires ».
80 jours drame de Jon Garaño et José Mari Goenaga • Espagne • juin 2012 • couleur • 1h45 • VOSTF avec Itziar Aizpuru, Mariasun Pagoaga, José Ramón Argoitia… • Prix Spécial du Jury Festival inter-
national du premier film d’Annonay 2011 / Meilleure interprétation féminine pour Itziar Aizpuru et Mariasun Pagoaga et Prix du Public Cinespaña - Festival du Cinéma Espagnol de Toulouse et Midi Pyrénées 2011
Axun, une femme de 70 ans se rend à l’hôpital pour s’occuper de l’ex-mari de sa fille. Elle découvre que la femme qui s’occupe du malade du lit voisin est Maïté, sa meilleure amie d’adolescence. Elles profitent de leurs retrouvailles jusqu’à ce que Axun s’aperçoive que Maïté est plutôt attirée par les femmes… Chacune devra alors affronter des sentiments divergents. « La mise en scène et l’interprétation, en petites touches délicates, tiennent à distance la fiction militante et saisissent, au détour de jolis moments d’intimité, la sensualité d’un trouble inattendu ainsi que la mélancolie d’un désir inassouvi et du temps écoulé ». Xavier Leherpeur – TéléCinéObs
« C’est ce qu’on appelle un joli film, un film avec de bonnes intentions qui aide à comprendre un peu mieux les autres ».
« Les deux actrices (dont l’une non professionnelle) sont épatantes, et les réalisateurs réussissent constamment à mettre en valeur la tendresse et l’insolite de la vie quotidienne. Pudique et joliment mélancolique… »
du 10 au 13 janvier (week-end thématique)
du 10 au 13 janvier (week-end thématique)
Pierre Murat – Télérama
Jean-Baptiste Morain – Les Inrockuptibles
Guillemette Odicino – Télérama
Johnny guitar
ssic ciné-cla
western de Nicholas Ray • USA • 1955 • ressortie février 2009 • couleur • 1h50 • VOSTF avec Joan Crawford, Sterling Hayden, Scott Brady, Ward Bond, John Carradine… Tenancière d’un saloon, Vienna embauche Johnny Logan comme musicien, un homme qu’elle a connu autrefois. Ils vont être en proie à la haine d’Emma Small, jalouse de Vienna et de sa relation avec le héros local, le « dancing kid », qu’elle croit à l’origine de la mort de son frère lors d’une attaque de diligence. « Ce film, considéré par beaucoup comme un des plus beaux du cinéma américain, est un western étonnant dans la mesure où c’est l’un des rares, voire le seul, western féministe. (…) Les passions du western – rivalité, haine, sont ici incarnées par deux femmes ». Wikipédia « Johnny guitar est un somptueux western sentimental qui, au destin des entreprises collectives viriles, préfère l’amour ». Raphaël Lefèvre – Critikat.com
en partenariat avec l’association Version Originale, débat à l’issue de la séance du vendredi 11 janvier animé par un membre de VO
du 11 au 13 janvier
Festival Télérama AFCAE
du 16 au 22 janvier Le cinéma Jacques Tati accueille une nouvelle fois cette année, le festival de cinéma initié par Télérama et l’AFCAE (Association Française des Cinémas d’Art et Essai). L’occasion de voir ou revoir une sélection des meilleurs films de l’année 2012 dans plus de 200 salles en France. Parmi les 14 films retenus par la rédaction de Télérama, nous avons choisi de vous présenter, du 16 au 22 janvier, à raison de 4 séances par jour, les 7 films suivants : Adieu Berthe ou l’enterrement de Mémé de Bruno Podalydès ; Les adieux à la Reine de Benoît Jacquot ; Dans la maison de François Ozon ; De rouille et d’os de Jacques Audiard ; Elena d’Andreï Zviaguintsev ; Margin Call de J.C. Chandor ; Moonrise Kingdom de Wes Anderson. Le tarif est de 3 € la place. Sur présentation du «pass» qui figurera dans le magazine, complété du nom et de l'adresse du porteur, il vous sera remis une carte valable pour deux personnes durant toute la manifestation. Ce «pass» sera dans le Télérama précédent la manifestation et dans celui de la semaine du Festival.
Adieu Berthe ou l’enterrement de Mémé comédie de Bruno Podalydès • France • juin 2012 • couleur • 1h40 avec Valérie Lemercier, Denis Podalydès, Isabelle Candelier… Mémé is dead. Berthe n’est plus. Armand avait « un peu » oublié sa grand-mère… Pharmacien, il travaille avec sa femme Hélène à Chatou. Dans un tiroir de médicaments, Armand cache ses accessoires de magie car il prépare en secret un tour pour l’anniversaire de la fille… de son amante Alix. Et mémé dans tout ça ? On l’enterre ou on l’incinère ? Qui était Berthe ? « C’est très beau, ça va assez loin, ça domine totalement la comédie française ». Vincent Garreau – Chronic’art.com
« Une fois de plus, la maison Podalydès and Co a mis au point un moteur à explosion feutrée, fonctionnant au mélange d’humour et de mélancolie douce, comme il y a une folie douce. Remarquablement dialogué, le film foisonne d’idées ». Pierre Vavasseur – Le Parisien
du 16 au 22 janvier (festival Télérama AFCAE)
Les adieux à la Reine film historique de Benoît Jacquot • France/Espagne • mars 2012 • couleur • 1h40 avec Léa Seydoux, Diane Kruger, Virginie Ledoyen… En 1789, à l’aube de la Révolution, Versailles continue de vivre dans l’insouciance et la désinvolture, loin du tumulte qui gronde à Paris. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient… Mais Sidonie Laborde, jeune lectrice entièrement dévouée à la Reine, ne veut pas croire les bruits qu’elle entend. Protégée par Marie-Antoinette, rien ne peut lui arriver. Elle ignore que ce sont les trois derniers jours qu’elle vit à ses côtés. « Benoit Jacquot n’a pas son pareil pour transformer en spectacle palpitant et gracieux ce petit théâtre machiavélique du désir et de ses détours. Il réussit cette fois à le projeter dans un paysage tout aussi chaotique mais plus ample. La collision est fracassante ». Jean-Marc Lalanne – Les Inrockuptibles
« Benoît Jacquot s’empare de MarieAntoinette et de Versailles dans une œuvre très belle, très chère, vibrante et sensuelle, captant avec une incroyable intensité le basculement d’un monde. Disons-le d’emblée : Les Adieux à la reine est un film virtuose et majestueux ». Arnaud Schwartz – La Croix
Dans la maison
De rouille et d’os
thriller de François Ozon • France • octobre 2012 • couleur • 1h45 avec Fabrice Luchini, Ernst Umhauer, Kristin Scott Thomas… • Coquillage d’Or du meilleur film de
drame de Jacques Audiard • Belgique/France • mai 2012 • couleur • 1h55 avec Marion Cotillard, Matthias Schoenaerts, Armand Verdure… • Swann d’Or du meilleur film Festival
Un garçon de 16 ans s’immisce dans la maison d’un élève de sa classe, et en fait le récit dans ses rédactions à son professeur de français. Ce dernier, face à cet élève doué et différent, reprend goût à l’enseignement, mais cette intrusion va déclencher une série d’événements incontrôlables.
Ça commence dans le Nord. Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C’est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c’est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s’occupe du petit et il fait beau. À la suite d’une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone. Il est pauvre ; elle est belle et pleine d’assurance. C’est une princesse. Tout les oppose. Stéphanie est dresseuse d’orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu’un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau. Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d’illusions. Il va l’aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre.
San Sebastian 2012 / Prix Fipresci Festival International du Film de Toronto 2012
« Ozon réussit l’exploit de démonter le jouet de la fiction sans en briser le moteur – l’émotion ». Thomas Sotinel – Le Monde
« (…) Ozon, à l’évidence s’est amusé à multiplier les axes de vision, les angles de lecture, déployant une forme de virtuosité dont l’objet premier, au bout du compte, pourrait bien être d’offrir à ses interprètes d’exercer pendant une centaine de minutes une fantaisie maîtrisée parfaitement ». Pascal Mérigeau – Le Nouvel Observateur
du Film de Cabourg 2012 / Prix du meilleur film Festival International du Film de Londres 2012
« Dans la maison, ce serait un peu le Théorème de Pasolini revu et pastiché par l’auteur de 8 femmes, dont l’écriture est rarement aussi alerte, aiguisée et ludique que lorsqu’il s’agit de jouer sur les clichés ».
« Sensations, impressions, émotions, De rouille et d’os est un film bourré jusqu’à la gueule, si maîtrisé, si tenu qu’il déborde de partout ».
du 16 au 22 janvier (festival Télérama AFCAE)
du 16 au 22 janvier (festival Télérama AFCAE)
Pascal Mérigeau – Le Nouvel Observateur
Romain Blondeau – Les Inrockuptibles
du 16 au 22 janvier (festival Télérama AFCAE)
Elena
Margin call
drame de Andreï Zviaguintsev • Russie • mars 2012 • couleur • 1h49 • VOSTF avec Nadezhda Markina, Andrei Smirnov, Elena Lyadova… • Prix du Jury - Un Certain Regard
thriller de J. C. Chandor • USA • mai 2012 • couleur • 1h47 • VOSTF avec Kevin Spacey, Paul Bettany, Jeremy Irons… • Grand Prix - Festival international
- Festival de Cannes 2011
Elena et Vladimir forment un couple d’un certain âge. Ils sont issus de milieux sociaux différents. Vladimir est un homme riche et froid, Elena une femme modeste et docile. Ils se sont rencontrés tard dans la vie et chacun a un enfant d’un précédent mariage. Le fils d’Elena, au chômage, ne parvient pas à subvenir aux besoins de sa propre famille et demande sans cesse de l’argent à sa mère. La fille de Vladimir est une jeune femme négligente, un peu bohème, qui maintient son père à distance. Suite à un malaise cardiaque, Vladimir est hospitalisé. À la clinique, il réalise qu’il pourrait mourir prochainement. Un moment bref mais tendre partagé avec sa fille le conduit à une décision importante : c’est elle qui héritera de toute sa fortune. De retour à la maison, Vladimir l’annonce à Elena. Celle-ci voit soudain s’effondrer tout espoir d’aider financièrement son fils. La femme au foyer timide et soumise élabore alors un plan pour offrir à son fils et ses petits-enfants une vraie chance dans la vie. « Zviaguintsev devient l’égal des plus grands avec ce conte noir, aiguisé comme un scalpel, où il dissèque un crime de classe dans un pays qui ne sait même plus ce que c’est ».
du Film Policier de Beaune 2012 / Meilleur premier film et Robert Altman Award - Independent Spirit Awards Los Angeles 2012 / Prix du meilleur premier film - New York Film Critics Circle Awards 2011
Pour survivre à Wall Street, sois le premier, le meilleur ou triche. La dernière nuit d’une équipe de traders, avant le crash. Pour sauver leur peau, un seul moyen : ruiner les autres… « Des documentaires sur la crise de 2008, on en a vu (…). Rien qui égale la force, l’intensité de ce premier film. Ou l’inconnu qui le signe a vu tous les grands films hollywoodiens et les imite si bien qu’il en devient génial. Ou il est génial, lui, qui fait se croiser, à la manière de Robert Altman, une dizaine de personnages sans en sacrifier aucun. Ils sont tous passionnants ». Pierre Murat – Télérama
« Sous l’influence de Stanley Kubrick, une nuit dans le cerveau malade d’une banque d’investissement, en 2008, aux prémices de la crise. Vertigineux ». Aureliano Tonet – Le Monde
Moonrise Kingdom comédie de Wes Anderson • USA • mai 2012 • couleur • 1h34 • VOSTF avec Bruce Willis, Edward Norton, Bill Murray… Sur une île au large de la NouvelleAngleterre, au cœur de l’été 1965, Suzy et Sam, douze ans, tombent amoureux, concluent un pacte secret et s’enfuient ensemble. Alors que chacun se mobilise pour les retrouver, une violente tempête s’approche des côtes et va bouleverser davantage encore la vie de la communauté. « Ce septième film d’Anderson (…) est le plus beau depuis La Vie aquatique et une somme de son art dont la maîtrise affole plus encore qu’elle n’impressionne ». Julien Gester – Libération « Un bien joli film, visible en famille, dont l’élégance décalée n’est pas sans lien avec la qualité de sa bande-son (…) Frais, léger, goûteux : une mise en bouche appétissante ». Arnaud Schwartz – La Croix
Pierre Murat – Télérama
du 16 au 22 janvier (festival Télérama AFCAE)
du 16 au 22 janvier (festival Télérama AFCAE)
du 16 au 22 janvier (festival Télérama AFCAE)
Like someone at b in love ciné-dé
r de cœu Les bêtes du sud sauvage
drame de Abbas Kiarostami • France/Japon • octobre 2012 • couleur • 1h49 • VOSTF avec Rin Takanashi, Tadashi Okuno, Ryo Kase…
drame de Benh Zeitlin • USA • 12 décembre 2012 • couleur • 1h32 • VOSTF avec Quvenzhané Wallis, Dwight Henry, Levy Easterly… • Caméra d’Or, Prix Fipresci - Un
Un vieil homme et une jeune femme se rencontrent à Tokyo. Elle ne sait rien de lui, lui croit la connaître. Il lui ouvre sa maison, elle lui propose son corps. Mais rien de ce qui se tisse entre eux en l’espace de vingt-quatre heures ne tient aux circonstances de leur rencontre. « D’une histoire à trois cette fois, littérairement très japonaise et cinématographiquement ozuesque, Abbas crée une émotion douloureuse ». Michèle Levieux – L’Humanité
« De fait, Like Someone in Love peut paraître n’être que pur exercice formel et plastique, magistral, autour d’un argument dont la ténuité n’a d’égale que la trivialité». Julien Gester – Libération
« Abbas Kiarostami, qui ne peut plus tourner en Iran, trimbale de continent en continent ses fables ambiguës (…) le talent de filmeur est intact ». Aurélien Ferenczi – Télérama
en partenariat avec l’association Version Originale, débat à l’issue de la séance du jeudi 24 janvier animé par un intervenant extérieur
du 24 au 27 janvier
co u p
Stella, femme libre drame de Michael Cacoyannis • Grèce • 1955 • ressortie juillet 2012 • noir et blanc • 1h40 • VOSTF avec Melina Mercouri, George Foundas, Alekos Alexandrakis… Stella, chanteuse populaire de cabaret, électrise chaque soir le public du Paradis. Femme fatale, elle ne sacrifie rien à sa liberté, ni sa vie, ni ses amours. Aleko, jeune homme de bonne famille, se meurt d’amour pour elle, mais Stella lui préfère un joueur de football, le fougueux Milto… « Le réalisateur (…) propose Stella, femme libre sous les apparences d’un mélodrame local. Mais ce film libertaire et féministe outrepasse largement la simple lorgnette nationale, pour célébrer les noces du cinéma moderne et de la tradition grecque ». Antoine Oury – Critikat.com
en partenariat avec SCALA, salles de cinéma associatifs en Loire-Atlantique - le cinématographe à Nantes
du 24 au 27 janvier
Certain Regard, Prix Regard jeune Festival de Cannes 2012 / Prix de la Révélation Cartier, Grand Prix et Prix de la critique internationale Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012 / Grand Prix du Jury - Fiction américaine Sundance Film Festival 2012
Hushpuppy, 6 ans, vit dans le bayou avec son père. Brusquement, la nature s’emballe, la température monte, les glaciers fondent, libérant une armée d’aurochs. Avec la montée des eaux, l’irruption des aurochs et la santé de son père qui décline, Hushpuppy décide de partir à la recherche de sa mère disparue. « Entre odyssée fantastique, fable naturaliste et film apocalyptique, le jeune cinéaste invite à une expérience cinématographique unique : choc visuel garanti (…) Un voyage émotionnel d'une intensité rare ». Barbara Théate – Le Journal du Dimanche
« À travers les yeux d’une gavroche de Louisiane, magiquement incarnée par Quvenzhané Wallis, ces Bêtes du Sud Sauvage remettent, sans bondieuserie mais avec une poésie mystique saisissante, les pendules du monde à l’heure… de l'humanité ». Alain Spira – Paris Match
du 24 au 27 janvier
René Vautier, cinéaste de haute lutte
Rebelle
Violeta
drame de Kim Nguyen • Canada • novembre 2012 • couleur • 1h30 • VOSTF • Interdit aux moins de 12 ans avec Rachel Mwanza, Alain Lino Mic Eli Bastien, Serge Kanyinda… • Ours d’Argent de la Meilleure actrice
biopic de Andrés Wood • Chili/Argentine/Brésil • novembre 2012 • couleur • 1h50 • VOSTF avec Francisca Gavilán, Christian Quevedo, Thomas Durand… • Grand Prix du Jury - Fiction étrangère
Komona, jeune fille, raconte à l’enfant qui grandit dans son ventre l’histoire de sa vie quand elle a dû faire la guerre dans l’armée des guerriers rebelles d’un pays d’Afrique Centrale. Le seul qui l’aide et l’écoute est Le Magicien, un garçon de 15 ans qui veut l’épouser. Au fil des mois passés ensemble, Komona et Le Magicien tombent amoureux et s’évadent pour vivre leur amour et trouver la voie de la résilience. Rebelle est une fable sur l’Afrique subsaharienne du XXIe siècle, une histoire d’amour entre deux jeunes âmes prises au milieu d’un monde de violence, de beauté et de magie.
Violeta Parra, chanteuse, poète et peintre, est une véritable icône de la culture chilienne. Violeta retrace le destin d’une femme hors du commun, ses succès et sa déchéance. De son enfance aux côtés d’un père alcoolique, en passant par son apprentissage de la guitare, son rapport brutal et déterminé à la maternité et au monde, ses engagements esthétiques et politiques, jusqu’à sa fin tragique. Rythmé par ses chants poignants et minéraux, tout droit sortis des entrailles de la terre chilienne, et construit avec une grande liberté, le portrait de cette artiste tourmentée et passionnée est porté avec une grâce magnétique par Francisca Gavilan.
Berlinale 2012 / Prix Numéricable Paris Cinéma 2012
« Le cœur continue d'aimer lorsqu’il ne se tait pas. De tous les chocs imposés par le film, c’est peut-être celui-ci le plus beau ». Noémie Luciani – Le Monde « Ce film bouleversant est indissociable de son âme, Rachel Mwanza, justement primée au dernier Festival de Berlin ». Jean-Philippe Guerand – TéléCinéObs
Sundance Film Festival 2012 / Prix du Public Rencontres Cinéma d'Amérique Latine de Toulouse - Cinelatino 2012
« Le film ne ressemble en rien à La Môme et partage plutôt des similitudes avec I’m Not There de Todd Haynes, qui savait comment présenter un artiste peuplé à l’intérieur de lui-même ». Nicolas Azalbert – Cahiers du Cinéma
« Mené par une actrice désarmante de naturel, Rebelle emmène le spectateur dans une histoire où se mêlent les superstitions traditionnelles et le pragmatisme de la guerre ».
« Âpre et poignant, rigoureux et lyrique quand il le faut, interprété avec une rare intensité par Francisca Gavilán, le résultat braque un captivant projecteur sur une femme, une artiste et un pays que les soubresauts de l’histoire n’ont jamais épargnés ».
du 31 janvier au 3 février
du 31 janvier au 3 février
Marine Quinchon – Les Fiches du Cinéma
Bernard Achour – TéléCinéObs
Pour cette soirée ciné-débat organisée en partenariat avec le Centre de Culture Populaire dans le cadre de son 50e anniversaire, deux films seront proposés samedi 2 février à partir de 18h30, deux générations de cinéastes aussi, pour découvrir l’itinéraire du cinéaste René Vautier, sa démarche, son œuvre qui résonnent encore aujourd’hui avec acte de résistance, documents de contre-histoire, lutte contre la censure… Ancien résistant et fraîchement diplômé de l’IDHEC, René Vautier répond en 1949 à une commande de la Ligue de l’enseignement. À un film censé porter sur les bienfaits des missions éducatives de la France en Afrique, il répond par un pamphlet cinglant contre la colonisation. Les négatifs sont confisqués mais René Vautier, avant d’être emprisonné, sauve quelques bobines de la commission de censure qui lui permettront de monter son film. La disparition des négatifs originaux, ainsi que les conditions illégales de diffusion du film pendant plusieurs décennies, ont contribué à la dégradation des rares copies existantes. Les nouveaux tirages sont issus d’un internégatif aujourd’hui fragilisé, lui-même réalisé à partir d’un élément positif et conservé à la Cinémathèque de Bretagne. Après ce premier film, René Vautier poursuit toute sa vie une carrière de cinéaste militant. Il s’engage entre autres contre le capitalisme et le patronat (Un homme est mort), le racisme en France (Les Ajoncs, Les Trois cousins), poursuit sa dénonciation du colonialisme (Avoir vingt ans dans les Aurès) et donne la parole aux femmes (Quand les femmes ont pris la colère, coréalisé avec Soazig Chappedelaine). Il fait tourner Claudia Cardinale pour la première fois en 1956 (Anneaux d’or), participe aux groupes Medvedkine et publie ses mémoires en 1998, Caméra citoyenne, livre aujourd’hui épuisé.
Le nouveau tirage d’Afrique 50 s’inscrit dans un travail de sauvegarde de l’œuvre de René Vautier que la Cinémathèque française a entrepris avec sa fille Moïra Chappedelaine-Vautier en 2007. Avec Avoir vingt ans dans les Aurès (1972) aujourd’hui invisible sur une bonne copie, Afrique 50 est l’un des films incontournables du cinéma français que notre institution se devait de préserver.
Afrique 50
ciné-dé
bat
documentaire de René Vautier • France • 1950 • noir et blanc • 17’
Censure, résistance et désinformation, le cas Afrique 50, les débuts de la contestation. Le 20 février 2008, Afrique 50 était diffusé pour la première fois à la télévision en France sur Ciné Cinéma Classic. Tourné en 1949-50 au Soudan français, devenu depuis le Mali, au mépris du décret de Pierre Laval qui interdisait de filmer sans autorisation du gouverneur et en dehors de la présence d’un représentant de l’autorité, ce réquisitoire anticolonialiste a valu au cinéaste pas moins de treize inculpations. René Vautier a attendu 1995 pour récupérer la copie officielle de son film censuré pendant quarante ans et toujours aujourd’hui privé de visa d’exploitation.
Algérie Tours/Détours
Avoir vingt ans dans les Aurès
de Femmes - Festival Vues d’Afrique et mondes créoles Montréal 2008
drame de René Vautier • France • 1972 • ressortie octobre 2012 • couleur • 1h40 avec Alexandre Arcady, Hamid Djelloli, Philippe Léotard… • Prix FIPRESCI Festival de Cannes 1972
fiction de Leila Morouche et Oriane Brun-Moschetti • France • 2008 • couleur • 1h53 • Mention Spéciale du Jury Prix Images « Nous partons en Algérie en compagnie de René Vautier, cinéaste militant, considéré là-bas comme le papa du cinéma algérien. Témoin de la guerre, de la naissance et de l’âge d’or du cinéma en Algérie, il nous permet de replonger dans l’histoire pour mieux comprendre la situation actuelle du pays sur le plan du cinéma. Son regard se conjugue à ceux de différents professionnels du cinéma, d’hier et d’aujourd’hui, et de divers spectateurs. Nous re-créons le dispositif de projections itinérantes des ciné-pops qu'il a mis en place au lendemain de l’indépendance, dans des villes qui l’ont particulièrement marqué. Avec un ciné-bus, nous allons sillonner le pays pour projeter des films sur la guerre d’Algérie et discuter avec les spectateurs. S’en suivent des discussions animées avec les publics, abordant la situation politique, l’histoire, la jeunesse, les conditions de vie des hommes et des femmes ». Les réalisatrices
en présence de René Vautier, Oriane Brun Moschetti et Leila Morouche
Un groupe de Bretons réfractaires et pacifistes est envoyé en Algérie. Ces êtres confrontés aux horreurs de la guerre deviennent peu à peu des machines à tuer. L'un d'entre eux ne l'acceptera pas et désertera en emmenant avec lui un prisonnier du FLN qui devait être exécuté le lendemain. « Par-delà son incontestable charge historique et politique, Avoir 20 ans dans les Aurès est aussi un excellent morceau de cinéma ». Serge Kaganski – Les Inrockuptibles
« Une des rares fictions à décrire sans langue de bois l’impréparation et la désinvolture des jeunes soldats français ». Vincent Ostria – Les Inrockuptibles
« Saluer la capacité du film à convaincre ses spectateurs, c’est peut-être une des meilleures façon de rendre compte de sa force ». Frédéric Bas – Chronic'art
Tarifs pour les 2 films : plein 6 €, réduit 5 € Restauration légère possible sur place entre les deux films. Tarif : 5 €. Réservation au 02 40 53 69 63
en partenariat avec le Centre de Culture Populaire et l’association Version Originale qui en fera la présentation
samedi 2 février de 18h30 à 23h
vendredi 1er février
focus Les invisibles
Interview de Sébastien Lifshitz, réalisateur Comment est née l’idée de ce film ? Il y a plusieurs origines. L’une d’elle est liée à la photographie. Je collectionne la photographie amateur depuis de nombreuses années et le hasard m’a mis un jour devant un album-photo de deux vieilles dames à l’allure très bourgeoise, très « vieille France » et pourtant quelque chose dans ces images me laissait penser qu’il s’agissait d’un couple lesbien. J’ai acheté l’album et en y regardant de plus près, j’ai effectivement obtenu la confirmation de mon intuition. Par la suite, j’ai trouvé beaucoup d’autres images d’hommes et de femmes ouvertement homosexuels, toutes époques confondues. Ce qui m’a le plus surpris, c’est la liberté qu’avaient ces gens à exprimer leur désir à des époques nettement moins tolérantes. Je me suis alors demandé si les homosexuels de ces générations-là n’avaient pas eu des vies plus heureuses que ce que l’histoire officielle semble nous dire. J’ai voulu reparcourir ces 60 dernières années en allant interroger des homosexuels nés avant la guerre pour leur demander ce qu’il en avait été pour eux. En parallèle, une autre idée a aussi fait surface. Je ne souhaitais pas que le film soit uniquement tourné sur le passé, bien au contraire. Je voulais porter un regard sur l’homosexualité des gens âgés aujourd’hui, filmer leur vie au présent et regarder ce que c’est d’aimer et de vieillir pour des homosexuels de plus de 70 ans. Comment avez-vous choisi vos personnages ? J’ai recherché pendant deux ans des hommes et des femmes de plus de 70 ans qui accepteraient de raconter leur vie devant une caméra. J’ai tenu à ne prendre que des anonymes, mélanger les classes sociales et les lieux de vie pour amener le plus de diversité sociale dans le film. La difficulté a été de trouver des gens qui étaient capable de se raconter, de « se mettre en récit ». Sur quelles années vouliez-vous que vos sujets se concentrent et pourquoi ? Je voulais raconter l’évolution de la société française, depuis l’après-guerre
jusqu’à aujourd’hui, en me basant sur la vie d’homosexuels. Les minorités sont des groupes extrêmement intéressants pour raconter les valeurs d’une époque. (…) Ces hommes et ces femmes nous parlent de ce que ce fût d’être différents et par là, des combats qu’il a fallu mener pour faire évoluer les consciences. La lutte des homosexuels et celle des mouvements féministes ont permis de faire considérablement évoluer nos sociétés. Nous leur devons beaucoup. Du fait de l’âge des témoins du film, l’époque particulièrement active, voire militante pour certains, se concentre sur les années 60 et 70. À quoi le titre « Les invisibles » fait-il référence ? Les médias ne s’intéressent pas aux vieux, et encore moins aux vieux homos. De son côté, la presse gay se focalise presque exclusivement sur les trentenaires, comme si après on n’était bon que pour la casse. Pourtant, nous sommes tous amenés à vieillir. Je trouve que cette invisibilité des personnes âgées est incroyablement malsaine, elle ne fait qu’accroître notre angoisse face à la mort et au vieillissement. Les vieux homosexuels eux-mêmes semblent accepter ce sort en s’éloignant de la vie sociale. Le mot « invisible » me semblait alors particulièrement juste pour désigner ces hommes et ces femmes absents de toute représentation. En quoi le film est-il un hommage à ces hommes et ces femmes ? D’après vous, que leur doit la jeunesse aujourd’hui ? J’ai essayé de sortir d’une lecture obligatoirement victimaire de l’homosexualité. Je sentais intuitivement que la réalité de ces époques-là était plus complexe. (…) Par exemple, j’ai rencontré beaucoup de couples qui vivent ouvertement ensemble depuis plus de 30 ou 50 ans. Ce film rend hommage à toutes ces personnes qui, par le simple fait d’avoir vécu aussi librement, ont permis que nous ayons les libertés que nous connaissons aujourd’hui. Il faut rappeler le combat qui a été mené, raconter les ennemis de toujours, la pensée réactionnaire qui n’attend qu’à réapparaitre. Il n’y a jamais rien d’acquis. (…) Mais au-delà de l’homosexualité, le film montre la valeur du combat, la puissance des esprits libres. Tout est possible, même à 80 ans.
Débat avec Thérèse Clerc, protagoniste du film, fondatrice de la Maison des femmes et de celle des Babayagas à Montreuil jeudi 10 janvier à 20h30 Invisible, Thérèse Clerc ? L’adjectif va en faire sursauter plus d’un, notamment ceux qui connaissent la verve et le caractère bien trempé de cette femme publique, la plus célèbre militante féministe de Montreuil, âgée de 87 ans. En plein débat sur le mariage pour tous, le long-métrage de Sébastien Lifshitz parle avec beaucoup d’humour et de finesse du délicat sujet des couples homosexuels, femmes ou hommes, nés entre les deux guerres mondiales. Un sujet que connaît bien Thérèse, mariée à 20 ans et divorcée à 40, avant de se mettre à travailler et de se rendre compte qu’elle préférait les femmes. « J’ai complètement occulté ma première vie où je me suis profondément ennuyée », lâche-t-elle accoudée à la table en bois de son salon où, avec des amies, elle pratiqua des avortements clandestins dans les années 1970. Mère de quatre enfants, grand-mère quatorze fois et même arrière-grand-mère, Thérèse parle avec les yeux brillants de ce « Marx » qu’elle découvrit à l’église grâce aux prêtres ouvriers mais aussi de la renaissance qu’elle vécut après Mai 68 et de la relation privilégiée qu’elle a maintenu avec ses enfants, tous installés près de chez elle entre Paris et le 93. Son cheval de bataille du moment ? Pas franchement le mariage gay, que soutient néanmoins cette militante, mais plutôt l’art de vieillir. Comme dans la résidence autogérée des Babayagas qu’elle a montée en centre-ville. « La sexualité n’est pas morte quand on a 85 ans », assure celle qui dans le film Les Invisibles confie en souriant être encore attirée par « de petites vieilles » dans le métro. Bérangère Lepetit – Le Parisien (30/11/012)
À partir de janvier, le cinéma, salle Jacques Tati, c’est 1 jour de plus ! programmation du jeudi au dimanche ! informations pratiques cinéma La programmation cinéma de la scène nationale c’est :
salle Jacques Tati, 33, bd Victor Hugo à Saint-Nazaire
à voir en février • Week-end Jean Renoir avec Version Originale La règle du jeu
Le carosse d’or
Le journal d’une femme de chambre
• Ciné-classic avec SCALA La servante de Kim Ki-young • Cinémômes Ernest et Célestine •••
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la salle Jacques Tati est désormais équipée pour la projection numérique mais conserve son projecteur 35 mm pour la diffusion de certains films.
Nouveau numéro de téléphone et répondeur programme :
02 40 53 69 63
www.letheatre-saintnazaire.fr
tarifs • plein 6 € • réduit* 5 € • carte 6 entrées 24 € • cinémômes** 3,50 €
*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, Version Originale, adhérent des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité **par enfant et par accompagnateur
attention, la séance commence par le film ! l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances
téléphone 02 40 53 69 63 – www.letheatre-saintnazaire.fr
conception graphique Julien Cochin – www.juliencochin.fr
les projections ont lieu salle Jacques Tati 33, bd Victor Hugo – 44 603 Saint-Nazaire