06/03 07/04 2013

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photo du film No

salle Jacques Tati

programme du 6 mars au 7 avril 2013

le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire


calendrier semaine du 6 au 12 mars

mercredi 6

jeudi 7

L’assassin (VO) Foxfire … (VO) Dans la brume (VO) Portrait de famille

18h30 16h et 21h15 15h + goûter

19h 21h 16h15 18h30 21h 15h + goûter 15h + goûter

semaine du 13 au 19 mars

jeudi 14

vendredi 15

We want sex equality (VO) Eat sleep die (VO) Portraits Leçon de cinéma Du côté d’Orouët

18h 20h30 + débat -

18h30 et 20h30 + débat 17h 20h + débat

semaine du 20 au 26 mars Mundane History (VO) Crawl Hiver nomade Ponyo sur la falaise

vendredi 8

dimanche 10

17h 21h30 19h 11h + brunch

15h 17h 20h 11h + brunch

samedi 16

dimanche 17 19h45 18h 15h

mer 20

jeu 21

ven 22

sam 23

dim 24

mar 26

18h 20h 14h + goûter

19h 17h 20h45 -

18h30 20h15 16h30 -

21h 19h 17h 15h + goûter

15h30 19h 17h15, 21h 10h45 + brunch

16h30 -

semaine du 27 mars au 2 avril

mercredi 27

jeudi 28

La ruée vers l’or Công Binh (VO) Turned towards the sun (VO) Wadjda (VO)

14h + goûter 20h + débat -

16h30 et 21h 17h30 + échange 20h30 19h + débat

semaine du 3 au 9 avril

jeudi 4

No (VO) 19h Un week-end en famille (VO) 21h15 No comment On est là

samedi 9

-

vendredi 29

samedi 30

dimanche 31

11h + brunch 18h30 16h30 et 21h

11h + brunch 18h 16h et 20h30

vendredi 5

samedi 6

dimanche 7

17h et 21h 15h ciné-café et 19h15 -

14h 16h

16h45 et 21h 15h et 19h

18h + débat 20h15 + débat

-


L’assassin

ssic ciné-cla

policier d’Elio Petri • Italie/France • 1961 • ressortie juin 2012 • noir et blanc • 1h38 • VOSTF avec Marcello Mastroianni, Micheline Presle, Cristina Gaioni… Alfredo Martelli est un être infâme, antiquaire de métier, qui ne rate aucune occasion pour asseoir sa situation économique. Un beau matin, celui-ci voit débarquer dans son appartement la police, le convoquant au commissariat où on l’accuse du meurtre d’Adalgisa de Matteis, une ancienne maîtresse, associée dans ses affaires. Durant le long et pénible interrogatoire, Alfredo se remémore certains passages de sa vie où il eut un comportement peu reluisant… « Premier film d’Elio Petri, écrit avec Tonino Guerra et réalisé un an avant Les Jours comptés, L’Assassin se présente comme une enquête psychologique sur un citoyen qui concentre sur lui tous les soupçons ». Raphaëlle Pireyre – Critikat.com

« L’ironie constante et la désinvolture de Mastroianni font le charme de ce drame léger mis en scène avec grâce ». Vincent Ostria – L’Humanité

en partenariat avec SCALA, salles de cinéma associatives en Loire-Atlantique, dans le cadre de la circulation films du patrimoine

e co u p d Foxfire, confessions d’un gang de filles

cœ u r

drame de Laurent Cantet • France/Canada • janvier 2013 • couleur • 2h23 • VOSTF avec Raven Adamson, Katie Coseni, Madeleine Bisson… • Coquillage d’Argent de la meilleure

actrice pour Kathy Coseni au Festival de San Sebastian 2012

1955. Dans un quartier populaire d’une petite ville des États-Unis, une bande d’adolescentes crée une société secrète, Foxfire, pour survivre et se venger de toutes les humiliations qu’elles subissent. Avec à sa tête Legs, leur chef adulée, ce gang de jeunes filles poursuit un rêve impossible : vivre selon ses propres lois. Mais l’équipée sauvage qui les attend aura vite raison de leur idéal. « Affranchi de la réalité, Laurent Cantet lui témoigne pourtant toujours le même respect. Ce qu’il veut montrer doit obéir aux lois de la vie en société, et la dynamique du groupe des filles est dépeinte avec une exactitude mathématique, pour mieux amener les paroxysmes, la tragédie ». Thomas Sotinel – le Monde « Foxfire est une réussite majeure et même, écrivons-le sans crainte du lendemain, un grand film ».

Pascal Mérigeau – Le Nouvel Observateur

« Hautement sensuelles et farouchement contestataires, ces Confessions d’un gang de filles hanteront longtemps les rêves, et les cauchemars, des spectateurs ».

Dans la brume drame de Sergei Loznitsa • Russie/Lettonnie/Allemagne/ Hollande • 30 janvier 2013 • couleur • 2h08 • VOSTF avec Vladimir Svirskiy, Vladislav Abashin, Sergeï Kolesov… • Prix Fipresci - Compétition officielle - Festival de Cannes 2012

Une forêt. Deux résistants. Un homme à abattre, accusé à tort de collaboration. Comment faire un choix moral dans des circonstances où la morale n’existe plus ? Durant la Seconde Guerre mondiale, personne n’est innocent. « Dans la brume n’est pas une œuvre aimable, mais ce conte visuellement sublime est à découvrir ». Caroline Vié – 20 Minutes

« Une fresque magistrale, d’une lenteur calculée, d’une ampleur majestueuse, d’une tristesse infinie ». Olivier Delcroix – Le Figaroscope

« Dans la brume est un film dont on sort dans un état second, après avoir été tenu en haleine pendant 2h10 ». Isabelle Regnier – Le Monde

Anna Topaloff – Marianne

du 8 au 10 mars

du 6 au 10 mars

du 6 au 10 mars


Du côté d’Orouët

cinémômes

comédie sentimentale de Jacques Rozier • France • 1996 • ressortie juin 2009 • couleur • 2h30 avec Bernard Ménez, Daniele Croisy, Francoise Gueguan…

Portrait de famille courts-métrages d’animation de Morteza Ahadi Sarkani, Mohammad Ali Soleymanzadeh, Mahin Javaherian • Iran • 30 janvier 2013 • couleur • 42’ • à partir de 2/3 ans Le Pays des contes des mille et une nuits est en ébullition… 1. La fête bat son plein chez les papillons… 2. Maman Corbeau met au point une stratégie pour se débarrasser d’un renard affamé. 3. Maître Corbeau va se marier sous les yeux d’un chat ébahi ! 4. Une grand-mère qui n’a pas froid aux yeux prend la route pour rendre visite à son petit-fils qui vient de naître. 5. Un village prépare avec enthousiasme le mariage de la belle Hajar ! « Cinq courts-métrages iraniens colorés et dynamiques, alternant avec beaucoup de fantaisie différentes techniques d’animation à la main ». Noémie Lucciani – Le Monde

« Cet hymne à la vie et à l’harmonie entre l’être humain et la nature devrait donc ravir nos chères têtes blondes, tout en redonnant le moral à leurs accompagnateurs adultes ». Virgile Dumez – aVoir-aLire.com

« Un agréable voyage dans un univers aux couleurs vives, entre dessins d’enfants et papier découpé » Nicolas Didier – Télérama

du 6 au 10 mars

leçon de cinéma : improviser le cinéma Une nouvelle leçon de cinéma proposée par l’association Version Originale et animée par Gilles Mouëllic, enseignant chercheur à l’Université de Haute Bretagne Rennes II en Études cinématographiques, particulièrement intéressé par la musique et le cinéma, à partir de son livre Improviser le cinéma (Éd.Yellow Now, 2011, 223 p.). « Il y avait quelque chose d’écrit mais ce n’était pas difficile d’improviser parce que les trois filles étaient très proches des personnages. Il a suffi d’ouvrir les vannes et laisser les idées de scènes venir au fur et à mesure». Ces quelques mots de Jacques Rozier à propos de Du côté d’Orouët constituent une introduction idéale à l’hypothèse de l’existence d’un « cinéma improvisé ». L’évidence exprimée ici par l’héritier le plus inventif de l’œuvre de Jean Renoir dissimule avec autant d’habilité que d’élégance la complexité du geste improvisé dans l’art du cinéma ». Gilles Mouëllic

samedi 16 mars à 17h, restauration légère sur place entre la leçon de cinéma et le film.

samedi 16 mars (leçon de cinéma)

Durant leurs congés d’été, trois jeunes parisiennes décident d’aller se mettre au vert et c’est sur la côte vendéenne, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie que les amies trouvent leur bonheur. Kareen, Caroline et Joëlle, enthousiastes, ont bien l’intention de profiter et d’oublier tous les tracas de la vie parisienne. L’arrivée impromptue de Gilbert, le chef de bureau de Joëlle, pimente d’autant plus les vacances et les jeunes femmes prennent un malin plaisir à le faire tourner en bourrique. Entre éclats de rires, amourettes et coups d’éclat, ce joli trio n’est pas près d’oublier son escapade à la mer. « Rozier invente quasiment un genre : le journal filmé de vacances, celles de trois jeunes filles en fleur, dans une villa au bord de la mer, en Vendée. Une chronique folâtre, pleine de fous rires, où le climat changeant reflète les intermittences du cœur ». Jacques Morice – Télérama

« Le cas Rozier continue d’intriguer les cinéphiles du monde entier. Singulier personnage en effet, dont la réputation campe fermement sur deux films : Adieu Philippine et Maine Océan. Entre les deux, Du côté d’Orouët fait figure de chaînon manquant. Tourné en 16 mm avec trois sous piqués à l’ORTF, il était sorti à la sauvette, en 1973, pour disparaître ensuite et entretenir une persistante odeur de mythe, voire de chef-d’œuvre inconnu. Mais comment parler de chef dans une œuvre où trois longs métrages se battent en duel ? Car les fines fleurs du sauvage Rozier ne sauraient faire figure de piliers, de monuments encore moins. Dès qu’on y entre, un air familier souffle, aspirant vite au vent du large. Histoires simples à la dérive, Roméos patauds, jupettes


chafouines et bords de mer : tout sauf la matière de superproductions ruineuses qui pourraient expliquer la parcimonie de l’auteur. Lui vous détaillerait, pour sa défense, mille projets télé, brisés dans l’œuf, et la « trouille » qu’il inspire aux producteurs. Eux vous le renverraient dans les cordes en un seul adjectif à la mode : « ingérable ». Au bout du compte, l’arithmétique fait loi : quand un Rohmer philosophe alignait contes et proverbes à la douzaine, l’animal Rozier coinçait trois bulles miraculeuses dans les replis de son époque. (…)

Du côté d’Orouët on ne dit rien d’important, que des banalités. Rien d’important ne se passe, rien que ce temps suspendu des vacances, temps vide où l’on « fait le plein », avant de retrouver la morne routine du bureau. Tranches de vie ponctuées de cartons marquant les jours, Du côté d’Orouët malmène doublement notre confort de spectateur : il nous fait sentir la durée de ce temps libre et il nous force aussi à la complicité, puisque nous sommes avec ses personnages. (…) C’est un peu comme si des copains nous passaient leur film de vacances. Puis, peu à peu, cette comédie sans gags, ce drame sans ressort, nous gagne à sa mélancolie sourde. On dirait poésie, le grand mot, si Orouët ne rimait avec pouet-pouet, et si François Truffaut, parlant d’Adieu Philippine, ne nous avait déjà prévenus : pas de moments poétiques mais un poème ininterrompu. Voilà donc l’« œuvre » de ce maître Jacques un peu fumiste et funambule : un long « pouëme » de bientôt quarante ans d’où émergent en relief trois beaux fragments, détachés par de gros silences ». François Gorin – Télérama

Rencontres Féministes Européennes Dans le cadre de la deuxième édition des Rencontres féministes européennes, le GRIF (Groupe d’initiative féministe) propose, du 14 au 16 mars, une série de débats autour de la précarité des femmes en Europe. De l’orientation scolaire à l’entrée dans le monde du travail ; des inégalités salariales aux déroulements de carrières déséquilibrés ; des temps partiels contraints aux retraites les plus faibles, comment les pays européens tentent-ils de lutter contre les discriminations et la misère des femmes au et hors travail ? Trois films accompagneront ces rencontres qui traceront le portrait des trois âges des femmes au travail : We want sex equality de Nigel Cole, Portraits (sélection) d’Alain Cavalier et, en avant-première, le film suédois Eat Sleep die, Grand Prix du Jury au Festival Premiers Plans d’Angers 2013.

We want sex equality

reprise

comédie sociale de Nigel Cole • Grande-Bretagne • 2011 • couleur • 1h53 • VOSTF avec Sally Hawkins, Bob Hoskins, Rosamund Pike… • Hitchcock d’Or et Hitchcock d’Argent

du Public au Festival du Film Britannique de Dinard 2010 Au printemps 68 en Angleterre, une ouvrière découvre que, dans son usine, les hommes sont mieux payés que les femmes. En se battant pour elle et ses copines, elle va tout simplement changer le monde… « Partant de la condition des ouvrières pour ancrer finalement leur combat dans l’Histoire du pays, We Want Sex Equality est une ode au courage de défendre ses convictions et doit beaucoup à son actrice principale, Sally Hawkins, formidable de naturel et d’authenticité ». Élodie Leroy – Filmsactu

« Cette lutte pour la dignité se fait dans la bonne humeur et le franc enthousiasme. Il y a des moments de tension et des périodes de doute, mais jamais la mise en scène n’appuie trop fort sur les cordes du mélo ». La Rédaction – Ouest France

les 16 et 17 mars (leçon de cinéma)

du 14 au 17 mars (rencontres féministes)

du 14 au 17 mars (rencontres féministes)


Portraits (sélection)

bat ciné-dé

portraits de femmes au travail d’Alain Cavalier • France • 1987-1991 • couleur • 1h18 Alain Cavalier fait le portrait de femmes qui ont consacré une grande partie de leur vie à leur travail. Il met ainsi au jour des métiers de l’artisanat, des savoirfaire qui tendent à disparaître des professions actuelles (matelassière…). La manière de filmer du réalisateur souligne cette volonté de capturer et de garder « l’authenticité » qui se dégage de ces portraits (gros plans sur les mains, les visages…). Alain Cavalier souhaite aussi explorer le regard que ces femmes portent sur leur métier : quel degré d’importance ont-elles donné et donnentelles toujours à leur travail ? « Ce ne sont pas des documentaires que je tourne, c’est une émotion devant la façon dont le travail façonne un être ». Le programme sera composé de six portraits d’une durée de 13’ chacun. « Je ne suis pas un documentariste. Je suis plutôt un amateur de visages, de mains et d’objets : j'aime la générosité de ces femmes qui acceptent que je les filme. Rendre compte de la réalité ne m’attire pas. La réalité n’est qu’un mot, comme sa sœur jumelle, la fiction, que je pratique par ailleurs, avec un plaisir différent ». Alain Cavalier

Film présenté par l’association Version Originale vendredi 15 mars à 20h30. Débat à l’issue de la projection avec des syndicalistes.

du 15 au 17 mars (rencontres féministes)

Eat sleep die

avant-re premiè

drame de Gabriela Pichler • Suède • sortie France mai 2013 • couleur • 1h43 • VOSTF • Grand Prix du Jury - Festival Premiers Plans Angers 2013

Raisa, une jeune immigrante d’Europe de l’Est devenue ouvrière en Suède, se retrouve licenciée malgré son dévouement et sa rigueur professionnels. Elle doit alors faire face à un système qui ne lui convient pas, celui du chômage. Mais sans diplôme et sans permis de conduire, difficile de trouver un nouveau travail. Avec un père à charge, Raisa n’a pourtant pas le choix. Munie de ses bottes de couleur, elle arpente les rues de la ville où elle a grandi, en quête d’un travail, sans jamais baisser les bras. « Je voulais faire un film sur des personnes que j’ai toujours aimées, mais dont j’avais honte. Je voulais redéfinir l’image qu’ont les Suédois de leur pays et de leur identité nationale. Je voulais que le premier rôle soit une fille musulmane de la classe ouvrière qui soit présomptueuse, passionnée et qui se fiche de savoir ce que les autres pensent d’elle. Je voulais décrire une relation entre un père et sa fille que je n’ai pas pu voir au cinéma quand j’étais plus jeune. Je voulais raconter l’histoire de jeunes gens d’aujourd’hui, en pleine crise du chômage européen et qui essaient de s’adapter à une société contradictoire ». Gabriela Pichler

Film en avant-première, jeudi 14 mars à 20h30, débat après la projection animé par Mary Collins, membre du Lobby européen des femmes, association regroupant plus de 2000 organisations et associations féministes de tous les pays membres et candidats de l'Union Européenne.

jeudi 14 mars (rencontres féministes)

L’effet scènes

du 18 au 24 mars Pour la troisième année consécutive, l’association des scènes nationales propose, au printemps, un temps fort dans le réseau des lieux qui la constituent : l’Effet scènes. En 2013, l’Effet scènes réunit 68 maisons de « créations » qui témoignent d’un engagement sans faille auprès des artistes de toutes les disciplines du spectacle vivant jusqu’aux arts visuels, depuis les premiers gestes artistiques de certains jusqu’aux solides œuvres de ceux qui sont régulièrement soutenus par ce réseau unique, envié dans toute l’Europe. Du 18 au 24 mars, plus de 500 spectacles, rencontres, expositions sont proposés dans les 68 salles du réseau, ainsi qu’une programmation cinéma consacrée aux premiers films.

Tarif abonné pour tous sur les trois spectacles proposés par le Théâtre scène nationale de Saint-Nazaire pendant la semaine L’effet scènes : Le Roi des bons, La nuit sera calme et Gamblin jazze, de Wilde sextete. Renseignements à l’accueil billetterie : 02 40 22 91 36.

du 18 au 24 mars


L’effet scènes cinéma

Premiers films / premières œuvres

Prolongeant l’attention des scènes nationales à la création contemporaine et à l’émergence des jeunes artistes, les 28 écrans des 23 scènes nationales disposant de salles de cinéma, proposent à l’occasion d’Effets de scène un parcours de premiers films. Esquisses et promesses, ces réalisations expérimentent et renouvellent profondément les écritures et les talents, tentent de décloisonner les pratiques. Ces premiers films révèlent la vitalité et les audaces du cinéma, prouvent l’énergie de ses auteurs, quelle que soit leur génération. Le cinéma dans les scènes nationales, c’est : 23 scènes nationales, 28 écrans, 18 salles labellisées art et essai, 11 ont le label patrimoine, 14 le label recherche et découverte, 13 le label jeune public. La plupart des salles accueillent les dispositifs d’éducation à l’image École et cinéma (15), Collège au cinéma (14) et Lycéens et apprentis au cinéma (16). 7 salles sont membres du réseau Europa cinémas. Les salles des scènes nationales comptabilisent plus de 700 000 entrées, plus de 3000 films programmés, plus de 17500 séances, 0 sucreries, 0 publicités. À l’affiche Effet de scènes de la salle Jacques Tati, trois premiers longs métrages : Crawl de Hervé Lasgouttes, Mundane history de Anocha Suwichakornpong et le documentaire de Manuel von Stürler Hiver nomade.

Tarif réduit à 5 € pour tous les films et toutes les séances, du 20 au 24 mars (hors tarif cinémômes et carte 6 places)

Crawl

Mundane History

comédie dramatique de Hervé Lasgouttes • France • 30 janvier 2013 • couleur • 1h35 avec Swann Arlaud, Anne Marivin, Nina Meurisse…

drame de Anocha Suwichakornpong • Thaïlande • 16 janvier 2013 • couleur • 1h22 • VOSTF avec Arkaney Cherkham, Paramej Noiam, Anchana Ponpitakthepkij…

En Cornouaille, dans une Bretagne bordée par l’océan, Martin enchaîne les petits boulots et les maigres larcins. Il sort depuis peu avec Gwen, une fille solitaire qui va nager chaque jour en haute mer, par tous les temps. Quand Gwen annonce à Martin qu’elle est enceinte de lui et qu’elle veut garder l’enfant, il prend peur et disparaît. Corinne, la sœur de Martin, a du mal elle à faire accepter l’arrivée d’un troisième enfant à Jean, son mari, déjà en prise avec des problèmes professionnels. Alors que Martin puis Jean partent à la dérive, Gwen et Corinne se débattent seules et essayent de redresser la barre. Jusqu’au jour où Martin est accusé de meurtre.

Dans la grande maison bourgeoise thaïlandaise qu’il partage avec son père, Ake est rivé à son lit, paralysé par un accident. Dépendant et mutique de colère, ses journées s’écoulent péniblement. Un aide-infirmier, Pun, est engagé pour s’occuper de lui. Les deux hommes communiquent peu. Pourtant au contact de Pun, l’univers d’Ake se fait de moins en moins immobile. « Expérimental, spirituel, politique, un beau premier film venu de Thaïlande ». Léo Soesanto – Les Inrockuptibles

À propos du film

Christophe Carrière – L’Express

L’intime et le politique « Le film fonctionne comme un drame familial et une allégorie de la société thaïlandaise où, sous le vernis de la normalité, on peut dire que quelque chose dysfonctionne. Le conflit entre le père et son fils peut refléter le pouvoir et les citoyens de mon pays, une période de changement de la Thaïlande. Ce film est donc ma traversée dans les eaux troubles de la Thaïlande contemporaine. En Thaïlande, les références à la situation politique sont clairement identifiables. J’étais de toute façon forcée de présenter les choses ainsi pour la censure. Bien que les nuances puissent échapper aux non-thaïlandais, je pense que le film aborde aussi des choses plus universelles (…) ». Anocha Suwichakornpong

du 21 au 24 mars (effet scènes cinéma)

du 21 au 24 mars (effet scènes cinéma)

« Un film social d’une rare justesse » Jean Roy – L’Humanité

« Crawl est emballant parce que l’image est somptueuse, large, pleine d’oxygène. Crawl est enthousiasmant parce que les comédiens, habituellement brillants seconds couteaux (Gilles Cohen ou Swann Arlaud, pour ne citer qu’eux), ont ici toute latitude pour déployer leur talent. Crawl est réussi parce que le réalisateur, plutôt que se regarder le nombril, livre un film sombre, presque noir, et susceptible de plaire au plus grand nombre. C’est tout le mal qu’on lui souhaite ».


cinémômes

cinémômes

Ponyo sur la falaise

La ruée vers l’or

Hiver nomade documentaire de Manuel von Stürler • Suisse • 6 février 2013 • couleur • 1h25 avec Pascal Eguisier, Carole Noblanc, Jean-Paul Peguiron… • European Film Award du Meilleur

documentaire - Prix du cinéma européen 2012 – Prix Spécial du Jury et Prix des Étudiants Festival Cinessonne - Festival du Cinéma Européen en Essonne 2012 Bayard d’Or de la Meilleure Photographie - Festival International du Film Francophone de Namur 2012 Carole et Pascal partent pour leur transhumance hivernale avec trois ânes, quatre chiens et huit cents moutons. Pour la nuit, une bâche et des peaux de bête comme seul abri. Une odyssée hivernale au coeur des montagnes, de la nature et du monde rural. « Nulle nostalgie antimoderne dans ce voyage-là, mais une expérience de nomadisme toute simple, riche d’enseignements et – cela ne gâche rien – souvent très drôle. Il faut courir voir Hiver nomade, et prendre son temps en revenant ». Arnaud Schwartz – La Croix

« Ce beau documentaire sur la transhumance héroïse surtout les humains. (…) Visuellement, le spectacle est un pur régal. Sans jamais verser dans le passéisme, le film rend hommage à une activité presque disparue et incroyablement rude ». Mathilde Blottière – Télérama

film d’animation de Hayao Miyazaki • Japon • 2009 • couleur • 1h36 • VF • à partir de 6 ans avec Tomoko Yamaguchi, Hiroki Doi, Kazushige Nagashima… Le petit Sosuke, cinq ans, habite un village construit au sommet d’une falaise qui surplombe la Mer Intérieure. Un beau matin, alors qu'il joue sur la plage en contrebas, il découvre une petite fille poisson rouge nommée Ponyo, piégée dans un pot de confiture. Sosuke la sauve, et décide de la garder avec lui dans un seau. Le petit garçon lui promet de la protéger et de s’occuper d'elle, mais le père de Ponyo, Fujimoto – un sorcier autrefois humain qui vit tout au fond de la mer – la force à revenir avec lui dans les profondeurs. Bien décidée à devenir humaine, Ponyo s'échappe pour retrouver Sosuke. Mais avant de prendre la fuite, elle répand l’élixir magique de Fujimoto, l’Eau de la Vie, dans l’océan… « Quand le dieu vivant de l'animation japonaise revisite La Petite Sirène d’Andersen, c’est une pure merveille ». Emmanuèle Frois – Le Figaroscope

« (…) Une nouvelle fable écologique et amoureuse de toute beauté ». Anne Diatkine – Elle

séances tout public dans le cadre d’École et cinéma

du 21 au 24 mars (effet scènes cinéma)

du 20 au 24 mars

comédie de Charles Chaplin • USA • version sonorisée de 1942 • noir et blanc • 1h09 • muet • à partir de 6 ans avec Charles Chaplin, Mack Swain, Tom Murray… À la fin du XIXe siècle, dans le Klondike au Canada, un attroupement de chercheurs d’or s’active dans les montagnes enneigées. Parmi eux, Charlot, qui, suite à une tempête de neige, se retrouve prisonnier dans une cabane isolée, en compagnie de Big Jim McKay, qui a trouvé un gisement d'or, et de l'ignoble Black Larsen…

La Ruée vers l’or est un film clé de l’histoire du cinéma mondial, des scènes d’anthologie ont fait rire des générations de cinéphiles. Dans ce film en noir et blanc magnifique, le cinéaste joue une nouvelle fois la partition de ses thèmes de prédilection : la pauvreté et l’amour contrarié. Il existe deux versions de La Ruée vers l’or. Dans le catalogue École et cinéma, il s’agit de celle de 1942, version sonorisée du film original sorti sur les écrans en 1925. Pour cette nouvelle version Charles Chaplin écrit un accompagnement musical et supprime tous les cartons. Il fait la voix du narrateur tout en doublant celle des acteurs. Ce qui explique en partie le passage de 96’ (1925) à 69’ (1942). séances tout public dans le cadre d’École et cinéma

du 27 au 31 mars


Turned towards avant-re the sun premiè Tournée vers le soleil La vie extraordinaire de Mickey Burn MC

documentaire de Greg Olliver • Grande-Bretagne • 2012 • couleur • 1h40 • VOSTF • sélection officielle du BFI Festival du Film de Londres 2012

Poète britannique, écrivain et ancien combattant, Michael Burn est le sujet du film du réalisateur Greg Olliver, Tournée vers le soleil, projeté au Festival de Londres 2012 dans la section documentaire. Ce documentaire biographique explore la vie extraordinaire et pleine d’aventures fascinantes de Michael Burns. Né deux ans avant le début de la Première Guerre mondiale, Michael Burn fait partie d'une génération d'hommes et de femmes, dont beaucoup ne sont malheureusement plus parmi nous et qui ont vécu une des périodes les plus difficiles de l'histoire britannique moderne. Plusieurs séquences du film ont été tournées à Saint-Nazaire, sur le vieux Môle à l’occasion du retour de l’ancien combattant sur les lieux de ses exploits. Un portrait très convaincant d’un personnage captivant qui a vécu les grands événements historiques du XXe siècle.

Michael Burn a été l’un des héros de l’Opération Chariot, le grand raid britannique sur Saint-Nazaire en mars 1942. L’ensemble de sa vie a été absolument extraordinaire. Né à Mayfair en 1912, son père travaillait pour la famille royale. Il rencontra Hitler comme journaliste avant la guerre, puis fut marxiste et l’amant de l’espion communiste Guy Burgess dans les années 50. Il sauva aussi la vie d'Audrey Hepburn, enfant, en lui obtenant des médicaments… Greg Olliver, réalisateur américain, a débuté ce film en 2008, revisitant des événements et des lieux significatifs de la vie de Burn présentée ici comme un conteur sincère, plein d'esprit et de souvenirs vivaces. Décédé en 2012, Burn nous lègue le panégyrique d’une figure remarquable. Michael Hayden / BFI London Film Festival

La vie de Michael Burn « Micky », MC, n’est pas celle d’une histoire comme les autres. J’ai rencontré Micky fortuitement et je suis rapidement tombé sous le charme. Son intelligence, et l’humour avec lequel il narrait ses aventures, se manifestait à chaque instant. Il était alors un vieil homme vivant tranquillement sur la côte du Pays de Galles, une mémoire vivante d’événements marquants du XXe siècle auxquels il prit part. Avec brio et une candeur surprenante, il s’est livré à la caméra et à un public imaginaire pour offrir un éclairage de sa vie à son crépuscule. Turn Towards the sun (Tournée vers le soleil) est le portrait d’un homme extraordinaire qui a vécu des moments extraordinaires. Son récit nous renvoie à notre Histoire et à nous-mêmes. Greg Olliver / Réalisateur

Projection unique suivie d’un échange avec Greg Olliver, le réalisateur, dans le cadre de la commémoration du 71e anniversaire du raid britannique , jeudi 28 février à 17h30. Entrée libre.

« Turned towards the sun est un regard fascinant pour celui qui aime le cinéma et les documentaires ».

Wadjda

ciné-dé

bat

drame de Haifaa Al Mansour • Arabie saoudite • 6 février 2013 • couleur • 1h37 • VOSTF avec Waad Mohammed, Reem Abdullah, Abdullrahman Al Gohani… Wadjda, douze ans, habite dans une banlieue de Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite. Bien qu’elle grandisse dans un milieu conservateur, c’est une fille pleine de vie qui porte jeans et baskets, écoute du rock et ne rêve que d’une chose : s’acheter le beau vélo vert qui lui permettra de faire la course avec son ami Abdallah. Mais au royaume wahhabite, les bicyclettes sont réservées aux hommes car elles constituent une menace pour la vertu des jeunes filles. Wadjda se voit donc refuser par sa mère la somme nécessaire à cet achat. Déterminée à trouver l’argent par ses propres moyens, Wadjda décide alors de participer au concours de récitation coranique organisé par son école, avec pour la gagnante, la somme tant désirée. « Ce premier film saoudien, réalisé par une femme, Haifaa Al Mansour, est une petite merveille d’intelligence ». Emmanuelle Frois – Le Figaroscope

Soirée-débat le jeudi 28 mars animée par l’association Version Originale et Mathieu Macheret, diplômé de l’ENS Louis-Lumière, rédacteur en chef adjoint du site Critikat. Il collabore également aux Cahiers du Cinéma, Trafic, So Film et Zinzolin. En avant-programme de la séance du 28 mars : Le petit vélo dans la tête court-métrage d’animation de Fabrice Fouquet - France - 2002 - 10’

Theupcoming.co uk

jeudi 28 mars

du 28 au 31 mars


Lam Lê

Công Binh, ciné-d la longue nuit indochinoise

ébat

documentaire de Lam Lê • France/Viet Nam • 30 janvier 2013 • couleur • 1h56 • Prix du jury officiel - documentaires

Festival International du Film d'Histoire - Pessac 2012 / Prix spécial du Jury Festival International du Film d’Amiens 2012 À la veille de la Seconde Guerre mondiale, 20 000 Vietnamiens étaient recrutés de force dans l’Indochine française pour venir suppléer dans les usines d’armement les ouvriers français partis sur le front allemand. Pris à tort pour des soldats, bloqués en France après la défaite de 1940, livrés à la merci des occupants allemands et des patrons collabos, ces ouvriers civils appelés Công Binh menaient une vie de parias sous l’Occupation. Ils étaient les pionniers de la culture du riz en Camargue. Considérés injustement comme des traîtres au Viet Nam, ils étaient pourtant tous derrière Ho Chi Minh pour l’Indépendance du pays en 1945. Le film a retrouvé une vingtaine de survivants au Viet Nam et en France.

Cinq sont décédés pendant le montage du film. Ils racontent aujourd’hui le colonialisme vécu au quotidien et témoignent de l’opprobre qui a touché même leurs enfants. Une page de l’histoire entre la France et le Viet Nam honteusement occultée de la mémoire collective. « Leur parole vient du plus profond d’eux-mêmes, ils disent ce qui, à un moment de l’histoire de la France, a fait d’eux des proscrits, mais ils le disent sans pathos ». Linda Lê « Le plus troublant, et parfois le plus émouvant, c'est en effet la réserve extrême, la pudeur toujours intacte, avec lesquelles s'expriment ces personnages ». Olivier Séguret – Libération

Né en 1950 au Vietnam, Lâm Lê vient en France dans les année 1970 pour poursuivre ses études de mathématiques supérieures, puis pour étudier la peinture aux Beaux Arts de Paris. D’abord scénographe au théâtre à l’Atelier de l’Epée de Bois dont il est co-fondateur à la Cartoucherie de Vincennes, Lâm Lê débute au cinéma en devenant assistant sur des long-métrages, notamment avec Jean-Pierre Mocky. Révélé au milieu professionnel par le story-board qu’il a fait pour Garde à vue de Claude Miller, il est sollicité par beaucoup de cinéastes dont Jacques Perrin pour Microcosmos. Il écrit et réalise un moyen-métrage en 1980, premier volet d’une trilogie sur son Indochine : Rencontre des nuages du Dragon (moyen-métrage sélectionné au Festival de Cannes 1981). Vient ensuite Poussière d’empire, avec Dominique Sanda et Jean-François Stévenin (sélectionné à Venise en 1983 et Berlin en 1984). Ce long-métrage poétique est le premier film français de fiction occidental autorisé au Viet Nam et a depuis ouvert la voie à d’autres tournages français sur l’Indochine. Lâm Lê a également réalisé des films pour l’INA, FR3, des films publicitaires, co-écrit pour les autres (Claude Miller, Eric Heumann, Jacques Dorfmann, etc.) et adapté en scénario La Marque Jaune, la BD culte de Blake et Mortimer. 20 nuits et un jour de pluie en 2005 est le dernier volet de sa trilogie indochinoise.

« Ces destins apatrides, des camps de prisonniers au conflit indépendantiste, reconstitués à travers la parole de ces hommes mais aussi des extraits de films, musiques et spectacles de marionnettes, donnent un documentaire pertinent qui fait l'inventaire de notre passé colonialiste ». Xavier Leherpeur – TéléCinéObs

Débat en présence du réalisateur, Lam Lê, mercredi 27 mars à 20h.

du 27 au 31 mars


de poursuivre l’aventure de la dictature. Les partisans du « non » se mobilisent avec les moyens du bord. Comme dans ses films précédents, Larraín choisit un prisme particulier pour évoquer la destinée historique du pays. Le déprimant gratte-papier de Santiago 73 laisse la place au sémillant René Saavedra (Gael García Bernal), jeune spin doctor de la campagne pour le « non ». Outre celle des personnages et des situations (surveillance, censure, intimidation, etc), la dramaturgie du film tient aussi dans les images elles-mêmes, vécues comme un choix moral, c’est-à-dire une situation où la fin et les moyens – parler ou non la « langue » audiovisuelle de la dictature pour la combattre – soulève d’épineuses questions éthiques.

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e cœ u r co u p d

drame historique de Pablo Larraín • Chili • 6 mars 2013 • couleur et noir et blanc • 1h50 • VOSTF avec Gael García Bernal, Alfredo Castro, Antonia Zegers… • Quinzaine des réalisateurs - Cannes 2012

Chili, 1988. Lorsque le dictateur chilien Augusto Pinochet, face à la pression internationale, consent à organiser un référendum sur sa présidence, les dirigeants de l’opposition persuadent un jeune et brillant publicitaire, René Saavedra, de concevoir leur campagne. Avec peu de moyens mais des méthodes innovantes, Saavedra et son équipe construisent un plan audacieux pour libérer le pays de l’oppression, malgré la surveillance constante des hommes de Pinochet.

Pablo Larraín accompagne toujours ses films d’une reconstitution d’époque d’une fidélité acharnée. En 1988, la mode est toujours aux pulls beiges-marrons, mais le four micro-ondes débarque, de même que la paire de tennis blanche et les danses endiablées. Et surtout, le cinéaste cale son régime d’images dans le moule des années vidéo : règne du contre-jour eighties, de la couleur et du contour baveux. Bonne idée : un rendu totalement fluide - imperceptible - entre archives et images tournées par Larraín. Quand son film précédent représentait l’entrée du pays dans un tombeau avec une rigidité inflexible, le cinéaste capte ainsi la remise en mouvement d’un pays. Et dans un film où il est tant question de la fin et des moyens de l’image, la dialectique ne manque pas d’intérêt, et ne concerne évidemment pas que le Chili. Belle acclamation à l’issue des projections au festival de Cannes : méritée ». Critikat.com

un week-end en famille drame de Hans-Christian Schmid • Allemagne • 30 janvier 2013 • couleur • 1h28 • VOSTF avec Lars Eidinger, Corinna Harfouch, Sebastian Zimmler, Ernst Stötzner Marko, la trentaine, écrivain, vit à Berlin et ne rend que rarement visite à sa famille installée dans les environs de Bonn. Venu passer un week-end chez eux avec son fils, il retrouve Günter, son père éditeur, Jakob, son jeune frère dentiste resté auprès de ses parents, et Gitte, sa mère psychologiquement fragile depuis des années qui, à la surprise de tous, annonce sa décision d’arrêter son traitement thérapeutique. Cette annonce va bouleverser l’équilibre familial… « (…) Hans-Christian Schmid avait impressionné avec La Révélation (…) s’il s'attaque, cette fois, au sempiternel règlement de comptes familial, il le traite, à nouveau, comme un drame du mensonge et de la… révélation ! » Guillemette Odicino – Télérama

« Le film de Hans- Christian Schmid est composé tout en glissendo, tableau de famille qui évite avec bonheur les pièges du genre et, par petites touches, sans appuyer ni souligner jamais, porte un regard acéré sur nos sociétés occidentales et sur le génie dont on y fait montre face à certains mal-être (…) ».

« Pablo Larraín se trouve avec No une nouvelle fois au chevet de la mémoire des années Pinochet, arlésienne d’un cinéaste et, plus généralement, d’un cinéma national qui semblent voué à accomplir la catharsis collective. En 1988, pour relégitimer son pouvoir, Pinochet organise un référendum dont l’issue positive attendue permettrait

Pascal Mérigeau – Le Nouvel Observateur

du 4 au 7 avril du 11 au 14 avril

du 4 au 7 avril


Monde ouvrier au cinéma Travailler... sans papiers

Pour cette 11e soirée Monde ouvrier au cinéma, le Centre de Culture Populaire et le cinéma Jacques Tati ont décidé de s’intéresser à la réalité des travailleurs sans-papiers telle qu’elle est montrée au cinéma. Travailleurs sans-papiers et étrangers : quels sont leurs droits ? Quelles sont les pistes pour améliorer leur situation précaire ? Comment s’applique la législation du travail pour le salarié, l’employeur ? Où en sommes-nous des moyens de régularisation ? Quelles avancées ?… Et qui sont-ils ? Pour alimenter la réflexion et le débat, deux films seront proposés : No comment de Nathalie Loubeyre et Joël Labat et On est là de Luc Decaster.

Déroulement de la soirée 18h : film No comment, débat avec Luc Decaster et Jean-Claude Amara fondateur du collectif « Droit devant ! » et du DAL. 19h30 : pause collation sur réservation au 02 40 53 69 63 (du jeudi au dimanche de 18h30 à 20h30). Tarif : 6 € 20h15 : film On est là, débat avec Luc Decaster, réalisateur et Moussa Gangali Sissoko, porte-parole de la lutte des travailleurs sans-papiers contre Clean Multiservices

On est là documentaire de Luc Decaster • France • 2012 • couleur • 1h50

No comment documentaire de Nathalie Loubeyre et Joël Labat • 2008 • France • couleur • 52 ‘ • Grand Prix du documentaire de

création au Festival International du film des Droits de l'Homme- Paris 2009 Ils sont Afghans, Irakiens, Kurdes, Palestiniens, Erythréens, Somaliens, Soudanais... Ils ont fui la guerre, les massacres, l’insécurité, la misère. Six ans après la fermeture du Centre de la Croix Rouge de Sangatte, décidée par Nicolas Sarkozy, ils sont toujours aussi nombreux à tenter de passer en Grande-Bretagne. Sans commentaire et sans interview, le film décrit leur survie, au coeur de Calais qui semble les avoir intégrés à son paysage. Livrés à la rigueur des éléments, privés de tout, harcelés par la police, ils errent dans la ville, survivant grâce aux associations locales qui les nourrissent. Le silence du film fait prendre une résonance particulière à chaque image, chaque visage, chaque geste qui disent la souffrance, la fatigue, l’angoisse mais aussi la joie de vivre, l’extraordinaire vitalité, l’humour, l’espoir.

Clean Multiservices est une société de nettoyage ordinaire. Pour les clients tout semble propre effectivement, jusqu’au jour où des employés en ont assez d’être traités comme le papier avec lequel ils font briller les toilettes. Des papiers, eux, ils n’en n’ont pas. Ils décident d’occuper l’entreprise. Ces vingt-quatre travailleurs maliens et mauritaniens sont vite rejoints par trois employées françaises. Dans le quotidien de la lutte des liens se nouent. Personnalités étonnantes, émotions fortes, échecs et victoires… Le conflit va durer trente-neuf jours. Les salariés parviendront-ils à faire plier leur patron ? Les sans-papiers gagneront-ils le droit de vivre ici ? « Voici un documentaire qui mérite le détour. (…) Un film qui invite à se battre et à espérer ». Jacques Mandelbaum – Le Monde

« Filmée au jour le jour dans la chaleur de l’été 2009, cette occupation de leur entreprise par un groupe de travailleurs africains sans-papiers, aux droits bafoués, est révélatrice de l’hypocrisie généralisée ». Marguerite Debiesse – Les Fiches du Cinéma

« La réussite du parcours est due pour beaucoup à la hauteur des enjeux et des comportements quand l'action est circonscrite à une cour, quelques bureaux, un couloir, une fenêtre aux barreaux muets ». Dominique Widemann – L’Humanité

samedi 6 avril (Monde ouvrier au cinéma)

samedi 6 avril (Monde ouvrier au cinéma)



du 2 au 7 avril au Théâtre de Saint-Nazaire, à Donges, à Paimbœuf Une semaine consacrée à la chanson française, à la chanson « à » la française, chanson chantée, dansée, décortiquée, analysée, détournée, imagée, revue et corrigée… Une vraie fête à la chanson en compagnie de :

En piste, une chorégraphie de Dominique Boivin, Pascale Houbin et Daniel Larrieu sur des chansons de Ferré, Barbara, Dutronc, Gainsbourg… ; Filopat et Cie, un ciné-chanson de David Sire et Pierre Caillot pour les tout-petits sur des films d’animation de Günter Rätz ; La variété française est un monstre gluant, une conférence dansée ludique et drôle de Matthieu Remy et Aurélie Gandit ; Chansons aux enchères un concert de Laurent Viel et Thierry Garcia ; Chantons la chanson avec six chorales et ateliers chant de Saint-Nazaire ; la restitution de l’atelier chanson mené par Laurent Viel tout au long de l’année avec une dizaine de chanteurs amateurs. Et enfin, Céline Mastrorelli en première partie d’Eddy et les vedettes, des belges qui font revivre, de façon décalée, les tubes de la chanson française, et le plus grand d’entre nos amis belges, Arno, de retour à Saint-Nazaire avec un nouvel album, la même folie, la même modernité, son bazar rock et pas qu’en français ! programme détaillé sur www.letheatre-saintnazaire.fr renseignements – réservations 02 40 22 91 36

CINÉ-CHANSONS / à partir de 3 ans

Filopat et compagnie courts métrages d’animation de Gunther Rätz RDA / 1978-1979 / couleur chant, guitare, ukulélé David Sire percussions Pierre Caillot • mercredi 3 avril à 18h au Théâtre • durée 45’ / tarifs de 6 € à 13 € C’est autour de l’œuvre de Günter Rätz, réalisateur allemand de films d'animation, et de sa plus célèbre série, mondialement connue dans les années 70, Filopat et Patafil (personnages de bouchons de liège et fil de fer), que David Sire et son complice de scène Pierre Caillot accompagnent en musique et chansons cette séance de cinéma. Une petite souris part explorer le monde en traversant un simple fossé ; l’arrivée du printemps pousse le bonhomme Hiver, joufflu et facétieux, à rejoindre les pingouins ; Filopat et Patafil, petits personnages en fil de fer, s’improvisent musiciens ; enfin, un bébé abeille fait sa première récolte de pollen. De véritables petits trésors cachés, réalisés en marionnettes ou dessins animés qui reprennent vie sur les notes, mots et jeux des deux artistes. Pour une découverte rigolote et tendre du grand écran.


Depuis janvier, le cinéma, salle Jacques Tati, c’est 1 jour de plus ! programmation du jeudi au dimanche ! informations pratiques cinéma La programmation cinéma de la scène nationale c’est :

salle Jacques Tati, 33, bd Victor Hugo à Saint-Nazaire

Nouveau numéro de téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63

à voir en avril • Zelig de Woody Allen

• Chacun à son poste et rien ne va de Lina Wertmüller • Mystery de Lou Ye • La Playa D.C de Juan Andrés Arango Garcia • Des abeilles et des hommes de Markus Imhoof • La folle escapade de Martin Rosen • La tête en l’air de Ignacio Ferreras •••

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la salle Jacques Tati est désormais équipée pour la projection numérique mais conserve son projecteur 35 mm pour la diffusion de certains films. cet équipement a bénéficié de l’aide du CNC, du Conseil Régional, du Conseil Général et de la Ville de Saint-Nazaire

www.letheatre-saintnazaire.fr

tarifs • plein 6 € • réduit* 5 € • carte 6 entrées 24 € • cinémômes** 3,50 €

*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, Version Originale, adhérent des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité **par enfant et par accompagnateur

attention, la séance commence par le film ! l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances


téléphone 02 40 53 69 63 – www.letheatre-saintnazaire.fr

conception graphique Julien Cochin – www.juliencochin.fr

les projections ont lieu salle Jacques Tati 33, bd Victor Hugo – 44 603 Saint-Nazaire


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