04.01 au 31.01 2017

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CINÉMA — janvier 2017 N° 293

Mouvement Dramaturgies Musiques et Voix jeune public CINÉMA

Tempête de sable / E. Zexer


encore à l’affiche

Du 28 décembre au 10 janvier

Mardi 10 janvier 18h

Mardi 10 janvier 14h

Dernières nouvelles Réparer Fais de beaux rêves du Cosmos les vivants de Julie Bertuccelli

de Marco Bellocchio Le drame d’un homme qui n’a jamais accepté la mort de sa mère quand il avait 9 ans et qui découvre la vérité près de 40 années plus tard à l’heure de l’inventaire de l’appartement familial. Intime et universel. Le film de Marco Bellochio est dense, prenant et il fait appel à des valeurs qui subsistent en chacun des spectateurs. Il fallait, pour réussir à porter à l’écran une telle histoire, et véridique de surcroît, tout le doigté d’un réalisateur de la stature de Marco Bellocchio. Cinéaste engagé, volontiers anticlérical, il a pu retrouver quelques-uns de ses thèmes favoris dans cette autobiographie qui mêle la grande et petite histoire. Jean-François Lixon Culturebox.fr - 12 mai 2016

Italie, France – 2016 Durée : 2h10 Scénario: Valia Santella, Edoardo Albinati, Marco Bellocchio D’après l’oeuvre de Massimo Gramellini Fais de beaux rêves, mon enfant Ed. Robert Laffont. avec Valerio Mastandrea, Bérénice Bejo

Comment une jeune autiste, apparemment incohérente, est dotée de facultés poétiques aussi percutantes qu’inexplicables. Le film n’est pas tant une intrusion voyeuriste dans l’intimité d’un être différent que le récit d’une genèse artistique. Par la même occasion, cela fait réfléchir au statut social d’êtres marginalisés et infériorisés dont certains peuvent posséder, comme Hélène, des dons enfouis. Ce qui semble parfois incohérent, de loin, peut en réalité receler une signification plus profonde. C’est la leçon de ce film qui in- — vite à transcender le superficiel pour explorer les tréfonds du France – 2016 monde sensible et même les Durée : 1h25 énigmes du cosmos, leitmotiv de Babouillec, plus vastes et Photographie, son: polymorphes qu’on le pense. Julie Bertuccelli Vincent Ostria Les Inrocks - 4 novembre 2016

Montage: Josiane Zardoya

Dernière possibilité, après plusieurs semaines de programmation, de découvrir le superbe film de Julie Bertuccelli.

de Katell Quillévéré D’un sujet lourd, le don d’organes, et l’accident de la route mortelle d’un trop jeune garçon, Maylis de Kerangal était parvenu à faire un récit magnifique, tout en délicatesse. Le défi était donc de taille de porter à l’écran une œuvre entrée dans le patrimoine littéraire. Que Katell Quillévéré a su relever au-delà de ce que l’on pouvait en attendre. Comme ce cœur dont on suivra avec précision le périple, la réalisatrice semble avoir traité le récit qu’elle rêvait d’adapter avec la même précaution, manipulant le texte de Kerangal avec un soin chirurgical. On ressort de là bouleversé, mais aussi plein d’espoir.

France – 2016 Durée : 1h40 avec Tahar Rahim, Emmanuelle Seigner, Anne Dorval

Adèle Bréau Elle.fr – 1er novembre 2016

Cette projection unique, initialement programmée pour des étudiants, est une ultime occasion de voir sur grand écran ce film au sujet si délicat.


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SORTIE NATIONALE

Du 4 au 17 janvier

Neruda de Pablo Larraín

1948, la Guerre Froide s’est propagée jusqu’au Chili. Au Congrès, le sénateur Pablo Neruda critique ouvertement le gouvernement. Le président Videla demande alors sa destitution et confie au redoutable inspecteur Óscar Peluchonneau le soin de procéder à l’arrestation du poète. Neruda et son épouse, la peintre Delia del Carril, échouent à quitter le pays et sont alors dans l’obligation de se cacher. Neruda voit alors l’occasion de se réinventer et de devenir à la fois un symbole pour la liberté et une légende littéraire.. (...) S’il a gardé, ici, toute son ironie, s’il s’amuse par moments à déguiser son film en polar à l’ancienne, Pablo Larrain se laisse aussi emporter comme jamais, enivré par le souffle épique du sujet. Là où la plupart de ses autres récits se tapissaient dans le froid et la pénombre, celui-ci est inondé de lumière rousse, vibre d’une chaleur romanesque. Sur ce tableau fantasque et libre d’une époque où les poètes étaient plus grands que la vie, où ils promettaient, avec une confiance effrontée, des lendemains fraternels, plane aussi l’ombre de la dictature. La traque de Neruda ressemble à la répétition générale du drame politique à venir que Pablo Larrain n’a cessé de scruter, dans toute son œuvre. Quelque part, un certain Pinochet, qu’on aperçoit à la tête d’un camp de prisonniers, attend son heure. Celle de tuer la poésie. Cécile Mury / Télérama – 13 mai 2016

Chili, Argentine, France, Espagne – 2016 Durée : 1h48 Scénario :Guillermo Calderon Photographie : Sergio Armstrong Montage : Hervé Schneid Musique : Federico Jusid avec Luis Gnecco, Gael Garcia Bernal, Mercedes Moran Quinzaine des Réalisateurs, Cannes 2016

Du 11 au 17 janvier

La Sociale de Gilles Perret

Il y a 70 ans, les ordonnances promulguant les champs d’application de la sécurité sociale étaient votées par le Gouvernement provisoire de la République. Un vieux rêve séculaire émanant des peuples à vouloir vivre sans l’angoisse du lendemain voyait enfin le jour.. Le principal bâtisseur de cet édifice des plus humaniste qui soit se nommait Ambroise Croizat. Qui le connait aujourd’hui ? 70 ans plus tard, il est temps de raconter cette belle histoire de « la sécu ». D’où elle vient, comment elle a pu devenir possible, quels sont ses principes de base, qui en sont ses bâtisseurs et qu’est-elle devenue au fil des décennies ? Au final, se dresseront en parallèle le portrait d’un homme, l’histoire d’une longue lutte vers la dignité et le portrait d’une institution incarnée par ses acteurs du quotidien.

Rencontre publique

avec Gilles Perret Lundi 16 janvier, 20h

Cette soirée a été organisée en collaboration avec l’ADDIRP, La Ligue des Droits de l’Homme des Deux-Sèvres, Attac 79 et Libre Pensée des Deux Sèvres.

France – 2016 Durée : 1h24 Photographie : Jean-Christophe Hainaud, Eymeric Jorat Musique : Laurie Derouf


L’Ultima Spiaggia de Thanos Anastopoulos et Davide Del Degan

Au Pedocìn, plage populaire de Trieste, hommes et femmes sont séparés par un mur de béton. Bienheureux dans l’entre soi, chacun amène sa vie avec lui et nourrit ce lieu unique et pittoresque. Réflexion sur les frontières, les identités et les générations, L’Ultima Spiaggia est une tragi-comédie sur la nature humaine... A Trieste, ville italienne à proximité de la Slovénie, la plage courue du Pedocin est l’une des dernières en Europe à séparer les espaces des hommes et des femmes. C’est toute une petite troupe de personnes âgées qui tiennent les murs et, même si en haute saison la fréquentation se diversifie, chaque centimètre de bien-être se distribue selon des rituels et des habitudes bien ordonnées. Thanos Anastopoulos et Davide Del Degan, duo de documentaristes gréco-italien, filment ce champ infini d’étude anthropologique qu’est la plage, à la fois comme une fin possible de la civilisation occidentale et de sa population vieillissante, et comme un petit théâtre du délassement jaloux et de l’exposition de soi. On pouvait craindre un film moqueur, mais celui-ci accueille généreusement les diverses morphologies, avec un sens certain du carnavalesque. Mathieu Macheret Le Monde – 13 mai 2016

Italie, Grèce, France – 2016 Durée : 1h58 Scénario : Davide Del Degan, Thanos Anastopoulos Photographie : Ilias Adamis, Debora Vrizzi Montage : Bonita Papastathi Sélections officielles, Cannes 2016 et La Rochelle 2016

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Du 11 au 17 janvier

Du 11 au 17 janvier

A Jamais de Benoit Jacquot

Laura et Rey vivent dans une maison au bord de la mer. Il est cinéaste, elle crée des «performances» dont elle est l’actrice. Rey meurt - accident, suicide ? - , la laissant seule dans cette maison. Mais bientôt seule, elle ne l’est plus. Quelqu’un est là, c’est Rey, par et pour elle, comme un rêve plus long que la nuit, pour qu’elle survive. C’est un film de fantômes. Et pas uniquement parce que son personnage principal s’en absente bientôt, victime d’un accident qu’il a peut-être voulu. Certains spectres se tiennent entre les parenthèses formées par les ellipses souvent brutales, parfois proches d’une forme de désinvolture qui augmente la distance avec des personnages désincarnés et un récit qui n’entend pas séduire. Ce film ne cherche pas à se faire aimer. Il est pour cette raison étrangement aimable et grave sous la légèreté. Un film dont le court roman de Don DeLillo qui l’a inspiré, déplacé de New York au Portugal, pourrait être un autre fantôme, dans l’ombre d’un cinéma hollywoodien disparu, auquel se réfère la musique composée par Bruno Coulais. Rarement le geste du cinéaste a semblé si vif, si tranchant, si «artiste», et ses effets si persistants. Pascal Mérigeau L’Obs – 7 décembre 2016

France, Portugal – 2016 Durée : 1h26

Scénario : Julia Roy D’après The Body Artist de Don Delillo Photographie : Julien Hirsch Montage : Julia Gregory Musique : Bruno Coulais avec Mathieu Amalric, Julia Roy, Jeanne Balibar Sélections officielles, Venise 2016, Toronto 2016


festival cinéma télérama

Le rendez-vous désormais incontournable des passionnés de cinéma fête cette année ses 20 ans ! A l’occasion de cet anniversaire – en plus des 11 films à (re) voir sur grand écran – deux séances spéciales sont proposées : une avant-première, (Tempête de sable, d’Elite Zexer, à l’affiche dès le 25 janvier) et une projection spéciale d’un des films les plus marquant de ses vingt dernières années (Mulholland Drive, de David Lynch). Une nouveauté cette année, des séances seront proposées en Version Française Sous-Titrée pour sourds et malentendants (se reporter à la grille des horaires). La place est à 3,50 euros sur présentation de la carte Pass (valable pour 2 personnes), à découper dans les numéro des semaines du 11 et du 18 janvier 2017.

Du 18 au 24 janvier

Du 18 au 24 janvier

Elle dE Paul Verhoeven Michèle fait partie de ces femmes que rien ne semble atteindre. À la tête d’une grande entreprise, elle gère ses affaires comme sa vie sentimentale : d’une main de fer. Sa vie bascule lorsqu’elle est agressée chez elle par un mystérieux inconnu... (…) La mise en scène, d’une rigueur presque obsessionnelle, est tout au service d’un regard lucide et cruel, mais pas si malveillant que cela, sans moralisme, sur l’humanité et le cinéma – car Elle est évidemment un film sur le regard. Mais il le fait avec une telle intelligence, — une ironie si ravageuse, un tel dédain France – 2016 de la morale conventionnelle et une Durée : 2h10 telle maîtrise du cinéma et de son avec Isabelle Huppert, langage que le spectacle en devient Laurent Lafitte, passionnant, magnifique, grandiose. Jean-Baptiste Morain LesInrocks.com - 23 mai 2016

Anne Consigny, Charles Berling

Moi, Daniel Blake dE Ken Loach Un sexagénaire cardiaque et une jeune mère célibataire cherchent à s’entraider, face aussi à un système social pervers et dysfonctionnel. Une chronique magnifique, engagée et poignante. A 80 ans, Ken Loach n’a pas baissé les armes. Pas encore. Il a gardé intacts sa colère, son empathie, son humanisme. Sourd aux modes et aux postures cyniques, il peint, à nouveau, dans Moi, Daniel Blake, « son » Angleterre, celle de Riff-Raff, Raining Stones ou My name — is Joe : ce peuple que plus personne, sauf Grande-Bretagne – 2016 lui, n’appelle la classe ouvrière. Tous les Durée : 1h40 oubliés du système — ces victimes de toutes les crises, de toutes les politiques avec Dave Johns, Hayley Squires de rigueur —, il est le seul, désormais, sur Palme d’Or, son île ultralibérale, à les défendre caméFestival de Cannes 2016 ra au poing, sans rien lâcher. (…) Cécile Mury Télérama – 26 octobre 2016


festival cinéma télérama

Du 18 au 24 janvier

Du 18 au 24 janvier

Juste la fin du monde dE Xavier Dolan Après douze ans d’absence, un écrivain retourne dans son village natal pour annoncer à sa famille sa mort prochaine. Ce sont les retrouvailles avec le cercle familial où l’on se dit l’amour que l’on se porte à travers les éternelles querelles, et où l’on dit malgré nous les rancoeurs qui parlent au nom du doute et de la solitude. (…) Juste la fin du monde, c’est l’évidence d’un réalisateur au paroxysme de son art, comme si tout ce qui a précédé n’avait servi qu’à en arriver là. La fin d’un cycle pour le cinéaste, et l’aboutissement de son obsession pour le foyer dysfonctionnel et l’amour-haine. Canalisé par le non-dit, enfin mis à nu, le cinéma de Xavier Dolan n’a jamais été aussi beau. François Léger Première – 20 septembre 2016

Du 18 au 24 janvier

Julieta

Les Ogres

de Pedro Almodóvar

de Léa Fehner

Julieta s’apprête à quitter Madrid définitivement lorsqu’une rencontre fortuite avec Bea, l’amie d’enfance de sa fille Antía la pousse à changer ses projets. Bea lui apprend qu’elle a croisé Antía une semaine plus tôt. Julieta se met alors à nourrir l’espoir de retrouvailles avec sa fille qu’elle n’a pas vu depuis des années.

En racontant la tournée d’une troupe itinérante, la réalisatrice signe une chronique flamboyante inspirée de ses souvenirs d’enfance. Avec des héros pleins d’humanité, fiers et fragiles.

avec Gaspard Ulliel, Nathalie Baye, Léa Seydoux, Vincent Cassel, Marion Cotillard

Almodovar nous offre un film magnifique et très abouti, dans lequel il aborde un de ses sujets de prédilection : les relations mères-filles. Avec son style si caractéristique, il fait cohabiter la légèreté, l’esthétisme et — la violence absolue de l’absence, la Espagne – 2016 cruauté des sentiments. Plus que jaDurée : 1h39 mais, ces ingrédients se marient avec magie, offrant à Julieta une place de avec choix dans l’œuvre du grand réalisaEmma Suárez, teur espagnol. Adriana Ugarte

Grand Prix, Festival de Cannes 2016

Pierre-Yves Grenu Culturebox.fr – 17 mai 2016

France – 2016 Durée : 1h37

Le théâtre itinérant s’appelle Davaï. Quelque chose comme « allons-y », en russe. Et, effectivement, Léa Fehner y va : elle fonce de tout son coeur, de toute son âme, avec ivresse et emportement... Ça aurait pu être un documentaire. Mais elle a préféré tordre le réel, le dévier, le dévoyer, l’embraser. Et faire de son film cette chronique flamboyante où voyagent de ville en ville, comme les forains de Jacques ­Demy, une — vingtaine de comédiens : des France – 2016 Ogres qui avalent pêle-mêle la Durée : 2h25 route, les joies et les chagrins. Sous un chapiteau coloré, ils avec Adele Haenel, proposent un spectacle fait de Marc Barbé , chants et de danses à partir de François Fehner deux pièces en un acte d’Anton — Tchekhov : L’Ours et La Noce... Pierre Murat Télérama – 16 mars 2016


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Du 18 au 24 janvier

Aquarius de Kleber Mendonça Filho Clara, la soixantaine, ancienne critique musicale vit dans un immeuble singulier, l’Aquarius construit dans les années 40. Un important promoteur a racheté tous les appartements mais elle, se refuse à vendre le sien. Elle va rentrer en guerre froide avec la société immobilière qui la harcèle… C’est une vague romanesque qui emporte le spectateur dans ses rouleaux, où la nostalgie est un moteur puissant et où tous les petits instants de la vie sont chargés d’émotion. (…) C’est un film politique — aussi bien sûr, contre l’agressiBrésil – 2016 vité d’un capitalisme débridé, Durée : 2h25 qui frôle souvent l’absurdité. Mais c’est surtout un portrait avec Sonia Braga, de femme magnifique et senMaeve Jinkings, suel porté par la solaire Sonia Irandhir Santos Braga, cette grande actrice brésilienne qui fait de Clara — une résistante d’une dignité poignante et inoubliable. Florence Ben Sadoun Elle – 23 septembre 2016

Du 18 au 24 janvier

Du 18 au 24 janvier

Nocturama Midnight Special de Bertrand Bonello

Paris, un matin. Une poignée de jeunes, de milieux différents. Chacun de leur côté, ils convergent vers un même point, un grand magasin, au moment où il ferme ses portes. La nuit commence...

Il faut dire d’emblée ce que ce film n’est pas : une fiction inspirée par les attentats terroristes ayant frappé la France depuis janvier 2015. Nocturama était déjà écrit à cette date — et tourné avant les événements du 13 novembre. On peut relever de troublantes convergences entre certains détails et le déroulé des tragédies réelles. Relever, aussi, la pertinence du constat qui sous-tend le film : notre société a fini par devenir une poudrière. — Mais Nocturama ne traite France – 2016 pas de l’islamisme. Il se situe Durée : 2h10 comme en amont, ou en surplomb, de la sinistre actualité. avec Finnegan Oldfield, Le réalisateur signe un film Vincent Rottiers, majeur, aussi beau que déranHamza Mezianini geant, sur une jeunesse française qui défie la société dont — elle désespère. Louis Guichard Télérama – 31 août 2016

de Jeff Nichols Fuyant d’abord des fanatiques religieux et des forces de police, Roy, père de famille et son fils Alton, se retrouvent bientôt les proies d’une chasse à l’homme à travers tout le pays, mobilisant même les plus hautes instances du gouvernement fédéral. En fin de compte, le père risque tout pour sauver son fils et lui permettre d’accomplir son destin. Un destin qui pourrait bien changer le monde pour toujours. Inspiré par ses aînés et un amour certain du cinéma à l’ancienne (Spielberg en premier lieu), Jeff Nichols signe un petit monument utilisant son imagerie SF avec doigté et intelligence (…) Avec Midnight Special, il — transcende le genre uniquement à la Etats-Unis – 2016 force d’une mise en scène puissante Durée : 1h51 illustrant un scénario simple dans l’idée mais travaillé dans ses plus in- avec Michael Shannon, fimes recoins. Il y a du Rencontres du Jaeden Lieberher, Troisième type là-dedans. Il y a du E.T., Kirsten Dunst, du Starman et plein d’autres réfé- Adam Driver rences toutes aussi valeureuses. — Nicolas Rieux Mondociné.net


festival cinéma télérama

Du 18 au 24 janvier

Du 18 au 24 janvier

Victoria dE Justine Triet

Victoria Spick, avocate pénaliste en plein néant sentimental, débarque à un mariage où elle y retrouve son ami Vincent et Sam, un ex-dealer qu’elle a sorti d’affaire. Le lendemain, Vincent est accusé de tentative de meurtre par sa compagne. Seul témoin de la scène, le chien de la victime. Victoria accepte à contrecœur de défendre Vincent tandis qu’elle embauche Sam comme jeune homme au pair… Virginie Efira est ici génialissime, en état de grâce, se prêtant à un comique à la fois verbal et burlesque qui culmine lors d’une exquise plaidoirie (sous chimie). Triet réussit ainsi l’alliage miraculeux entre deux maîtres de la comédie américaine, James L. Brooks et Blake Edwards, entre l’empêtrement psychique de l’un et l’empêtrement physique de l’autre. Jacky Goldberg Les Inrocks - 9 septembre 2016

France – 2016 Durée : 1h36 avec Virginie Efira, Vincent Lacoste, Melvil Poupaud

Du 18 au 24 janvier

L’Economie du couple

Ma Vie de Courgette

de Joachim Lafosse

de Claude Barras

Après 15 ans de vie commune, Marie et Boris se séparent. Or, c’est elle qui a acheté la maison dans laquelle ils vivent avec leurs deux enfants, mais c’est lui qui l’a entièrement rénovée. À présent, ils sont obligés d’y cohabiter, Boris n’ayant pas les moyens de se reloger. À l’heure des comptes, aucun des deux ne veut lâcher sur ce qu’il juge avoir apporté.

Un très grand film d’animation superbement écrit et mis en scène en stop motion où les malheurs des enfants prennent les couleurs, pimpantes, de l’espoir.

La chronique de la désintégration conjugale qu’en tire le film met un point d’honneur à ne jamais dévier de cette lutte, âpre, sordide, où chacun défend à sa façon son honneur et sa raison. Les scènes se succèdent, que tout membre d’une cellule familiale en voie de dissolution se jurerait d’avoir vues ou vécues, à la virgule et au geste près. Jacques Mandelbaum Le Monde – 10 août 2016

France, Belgique – 2016 Durée : 1h40 avec Bérénice Bejo, Cédric Kahn

Céline Sciamma (la scénariste) est portée par la liberté que permet le cinéma d’animation. Elle se place à hauteur de gosses de 10 ans, de leurs blessures, mais aussi de leur imagination et de leur humour en refusant les clins d’oeil aux adultes. A travers ces sept personnages, elle aborde avec tact les violences subies par les enfants. Des drames, certes, mais pour mieux mettre en lumière la résistance de l’enfance et sa capacité de reconstruction en — bande. France, Suisse – 2016 Claude Barras pétrit le malheur Durée : 1h06 pour lui donner la forme, A partir de 8 ans éclatante et joyeuse, de l’espoir. Et c’est bouleversant, à n’importe — quel âge.

Guillemette Odicino Télérama – 19 octobre 2016


Mulholland drive de David Lynch Le long de Mulholland Drive aucune chose n’est ce qu’elle semble être. Dans ce conte complexe de suspense, qui se déroule dans l’univers irréel de Los Angeles, le réalisateur David Lynch explore la nature schizophrène de la ville, un mélange incommode de l’innocence et de la corruption, de l’amour et de la solitude, de la beauté et de la dépravation. Lynch construit habilement un puzzle hypnotique, nous propulsant dans un labyrinthe mystérieux d’expériences sensuelles jusqu’à ce que nous arrivions à l’intersection où les rêves et les cauchemars se rencontrent... À sa sortie en 2002, c’est un fait, Mulholland Drive était déjà un chef d’oeuvre. Chaque plan de — Mulholland drive est un tableau de Etats-Unis – 2001 maître, une symphonie visuelle entre Durée : 2h26 Rothko et Hopper. C’est dire le grand écart absolu et permanent effectué avec Naomi Watts, par cette oeuvre phare qui tente tout, Laura Harring, y réussit à chaque fois, et ne cesse de Justin Theroux fasciner malgré des visions répétées. (…)

Thomas Messias - Ecranlarge.com – décembre 2009

SORTIE NATIONALE

festival cinéma télérama

Du 18 au 24 janvier

Du 25 janvier au 7 février

Tempête de sable d’Elite Zexer Les festivités battent leur plein dans un petit village bédouin en Israël, à la frontière de la Jordanie : Suleiman, déjà marié à Jalila, épouse sa deuxième femme. Alors que Jalila tente de ravaler l’humiliation, elle découvre que leur fille aînée, Layla, a une relation avec un jeune homme de l’université où elle étudie. Un amour interdit qui pourrait jeter l’opprobre sur toute la famille et contre lequel elle va se battre. Mais Layla est prête à bouleverser les traditions ancestrales qui régissent le village, et à mettre à l’épreuve les convictions de chacun.

Tempête de sable est programmé en avantpremière, à l’occasion du Festival Télérama, le vendredi 20 janvier à 20h30.

Les femmes de mon film vivent dans un monde étriqué, régi par des règles très strictes. Elles luttent chacune à leur façon, et cherchent à savoir jusqu’à quel point elles peuvent repousser les limites sans pour autant faire imploser le système. Elles aspirent à autre chose, pour elles-mêmes comme pour leurs semblables. Elles essayent d’y arriver en changeant les choses de l’intérieur. J’ai été le témoin de ces luttes, de ces combats, de la force incroyable de ces femmes, presque partout où je suis allée, chez presque toutes les femmes que j’ai rencontrées. Leur résistance prend différentes formes : l’une gère sa maison d’une main de maître, une autre apprend à conduire, l’une fait des études ou décroche un emploi, une autre se bat pour épouser l’homme qu’elle aime... Dans le film, la mère et la fille sont confrontées, au même moment, à un grand bouleversement dans leur vie : Jalila voit son mari prendre une seconde épouse beaucoup plus jeune ; Layla voit son histoire d’amour secrète et strictement interdite dévoilée au grand jour. Elles ont deux visions du — monde radicalement opIsraël – 2016 Durée : 1h28 posées, et chacune tente de se battre seule, sans succès. Scénario : Elite Zexer Leur famille se déchire et Photographie : Shai Peleg leurs certitudes volent en Montage : Ronit Porat Musique: Ran Bagno éclat. Elles comprennent alors que si elles veulent avec Lamis Ammar, survivre, elles vont devoir Ruba Blal-Asfour s’accorder et échanger Grand Prix du Jury, leurs points de vue. Elite Zexer

Sundance 2016 Panorama, Berlin 2016


On revient de loin Opération Correa 2

de Pierre Carles et Nina Faure France – 2016 / Durée : 1h41

Grâce à des politiques de redistribution, la pauvreté et les inégalités ont baissé fortement en Equateur, tandis que la classe moyenne a doublé en huit ans. Pierre Carles, Nina Faure et leur équipe débarquent tout feu tout flamme dans ce nouvel Eldorado. Mais, à leur arrivée, les rues s’embrasent. En sillonnant le pays en ébullition, nos deux réalisateurs tirent des leçons parfois opposées : l’un voudrait que Correa vienne retaper la France, l’autre s’interroge sur la nécessité d’un homme providentiel. Pour se faire une idée précise de cette « révolution citoyenne », et après avoir suivi Correa dans sa tournée européenne (Les ânes ont soif : Opération Correa 1), les réalisateurs se rendent sur place. Etonnés par la personnalité et les positions contradictoires (notamment anti-IVG) du président socialiste, ils intègrent leurs doutes au film, en voix off, et signent un exercice convaincant de documentaire dialectique. Jérémie Couston - Télérama – 26 octobre 2016

Rencontre publique avec Francisco Ramirez-Mendez, doctorant en économie à l’Université de Poitiers, Professeur à Sciences Po Poitiers, animé par Jean-Michel Passerault, responsable scientifique du programme INSECT (Innovation Sociale Économique et Culturelle dans des territoires en mutation). En partenariat avec la Maison des sciences de l’homme etde la société (MSHS), Université de Poitiers, dans le cadre du CPER INSECT.

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Mardi 31 janvier 20h tarif unique 5,50€

Du 25 au 31 janvier

3000 Nuits de Mai Masri

Années 80, à la veille des événements de Sabra et Chatila. La révolte gronde dans une prison israélienne, où sont détenues des prisonnières politiques palestiniennes. Layal, une jeune institutrice de Naplouse, vient d’arriver, condamnée à 8 ans de prison pour un attentat dans lequel elle n’est pas impliquée. Elle partage la cellule d’israéliennes condamnées pour droits communs et s’habitue progressivement à l’univers carcéral. Mais Layal découvre qu’elle est enceinte. Envers et contre tous, elle décide de garder l’enfant. Ce qui m’a inspirée pour le film 3000 nuits, c’est la vie d’une palestinienne que j’ai rencontrée, qui était détenue dans une prison israélienne au moment où elle a mis au monde un garçon. J’ai trouvé son histoire profondément humaine et touchante et j‘ai décidé de rencontrer d’autres mères qui ont accouché en prison. Comme je venais moi aussi de devenir mère, leurs his— toires ont touché une corde sensible. J’ai découvert un Palestine, France, Liban, Jordanie univers fascinant et une histoire qu’il fallait raconter. Mai Masri

Allez voir le beau film de Mai Masri, il vous racontera le combat des femmes palestiniennes et vous expliquera pourquoi notre poète Mahmoud Darwish a dit un jour : « nous souffrons d’un mal incurable appelé l’espoir… » Leïla Shahid

(ancienne ambassadrice de Palestine en Europe)

2016 Durée : 1h43

Scénario : Mai Masri Photographie : Gilles Porte Montage : Michele Tyan Musique : Sharif Sehnaoui avec Maisa Abd Elhadi, Nadera Omran, Raida Adon, Karim Saleh


Freaks de Tod Browning

Des êtres difformes se produisent dans un célèbre cirque, afin de s’exhiber en tant que phénomènes de foire. Le liliputien Hans, fiancé à l’écuyère naine Frieda, est fasciné par la beauté de l’acrobate Cléopâtre. Apprenant que son soupirant a hérité d’une belle somme, celle-ci décide de l’épouser pour l’empoisonner ensuite avec la complicité de son amant Hercule. Mais le complot est découvert, et les amis de Hans et Frieda vont se venger... Freaks, malgré le fait qu’il se déroule dans un cirque, ne joue pas sur l’illusion et la représentation. Il n’en demeure pas moins que la question de la position du spectateur y est incontournable. Si le film consistait juste à évoquer la «beauté cachée des monstres» ou à montrer a contrario que la monstruosité se cache sous la beauté, bref que le physique ne reflète rien de l’intériorité, le — film ne provoquerait pas le trouble qui en fait encore aujourd’hui l’une des œuvres les plus marquantes Etats-Unis – 1932 Durée : 1h03 de l’histoire du cinéma. C’est que Browning propose quelque chose de bien plus ambigu, et c’est ce qui Scénario : Al Boasberg, confère au film sa richesse et même une bonne dose Willis Goldberec, de perversité. (…) Edarg Allan Woolf Freaks est un mélodrame, un conte moral... mais ausd’après la nouvelle de si une fable horrifique. Plus de 80 ans après sa réaTod Robbins lisation, Freaks n’a rien perdu de sa force et se révèle Photographie : Merritt B. Gerstad toujours aussi dérangeant et perturbant. Un film qui Musique : Gavin Barns brillera à jamais au panthéon des bizarreries cinématographiques. Olivier Bitoun www.dvdclassik.com - 23 novembre 2016

avec Wallace Ford, Laila Hymas, Roscoe Ates

les courts métrages

patri moine

Du 25 au 31 janvier

En avant-programme de Neruda les 7, 8 et 9 janvier

Une petite histoire de Noël

Jean-Baptiste Huber / Durée : 3mn Au lendemain des fêtes de Noël, un gamin des bidonvilles de Santiago écrit au Père Noël pour se plaindre des cadeaux qu’il a reçus.

En avant-programme de A Jamais les 12, 15 et 17 janvier

Ama

collectif / Durée : 3mn24 Au Japon dans les années 50, une jeune américaine visite un village avec son mari militaire et un groupe d’amis. Prise d’admiration pour le paysage, elle se détache du groupe, elle fait la connaissance de Namiko, une jeune pêcheuse « ama ».

En avant-programme de Freaks les 26, 28 et 29 janvier

Merci mon chien

Nicolas Bianco-Levrin / Durée : 7mn47 Chaque soir à l’heure du repas, le chien Fifi se glisse sous la table pour lire le journal entre Papa, Maman, Thomas et Zoé. Ce soir là, l’ambiance est électrique, chacun n’en fait qu’à sa tête et la lecture devient compromise.


GOTHA

Théâtre Irruptionnel / Hédi Tillette De Clermont-Tonnerre L’auteur-metteur en scène de théâtre contemporain Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre signe un spectacle destiné aux enfants. Parfaite réussite, tant son art de la rupture de ton et de la composition de micro-scènes laisse toute la place à l’aventure et au rêve. La folie d’un roi, les aventures de deux frères pêcheurs, la fuite d’un mendiant avec une princesse et l’amour d’un volcan pour…la mer qui l’entoure. Quatre histoires, en cinquante minutes ? C’est possible.(...) On s’étonne de la capacité du metteur en scène à faire surgir tout un monde grâce aux moyens les plus simples: une structure conique en haut de laquelle surgit l’un des comédiens pour le volcan ; une plateforme ronde en dessous, sur laquelle courent tous les protagonistes pour figurer l’île ; et l’espace du plateau tout autour pour la mer. Une pluie de confettis argentés figure les cendres. Grande simplicité et effet saisissant.(...) Le voyage dans cette micro-contrée maritime se fait sans mal, et on en revient heureux. Si l’occasion se présente, embarquez ! Geoffrey Nabavian / Toutelaculture. com

mo Spécial fêtes : une place achetée ... une place offerte mo

danse

création théâtre

Mardi 10 janvier 19h00 Mercredi 11 janv. 15h00

Vendredi 13 janvier 20h30

RAIN

Anne Teresa De Keersmaeker / Steve Reich / Cie Rosas Une force pure. L’élan irrésistible de la jeunesse lancée à fond de train dans un tourbillon gestuel. Le goût d’éternité des corps jaillissant comme de l’eau vive. Rain, la nouvelle pièce pour dix danseurs de la chorégraphe Anne Teresa de Keersmaeker, agit tel un aimant. On est happé, quasi en apnée tant le mouvement semble ne jamais devoir s’arrêter, sans cesse régénéré par sa propre intensité. Cette danse à couper le souffle au sens propre et figuré se coule entre les mailles de Music for 18 Musicians, de Steve Reich, compositeur de prédilection de la mélomane qu’est Anne Teresa de Keersmaeker. La musique pour quatre pianos, deux xylophones, un métallophone, trois marimbas, un violon, deux violoncelles, deux clarinettes et des voix féminines enlève la chorégraphie, la fait décoller par son élasticité, sa légèreté pulsante, son énergie impérieuse. Pendant une heure dix, le mouvement ne redescendra pas, tournant inlassablement sur lui-même, suspendu aux boucles sonores de Steve Reich. Sur un plateau circulaire cerné par de longues cordes blanches tombant des cintres, les danseurs entrelacent ces trajets savants que seule Anne Teresa de Keersmaker sait nimber de désinvolture et de naturel. Eclatement et resserrement des corps soumis à des lois de l’attraction connues d’eux seuls, ils se coursent les uns les autres, s’éparpillent, composant un paysage tumultueux, bras et jambes volant en tous sens, bustes et hanches secoués d’à-coups, de frémissements comme saisis soudain d’une irrépressible chair de poule. Reflets les uns des autres, échos sans cesse différés de gestes similaires, ils tissent une matière ondoyante, jamais pareille et pourtant profondément la même. Rosita Boisseau / lLe Monde 30.03.2001 La (re) découverte d’une chorégraphie mythique de Anne Teresa de Keersmaker, créée en 2001 et qui n’a pas pris une ride !

Tarifs de 10€ à 20€

Durée : 50mn

Tarifs de 10 à 38 €

Durée : 1h10


musique baroque

duo clownesque

Dimanche 15 janvier 16h00

MARCEL

Jos Houben et Marcello Magni Le gag est un poème. Il fait rire par son effet de surprise, la virtuosité de son exécution et l’humanité qu’il révèle. Il nous libère de la prédictibilité du quotidien, célèbre le jeu du comédien complice avec son public et rend visible l’universalité de notre condition physique. Marcel est cet homme-gag que nous sommes tous. Dans le monde concret avec ses multiples obstacles il maintient tant bien que mal son équilibre. Mais bien que l’âge de son corps ne permette plus l’agilité de sa jeunesse, il a gardé un atout : l’esprit de l’enfance. Il invente des raccourcis, joue au contrepied et va dans le contresens. Pour Marcel, ce n’est jamais gagné mais rien n’est jamais perdu non plus.... Cette nouvelle création est née de notre désir de retrouver le silence et le jeu du corps de nos débuts avec Théâtre de Complicité: une célébration de l’univers burlesque. Jos Houben, Marcello Magni

Irrésistiblement drôle au début, le spectacle glisse vers l’absurde et l’étrangeté sans jamais peser, et là on part du côté de Raymond Devos et de Folon. Deux clodos métaphysiques et magnifiques qui n’ont pas renoncé à s’accrocher à des lunes en carton-pâte que Samuel Beckett aurait aimé. Mais point n’est besoin non plus de cette référence pour être touché par la poésie aérienne de ces deux grands clowns. Le Monde

Tarifs de 10 à 26 €

Durée : 1h00

Mercredi 18 janvier 20h30 Jeudi 19 janvier janvier 20h30 Espace Agapit à St-Maixent-l’Ecole

TOUR D’EUROPE EN 5 CONCERTOS ENSEMBLE MENSA SONORA

Les musiciens de l’ensemble Mensa Sonora vous invitent au voyage et vous transportent dans l’Europe baroque, à la rencontre de compositeurs et d’atmosphères choisis, qu’ils apprécient tout particulièrement : un « Grand Tour » fantastique, un rêve affranchi de toute chronologie. Ainsi, nous voguerons au gré des envies de Londres et son opéra, à Florence où nous croiserons la viole d’amour de Pietro Nardini, avec une escale au café Zimmermann de Leipzig, où Jean-Sébastien Bach nous a donné rendez-vous, et un détour par Lyon à la recherche d’Antoine Leclair, célèbre passementier dont le premier fils Jean-Marie compose (entre autres) des concertos pour le violon…

Tarifs de 8 à 16 €

Programme Charles Avison : Concerto grosso Jean-Marie Leclair : Concerto pour violon J.S. Bach : Concerto pour clavecin Giuseppe Tartini : Concerto pour violon Pietro Nardini : Concerto pour viole d’amour Avec Violon : Marie Rouquié Violon et viole d’amour : Gabriel Grosbard Violon et alto : Josèphe Cottet Violon : Béatrice Dental Violoncelle : Antoine Touche Clavecin : Matthieu Boutineau

Durée : 1h10


ERIC BIBB ET JJ MILTEAU Lead Belly’s gold

Eric Bibb : guitare, chant JJ Milteau : harmonica Gilles Michel : basse Larry Crockett : batterie

Petite salle en surchauffe, quartet réglé comme un moteur de Stampe, le célèbre biplan inventé pour la voltige aérienne : Eric Bibb, JJ Milteau, Gilles Michel à la basse, Larry Crockett aux drums. Ponctuation parisienne d’une énorme tournée d’été qui aura culminé au festival Jazz à Vienne en juillet, devant un amphithéâtre en lévitation. A L’Alhambra, décollage en grâce avec Pick a Bale of Cotton, un traditionnel qui relève du country blues et que l’on ne décline pas toujours avec cette fraîcheur. Suivront seize titres, dont trois au rappel, ils figurent sur l’album Lead Belly’s Gold (Dixiefrog/Harmonia Mundi) : Needed Time, Linin’Track, I Heard the Angels Singing. Nuit sous le signe du blues le plus dense, les fantaisies country les plus oléolé, la joie de jouer et d’aller au plus profond sans le montrer. Ces quelques lignes écrites par Francis Marmande dans Le Monde. fr donnent un aperçu de l’atmosphère qui régnait dans la salle parisienne. A n’en pas douter, ce même quartet risque fort d’affoler les spectateurs du Moulin du Roc. Quelques places sont encore en vente : n’hésitez-pas...

Tarifs de 10 à 26 €

En coréalisation avec le Camji

road trip scénique

blues Mardi 24 janvier 20h30

P. Berger

Vendredi 27 janvier 20h30

VANISHING POINT

Les deux voyages de Suzanne W. Conception, écriture, scénographie et mise en scène : Marc Lainé Départ pour un véritable road-trip théâtral, cinématographique et musical.Sur une bande originale jouée live par des musiciens du groupe Moriarty, trois acteurs franco-québécois nous transportent dans une échappée réelle et fantasmatique en terres amérindiennes.La ballade est superbement blues, rock et romantique. Dans la voiture, Suzanne. Sur la route, Tom. Flash-back, rêve ou ultime voyage ? Il monte et elle le suit sur les traces de son aimée Joe, chanteuse française évaporée dans le Grand Nord québécois. Montréal, Matagami, Waskaganish, Nemaska : ciels vastes, lacs gelés et villages isolés où résonnent les voix de la nation Crie. Garage, motel décati, club de nuit, la route défile jusqu’au point de fuite. Sous nos yeux, le road-movie se réalise : trucage cinématographique et dispositif théâtral à vue mêlent leur poésie aux mélodies et chansons des musiciens de Moriarty. Marc Lainé et son équipe ont déroulé 3200 kilomètres de routes à la poursuite de la mythologie canadienne, entrelaçant réalité, fantasme et fiction. Leur road-trip scénique est un chant léger et mélancolique, intense. Ce merveilleux trip glacé réchauffe le cœur et l’âme. Le billet devait être un aller simple : on n’en est toujours pas revenu/redescendu. Philippe Chevilley / Les Échos - 7 avril 2015

Tarifs de 10€ à 32€

Durée : 1h20


jazz

théâtre musical

Lundi 30 janvier 20h30

Vendredi 3 février 20h30

TRAVIATa

ANDY EMLER MEGAOCTET

Judith Chemla / Florent Hubert / Benjamin Lazar D’après La Traviata de Giuseppe Verdi

Piano, compositions, direction : Andy Emler Trompette, bugle : Laurent Blondiau Saxophone ténor, clarinette basse, cornemuse : Laurent Dehors Saxophones alto : Guillaume Orti Saxophone alto : Philippe Sellam Tuba : François Thuillier Contrebasse : Claude Tchamitchian Batterie : Eric Echampard Marimba, percussions : François Verly

VOUS MERITEZ UN AVENIR MEILLEUR Dans l’adaptation de Verdi nerveuse et très romanesque, très théâtrale aussi, que met en scène Benjamin Lazar, Judith Chemla est divine. Frémissante de désirs et d’âme, ironique, sensuelle et capable de tous les sacrifices. Une mystique de l’amour, qui brûle de passion autant que de phtisie. Pour jouer cette Violetta qui paraît la hanter, et dont elle devient en scène le vivant et irrésistible fantôme, la comédienne au timbre de voix gracile et presque irréel s’est mise assidûment au chant lyrique. Et a participé à la conception même du spectacle. De ce travail tout ensemble individuel et ­collectif naît une présence irradiante..(...) La magie de la représentation tient aussi à cette fluidité, à cet entrelacs entre opéra et théâtre, comédiens et musiciens. Tout y respire d’un même souffle, dans une ambiance de fête trop idéale pour ne pas s’avérer éphémère, menacée de malheurs (...) Le macabre y flirte ainsi avec la débauche, l’horrible ordinaire avec le sublime des amours contrariées, la splendeur des courtisanes romantiques avec leurs misères. Règne dans cette Traviata un entêtant parfum de folie et de mort, de sexe et de chute, d’innocence perdue et de destins apparemment sans rédemption. Car heureusement l’amour du public veille, avec son goût des histoires tristes et des personnages hors norme. Et cet amour-là rendra Violetta immortelle. Ici, d’ailleurs, elle ne meurt pas. A son dernier souffle Judith Chemla reste assise, ses translucides yeux bleus grands ouverts Fabienne Pascaud / Télérama Tarifs de 10 à 38 €

Obsession 3

Ça sonne, ça claque, ça exubère, ça murmure. Comme chez Mingus, ça explose, ça gronde et ça dégage. Tel est le MegaOctet : un peu plus qu’une petite formation, un peu moins qu’un big band. Le plus savant, le plus fou des mondes habités. Francis Marmande / le Monde

Trois ans après l’acclamé E Total, le MegaOctet d’Andy Emler, ce «laboratoire des plus belles audaces» selon les mots d’André Francis, est de retour au catalogue du label La Buissonne avec son casting d’exception, sa liberté totale et son goût des contraintes. Pour l’écriture de cet Obsession 3 – septième album du MegaOctet commandé par la radio nationale allemande WDR et enregistré en deux jours avec Gérard de Haro dans ses studios mythiques de Pernes-les-Fontaines – l’idée d’Andy Emler, ce «catalyseur d’enthousiasmes «comme le décrit le Nouveau Dictionnaire du Jazz, était d’écrire tous les morceaux en trois temps ! ... Tarifs de 10 à 26 €


mer.4

jeu. 5

ven. 6

sam. 7

dim. 8

lun. 9

Neruda

du 4 au 10 janvier

19h

18h

20h15

14h . 16h . 20h15 *

18h *

20h *

16h

Fais de beaux rêves

21h

20h

18h

18h

15h45 . 20h

15h

20h

Réparer les vivants

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14h

Dernières nouvelles ...

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jeu. 12

ven. 13

sam. 14

dim. 15

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mar. 17

18h

16h

18h

20h15

18h

16h

20h

La Sociale

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18h

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14h15

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20h + débat

14h

A Jamais

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20h *

16h

16h

20h *

18h

18h15 *

du 11 au 17 janvier Neruda

L’Ultima spiaggia

festival cinéma télérama

janvier 2017

— N° 293 —

du 18 au 24 janvier Elle

20h

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20h

18h

15h45

-

16h

mer.18

jeu. 19

ven. 20

sam. 21

dim. 22

lun. 23

mar. 24

15h45 (VFST)

14h

18h15

20h

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L’Economie du couple

18h

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20h15 (VFST)

16h30

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Les Ogres

20h

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14h

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20h30

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Julieta

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16h15 . 20h15

14h

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Aquarius

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Moi, Daniel Blake

Midnight special

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Victoria

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18h30 (VFST)

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15h30

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Juste la fin du monde

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20h30

14h15

18h30

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Nocturama

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15h45

17h30

20h

18h (VFST)

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Mulholland Drive

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20h15

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Tempête de sable

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20h30

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Ma Vie de Courgette

14h15

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14h15

16h

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mer.25

jeu. 26

ven. 27

sam. 28

dim. 29

lun. 30

mar. 31

16h . 20h

16h

20h

16h . 18h . 20h15

18h

16h . 20h

16h . 18h

18h

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16h

16h15 . 20h

20h

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20h15

Freaks

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20h *

18h15

18h30 *

16h30 *

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18h30

On revient de loin

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20h + débat

du 25 au 31 janvier Tempête de sable 3000 Nuits

c i n ém a

* séance précédée d’un court-métrage / VFST : Version Française Sous Titrée pour sourds et malentendants tarifs cinéma

Plein tarif : 7 e

Carte AMDR : 5,50 e

Mensuel cinéma du Moulin du Roc, Scène Nationale de Niort. 9 boulevard Main CS 18555 - 79025 Niort Cedex / Tel : 05 49 77 32 30 www.moulinduroc.asso.fr / contact@moulinduroc.asso.fr Rédaction et choix des textes : Marc Lanel, Jacques Morel Directeur de la publication : Paul-Jacques Hulot.

9 bd main

79000 niort

mar. 10

Carte JMDR (-30 ans) et carte rmdr : 4,50 e

Moins de 14 ans : 4 e

Conception graphique : BANG / Réalisation : S. Bourdin / Imprimé sur les presses de Raynaud Imprimeurs sur papier Magno satin, en 7000 ex.

I.S.S.N.1161 - 7799 .Licences spectacles n°1-1061165/ n°2-1061166/ n°3-1061167

Lundi tarif réduit : 5,50 e

forfait ciné 10 : 45 e

Les salles de cinéma du Moulin du Roc sont classées Art et Essai avec les labels «Recherche et Découverte» et «Jeune Public», «Patrimoine et Répertoire» et labellisées «Europa Cinéma» . Le Moulin du Roc est adhérent de l’ACOR, de l’AFCAE, de l’ACID, de l’ADRC I.S.S.N.1161 - 7799 .Licences spectacles n°1-1061165/ n°2-1061166/ n°3-1061167


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