CINÉMA JANVIER 2018 N° 304
MOUVEMENT DRAMATURGIES MUSIQUES ET VOIX CINÉMA Heartstone, un été islandais / G. A. Gudmundsson
L’ÉCHANGE DES PRINCESSES DE MARC DUGAIN L’Échange des princesses ose le pari de la reconstitution historique en nous racontant un épisode de l’Histoire de France plutôt particulier. Qu’importe l’époque et le système gouvernant le pays, le plus important est la diplomatie et la politique. Maintenir l’entente entre les peuples, se prémunir de la guerre, des thématiques terriblement actuelles que — L’Echange des princesses nous expose très vite et France - 2017 transpose dans l’histoire vraie de l’accession au pou- Durée : 1h40 voir du Louis XV à l’âge de 11 ans. Pour éviter une nouvelle guerre avec l’Espagne, le régent Philippe d’Or- Scénario : Marc Dugain, léans décide de marier le futur roi à l’infante Anna Chantal Thomas Maria Victoria, âgée de 4 ans, tandis qu’il envoie sa D’après le roman éponyme de Thomas, (Ed. du Seuil, propre fille, Mlle de Montpensier, épouser le futur Roi Chantal 201 et Ed. Points,2014) espagnol. (…) Dès le départ nous sommes dans une Photographie : Gilles Porte désacralisation de la figure Royale, présentée comme Musique : Marc Tomasi un destin tragique et déterminé où l’humain n’a guère de place. Une vision peu courante de la royau- Avec : Lambert Wilson, té qui montre la lutte intestine entre la religion très Anamaria Vartolomei, Olivier présente et l’évolution d’un adolescent qui s’éveille à Gourmet, Catherine Mouchet, la vie, marqué par la mort depuis son plus jeune âge. Kacey Mottet Klein Christophe Foltzer
Ecranlarge.com - 4 octobre 2017
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EXCLU SIVITÉ
SORTIE NATIONALE
Du 27 décembre au 9 janvier
Du 3 au 8 janvier
MAKALA DE EMMANUEL GRAS En République Démocratique du Congo, un jeune villageois, espère offrir un avenir meilleur à sa famille. Il a comme ressources ses bras, la brousse environnante et une volonté tenace. Parti sur des routes dangereuses et épuisantes pour vendre le fruit de son travail, il découvrira la valeur de son effort et le prix de ses rêves. Makala est certes un documentaire pur jus, mais pas de ceux qui restent collés au « réel » le nez dans le guidon. Au contraire, la caméra — d’Emmanuel Gras, réalisateur qui assure aussi la prise France - 2017 de vues de ses films, ne cesse de transfigurer les situa- Durée : 1h36 tions dont elle témoigne, pour leur conférer un souffle et une flamme qui savent puiser, quand il le faut, à Photographie : l’imaginaire de la fiction, ou, pour être plus précis, des Emmanuel Gras grandes mythologies humaines. (…) Le documentariste Montage : Karen Benainous insiste moins sur la souffrance de son personnage que Musique : Gaspar Claus sur son incroyable ténacité, sur sa capacité d’encaisser et Avec : Kabwita et Lydie de résoudre les épreuves les unes après les autres. Dans Kasongo le sillon de cette odyssée bringuebalante, la route se déroule comme une sorte de ruban chaotique et fiévreux, Grand Prix Nespresso, dont les désordres et les dangers multiples convoquent Semaine de la Critique, parfois un imaginaire post-apocalyptique (on pense au Cannes 2017 Mention spéciale, L’œil d’Or, roman La Route, de C ormac McCarthy). Mathieu Macheret
Le Monde - 26 mai 2017
prix du documentaire, Cannes 2017
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SORTIE NATIONALE
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Argentine, Espagne, France - 2017 Durée : 1h54 Scénario : Santiago Mitre, Mariano Llinás Photographie : Javier Juliá Montage : Nicolás Goldbart Musique : Alberto Iglesias Avec : Ricardo Darín, Dolores Fonzi, Érica Rivas Un Certain Regard, Cannes 2017
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Du 3 au 16 janvier
EL PRESIDENTE DE SANTIAGO MITRE Au cours d’un sommet rassemblant l’ensemble des chefs d’état latino-américains dans un hôtel isolé de la Cordillère des Andes, Hernán Blanco, le président argentin, est rattrapé par une affaire de corruption impliquant sa fille. Alors qu’il se démène pour échapper au scandale qui menace sa carrière et sa famille, il doit aussi se battre pour conclure un accord primordial pour son pays.
président prêt à tout pour défendre, dans l’ombre, ses intérêts et ceux de son pays. (…) D’abord très réaliste et terre à terre, la mise en scène s’engouffre avec virtuosité dans les affres du thriller psychologique à mesure que le récit se déplace des couloirs du pouvoir et des tractations politiques vers le terrain de la politique émotionnelle.
Santiago Mitre explore, de film en film, les mécaniques et les ressorts de la politique avec un talent d’orfèvre. C’est cette fois à la diplomatie que le réalisateur argentin s’intéresse, à travers le portrait aussi brillant que glaçant d’un
(…) Sûr des valeurs droites et respectables de cet homme d’État accessible, le public découvre progressivement sa part d’ombre. Des facettes de sa personnalité qu’il ignorait… Et le trouble s’installe. Car Mitre démontre que
Raphaëlle Simon
Trois couleurs - Mai 2017
compromission ne rime pas forcément avec corruption. Ce qui peut déranger dans l’attitude de Blanco n’est pas répréhensible, mais peut surprendre, agacer, choquer si l’on considère que ses actes vont à l’encontre des valeurs morales qu’il incarne. Dans un monde en nuances de gris, il est peut-être tout simplement pragmatique pour le bien de son pays. Le tour de force d’El Presidente est de faire le pari d’entretenir la confusion entre fantasme et réalité, au détour d’une séquence étourdissante. Le cinéaste laisse alors le spectateur face à ses doutes. Quelle parole croire : celle du politicien solide ou celle de sa fille trop fragile ? D’ailleurs, y a-t-il seulement “une” vérité ? Michael Ghennam
Fiches du cinéma - 24 mai 2017
RENCONTRE PUBLIQUE
Mardi 9 janvier à 20h00
EXCLU SIVITÉ
avec Pascal Bloch (psychiatre au Centre Hospitalier de Niort) et Pierre-Luc Portron (cadre supérieur de santé au Pôle psychiatrique, addictologie et réseaux médicaux, et membre du comité de pilotage sur la mise en œuvre et le suivi de la loi du 5 juillet 2011). Soirée organisée en collaboration avec l’UNAFAM (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques).
Du 3 au 16 janvier
12 JOURS DE RAYMOND DEPARDON Depuis la loi du 27 septembre 2013, les patients hospitalisés sans consentement dans les hôpitaux psychiatriques doivent être présentés à un juge des libertés et de la détention avant 12 jours puis tous les six mois si nécessaire. Entre eux naît un dialogue sur le sens du mot liberté et de la vie. Passionné par la justice et la psychiatrie, le documentariste Raymond Depardon a obtenu l’autorisation exceptionnelle de filmer les comparutions de quelques internés au sein de l’hôpital Le Vinatier, à Lyon. Le résultat est un film sidérant qui montre, sans commentaire off, le face-
à-face entre 10 patients et quatre juges. Ces derniers devront, en quelques minutes, décider du sort des femmes et hommes devant eux. La lettre et l’esprit des lois confrontés aux frontières de la folie, des parcours intimes qui racontent la réalité sociale, médicale et judiciaire de l’Hexagone : fidèle à sa rigueur et à son sens aigu de l’observation, Raymond Depardon filme celles et ceux qui portent le fardeau d’une histoire singulière. Comment statuer, avec les mêmes armes juridiques, sur le sort d’une jeune femme suicidaire et sur celui d’un délinquant multirécidiviste gagné par la paranoïa ? Comment le juge, avec son inévitable subjectivité, fait-il le « tri » entre sa mission professionnelle et sa perception des faits et des êtres ? Grand film sur l’enfermement, la relativité de la folie et les limites de la justice, 12 jours pose ces questions (entre autres) et ne s’oublie pas de sitôt après avoir été vu. Un documentaire d’utilité publique. Olivier De Bruyn
Marianne - 25 novembre 2017
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France - 2017 Durée : 1h27 Photographie : Raymond Depardon Montage : Simon Jacquet Musique : Alexandre Desplat Sélection officielle, Hors compétition, Cannes 2017
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SORTIE NATIONALE Du 10 au 23 janvier
VERS LA LUMIÈRE DE NAOMI KAWASE Misako aime décrire les objets, les sentiments et le monde qui l’entoure. Son métier d’audio-descriptrice de films, c’est toute sa vie. Lors d’une projection, elle rencontre un célèbre photographe dont la vue se détériore irrémédiablement. Naissent alors des sentiments forts entre un homme qui perd la lumière et une femme qui la poursuit. (…) La réalisatrice japonaise s’attache de manière très originale aux pas d’une jeune femme, Misako, dont le métier consiste à écrire les textes d’audiodescription de films de cinéma, qu’elle teste et corrige en fonction des réactions d’un panel de premiers spectateurs non (ou mal) voyants. (…) Quelle belle idée que d’évoquer le cinéma – et la vie ! – à travers cette activité méconnue, qui offre à ceux qui sont privés du sens de la vue de partager une œuvre de 7e art.
Naomi Kawase fait une superbe métaphore de l’existence, avec ce qu’elle charrie de douleurs intimes, de séparations irrémédiables et de quêtes éperdues de lumière. Intriguée, Misako rend visite à son contradicteur, M. Nakamori, et découvre que cet homme, presque aveugle, fut un photographe reconnu. L’un et l’autre partagent en secret cette phrase plusieurs fois prononcée : « Rien n’est plus beau que ce que l’on a sous les yeux et qui s’apprête à disparaître.» Elle a donné sens à leurs vies, leur permettant de fixer l’instant par l’image ou le mot, et de le rendre éternel. Naomi Kawase signe là un nouveau long métrage poignant, profond et délicat, porteur – comme son titre français l’indique – d’une discrète espérance. Elle s’appuie sur le beau et doux visage de la comédienne Ayame Misaki, qu’elle filme souvent en plans très rapprochés, allant jusqu’à capter les reflets de lumière à la surface de ses pupilles. Invitant presque le spectateur à en effleurer les contours pour en saisir les harmonies changeantes. Arnaud Schwartz
La Croix, 24 mai 2017
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Japon - 2017 Durée : 1h41 Scénario : Naomi Kawase Photographie : Arata Dodo Montage : Tina Baz Musique : Ibrahim Maalouf Avec Masatoshi Nagase, Ayame Misaki, Tatsuya Fuji Sélection officielle, Cannes 2017
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CŒURS PURS DE ROBERTO DE PAOLIS Agnese et Stefano vivent à Rome dans deux mondes que tout oppose. Elle, 18 ans, est couvée par une mère croyante qui lui demande de faire vœu de chasteté jusqu’au mariage. Lui, 25 ans, a grandi entre trafics et vols occasionnels, et veut s’affranchir de son milieu en acceptant un travail de vigile. Quand ils se rencontrent, se dessine l’espoir d’une nouvelle vie… Pour écrire le film, j’ai d’abord choisi d’examiner la périphérie urbaine : les centres sociaux, les camps de roms, mais aussi les églises dans lesquelles j’ai observé ce qu’était la réalité de la communauté chrétienne d’aujourd’hui. L’écriture du scénario est rapidement devenue une expérience de vie. Pour comprendre vraiment ces personnes, pour mieux écrire sur eux, j‘ai voulu m’imprégner de leur vie en la partageant, sans les juger. Les « cœurs purs » du film, de Stefano et Agnese, sont aussi des cœurs pleins de détermination, peu enclins au mystère ni disposés à devenir autre chose que ce qu’ils sont. Ce sont des « cœurs parfaits », enfermés dans des cages de verre. Le besoin de sortir de leurs cages, de se salir, d’échapper à eux-mêmes, les amène à converger l’un vers l’autre. Pour s’aimer l’un l’autre, pour se confronter à eux-mêmes aussi, ils doivent accepter de corrompre leur idée de pureté. Roberto de Paolis
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Italie - 2017 Durée : 1h54 Scénario : Luca Infascelli, Carlo Salsa, Greta Scicchitano Roberto de Paolis Photographie : Claudio Cofrancesco Montage : Paola Freddi Musique : Emanuele de Raymondi Avec : Selene Caramazza, Simone Liberati, Barbora Bobulova Quinzaine des réalisateurs, Cannes 2017
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EXCLU SIVITÉ
EXCLU SIVITÉ
Du 17 au 23 janvier
Du 17 au 22 janvier
HEARTSTONE, UN ÉTÉ ISLANDAIS DE GUDMUNDUR ARNAR GUDMUNDSSON Un village isolé de pêcheurs en Islande. Deux adolescents, Thor et Christian, vivent un été mouvementé. Tandis que l’un tente de conquérir le cœur d’une fille, l’autre se découvre éprouver des sentiments pour son meilleur ami.
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Islande - 2017 Durée : 2h09 Scénario : Gudmundur Arnar Gudmundsson Photographie : Sturla Brandth Grøvlen Musique : Kristian Selin Eidnes Andersen Avec : Baldur Einarsson, Blær
Heartstone est une chronique adolescente douce-amère, Hinriksson, Diljá Valsdóttir située dans des paysages nordiques eux-mêmes à la fois dramatiques et apaisants. D’une certaine manière, Prix du Public, Grand Prix le film entier repose sur cet équilibre bipolaire. A la fois du Jury, Premiers Plans, attachant et étouffant, tendre et brutal. Comme un Angers 2017 cœur... de pierre. Le film suit le quotidien d’une bande de — jeunes adolescents qui s’ennuient dans leur campagne loin de la capitale. Pas encore assez matures pour vivre avec assurance leurs premiers émois, mais pas dupes non plus d’être déjà trop vieux pour les jeux enfantins auxquels ils continuent de se livrer, comme des rituels de groupe. Heartstone pourrait presque se contenter de s’arrêter là, de nous faire le récit à la fois programmatique et confortable de ces émouvants souvenirs d’enfance(...) Mais Gudmundsson a une autre idée en tête, une noirceur qu’il ne veut pas éluder. Tous ces jeunes personnages cachent une réelle souffrance familiale et, plus surprenant, quasiment tous ces gamins , développent à leur tour un comportement toxique et violent les uns envers les autres... Grégory Coutaut, Film de culte
I AM NOT A WITCH DE RUNGANO NYONI Shula, 9 ans, est accusée de sorcellerie par les habitants de son village et envoyée dans un camp de sorcières. Entourée de femmes bienveillantes, condamnées comme elle par la superstition des hommes, la fillette se croit frappée d’un sortilège : si elle s’enfuit, elle sera maudite et se transformera en chèvre... Mais la petite Shula préfèrera-t-elle vivre prisonnière comme une sorcière ou libre comme une chèvre ? Sous des dehors aimables, sous l’humour omniprésent, sous la belle composition des plans, on comprend vite qu’une fable féministe se trame, montrant le ridicule de ce qui contribue à assujettir non pas seulement les sorcières, qui en seraient la forme quintessenciée, mais les femmes en général, dans une société modelée par les hommes. Les pratiques magiques avec poulet écorché, les prières pour la pluie, la fille qui vient vendre aux sorcières des perruques à la Beyoncé, la policière blasée qui enregistre les accusations de sorcellerie le représentant du gouvernement qui régit ce petit commerce de la puissance obscure et de l’Afrique immémoriale, son épouse à boucles blondes qui a tout abdiqué contre le luxe dans lequel il l’entretient : autant de supercheries qui sont épinglées avec grâce et légèreté(…) Jacques Mandelbaum
Le Monde, 26 mai 2017
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Zambi - 2017 Durée : 1h34 Scénario : Rungano Nyoni Photographie : David Gallego Montage : Yann Dedet, George Cragg, Thibault Hague Musique : Matthew James Kelly Avec : Margaret Mulubwa, Henry B. J. Phiri, Nancy Mulilo Quinzaine des réalisateurs, Cannes 2017
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JEUNE PUBLIC
EXCLU SIVITÉ
Du 18 au 23 janvier
Du 3 au 7 janvier
WALLACE ET GROMIT
CŒURS À MODELER DE NICK PARK
— Programme de 2 courts-métrages d’animation Durée : 59 mn / A partir de 5 ans — Wallace est amoureux, dans Rasé de près (première apparition de Shaun le mouton) comme dans Un sacré pétrin (inédit au cinéma) et son enthousiasme va précipiter le duo dans de folles aventures aux allures de polar !
RASÉ DE PRÈS
Grande-Bretagne - 1995 / Durée : 30 minutes Pour arrondir ses fins de mois, Wallace s’est spécialisé dans le nettoyage de vitres. C’est en allant nettoyer celles de la boutique de laine qu’il rencontre Wendolène dont il tombe immédiatement amoureux. Mais Wendolène est accompagnée d’un chien pour le moins étrange qui pourrait bien être pour quelque chose dans toutes ces histoires de disparition de moutons à l’origine de la pénurie de laine dans la région…
UN SACRÉ PÉTRIN
Grande-Bretagne - 2008 / Durée : 29 minutes Wallace et son chien Gromit se lancent dans la boulangerie ! Mais, après l’ouverture de leur commerce, un mystérieux tueur prend pour cible les boulangers de la ville. Les deux amis sont dans un sacré pétrin : Wallace est tombé sous le charme de Piella l’égérie des publicités pour les pains Bake-O-Lite et Gromit va devoir résoudre cette affaire tout seul.
FESTIVAL CINÉMA TÉLÉRAMA
Du 24 au 29 janvier : pour voir ou revoir les meilleurs films de l’année, sélectionnés par la rédaction de Télérama, ainsi qu’une avant-première. Une nouveauté cette année au Moulin du Roc : une séance en matinée. Le dimanche 28 janvier, à 11h, nous vous proposons une projection de La Villa. N’hésitez pas à venir dès 10h30, un café vous attendra… Tarif : 3,50€ sur présentation du pass (valable pour deux personnes), à découper dans les Télérama des 17 et 24 janvier.
AVANT-PREMIERE Vendredi 26 janvier à 20h00
Du 24 au 29 janvier
JUSQU’À LA GARDE
120 BATTEMENTS PAR MINUTE
DE XAVIER LEGRAND
DE ROBIN CAMPILLO
Le couple Besson divorce. Pour protéger son fils d’un père qu’elle accuse de violences, Miriam en demande la garde exclusive. La juge en charge du dossier accorde une garde partagée au père qu’elle considère bafoué. Pris en otage entre ses parents, Julien va tout faire pour empêcher que le pire n’arrive.
Début des années 90. Alors que le sida tue depuis près de dix ans, les militants d’Act Up-Paris multiplient les actions pour lutter contre l’indifférence générale. Nouveau venu dans le groupe, Nathan va être bouleversé par la radicalité de Sean.
— Divorce et conflit pour la garde des France - 2017 enfants entre une femme et son Durée : 1h33 mari. Mais pourquoi a-t-elle eu besoin de lui échapper ?... Ce thriller Avec Denis Ménochet, Léa a déjà raflé des prix à la Mostra de Drucker, Thomas Gioria Venise, à San Sebastián et à SaintJean-de-Luz. Normal : ce film de — terreur domestique impressionne par sa maîtrise et vous cloue dans votre fauteuil pendant une heure trente. Le cinéaste entre d’emblée dans la cour des grands, aux trousses d’Hitchcock mais aussi de Claude Chabrol. Non, on n’exagère pas...
En fusionnant chimiquement l’intime et le politique, cette chronique de l’aventure d’Act Up-Paris au début des années 1990 chante la tragédie de cette jeunesse terrassée qui retrouva l’espoir dans la chaleur du groupe et la découverte de sa puissance de feu, et dont la joie nouvelle, intense, se heurtait de plein fouet à la machine de mort de l’épidémie et aux forces réactionnaires complices de la société dans laquelle elle explosait.
Guillemette Odicino Télérama
Isabelle Regnier Le Monde, 20 mai 2017
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France - 2017 Durée : 2h22 Avec Nahuel Perez Biscayart, Arnaud Valois, Adèle Haenel Grand Prix, Cannes 2017
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FESTIVAL CINÉMA TÉLÉRAMA
Du 24 au 29 janvier
CERTAINES FEMMES DE KELLY REICHARDT A travers quatre portraits d’Américaines, Kelly Reichardt narre un quotidien fait de rêves et de désillusions. Un film magnifiquement sobre, entre vision humaniste et western contemporain. — Il faut voir Certaines Femmes Etats-Unis - 2017 dans le prolongement maDurée : 1h47 gnifique des grands films américains récents que sont, Avec Kristen Stewart, notamment, Manchester by Michelle Williams, the Sea, Paterson, ou MoonLaura Dern light, comme si dans une — configuration heureuse et sans qu’ils aient accordé leurs ondes, des cinéastes indépendants travaillaient à recueillir ce qui peut encore être sauvé de l’expérience véritable, à hauteur humaine, loin du virtuel tentaculaire, des discours tonitruants et d’une économie hors de ses gonds. Leur sensibilité solitaire, leurs angoisses presque tactiles au contact des membranes d’un monde malade est aujourd’hui le véritable héroïsme. Didier Péron Libération, 21 février 2017
Du 24 au 29 janvier
Du 24 au 29 janvier
L’ATELIER
LA VILLA
DE LAURENT CANTET
DE ROBERT GUÉDIGUIAN
La Ciotat, été 2016. Antoine a accepté de suivre un atelier d’écriture où quelques jeunes en insertion doivent écrire un roman noir avec l’aide d’Olivia, une romancière connue….
Pour son vingtième film, Guédiguian rassemble sa troupe, ses thèmes et filme, en hiver, dans une calanque idéale, une histoire de rêve d’hier, solidaire et généreux, qui, avec le monde défait et des réfugiés échoués, se réinvente aujourd’hui.
Laurent Cantet aime écouter ce que la jeunesse de son pays a à dire. Presque dix ans après Entre les murs qui lui valut la Palme d’or à Cannes en 2008, il consacre son neuvième long-métrage aux conséquences des bouleversements de la société sur une jeunesse désorientée, au point d’en pousser une partie à lorgner vers les idéaux extrémistes. La finesse de la narration et l’humanité accordée à chacun des personnages font de cette fresque socio-politique un plaidoyer bouleversant. Claudine Levanneur Avoir-alire.com
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France - 2017 Durée : 1h53 Avec Marina Foïs, Matthieu Lucci, Warda Rammach
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Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, puisant aux sources de l’œuvre précédente (À la vie, à la mort !, Marius et Jeannette, Les Neiges du Kilimandjaro), ce film est une merveille absolue, entre conte et constat. L’inventaire nostalgique d’une perte irréparable, mais aussi l’observation minutieuse du monde d’aujourd’hui, de ses possibles et de ses nécessités. Car, s’il n’est plus question de le refaire, ce monde, tout est à portée de main et de cœur pour l’empêcher de se défaire. L’espoir qui sous-tend La Villa nous porte et nous emporte. Isabelle Danel Bande-a-part.fr
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France - 2017 Durée : 1h47 Avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan, Anaïs Demoustier
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FESTIVAL CINÉMA TÉLÉRAMA
Du 24 au 29 janvier
Du 24 au 29 janvier
Du 24 au 29 janvier
UNE VIE VIOLENTE
VISAGES VILLAGES
DE THIERRY DE PERETTI
DE AGNÈS VARDA ET JR
Malgré la menace de mort qui pèse sur sa tête, Stéphane décide de retourner en Corse pour assister à l’enterrement de Christophe, son ami d’enfance et compagnon de lutte, assassiné la veille. C’est l’occasion pour lui de se rappeler les évènements qui l’ont vu passer, petit bourgeois cultivé de Bastia, de la délinquance au radicalisme politique et du radicalisme politique à la clandestinité.
Un périple poétique et gracieux au plus près de la France, des rencontres, des photos, des sourires, des visages et des villages.
— La force d’Une vie violente est France - 2017 de faire de cet imbroglio poliDurée : 1h53 tico-révolutionnaire une tragédie en plusieurs actes, à la Avec Jean Michelangeli, fois romanesque et théâtrale. Henry-Noël Tabary, Le film montre l’attachement Cédric Appietto viscéral à cette terre comme — une passion, romantique, aussi fascinante que pathétique, suicidaire. Une passion de groupe. Jacques Morice Télérama, 5 août 2017
L’art artisanal de Varda, c’est toujours la rencontre enchantée avec des lieux, des personnes. S’y ajoute ici le dialogue-transmission avec JR. Entre le jeune et la druidesse, le grand mince et la petite ronde, la paire de lunettes et la tonsure blanc-mauve, ça carbure à l’humour, à la taquinerie, à la créativité stimulante, à l’instinct du geste artistique désacralisé. Avec JR, Varda réussit une fois de plus à nous surprendre, nous enchanter, nous émouvoir, avec juste une caméra, un œil toujours aiguisé malgré la maladie, et plein d’idées. Un miracle, une grâce. Serge Kaganski Les Inrockuptibles, juin 2017
LOGAN LUCKY DE STEVEN SODERBERGH
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France - 2017 Durée : 1h29
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Deux frères pas très futés décident de monter le casse du siècle : empocher les recettes de la plus grosse course automobile de l’année. Pour réussir, ils ont besoin du meilleur braqueur de coffre-fort du pays : Joe Bang. Le problème, c’est qu’il est en prison… — A travers les mille et une périEtats-Unis - 2017 péties de ce braquage menées Durée : 1h58 sans temps mort, le réalisateur raconte le quotidien d’une AméAvec Channing Tatum, rique profonde ne comptant que Adam Driver, Daniel Craig sur elle-même pour se sortir du — marasme. Derrière le film de casse se cache donc une comédie sociale. L’ombre des frères Coen et leur génie comique à dépeindre les bras cassés planent sur Logan Lucky. Car si on se marre franchement, on le fait toujours avec les personnages. Et jamais contre eux. Soderbergh appuie volontairement sur les apparentes maladresses de ces attachants Pieds nickelés pour mieux saluer le geste virtuose de ce cambriolage en apparence impossible. Thierry Chèze L’Express, 24 octobre 2017
LES ESPIONS —
1957 - Durée : 2h06 Avec Curd Jurgens, Peter Ustinov, Vera Clouzot
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Maison-Laffitte. Le Dr Malic voit sa clinique psychiatrique au bord de la faillite. Contre la somme d’un million, il accepte de garder quelques jours dans sa clinique délabrée Alex, un agent secret.
Dimanche 14 janvier 15h45
MANON
LES COURTS MÉTRAGES
RETROSPECTIVE HENRI-GEORGES CLOUZOT
Mercredi 3 janvier 15h45 Vendredi 5 janvier 20h00
En avant-programme de L’Echange des princesses les 3, 7 et 8 janvier
A LA FRANÇAISE
DE MORRIGANE BOYER, JULIEN HAZEBROUCQ ET REN-HSIEN HSU
Durée : 7mn
C’est un après-midi à Versailles, du temps de Louis XIV.
En avant-programme de Vers la lumière les 10, 12 et 15 janvier
FUKUSHIMA, 5 ANS APRÈS DE EVE CECCARELLI Durée : 4mn15
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Cinq ans après l’accident nucléaire qui a touché la préfecture de Fukushima, la vie continue pour les habitants.
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En avant-programme de Cœurs purs les 18, 21 et 23 janvier
1948 - Durée : 1h40 Avec Cécile Aubry, Michel, Serge Reggiani Lion d’or, Mostra de Venise 1949
1944, la bataille de Normandie fait rage... Robert Desgrieux, jeune maquisard, fait partie d’un groupe de FFI qui sauve la jeune Manon Lescaut de la fureur populaire : serveuse dans un café, Manon avait sympathisé avec l’occupant. Séduit par la jeune fille, Desgrieux déserte et fuit avec elle vers la capitale.
Mercredi 17 janvier 14h00 Vendredi 19 janvier 20h30
QUAI DES ORFÈVRES —
1947 - Durée : 1h47 Avec CLouis Jouvet, Bernard Blier, Suzy Delair
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Jenny Lamour, chanteuse de music-hall, est mariée à Maurice, qui l’accompagne au piano pendant ses tours de chant. Très amoureux d’elle, ce dernier est également fou de jalousie. Impatiente d’arriver en haut de l’affiche, Jenny est prête à jouer de tous ses charmes, y compris auprès de Brignon, un riche et célèbre producteur.
BILL
DE DAVID SOLINHAC ET HADRIEN ROL Durée : 4mn46
Un homme dans sa cuisine, a égaré la tétine du biberon de son bébé. Il cherche, fouille et découvre que sa maison est quelque peu en désordre...
HIP-HOP
THÉÂTRE Mercredi 10 janvier 15h00
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Samedi 13 janvier 20h30
CRÉA
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L’IMPARFAIT
OLIVIER GARNIER / VICTORIEN BITAUDEAU
OLIVIER BALAZUC / CIE LA JOLIE POURPOISE Auteur et metteur en scène, Olivier Balazuc signe un délicieux conte mi-noir, mirose, sur la famille et l’art d’être soi-même, à l’adresse des petits comme des grands. Qu’il est « parfait », le petit Victor à son papa, à sa maman. Lui qui sait toujours dire les mots magiques qui font les bons enfants : « s’il vous plaît », « merci ». Obéissant et poli, ne rechignant jamais à faire la bise à Marie-Rogère, la vieille et surtout « meilleure-amie-de-maman ». À chaque fête des Rois, il a droit à la meilleure part de la galette, avec la fève. Il est si gentil. Il est si sage. Jusqu’au jour où le petit Victor s’aperçoit qu’il devient grand. Que ces règles l’emprisonnent. Il ne dit plus « bonjour », ne se lave plus les mains avant de passer à table, fait déborder de leur cadre ses dessins ! Affolés, « papa-maman », après avoir consulté, se font livrer un deuxième Victor – un robot, véritable clone de leur garçon. Parfaitement programmé, il lui servira de modèle, le ramènera dans le droit chemin. À moins qu’il ne prenne sa place, le contraignant à se réfugier dans un placard, oublié de ses parents. Mais, ravis d’abord, ceux-ci ne se lasseront-ils pas à leur tour de l’enfant-machine si lisse, si policé, jusqu’à l’ennui ? Didier Méreuze, Lacroix.com
Pour écrire X Blier, Cabadzi a repris les dialogues du cinéaste Bertrand Blier Revenu en duo, à la lisière du hip hop et de l’électro, Cabadzi rime avec drôle de poésie. Le groupe nantais a utilisé les dialogues du cinéaste Bertrand Blier comme «un dictionnaire» dans lequel il a pioché à l’envi. Des dix-huit longs métrages du réalisateur très populaire du milieu des années 70 jusqu’aux années 90, il a gardé des thèmes qui l’obsèdent - l’amour, le déclassement social, la solitude - et il a écrit ses propres histoires autour. Un duo hip hop À la lisière du rap, de la chanson française et du rock, Cabadzi a ouvert la voie à la poésie désabusée de Fauve (≠). Le groupe négocie un véritable virage. Il s’agit à nouveau d’un duo, resserré autour de son chanteur/auteur, Olivier Garnier, dit «Lulu», et du compositeur Victorien Bitaudeau, alias «Victo». Sans leurs alter egos, ces autodidactes ont été forcés de retrouver des repères. Une fois passé le «vertige» de se retrouver à deux, ils ont planché sur un prolongement visuel de leur travail avec un dessinateur brésilien, Adams Carvalho, puis avec un scénographe et un animateur, pour les projections vidéo de leurs concerts. «Ses personnages sont à côté de ce qu’on est, nous, reprend Lulu. Comme Depardieu dans Trop Belle pour toi, qui est couple avec une belle femme, Carole Bouquet, et décide de la tromper avec une femme moche, Josiane Balasko. Tout Blier, ça ! On peut avoir des chemins de traverse, voir la vie différemment !» On garde cette morale…
TARIFS DE 10 À 20€
TARIFS DE 5 À 10 € DURÉE : 1h00
CABADZI X BLIER
Dès 7 ans
Concert assis / debout
En partenariat avec le CAMJI
THÉÂTRE
DANSE BAROQUE
Mardi 16 janvier 20h30
MASS B BÉATRICE MASSIN / CIE FETES GALANTES
Mardi 23 janvier 19h00
LA NUIT OÙ LE JOUR S’EST LEVÉ
La danse baroque dans la course! L’élégance stricte emportée par la vitesse contemporaine ! Avec Mass b, la chorégraphe Béatrice Massin souffle un grand vent de jeunesse et d’urgence sur les codes d’un style ancien. Happée par des vagues de danseurs montés sur ressorts, la grâce baroque surfe à tout-va en s’offrant un frisson euphorisant.
OLIVIER LETELLIER / THEATRE DU PHARE
Mais, avant de renouer avec le geste et la jouissance de sa maîtrise, Mass b passe par l’errance des corps (…) Les circulations des interprètes dialoguent avec leur environnement.
Le metteur en scène Olivier Letellier et les auteurs, Sylvain Levey, Magali Mougel et Catherine Verlaguet, conjuguent pour cette création talent et écriture sensible. Avec, sur le plateau, une structure mobile comme une vague, une roue Cyr et un lampadaire de grand-mère, qui symbolisent les espaces, les temps, les intentions…, trois comédiens harmonisent jeu et manipulation de l’objet, rythmant de façon croissante le récit. Trois voix masculines pour une histoire de femme(s) écrite à partir d’un fait réel. Simple et profond, l’amour d’une mère prend ici la couleur d’une intense aventure humaine.
Qu’ils soient seuls, en duo ou plus, habillés de vêtements quotidiens, ils tombent régulièrement, s’affalent sans prévenir. Laissés-pour-compte, enjambés ou ramassés, s’agrippant à l’un ou repoussés par l’autre, ils racontent le combat des forts et des faibles tandis que les héros ordinaires se cherchent entre les extrêmes. Jusqu’à ce que le mouvement resserre les rangs du groupe. Entre la chute contemporaine et la verticalité de la danse baroque, Mass b offre une image de lutte insolite(...)
Suzanne, une jeune Française, arrive dans un couvent au Brésil. Cette nuit-là, une femme accouche. Suzanne aide, s’occupe de l’enfant que la mère ne peut pas garder et, au lieu de continuer son voyage, elle choisit d’adopter le bébé…
La joyeuse sobriété de la mise en scène autorise l’émotion et l’identification sans l’imposer : un très joli spectacle à voir dès 10 ans. Françoise Sabatier-Morel, Télérama
Rosita Boisseau, Le Monde Représentation adaptée en Lanque des Signes Française, avec le comédien Vincent Bexiga. Réalisation Accès Culture TARIFS DE 10 À 32 €
TARIFS DE 10 À 20€
DURÉE : 1h00
DURÉE : 1h00
Dès 10 ans
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Samedi 27 janvier 20h30
CRÉA
LES EAUX ET FORÊTS
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MARGUERITE DURAS / MICHEL DIDYM
THOMAS DE POURQUERY SUPERSONIC / SONS OF LOVE
Zigou, le chien de Marguerite-Victoire Sénéchal mord un passant sur un passage clouté. Rien de plus anodin, en somme, et pourtant, comme le fameux battement d’ailes de papillon, c’est un événement susceptible de provoquer une épidémie, une apocalypse et la résurgence d’un fait divers tragique. Ce bouleversement, Marguerite Duras en fait une comédie qui oscille entre Beckett et vaudeville.
ARTISTE DE L’ANNÉE AUX VICTOIRES DU JAZZ 2017
Femme de lettres, cinéaste, metteure en scène, elle respire l’air de son époque, fait d’une frivolité où les angoisses de l’après guerre et d’Hiroshima ne sont pas encore complètement retombées. Réputée « intello », elle s’amuse à être là où on ne l’attend pas et invente ce qu’elle appelle son « théâtre de l’emportement » où se déploient non-sens et mélancolie, cruauté, éclats de rire, délire. Michel Didym, en compagnie de complices virtuoses, tisse en orfèvre l’étrange et l’humour cinglant de celle dont l’œuvre tout entière, éprise de liberté et d’absolu, allie avec finesse le prosaïque et le sublime.
Après avoir co-écrit pour des groupes passionnants (Rigolus, DPZ, VKNG), prêté sa voix et son saxophone à de nombreux artistes (Metronomy, The Shoes et Jeanne Added ou Andy Emler…) ; interprété Tom Jones, Sun Ra, Queen, Franck Sinatra, Charlie Parker, Prince, David Bowie … Après un premier album Play Sun Ra avec son groupe Supersonic sorti en 2014 et auréolé d’une Victoire du Jazz « Meilleur Album de l’Année »… Voici Sons Of Love, le premier album dont Thomas de Pourquery compose toute la musique comme une déclaration d’amour à ses héros. Et pour ne pas être en reste, une deuxième Victoire du jazz reçu en novembre 2017 : Artiste de l’année !
TARIFS DE 10 À 26 € DURÉE : 1h15
Thomas de Pourquery : Saxophone alto, voix, « electronic », percussion / Arnaud Roulin : Piano, synthé, accordéon, percussion, « electronic » / Fabrice Martinez : Trompette, voix, percussion, trombone / Laurent Bardainne : Saxophone tenor, voix, synthé / Edward Perraud : Batterie, voix, « electronics » / Frederick Galiay : Basse, voix
TARIFS DE 10 À 26 €
Dès 15 ans
THÉÂTRE VISUEL
JAZZ
THÉÂTRE Jeudi 25 janvier 20h30
DURÉE : 1H30
Lundi 29 janvier 20h30
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CRÉA
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LUMEN LE BRUIT DU FRIGO
Assis à sa table de travail, un homme écrit avec application, cerné par l’obscurité. Seule une lampe de bureau éclaire le plateau où se promènent une théière et une tasse. Mais la lampe tremble un peu, comme la flamme d’une bougie chancelant au passage d’un spectre. Ainsi débute Lumen , la dernière création de la compagnie poitevine Le Bruit Du Frigo. Pour cette pièce mêlant théâtre corporel et jeux d’ombres, l’équipe a imaginé un univers fantastique inspiré du Horla de Maupassant et de L’inquiétante étrangeté de Freud. Mais aucun texte ne vient ici expliciter le propos. « C’est la combinaison de la lumière, de la musique et du jeu du comédien qui racontent une histoire, souligne le metteur en scène. C’est presque comme une création de danse(...) Divisé en trois parties, le spectacle d’une cinquantaine de minutes explore le subtil basculement de la normalité vers la folie. Le fantastique s’y instille progressivement: par ces petits décalages qui s’insèrent dans le quotidien et les doutes qui s’insinuent dans l’esprit du personnage. « Ça se fait par paliers, révèle Régis Roudier. Ça va crescendo, jusqu’à ce que tout explose. » Laurent Favreuille, Centre-presse
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TARIFS DE 10 À 20 € DURÉE : 50 MN
Dès 12 ans
COMÉDIE BALLET
ATELIERS DE LECTURES
A HAUTE
VOIX
Mercredi 31 janvier 20h30 Jeudi 1er février 19h00
MONSIEUR DE POURCEAUGNAC
Trois rendez-vous conviviaux pour lire ensemble, explorer et échanger sur le théâtre d’aujourd’hui !
MOLIERE ET LULLY / CLEMENT HERVIEU-LEGER / LES ARTS FLORISSANTS Mise en scène : Clément Hervieu-Léger Direction musicale et conception musicale du spectacle : William Christie Serait-ce en précurseurs de Sade qu’agissent les cruels protagonistes de Monsieur de Pourceaugnac, cette crépusculaire mascarade de Molière, créée à Chambord en 1669 pour les chasses de Louis XIV ? Justement : c’est quasiment à une traque animale que fait paradoxalement songer la très délicate et drôle comédie-ballet coécrite avec Lully. Le gibier étant ce Pourceaugnac débarqué de Limoges à Paris pour y épouser une Julie... qui n’aime que son Ergaste. Les deux amoureux font tout pour se débarrasser du « provincial », étranger mal accepté dans la capitale. Déjà... Ils finiront même par le rendre fou et lui faire perdre toute notion de son identité. La farce est noire, et Clément Hervieu-Léger a choisi de l’adapter dans cette France des années 1950, où la société d’après guerre reste encore hiérarchisée, figée, sclérosée. Où la société n’a pas la diversité, la mixité d’aujourd’hui... Le spectacle joliment chanté, joué, dansé est alerte, insolent, semblant étonnamment jeune et vif malgré les siècles. C’est que les Arts Florissants de William Christie accompagnent avec grâce le Pourceaugnac baroque et pathétique de Gilles Privat, formidable. Ne manquez pas cette oeuvre trop peu souvent à l’affiche. Françoise Sabatier-Morel, Télérama
Le 1er février : Représentation en audiodescription (casques fournis) – Réalisation Accès Culture. Une visite tactile du décor et des costumes peut être organisée entre 14h30 et 16h. Renseignements auprès d’Elise Autain, 05 49 77 32 41, e.autain@moulinduroc.asso.fr
TARIFS DE 10 À 38 € DURÉE : 1h45
Dès 12 ans
Pascale Grillandini, de l’association Postures, vous invite à découvrir la lecture à haute voix de pièces de théâtre contemporaines qu’elle aura sélectionnées en s’appuyant sur les thématiques soulevées dans les spectacles accueillis au Moulin du Roc.
Jeudi 18 janvier de 18h à 20h
LES MIGRATIONS
Jeudi 29 mars de 18h à 20h
LES PEURS
Jeudi 26 avril de 18h à 20h
LES CORPS
Accès libre - A la Librairie des Halles Renseignements et inscriptions : Elise AUTAIN, 05 49 77 32 41, e.autain@moulinduroc.asso.fr
JANVIER 2018
— N° 304 —
DU 3 AU 9 JANVIER
MER. 3
JEU. 4
VEN. 5
SAM. 6
DIM. 7
LUN. 8
EL PRESIDENTE
18h . 20h15
16h . 17h45 . 20h
17h45
16h . 20h15
16h . 17h45
18h
15h45
12 JOURS
14h . 18h15
20h15
15h45
18h . 20h
18h15
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20h + débat
L’ECHANGE DES PRINCESSES
16h*
14h . 18h15
20h15
14h . 15h45
20h*
20h15*
18h
MAKALA
20h
15h45
18h15
18h15
20h15
16h
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15h45
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20h
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LES ESPIONS WALLACE ET GROMIT
14h30
14h30
14h30
14h30
16h30
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MER. 10
JEU. 11
VEN. 12
SAM. 13
DIM. 14
LUN. 15
MAR. 16
16h30* . 20h30
16h . 20h30
18h30*
14h . 20h15
16h . 18h
20h15*
16h
18h30
20h
20h30
18h
17h45 . 20h
16h
18h
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14h . 18h
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16h
20h15
18h15
20h15
DU 10 AU 16 JANVIER VERS LA LUMIÈRE EL PRESIDENTE 12 JOURS MANON
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15h45
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MER. 17
JEU. 18
VEN. 19
SAM. 20
DIM. 21
LUN. 22
MAR. 23
18h30 . 20h30
15h30* . 18h30
18h30
14h . 20h30
17h30* . 20h
15h45
20h*
18h15
20h15
16h
16h30 . 18h
18h15
20h15
16h
16h . 20h15
17h45
20h
14h15 . 20h15
15h45
18h
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20h30
18h
16h . 18h30
20h15
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18h
DU 17 AU 23 JANVIER CŒURS PURS VERS LA LUMIÈRE HEARTSTONE I AM NOT A WITCH
FESTIVAL CINÉMA TÉLÉRAMA
QUAI DES ORFÈVRES
CINÉMA
14h
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20h30
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MER. 24
JEU. 25
VEN. 26
SAM. 27
DIM. 28
LUN. 29
MAR. 30
L’ATELIER
13h45
14h (VFSTF)
16h15
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17h45
-
UNE VIE VIOLENTE
15h45
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14h
18h15
20h30
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-
18h
-
13h45
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16h
20h
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20h30
16h15
18h30
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14h
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CERTAINES FEMMES
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18h
20h15
16h15
14h
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LOGAN LUCKY
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20h
16h
14h
18h30
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LA VILLA
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18h15
20h45
11h (accueil café)
15h45
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JUSQU’À LA GARDE
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20h
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DU 24 AU 30 JANVIER
120 BATTEMENTS PAR MINUTE VISAGES VILLAGES
* séance précédée d’un court-métrage TARIFS CINÉMA
9 BD MAIN
79000 NIORT
MAR. 9
Plein tarif : 7 €
version française sous-titrée pour sourds et malentendants Carte AMDR : 5,50 €
Mensuel cinéma du Moulin du Roc, Scène Nationale de Niort. 9 boulevard Main CS 18555 - 79025 Niort Cedex / Tel : 05 49 77 32 30 www.moulinduroc.asso.fr / contact@moulinduroc.asso.fr Rédaction et choix des textes : Marc Lanel, Jacques Morel Directeur de la publication : Paul-Jacques Hulot.
Carte JMDR (-30 ans) et carte RMDR : 5 €
Moins de 14 ans : 4 €
Conception graphique : BANG / Réalisation : A. Rollandeau / Imprimé sur les presses de Raynaud Imprimeurs sur papier Magno satin, en 6500 ex.
Lundi tarif réduit : 5,50 €
forfait ciné 10 : 47 €
Les salles de cinéma du Moulin du Roc sont classées Art et Essai avec les labels «Recherche et Découverte», «Jeune Public» et «Patrimoine et Répertoire» et labellisées «Europa Cinéma» . Le Moulin du Roc est adhérent de l’ACOR, de l’AFCAE, de l’ACID, de l’ADRC. I.S.S.N.1161 - 7799 .Licences spectacles n°1-1061165/ n°2-1061166/ n°3-1061167