N° 281
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MOUVEMENT DRAMATURGIES MUSIQUES ET VOIX CINÉMA
21 NUITS AVEC PATTIE / Arnaud et Jean-Marie Larrieu
CINÉMA — NOVEMBRE 2015
NOTRE PETITE SOEUR DE KORE-EDA HIROKAZU
Après Tel Père tel fils, Hirokazu Kore-Eda revient avec Notre petite sœur, chronique délicate de l’adoption par trois sœurs de leur demi-sœur devenue orpheline à la mort de leur père.
Du 28 octobre au 10 novembre
LE BOUTON DE NACRE DE PATRICIO GUZMÁN Le Bouton de Nacre est une histoire sur l’eau, le Cosmos et nous. Elle part de deux mystérieux boutons découverts au fond de l’Océan Pacifique. A travers leur histoire, nous entendons la parole des indigènes de Patagonie, celle des premiers navigateurs anglais et celle des prisonniers politiques. Certains disent que l’eau a une mémoire. Ce film montre qu’elle a aussi une voix.
EXCLUSIVITÉ
ENCORE À L’AFFICHE
Du 28 octobre au 10 novembre
Le Lundi 9 novembre Séance suivie d’un débat tarif unique 5e
OPÉRATION CORREA EPISODE 1
DEUX FILMS DE PIERRE CARLES LES ANES ONT SOIF - DURÉE : 54 MN La visite en France d’un champion de la croissance économique passe rarement inaperçue, même lorsqu’elle ne présente qu’un intérêt médiocre. Pourquoi alors la presse hexagonale a-t-elle boudé le dernier séjour à Paris de Rafael Correa? Le 6 novembre 2013, le président équatorien était à la Sorbonne pour décrire le modèle économique en train de s’inventer dans son pays, en insolente rupture avec le dogme de l’austérité et de l’inféodation à la finance habituel.
ON A MAL A LA DETTE - DURÉE : 30 MN Pour contester le paiement de la dette de son pays, le Président Correa s’est appuyé sur les travaux d’économistes du Comité d’Annulation de la Dette du Tiers Monde comme Eric Toussaint. Depuis quelques années, Toussaint et des «économistes atterrés» (ou non-orthodoxes) tentent d’expliquer pourquoi il est parfaitement légitime de ne pas payer tout ou partie de la dette. Ce court-métrage essaie de donner la parole à ces spécialistes de la dette «illégitime» et, partant, d’une autre politique économique et sociale.
LUNDI 9 NOVEMBRE . 20H00 Projection suivie d’un débat avec FRANCISCO RAMIREZ-MENDEZ doctorant en économie à l’Université de Poitiers, et avec THIBAULT CUENOUD Président de la plateforme de crowdfunding adopteunprojet.com et enseignant-chercheur à l’ESCEM. Ce débat sera animé par JEAN-MICHEL PASSERAULT coordinateur du Pôle universitaire de Niort et responsable scientifique du programme INSECT (Innovation Sociale Economique et Culturelle dans des territoires en mutation).
En partenariat avec la Maison des sciences de l’homme et de la société (MSHS), Université de Poitiers.
UNE HISTOIRE DE FOU DE ROBERT GUÉDIGUIAN
Si cette histoire commence en 1921 et se termine soixante-dix ans plus tard, elle n’est pas une fresque ni une épopée. Une histoire de fou, tendu du début à la fin par la souffrance provoquée par le génocide des Arméniens, n’est pas non plus une leçon d’histoire, mais plutôt une discussion passionnée, passionnante souvent, sur le souvenir et la vengeance, la justice et le pardon. S’inspirant de La Bomba, livre du journaliste espagnol José Antonio Gurriaran (Planeta, 1982) lui-même blessé à Madrid en 1980 lors d’un attentat de l’Armée secrète arménienne de libération de l’Arménie (Asala), Guédiguian entrecroise les — parcours de Gilles et d’Aram, entre la France et Beyrouth. Méthodiquement, il met en scène la dérive d’une fraction du mouvement arménien passée des exécutions ciblées aux attentats destinés à forcer par la terreur les gouvernements à rompre avec Ankara. En parallèle, Gilles cherche en lui les ressources pour comprendre, pour éventuellement pardonner, imposant sa présence à la famille Alexandrian, finissant par établir un contact direct avec l’homme qui l’a mutilé. Le duo à distance entre ces deux personnages, qui tiennent leurs rôles à rebours des attentes – la victime est résolue pendant que le guérillero cède au doute –, donne au film son ampleur politique, avant de se résoudre en un paroxysme tragique. Thomas Sotinel / Le Monde, 21 mai 2015
France – 2015 Durée : 2h14
Scénario : Robert Guédiguian et Gilles Taurand Inspiré du récit autobiographique La Bomba de J.-A. Gurriaran Photographie : Pierre Milon Montage : Bernard Sasia avec Simon Abkarian, Ariane Ascaride, Grégoire LeprinceRinguet, Syrus Shahidi, R. Jammal Sélection Officielle, Festival de Cannes 2015
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SORTIE NATIONALE
SORTIE NATIONALE
Du 11 au 24 novembre
Du 4 au 24 novembre
LE FILS DE SAUL DE LÁSZLÓ NEMES
Octobre 1944, Auschwitz-Birkenau. Saul Ausländer est membre du Sonderkommando, ce groupe de prisonniers juifs isolé du reste du camp et forcé d’assister les nazis dans leur plan d’extermination. Il travaille dans l’un des crématoriums quand il découvre le cadavre d’un garçon dans les traits duquel il reconnaît son fils. Il décide d’accomplir l’impossible : sauver le corps de l’enfant des flammes et lui offrir une véritable sépulture. Tout à la fois effroyable et magnifique, le film dévoile avec la précision d’un impossible documentaire le fonctionnement de l’usine à massacrer nazie, cette salle de douche où l’on demande aux déportés, de « retenir le numéro du crochet » où sont laissés leurs vêtements, ces monceaux de cendres jetées à pleines pelles dans le fleuve, l’or qu’il faut ramasser dans les poches, les coups de gourdin des kapos, les coups de feu des SS, la fumée qui recouvre tout. Saul et ses camarades sont suivis au pas de course par une — caméra qui ne les lâche pas et donne au film un surcroît Hongrie – 2015 de tension. On entend le bruit de fond effrayant des fours, Durée : 1h47 le fracas des chariots à cadavres, les hurlements des morts en puissance, les chuchotements des hommes dans les ba- Scénario : László Nemes, Clara Royer raquements. Un son assourdissant et cauchemardesque. L’homme qui incarne Saul, Géza Rührig, est phénoménal de sobriété. Ses yeux sont secs à jamais. Son visage n’exprime pas d’apitoiement - une nécessité pour survivre -, juste une volonté d’airain. Sa silhouette en manteau marqué d’une croix rouge ne nous quitte plus. Ce film d’une puissance inouïe fait vivre de l’intérieur une tragédie qu’aucun cinéaste de fiction n’avait approché d’aussi près. Hubert Lizé / 19 Mai 2015 / Le Parisien
Photographie : Mátyás Erdély Montage : Matthieu Taponier Musique : László Melis avec : Géza Röhrig, Levente Molnár, Urs Rechn, Todd Charmont Grand Prix, Festival de Cannes 2015
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EXCLU SIVITÉ
Du 11 au 17 novembre
Du 18 au 24 novembre
UNE JEUNESSE ALLEMANDE
THE LOBSTER
La Fraction Armée Rouge (RAF), organisation terroriste d’extrême gauche, également surnommée « la bande à Baader », opère en Allemagne dans les années 70. Ses membres, qui croient en la force de l’image, expriment pourtant d’abord leur militantisme dans des actions artistiques, médiatiques et cinématographiques. Mais devant l’échec de leur portée, ils se radicalisent dans une lutte armée, jusqu’à commettre des attentats meurtriers qui contribueront au climat de violence sociale et politique durant « les années de plomb »
The Lobster (Le Homard) est une fable dystopique qui nous projette dans un monde déshumanisé où le couple est devenu une obligation. Ayant perdu sa femme, un architecte est envoyé d’office dans un hôtel luxueux pour un séjour spécial au bout duquel il est tenu d’avoir rencontré l’âme sœur. Sinon il est transformé en animal, mais de son choix – c’est dire si le film est aussi glaçant que sardonique. Le pékin moyen choisit en général en chien ; lui, moins standardisé, a opté pour le homard…
DE YORGOS LANTHIMOS
DE JEAN-GABRIEL PÉRIOT
Le terrorisme n’est qu’échec et destruction. Il sème avec aveuglement la mort et décrédibilise ainsi ses propres ambitions révolutionnaires. Pourquoi donc certains décident volontairement d’user de cette violence ? Cette question est particulièrement poignante quand les terroristes ne sont pas des individus vivant en marge de la société, mais justement les enfants chéris de celle-ci, ceux promis au plus bel avenir. C’est singulièrement le cas pour la jeunesse allemande de l’après-guerre qui avait entre les mains les clefs d’un pays en pleine reconstruction. Si je me suis arrêté sur l’histoire de cette jeunesse allemande, c’est que celle-ci est pour moi une histoire d’échecs et d’effrois, une tragédie exemplaire et funeste mais aussi une histoire en images, une histoire des images. Jean-Gabriel Périot
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France – 2015 Durée : 1h33 Scénario, montage : Jean-Gabriel Périot Collaboration à l’écriture : Anne Paschetta, Pierre Hodgson, Nicole Brenez, Anne Steiner Panorama 2015 (film d’ouverture) Cinéma du Réel 2015 Prix de la Scam, Festival de Berlin
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Yorgos Lanthimos dépeint un monde absurde où l’amour n’obéit plus qu’à des critères d’atomes crochus caricaturaux, de ressemblances physiques, de handicaps communs (être myope, saigner régulièrement du nez…). Certains, qui résistent à ce système tyrannique, se sont camouflés dans la forêt où ils organisent leur survie et la lutte, élaborent des méthodes d’infiltration. Or, ce camp là – c’est ici la force de la satire – n’est guère plus enviable que l’autre : ses partisans s’appellent Les Solitaires. Et toute relation sexuelle y est bannie. Le cinéaste renvoie dos à dos les deux mondes, gouvernés par le même conformisme aliénant, le même puritanisme. Il le fait avec toute la bizarrerie dont il est coutumier. En multipliant les situations incongrues, en court-circuitant tout ce qui est attendu. (…)
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Jacques Morice / Télérama, 15 mai 2015
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Irlande, Angleterre, France, Grèce, Pays-Bas – 2015 Durée : 1h58 Scénario : Yorgos Lanthimos et Efthimis Filippou Photographie : Thimios Bakatakis Montage : Yorgos Mavropsaridis avec Colin Farrell, Rachel Weisz, Jessica Barden, Léa Seydoux Prix du Jury, Festival de Cannes 2015
SORTIE NATIONALE
Entretien avec Arnaud et Jean-Marie Larrieu D’où est venue l’idée de 21 nuits avec Pattie ? Jean-Marie : Nous avons commencé à écrire le scénario durant l’été 2013 à Castans, dans l’Aude, petit village très isolé du sud du Massif Central. C’est notre deuxième lieu d’origine avec les Pyrénées, un lieu d’adoption. La vraie Pattie, que nous connaissons depuis longtemps, était présente cet été-là. Arnaud : Un soir, au cours d’un dîner, elle s’est mise à raconter sa vie amoureuse. Ou plutôt… sexuelle. JM : L’idée du film est née ce soir-là. Nous avons entamé un travail d’écriture assez fidèle à son style, avec digressions, parenthèses… Nous avons finalement développé un scénario et inventé la situation de Caroline, qui arrive ici parce que sa mère est décédée… Puis le corps de sa mère disparaît… A : D’un certain point de vue, le film dresse le portrait de deux mortes : la mère mais aussi Caroline, sa fille. Elle n’est pas très en vie non plus, comme éteinte, séparée d’ellemême. JM : Quand le corps de la mère disparaît, on n’entre pas dans un film policier. L’important, c’est la trajectoire de Caroline qui arrive dans la maison, se nourrit des récits de Pattie, puis affronte peu à peu son problème avec le désir. Dans le film, le sexe se raconte mais ne se montre pas.
Du 25 novembre au 15 décembre
21 NUITS AVEC PATTIE DE ARNAUD ET JEAN-MARIE LARRIEU
Au coeur de l’été, Caroline, parisienne et mère de famille d’une quarantaine d’années, débarque dans un petit village du sud de la France. Elle doit organiser dans l’urgence les funérailles de sa mère, avocate volage, qu’elle ne voyait plus guère. Elle est accueillie par Pattie qui aime raconter à qui veut bien l’écouter ses aventures amoureuses avec les hommes du coin. Alors que toute la vallée se prépare pour les fameux bals du 15 août, le corps de la défunte disparaît mystérieusement.
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France – 2015 Durée : 1h55 Scénario : Arnaud et Jean-Marie Larrieu Photographie : Yannick Ressigeac Montage : Annette Dutertre Musique : Nicolas Repac avec Isabelle Carré, Karin Viard, André Dussollier, Sergi Lopez, Laurent Poitrenaux, Denis Lavant
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Le personnage de Caroline revient sur son propre passé, à travers la mort de cette mère qu’elle ne connaissait pas vraiment. JM : Nous ne voulions pas que Caroline apprenne des informations sur sa mère de manière linéaire, comme dans une dramaturgie classique. Elle n’a pas de rapports avec elle. Quand son corps disparaît, elles renouent, mais d’une certaine manière… Cela se produit par l’intermédiaire du personnage d’André Dussollier, l’inconnu qui arrive et sur lequel elle peut fantasmer comme sur un possible père… alors qu’il est peut-être nécrophile ! Dès que nous avons commencé à penser à André Dussollier pour ce rôle, tout s’est déclenché à l’écriture, y compris la confusion possible avec Jean-Marie Le Clézio… C’est par les mots que Jean « pénètre » les autres et en particulier Pattie. Pour la première fois, elle est en situation d’écoute… Et tombe amoureuse. Avec sa précision, son implication hors pair, André nous a comblés. Il parvient à jouer plusieurs personnages à la fois. A : Pour en revenir à la mère, nous avons éliminé ses mystères biographiques. Quelques mots sont prononcés au début du film pour la définir : volage, libertine… Mais dès qu’elle se « réveille », on oublie cela.
IXCANUL DE JAYRO BUSTAMANTE
EXCLU SIVITÉ
SORTIE NATIONALE
Du 25 novembre au 8 décembre
Le Lundi 30 novembre 20h00
VIVANT ! DE VINCENT BOUJON
Maria, jeune Maya de 17 ans, vit avec ses parents dans une plantation de café sur les flancs d’un volcan, au Guatemala. Elle voudrait échapper à son destin, au mariage arrangé qui l’attend. La grande ville dont elle rêve va lui sauver la vie. Mais à quel prix...
Une rencontre improbable : cinq garçons - gays et séropositifs - font le pari de sauter en parachute et de se frotter à cet univers sportif si loin de leur personnalité.
Pour son premier long-métrage, Jayro Bustamante fait preuve d’une audace formelle assez stupéfiante. Sa science du plan séquence, en particulier, ferait pâlir de jalousie bien des cinéastes chevronnés. Qu’il s’agisse de cette scène où l’on voit une truie gravide prendre une cuite au rhum, ou de ces magnifiques séquences à flanc de volcan, sa maîtrise du cadre est — Guatemala – 2015 impressionnante. Une maîtrise que l’on retrouve Durée : 1h32 également dans le long plan nocturne qui voit Maria se donner à Pepe contre une balustrade en bois. Ou Scénario : Jayro Bustamante encore dans ces scènes de bains de vapeur que Maria et Photographie : Luis Armando Arteaga sa mère prennent ensemble, nues, lovées l’une contre Montage : César Díaz l’autre. [...] Par-delà son propos éminemment politique, Ixcanul est un film d’une universalité bouleversante. avec : Maria Mercedes Dans les deux plans serrés face caméra qui ouvrent et Coroy, Maria Telón, Manuel Antún, Justo Lorenzo terminent le film, Maria nous observe, avec un regard — fixe qui dit : nous vivons tous au-dessous du volcan.
Dans ce film drôle et d’une énergie contagieuse, ils vont éprouver cette fraction de seconde où l’on se décide à plonger dans l’inconnu, où l’on prend conscience de l’ampleur du monde et de l’intensité de la vie.
Franck Nouchi Le Monde, 7 février 2015
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France – 2014 Durée : 1h20 Scénario : Vincent Boujon Musique : Alice Perret
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Progressivement des liens se nouent dans le groupe et les langues se délient : on parle d’amours et d’avenir. Leur goût pour la vie, ils l’expriment au quotidien avec humour et légèreté, mais les idées reçues sont tenaces 30 ans après l’apparition du VIH dans notre société. Cette expérience nous touche et nous emporte car elle renvoie aux moments décisifs dans la vie de tout un chacun.
Dans le cadre des actions liées au 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida. Cette projection unique sera suivie d’un débat animé par les membres des associations AIDES et OUT’rageantEs.
JEUNE PUBLIC
LES COURTS MÉTRAGES En avant-programme de Notre Petite soeur les 4, 7 et 10 novembre
PORTRAITS DE VOYAGE, JAPON : HOJO JUTSU DE BASTIEN DUBOIS / Durée : 3mn
Le Hojo Jutsu est un art martial traditionnel japonais qui consiste à ligoter une personne à l’aide de cordes. Le Kinabaku désigne le bondage japonais, un jeu érotique sadomasochiste... De la police aux pratiques coquines...
En avant-programme de The Lobster les 18, 21 et 22 novembre
A SINGLE LIFE
DE MARIEKE BLAAUW , JORIS OPRINS , JOB ROGGEVEEN / Durée :2mn15
En écoutant un mystérieux 45-tours, Pia peut soudain voyager dans le fil de son existence.
En avant-programme de 21 nuits avec pattie, 25, 28 novembre et 1er décembre
FLAMINGO PRIDE
DE TOMER ESHED/ Durée : 6mn02
Agacé d’être le seul hétérosexuel de son groupe, un flamand rose tombe amoureux d’une cigogne qui vole au-dessus de lui. Incapable d’être pris au sérieux par la cigogne, il s’isole et traverse une crise d’identité. C’est alors qu’une rencontre intense lui inspire une conduite audacieuse.
Du 11 au 17 novembre Tarif unique : 4E
L’ETRANGE NOËL DE MR JACK DE HENRY SELICK
Jack Skellington, roi des citrouilles et guide de Halloween-ville, s’ennuie : depuis des siècles, il en a assez de préparer la même fête de Halloween qui revient chaque année, et il rêve de changement. C’est alors qu’il a l’idée de s’emparer de la fête de Noël... M. Jack est une nouvelle projection de Burton, un petit frère de Batman, d’Edward et même d’Ed Wood. Des êtres rendus étranges par le regard des autres, mais qui revendiquent au fond d’euxmêmes une normalité des plus banales. Serge Kaganski / Les Inrockuptibles
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Etats-Unis – 1993 Durée : 1h15 à partir de 8 ans Idée originale et personnages : Tim Burton Musique : Danny Elfman
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JEUNE PUBLIC
Du 18 au 24 novembre Tarif unique : 4E
Du 25 novembre au 8 décembre Tarif unique : 4E
NEIGE ET
MON VOISIN TOTORO
LES ARBRES MAGIQUES
DE HAYAO MIYAZAKI
PROGRAMME DE 4 COURTS-MÉTRAGES D’ANIMATION Durée : 51mn / à partir de 4 ans
Deux petites filles viennent s’installer avec leur père dans une grande maison à la campagne afin de se rapprocher de l’hôpital ou séjourne leur mère. Elles vont découvrir l’existence de créatures merveilleuses, mais très discrètes, les totoros.
A la veille des grandes vacances, Prune quitte ses parents pour la traditionnelle « sortie scolaire de fin d’année ». Mais une incroyable tempête de neige s’abat sur la ville … Ce magnifique conte hivernal est précédé de trois histoires charmantes, où les arbres s’animent et jouent un rôle à chaque fois inattendu.
Les enfants vont entrer de plain-pied dans ce vert paradis de leur imaginaire enfantin, s’y perdre, s’y retrouver, grâce à ces bêtes surnaturelles, sortes de peluches géantes à la mode shintoïste. Bref, un film gentiment initiatique et on ne peut plus harmonieux, aux antipodes des obsessions violentes et désespérées du cinéma japonais pour adultes. Sur le plan plastique, le travail des studios Ghibli de Miyazaki est proprement impressionnant. Il s’appuie sur une observation précise et détaillée de la réalité. Vincent Ostria
L’occasion est ici donnée pour les plus petits de découvrir sur grand écran ce désormais grand classique du cinéma d’animation, et pour les plus grands, de replonger, toujours avec le même bonheur dans l’univers magique des Totoros.
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Japon – 1988 Durée : 1h26 à partir de 5 ans
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TIGRES À LA QUEUE LEU LEU DE BENOÎT CHIEUX
Un garçon très paresseux, houspillé par sa mère qui n’en peut plus de le voir dormir et manger à longueur de journée, décide de se mettre au travail...
LA PETITE POUSSE DE CHAÏTANE CONVERSAT
Un jour, alors que la jeune femme au drap magique s’est assoupie devant chez elle, portée par le vent, une graine lui tombe dans la bouche, une petite pousse se met à grandir de son nombril…
ONE TWO TREE DE YULIA ARONOVA
C’est l’histoire d’un arbre, un arbre comme les autres. Mais un beau jour, il saute dans des bottes et part se promener...
NEIGE D’ANTOINE LANCIAUX ET SOPHIE ROZE
Une incroyable tempête de neige s’abat sur la ville. Philémon va alors faire une étonnante découverte : une famille d’esquimaux s’est installée sur un rond-point...
MAGIE
ORCHESTRE Vendredi 13 novembre 20h30
Mardi 17 novembre 20h30
ORCHESTRE POITOU-CHARENTES DIRECTION JEAN-FRANÇOIS VERDIER NICOLAS DAUTRICOURT VIOLON
PROGRAMME
SIBELIUS :
MENDELSSOHN :
Sérénade n° 2 pour violon et orchestre en sol mineur op. 69 4 Humoresques op. 89 Valse triste op. 4
Ouverture Les Hébrides op. 26
SCHUMANN:
Symphonie n° 1 en si bémol op. 38 Le Printemps
Un programme romantique pour réveler l’attrait pour la nature de ces trois compositeurs.
TARIFS DE 10 À 26€
Mercredi 18 novembre 19h00
LES LIMBES CRÉATION ET INTERPRÉTATION ÉTIENNE SAGLIO / CIE MONSTRE(S) C’est une longue étreinte qui n’en finit pas, tour à tour violente et complice. L’homme et la marionnette ne forment qu’un, au point qu’on ne sait plus, parfois, qui dirige qui, voire qui est qui, entre l’individu désarticulé et son double qui s’anime, seul, à l’autre bout du plateau. Question mystification, Etienne Saglio en connaît un rayon. Insaisissable, on l’a plutôt classifié jusqu’alors dans la catégorie (nouvelle) magie - courant dont il est une des têtes pensantes. Ici, il est siglé «cirque», sachant qu’à la limite, danse ou théâtre auraient aussi pu faire l’affaire. Dressage. Saglio orchestre une drôle de sarabande sur les notes d’Antonio Vivaldi. Avec la minutie qui le caractérise l’artiste s’épanouit entre pénombre et lumière, jouant avec les échelles et les ambiances (spectrale, énigmatique, rêveuse, maléfique, facétieuse, poétique… la liste est longue). Chez lui, entre autres, le plastique volète dans les airs, comme prenant vie pour un singulier numéro de dressage, ou s’éparpillant pour mieux se recomposer. Certains écarquilleront les yeux pour essayer de comprendre, alors que le mieux reste pourtant de se laisser emporter. Gilles Renault Liberation
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TARIFS DE 10 À 20E
DURÉE : 55 MN
THÉÂTRE
IMPRO
Doumé
Vendredi 20 novembre 20h30 complet
Mercredi 25 novembre 19H00
MATCH D’IMPRO
J’AI TROP PEUR
ALINE / MONTRÉAL
TEXTE ET MISE EN SCÈNE DAVID LESCOT
Le Match d’Impro : Entre théâtre et sport ! Une scénographie qui nous rappelle le hockey sur glace, deux équipes de 5 comédiens improvisent sur des thèmes proposés par un arbitre selon un règlement bien établi... Cette compétition verbale, repose sur la performance des comédiens qui jouent sans filet. Ils n’ont pour seul costume un maillot de hockey, pour seule scène une patinoire de 6 x 6 m sans glace. Le tout ambiancé par un musicien... Le public vote à la fin de chaque improvisation pour attribuer les points du match et peut manifester son sens critique en lançant dans la patinoire une pantoufle quand bon lui semble... Un spectacle où chaque comédien est à la fois auteur, metteur en scène et acteur des histoires qui naissent sous vos yeux. Un spectacle qui ne laisse pas indifférent depuis sa création en 1977 au Québec.
J’ai trop peur met en scène un gamin terrorisé par la rentrée en sixième. Trois comédiennes époustouflantes incarnent le jeune héros de 10 ans, sa peste de petite soeur (deux ans et demi) et l’ado de 14 ans qui vient donner ses conseils pour ne pas avoir l’air d’un «TPLD» («tu pues la défaite») le jour de la rentrée.
TARIF DE 10 À 20€ DURÉE : 2H
«Je n’avais jamais écrit pour les enfants, mais je m’y suis trouvé très bien», assure David Lescot. «Il n’y a aucune obligation d’être mièvre ou angélique: au contraire les enfants aiment bien quand ça fait un peu peur, ils comprennent très bien l’humour.» Sa méthode est la même, qu’il s’agisse d’enfants ou d’adultes: «J’écoute beaucoup, je suis très à l’affût du langage, qu’il s’agisse d’une pièce sur les musiciens du jazz, sur le monde de la finance ou sur l’entrée en sixième», dit-il. Seule contrainte: les gros mots. «Pas à cause des enfants, ils adorent les gros mots, mais à cause des parents, qui sont des censeurs absolus!» explique-t-il. Lexpress.fr TARIF DE 10 À 20€ DURÉE : 40MN
SORTIE DE RÉSIDENCE
SAMEDI 7 NOVEMBRE à 15H30 . ACCÈS LIBRE
Présentation de travail et échange avec le public autour de la nouvelle création «L’Inattendue»
LIRE, DIRE, VOIR LE THÉÂTRE
JEUDI 19 NOVEMBRE à 18H00 . ACCÈS LIBRE
Pour découvrir le théâtre de David Lesccot, à la Médiathèque Pierre Moinot
LA LÉGÈRETÉ DES TEMPÊTES CHORÉGRAPHIE CHRISTIAN ET FRANÇOIS BEN AÏM (...) La Légèreté des tempêtes est aussi volatile et orageuse que les oscillations du désir, ses trajectoires pleines de remous, dans une atmosphère chargée par la voix qui imprègne de son chant des contours magnétiques. Des images incongrues voyagent, comme cet oiseau étrange en tenue d’aviateur, ou ces femmes qui s’enroulent comme des flammes. Rythmée impeccablement par la musique de Jean-Baptiste Sabiani, on surprend la danse en flagrant délit de mouvements, prise dans une urgence vitale, organique, essentielle. Au gré de sauts surprenants, de courses hâtives, de torsions infinies se déploie une gestuelle inédite, habitée par les interprètes, qui nous emporte dans ses revirements et ses courbures, ses élans et ses accalmies, ses méandres assoupis. La Légèreté des tempêtes, dans ses essors et ses rémissions est une pièce jubilatoire, palpitante, qui réunit en un seul torrent musique et chorégraphie, pour nous faire voir une anatomie de la sensation. Agnès Izrine / Danser Canal Historique / 13 novembre 2014 TARIFS DE 10€ À 26€
DURÉE : 1H00
Jean-Louis Fernandez
THÉÂTRE
DANSE EN PARTENARIAT AVEC LES ÉCLATS CHORÉGRAPHIQUES BIENNALE DE DANSE EN POITOU-CHARENTES
Vendredi 27 novembre 20h30
Mercredi 2 décembre 20h30
CONCEPTION ET MISE EN SCÈNE BENOÎT LAMBERT AVEC MARTINE SCHAMBACHER ET FRANÇOIS CHATTOT «Que faire ?», ou comment rajeunir en philosophant . «On fait quoi ? On garde ou on jette ?» Dans sa cuisine, un vieux couple, qu’on imagine retraité et encrassé, se lance dans un revigorant ménage de printemps. Au sol, une bibliothèque éparpillée en petits tas : des ouvrages sur la Révolution française, le Capital, Nietzsche, Descartes, Tocqueville, des livres sur l’art abstrait… Et, pour chacun, la même question : «On garde, ou on jette ?» Et voilà notre couple qui se lance à l’assaut de la grande pensée. Comme deux vacanciers qui se décideraient un matin à grimper le mont Blanc en tongs. C’est évidemment cocasse. Joyeux. Mais toute l’habileté de Jean-Charles Massera et Benoît Lambert (qui signe aussi la mise en scène) est de ne pas se contenter de regarder les personnages patauger comme deux enfants dans la philosophie politique. Ils ouvrent un chemin autrement plus réjouissant et théâtral : la pensée serait une formidable pilule de vie. Grâce à la lecture et à la discussion, voilà notre couple qui se met à danser, chanter, se rouler par terre, se toucher (enfin), se désirer… Une véritable renaissance érotique en plus d’une conscience politique. Les deux acteurs, François Chattot et Martine Schambacher, sont tout simplement formidables. A donner envie d’être vieux. Juste pour éprouver cette ivresse de la résurrection. Grégoire Biseau
MASTER CLASSE DE DANSE CONTEMPORAINE RÉSERVÉ AUX ÉLÈVES DU CONSERVATOIRE AUGUSTE TOLBÈCQUE
Jeudi 3 décembre 19h00
QUE FAIRE ? (LE RETOUR)
Libération, 19 juin 2013
MERCREDI 27 NOVEMBRE . DE 18H30 à 21H30
&
TARIFS DE 10 À 26€ DURÉE : 1H30
NOVEMBRE 2015
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MER. 4
JEU. 5
VEN. 6
SAM. 7
DIM. 8
LUN. 9
MAR. 10
18h . 20h30
20h45
20h30
16h . 18h . 20h15
16h15 . 18h15
16h . 18h . 19h30
16h15 . 18h15 . 20h15
NOTRE PETITE SŒUR
20h*
18h30
-
20h*
17h30 . 20h
15h30
15h45 . 19h45*
LE BOUTON DE NACRE
18h30
-
19h
18h30
16h . 20h15
17h45
18h
DU 4 AU 10 NOVEMBRE
LE FILS DE SAUL
OPÉRATION CORREA
Lundi 9 novembre . 20h00 . Projection suivie d’un débat avec Francisco Ramirez-Mendez et Thibault Cuenoud
DU 11 AU 17 NOVEMBRE
MER. 11
JEU. 12
VEN. 13
SAM. 14
DIM. 15
LUN. 16
MAR. 17
UNE HISTOIRE DE FOU
15h30 . 18h . 20h30
15h45 . 18h . 20h30
21h
17h45 . 20h
15h45 . 18h . 20h15
15h30 . 18h
20h
16h . 20h
17h45 . 20h
17h
15h45 . 18h15 . 20h15
18h15
-
16h
UNE JEUNESSE ALLEMANDE
18h
16h
19h
-
20h30
20h30
18h
L’ETRANGE NOËL DE MR JACK
14h30
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16h15
16h
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DU 18 AU 24 NOVEMBRE
MER. 18
JEU. 19
VEN. 20
SAM. 21
DIM. 22
LUN. 23
MAR. 24
THE LOBSTER
20h30*
15h45 . 18h
21h
20h30*
18h . 20h*
18h30 . 20h45
15h30 . 18h30
16h
16h . 20h
18h30
15h30 . 17h45
16h . 20h30
18h . 20h30
17h30 . 20h
LE FILS DE SAUL
18h30
18h30 . 20h30
16h30
18h . 20h
18h30
16h
20h30
MON VOISIN TOTORO
14h30
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16h
16h30
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MER. 25
JEU. 26
VEN. 27
SAM. 28
DIM. 29
LUN. 30
MAR. 1 DECEMBRE
15h30 . 17h30 . 19h30
16h . 18h . 20h30
20h*
16h30 . 18h30
16h . 18h
LE FILS DE SAUL
UNE HISTOIRE DE FOU
DU 25 NOV. AU 1 DECEMBRE ER
21 NUITS AVEC PATTIE
18h30 . 20h30*
16h . 18h
15h . 17h . 21h
16h30 . 18h30 20h30*
20h45
20h
19h
18h . 20h
18h . 20h
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15h . 16h . 17h
16h . 17h
IXCANUL
C I N É M A
NEIGE ET LES ARBRES ... VIVANT !
BOY
ER
Lundi 30 novembre . 20h00 . Projection suivie d’un débat animé par les membres des associations AIDES et OUT’rageantEs.
* séance précédée d’un court-métrage TARIFS CINÉMA
9 BD MAIN
79000 NIORT
Plein tarif : 7 E
Carte AMDR : 5,50 E
Mensuel cinéma du Moulin du Roc, Scène Nationale de Niort. 9 boulevard Main CS 18555 - 79025 Niort Cedex / Tel : 05 49 77 32 30 www.moulinduroc.asso.fr / contact@moulinduroc.asso.fr Rédaction et choix des textes : Jacques Morel, Marc Lanel Directeur de la publication : Paul-Jacques Hulot.
Carte JMDR (-26 ans) et carte RMDR : 4,50 E
Moins de 14 ans : 4 E
Lundi tarif réduit : 5,50 E
forfait ciné 10 : 45 E
Les salles de cinéma du Moulin du Roc sont classées Art et Essai Conception graphique : BANG / Réalisation :S. Bourdin / Imprimé sur les avec les labels «Recherche et Découverte» et «Jeune Public» et labellisées presses de Raynaud Imprimeurs sur papier Magno satin, en 6000 ex. Europa Cinemas. Les salles de cinéma du Moulin du Roc sont classées Art et Essai Moulin du Roc est adhérent deJeune l’ACOR, de l’AFCAE, de l’ACID, de l’ADRC avec lesLelabels Recherche et Découverte, Public et Patrimoine et répertoire. Le Moulin du Roc est adhérent de l’ACOR, de l’AFCAE, de l’ACID, de l’ADRC, de l’Agence du Court-Métrage. I.S.S.N.1161 - 7799 .Licences spectacles n°1-1061165/ n°2-1061166/ n°3-1061167 I.S.S.N.1161 - 7799 . Licences spectacles n°1-1061165/ n°2-1061166/ n°3-1061167