CINÉMA — septembre 2015 N° 279
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Mouvement Dramaturgies Musiques et Voix CINÉMA
EXCLU SIVITé
Quinzaine des Réalisateurs, Festival de Cannes 2015
Les Mille et une nuits / Un FILM de Miguel Gomez
Un film monstre, un film monde à l’ambition si folle et à la matière si riche que le long métrage s’est métamorphosé sur la table de montage en trois films distincts qui poursuivent le même projet : mettre en scène l’état d’âme de tout un pays, le Portugal, au travers d’histoires entendues, racontées ou puisées dans les pages politique ou faits-divers des journaux régionaux ou nationaux. Olivier Père
Du 9 au 25 septembre
Du 16 au 26 septembre
Volume 1 : L’Inquiet
Volume 2 : Le Désolé Volume 3 : L’Enchanté
Durée : 2h05
Durée : 2h11
avec Crista Alfaiate, Adriano Luz, Américo Silva
avec Crista Alfaiate, Chico Chapas, Luísa Cruz
Du 24 au 28 septembre
Durée : 2h05
avec Crista Alfaiate, Américo Silva, Carloto Cotta
Auréolé du succès de Tabou qui proposait déjà une construction audacieuse, Miguel Gomez a engagé pendant un an trois journalistes chargés d’enquêter sur le terrain et de lui appporter des quatre coins du pays affaires et anecdotes, destinées à nourrir les histoires que relate une moderne Schéhérazade sur le modèle du Livre des mille et une nuits. D’où une avalanche de fables gigognes où s’entrecroisent toute une ménagerie d’animaux savants et parlants, des ouvriers au chômage et des fantômes, des adolescents pyromanes et même des habitants des bidonvilles qui élèvent des pinsons en les préparant à d’obscurs concours de chant. Les trois volets peuvent être visionner indépendamment, mais il est préférable de commencer par le premier (L’Inquiet) où, dans un long prégénérique, un avatar du cinéaste s’enfuit par incapacité à assumer la commande d’un film qui traiterait de deux catastrophes : la fermeture d’un chantier naval et la ruine de la culture apicole par une invasion de guêpes asiatiques. D’où l’idée de passer le relais à Schéhérazade qui résume la crise de la dette en une délirante parabole sur un marabout et des notables impuissants. Dans le deuxième volet, Le Désolé, toutes les histoires semblent tourner mal. Ce qui contraint Schéhérazade à sortir de son royaume au début du troisème, L’Enchanté, pour trouver à l’extérieur de quoi se ressourcer et inventer des histoires plus légères pour continuer à captiver aussi bien le roi que le spectateur. Grâce à elle, la crise du Portugal n’a plus de secrets pour nous, et, foin des longueurs, nous sommes redevables à Gomes d’un beau geste créatif. Philippe Rouyer
Positif n°653-654 – juillet-août 2015
EXCLU SIVITé
EXCLU SIVITé
Du 9 au 15 septembre
Cemetery of splendour DE Apichatpong Weerasethakul
Elodie Namer
Le Monde – 13 janvier 2015
Les secrets des autres DE Patrick Wang
Une vieille femme qui boîte se dirige vers l’école qu’elle a fréquentée enfant. On vient de la transformer pour en faire un hôpital destiné à accueillir des soldats tombés dans un sommeil étrange. Elle va très vite s’attacher à un jeune soldat sans famille. Au fil de rencontres romanesques improbables Jenjira va découvrir la raison pour laquelle ces soldats ne guériront jamais : l’école, puis l’hôpital, sont construits sur les restes d’un charniers, où des rois morts continuent à venir puiser l’énergie nécessaires aux batailles qu’ils mènent dans le passé… (…) A sa manière, avec son art, sa malice, sans attaquer de face la tyrannie, ce nouveau film magnifique, hallucinatoire (de longues scènes d’éclairages au néon multicolore où l’on tente de soigner les soldats – et les spectateurs ? – à l’aide de la luminothérapie), livre avec une extrême douceur son désarroi, le portrait d’un pays en déséquilibre, entre tradition et modernité, religion et médecine du futur, imagination débridée de l’individu et une population politiquement opprimée, battue. Humilité, amour du quotidien et des petites gens, drôlerie et fantastique (un protozoaire soudain apparaît dans le ciel) continuent à être les armes de paix d’un artiste libre et majestueux. C’est déchirant et magique.
Du 9 au 15 septembre
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Thaïlande, Royaume-Uni, France, Allemagne, Malaisie – 2015 Durée : 2H02 Scénario : Apichatpong Weerasethakul Photographie : Diego Garcia Montage : Lee Chatametikool avec Jenjira Pongpas Widner, Banlop Lomnoi, Jarinpattra Rueangram Un Certain Regard, Festival de Cannes 2015
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Adapté d’un roman de Leah Hager Cohen salué par la critique américaine, Les Secrets des autres raconte l’histoire d’une famille hantée par un décès tragique. Une visite inattendue va à la fois rouvrir des blessures enfouies et offrir une voie de sortie à ce deuil irrésolu. « C’est à la fureteuse sélection ACID que l’on doit la présence à Cannes de ce second film, superbement titré The Grief of Others, le chagrin (ou le deuil) des autres. Tant mieux pour elle, qui affirme un peu plus chaque année sa pertinence, mais l’on ne s’explique pas que les autres sélections, plus exposées, ait boudées un film si puissant, obsédant. » C’est ainsi que Jacky Goldberg (Les Inrocks) rend hommage à la fois à la sélection cannoise de l’ACID, mais aussi au film de Wang. Eric Vernay (Première) évoque « un puissant mélodrame », un maelstrom émotionnel » et termine par ses mots : « A mesure que se dénouent les fils de la crise familiale, l’émotion peut affleurer doucement, pleinement. Le regard s’est ajusté physiquement et moralement. C’est sublime. » Tout cela pour dire que ce film atypique - dont on ne déflorera pas ici le(s) sujet(s) – est l’une des très belles surpriseS de la rentrée, un de nos coups de coeur au dernier festival de Cannes. Ne le manquez pas...
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Etats-Unis – 2015 Durée : 1h43
Scénario : Patrick Wang Photographie : Frank Barrera Montage : Elwaldo Baptiste Musique : Aaron Jordan, Anniversaire, Andy Wagner avec Wendy Moniz, Trevor St John, Oona Laurence, Jeremy Shinder Programmation ACID, Cannes 2015
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SORTIE NATIONALE
(…) Le film brosse un portrait au pointillisme aimant d’une demi-douzaine de figures de la communauté, qui tient lieu de précipité des déterminismes souvent cruels promis à ses membres. Le singulier amalgame de misère, de signes pop contemporains (belle séquence de free party punk masquée), de christianisme fervent et de substrat culturel amérindien nourrit le trouble spatio-temporel qui enlace cette ode aux paysages désertiques des Badlands et leur horizon ingrat de calamité. Surtout, il décrit joliment combien le fait que tous ceux qui composent la réserve soient plus ou moins apparentés par le sang (et le confinement corseté que cela suggère) appelle une recomposition des liens, une invention de soi au travers d’une famille choisie. Si l’on guette le plus souvent ces transferts d’affects et les déconvenues de Johnny via le regard de sa petite sœur, on ne pourra soupçonner la réalisatrice de nous livrer ici l’autofiction de ses jeunes années. (…) Chloé Zhao a choisi de filmer les gens de Pine Ridge au terme de quatre ans d’immersion dans la réserve, sous le régime d’un scénario à peine esquissé et d’une quasi-improvisation. Ce caractère aventureux participe au charme d’un film par ailleurs très attachant par le détachement ouaté avec lequel il louvoie entre les immuables codes de la fiction d’initiation américaine. Julien Gester
Libération - 19 mai 2015
Du 9 au 22 septembre
Les Chansons que mes frères m’ont apprises
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Etats-Unis – 2015 Durée : 1h34 Scénario : Chloé Zhao Photographie : Joshua James Richards Montage : Alan Canant Musique : Peter Golub
DE Chloé Zhao
avec John Reddy, Jashaun St John, Travis Lone Hill
Johnny vient de terminer ses études et s’apprête à quitter la réserve indienne de Pine Ridge avec sa petite amie, pour chercher du travail à Los Angeles. Mais la disparition soudaine de son père, et la perspective d’abandonner sa mère et Jashaun, sa petite sœur de 13 ans dont il est très proche, viennent bousculer ses projets.
Quinzaine des Réalisateurs, Festival de Cannes 2015 Sélection Officielle, Sundance 2015, Deauville 2015
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SORTIE NATIONALE
Les Rois du monde (Casteljaloux) est clairement une autofiction. Mais pour autant la quasi-totalité de ses personnages n’existe pas en tant que tel dans la « vraie vie » : ils sont le fruit d’un mélange de divers hommes et femmes que j’ai côtoyés depuis l’enfance. Même si évidemment, Romain, l’adolescent qui rêve de théâtre et de partir de ce village, représente celui dont je suis le plus proche. J’ai choisi le terrain de l’autofiction car j’ai toujours pensé que, pour un premier film, je devais parler d’événements, de gens, de sentiments et de lieux qui me soient proches. Or, je connais par coeur ce coin de province d’où je viens et ses habitants. Et je voulais transformer ces gens dits ordinaires en héros tragiques. Car Jeannot, Jacky et Chantal sont bel et bien ici les héros d’une tragédie en plein soleil.
Laurent Laffargue
Premier film, sanguin et fougueux, venu d’un homme de théâtre et d’opéra, Les Rois du Monde apporte un vent de fraîcheur bienvenu.(...) S’il dérive vers la série B, le film de vengeance ou encore, en fin de course, le western, le film porte aussi l’identité de son auteur, avec cette présence très forte du théâtre . (...) A l’arrivée, on se retrouve face à un film rythmé, rempli d’énergie, de vitalité et de moments de grâce – comme la scène lors de laquelle Chantal danse dans sa cuisine ou encore l’image fantasmée par Jeannot alors à l’hôpital après une échauffourée avec son rival Jacky, et qui la voit nue, coupée aux fesses, se retournant vers lui. Matthias Turcaud / TLC Toute la Culture
Du 16 au 29 septembre
Les Rois du monde Casteljaloux
DE Laurent Laffargue
Avant-première mardi 15 septembre à 20h en présence de Laurent Laffague et Céline Sallette
À Casteljaloux, village du Sud-Ouest de la France, entre amitié, ivresse et plaisir du verbe, les hommes sont les rois du monde. Mais quand Jeannot sort de prison, il n’a qu’une seule idée en tête : reconquérir Chantal, l’amour de sa vie, qui s’est installée en son absence avec le boucher du village. La tragédie grecque prend alors des allures de western.
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France – 2015 Durée : 1h40 Scénario : Laurent Laffargue, Frédérique Moreau Photographie : Fabrice Main Musique : Joseph Doherty avec Sergi López, Céline Sallette, Éric Cantona, Romane Bohringer
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SORTIE NATIONALE
Scrutant toujours son pays sans œillères, Nabil Ayouch est de retour avec une fiction au sujet brûlant : la prostitution au Maroc. Much Loved est un film en tous points étonnant. Parce ce qu’il révèle un monde de fêtes orgiaques, certes cachées mais finalement banales pour les noctambules de Marrakech. La mélancolie et la loi du marché y dominent. En marge de ces activités tarifées, les héroïnes du film forment un petit groupe, comme une famille avec des disputes, des moments de tendresse ou de rire. Au cœur de cette famille, la dernière possible pour des exclues, Nabil Ayouch trouve une place fraternelle, complice, solidaire. Et réussit à parler de la prostitution autrement. Télérama – 21 mai 2015
Du 16 au 29 septembre
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Maroc, France – 2015 Durée : 1h44
Much Loved de Nabil Ayouch Marrakech, aujourd’hui. Noha, Randa, Soukaina et Hlima vivent d’amours tarifées. Ce sont des prostituées, des objets de désir. Vivantes et complices, dignes et émancipées, elles surmontent au quotidien la violence d’une société qui les utilise tout en les condamnant ...
Scénario : Nabil Ayouch Photographie : Virginie Surdej Montage : Damien Keyeux Musique : Mike Kourtzer
Much Loved n’est pas un film sur la prostitution mais un film sur quatre femmes, qui gagnent leur vie en se prostituant, aujourd’hui au Maroc. Je voulais raconter la réalité de ces vies, la montrer. Et la montrer implique une transgression, car cette réalité, personne ne veut la voir. Je ne crois pas que ce soit propre au Maroc. Le problème de la prostitution n’est réglé nulle part.
avec Loubna Abidar, Asmaa Lazrak, Halima Karaouane
Nabil Ayouch
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Quinzaine des Réalisateurs, Festival de Cannes 2015
SORTIE NATIONALE
SORTIE NATIONALE
Du 23 septembre au 6 octobre
Les deux amis de Louis Garrel
Clément, figurant de cinéma, est fou amoureux de Mona, vendeuse dans une sandwicherie de la Gare du Nord. Mais Mona a un secret, qui la rend insaisissable. Quand Clément désespère d’obtenir ses faveurs, son seul et meilleur ami, Abel, vient l’aider. Ensemble, les deux amis se lancent à la conquête de Mona... Deux garçons, une fille… quelle possibilité ? L’amitié si chère à Louis Garrel est mise à rude épreuve. Et la rupture amicale pointe son nez, l’air de rien. (…) Coécrit avec Christophe Honoré, dont on reconnaît le goût pour les amours mélancoliques et les dialogues un rien artificiels, le premier long métrage de Louis Garrel aborde un sujet finalement peu traité par le cinéma français : celui de la fin d’une amitié entre deux garçons, d’une rupture amicale, comme on parle d’une rupture amoureuse. De ce moment paroxystique de la relation où l’autre devient toxique et où une mesure d’éloignement s’impose pour sauver sa peau. Pour survivre, et accessoirement parvenir à établir une liaison saine avec une femme, Clément et Abel doivent cesser d’être amis. Motif potentiellement cafardeux que Louis Garrel choisit au contraire d’aborder par le prisme badin de la comédie. Cela repose beaucoup sur l’alchimie du duo Macaigne-Garrel, clowns tristes, immatures et inadaptés. (…) Jérémie Couston / Télérama – 19 mai 2015
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France – 2015 Durée : 1h40 Scénario : Louis Garrel, Christophe Honoré Photographie : Claire Mathon Montage : Joëlle Hache Musique : Philippe Sarde avec Golshifteh Farahani , Vincent Macaigne, Louis Garrel Semaine de la Critique, Festival de Cannes 2015
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Du 30 septembre au 13 octobre
Ni le ciel ni la terre de Clément Cogitore
Afghanistan 2014. A l’approche du retrait des troupes, le capitaine Antarès Bonassieu et sa section sont affectés à une mission de contrôle et de surveillance dans une vallée reculée du Wakhan, frontalière du Pakistan. Malgré la détermination d’Antarès et de ses hommes, le contrôle de ce secteur supposé calme va progressivement leur échapper. Une nuit, des soldats se mettent à disparaître mystérieusement dans la vallée. Ces événements mettent évidemment en branle les troupes, les nerfs à l’épreuve, et la tonalité verse dans un fantastique mystérieux. La quête entêtée de Bonassieu sera dès lors de retrouver ses hommes, ceci mettant à mal aussi bien le protocole militaire que la rationalité, faisant appel à des formes de mysticisme ésotérique – la croyance et la quête des uns se confondant avec celles des autres puisque des hommes d’un seigneur de guerre local ont connu le même sort. Éventuellement — une manière pour Clément Cogitore de signifier que face à France – 2015 l’inexpliqué (et l’inexplicable), tous les hommes partagent Durée : 1h40 la même propension à fabriquer croyances et rites. (…) Scénario : Clément Cogitore Avec la collaboration de Thomas Bidegain L’idée première m’est venue un jour dans une gare, devant Photographie : Sylvain Verdet une affiche de personnes disparues. Je me suis dit que Montage : Isabelle Manquillet
Elodie Namer
ces personnes n’avaient pas disparu, qu’elles avaient été assassinées ou qu’elles avaient refait leurs vies très loin, mais que dans ce bas monde personne ne disparaissait jamais vraiment. (...) Et j’ai eu envie de faire une sorte de polar métaphysique pour parler de la disparition, traiter du deuil par l’irrationnel. Clément Cogitore
avec Jérémie Renier, Swann Arlaud, Marc Robert, Kevin Azaïs Semaine de la Critique, Festival de Cannes 2015
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La Vanité de Lionel Baier
David Miller veut en finir avec sa vie. Ce vieil architecte malade met toutes les chances de son côté en ayant recours à une association d’aide au suicide. Mais Espe, l’accompagnatrice, ne semble pas très au fait de la procédure alors que Lui tente par tous les moyens de convaincre Tréplev, le prostitué russe de la chambre d’à côté, d’être le témoin de son dernier souffle, comme la loi l’exige en Suisse. Le temps d’une nuit, tous trois vont découvrir que le goût des autres et peut-être même l’amour sont des sentiments drôlement tenaces. Sur un mur se trouve la reproduction des Ambassadeurs d’Holbein le Jeune, double portrait de deux amis dans lequel figure une forme étrange : un crâne en anamorphose qui n’est visible qu’à la faveur d’un déplacement permettant de regarder l’image de biais. (...) La jubilation du film tient au même déplacement de regard progressif qu’opère la mise en scène, précise, virtuose et inspirée de Lionel Baier. De rebondissements en retournements, où cha- — cun se révélera à lui même et aux autres, où les lourds Suisse, France – 2015 rideaux ouvriront sur un ailleurs utopique, le film Durée : 1h15 forme un trio improbable et uni, et mène une varia- Scénario : tion méditative et ironique sur l’existence. Julien Bouissoux, Lionel Baier Les éléments visuels et les motifs des Ambassadeurs se Musique : Dimitri Chostakovitch déploient dans l’univers du film qui emprunte aussi explicitement à Hitchcock et à Lynch : nulles citations avec Patrick Lapp, Carmen Maura, pour initiés, mais une matière filmique que Lionel Ivan Georgiev Baier agence avec gourmandise pour produire son — propre cinéma. Christophe Cognet
Cinéaste membre de l’ACID
re prise
EXCLU sivité
Du 30 septembre au 6 octobre
Les 14, 19 et 23 septembre
Gaudí,
Le Mystère de la Sagrada Família de Stefan Haupt Suisse - 2014 /Durée : 1h29
En donnant la parole aux principaux acteurs du chantier, ce documentaire retrace l’un des paris les plus fous de l’architecture moderne : l’achèvement de la basilique de Gaudí, en l’absence de ses plans. La Croix
Mercredi 14 septembre QUI ÉTAIT GAUDI ?
Peut-on poursuivre l’oeuvre d’un architecte disparu ?
20h :
présentation par Renaud Barrès, architecte - historien de l’architecture et directeur du CAUE de l’Aude
21h : projection du film
Projection organisée en collaboration avec le CAUE des Deux-Sèvres (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement Deux-Sèvres).
Un rendez-vous identique avait été organisé le lundi 22 juin. L’engouement qu’il avait suscité n’avait pas permis à tout le monde d’accéder à la salle. Comme promis alors, nous refaisons la même proposition. (Si vous n’êtes pas disponible ce jour-là, deux autres projections - sans présentation - sont proposées les 14 et 19 septembre.)
Les Fables de M. Renard PROGRAMME de 6 courts métrages d’animation à partir de 3 ans / Durée : 39mn
Explorant les bois ou la ville, six renards partent en quête de nourriture, d’amis et d’aventures. L’oiseau et écureuil de Lena von Döhren (Suisse) C’est l’automne. Oiseaux et écureuil s’occupent de leurs provisions. Mais un renard les guête... Chanson pour la pluie de Yawen Zheng (Chine) Alors qu’il pleut, un petit garçon rencontre un renard bien mystérieux, il l’aide à récolter de l’eau de pluie...
SORTIE NATIONALE
SORTIE NATIONALE
Du 16 au 29 septembre
Du 23 septembre au 6 octobre
Petites Casseroles PROGRAMME de 6 courts métrages d’animation à partir de 4 ans / Durée : 41mn
L’enfance, une aventure au quotidien... Dougal rêve de voler, Aston de fêter son anniversaire et Anatole de se faire des copains mais, pour eux, les choses ne sont pas toujours aussi simples. Avec courage et humour, nos héros vont pourtant trouver le moyen de dépasser leurs peurs ou leurs singularités qu’ils traînaient comme des petites casseroles. Les Cadeaux d’Aston de Uzi et Lotta Geffenblad (Suède) Aston a hâte de fêter son anniversaire ! En attendant, il empaquette tout ce qui lui tombe sous la main. Le jour tant attendu arrive enfin mais rien ne se passe comme il l’espérait… La Petite Casserole d’Anatole d’Eric Montchaud (France) Anatole traîne toujours derrière lui sa petite casserole. Elle se coince partout et l’empêche d’avancer jusqu’à ce que quelqu’un lui dise quoi en faire.
Le renard et la mésange d’Evan Derushie (Canada) Une mésange se fait prendre au piège d’un renard. Mais avant qu’il ne la mange, elle lui propose un marché : l’aider à trouver à manger pour l’hiver plutôt que de lui servir de casse-croute.
La promenade d’un distrait de Béatrice Alemagna et Giuseppe Bianchi (France) Avec Giovanni, ce petit garçon très distrait, une simple promenade devient une véritable aventure…
Brume, cailloux et métaphysique de Lisa Matuszak (France) Au coeur d’une forêt, un renard médite, assis près de l’eau. Sur la rive opposée, un canard s’amuse à faire des ricochets.
Peur de voler de Conor Finnegan (Irlande) Dougal aimerait passer l’hiver au chaud avec les autres oiseaux migrateurs. Seul problème : il ne sait pas voler.
Le renard et la musique de Fatemeh Goudarzi (Iran) Les bois et ses habitants carillonent, tintent, résonnent. Un petit renard silencieux remonte jusqu’à la source de cette musique.
La Taupe au bord de la mer d’Anna Kadykova (Russie) La taupe aimerait, comme tout le monde, passer un moment tranquille à la plage. Mais comment faire avec toute cette agitation ?
Les amis de la forêt de Sabrina Cotugno (Etats-Unis) En chassant dans les sous-bois, Beopup, un renard, tombe nez à nez avec des ombres inquiétantes.
Les Agneaux de Gottfried Mentor (Allemagne) Les parents de l’agneau sont désespérés car il ne bêle pas correctement…
Sortie de résidence
Théâtre de l’Esquif avec l’auteure Marion Aubert lecture d’extraits et temps d’échange sur le transhumanisme.
Hélène Arnaud engage sa nouvelle création autour de ce mouvement qui vise à améliorer l’homme par les avancées technologiques. Un thème qui pose des questions très anciennes, mythologiques et profondément humaines : pourquoi dois-je mourir ? Pourquoi dois-je vieillir ? Qu’est-ce que le progrès ? La fusion de l’homme avec la machine est-elle sans danger ? Les premières lignes du texte seront écrites lors de cette résidence.
samedi 19 septembre de 10h30 à 17h30
Journée du Patrimoine >>> Visites du Théâtre
L’équipe du Moulin du Roc propose trois visites à 11H, 14h30 et 16h, en accès libre dans la limite de 50 personnes par visite (inscription- réservation à l’accueil à compter du 16 septembre)
panique au dancing
sortie de résidence et visites
Samedi 12 septembre 17h accès libre en Galerie
Vendredi 2 octobre 18h30 Durée : 20mn Allée foraine - Place de la Brêche - Accès libre
Transports Exceptionnels
Duo pour un danseur et une pelleteuse. Au cours de cette rencontre singulière entre fer et chair, le danseur est tantôt lové dans le godet de la pelleteuse, tantôt accroché des deux mains aux dents de la machine qui s’impose en majesté. A mesure de cet échange, les corps de ces deux êtres se frôlent, se cherchent, se perdent, sur des airs d’opéras interprétés par Maria Callas.
Pour leur rentrée culturelle, le Moulin du Roc, la Villa Pérochon, le Pilori, le CNAR et le Camji s’associent au Festival Panique au Dancing en proposant une soirée à 360° au croisement de tous les arts. Toute l’info : www.vivre-a-niort.com
>>> Visites du Fort Foucault de 10h30 à 17h30 Accès libre en continu Limité à 19 personnes
Samedi 3 octobre 19h30 Grand théâtre - Accès libre
>>> La Cité des fantasques disparus un film de Sébastien Maye 18h salle Philippe Avron Durée : 1h10 Tarif unique : 5e
d’ Agnès Pelletier et Pascal Rome Compagnie Volubilis
Auguste Tolbecque arrive à Paris en 1865, chez son ami Jules Verne. Dans l’espoir de composer de nouvelles mélodies sur un orgue portatif très original, le compositeur exerce son talent à côté d’une machine mécanique très impressionnante. Sans le savoir, elle est capable de le faire voyager dans différentes époques de notre histoire.
le P.A.R.D.I.
Entre danse et théâtre, le Plan d’Accompagnement à la Reconversion des Danseurs et Interprètes est une vraie fausse conférence loufoque sur le thème très sérieux de la reconversion qui frappe les danseurs dès la quarantaine !
comme vider la mer avec une cuiller de et avec yannick jaulin /Compagnie Le Beau Monde ? Voilà ce qu’il en disait il y a quelques mois : Comment est né ce spectacle ? Je suis fils de paysans vendéens très cathos. Les signes religieux sont partout. Je me suis dit mais «qu’est ce que je fais avec ça ?» Le spectacle porte sur le récit religieux. La religion, c’est croire à une version parmi des centaines. Tout est parti du tableau de l’Annonciation lors d’un voyage en Italie où ma femme n’avait aucune notion de ce que pouvait raconter ce tableau. J’ai tiré ce fil. Cela a l’air extrêmement sérieux ? Ce spectacle a été joué pour la première fois à La Rochelle le 13 janvier. Juste après les événements qui lui ont donné un nouvel éclairage. J’avais pourtant fini de l’écrire fin décembre mais le public a cru que je l’avais écrit dans la nuit. Cela pose des questions. Que fait-on avec nos inconscients, notre rapport à la mort, au mystère de la vie, comment faire dans un monde matérialiste sans tomber dans le piège de grenouilles de bénitier ? C’est un spectacle drôle. On rit beaucoup. Pourquoi ce titre ? C’est une double référence. À Nietzsche avec son texte fondateur sur le Gai savoir et à ma mère qui me racontait une histoire où un garçon disait que rentrer au paradis était aussi difficile que de vider la mer avec une cuiller.
@ C. Berlet
groove cubain
@ H. Jolly
conte oralité
Mardi 6 octobre 20h30
Jeudi 8 octobre 20h30
Raul Paz Guitare, chant : Raul Paz, Batterie : Nicolas Dakouna Clavier : Pity Cabrera, Cuivres : Stéphane Montigny, Thomas Henning Basse : Joachim Orosemane Cet enfant quadra de la diaspora cubaine, qui s’est exilé en France pendant une quinzaine d’années - il est retourné vivre à La Havane en 2010 - a tracé sa route à l’écart des grands chemins, ne cultivant pas plus le swing « Buena Vista » des fifties que les expérimentations contemporaines de la jeune scène hip-hop et électro. Lui se réclame davantage de la chanson cubaine populaire, façon Silvio Rodríguez. Pour ce dixième album, il continue d’en rajeunir les couleurs, avec une sensibilité bien urbaine, ouverte sur l’éclectique pop caribéenne. On retrouve, sur les onze titres ainsi teintés de hip-hop ou de reggae, la patte Raúl Paz : des lignes de basse marquées (comme sur le disque Mulata), des mélodies entêtantes et accrocheuses, ainsi que son flow suave et chaleureux. (…) Anne Berthod Telerama n° 3372 – 28 août 2014
lamontagne.fr
Tarifs de 10€ à 28€
Durée : 1h20
Tarifs de 10€ à 28€
http://www.raulpaz.net..
septembre 2015
— N° 279 —
du 9 au 15 septembre
les chansons ... cemetery of splendour les secrets des autres les 1001 nuits (volume 1)
ven. 11
sam. 12
dim. 13
du 16 au 22 septembre
les chansons ... much loved les rois du monde
14h . 20h30
16h15 . 18h15
16h15 . 20h15
18h
16h . 18h . 20h
17h . 21h
14h15 . 18h30
16h . 20h15
18h15
15h45 . 17h45 20h
16h15 . 20h15 14h
19h
18h45
15h45 . 18h
16h15 . 20h15
20h 18h
mer. 16
jeu. 17
14h15 . 18h30 . 20h30
16h . 20h
18h
20h15
ven. 18
sam. 19
dim. 20
18h30 . 21h
20h30
15h . 20h30
17h . 19h
16h . 20h
15h45 . 18h
16h15
17h45
18h30
16h30 . 20h30
20h
16h
gaudi les fables de M. renard
14h30 . 15h15
14h30 . 15h15 18h
la cité des fantasques ... du 23 au 29 septembre
much loved les rois du monde
mer. 23
16h . 18h30
16h30 . 18h
jeu. 24
16h30 . 18h30 16h
ven. 25
15h . 19h . 20h45 17h . 21h 16h30
les 1001 nuits (volume 1)
sam. 26
16h15 . 20h30 14h . 18h15 18h
les 1001 nuits (volume 2) les 1001 nuits (volume 3) lES 2 AMIS
PETITES CASSEROLES du 30 sept. au 6 octobre
lES deux AMIS ni le ciel ni la terre la vanité PETITES CASSEROLES tarifs cinéma
14h . 20h30
20h
18h . 20h30
15h15
dim. 27
18h15 . 20h15 16h15
20h
16h . 18h
14h30
15h15 15h
16h15 . 18h15 . 20h15
20h30
17h . 19h
20h
16h . 18h . 20h
15h
15h30
Plein tarif : 7 e
18h30
21h
15h30
Carte AMDR : 5,50 e
18h
16h
Carte JMDR (-26 ans) et carte rmdr : 4,50 e
18h15 20h
15h45
17h
dim. 4
16h30
16h . 18h . 20h15
18h
16h . 20h15
15h15
16h . 18h . 20h 18h30
sam. 3
20h
16h
18h15
MAR. 22
18h15
15h45
ven. 2
14h30
20h30
lun. 21
16h30 . 20h30
jeu. 1er octobre
16h . 18h
18h
20h15
mer. 30
Mensuel cinéma du Moulin du Roc, Scène Nationale de Niort. 9 boulevard Main CS 18555 - 79025 Niort Cedex / Tel : 05 49 77 32 30 Mensuel cinéma du Moulin du Roc, Scène Nationale de Niort. 9 boulevard Main www.moulinduroc.asso.fr / contact@moulinduroc.asso.fr CS 18555 - 79025 Niort Cedex / Tel : 05 49 77 32 30 Rédaction et choix des textes : Jacques Morel, Marc Lanel www.moulinduroc.asso.fr / contact@moulinduroc.asso.fr publication Rédaction et choix des textes : Jacques Morel, Directeur Marc Lanelde/ la Directeur de la: Paul-Jacques publication : Hulot. Paul-Jacques Hulot.
14h30 . 18h45
Mercredi 23 septembre : présentation à 20H et projection à 21H 14h30
16h . 20h
MAR. 15
16h15 . 18h
Mardi 15 septembre : avant-première à 20h suivie d’une rencontre avec Laurent Laffargue et Céline Sallette
les 1001 nuits (volume 1 ) les 1001 nuits (volume 2 )
lun. 14
16h45 . 21h15
les rois du monde
les fables ....
2015 2016
jeu. 10
14h15 . 18h30
Gaudi
GAUDI
c i n ém a
mer. 9
16h . 20h15
16h30
18h30 . 20h15
Moins de 14 ans : 4 e
lun. 28
16h . 18h30
14h . 20h30
14h15
MAR. 29
16h15 . 20h15 18h15 . 20h
16h30 . 18h . 20h
16h . 18h
lun. 5
MAR. 6
18h . 20h30
18h . 20h
Lundi tarif réduit : 5,50 e
forfait ciné 10 : 45 e
16h . 18h30 20h
16h
Conception graphique : BANG / Réalisation :S. Bourdin / Imprimé sur les Les salles de cinéma du Moulin du Roc sont classées Art et Essai presses de Raynaud Imprimeurs sur papier Magno satin, en 6500 ex. avec les labels «Recherche et Découverte» et «Jeune Public» et labellisées Europa Cinemas. Les salles de cinéma du Moulin du Roc sont classées Art et Essai avec lesLe labels Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et répertoire. Moulin du Roc est adhérent de l’ACOR, de l’AFCAE, de l’ACID, de l’ADRC Le Moulin du Roc est adhérent de l’ACOR, de l’AFCAE, de l’ACID, de l’ADRC, de l’AgenceI.S.S.N.1161 du Court-Métrage. - 7799 .Licences spectacles n°1-1061165/ n°2-1061166/ n°3-1061167 I.S.S.N.1161 - 7799 . Licences spectacles n°1-1061165/ n°2-1061166/ n°3-1061167