CINÉMA — AVRIL 2016 N° 286
MOUVEMENT DRAMATURGIES MUSIQUES ET VOIX CINÉMA
Sky de Fabienne Berthaud
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EXCLU SIVITÉ
ENCORE À L’AFFICHE
Du 30 mars au 5 avril
KEEPER
DE GUILLAUME SENEZ
Muriel del Don Cineuropa.org
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Belgique, France – 2015 Durée : 1h35 Scénario : Guillaume Senez, David Lambert Photographie : Denis Jutzeler Montage : Julie Brenta Avec : Kacey Mottet Klein, Galatea Bellugi, Grand Prix du Jury, Festival Premiers Plans 2016 Label Europa Cinémas, Festival de Locarno 2015
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Du 6 au 12 avril
MERCI PATRON ! VOLTA À TERRA
DE FRANÇOIS RUFFIN
DE JOÃO PEDRO PLÁCIDO
Jocelyne et Serge Klur travaillaient depuis des années dans une usine qui fabriquait des costumes Kenzo (Groupe LVMH), près de Valenciennes. Bernard Arnault a décidé de délocaliser la production en Pologne. Pour le couple, désormais au chômage, c’est la catastrophe. Lourdement endetté, il risque de perdre sa maison. François Ruffin, fondateur du journal Fakir, se met en tête de le sauver...
À Uz, hameau montagnard du nord du Portugal vidé par l’émigration, subsistent quelques dizaines de paysans. Alors que la communauté se rassemble autour des traditionnelles fêtes d’août, le jeune berger Daniel rêve d’amour. Mais l’immuable cycle des quatre saisons et les travaux des champs reprennent vite le dessus…
France – 2015 / Durée : 1h30
C’est une première vraie histoire d’amour pour Mélanie et Maxime, 15 ans. Mais quand elle se rend compte qu’elle est enceinte, Max, qui accuse le coup, décide d’affronter ce qui leur arrive. Contre toute attente, les deux adolescents décident de garder l’enfant. Le jeune couple se heurte alors à l’incompréhension de leurs proches et vont devoir assumer leur choix radical... Keeper est un portrait sans concession, intense et violence, de l’adolescence. Ce film surprend et fascine par son approche réaliste et esthétiquement sublime à la fois. Guillaume Senez s’enfonce sans crainte dans un univers où semble encore possible, un monde cruellement beau et incroyablement complexe. Derrière la fragilité apparente et l’inconscience de ses personnages, on lit un énorme besoin d’amour et une quête de quelque chose d’absolu qui pousse à des choix qui peuvent sembler absurdes.
Lun. 4 avril 20h Du 20 au 26 avril
(…) Version picarde de Michael Moore, le journaliste activiste François Ruffin élabore un traquenard de haut vol avec suspense, changement d’identité et caméra cachée. Jubilatoire, ce pastiche de thriller sur fond de lutte des classes réussit la gageure de réenchanter l’action dans une époque aquoiboniste. Moqueur sans condescendance, joyeusement combatif, le film est un parfait dosage d’humour et de constat social… Mathilde Blottière Télérama / 24 février 2016 LUNDI 4 AVRIL À 20H LA PROJECTION SERA SUIVIE D’UNE DISCUSSION AVEC FRANCK MICHEL, MEMBRE D’ATTAC.
Ce premier film documentaire de João Pedro Plácido est un geste fort qui rayonne d’une beauté visuelle sidérante, une œuvre magique, hypnotique. Les gestes du quotidien, le rapport aux saisons, à la nature, aux animaux, le courage de ces derniers des Mohicans nous touchent droit au cœur. Un véritable hymne d’amour cinématographique à la paysannerie d’aujourd’hui et un questionnement sur notre monde en pleine mutation. Jean-Louis Gonnet Pascal Tessaud Cinéastes de l’ACID
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Portugal, Suisse, France 2015 Durée : 1h18 Scénario : Laurence Ferreira Barbosa, João Pedro Plácido Photographie : João Pedro Plácido Montage : Pedro Marques
avec : Daniel Xavier Pereira, Antonio Guimarães, Daniela Barroso et les habitants d’Uz Sélection ACID, festival de Cannes 2015
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EXCLU SIVITÉ SORTIE NATIONALE
Du 30 mars au 12 avril
SOLEIL DE PLOMB DE DALIBOR MATANIC Trois décennies différentes, deux villages voisins des Balkans accablés par l’histoire et trois histoires d’amour sont ici réunis en un conte classique sur l’amour interdit. (…) La mise en scène de Dalibor Matanic est sobre et intelligente. Les trois couples d’amoureux sont interprétés par le même duo d’acteurs, assurant un lien symbolique entre les récits qui les fait dépasser l’anecdote et les époques. Le cinéaste nous montre un monde qui pourrait être le nôtre, où les — paysages sont magnifiques, no- Croatie, Slovénie, Serbie tamment, mais qui est hanté par 2015 la bêtise des uns et des autres Durée : 2h03 ethnies. Scénario : Dalibor Matani Dans l’absurdité de la guerre, Photographie : Marko Brdar avant, pendant et après les conflits Montage : Tomislav PavliĆ armés, l’amour n’a rien de parfait. Musique : Alen Sinkauz Il n’est pas toujours propre et innocent. Il peut devenir violent et avec : Tihana LazovĆ, vengeur. Mais il existe bel et bien. Goran MarkoviĆ Au-delà des ethnies. Mario Cloutier Lapresse. Ca / 22 janvier 2016
Du 13 au 26 avril
Du 30 mars au 12 avril
Un Certain Regard, festival de Cannes 2015
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MARIE LA PASSION D’AUGUSTINE ET LES NAUFRAGÉS DE LÉA POOL
DE SÉBASTIEN BETBEDER
Mère Augustine dirige avec succès un petit couvent au Québec. Passionnée, résiliente, elle met toute son énergie et son talent de musicienne au service de ses élèves. L’école est un joyau musical qui rafle tous les grands prix de piano et où les murs respirent la musique. Mais lorsque le gouvernement instaure un système d’éducation publique au milieu des années soixante, l’avenir de Mère Augustine et de ses soeurs semble menacé.
« J’ai d’abord écrit la biographie des personnages. Ce sont eux qui influent sur le temps présent », explique Sébastien Betbeder, grand admirateur d’Alain Resnais.
On tombe trop souvent dans le cliché de la religieuse rigide et rétrograde. Beaucoup d’entre elles étaient au contraire des personnes d’exception, très libres et avant-gardistes. A l’époque, les écoles laïques existaient déjà mais principalement pour les garçons. Pour les femmes, ces couvents étaient donc vraiment le lieu d’émancipation où elles pouvaient étudier, faire de la musique, devenir infirmière en chef, voyager... Léa Pool
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Canada – 2015 Durée : 1h43 Scénario : Marie Vien, Léa Pool Photographie : Daniel Jobin Musique : François Dompierre avec : Céline Bonnier, Lysandre Ménard
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Des personnages attachants et subtils, une sensibilité, un ton décalé, une atmosphère dans l’air du temps, composent ce film construit comme un voyage et une poursuite qui mènent les protagonistes de Paris pour échouer sur l’île de Groix. « Je voulais un film simple où les sé— quences s’enchaînent dans un France – 2015 tourbillon romanesque, avec une Durée : 1h44 question : qu’est-ce qui se passe Scénario : après ? » Sébastien Betbeder Pierre Rochefort est Siméon, ViPhotographie : mala Pons est Marie, Antoine Sylvain Verdet est interprété par Éric CantoMontage : na, «quand j’ai vieilli le personFrançois Quiqueré nage initial et que j’ai vu un film Musique : Sébastien Tellier avec Éric comme comédien, j’ai eu avec : Pierre Rochefort, le déclic, cette idée de Bill Murray Vimala Pons, Eric Cantona, à l’accent marseillais ! » Agnès Le Morvan Ouest France / 9 février 2016
Damien Chapelle, André Wilms
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SORTIE NATIONALE
Du 6 au 19 avril
Du 6 au 19 avril
L’AVENIR
SKY
DE MIA HANSEN-LØVE
DE FABIENNE BERTHAUD
Nathalie est professeur de philosophie dans un lycée parisien. Passionnée par son travail, elle aime par-dessus tout transmettre son goût de la pensée. Mariée, deux enfants, elle partage sa vie entre sa famille, ses anciens élèves et sa mère, très possessive. Un jour, son mari lui annonce qu’il part vivre avec une autre femme. Confrontée à une liberté nouvelle, elle va réinventer sa vie.
En vacances avec son mari dans l’Ouest américain, Romy décide de mettre fin à cette relation toxique et de reprendre sa vie en main. De Las Vegas aux plaines du Nevada, la route sera jalonnée de rencontres improbables, intenses et toutes porteuses d’un nouvel espoir…
Nathalie vient en partie du couple que formaient mes parents, de leur complicité intellectuelle, et de l’énergie de ma mère. Après, il y a la brutalité des ruptures et la difficulté pour beaucoup de femmes à partir d’un certain âge, d’échapper à une forme de solitude, chose que j’ai comme tout le monde eu l’occasion d’observer. Mais j’ai écrit le film en pensant à Isabelle Huppert et Nathalie est donc devenue la rencontre entre ce qui est issu de mes souvenirs, observations, et elle, Isabelle. (...) Dans le fond, pour moi, l’art ou la pensée sont deux chemins possibles vers une seule et même chose, qui est notre lien avec l’invisible. La force, le courage que nos interrogations, aussi angoissantes soient-elles, peuvent nous donner, sont au coeur du film. Mia Hansen-Løve
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France, Allemagne – 2016 Durée : 1h40 Scénario : Mia Hansen-Løve Photographie : Denis Lenoir Montage : Marion Monnier avec : Isabelle Huppert, André Marcon, Roman Kolinka, Edith Scob Ours d’Argent pour la meilleure réalisatrice, festival de Berlin 2016
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(…) Depuis son premier long métrage, Frankie, Fabienne Berthaud se passionne pour les personnages brisés. Mais jamais de manière malsaine ou condescendante. Ses récits cherchent au contraire en permanence à trouver un rai de lumière au coeur des situations les plus brutales ou désespérées. — C’est une cinéaste du ressenti, de l’animalité qui ne cherche France – 2015 jamais à intellectualiser les choses pas plus dans ses récits Durée : 1h42 que dans sa manière de filmer, toujours au plus près des viScénario : Fabienne Berthaud, sages et des corps confrontés à l’immensité de l’espace. Pascal Arnold Fabienne Berthaud est une indécrottable utopiste optimiste Photographie : Nathalie Durand Montage : Pierre Haberer portée par une foi inaltérable en son récit de reconstruction, Musique : se moquant par avance des cyniques qui n’y verront qu’utoFrançois-Eudes Chanfrault pie naïve. Son Sky raconte tout simplement l’histoire singulière d’une femme qui tente de croire à nouveau à la posavec : Diane Kruger, Norman Reedus, sibilité d’un sentiment amoureux. Le chemin où plane sans Gilles Lellouche, cesse l’ombre de la Grande Faucheuse est sinueux, peuplé de Lena Dunham, plaies et de bosses. Mais la caméra de Fabienne Berthaud lui Q’orianka Kilcher permet de tendre vers une beauté universelle qui fait naître Sélection officielle, tout à la fois une larme au coin de l’oeil et le sourire aux Festival de Toronto 2015 lèvres, à l’apparition du mot fin. — Thierry Chèze Studio Cinélive / 14 septembre 2015
VISITE
OU MÉMOIRES ET CONFESSIONS DE MANOEL DE OLIVEIRA
En 1982, Manoel de Oliveira réalise, dans le plus grand secret, un film qui ne devait être visible qu’après sa mort. Visite ou Mémoires et Confessions est un film autobiographique sur sa vision de la vie, son cinéma et la demeure familiale qu’il a tant aimée. Deux voix se répondent dans le film de Manoel de Oliveira. Il constitue un genre à lui tout seul, celui du film posthume. La maison, ce monde que les deux voix visitent clandestinement, est celle du cinéaste. Il s’y met en scène lui-même pour nous parler d’outre-tombe, de sa vie - ou bien est-ce de la vie ? (…) Luc Chessel
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Portugal – 1982 Durée : 1h10
Photographie : Elso Rocque Montage : Ana Luisa Guimaraes avec : Manoel De Oliveira, Teresa Madruga, Maria Oliveira
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SORTIE NATIONALE
EXCLU SIVITÉ
Du 20 au 26 avril
Du 13 au 26 avril
LE BOIS DONT LES RÊVES SONT FAITS DE CLAIRE SIMON Il y a des jours où on n’en peut plus de la ville, où nos yeux ne supportent plus de ne voir que des immeubles et nos oreilles de n’entendre que des moteurs... Alors on se souvient de la Nature, et on pense au Bois. On passe du trottoir au sentier et nous y voilà ! La rumeur de la ville s’éloigne, on est dans une prairie très loin. C’est la campagne, la forêt, l’enfance qui revient. On y croit, on y est. C’est une illusion vraie, un monde sauvage à portée de main, un lieu pour tous... — France – 2014 Durée : 2h26 Scénario : Claire Simon Photographie : Claire Simon, Aurélien Py Montage : Luc Forveille
(…) Ce documentaire de Claire Simon réserve également bien des surprises, à partir d’un sujet d’apparence modeste : un film sur le bois de Vincennes, aux portes de Paris. Des gamins y apprennent à jouer au rugby, des gens y font du vélo, c’est le poumon qui permet aux citadins de respirer un peu. Mais ce n’est pas du tout une bouffée d’air qu’est partie prendre Claire Simon ; plutôt un grand bol d’imaginaire… Sur ce sentier dérobé, un homme rêve de croiser un beau mec avec qui il irait vite fait dans un fourré. La drague, c’est essentiellement du rêve. Et la prostituée qui reçoit ses clients dans la « chambre 1 » dessinée par un vague rectangle de quelques arbres, son hôtel de passe est fantomatique, fantasmagorique, comme toute sa vie peut-être. Comme les visions du peintre qui continue son tableau une fois la nuit tombée.
Sélections officielles, Locarno, Festival Entrevues de Belfort, États Généraux du Documentaire de Lussas
Avec ce Bois dont les rêves sont faits, Claire Simon fait œuvre essentielle. Et fait du documentaire une expérience de cinéma mille fois plus emballante que bien des fictions.
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Frédéric Strauss / Télérama
FESTIVAL PLAY IT AGAIN !
Le Moulin du Roc avait modestement participé (4 films l’an dernier) à la 1ère édition du Festival « Play it again ». Pour cette 2 ème mouture, nous avons décidé de placer la barre bien plus haut . Pas moins de 12 films, proposés chacun 2 fois dans la semaine : l’occasion de satisfaire les goûts les plus éclectiques. Des « classiques » (Bresson, Donen), aux grands auteurs contemporains (Bertolucci, Scorsese), des comédies et mélodrames hollywoodiens (Elle et Lui, Indiscret) à la Nouvelle Vague (L’Eau à la bouche), le festival est le moment privilégié de redécouvrir en salles quelques films qui font l’histoire du cinéma. Mais il témoigne aussi de la diversité des cultures (hommage au cinéma français des années 30 dans Rosa la rose, fille publique, hommage aux arts culinaires d’Asie dans Salé Sucré) et de l’intemporalité d’œuvres emblématiques d’une génération (Joe Hill), certaines restées trop longtemps invisibles (Une aussi longue absence). Fidèle à sa jeune tradition, « Play It Again » propose également la programmation de 2 films à destination du jeune public ! De grands moments de plaisir à partager dans le lieu pour lequel les films sont faits, la salle de cinéma.
AU HASARD BALTHAZAR
ELLE ET LUI
Marie, une fillette, reçoit de ses parents un cadeau qui l’enchante : un âne. Choyé et cajolé, l’animal, nommé Balthazar finit néanmoins par être enlevé à sa jeune maîtresse. Il va passer de main en main, croulant sous le poids des misères qu’on lui inflige. Mais toujours il sera là, témoin muet de la vie des hommes.
Un playboy d’origine italienne et une ravissante chanteuse de cabaret tombent éperdument amoureux au cours d’une traversée sur un paquebot. Mais il est fiancé et elle doit se marier à un riche Texan. Pour mettre à l’épreuve leur amour soudain, ils décident de se séparer et se donnent rendez-vous six mois plus tard au sommet de l’Empire State Building…
DE ROBERT BRESSON France – 1966 / Durée : 1h36 Avec : Anne Wiazemsky, Francois Lafarge, Philippe Asselin
(…) Dans ce film lumineux autant qu’épuré, Bresson livre une magistrale méditation sur le Mal. Au hasard Balthazar est asphyxiant, privé d’air, un constat terrible de l’état du monde, moral sans être moraliste. Épuré sans être austère, intelligent, poignant, il est d’une richesse inouïe que chaque nouvelle vision revitalise. Un chef-d’œuvre, tout simplement.
DE LEO McCAREY Etats-Unis – 1957 / Durée : 1h54 Avec : Cary Grant, Deborah Kerr, Richard Denning
La finesse psychologique des dialogues, le jeu à la fois précis et en demi-teinte des acteurs ainsi que les couleurs flamboyantes concourent à la beauté de ce tendre et calme tableau. Rarement un film aura porté le sentiment amoureux à un tel degré d’élévation. Jacques Morice / Télérama
François Bonini / Avoir-alire.com.
PLEIN TARIF : 5 € . TARIF ADHÉRENT (CARTES AMDR, JMDR, RMDR) : 4 €
VEN. 15/04 : 14H30 MARDI 19/04 : 16H
VEN. 15/04 : 18H30 MAR. 19/04 : 18H151
INDISCRET
JOE HILL
DE STANLEY DONEN Etats-Unis – 1958 / Durée : 1h40 Avec : Ingrid Bergman, Cary Grant
DE BO WIDERBERG Etats-Unis, Suède – 1971 / Durée : 1h57 Avec : Thommy Berggren, Anja Schmidt
Comédienne à succès, Anna Kalman (Ingrid Bergman, lumineuse) s’ennuie à mourir hors des planches. Jusqu’au jour où apparaît sur son palier le mature et brillant Philip Adams (Cary Grant), américain en mission pour l’OTAN. Ils se plaisent mais… il est marié.
En 1902, deux immigrants suédois, Joel et Paul Hillstrom, arrivent aux Etats-Unis. Ils doivent faire face aux amères réalités, une langue nouvelle et l’effroyable pauvreté qui règne dans les quartiers de l’East Side à New-York.
Indiscret brosse le portrait d’un petit monde londonien glamour. Dans ce film minimaliste où les seuls effets sont les robes (magnifiques!) d’Ingrid Bergman, tout s’enchaîne avec un vivacité fort agréable. Légèrement vieillissants mais d’autant plus magnétiques, les deux monstres sacrés du film s’en donnent à cœur joie et semble parfaitement crédibles en jeunes tourtereaux. Une comédie réjouissante, dont il serait dommage de se priver.
C’est un grand film, un beau film politique, sur le courage, la liberté, la fraternité, la dignité, et l’envie de vivre. Ce qui rend Joe Hill si marquant, si lumineux, c’est la fulgurance de ces images, des bas-fonds de New York aux grands espaces de l’Ouest et la beauté, l’énergie de son propos, incarné par son héros. (...) Joe Hill est un film sur un homme qui aime la musique, rire et chanter, mais aussi un homme qui pense, un insoumis qui ne souhaite de mal à personne et qui se soulève pour le bien de tous, pour la justice.
Toutelaculture.com
Hélène Delye / France Culture
L’EAU À LA BOUCHE
LE CONFORMISTE
Dans un château des PyrénéesOrientales en 1959, six personnages sont réunis pour régler une question d’héritage : la maîtresse des lieux Milena, ses cousins, le notaire et ses domestiques. Des couples se forment pour une nuit. A l’aube les masques tomberont…
A mi-chemin entre film politique et drame psychologique, Le Conformiste suit la trajectoire glissante de Marcello Clerici, fonctionnaire dans l’Italie des années 30, engrené dans les rouages du fascisme.
DE JACQUES DONIOL-VALCROZE France – 1959 / Durée : 1h24 Avec : Bernadette Lafont, Françoise Brion
Dès les premiers plans, on se laisse griser par la mélopée envoûtante de Gainsbourg qui accompagne la découverte des lieux : un château baroque et délicieusement décadent du Roussillon où se concentre l’action. L’eau à la bouche est un hymne à la sensualité. La raideur compassée des débuts ne tarde pas à céder le pas à une fantaisie bienvenue…
DE BERNARDO BERTOLUCCI Italie – 1970 / Durée : 1h51 Avec : J.-L. Trintignant, Dominique Sanda
Glaçant de bout en bout, le film de Bertolucci montre comment le fascisme prend racine dans la banalité du quotidien, facilité par les aspirations conformistes et univoques d’une bourgeoisie déconnectée des réalités sociales. La mise en scène, baroque et épurée, offre des visions troublantes d’un Paris dépeuplé, plongé dans une teinte bleutée et hivernale, comme anesthésié par les dérives idéologiques qui soufflent sur l’Europe. Film puissant et rare, Le Conformiste jette sur notre actualité tourmentée l’ombre menaçante du passé. Léo Moser / Les Inrockuptibles
MER. 13/04 : 18H15 DIM. 17/04 : 14H155
JEU. 14/04 : 18H LUN. 18/04 : 16H 5
MER. 13/04 : 15H15 DIM. 17/04 : 18H155
VEN. 15/04 : 16H15 LUN. 18/04 : 20H155
FESTIVAL PLAY IT AGAIN !
LES NERFS À VIF
ROSA LA ROSE, SALÉ FILLE PUBLIQUE SUCRÉ
UNE AUSSI
DE PAUL VECCHIALI France – 1986 / Durée : 1h54 Avec : Marianne Basler, Jean Sorel, Pierre Cosso
DE ANG LEE Taiwan, Etats-Unis – 1994 / Durée : 2h04 Avec : Lung Sihung, Yang Kuei-Mei, Wu Chien-Len
Max Cady, condamné à quatorze années de prison pour viol et voie de fait sur une mineure, est à nouveau libre. Avec détermination et rigueur, il entreprend de se venger de l’avocat Sam Bowden, qu’il estime responsable de son incarcération.
Paris, les Halles, son nouveau quartier. Une princesse y règne, Rosa, fille publique. Elle est belle, gaie, disponible, éclatante et accueille ses clients avec la grâce de l’adolescence. Ce jour-là, Rosa a vingt ans. Gilbert, son souteneur, organise une fête. Rosa va rencontrer Julien, jeune ouvrier. C’est le coup de foudre. La loi du milieu va peser lourdement sur cet amour inattendu...
M. Chu est le plus grand chef cuisinier de Taipei. Veuf depuis seize ans, il élève seul ses trois filles. La vie de la famille Chu est réglée par ces rituels immuables que sont les repas, préparés avec une minutie extrême par le père. Renfermé et peu loquace, la cuisine est pour lui la seule façon de communiquer…
En banlieue parisienne, la patronne d’un bistrot est intriguée par un clochard qui passe tous les jours devant son établissement. Frappée par sa ressemblance avec son mari déporté quinze ans plus tôt, elle se met à le suivre et de nombreux indices la persuadent que c’est bien son époux. Patiemment, elle cherche à apprivoiser cet homme sans mémoire...
Rosa m’a demandé un gros effort sur moimême par ce que c’est un mélodrame à la fois romantique et froid . Il y a ici un grand contrôle parce qu’on y a tous les éléments de la tragédie : unité de temps, de lieu, d’action (l’histoire se déroule sur une journée). Et surtout le malentendu. Tout ce que déclenche Rosa est basé sur le malentendu.
Regarder Salé sucré est incontestablement une expérience sensorielle : voir le personnage de M. Chu concocter ses nombreux plats, tous plus appétissants les uns que les autres, fait automatiquement saliver le spectateur. Ang Lee fait ainsi partie des nombreux cinéastes amoureux de la cuisine et passés maîtres dans l’art de la mettre en scène.
L’admirable interprétation d’Alida Valli, et surtout celle de Georges Wilson, véritable révélation du film, apportent beaucoup à une œuvre dont la mise en scène, très belle et très pure, achève de faire une manière de chef-d’oeuvre.
DE MARTIN SCORSESE Etats-Unis – 1991 / Durée : 2h08 Avec : Robert De Niro, Nick Nolte, Jessica Lange
Ce film est le remake d’un thriller réalisé par Jack Lee Thompson en 1962. Martin Scorsese en fait une fable sinistre sur la justice, le péché, l’expiation, notions dénaturées, caricaturées parce que mal assimilées par un exterminateur immonde (...) Les Nerfs à vif est une oeuvre forte et convulsive. Gilbert Salachas Télérama.fr
Paul Vecchiali
SAM. 16/04 : 20H15
LUN. 18/04 : 16H
JEU. 14/04 : 20H
SAM.16/04 : 16H155
DIM. 17/04 : 18H
MAR. 19/04 : 14H45 5
LONGUE ABSENCE DE HENRI COLPI France – 1961 / Durée : 1h38 Avec : Alida Valli, Georges Wilson Palme d’Or, Cannes 1961
Yves Boisset
JEU. 14/04 : 14H
SAM.16/04 : 18H155
MINO POLSKA 2
LA BARON DE CRAC
COLLECTIF Pologne – 1958-1969 Durée : 45 min / A partir de 3 ans
DE KAREL ZEMAN République Tchèque – 1962 Durée : 1h28 / A partir de 8 ans
Merveilleux programme de courts métrages polonais des années 1960, d’une inventivité et d’une intelligence remarquables, quelle que soit la technique d’animation : dessin, papier découpé, origami, marionnettes.
En posant le pied sur la lune, le cosmonaute Toník ne s’attendait pas à rencontrer ses illustres prédécesseurs Impey Barbicane, Cyrano de Bergerac et le Baron de Crac. Croyant avoir affaire à un autochtone, le Baron décide de l’emmener sur Terre pour lui faire découvrir les beautés des civilisations terrestres…
Télérama La preuve est faite avec MinoPolska – et il est toujours bon de la rappeler à l’heure où les ordinateurs semblent vouer à aspirer toutes les rêveries animées – qu’avec de l’imagination, une ligne crayonnée peut suffire à vous emporter dans l’histoire. Le Monde
MER. 13/04 : 17H
MAR 19/04 : 17H 5
L’imagination de Karel Zeman n’a pas de limites, surtout pas celles du réalisme. Le scénario avance selon la logique du marabout d’ficelle et se termine sur une ode inspirée à la conquête des étoiles. Planant. Télérama
JEU. 14/04 : 14H15 LUN. 18/04 : 14H155
LE JEUNE PUBLIC
CINÉ GOÛTE SAMED R AVRIL I 9
Samedi 9 avril 14h15 Du 20 au 26 avril
E.T.
L’EXTRATERRESTRE DE STEVEN SPIELBERG Etats-Unis – 1982 Durée : 1h50 / à partir de 7 ans avec : H. Thomas, R. Mac Naughton, Drew Barrymore
Des extraterrestres à bord d’une soucoupe volante atterrissent en pleine nuit dans une forêt aux environs de Los Angeles. Mais des hommes finissent par repérer les intrus et le vaisseau s’envole précipitamment, laissant sur Terre l’un d’entre eux. À la recherche d’un refuge, la créature se retrouve chez Elliott, un jeune garçon de 10 ans. Aidé par son grand frère et sa petite sœur, il va accueillir l’extraterrestre dans sa chambre et tout faire pour garder secrète la présence de ce nouvel ami qu’il nommera E.T. Grand succès public des années 80, devenu un classique, nous vous proposons de revoir ce film sur grand écran. Ou pour les plus jeunes, de découvrir le film qui a marqué une génération, peut-être celle de leurs parents...
Samedi 9 avril 15h15 Du 6 au 19 avril
MIMI ET LISA Programme de 6 courts-métrages d’animation de Katarína Kerekesová
Slovaquie – 2016 Durée : 45mn / à partir de 5 ans
Timide et non-voyante, Mimi perçoit le monde différemment grâce à ses autres sens. Lisa, sa voisine de palier délurée, est toujours prête à provoquer des situations amusantes. Ensemble, elles découvrent les univers de leurs voisins dans lesquels le moindre objet peut devenir le théâtre d’une aventure fantastique, avec l’imagination pour seule frontière. Sous les doigts de fée de la réalisatrice Katarína Kerekesová, les histoires de Mimi et Lisa se parent de décors aux mille couleurs. Ces rêveries enfantines nous parlent d’amitié et de différence, et sont de véritables enchantements qui raviront les spectateurs, petits ou grands.
AVRIL 2016
— N° 286 —
DU 30 MARS AU 5 AVRIL
MER. 30
JEU. 31
VEN. 1
SAM. 2
DIM. 3
LUN. 4
MAR. 5
20h
16h . 18h
16h30
14h . 20h
16h
18h
16h
SOLEIL DE PLOMB
17h30
20h
18h45
17h45
18h
16h . 18h15 . 20h30
18h
KEEPER
15h30
-
21h
16h
20h
16h15
20h15
LA PASSION D’AUGUSTINE
MERCI PATRON ! DU 6 AU 12 AVRIL
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20h + débat
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MER. 6
JEU. 7
VEN. 8
SAM. 9
DIM. 10
LUN. 11
MAR. 12
SKY
18h . 21h
20h
21h
16h30 . 20h
15h45
16h
17h30 . 20h15
L’AVENIR
19h . 20h
14h30
16h30 . 20h45
20h30
18h30 . 20h
14h15 . 18h
15h30 . 18h
16h
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17h30
16h15
18h
20h
15h
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16h15
18h30
18h15
20h30
17h
20h
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18h30
19h30
18h30
16h
14h30 .19h45
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14h30
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15h15 + ciné-goûter
17h30
16h
17h
LA PASSION D’AUGUSTINE SOLEIL DE PLOMB VOLTA À TERRA MIMI ET LISA E.T. L’EXTRATERRESTRE DU 13 AU 19 AVRIL
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14h15 + ciné-goûter
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MER. 13
JEU. 14
VEN. 15
SAM. 16
DIM. 17
LUN. 18
MAR. 19
LE BOIS DONT LES RÊVES ...
20h
16h
18h30
20h
15h30
18h
20h
MARIE ET LES NAUFRAGÉS
20h15
16h15
20h30
18h
16h15
18h15
20h15
SKY
18h
20h30
16h30
14h
20h15
20h30
14h
L’AVENIR
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MIMI ET LISA
FESTIVAL PLAY IT AGAIN DU 13 AU 19 AVRIL . CONSULTEZ LES HORAIRES À L’INTÉRIEUR DU 20 AU 26 AVRIL
MER. 20
JEU. 21
VEN. 22
SAM. 23
DIM. 24
LUN. 25
18h15
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LE BOIS DONT LES RÊVES ...
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15h . 17h30
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MARIE ET LES NAUFRAGÉS
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VISITE OU MÉMOIRES ET ...
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MERCI PATRON !
E.T. L’EXTRATERRESTRE
C I N É M A
9 BD MAIN
79000 NIORT
TARIFS CINÉMA
Plein tarif : 7 €
Carte AMDR : 5,50 €
Mensuel cinéma du Moulin du Roc, Scène Nationale de Niort. 9 boulevard Main CS 18555 - 79025 Niort Cedex / Tel : 05 49 77 32 30 www.moulinduroc.asso.fr / contact@moulinduroc.asso.fr Rédaction et choix des textes : Jacques Morel, Marc Lanel Directeur de la publication : Paul-Jacques Hulot.
Carte JMDR (-26 ans) et carte RMDR : 4,50 €
Moins de 14 ans : 4 €
Conception graphique : BANG / Réalisation :S. Bourdin / Imprimé sur les presses de Raynaud Imprimeurs sur papier Magno satin, en 6000 ex.
I.S.S.N.1161 - 7799 .Licences spectacles n°1-1061165/ n°2-1061166/ n°3-1061167
Lundi tarif réduit : 5,50 €
MAR. 26
forfait ciné 10 : 45 €
Les salles de cinéma du Moulin du Roc sont classées Art et Essai avec les labels «Recherche et Découverte» et «Jeune Public» et labellisées Europa Cinemas. Le Moulin du Roc est adhérent de l’ACOR, de l’AFCAE, de l’ACID, de l’ADRC I.S.S.N.1161 - 7799 .Licences spectacles n°1-1061165/ n°2-1061166/ n°3-1061167