Châteauroux • Apollo

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apollo cinéma l’

maison de l’image

programme octobre 2012 du 26 septembre au 30 octobre 2012

cinéma apollo • 4, rue Albert 1er • 36000 Châteauroux


du 26 septembre au 2 octobre

du 26 septembre au 2 octobre

QUELQUES HEURES DE PRINTEMPS

KILLER JOE

Stéphane BRIZÉ

William FRIEDKIN

France, 2012, 1 h 48, avec Hélène Vincent, Vincent Lindon, Emmanuelle Seigner

Sélection officielle Mostra de Venise 2011, festival du Cinéma Américain Deauville 2012 États-Unis, 2011, 1 h 42, v.o sous-titrée, avec Matthew McConaughey, Emile Hirsch

À 48 ans, Alain Évrard est obligé de retourner habiter chez sa mère. Cohabitation forcée qui fait ressurgir toute la violence de leur relation passée. Il découvre alors que sa mère est condamnée par la maladie. Dans ces derniers mois de vie, seront-ils enfin capables de faire un pas l’un vers l’autre ?

Chris, 22 ans, petit dealer de son état, doit absolument trouver 6000 dollars s’il veut sauver sa peau. Son seul espoir : les 50000 dollars de l’assurance-vie de sa crapule de mère. Mais qui va se charger de ce sale boulot ? Killer Joe, flic le jour, tueur à gages la nuit, est appelé à la rescousse. Mais il se fait payer d’avance et Chris n’a pas un sou en poche. Il tente de négocier. En vain. Joe refuse de discuter, il a des principes… jusqu’à ce qu’il rencontre Dottie, la charmante sœur de Chris…

Deux acteurs exceptionnels s’affrontent dans un drame familial où la mort ne peut se substituer à la réconciliation. Dans ce drame, la mort n’est pas triste. Elle constitue l’apogée lumineuse de ce récit d’amour contrarié entre une mère et son fils. L’urgence de la séparation comme son caractère définitif rendent possible l’expression réciproque d’une affection, qui semblait ne pouvoir jamais être mise en mots. La mort d’Yvette donne lieu à un moment de grâce. Elle permet in extremis qu’une femme et son enfant connaissent enfin, au bout de presque un demi-siècle, quelques instants précieux de douceur, « quelques heures de printemps ». Car le véritable enjeu du film n’est pas tant de susciter la réflexion sur la question délicate du suicide assisté que de mettre en mouvement l’autopsie d’une relation délétère entre une mère et son fils. Odile d’Harnois, lecturesaucoeur.wordpress.com

Dans cette farce sombre, parfois brutale, le réalisateur de L’Exorciste mêle humour et carnage. William Friedkin n’y va pas de main morte. Rien à faire du bon goût, de la sensibilité et autres sornettes. La violence, il en a filmé les effets séduisants et détestables tout au long de films à succès légèrement démodés (The French Connection), et parfois bien meilleurs que leur réputation (Le Convoi de la peur, remake du célèbre Salaire de la peur de Henri-Georges Clouzot). En bon moraliste – tous les Américains le sont peu ou prou –, les progrès du Mal en l’homme l’ont toujours fasciné, parce que, dit-il, « c’est une lutte constante pour nos anges de gagner la bataille ». Chez lui, ils la perdent souvent… De la pièce de Tracy Letts, avec ses archétypes inspirés de Tennessee Williams ou de Sam Shepard (le frère vaguement incestueux, la sœur sosie de Baby Doll), il tire une farce. Une charge. Sur une famille qui, par monstruosité autant que par bêtise, plonge dans un piège qui va la détruire. Sur un monde sans repères, aussi, que domine ce flic sans loi, soudain amoureux, interprété avec une froideur glacée par Matthew McConaughey. Célèbre pour exacerber les scènes d’hystérie (L’Exorciste, 1974), le cinéaste, curieusement, a toujours revendiqué un goût pour l’épure : « Une pièce, deux acteurs : le strict minimum me plaît ». Il est vrai que dans Bug (2006), ce sont des pucerons qui, à eux seuls, créent l’angoisse. Comme ici, le clic-clac du briquet du shérif assassin… Chez Friedkin, un simple petit bruit, répété à satiété, fait naître la tension. Ce curieux suspense tragi-comique. Et puis, brutalement, il lâche les chiens. La conjuration des imbéciles s’effondre. Tout explose. La folie douce devient furieuse. Et soudain, c’est l’enfer… Pierre Murat, Télérama, septembre 2012

Tarifs Tarif plein : 6,80 euros ; Tarif réduit : 5,80 euros (abonnés Équinoxe-Scène Nationale, famille nombreuse, plus de 60 ans) et pour tous le mercredi et le lundi. Tarif réduit demandeurs d’emploi/RSA/Allocation Adultes Handicapés : 3,20 euros Moins de 18 ans/étudiants : 4,00 euros Films d’une durée de moins d’une heure : 3,20 euros pour tous Le mardi à la séance de 12 h 15 et le dimanche à 20 h 15 : 3,50 euros NOUVEAU ! Scolaires, centres de loisirs : 2,50 euros (groupes à partir de 8 personnes) l’apollo accepte les Ciné-chèques.

Abonnement 10 euros pour un an. Une carte qui vous permet : de recevoir le programme mensuel à votre domicile ; d’acheter des tickets d’une valeur de 4,40 euros par chéquier de 5 (22 euros), valables un an, utilisables à toutes les séances ; de bénéficier du tarif réduit à Équinoxe-La Scène Nationale (sur présentation de votre carte d’abonné). Tél. programme : 02 54 60 18 75 Tél. administration : 02 54 60 18 34 – Fax : 02 54 60 18 16 Site internet : apollo-maisondelimage.org Service éducatif et documentation sur rendez-vous. Photographie de couverture : Amour de Michael Haneke, Films du Losange 2

impression : Color 36

Renseignements

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du 3 au 23 octobre, en sortie nationale

du 3 au 9 octobre

PAULINE DÉTECTIVE

TÉODORA PÉCHERESSE

Une comédie de Marc FITOUSSI

Anca HIRTE

France, 2012, 1 h 45, Sandrine Kiberlain, Audrey Lamy, Claudio Santamaria

France/Roumanie, 2011, 1 h 26, v.o sous-titrée

Plaquée par son petit ami, Pauline se laisse entraîner par sa sœur dans un palace de la riviera italienne. Au lieu de savourer les joies du farniente, elle se persuade qu’un crime a été commis dans l’hôtel et s’improvise détective, embarquant dans ses investigations un séduisant maître-nageur…

Au cœur de la Roumanie, 450 « petites mères » vivent en communauté dans le monastère de Varatec. Ce sont les fiancées du Christ. Tout de noir vêtues, elles ont fait le choix de bannir leurs corps pour atteindre le visage angélique. Téodora est radieuse, elle prépare l’événement le plus important de sa vie : son mariage avec cet amoureux sans corps.

Une histoire d’amour et de croyance qui aboutit au don de soi. Vivre l’amour en l’absence du corps de l’être aimé… Le documentaire d’Anca Hirte aborde cette histoire de femmes qui consacrent leur vie à un être invisible comme un écho à sa propre vie, elle qui a perdu l’homme qu’elle aimait. Fascinée par la force de ces religieuses, elle filme au plus près les regards, les visages, capte ce qu’il y a de mystique et de sensuel dans l’abandon absolu de ces jeunes femmes à un Dieu invisible. Elles parlent de leur choix, de la joie éprouvée au moment de l’engagement définitif, de cette exultation de l’âme qu’elles semblent toutes partager. Extrait du dossier de presse

Une comédie très littéraire qui tourne volontiers au marivaudage. Mon film est en premier lieu une comédie policière. Cela m’amuse de faire un clin d’œil aux romans de la Bibliothèque rose ou verte, à la manière de Fantômette ou du Club des cinq. Le spectateur pourra d’ailleurs remarquer que Pauline collectionne ces livres et qu’ils figurent en bonne place dans la bibliothèque de son appartement parisien. Ce titre me permet aussi de faire allusion à la dimension très ludique du film : Pauline semble jouer une partie de Cluedo grandeur nature, comme une grande enfant qui, par désœuvrement, travestirait le réel. Pauline détective est également une comédie romantique. Selon un principe assez classique, Pauline et Simone sont à l’évidence faits pour s’aimer, mais que de péripéties et de chamailleries avant que Cupidon ne consente à leur décocher ses flèches ! Et puis, il y a peut-être dans ce titre, un lointain hommage à Rohmer et à son célèbre Pauline à la plage. J’avais envie de ressusciter un genre un peu disparu aujourd’hui, mais que j’affectionne tout particulièrement : ces comédies effervescentes et légères, menées tambour battant grâce à une adorable peste, enquiquineuse mais malicieuse, qui triomphe de toutes les embûches. Généralement aux côtés d’un bougon somme toute assez conciliant, et bien sûr sous le charme. Je pense notamment à L’Homme de Rio de Philippe de Broca, Le Sauvage et Tout feu tout flamme de Jean-Paul Rappeneau, Vivement dimanche de François Truffaut ou encore Charade de Stanley Donen et Meurtres mystérieux à Manhattan de Woody Allen. Cela dit, même si j’ai l’air d’égrener un chapelet de références, je n’ai jamais cherché à copier ou égaler les cinéastes qui m’ont marqué. Disons que j’ai voulu m’inscrire dans cette mouvance-là, celle d’un cinéma dit « du dimanche soir », mais construit avec ma propre grammaire de l’image. Marc Fitoussi, extrait du dossier de presse

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Mardi 23 octobre à 20 h 30

LIBRES COURTS… Fiction(s) Soirée proposée en partenariat avec Ciclic, en présence d’un invité. C’est vers la diversité et la richesse des univers de trois jeunes réalisateurs que s’oriente ce programme. Drame familial, parcours adolescent ou comédie entre filles, ces films offrent une vision plurielle de la création française d’aujourd’hui avec une liberté de genre et de ton.

Le Cri du homard d e

N i c o l a s G U I O T (France, 2012, 30 minutes) D'origine russe, installée depuis peu en France avec ses parents, Natalia, six ans, attend impatiemment le retour de son frère Boris, parti combattre en Tchétchénie. Le grand jour est arrivé, mais la fillette déchante… Cet homme est-il vraiment le frère qu'elle a connu ?

Courir d e M a u d A L P I (France, 2011, 25 minutes) Chaque samedi, Gisèle court avec un homme qui lui apprend à surmonter l'épuisement et la souffrance. Le Marin masqué de Sophie LETOURNEUR

(France, 2011, 35 minutes) Lætitia et Sophie partent en week-end à Quimper. Au fil de leur séjour réapparaît la figure du Marin masqué, amour de jeunesse de Lætitia. Durée du programme : 1 h 30 Tarif unique : 4 euros

Le Marin masqué, Sophie Letourneur

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Vendredi 19 octobre à 20 h 30,

du 24 octobre au 13 novembre, en sortie nationale

Ciné-concert

AMOUR

METROPOLIS

Michael HANEKE

Fritz LANG Film inscrit au registre Mémoire du Monde de l’UNESCO Allemagne, 1927, 2 h 30, noir et blanc, muet, avec Brigitte Helm, Alfred Abel, Gustav Fröhlich

Metropolis, en 2026, est une fabuleuse mégapole futuriste organisée selon un système de castes. Des ouvriers travaillent dans la ville souterraine pour assurer le bonheur de ceux qui vivent à l’étage des hommes libres dans les jardins suspendus de la ville. Entre les deux niveaux, des technocrates s’assurent du bon fonctionnement des machines. Mais Maria, devenue robot, mènera les ouvriers vers la révolte…

LE PLUS GRAND FILM DE SCIENCE-FICTION DE TOUS LES TEMPS !

Metropolis fusionne les genres, les styles et les contraires : c’est une science-fiction qui, pour imaginer l’avenir, s’inspire du passé en puisant dans les mythes antiques et chrétiens. Une œuvre dont le générique annonce un film d’animation expressionniste abstrait, mais qui se révèle un quasi-documentaire sur une ville du futur. Un film impressionnant au plan visuel, incontournable ne serait-ce parce qu’il est, de loin, le film muet le plus célèbre du monde et qu’il a influencé des cinéastes aussi variés que Ridley Scott (Blade Runner), le Japonais Rintaro (pour le dessin animé Metropolis) ou Paul Grimault (Le Roi et l’oiseau). Samuel Douhaire, Libération, avril 2004

Palme d’or festival de Cannes 2012 France/Allemagne/Autriche, 2012, 2 h 07, avec Emmanuelle Riva, Jean-Louis Trintignant

Georges et Anne sont octogénaires, ce sont des gens cultivés, professeurs de musique à la retraite. Leur fille, également musicienne, vit à l’étranger avec sa famille. Un jour, Anne est victime d’une petite attaque cérébrale. Lorsqu’elle sort de l’hôpital et revient chez elle, elle est paralysée d’un côté. L’amour qui unit ce vieux couple va être mis à rude épreuve.

Michael Haneke filme l’agonie humaine, mettant à vif un couple magnifiquement interprété par Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant. Le film de Michael Haneke dit qu’on ne peut pas pleurer pour n’importe quoi et surtout pas avec n’importe qui. Enfin un film digne de nous, c’est-à-dire digne de l’humanité. Anne et Georges sont un couple de longue durée, comme dans la chanson de Léo Ferré, a appris à « laisser faire et c’est très bien ». Au matin d’un petit déjeuner, Anne est saisie par une absence, prémisse d’une attaque qui la laissera paralysée du côté droit, diminuée, déclinante et bientôt mourante. Le scénario de son agonie est aussi simple que le résumé qu’en fait son mari : « Ça va aller de mal en pis, et puis ce sera fini. » Tout est dit et filmé à l’aune de cette sobriété, sans l’ombre d’un suspense obscène. Car la scène qui se déroule derrière le décor est plus importante que le spectacle. Pas d’effets spécieux, si peu de cris sinon de douleur, pas de publicité pour les sentiments, pas de morceaux de voyeurisme pour faire mousser la sensation. La bravoure est ailleurs. Dans l’héroïsme de Georges. Un héros sans le savoir, parfois malgré lui. Un saint sans sainteté, que l’exaspération submerge lorsqu’Anne refuse qu’il l’alimente, et qu’il la gifle. On blêmit. Gifler une mourante ! Mais si, ça se fait, ça s’impose, quand l’humain se déshonore en caprice infantile. Amour est un film monstre et gentil. Un film qui fait du bien, mais qui, au nom de ce bien, appuie où ça fait mal. Un mal de chien quand Anne gémit sous les coups de poignard de sa déchéance. « Mal !» c’est le dernier mot qui franchit ses lèvres de porcelaine. Malaise aussi. Dans les bas-fonds du chagrin, dans la chambrette de l’appartement où Georges a bricolé son camp de survie, gronde la colère : pourquoi transformer les vivants en morts vivants ? Pourquoi donner à la vie un aspect lugubre, pire que la mort ? Pourquoi s’acharner ? Serait-ce un progrès ? Georges trouvera sa réponse, terriblement humaine, après une déclaration d’amour à mort qu’on réserve de côté parce que, fatalement, un jour, elle nous servira. Amour nous bouleverse. Mais sa question philosophique est autre : qu’est-ce qui est bouleversé ? Bien des certitudes d’avoir raison, même quand on a tort, bien des sentiments d’être bon, même quand on ne l’est pas. Gérard Lefort, Libération, mai 2012

film mis en musique par Mathieu Regnault au piano Composer et improviser de la musique pour un film, c’est à chaque fois une nouvelle rencontre, une histoire d’amour merveilleuse. C’est aussi réussir à trouver une alchimie subtile, le sublimer sans l’étouffer ; mettre de sa sensibilité de musicien au service d’une histoire. Pianiste de formation, Mathieu Regnault collabore régulièrement avec la Cinémathèque de Toulouse où il a récemment eu le plaisir d’accompagner So This is Paris de Ernst Lubitsch. « Composer et improviser, c’est aimer tout simplement !» s’enthousiasme-t-il… À découvrir à l’étage du cinéma du 19 septembre au 23 octobre : une exposition consacrée à Metropolis proposant des photos du tournage, des croquis préparatoires, des constructions du décor. 6

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l’argent

du 24 au 30 octobre

REALITY Matteo GARRONE Sélection officielle festival de Cannes 2012 Italie, 2012, 1 h 55, v.o sous-titrée, avec Aniello Arena, Loredana Simioli

Au cœur de Naples, Luciano est un chef de famille hâbleur et joyeusement exubérant qui exerce ses talents de bonimenteur et de comique devant les clients de sa poissonnerie. Poussé par ses enfants, il participe sans trop y croire au casting de la plus célèbre émission de téléréalité italienne. Dès cet instant, sa vie entière bascule…

Entre néoréalisme et comédie italienne… Reality dresse le portrait d’un quartier populaire et de ses truculents habitants. Tous amateurs, les acteurs sont extraordinaires de présence, de vérité et de finesse. Garrone filme avec empathie et respect des êtres physiquement disgracieux et potentiels objets de moquerie et dénonce mezzo voce la dictature du paraître instituée par les médias dominants. Avant, la télé abrutissait par la simple diffusion de ses programmes, maintenant, elle peut détruire les gens du peuple en leur faisant la promesse d’entrer dans l’image… Serge Kaganski, Les Inrockuptibles, mai 2012

Fête de l’énergie, mercredi 17 octobre à 18 h

Nausicaä de la Vallée du vent H a y a o M I YA Z A K I

(Kaze no Tani ni Naushika)

poche

du 3 au 14 octobre

L’Étrange pouvoir de Norman Chris BUTLER et Sam FELL États-Unis, 2012, 1 h 33, animation, en version française, à partir de 8 ans

Une petite ville est prise d'assaut par une armée de zombies. Norman, qui a le don de parler avec les morts, est appelé à la rescousse…

du 17 octobre au 6 novembre, en sortie nationale

Le Petit gruffalo Johannes WEILAND et Uwe HEIDSCHÖTTER Grande-Bretagne, 2011, animation, en version française, à partir de 4 ans Durée du programme : 43 minutes, tarif unique : 3,20 euros

Son papa l’a averti : en aucun cas, le Petit Gruffalo n’a le droit d’aller se promener seul dans les bois. C’est trop dangereux ! La Grande Méchante Souris rôde dans les parages !

En avant-programme… Des pas dans la neige de Makiko Sukikara ; Le Chemin d’un lièvre de Lotte van Elsacker ; L’Oiseau et la feuille de Lena von Döhren.

Ciné-goûter spécial Semaine du goût, mercredi 17 octobre à 14 h 30 Un goûter « maison » avec fruits de saison, desserts et gourmandises à base de riz. Annabelle Desaix, diététicienne au CODES 36, animera le goûter par des jeux sur la nutrition.

du 24 octobre au 17 novembre, en sortie nationale

Japon, 1984, 1 h 56, animation, en version française, à partir de 9/10 ans

Le Jour des corneilles

Sept jours d’incendie ont totalement détruit le monde. La Terre, devenue stérile, peuplée de gigantesques insectes mutants, couverte de champignons géants, est envahie par la toxique Mer de la Corruption. Dispersés sur les minuscules parcelles de terre restantes autour de cette étrange mer, de petits royaumes en guerre cherchent à s’anéantir les uns les autres. C’est dans la Vallée du vent, terre protégée des vapeurs toxiques grâce aux brises de l’océan, que vit Nausicaä, fille du roi Jihl, qui possède une affinité mystérieuse avec la nature…

Jean-Christophe DESSAINT

Une séance proposée en partenariat avec l’Espace Info Énergie de l’ADIL de l’Indre

Attention, monument historique! Nausicaä est un passionnant concentré des hantises et des visions de Miyazaki. La fascination pour le ciel et pour la forêt, la terreur traumatique de la guerre, une profusion d’inventions poétiques font de ce film sensible et spectaculaire la matrice de toute son œuvre. Cécile Mury, Télérama, août 2006 8

de

la programmation jeune public

France, 2012, 1 h 35, à partir de 7/8 ans

Le fils Courge est élevé par son père au cœur de la forêt, qui lui a toujours dit que le monde s’arrêtait à la lisière. Un jour, pour sauver son père blessé, le garçon s’aventure au-delà…

Atelier doublage, mardi 30 octobre à 14 h

Les Folles inventions de M. Bricolo

Trois films burlesques de C h a r l e y B O W E R S États-Unis, 1926-27, 1 h 08, noir et blanc, muet, à partir de 7/8 ans, tarif unique : 4 euros

Bricolo, génial inventeur loufoque, nous entraîne dans des aventures rocambolesques !

Le programme… Non, tu exagères !; Bricolo inventeur ; le Roi du Charleston. À l’issue de la projection, Michel Taib vous fait découvrir les secrets du doublage au cinéma. Cet atelier ludique a pour but de vous sensibiliser au travail de la voix au cinéma. Vous découvrirez la difficulté du travail des comédiens pour doubler une scène, le placement de la voix, la justesse, le jeu d’acteur… Venez prêter votre voix le temps d’une séance pas comme les autres. Durée de l’atelier : 2 h. Une séance proposée avec l’Association des Cinémas du Centre.

L’atelier est ouvert aux enfants et aux adultes ! Tous les spectateurs y participent… 9


Séances le film débute à l’horaire indiqué du 26 sept. au 2 octobre Quelques heures de printemps

Séances

Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 26 27 28 29 30 1er 2

(1 h 48, page 8)

15 h 20 h 45 18 h 30 15 h et et 18 h 30 20 h 45

Killer Joe (1 h 42, page 3)

20 h 45 18 h 30

14 h et 20 h 45

17 h

15 h et 17 h

14 h 18 h 30 et et 18 h 30 20 h 45

20 h 15 20 h 45 12 h 15

du 17 au 23 octobre

Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 17 18 19 20 21 22 23

Pauline détective (1 h 45, page 4),

20 h 45 18 h 30

Vous n’avez encore rien vu (1 h 55,

4e

20 h 45

Pauline détective (1 h 45, page 4), en sortie nationale

Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 3 4 5 6 7 8 9

Libres courts (1 h 30, page 5)

18 h 30 18 h 30 18 h 30 20 h 45 17 h 14 h 18 h 30 et et et et 20 h 45 20 h 45 20 h 15 20 h 45

Le Petit gruffalo (43 minutes, page 9)

Téodora pécheresse (1 h 26, page 5)

20 h 45

14 h

L’Étrange pouvoir de Norman (1h 33, p. 9) 15 h

18 h 30 12 h 15 et 20 h 45

17 h

15 h

17 h

17 h

18 h 30 18 h 30

20 h 15

14 h 12 h 15 et 20 h 45

de couv.)

Metropolis (2 h 30, page 6)

du 3 au 9 octobre

14 h 20 h 45 et 18 h 30

20 h 30 20 h 30

Nausicaä de la Vallée du vent (1h 56, p. 8) 18 h 14 h 30

15 h

15 h

Mercredi 17 octobre à 14 h 30 : ciné-goûter spécial Semaine du goût Le Petit gruffalo. Mercredi 17 octobre à 18 h : Fête de l’énergie, Nausicaä de la Vallée du vent. Vendredi 19 octobre à 20 h 30 : ciné-concert Metropolis, avec Mathieu Regnault au piano.

15 h

Mardi 23 octobre à 20 h 30 : Libres courts… Fiction(s), en présence d’un invité.

du 10 au 16 octobre

Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 10 11 12 13 14 15 16

Pauline détective (1 h 45, page 4),

20 h 45 18 h 30 18 h 30 et 20 h 45

Vous n’avez encore rien vu

18 h 30

(1 h 55,

4e

de couv.)

L’Étrange pouvoir de Norman (1h 33, p. 9) 15 h

17 h

14 h 20 h 45 et 20 h 45 15 h

du 24 au 30 octobre

Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 24 25 26 27 28 29 30

20 h 15

14 h 12 h 15 et et 20 h 45 18 h 30

Amour (2 h 06, page 7), en sortie nationale

18 h 30 18 h 30 14 h 20 h 45 16 h 45 et et et 20 h 45 20 h 45 18 h 30

17 h

18 h 30 20 h 45

Reality (1 h 55, page 8)

20 h 45

15 h

Prochainement Les films du mois de novembre La Chasse de Thomas Vinterberg, Prix d’interprétation masculine festival de Cannes 2012 décerné à Mads Mikkelsen. La Grande illusion de Jean Renoir avec Jean Gabin et Erich von Stroheim. Avant-première Jeudi 8 novembre à 20 h 30 : Faites le 15 ! un documentaire de Sandrine Lopez et Philip Dupuis, tourné dans le service des Urgences de l'hôpital de Châteauroux. Week-end rétrospective Luchino Visconti, animé par Jean-Baptiste Thoret Samedi 10 novembre à 16 h 30 : Les Amants diaboliques, à 20 h 45 : Rocco et ses frères ; dimanche 11 novembre à 16 h 30 : Le Guépard. Buffet italien, le samedi 10 novembre à 20 h : 10 euros, sur réservation au 02 54 60 18 34 (au plus tard le jeudi 8 novembre).

14 h

17 h

20 h 15 18 h 30 et 20 h 45

16 h

16 h

16 h 30

Le Jour des Corneilles (1 h 45, page 9) 14 h

14 h

Le Petit gruffalo (43 minutes, page 9)

18 h 30 et 20 h 45

15 h

LesFollesinventionsdeBricolo (1h10,p.9)

14 h

Mardi 30 octobre à 14 h : atelier doublage animé par Michel Taib, ouvert à tous, à l’issue de la projectiondes Folles inventions de M. Bricolo.

Mois de l’Économie Sociale et Solidaire Jeudi 15 novembre à 20 h 30, Cultures en transition de Nils Aguilar. Une soirée proposée en partenariat avec l’AMAP de l’Indre, en présence d’un invité. Mardi 20 novembre à 18 h, Le Printemps des Bonzaïs de Léa Doménach et Arnold Montgault sera suivi d’une discussion sur les entrepreneurs sociaux et le développement durable, animée par Guillaume Chocteau, délégué général de Ressources Solidaires (emploi, recrutement et actualité de l’économie sociale). Soirée On the Road… Vendredi 30 novembre, soirée cinématographique en écho au spectacle de Bérangère Jeannelle, 66 Gallery présenté à Équinoxe le samedi 1er décembre. l’apollo est subventionné par la Ville de Châteauroux et reçoit les aides du CNC, de la DRAC Centre, de la région Centre et du département de l’Indre. l’apollo est géré par l’association AGEC Équinoxe.

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Retrouvez la sélection musicale de radio Balistiq en attendant votre film en salle.

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On aimerait partager avec vous… du 10 au 23 octobre

VOUS N’AVEZ ENCORE RIEN VU Alain RESNAIS Sélection officielle festival de Cannes 2012 France, 2012, 1 h 55, avec Mathieu Amalric, Anne Consigny, Lambert Wilson, Sabine Azéma, Pierre Arditi

Antoine d’Anthac, célèbre auteur dramatique, convoque par-delà sa mort, tous les amis qui ont interprété sa pièce Eurydice. Ces comédiens ont pour mission de visionner une captation de cette œuvre par une jeune troupe, la compagnie de la Colombe. L’amour, la vie, la mort, l’amour après la mort ont-ils encore leur place sur une scène de théâtre ? C’est à eux d’en décider. Ils ne sont pas au bout de leurs surprises…

Librement inspiré de deux pièces de Jean Anouilh, Vous n’avez encore rien vu est un émerveillement, la pierre philosophale d’un alchimiste du septième art. L’idée du film est déjà un enchantement. Dès l’ouverture, prétexte pour présenter et convoquer ses acteurs, Alain Resnais nous installe dans la féerie d’un créateur audacieux et libre. Inspirée du mythe d’Orphée, l’œuvre se transforme, peu à peu, en variations et mise en abyme de l’art d’interpréter. Les comédiens regardent sur un écran cette jeune troupe et, livrés aux fantômes de leurs souvenirs, ne peuvent s’empêcher de souffler les mots, de jouer de nouveau les répliques, de reformer les couples de scène. Chœur troublant où les voix, les corps, les générations se répondent et se retrouvent. Resnais ne s’arrête pas à ce jeu vertigineux. Dans le grand salon solennel de cette demeure théâtrale, il utilise des dispositifs scéniques inouïs. Les entrées et les sorties débouchent sur des lointains magiques, surgis grâce à des effets spéciaux numériques, avec des emprunts au surréalisme ou aux peintures de Piero della Francesca. L’action, doublée avec la projection de la captation, se joue sur l’écran mais aussi dans des chambres d’hôtels à la Lewis Carroll, une brasserie de gare, sur un quai, sous les étoiles, où passent des trains luxueux… Même la partition de Mark Snow résonne comme la musique des rêves. Alain Resnais bat les cartes avec élégance et raffinement. Il joue de toutes les fantaisies de l’artifice. Jusqu’aux fausses fins dont il est coutumier. On le sait nourri des influences croisées du théâtre et du cinéma. En adaptant Eurydice et Cher Antoine de Jean Anouilh, ce magicien du septième art, esprit pétillant et puits de culture, s’offre le plaisir de mêler ses deux sources et de rendre hommage à ses comédiens fétiches et magnifiques. Jean-Claude Raspiengeas, La Croix, mai 2012


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