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PRÉSENTATION >͛ĂƐƐŽĐŝĂƚŝŽŶ <ŝŶŽnjŽŽŵ ϴϱ Ă ĠƚĠ ĐƌĠĠĞ ĞŶ ϮϬϭϬ par des passionnés du 7ème Art. Reposant sur une vision singulière de la salle de cinéma comme lieu de vie, de partage et de rencontres, Kinozoom anime, depuis sa création, les soirées-‐débats et le « Ciné-‐club » du cinéma Le Renaissance de Fontenay-‐le-‐Comte en Vendée. Fort du succès public de ces soirées, et en étroite collaboration avec Cinéode qui gère Le Renaissance, Kinozoom souhaite mettre en ƈƵǀƌĞ un événement cinématographique fort pour 2012 : « Les 1ères Rencontres Cinématographiques de Fontenay-‐le-‐Comte ». Intitulée « Mise au Point », cette première édition se penche, par le biais du cinéma, sur les médias, sur leur nature, sur leurs raisons Ě͛ġƚƌĞ Ğƚ ůĞƵƌƐ ŽƌŝĞŶƚĂƚŝŽŶƐ ͗ du 26 mars au 1er avril, cinéastes, documentaristes, essayistes et éditeurs spécialistes sont invités, dans une ambiance conviviale, à donner leur point de vue, autorisé, original, contestataire, alternatif, sur le sujet. Le thème, foisonnant, alimente les périodes et les genres cinématographiques. Nombreux sont les cinéastes à ů͛ĂǀŽŝƌ ĂďŽƌĚĠ : Orson Welles avec « Citizen Kane », Sydney Lumet avec « Network », Buster Keaton avec « Le Cameraman » qui sera projeté sous la forme Ě͛ƵŶ Ciné-‐Concert, ou encore Jean Pierre Mocky qui nous fera ů͛ŚŽŶŶĞƵƌ ĚĞ ƐĂ ƉƌĠƐĞŶĐĞ et évoquera son film « La Grande Lessive ». Nous ferons également la part belle aux films documentaires. Pierre Carles, Michel Fiszbin, William Karel, Gilles Balbastre, qui depuis longtemps creusent les relations entre le pouvoir et les médias, seront présents parmi nous, et donneront un ton à ces rencontres, une matière à réfléchir. Ainsi, à travers les débats, les projections, grâce aux ateliers pratiques audiovisuels, espérons-‐nous faire de chacun, à son tour, un véritable acteur médiatique.
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APERÇU DE LA PROGRAMMATION
DES 1ère RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE FONTENAY « Les Nouveaux Chiens de Garde » de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat
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(France ² 2012) : Les médias se proclament "contre-‐pouvoir". Pourtant, la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou ĨŝŶĂŶĐŝĞƌƐ ŝŶƚŝŵĞŵĞŶƚ ůŝĠƐ ĂƵ ƉŽƵǀŽŝƌ͘ Ƶ ƐĞŝŶ Ě͛ƵŶ ƉĠƌŝŵğƚƌĞ ŝĚĠŽůŽŐŝƋƵĞ ŵŝŶƵƐĐƵůĞ ƐĞ multiplient les informations pré-‐mâchées, les intervenants permanents, les notoriétés ŝŶĚƵĞƐ͕ ůĞƐ ĂĨĨƌŽŶƚĞŵĞŶƚƐ ĨĂĐƚŝĐĞƐ Ğƚ ůĞƐ ƌĞŶǀŽŝƐ Ě͛ĂƐĐĞŶƐĞƵƌ͙
« La Grande Lessive » de Jean Pierre Mocky (France ² 1968) :
« Armand St Just, professeur de lettre dans un lycée parisien, constate que ses élèves manque de concentration. Une raison à cela : ůĂ ƚĠůĠǀŝƐŝŽŶ ĚŽŶƚ ŝů ũƵŐĞ ů͛ŝŶĨůƵĞŶĐĞ ŶĠĨĂƐƚĞ ă ƚŽƵƚ ƉŽŝŶƚ ĚĞ ǀƵĞ͘ /ŵƉůŽƌĂŶƚ͕ ĞŶ ǀĂŝŶ͕ ůĞƐ ƉĂƌĞŶƚƐ Ě͛ĠůŽŝŐŶĞƌ ůĞƐ ĞŶĨĂŶƚƐ ĚĞƐ ƚĞƌƌŝďůĞƐ ĠĐƌĂŶƐ͕ ^ĂŝŶƚ :ƵƐƚ ĚĠĐŝĚĞ ĚĞ ƉĂƐƐĞƌ ă ů͛ĂĐƚŝŽŶ͘ ǀĞĐ ů͛ĂŝĚĞ Ě͛ƵŶ ƉƌŽĨĞƐƐĞƵƌ Ě͛ĠĚƵĐĂƚŝŽŶ ƉŚLJƐŝƋƵĞ Ğƚ ĚĞ ƐŽŶ Ăŵŝ ďĞŶũĂŵŝn, un chimiste ex-‐dynamitero, il met sur ƉŝĞĚ ƵŶ ƉůĂŶ Ě͛ĂĐƚŝŽŶ͘͘.»
« 3RLVRQ G·$YULO » de William Karel (France ² 2007) : « Mars 2002, en pleine campagne électorale, Simon Barrachet, journaliste offensif, ƉƌĞŶĚ ůĞƐ ƌġŶĞƐ ĚƵ ũŽƵƌŶĂů Ě͛ƵŶĞ ĐŚĂŝŶĞ ĚĞ ƚĠůĠǀŝƐŝŽŶ Ğƚ Ɛ͛ĞŵƉůŽŝĞ ă ŝŵƉŽƐĞƌ ƐĂ vision ĚĞ ů͛ŝŶĨŽƌŵĂƚŝŽŶ͘ >͛ĠƋƵŝƉĞ ĚƵ :͘d ƚƌĂǀĞƌƐĞ ĂůŽƌƐ ƵŶĞ ƉĠƌŝŽĚĞ ĚĞ ƉƌŽĨŽŶĚĞƐ transformations, tandis que les thèmes de la campagne de 2002 envahissent tous les ĠĐƌĂŶƐ͙ » Ce film dénonce la course médiatique que se livrent les journaux télévisés notamment à travers ů͛ŽďƐĞƐƐŝŽŶ ĚĞ ů͛ĂƵĚŝŵĂƚ et ů͛ŽŵŶŝƉƌĠƐĞŶĐĞ ĚƵ ƚŚğŵĞ ĚĞ ů͛ŝŶƐĠĐƵƌŝƚĠ ă ůĂ ǀĞŝůůĞ ĚƵ ƉƌĞŵŝĞƌ ƚŽƵƌ ĚĞ ůĂ ƉƌĠƐŝĚĞŶƚŝĞůůe de 2002
« La Commune » de Peter Watkins (France / Royaume-‐Uni ² 2007) : « En 1871, un grand nombre de citoyens parisiens se sont soulevés contre le régime autoritaire qui les exploitait. Une Commune de Paris fut créée qui dura 2 mois, de mars à mai 1871 malgré des conditions très difficiles, avant d'être brutalement écrasée par l'armée française. » En intégrant de façon anachronique une équipe de journalistes de télévision au sein de son film, Peter Watkins aborde « la crise des mass médias audiovisuels ». Il dresse ainsi une critique de ces derniers tout en proposant des alternĂƚŝǀĞƐ ĂƵdž ƉƌŽĐĞƐƐƵƐ ĞŶ ƈƵǀƌĞ ĚĂŶƐ ůĞƐ ŵĠĚŝĂƐ ĂĐƚƵĞůƐ͘
« Fin de Concession » de Pierre Carles (France ² 2010) : ŝĨĨŝĐŝůĞ ĚĞ ƉĂƐƐĞƌ ă ĐƀƚĠ ĚƵ ĚŽĐƵŵĞŶƚĂƌŝƐƚĞ WŝĞƌƌĞ ĂƌůĞƐ ƋƵĂŶĚ ŝů Ɛ͛ĂŐŝƚ ĚĞ ƉĂƌůĞƌ ĚƵ champ médiatique. Il aura consacré trois films à ce sujet. « Pas vu pas pris » aborde les rapports entre le pouvoir et les médias. « Enfin pris ͩ Ɛ͛ŝŶƚĠƌĞƐƐĞ ƉůƵƐ ƉĂƌƚŝĐƵůŝğƌĞŵĞŶƚ à la télévision en rapport aux analyses de Pierre Bourdieu. « Fin de Concession » Ɛ͛ŝŶƚĞƌƌŽŐĞ sur la privatisation de la première chaine de télévision et sur le fait que TF1-‐ ŽƵLJŐƵĞƐ Ăŝƚ ǀƵ ƐĂ ĐŽŶĐĞƐƐŝŽŶ ƌĞŶŽƵǀĞůĠĞ ĂƵƚŽŵĂƚŝƋƵĞŵĞŶƚ ĚĞƉƵŝƐ ϭϵϴϳ͙ Ğ ĚĞƌŶŝĞƌ opus forme également une auto-‐critique sur le travail de Pierre Carles. 3
APERÇU DE LA PROGRAMMATION
DES 1ère RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE FONTENAY
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« Tahiti Pacifique, une goutte de liberté dans l·océan » de Arnaud Hudelot (52· ² France ² 2012) : ͛ĞƐƚ ů͛ŚŝƐƚŽŝƌĞ ƚƌğƐ ƉĂƌƚŝĐƵůŝğƌĞ Ě͛ƵŶĞ ƌĠĚĂĐƚŝŽŶ du bout du moŶĚĞ͕ Ě͛ƵŶ ũŽƵƌŶĂů atypique sous les tropiques créé il y a près de 20 ans par un ŚŽŵŵĞ ƋƵŝ ŶĞ ů͛ĞƐƚ ƉĂƐ moins. Son nom : TAHITI PACIFIQUE MAGAZINE, celui de son fondateur est W.Alex DUPREL. Sous sa plume, ƌŝĞŶ Ŷ͛ĞƐƚ ĐĂĐŚĠ͕ ƌŝĞŶ Ŷ͛ĞƐƚ ĠĐĂƌƚĠ͕ ƚŽƵƚ ĞƐƚ Ěŝƚ
« Désentubages Cathodiques » du Collectif ZALEA TV (1h30 ² France ² 2005) : Désentubages cathodiques ou les grosses ficelles du petit écran présente une sélection de décryptages en images des arnaques en tous genres du petit écran. Du mensonge à la mystification en passant par la manipulation et la fausse impartialité, Đ͛ĞƐƚ ƚŽƵƚĞ ůĂ ůŽŐŝƋƵĞ ĚĞ ůĂ ĚĠƐŝŶĨŽƌŵĂƚŝŽŶ Ğƚ ĚĞ ů͛ĂďƌƵƚŝƐƐĞŵĞŶƚ ƋƵŝ ĞƐƚ ŵŝƐĞ ă jour. WĂƌ ůĂ ŵŝƐĞ ĞŶ ƐĐğŶĞ Ě͛ƵŶĞ ƐĠƌŝĞ ĚĞ ƚĞĐŚŶŝques très simples de télégitime défense, ĐĞ Ĩŝůŵ ĞƐƚ ĂƵƐƐŝ ƵŶĞ ŝŶǀŝƚĂƚŝŽŶ ă Ɛ͛ĂƵƚŽ-‐désentuber en permanence. Un nouveau jeu de société est né, amusez-‐vous bien ! « Fleurs du Mal » de David Dusa ( 1h40 ² France ² 2012) : Paris-‐dĠŚĠƌĂŶ͘ hŶĞ ŚŝƐƚŽŝƌĞ Ě͛ĂŵŽƵƌ ĞŶƚƌĞ ĚĞƵdž ĚĠƌĂĐŝŶĠƐ͖ 'ĞĐŬŽ͕ ũĞƵŶĞ ĂĨĨƌĂŶĐŚŝ ĚŽŶƚ ĐŚĂƋƵĞ ƉĂƐ ĞƐƚ ƵŶĞ ĚĂŶƐĞ͕ Ğƚ ŶĂŚŝƚĂ͕ ŝƌĂŶŝĞŶŶĞ ĞŶ ĨƵŝƚĞ͕ ĂĐĐƌŽĐŚĠĞ ă ů͛ĂĐƚƵĂůŝƚĠ ĚĞ ƐŽŶ ƉĂLJƐ͘ WĞƵ ă ƉĞƵ ůĞƵƌ ŚŝƐƚŽŝƌĞ ŝŶĚŝǀŝĚƵĞůůĞ ĞƐƚ ĐŽŶƚĂŵŝŶĠĞ ƉĂƌ ů͛,ŝƐƚŽŝƌĞ Ğƚ ƐĂ médiatisation incessante et inédite sur Internet. Juin 2009 : suite aux élections controversées en Iran, les rues sont envahies par les manifestants. Les citoyens décident de témoigner en filmant et diffusant les événements sur YouTube.
« Network de Sydney » LUMET (2h00 ² Etats-‐Unis ² 1977) : Au milieu des années 70, les informations à la télévision changent. Le journalisme perd en effet pied face au pouvoir de l'argent et la besoin croissant de divertissement. Une rédaction se bat alors pour maintenir son audience sans se compromettre.
« Le Cameraman » de Buster Keaton (1h10 ² Etats-‐Unis ² 1928) -‐ En ciné-‐concert mis en musique par Laurent Pontoizeau : de rue, il a le coup de foudre pour Sally qui Luke est un petit photographe travaille dans les bureaux de la Métro Goldwyn Mayer au service des actualités. Pour la conquérir, il se transforme en reporter caméraman͙ » Le Caméraman fut longtemps ŵĠĐŽŶŶƵ ŽƵ ůĂŝƐƐĠ ĚĂŶƐ ů͛ŽŵďƌĞ ĚƵ Mécano de la Générale, pourtant il témoigne à lui ƐĞƵů ĚĞ ů͛Ămpleur du talent de son auteur. Le film surprend de son humour burlesque, son écriture, son scénario, mais aussi par une critique ĂĐĞƌďĞ ĚƵ ŵĠĚŝĂ ƋƵ͛ŝů ĞŵƉůŽŝĞ͘
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APÉRÇU DES INVITÉS
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Gilles Balbastre : Ancien pigiste à France 2, France 3 et M6, Gilles Balbastre a tiré de cette
expérience une analyse lucide des ressorts socio-‐économiques de la profession, décrits dans Journalistes précaires ;>Ğ DĂƐĐĂƌĞƚ͕ ϭϵϵϳͿ͕ ĂŝŶƐŝ ƋƵ͛ƵŶĞ ĚĠƚĞƌŵŝŶĂƚŝŽŶ ĨĞƌŵĞ ă ĐŽƌƌŝŐĞƌ ůĞ « ƉĂƌƚŝ ĚĞ ůĂ ƉƌĞƐƐĞ Ğƚ ĚĞ ů͛ĂƌŐĞŶƚ » (il fut directeur de la publication du Plan B, un journal de ĐƌŝƚŝƋƵĞ ƌĂĚŝĐĂůĞ ĚĞƐ ŵĠĚŝĂƐͿ͘ /ů ĞƐƚ ů͛ĂƵƚĞƵƌ Ě͛ƵŶĞ ƐĠƌŝĞ ĚĞ ĚŽĐƵŵĞŶƚĂŝƌĞƐ ĐŽŶƐĂĐƌĠƐ ĂƵdž ƌŽƵĂŐĞƐ Ğƚ ĂƵdž ĞĨĨĞƚƐ ĚĞ ů͛ŽƌĚƌĞ ůŝďĠƌĂů͕ ƚŽƵƐ ĚŝĨĨƵƐĠƐ ƐƵƌ &ƌĂŶĐĞ ϱ͕ ĚŽŶƚ Le chômage a une histoire (2001), Moulinex, la mécanique du pire (2003), EDF, les apprentis sorciers (2006) etFortunes, Infortunes (2008).
Michel Fiszbin : Producteur et distributeur de films indépendants, dont les films de Pierre Carles, co fondateur de la radio libre Carbone 14 (l'une des premières radios libres en France du début des années 1980. Le ton était débridé, libertaire. Lancée fin 1981, elle fut démantelée le 17 août 1983) et de la télé libre Zalea TV (abréviation de « TéléviZone d'Action pour la Liberté d'Expression Audiovisuelle » était une chaîne associative et citoyenne, dont le but était d'offrir un espace citoyen à la télévision française. L'association a prononcé sa propre dissolution le 23 septembre 2007, après un énième rejet de sa candidature à la TNT et « paƌĐĞ ƋƵ͛ĞůůĞ Ŷ͛ĠƚĂŝƚ plus du tout adaptée au contexte politique et technologique actuel ».)
William Karel : William Karel fait sans conteste partie des documentaristes européens les plus
ƌĞŶŽŵŵĠƐ͘ ^ŽŶ ƈƵǀƌĞ͕ ƉŽůŝƚŝƋƵĞ Ğƚ ĞdžŝŐĞĂŶƚĞ͕ ů͛Ă ĂŵĞŶĠ ă Ɛ͛ŝŶƚĞƌƌŽŐĞƌ ƐƵƌ ĐĞƌƚĂŝŶƐ ĚĞƐ ĠǀĠŶĞŵĞŶƚƐ historiques majeurs du XXème siècle ou sur les rouages du pouvoir contemporain. Né en Tunisie, il fait ses ĠƚƵĚĞƐ ă WĂƌŝƐ͕ ĂǀĂŶƚ ĚĞ ƉĂƌƚŝƌ ƵŶĞ ĚŝnjĂŝŶĞ Ě͛ĂŶŶĠĞƐ ĚĂŶƐ ƵŶ ŬŝďďŽƵƚnj ŝƐƌĂĞůŝĞŶ͘ Ŷ ϭϵϴϭ͕ ĚĞ ƌĞƚŽƵƌ ĞŶ &ƌĂŶĐĞ͕ ŝů ƚƌĂǀĂŝůůĞ ĚƵƌĂŶƚ ƉƌĠƐ Ě͛ƵŶĞ ĚŝnjĂŝŶĞ Ě͛ĂŶŶĠĞ ĞŶ ƚĂŶƚ ƋƵĞ ƌĞƉŽƌƚĞƌ-‐photographe pour les agences de presse Gamma et Sygma. Dés 1988, il décide de troquer son appareil pour une caméra et se lance dans la réalisation de sujets documentaires pour le compte des émissions Envoyé Special et La Marche du Siècle. Notamment passionné par les médias et le pouvoir des images, il a consacré de nombreux films autour de cette thématique tels « Opération Lune », « Le Journal commence à 20h », « WŽŝƐŽŶ Ě͛ ǀƌŝů ͙ͩ
Jean Pierre Mocky : Franc tireur du cinéma français, ardent défenseur du cinéma populaire, personnage fort en gueule, Mocky a presque tout fait au cinéma ; acteur, scénariste, réalisateur, producteur, distributeur et même exploitant de salle. Ecrivain à ses heures, il a raconté tout cela dans plusieurs ouvrages (M le Mocky). Il signe sa première réalisation avec le film « Les Dragueurs » (1959). DĂŠƚƌĞ ĚĂŶƐ ů͛Ăƌƚ ĚƵ pamphlet cinématographique, tous ses films sont une condamnation de la bêtise et des conventions. Aussi aborde t-‐il avec causticité les sujets les plus polémiques tels que les dérives financières (« Chut ! »), les absurdités du système judiciaire (« Le Témoin »), la télévision abêtissante (« La grande lessive »), les médias (« hŶ ůŝŶĐĞƵů Ŷ͛Ă ƉĂƐ ĚĞ ƉŽĐŚĞƐ »). Ƶ Ĩŝů ĚĞƐ ĂŶŶĠĞƐ͕ DŽĐŬLJ Ɛ͛ĞƐƚ ĠŐĂůĞŵĞŶƚ forgé la carrure d͛ƵŶ ƉĞƌƐŽŶŶĂŐĞ ŝĐŽŶŽĐůĂƐƚĞ ĂƵ ƐĞŝŶ ĚĞƐ ŵĠĚŝĂƐ ƋƵŝ ů͛ŽŶƚ ĂĐĐƵĞŝůůŝ͘
Marc Large est né le 31 janvier 1973 à Roanne, il est auteur, dessinateur de presse et créateur du
festival Satiradax. Il a notamment dessiné pour Siné Hebdo, Vigousse, Sud Ouest, Rue89, Kamikaze, Bakchich, Zélium, Psikopat, Causette, Siné Mensuel. En 2007, il réalise des visuels pour des causes défendues par Renaud. En 2005 et 2008, il illustre deux bandes dessinées dont Brèves du Sud-‐Ouest. En 2009, Marc Large collabore à l'ouvrage collectif Le petit Alévêque illustré et dessine pour Nicolas Traparic dans l'ouvrage Renaud des Gavroches. En 2010, il dessine chaque semaine pour la presse, dans (feu) Siné Hebdo (auũŽƵƌĚ͛ŚƵŝ ^ŝŶĠ DĞŶƐƵĞůͿ͕ sŝŐŽusse (journal satirique suisse), Bakchich, Sud-‐Ouest, Rue89, La Mèche et dans le mensuel Kamikaze. Il publie aussi un livre intitulé Dessins Mal élevés aux Éditions La Lauze. Un recueil de dessins de presse sur des textes de Siné, Denis Robert, Didier Porte, Etienne Liebig, Noël Godin et Christophe Alévêque.
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APÉRÇU DES INVITÉS E
David Dusa : A ses débuts, il travaille pour le cinéaste Américain Peter Friedman et crée avec lui la
société de production REALISE. Entre 2006 et 2009 David Dusa réalise 6 courts-‐métrages et assiste Andrew Kötting pour la réalisation du long-‐métrage IVUL. En Juin 2009, suite aux violents événements qui se ƚŝĞŶŶĞŶƚ ĞŶ /ƌĂŶ͕ ĂǀŝĚ ƵƐĂ ĚĠĐŝĚĞ Ě͛ĠĐƌŝƌĞ son premier long-‐métrage Fleurs du Mal, qu͛il réalise. Le film est présenté en Première au Festival de Cannes 2010 (sélection ACID). Il travaille également aux côtés du chorégraphe Wim Vandekeybus comme co-‐scénariste sur un projet de long-‐métrage de fiction, et comme assistant-‐ĚƌĂŵĂƚƵƌŐĞ ƐƵƌ ů͛ƵŶ ĚĞ ƐĞƐ ƐƉĞĐƚĂĐůĞƐ͕ ZĂĚŝĐĂů tƌŽŶŐ ;WƌĞŵŝğƌĞ ŵĂƌƐ ϮϬϭϭͿ͘ ĂǀŝĚ ƵƐĂ ƉƌĠƉĂƌĞ le tournage de ses deux prochains longs-‐métrages : Cacheux Malor et La révolution ne sera pas twittée.
Laurent Pontoizeau : Musicien, pianiste, organiste et un peu « touche à tout », enrichi au fil du
temps par des expériences musicales diverses et variées (groupes et formations de différents styles, ĐƌĠĂƚŝŽŶƐ͕ ĂƌƌĂŶŐĞŵĞŶƚƐ͕ ŵƵƐŝƋƵĞ ă ů͛ŝŵĂŐĞ͕ ŝŶĨŽƌŵĂƚŝƋƵĞ ŵƵƐŝĐĂůĞ͙Ϳ͘ >ĂƵƌĞŶƚ Pontoizeau est par ailleurs ƉƌŽĨĞƐƐĞƵƌ Ě͛ ĚƵĐĂƚŝŽŶ DƵƐŝĐĂůĞ ĞŶ ĐŽůůğŐĞ Ğƚ ĞŶ ůLJĐĠĞ ĚĞƉƵŝƐ ĚĞ ŶŽŵďƌĞƵƐĞƐ ĂŶŶĠĞƐ͘ WĂƐƐŝŽŶŶĠ ĚĞ ŵƵƐŝƋƵĞ ă ů͛ŝŵĂŐĞ Ğƚ ƐƵƌƚŽƵƚ ĚĞ ŵƵƐŝƋƵĞ ͨ ǀŝǀĂŶƚĞ ͩ ƉĂƌĐĞ ƋƵĞ͕ ƉŽƵƌ ůƵŝ͕ ůĂ ŵƵƐŝƋƵĞ ĞƐƚ ĨĂŝƚĞ ĂǀĂŶƚ ƚŽƵƚ pour être partagée.
Les Pieds dans le PAF : La télévision aujourd'hui, en France, se consomme plus de 3 heures par jour
en moyenne. Le taux d'équipement des foyers est de 97 %. Notre vision du monde, nos choix, nos comportements dans la vie de tous les jours sont modelés par la télévision. Or, la télévision commerciale, les lois de l'Audimat et des publicitaires ont changé sur les missions originelles de la télévision : culture, information, éducation et divertissement. Elle ne s'adresse plus au citoyen, à l'individu mais au consommateur. L'association "Les Pieds dans le PAF" (PAF= Paysage Audiovisuel Français) est née en 1988 en réaction à cette dérive. Bientôt, les politiques et citoyens n'auront plus leur mot à dire sur la télévision. Les Pieds Dans le Paf se veulent donc d'être acteurs du PAF et actifs pour que les citoyens se réapproprient leur premier média d'information et de divertissement et qu'il devienne un véritable outil de la cohésion sociale, et pour faire entendre la voix des téléspectateurs.
Rebond pour la commune : L'histoire de Rebond remonte au 8 janvier 2000, lorsqu'une
cinquantaine de " comédiens " et techniciens du film « La Commune » de Peter Watkins se sont réunis pour créer cette association autour de leur expérience de tournage. Face aux difficultés rencontrées par la ĚŝƐƚƌŝďƵƚŝŽŶ ĚΖƵŶĞ ƈƵǀƌĞ ĚΖƵŶĞ ƚĞůůĞ ĞŶǀĞƌŐƵƌĞ ;ĚĞ ƉĂƌ ƐŽŶ ĐŽŶƚĞŶƵ͕ ƐĂ ĚƵƌĠĞ Ğƚ ƐĂ ĨŽƌŵĞͿ͕ l'association Rebond s'est interrogée sur sa capacité à prolonger ce processus de résistance et de participation au-‐delà participants à « La Commune » mais également certains " du film et dans la durée. C'est pourquoi des spectateurs " ont décidé de se réunir pour accompagner la diffusion du film en proposant des débats et des interventions témoignant de la richesse et de l'originalité de cette démarche créative et politique, humaine et collective.
A.C.R.I.M.E.D : (acronyme d'« Action Critique Médias ») est une association française loi
1901 de critique des médias, créée en 1996 par deux universitaires proches de Pierre Bourdieu, dans la foulée du mouvement social de novembre et décembre 1995 et dans le sillage d'un appel à la solidarité avec les grévistes, en réponse à la façon dont les grands médias auraient pris parti contre ce mouvement et neutralisé l'expression de ses acteurs. Constituée en « Observatoire des médias », Acrimed réunit des journalistes et des salariés des médias, des chercheurs et des universitaires, des acteurs de la vie associative et politique.
A cĞƚƚĞ ůŝƐƚĞ͕ ŶŽŶ ĞdžŚĂƵƐƚŝǀĞ͕ Ě͛ŝŶǀŝƚĠƐ ǀŝĞŶĚƌŽŶƚ Ɛ͛ĂũŽƵƚĞƌ Ě͛ĂƵƚƌĞƐ ƌĠĂůŝƐĂƚĞƵƌƐ͕ ĚĞƐ ũŽƵƌŶĂůŝƐƚĞƐ͕ ĠĐƌŝǀĂŝŶƐ͕ professeurs et associations qui se complèteront voire Ɛ͛ŽƉƉŽƐĞƌont dans des débats ă ů͛ŝƐƐƵĞ ĚĞƐ ƉƌŽũĞĐƚŝŽŶƐ͘ 6
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