PRÉVISIONNEMENT Graines d'Images et le cinéma Rex avec le soutien de l'ACID, L'AFCAE et du GNCR ont le plaisir de vous inviter à la journée de prévisionnement
JEUDI 5 FÉVRIER 2015 au cinéma Le Palace 23, rue Denfert Rochereau – 72400 La Ferté Bernard tél : 02 43 71 73 24
9h – Accueil
9h30 – Max et Lenny de Fred Nicolas Recommandation GNCR
q 11h – Vincent n'a pas d'écailles de Thomas Salvador Soutien AFCAE 12h45 – Déjeuner
14h45 – Inupiluk + Le Film que nous tournerons au Groenland de Sébastien Betbeder Prix Jean Vigo 2014 du court métrage (Inupiluk) Soutien GNCR
16h15 – Tu Dors Nicole de Stéphane Lafleur Quinzaine des réalisateurs / Festival de Cannes 2014
18h – Discussion autour de la programmation des films
Merci de confirmer votre présence par téléphone ou retour de mail avant le 31/01/2015 à Graines d'Images
Graines d'Images – 35, rue de Degré – 72000 Le Mans Tel : 02 43 78 25 01 – Email : graines.dimages@wanadoo.fr
MAX ET LENNY
VINCENT N'A PAS D'ÉCAILLES
de Fred Nicolas
de Thomas Salvador
France – 2014– 1h25 Sortie le 18 février 2015 – Shellac Avec Camélia Pand'or, Jisca Kalvanda, Adam Hegazy,...
France – 2014 – 1h18 Sortie le 18 février 2015 – Le Pacte avec Thomas Salvador, Vimala Pons, Youssef hajdi,...
Recommandation GNCR
Soutien AFCAE
Lenny est une adolescente sauvage et solitaire d'une cité des quartiers nord de Marseille. C’est par le rap qu’elle exprime les difficultés de son quotidien. C’est aussi par lui qu’elle incent a un pouvoir extraordinaire : sa force et ses réussit à s’en évader. Un soir, alors qu’elle répète en cachette réflexes décuplent au contact de l’eau. Pour vivre dans un chantier à l’abandon, Lenny rencontre Max, une jeune pleinement ce don, il s’installe dans une région riche en Congolaise sans-papiers qui tombe sous le charme de sa voix lacs et rivières, et suffisamment isolée pour préserver sa et de la puissance de ses mots. tranquillité. Lors d’une escapade aquatique, il est surpris par Lucie dont il tombe amoureux.
V
« Livrées à elles-mêmes, Max et Lenny sont deux filles de 19 ans qui traversent des épreuves bien trop lourdes pour leurs épaules. Elles n’ont pas idée de ce que pourrait être une vie facile, tant la leur est un combat où jamais rien n'est écrit d'avance. Max et Lenny sont deux filles hypersensibles, mais rudes comme leur destin social. Un mélange entre la fragilité de l’adolescence et une invincibilité puisée dans ce qui leur reste d’enfance. Dans cet environnement, l'adolescence, l’âge des possibles, est aussi celui où l’on prend conscience des impasses, où l’on ressent plus cruellement les injustices et où l’esprit d’aventure se heurte en permanence aux murs du quotidien. A travers Max et Lenny, je raconte le point de vue d'une jeunesse à la fois dure et avisée, clairvoyante et consciente de son temps. » Fred Nicolas – réalisateur de Max et Lenny
Vincent n’a pas d’écailles est beaucoup moins farfelu que ce que pourrait laisser croire son séduisant pitch. C’est avant tout une comédie discrètement fantastique, très simple, limpide, modeste – jamais la fantaisie ne paraît forcée ou artificielle. Avec ce premier long-métrage, Thomas Salvador réalise une épure de film de genre, d’une beauté parfois sidérante. (…) L’efficacité du film repose en grande partie sur une économie de paroles. Vincent est un taiseux et le monde qui l’entoure s’accorde à ce trait de caractère. Le silence renforce la puissance comique et magique de l’ensemble – et rend les séquences un peu plus dialoguées d’autant plus efficaces et drôles (...). Le reste du temps, c’est le burlesque qui l’emporte, un burlesque qui s’incarne totalement dans le visage lunaire et le corps sportif de Thomas Salvador. Tout est léger dans ce long-métrage très court (78 minutes) qui file à toute allure au rythme des courses, des nages de Vincent. L’apogée de Vincent… se trouve d’ailleurs dans une scène de course-poursuite impressionnante où ce dernier tente d’échapper à la police tout en restant au contact de l’eau qui lui donne sa force et son énergie. Suspendu à un pont, caché au fond d’un abreuvoir, accroché à un bateau, Vincent déploie des trésors d’inventivité pour conserver sa liberté et sa singularité. C’est un héros qui, au fond, ne fait que chercher sa place dans le monde : puisqu’il n’a pas d’écailles, il lui faut bien essayer de vivre parmi les humains. (...) Mais (le) film n’a rien du pastiche ou d’un détournement : Vincent n’a pas d’écailles est avant tout un conte, et le portrait, touchant autant que ludique, d’un inadapté. Anna Marmiesse – Accréds
Graines d'Images – 35, rue de Degré – 72000 Le Mans Tel : 02 43 78 25 01 – Email : graines.dimages@wanadoo.fr
INUPILUK + LE FILM QUE NOUS TOURNERONS AU GROENLAND
TU DORS NICOLE
de Sébastien Betbeder
Canada – 2013 – 1h33 Sortie le 18 mars 2015 – Les Acacias Avec Julianne Côté, Marc-André Grondin,...
France – 2013/2014 – 1h06 (34'+32') Sortie le 25 février 2015 – UFO Distribution Avec Thomas Blanchard, Thomas Scimeca,...
de Stéphane Lafleur
Quinzaine des réalisateurs / Festival de Cannes 2014
Prix Jean Vigo 2014 du court métrage (Inupiluk) Soutien GNCR
Profitant de la maison familiale en l’absence de ses parents, Nicole écoule paisiblement l'été de ses 22 ans en compagnie de sa meilleure amie Véronique. Alors que leurs vacances s’annoncent sans surprise, le frère aîné de Nicole débarque avec son groupe de musique pour enregistrer un album. Leur présence imposante vient rapidement ébranler la relation entre les deux amies. L'été prend alors une autre tournure, marqué par la canicule, l'insomnie grandissante de Nicole et les avances insistantes d’un garçon de 10 ans. Tu dors Nicole e Film que nous tournerons au Groenland : Sébastien observe avec humour le début de l’âge adulte et son lot de Betbeder et ses comédiens Thomas Blanchard et Thomas possibles. Scimeca se donnent rendez-vous pour imaginer le scénario du film qu’ils tourneront dans un an au Groenland, à L'excellence de Tu dors Nicole (du Canadien Stéphane Kullorsuaq – une suite à INUPILUK. On y retrouvera les Lafleur) ne prévient pas. Elle nous tombe dessus dès les personnages de Ole et Adam, c’est même le fondement du premiers plans, dans un beau noir et blanc qui s'efface projet, mais ce qui s’y déroulera, ils ne le savent pas rapidement derrière l'effet de style et la finesse des (més)aventures de Nicole, personnage central de ce conte encore… d'été adulescent. A propos d'Inupiluk. « Le projet est assez particulier : c’est Nicole s'emmerde. C'est l'été, ses parents sont partis et son Nicolas Dubreuil, le frère de mon producteur, qui est guide frère traîne à la maison avec son groupe de rock. Entre un au Groenland. (…) Ca faisait longtemps qu’il avait envie petit boulot chiant et une meilleure copine tout aussi paumée de faire venir en France des chasseurs inuits, qui eux qu'elle, notre héroïne s'occupe comme elle peut, profite d'une n’avaient jamais quitté le village, et il a enfin réussi à carte de crédit pour se faire plaisir (des tickets pour un trouver des financements pour organiser le voyage. Il avait improbable voyage en Islande), et se fait draguer par un envie de garder une trace de ce séjour mais il n’avait pas gamin de 12 ans dont la voix a mué (certainement, et de très envie de faire appel à une équipe de télé, il voulait plutôt loin, la meilleure idée comique de répétition du Festival). Les saynètes se suivent sans se ressembler dans ce décor de travailler avec des gens proches. Je lui ai dit "pourquoi pas, mais je ne me sens pas du tout banlieue pavillonnaire canadienne, et si le rythme du film de faire un documentaire". Je ne me sentais pas la colle à la moiteur d'un été chaud qui parfois nous scotche légitimité de ça. J’ai réfléchi deux jours et je lui ai proposé dans l'oisiveté, l'atmosphère qui s'en dégage fonctionne à d’écrire une fiction à partir de cette situation-là. Ca s’est merveille. passé comme ça, et les deux Inuits arrivaient quinze jours Si Stéphane Lafleur réussit ici son pari, c'est avant tout parce qu'il refuse tout compromis. Ni teen-movie, ni comédie après. (…) On se voyait tous les jours avec les comédiens pour dramatique, son Tu dors Nicole avance comme bon lui semble, imaginer ensemble comment on pouvait créer de la fiction au risque d'en laisser certains de côté. C'est le risque inhérent avec la venue de ces deux Inuits et on s’est greffé sur le à toute proposition artistique ambitieuse et pointilleuse que de parcours prévu par Nicolas. Dans ce programme-là, moi ne pas vouloir plaire à tout le monde. On espère juste que le j’ai fabriqué des scènes entre les deux Thomas et les deux plus grand nombre s'attachera comme nous au charme fou et doucement insolent de ce film et de son héroïne ! Inuits.
Iunupiluk :
Ce soir, comme 2 ou 3 fois par semaine, Thomas rejoint Thomas au café, là où ils ont leurs habitudes. Mais l’esprit de Thomas est ailleurs : son père, explorateur, immobilisé suite à un accident, l’a chargé d’accueillir ses amis inuit Ole et Adam pour leur 1ère visite à Paris, leur 1ère sortie hors du Groenland…
L
Extrait d'interview avec Sébastien Betbeder – Ecrannoir.fr
Jérémy Martin – Lepasseurcritique.com
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