SCALA | 14 juin 2014 à la Turballe

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PRÉVISIONNEMENT – SAMEDI 14 JUIN 2014 LA TURBALLE DATE LIMITE D’INSCRIPTION : MARDI 10 JUIN 2014

SAMEDI 14 JUIN 2014 CINÉMA ATLANTIC Trescalan - Place des anciens combattants, 44420 LA TURBALLE 02 40 11 79 09

PRÉVISIONNEMENT CANNES 2014 (Compétition officielle) 

Léviathan de Andrey Zviaguintsev Russie, 2014, 2h21

Sils Maria de Olivier Assayas Japon-Espagne-France, 2014, 1h59

CANNES 2014 (Quinzaine des réalisateurs) 

Le Procès de Viviane Amsalem de Ronit et Shlomi Elkabetz Israël-France-Allemagne, 2013, 1h55

Les Combattants de Thomas Cailley France, 2013, 1h38

CANNES 2014 (Cinéma de la plage) 

Seconds (L'Opération diabolique) de John Frankenheimer USA, 1966, 1h46

SCALA / Prévisionnement / Cinéma Atlantic à La Turballe / Samedi 14 juin 2014

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PROGRAMME SAMEDI 14 JUIN 2014 CINÉMA ATLANTIC LA TURBALLE 9h

ACCUEIL

Léviathan de Andrey Zviaguintsev Russie, 2014, 2h21

9h30

PYRAMIDE DISTRIBUTION SORTIE : 24/09/2014

DISCUSSION

12h00

REPAS (salle François-Marie Lebrun, rue de la Mairie à La Turballe)

Sils Maria de Olivier Assayas France, 2014, 2h03

LES FILMS DU LOSANGE

Seconds (L'Opération diabolique) de John Frankenheimer USA, 1966, 1h46

LOST FILMS

13h30

SORTIE : 20/08/2014

DISCUSSION

15h40

PAUSE 15h50

SORTIE : 16/07/2014

DISCUSSION

17h40

PAUSE

Le Procès de Viviane Amsalem de Ronit et Shlomi Elkabetz

17h50

Israël-France-Allemagne, 2013, 1h55

LES FILMS DU LOSANGE SORTIE : 25/06/2014

DISCUSSION

20h

REPAS (libre)

Les Combattants de Thomas Cailley France, 2013, 1h38

21h00

HAUT ET COURT SORTIE : 20/08/2014

22h45 DISCUSSION

23h00

FIN

SCALA / Prévisionnement / Cinéma Atlantic à La Turballe / Samedi 14 juin 2014

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SILS MARIA

FILM Titre Original Réalisateur Fiche technique

Sélection - Prix

CLOUDS OF SILS MARIA Olivier Assayas France, 2014, 2h03

Avec Juliette Binoche, Kristen Stewart, Chloë Grace Moretz

Cannes 2014 (compétition officielle)

Production Distribution

Les Films du Losange Grégory Petrel 01 44 43 87 10 g.petrel@filmsdulosange.fr

VISA Classement

DATE SORTIE AE

Label RD

Label PR

Label JP

20/08/2014 Soutien

NB COPIES ACID

ADRC

GNCR

Autre

FILM Synopsis

À dix-huit ans, Maria Enders a connu le succès au théâtre en incarnant Sigrid, jeune fille ambitieuse et au charme trouble qui conduit au suicide une femme plus mûre, Helena. Vingt ans plus tard on lui propose de reprendre cette pièce, mais cette fois de l'autre côté du miroir, dans le rôle d'Helena...

FILM Critiques

Sans mélo, presque avec trop de retenue, Assayas trace le portrait d'une femme abandonnée. Non pas abandonnée par quelqu'un (ça, c'est le mélo), mais abandonnée à... sa solitude quand, dès la première scène, elle apprend la mort de l'écrivain qu'elle allait rejoindre. Abandonnée aux souvenirs qu'ils avaient ensemble. Abandonnée à son idée du travail d'actrice, à ses cauchemars, à son sale caractère aussi, qui la fait passer à côté de sa jeune assistante pourtant précieuse (comme le pointe l'idée même du casting, offrant ce rôle de faire-valoir à la très convoitée Kristen Stewart). Comme les nuages avancent dans la vallée, le serpent Internet est là, dont les images plutôt laides viennent sans cesse recouvrir celles, superbes, du film. Le serpent, c'est le temps qui passe, c'est le monde nouveau qui recouvre celui où nous avons aimé les films et le théâtre, à notre manière. Il y a un effet de génération frappant dans Sils Maria, qui montre celle d'Assayas, celle de Binoche, face au surgissement des « nouvelles stars ». Le film réussit à capter ces changements sans jamais dire « c'était mieux avant », sans caricaturer son propos. La composition de Binoche, de même, est dans la spontanéité, la vitalité, et non dans l'amertume d'un cliché d'actrice qui commencerait à voir venir à grand pas le moment où elle sera une has-been. Il s'agit bien mieux, comme on regarde passer les nuages, de voir arriver une mélancolie d'aujourd'hui. Un sujet magnifique, ardu, porté par un cinéaste en état de grâce. Frédéric Strauss, Télérama.fr


LE PROCÈS DE VIVIANE AMSALEM

FILM Titre Original Réalisateur Fiche technique

Sélection - Prix

GETT Shlomi Elkabetz, Ronit Elkabetz France-Israël-Allemagne, 2013, 1h55

Avec Ronit Elkabetz, Simon Abkarian, Menashe Noy

Cannes 2014 - Quinzaine des réalisateurs

Production Distribution

Les Films du Losange Grégory Petrel 01 44 43 87 10 g.petrel@filmsdulosange.fr

136722

VISA Classement

AE

Label RD

DATE SORTIE Label PR

Label JP

25/06/2014 Soutien

NB COPIES ACID

ADRC

GNCR

Autre

FILM Synopsis

Viviane Amsalem demande le divorce depuis trois ans, et son mari, Elisha, le lui refuse. Or en Israël, seuls les Rabbins peuvent prononcer un mariage et sa dissolution, qui n'est elle-même possible qu’avec le plein consentement du mari. Sa froide obstination, la détermination de Viviane de lutter pour sa liberté, et le rôle ambigu des juges dessinent les contours d’une procédure où le tragique le dispute à l'absurde, où l'on juge de tout, sauf de la requête initiale.

FILM Critiques

Comment avez-vous abordé ce genre cinématographique de film de procès? Quels sont vos principes du tournage ? Pour nous, mettre en scène un procès passait par la question de savoir comment un homme, une femme sont définis face à la Loi, face au tribunal, et les uns par rapport aux autres. Du coup, une décision assez extrême s’est imposée : ne jamais filmer du point de vue d’un réalisateur qui observe, mais uniquement de celui des protagonistes. La caméra est toujours positionnée du point de vue d’un des personnages, qui regarde un autre personnage. Celui qui n’est pas regardé n’est pas visible. Nous, les réalisateurs, nous ne racontons pas notre histoire en imposant un point de vue unique sur l’histoire, mais par le prisme varié des personnes présentes dans l’espace devant nous. Un point de vue subjectif dans un lieu supposé objectif. Dans les premiers plans du film, l’héroïne est invisible. Son mari, son avocat parlent pourtant d’elle... qui reste hors de l’image. Est-ce pour indiquer que son existence est niée ? Selon le langage que nous avons choisi pour ce film, nous sommes censés la voir parce que son avocat et son époux la regardent. Mais, afin de mettre en lumière dès le début la transparence de cette femme et sa négation par un système judiciaire masculin, nous avons commencé par son absence. Par la suite, sa présence deviendra permanente, car c’est elle qui se bat, c’est elle qui demande, c’est elle qui est déboutée. Et c’est elle qui porte le récit de l’avant, d’audition en audition. Et c’est de son sort dont il est question. Nous avons voulu que la première fois où on la verrait correspondrait au moment où elle entendrait le refus du gett. Le mot « non ». À partir de là, devant ce refus et cette négation de son être, elle commence à exister à l’écran. (dossier de presse)


LES COMBATTANTS

FILM Titre Original Réalisateur Fiche technique

Sélection - Prix

Thomas Cailley France, 2013, 1h38

Avec Adèle Haenel, Kevin Azaïs, Antoine Laurent

Cannes 2014 - Quinzaine des réalisateurs Label Europa Cinemas Prix SACD Art Cinema Award

Production Distribution

HAUT ET COURT 01 55 31 27 27 info@hautetcourt.com

VISA Classement

DATE SORTIE AE

Label RD

Label PR

Label JP

20/08/2014 Soutien

NB COPIES ACID

ADRC

GNCR

Autre

FILM Synopsis

Entre ses potes et l’entreprise familiale, l’été d'Arnaud s’annonce tranquille… Tranquille jusqu'à sa rencontre avec Madeleine, aussi belle que cassante, bloc de muscles tendus et de prophéties catastrophiques. Il ne s’attend à rien ; elle se prépare au pire. Jusqu'où la suivre alors qu'elle ne lui a rien demandé? C’est une histoire d’amour. Ou une histoire de survie. Ou les deux.

FILM Critiques

On rit beaucoup dans votre film. La comédie permet systématiquement de réduire la distance entre le spectateur et les personnages, malgré l’absurdité de certaines situations et dialogues. La comédie suggère souvent une distance entre le spectateur et ce qu’il regarde. Je n’aime pas cette définition, ça suppose qu’on peut rire des personnages en restant au-dessus. Je crois au contraire que la comédie peut être un moyen de réduire cette distance et de partager quelque chose avec les personnages. Dans la séquence de la barque, Arnaud et Madeleine sont des micro-silhouettes au milieu d’un lac immense. Pourtant on comprend parfaitement ce qu’ils font. La caméra est à 500 mètres mais on est avec eux dans la barque. C’est cette sensation que j’aime, quand la comédie permet cette immersion dans le récit, cette intimité avec les personnages : on partage leurs rites, leurs fantasmes, leurs croyances. Et si certaines situations sont drôles en elles-mêmes, elles le deviennent aussi grâce à une logique de « résonances » entre les scènes du film. Prises individuellement, ces séquences peuvent sembler étranges, ou absurdes... Dans la continuité elles se répondent, participent à la construction des personnages... et à la comédie. Ce système d'écho, que nous avons poussé avec Lilian Corbeille, le monteur du film, permet d'entrer pas à pas dans la logique d'Arnaud et Madeleine. Un lien poétique se tisse, on participe à l’action à leur hauteur. (extrait du dossier de presse)


LÉVIATHAN

FILM Titre Original Réalisateur Fiche technique

Sélection - Prix

Andrey Zviaguintsev Russie, 2014, 2h21

Avec Alexeï Serebriakov, Elena Liadova, Vladimir Vdovitchenkov

Cannes 2014 (compétition officielle)

Production Distribution

Pyramide Distribution 01 42 96 01 01 programmation@pyramidefilms.com

VISA Classement

DATE SORTIE AE

Label RD

Label PR

Label JP

24/09/2014 Soutien

NB COPIES ACID

ADRC

GNCR

Autre

FILM Synopsis Kolia habite une petite ville au bord de la mer de Barents, au nord de la Russie. Il tient un garage qui jouxte la maison où il vit avec sa jeune femme Lylia et son fils Romka qu’il a eu d’un précédent mariage. Vadim Sergeyich, le Maire de la ville, souhaite s’approprier le terrain de Kolia, sa maison et son garage. Il a des projets. Il tente d’abord de l’acheter mais Kolia ne peut pas supporter l’idée de perdre tout ce qu’il possède, non seulement le terrain mais aussi la beauté qui l’entoure depuis sa naissance. Alors Vadim Sergeyich devient plus agressif...

FILM Critiques

La laborieuse alliance de l’Homme et de l’État est, depuis longtemps, un thème de la vie en Russie. Mais, si mon film est ancré dans le terreau russe, c’est seulement dû au fait que je ne ressens aucune parenté, aucun lien génétique avec quoi que ce soit d’autre. Je suis, cependant, profondément convaincu que, quelle que soit la société dans laquelle chacun de nous vit, de la plus développée à la plus archaïque, nous serons forcément tous confrontés un jour ou l’autre à l’alternative suivante : vivre en esclave ou vivre en homme libre. Et si nous pensons naïvement qu’il doit bien y avoir un type de régime étatique qui nous libère de ce choix, nous nous fourvoyons totalement. Il y a, dans la vie de chaque homme, un moment clé où il se retrouve face au système, au « monde » et où il doit défendre son sens de la justice, son sens de Dieu sur Terre. Or c’est justement parce qu’il est encore possible de poser ces questions au spectateur et de trouver un héros tragique dans nos contrées, un « fils de Dieu », un personnage qui fût de tout temps tragique, que ma patrie n’est pas encore perdue pour moi, ni pour tous ceux qui ont fait ce film. Andreï Zviaguintsev (extrait de la note d'intention)


L'OPÉRATION DIABOLIQUE

FILM Titre Original Réalisateur Fiche technique

SECONDS John FRANKENHEIMER USA, 1966, 1h46

Avec Rock Hudson, Salome Jens, Will Geer

Sélection - Prix

Production Distribution

LOST FILMS Marc Olry 06 16 29 22 53 lostfilmsdistribution@yahoo.fr

VISA Classement

DATE SORTIE AE

Label RD

Label PR

16/07/14 (reprise)

Label JP

Soutien

ACID

NB COPIES ADRC

GNCR

Autre

FILM Synopsis

Un banquier, marié, Arthur Hamilton (John Randolph) déçu par son existence signe un pacte diabolique avec une organisation secrète qui peut lui offrir la vie dont il a toujours rêvé, lui offrir une seconde chance...

FILM Critiques

Révélé dans les années 50, John Frankenheimer s’est forgé un cinéma à l’esthétique très personnelle et toujours en mouvement. Le cinéaste est également réputé pour sa capacité ancrée à traiter de sujets de société dans l’air du temps. Lorsqu’il est dévoilé sur les écrans américains, Seconds est le huitième long métrage du réalisateur new-yorkais. Tourné en noir et blanc, le film expérimente la distorsion et le décalage entre les situations et la narration pour mieux incarner le malaise dont souffre le personnage principal. Un sentiment également accentué par le choix du réalisateur de restreindre l’espace dans lequel ce dernier évolue de façon à l’écraser un peu plus. Benoit Pavan (Cannes 2014 / Cinéma de la Plage)


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