12 > 18 décembre Ernest et Célestine (SN)
(1h15)
Les invisibles
(1h55)
Quai des brumes
(1h31)
French Cancan
(1h45)
RENOIR
(1h51)
(avant-première)
MONTY PHYTON : SACRÉ GRAAL – – – (SN) – – (1) (2)
mer 12
jeu 13
ven 14 sam 15 dim 16
lun 17
mar 18
14h00 16h00 18h00
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20h00 11h00(1) 20h00(2)
(1h30)
Tarif unique : 5,00€ Gratuit Film accessible avec la carte Art du spectacle. Sortie Nationale Jeune public
À NE PAS MANQUER ! DERNIÈRE SÉANCE AU TAP CINÉMA Mardi 18 décembre à 20h00. Séance gratuite.
OUVERTURE DU TAP CASTILLE Mercredi 19 décembre à partir de 14h00. Tarif unique toute la journée : 3,00€ !
TARIFS Tarif carte cinéma : 10 séances = 50 €. (rechargeable, valable 1 an, tous les jours, à toutes les séances, non remboursable). 8 € : plein tarif. 6 € : carte abonnés TAP et Maisons de quartier + FNAC. 5 € : carte cinéma + dimanche matin + lundi + jeune ou étudiant moins de 26 ans avec la carte culture + demandeur d’emploi + moins de 16 ans (sur présentation d’un justificatif). 3 € : bourse spectacles. Systèmes d’aide sensorielle pour les malentendants Parking au centre ville : 0,50 € de 19h à 3h du matin. Le TAP Cinéma de Poitiers est un cinéma Art et Essai, classé « Recherche et Découverte », « Patrimoine et Répertoire » et « Jeune Public ». Il est adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche. Il est membre du réseau Europa Cinémas.
PROCHAINEMENT AU TAP CASTILLE à PARTIR DU 19/12 : main dans la main de Valérie Donzelli 4h44 dernier jour sur terre de Abel Ferrara ROYAL AFFAIR de Nicolaj Arcel le jour le plus court Spécial fin du monde ! (Ven 21 déc à partir de 16h00) ERNEST ET CÉLESTINE de Benjamin Renner (dès 6 ans) JEAN DE LA LUNE de Stéphan Schesch (dès 6 ans) LE PETIT GRUFFALO de Uwe Heidschötte (dès 3 ans) L'ATELIER ENCHANTÉ de Hermina Tyrlova (dès 3 ans)
1 place du Maréchal Leclerc F - 86000 Poitiers 1 boulevard de Verdun F - 86000 Poitiers
FRENCH CANCAN
05 49 39 50 90 / 91 (infos)
ERNEST ET CÉLESTINE
05 49 88 05 05 (répondeur programme) www.tap-poitiers.com cinema@tap-poitiers.com
QUAI DES BRUMES MONTY PYTHOn, SACRÉ GRAAL LES INVISIBLES RENOIR
Du TAP CINÉMA au TAP CASTILLE
Après 30 ans de bons et loyaux services, l'ancien théâtre ferme ses portes. Le TAP Cinéma quitte donc ce lieu emblématique de la vie culturelle locale pour ouvrir une nouvelle page de son histoire en devenant, à partir du 19 décembre, le TAP Castille : 3 salles rénovées, équipées en numérique et accessibles à tous ; une proposition cinématographique élargie, toujours art et essai, davantage de séances, de rencontres et d'animations, une qualité d'accueil et de projection maintenue, des tarifs attractifs. Afin de profiter pleinement de cette dernière semaine dans l'ancien théâtre, films d'actualité, avant-première, jeune public, documentaire et patrimoine sont à l'honneur. Grand merci à tous ceux qui ont fait vivre ce lieu : les professionnels du TAP, les partenaires, les artistes, les spectateurs, ...
les invisibles
(Séance spéciale, Cannes 2012)
France – 2012 – Réalisation : Sébastien Lifshitz – Durée : 1 h 55 . Semaine unique.
Des hommes et des femmes, nés dans l'entre-deux-guerres. Ils n'ont aucun point commun sinon d'être homosexuels et d'avoir choisi de le vivre au grand jour, à une époque où la société les rejetait. Ils ont aimé, lutté, désiré, fait l'amour. Aujourd'hui, ils racontent ce que fut cette vie insoumise, partagée entre la volonté de rester des gens comme les autres et l'obligation de s'inventer une liberté pour s'épanouir. Ils n'ont eu peur de rien... « L'exigeante sincérité avec laquelle le réalisateur a abordé son sujet lui permet d'offrir aux participants la très belle possibilité de se raconter, de construire, entre un passé remémoré et un présent embrassé, une histoire qui n'appartient qu'à eux. » Clément Graminiès (Critikat)
ERNEST ET CÉLESTINE
France / Belgique / Luxembourg – 2012 – Réalisation : Benjamin Renner, Sylvain Aubier, Vincent Patar – Scénario et dialogues : Daniel Pennac, d'après les albums de Gabrielle Vincent publiés par les éditions Casterman – Durée : 1 h 15 - à partir de 6 ans. Le film continue la semaine prochaine au TAP Castille.
Dans le monde des ours, il est mal vu de se lier d’amitié avec une souris. Pourtant, Ernest, gros ours marginal, clown et musicien, va accueillir Célestine, une orpheline qui a fuit le monde des rongeurs. Ces deux solitaires vont se soutenir et bousculer l’ordre établi… « Un ravissement de bout en bout. Associant des dessins d'une grande douceur à un rythme parfois déchaîné, le film pointe du doigt comportements grégaires, abus de pouvoir, et violence petite-bourgeoise. C'est drôle, vif, poétique. Un plaisir. » Le Monde
QUAI DES BRUMES
France – 1938 – Réalisation : Marcel Carné – Interprétation : Jean Gabin, Michel Simon, Michèle Morgan – Durée : 1 h 31 . Semaine unique.
Par une nuit ténébreuse, un déserteur du nom de Jean arrive au Havre dans l’espoir de quitter la France. En attendant un bateau, il trouve refuge au bout des quais, dans une baraque autour de laquelle gravitent plusieurs marginaux. Il y fait la rencontre de Nelly, une belle et mystérieuse jeune femme dont le regard le bouleverse. Cette dernière vit dans la terreur de son tuteur, le misérable Zabel, lui-même racketté par une bande de voyous. Par amour, Jean se mêle aux affaires de Nelly et met les pieds dans un engrenage périlleux… « On peut se demander comment une réplique aussi plate que "T'as de beaux yeux, tu sais" (même avec, en fond, la musique de Maurice Jaubert) est devenue si célèbre. Faut dire que les yeux étaient ceux de Michèle Morgan et que la voix qui disait cette ineptie était celle de Gabin. Ça change tout, évidemment. » Pierre Murat (Télérama)
FRENCH CANCAN
France – 1955 – Réalisation : Jean Renoir – Interprétation : Jean Gabin, Michel Piccoli, Françoise Arnoul – Durée : 1 h 45. Séance unique.
A travers les amours tumultueuses de Danglard, producteur de spectacles et propriétaire d'un cabaret, les splendeurs et les misères du petit et du grand monde du Montmartre de la grande époque. « Dans son premier film français depuis La règle du jeu, hymne inspiré du monde du spectacle, Jean Renoir magnifie l’imagerie belle-époque mais sait aussi susciter une émotion rare. » Claude Rieffel (A voir, à lire) dim 16 DEC | 11H00
AVANT-PREMIÈRE
RENOIR
(Un certain regard, Cannes 2012)
France – 2013 – Réalisation : Gilles Bourdos – Interprétation : Michel Bouquet, Vincent Rottiers, Christa Théret - Durée : 1 h 51. Séance unique. En sortie nationale le 2 janvier 2013 au TAP Castille.
1915. Sur la Côte d’Azur. Au crépuscule de sa vie, Auguste Renoir est éprouvé par la perte de son épouse, les douleurs du grand âge, et les mauvaises nouvelles venues du front : son fils Jean est blessé… Mais une jeune fille, Andrée, apparue dans sa vie comme un miracle, va insuffler au vieil homme une énergie qu’il n’attendait plus. « (...) C'est sans conteste la performance de Michel Bouquet dans la peau de l'illustre peintre qui retiendra l'attention tant celui-ci fait montre de tout son immense talent de comédien du haut de ses 65 ans de métier pour faire passer à l'écran toute la vivacité d'esprit associée à la détresse physique du personnage. Le film a beau avancer sur des sentiers battus où l'amour, la famille et l'art auront raison des différents entre les uns et les autres ainsi que du spectre de la Grande Guerre qui gronde en arrière-plan, Renoir n'en demeure pas moins emballé avec talent. Aux interprétations brillantes s'ajoutent une mise en scène soyeuse qui fait somptueusement ressortir la photographie volontiers ensoleillée ainsi qu'une musique une nouvelle fois très inspirée signée Alexandre Desplat. » Stéphane Argentin (Ecran large) MAR 18 DEC | 20h00
DERNIÈRE SÉANCE
MONTY PYTHON, SACRÉ GRAAL G.-B. – 1975 – Réalisation : Terry Jones et Terry Gilliam – Durée : 1 h 30 - VOSTF.
« Le monstre sanguinaire est un lapin blanc, la créature mythologique est un dessin animé, Camelot est une maquette (et un endroit bien peu sérieux), Lancelot un psychopathe, et le Graal est gardé par des Français, forcément sales et grossiers. Le premier véritable long-métrage des Monty Python est aussi le plus drôle. Grâce à la maîtrise technique de Terry Jones et à la folie visuelle de Terry Gilliam, Sacré Graal est une réussite plastique avant même d’être une parodie. Le Moyen-âge représenté est réaliste avant d’être fantaisiste. Disons-le simplement : le film est d’abord une grande œuvre cinématographique. Accompagnée par des comédiens au génie évident, la succession de gags peut se déployer avec une liberté rarement égalée. Sacré Graal est un modèle d’écriture comique, soignant tous les éléments clef du genre. L’ampleur de la construction du film n’est pas évidente de prime abord, tant le résultat s’avère tout simplement drôle. Pourtant du moindre running gag (les noix de coco) au délire le plus longuement construit (le lapin de Troie), chaque enchaînement, chaque chute tombe avec une justesse qui assure la solidité de l’édifice dans son ensemble. L’accroche de l’affiche était joyeusement ironique : « Le film qui fait passer Ben-Hur pour une publicité. » Et pourtant rien n’est plus vrai : Sacré Graal est un monument de cinéma. » Jean-Noël Nicolau (Ecran large). Projection gratuite suivie d'un pot.