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7 jours sur 7

AU BUREAU D’ACCUEIL DE LA COURSIVE

du mardi au vendredi de 13h à 20h / samedi, dimanche et lundi de 14h à 20h PAR TÉLÉPHONE du lundi au dimanche de 14h à 18h 05 46 51 54 02 - 05 46 51 54 03 - 05 46 51 54 04 SUR INTERNET www.la-coursive.com horaires consultables et programme téléchargeable MÉDIAS Sud-Ouest • Sud-Ouest Dimanche • Sortir • France Bleu La Rochelle • La Charente-Libre • France 3 Poitou-Charentes et Atlantique • RCF • La Nouvelle République Niort • Le Phare de Ré • Radio Collège • TMV La Rochelle • UBACTO

Tarifs cinéma TARIF NORMAL CARTE LA COURSIVE, PLUS DE 60 ANS LUNDI POUR TOUS MOINS DE 26 ANS, DEMANDEUR D’EMPLOI TARIF JEUNE MOINS DE 18 ANS TARIF GROUPES SCOLAIRES, CENTRES DE LOISIRS CARTE FIDELITE POUR LES TITULAIRES DE LA CARTE LA COURSIVE 10 séances (valable jusqu’au mercredi 28 juin 2017)

7€ 6€ 5€ 5€ 4€ 3,50 € 50 €

TARIFS CARTE LA COURSIVE • Individuel, 13,50 € • Collectivité ou groupe (minimum 10 personnes), 12 € • Plus de 60 ans, 12 € • Moins de 26 ans, Demandeur d’emploi, 7 € Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et Répertoire, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma. Salle Europa Cinémas.

Cinéma jeune public Tout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires (tarif : 3,50€). FILM TOUT PARTICULIEREMENT RECOMMANDÉ

LES NOUVELLES AVENTURES DE PAT ET MAT / Marek Beneš 5 films d’animation, République tchèque, 2016, 40 ’, couleur, sans dialogues

Les deux inséparables bricoleurs ont encore des idées à la pelle pour améliorer leur quotidien. Un brin gaffeurs, mais surtout très marteaux, ils nous font toujours autant rire dans cette nouvelle sélection de courts métrages. AU PROGRAMME: LA PARTIE D’ECHECS / LE CACTUS / LE VÉLO D’APPARTEMENT / LE CARRELAGE / LES ORANGES PRESSÉES

m à partir de 3 ans m tarifs: adulte5€ / enfant 4€ m Séances tout public: mercredi 21 septembre 15h / samedi 24 septembre 15h et 16h30 / dimanche 25 septembre 16h30 et semaine du 28 septembre au 4 octobre m Séances scolaires sur demande POUR TOUT RENSEIGNEMENT SERVICE CINEMA : 05 46 51 54 00 Directeur de la publication Jackie Marchand Programmation et rédaction Edith Périn Réalisation maquette, photogravure Brigitte Bombaron Morisson Impression fabrication Imprimerie IRO Photo de couverture Toni Erdmann de Maren Ade


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Toni Erdmann / Maren Ade

[…] Maren Ade a pris un risque considérable, d’une audace incroyable à ce stade de sa carrière (seize ans depuis la découverte à Sundance de son premier film, The Forest for the Trees, jamais distribué en France). Non seulement elle s’essaie à la comédie –ce qui n’arrive pas tous les quatre matins dans le cadre du jeune cinéma allemand–, mais pas n’importe laquelle: une «comédie de personnages», art de funambule qui peut vite s’effondrer si ces derniers ne sont pas à la hauteur, c’est-à-dire à la fois crédibles et démesurément excentriques. C’est donc par ces protagonistes qu’il convient de commencer. D’un côté, nous avons Winfried (Peter Simonischek), homme d’âge mûr et d’allure négligée, dont la seule fantaisie est de faire des blagues. Pas des vannes élaborées, mais des bien «rustiques», à base de postiches et autres coussins péteurs. Rien de bien méchant, si le bonhomme n’était complètement imprévisible : avec lui, ça peut sortir n’importe quand. En face, Inès (Sandra Hüller), sa fille, travaille pour une société de «consulting» allemande basée à Bucarest. Elle est tout le contraire de son père : sérieuse, compétitive et dépourvue du moindre humour. Entre ces deux-là, il y a comme une rupture dans la filiation et, de l’un à l’autre, quelque chose d’essentiel ne peut pas, ne pourra jamais se dire. A partir de cette opposition, le film fonctionne comme une fusée à trois étages qui démarre, décolle puis atteint les étoiles. […] Comment décrire cette écriture si peu démonstrative, qui semble ne se distinguer du « petit réalisme » que par la précision de son tempo, la justesse ahurissante de ses comédiens, la clarté de son timbre et de sa lumière, d’une blancheur expansive, comme autant d’éléments qui flottent entre ses personnages? C’est sans doute cela qu’on appelle la grâce. Mais une grâce jamais bégueule, sachant s’embarrasser de mauvais affects (l’objectif d’Inès est d’externaliser les procédures de son entreprise, donc licencier) et s’accommoder d’une drôlerie souvent triviale. Sublime effacement, qui n’a pourtant rien d’une qualité négative, car c’est encore grâce à sa parfaite plasticité que, palier après palier, le film en arrive à une grande explosion d’exubérance, lors d’une dernière séquence sidérante, dont il ne faut ici rien dévoiler. Disons juste qu’Inès, embourbée dans ses passions tristes (la réussite vulgaire, le sexe désaffecté), s’en sortira grâce à l’expérience d’un ridicule complet, mais aussi que Winfried achèvera sa mue spectaculairement, jusqu’à la parfaite monstruosité. A travers eux, Toni Erdmann nous dit ceci d’essentiel, qu’il faut oser saborder sa vie dans les grandes largeurs pour espérer un jour la savourer pleinement. Mathieu Macheret, Le Monde, 15 mai 2016

Allemagne / Autriche, 2016 2 h 42, couleur, vo Scénario Maren Ade Photo Patrick Orth Son Patrick Veigel Montage Heike Parplies Avec Peter Simonischek, Sandra Hüller Lucy Russell… SOUTIEN AFCAE FESTIVALS 2016 : CANNES, SÉLECTION OFFICIELLE / LA ROCHELLE

DU 24 AOÛT AU 12 SEPTEMBRE EN EXCLUSIVITÉ

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Rester vertical / Alain Guiraudie Délaissant la séduction immédiate, la sensualité solaire et hédoniste de son film précédent «L’Inconnu du lac», Alain Guiraudie nous entraîne avec «Rester vertical» dans un voyage intime et géographique à travers la France d’aujourd’hui. Le huis clos en plein air cède la place à une grande variété de paysages, naturels et urbains (une grande première chez Guiraudie), mais aussi mentaux, à l’image d’un film qui embrasse foule de sujets sociétaux – homoparentalité, précarité, écologie, suicide assisté…– sans se départir d’une inspiration mythologique, et même biblique. Chez Guiraudie il y aura toujours des incongruités posées comme normales, telle cette tourte de thérapeute tendance chlorophylle où l’on vous branche des électrodes végétales, ou ce producteur poursuivant en barque un cinéaste en cavale dans la Venise verte pour lui réclamer son scénario. Mais «Rester vertical» marque néanmoins une rupture avec la veine fantaisiste du cinéaste de Gaillac, qui adopte ici un ton plus grave. Il s’agit moins du temps de la maturité que de celle de la radicalité affirmée, esthétique et politique, et de toute une série de questionnements sur le monde, sur nos modes de vie et nos aspirations. «Rester vertical» gagne en ampleur, à tous points de vue. Guiraudie magnifie la nature par des cadres grandioses qui évitent la moindre tentation de joliesse paysagiste. Léo le héros du film a beau être un scénariste, Guiraudie se maintient à distance de l’autofiction. La profession de Léo en fait peut-être un personnage réceptif, avide de rencontres et de déplacements, dans une période de doute, de vagabondage affectif, de libido hésitante (hommes ou femmes, jeunes ou vieux?) et de panne créatrice. Son désir de fuite va se doubler d’un désir inattendu d’enfant, qu’il assumera à la place de la mère, une bergère croisée sur un causse. Le style déambulatoire du film, mi-dépressif mi-cocasse, trouve son point culminant dans sa conclusion, aboutissement de la quête ascétique de Léo. Il réussit enfin à entrer en contact avec des loups, de retour dans les zones rurales de Lozère. Il faut saluer avec cette dernière séquence sidérante de beauté et de puissance la vision d’un cinéaste qui franchit un cap important dans sa volonté de croiser mythe et utopie, rêve et réalité, sexe et mort. Olivier Père, www.arte.tv, 13 mai 2016

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On entre dans votre film comme dans un conte pour enfants qui se mettrait en place sous nos yeux : un vieil ogre, un jeune homme, l’orée d’une forêt et un noble chevalier qui débarque… ALAIN GUIRAUDIE : Il a toujours été très important pour moi d’établir des ponts entre ma vie d’hier et celle d’aujourd’hui à travers le conte, la légende, le mythe. C’est important pour moi d’aller chercher dans cette direction. Ça nous est essentiel depuis la nuit des temps. Cela grandit nos vies, les remet en perspective, nous fait communiquer avec ce qui nous dépasse, la grande aventure de l’homme et de l’univers. Le personnage de Jean-Louis est, dans ce sens, tout à fait mythologique, avec son corps et sa tête hors du commun. Beaucoup d’éléments du film rejoignent en effet l’imaginaire du conte : Sévérac surplombé par un château, les zones mystérieuses du Marais poitevin et, bien sûr, le loup. Certaines scènes quittent le registre du conte pour emprunter celui du rêve, voire du cauchemar. A.G. : Il y a toujours eu dans mon travail une dialectique entre rêve et réalité qui me permet d’y voir plus clair, de dégager les horizons, d’ouvrir des brèches. J’ai toujours fait ça mais je le signale de moins en moins. J’arrive à me passer désormais des panneaux «Attention: rêve». Le processus cinématographique est lui-même très proche de celui des rêves, qui incite à prendre beaucoup de liberté. Il y a une part du film qui est une sorte de vie rêvée, parfois cauchemardée, et cette part vient dialoguer avec l’autre, plus réaliste. Etre à l’écoute de cette dimension onirique est peut-être un subterfuge pour ne pas perdre de vue mes rêves d’enfant. Et cette injonction que je ressens d’aller si souvent planter ma caméra en plein champ a sans doute aussi à voir avec ça… Ces parfums d’enfance, de mythe, de rêve, n’empêchent pas «Rester vertical» de croiser de nombreuses questions urgentes qui agitent la société contemporaine, mais vos intentions ne paraissent jamais intellectualisées ; elles gardent une spontanéité concrète. A.G. : Je ne filme pas les choses pour les forcer, mais pour les mettre sur la table, pour aborder des questions en étant le plus fidèle à la façon dont je me les pose vraiment. Forcer les choses ne me mène à rien. Je préfère l’idée de réinventer le réel, y introduire de la marge, du jeu. Cela permet d’échapper à l’idée de fatalité, de destin. Je ne me vis pas comme un intellectuel même si mon activité principale consiste à écrire. Je suis très travaillé par ces nouvelles questions autour du genre, de la procréation, de la GPA ou de l’euthanasie, mais il est vrai que je ne les théorise pas, et de toute façon, je n’ai pas une opinion très tranchée sur tout ça. J’écris et je filme inspiré par la réalité, l’actualité que je trouve souvent abordées au cinéma de façon trop dogmatique ou illustrative. «Rester vertical» aborde également le thème très débattu aujourd’hui du suicide assisté, que vous traitez d’une façon fort spectaculaire, pourrait-on dire… A.G. : En commençant mon scénario, je me doutais que Marcel mourrait et que Léo serait impliqué mais je n’avais aucune idée préconçue du «comment». C’est en l’écrivant que j’ai compris qu’elle devenait naturellement une séquence-clef du film. Je n’avais pas interprété ça comme un «suicide assisté» au moment même où j’y ai pensé. Mais c’est en écrivant la scène suivante, avec les flics constatant le décès, que la formule a surgi de la logique des personnages. Quant au côté spectaculaire, enfin, ce n’est pas une grande nouveauté non plus : le sexe et la mort, c’est déjà dans la Grotte de Lascaux. Au fond, dans ce film comme dans la vie, ce sont des choses qui viennent intuitivement et arrivent à trouver a posteriori leur raison d’être, leur sens, leur nécessité… et ça fait un film très jubilatoire à construire. La scène finale avec les loups est baignée dans une lumière très mythologique, avec un petit parfum biblique façon peinture italienne Renaissance…, elle a un côté «bigger than life»… A.G. : Je suis de plus en plus attaché à ça, je crois, le «bigger than life». On en a besoin. Grandir le réel, l’amener vers autre chose. Tout le film tendait vers ça. On dit souvent que toutes les histoires ont été racontées mais je ne trouve pas: Rester vertical, au moins, c’est typiquement le genre d’histoire que je ne vois pas au cinéma. J’ai envie de continuer à pratiquer un cinéma de la rêverie mais aussi, de plus en plus, de le conjuguer avec la brutalité du réel, d’aller chercher l’adversité, les choses pas toujours reluisantes. La contradiction profonde dans laquelle se trouve le héros culmine dans cette scène finale où il voudrait réunir le loup et l’agneau. Il cherche à réaliser une utopie où ils coexisteraient sans dommage. D’une certaine façon, pour résoudre l’équation du film, je me suis davantage laissé porter par l’émotion. Il y a des cas où la logique ne suffit plus. Rester vertical est le premier film où je fais ça aussi clairement. in Dossier de presse

France , 2016, 1 h 40, scope-couleur Scénario Alain Guiraudie Photo Claire Mathon Son Philippe Grivel, Jeanne Delplancq Nathalie Vidal Montage Jean-Christophe Hym Avec Damien Bonnard, India Hair Raphaël Thié́r y, Christian Bouillette Basile Meilleurat, Laure Calamy… SOUTIEN AFCAE FESTIVALS 2016 : CANNES, SÉLECTION OFFICIELLE / LA ROCHELLE, HOMMAGE

DU 24 AOÛT AU 6 SEPTEMBRE SORTIE NATIONALE

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Voir du pays / Delphine et Muriel Coulin Deux jeunes militaires, Aurore et Marine, reviennent d’Afghanistan. Avec leur section, elles vont passer trois jours à Chypre, dans un hôtel cinq étoiles, au milieu des touristes en vacances, pour ce que l’armée appelle un sas de décompression, où on va les aider à «oublier la guerre». Mais on ne se libère pas de la violence si facilement…

France, 2016, 1 h 42, scope-couleur Scénario Delphine et Muriel Coulin d’après Voir du Pays de Delphine Coulin (Editions Grasset) Photo Jean-Louis Vialard Son Antoine-Basile Mercier Montage Laurence Briaud Avec Soko, Ariane Labed Ginger Roman, Karim Leklou Andreas Konstantinou Alexis Manenti, Damien Bonnard… FESTIVALS 2016 : CANNES, UN CERTAIN REGARD

DU 7 AU 20 SEPTEMBRE

DEUX FEMMES PUISSANTES Aurore et Marine sont deux filles qui ont du caractère. Elles se connaissent depuis l’enfance et viennent d’un milieu modeste, et d’une ville moyenne, Lorient, où les possibilités d’avenir ne sont pas multiples. Elles ont choisi de faire ce que font généralement les garçons qui veulent s’en sortir : elles se sont engagées dans l’armée. Pour l’argent et la liberté qui va avec, mais aussi parce qu’elles veulent prouver qu’elles ont autant de possibilités que les hommes, qu’elles sont leurs égales. Et puis parce qu’elles veulent voir du pays. Elles ont pris leurs vies en main –quitte à les mettre en jeu, à la guerre. Nous venons de cette ville militaire, Lorient. Là-bas comme à Paris ou ailleurs, à chaque fois que nous croisions des filles militaires, nous nous interrogions sur leurs motivations. Nous étions à la fois fascinées, et dérangées. Les personnages d’Aurore et de Marine nous permettaient de retrouver les enjeux au cœur de nos films: la construction du féminin dans le monde actuel, les particularités du corps féminin, la possibilité de la liberté quand on est une fille aujourd’hui. Nous pouvions continuer notre travail autour des 17 filles autrement, dans une réalité plus crue, plus actuelle, plus politique aussi. Pourquoi une femme part-elle à la guerre? Pourquoi continue-t-on de penser que c’est nouveau, hors-norme, ou étrange? En quoi la violence serait-elle réservée aux hommes? DEUX ACTRICES Pour les incarner, nous voulions deux filles puissantes dans la vie comme à l’écran, et nous les avons trouvées en Ariane Labed et Soko. Ariane Labed est une perfectionniste : elle est venue avec nous effectuer un séjour en caserne, elle a suivi un entraînement physique pendant six mois. Elle est très concentrée sur le plateau, et elle travaille son personnage en permanence. Elle a l’équilibre qui caractérise Aurore, sa capacité à réfléchir, son engagement envers et contre tout. Soko est plus instinctive, plus insaisissable, mais elle a une énergie comparable en puissance. Elle a l’humour que nous voulions que Marine ait, son grain de folie, aussi. Il nous fallait deux filles qui aient la même force, mais différemment. Nous les avons choisies dès l’origine du projet. Nous voulions travailler avec Ariane Labed dès que nous avons vu son premier film, Attenberg d’Athina Rachel Tsangari. Et très vite aussi, nous avons choisi Soko, tant sa présence dans Augustine, A l’origine, ou les clips de ses chansons, est magnétique. Pour incarner Aurore et Marine, il nous fallait deux actrices qui n’aient pas peur de s’engager physiquement. Ariane et Soko n’ont peur de rien. in Dossier de presse

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Frantz / François Ozon Au lendemain de la guerre 14-18, dans une petite ville allemande, Anna se rend tous les jours sur la tombe de son fiancé, Frantz, mort sur le front en France. Mais ce jour-là, un jeune français, Adrien, est venu se recueillir sur la tombe de son ami allemand. Cette présence à la suite de la défaite allemande va provoquer des réactions passionnelles dans la ville.

D’où est venu le désir de réaliser «Frantz»? FRANÇOIS OZON : Dans une époque obsédée par la vérité et la transparence, je cherchais depuis

longtemps à faire un film sur le mensonge… Je réfléchissais donc autour de cette thématique quand un ami m’a parlé d’une pièce de théâtre de Maurice Rostand, écrite juste après la Première Guerre mondiale. En me renseignant un peu plus sur cette pièce, j’apprends qu’elle a été adaptée au cinéma en 1931 par Lubitsch sous le titre Broken Lullaby. Ma première réaction a été de laisser tomber. Comment passer après Lubitsch… Qu’est-ce qui vous a fait changer d’avis? F.O. : La vision du film de Lubitsch m’a rassuré, car il est très proche de la pièce et adopte le même point de vue, celui du jeune Français. Mon désir au contraire était d’être du point de vue de la jeune fille, qui comme le spectateur ne sait pas pourquoi ce Français vient sur la tombe de son fiancé. Dans la pièce et le film, nous savons dès le début son secret, après une longue scène de confession auprès d’un prêtre. Finalement ce qui m’intéressait, c’était plus le mensonge que la culpabilité… Vous avez donc rajouté toute une seconde partie à l’histoire originale. F.O. : […] Dans mon film, Adrien essaye aussi de s’intégrer à la famille mais à un moment, le mensonge et la culpabilité sont trop forts et il révèle tout à Anna. Et contrairement au film de Lubitsch, Anna ne peut l’accepter qu’à la suite d’un long parcours initiatique. D’où cette seconde partie, qui s’ouvre sur le départ d’Adrien et la dépression d’Anna. On retrouve dans «Frantz» beaucoup de vos thématiques –le deuil de «Sous le sable», le plaisir ambigu de raconter des histoires de «Dans la maison», l’éducation sentimentale d’une jeune femme comme dans «Jeune & Jolie»… Mais en même temps, vous explorez beaucoup de nouvelles choses. F.O. : Inconsciemment, plusieurs de mes obsessions sont peut-être là. Mais les aborder dans une autre langue, avec d’autres acteurs, dans d’autres lieux que la France, oblige à se renouveler et j’espère qu’elles prennent ainsi une nouvelle force, une nouvelle dimension. Il y avait beaucoup de défis excitants à relever dans ce film, je n’avais jamais filmé la guerre, des combats, une petite ville allemande, Paris en noir et blanc, en allemand… Une des choses les plus importantes pour moi était de raconter cette histoire du point de vue allemand, du côté des perdants, de ceux qui sont humiliés par le traité de Versailles et raconter que cette Allemagne-là est aussi le terreau d’un nationalisme naissant. in Dossier de presse

France / Allemagne, 2016, 1 h 53 scope-noir et blanc, v.o. Scénario François Ozon librement inspiré de Broken Lullaby de Ernst Lubitsch Photo Pascal Marti Son Martin Boisseau Musique Philippe Rombi Montage Laure Gardette Avec Pierre Niney, Paula Beer Ernst Stötzner, Marie Gruber Johann Von Bülow, Anton Von Lucke… SOUTIEN AFCAE

DU 7 AU 20 SEPTEMBRE SORTIE NATIONALE

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Clash / Mohamed Diab Le Caire, été 2013, deux ans après la révolution égyptienne. Au lendemain de la destitution du président islamiste Morsi, un jour de violentes émeutes, des dizaines de manifestants aux convictions politiques et religieuses divergentes sont embarqués dans un fourgon de police. Sauront-ils surmonter leurs différences pour s’en sortir ?

Comment est né l’idée de «Clash»? MOHAMED DIAB: Les Femmes du bus 678 est sorti en Egypte quelques semaines avant la révolution de

Egypte / France, 2016, 1 h 37, couleur, v.o. Scénario Khaled Diab, Mohamed Diab Photo Ahmed Gabr Son Ahmed Adnan Musique Khaled Dagher Montage Ahmed Hafez Avec Nelly Karim, Hany Adel Tarek Abdel Aziz, Ahmed Malek Ahmed Dash, Husni Sheta… SOUTIEN AFCAE FESTIVALS 2016 : CANNES, UN CERTAIN REGARD

DU 14 AU 27 SEPTEMBRE

2011. J’ai participé au mouvement et j’ai très vite eu envie de lui consacrer un film. Mais pendant ces cinq dernières années, les choses ont évolué si vite qu’elles rendaient chaque idée obsolète avant même qu’on ait commencé à écrire. C’est après les événements de 2013 que mon frère Khaled et moi avons évoqué l’idée de Clash. Nous nous sommes mis au travail en nous renvoyant la balle, avec la certitude que c’était la meilleure histoire pour parler de l’Egypte de 2013 et de celle d’aujourd’hui. Les forces en présence, et en conflit, étaient les mêmes : les révolutionnaires, les Frères musulmans, et l’armée. Ironiquement, le seul sujet qu’on a pu trouver sur la révolution, c’est son échec. Où étiez-vous au moment où se déroule le film, quelques semaines après le départ du président Mohamed Morsi? M. D. : Au Caire. Et comme chaque Egyptien, j’ai été embarqué dans ce qui s’est passé. Tous ces événements ont eu lieu dans la rue, on y était tous confrontés, voire mêlés dès qu’on traversait la ville pour aller travailler. A l’époque, j’ai manifesté contre Morsi. Bien sûr, il a été élu démocratiquement, mais on aurait eu besoin d’un Mandela, quelqu’un qui soit au-dessus de la mêlée, qui réconcilie les Egyptiens entre eux. Mais dès la fin du premier tour, on a su que ce ne serait pas le cas: les deux candidats du second tour, étaient un pro-islamiste, Mohamed Morsi, et un ancien du régime Moubarak. On était coincé entre deux maux. Ce soir-là, j’ai littéralement pleuré. Après une année sous la présidence de Morsi, une année où il a divisé le pays, a eu lieu la plus grosse manifestation jamais organisée en Egypte, à laquelle j’ai participé, demandant sa démission et une nouvelle élection. Mais ni lui ni les Frères musulmans n’ont bougé. Peut-être était-ce trop tard… De toute manière, il a finalement été renversé par l’armée. Clash montre ce qui s’est passé après sa destitution, les manifestations qui ont embrasé Le Caire, et les victimes qu’elles ont faites. Mais il faut être très prudent avec les mots, car l’Egypte est aujourd’hui divisée de façon manichéenne. Par exemple, si vous employez le terme de «coup d’Etat» pour décrire la destitution de Morsi, vous serez immédiatement considéré comme un pro-Frères musulmans. De même, si vous vous y référez en termes de «Révolution», ce mot vous propulsera dans le camp des militaires. Je voudrais que l’on voie mon film sans se demander sans cesse dans quel camp je suis. Ce n’est pas un film sur la politique, c’est un film sur l’humain. in Dossier de presse

SORTIE NATIONALE

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Soy Nero / Rafi Pitts

La séance du lundi 26 septembre à 20 h sera suivie d’une rencontre avec Rafi Pitts.

A la recherche d’un sujet sur l’exil, Rafi Pitts entend parler des « Green card soldiers » : des hommes et des femmes venus des quatre coins du globe prêts à combattre dans l’armée pour recevoir la citoyenneté américaine, au bout de deux ans de loyaux services… «La loi qui autorise cela, votée dans la lignée du “patriot act”, s’intitule le “dream act”. J’aimerais bien voir la tête du politicien qui a décidé que c’était un rêve… Quel cynisme!» Le cinéaste part enquêter au Mexique, découvre que beaucoup de «Green card soldiers» mexicains ont été expulsés du pays «parce qu’on ne leur avait jamais dit d’aller chercher leurs papiers et qu’il suffisait ensuite d’un délit mineur pour qu’on les déporte…» «Soy Nero» commence comme pas mal de films de cette Berlinale: un jeune type veut passer une frontière, ici le mur séparant le Mexique des Etats-Unis. Nero, c’est son prénom, a déjà un parcours accidenté. Il a grandi près de Los Angeles, a été expulsé dans le sillage du 11 septembre, comme des milliers de Mexicains vivant aux Etats-Unis depuis longtemps dans une semi-illégalité. Il veut retourner aux Etats-Unis pour s’engager dans l’armée et gagner fusil au poing la nationalité américaine. Son parcours semé d’embûches, au cœur du film, l’amènera évidemment jusqu’au Moyen-Orient, à garder en tenue kaki un «checkpoint» quelconque (et beckettien). Dans «Soy Nero», c’est comme si le monde était désormais divisé entre les apatrides et les gardiens de frontière, qu’il n’y avait plus d’autres options que d’être d’un côté ou de l’autre du mur, de la barrière ou des barbelés. Dans un final résolument absurde, Nero, qui s’est engagé avec les (faux) papiers de son frère, finit privé d’identité et de nationalité. Prêt, qui sait?, à retourner ses armes contre ceux qui l'ont amené. «Je suis sidéré, ajoute Rafi Pitts, à quelle vitesse phénoménale on fabrique l’ennemi. Parce qu’on n’accepte pas les gens tels qu’ils sont, avec leur culture.» Une fable qui synthétise toute la géopolitique du monde (ou presque). Aurélien Ferenczi, ciné-blog Télérama, 18 février 2016 Quelle a été la genèse de «Soy Nero»? Au départ, il y a eu cet arrêt prononcé contre moi par la justice iranienne et qui m’interdit de retourner dans mon pays. C’est une porte qui s’est fermée. Et lorsqu’on vous retire quelque chose subitement, cela vous manque énormément. Moi, je suis un mélange de mère iranienne, de père anglais, de beau-père français, et j’ai toujours circulé à peu près librement entre ces pays, ces cultures. Mais cette interdiction d’aller en Iran a rendu concrète l’idée de frontière, qui a commencé à me travailler. Une grande question m’est venue: pourquoi veut-on appartenir à quelque chose, un état, un pays, une nation? Par ailleurs, je n’ai jamais compris aucune sorte de nationalisme. Et à part la forme d’expression que nous empruntons en fonction de notre langue et de notre culture, l’être humain est le même partout. Rafi Pitts in Dossier de presse

France / Allemagne / Mexique, 2016, 1 h 57 couleur, v.o. Scénario Rafi Pitts, Razvan Radulescu Photo Christos Karamanis Son Stephan von Hase Musique Rhys Chatham Montage Danielle Anezin Avec Johnny Ortiz, Rory Cochrane Aml Ameen, Darrell Britt-Gibson Ian Casselberry, Rosa Frausto… FESTIVAL 2016 : BERLIN

DU 21 SEPT AU 4 OCTOBRE SORTIE NATIONALE

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Mimosas, la voie de l’Atlas / Oliver Laxe

Las Mimosas Espagne / Maroc / France, 2016, 1 h 33, couleur, v.o. Scénario Oliver Laxe, Santiago Fillol Photo Mauro Herce Son Amanda Villavieja Montage Cristobal Fernandez Avec Ahmed Hammoud, Shakib Ben Omar Saïd Aagli, Ikram Anzouli Ahmed El Othemani, Hamid Fardjad… FESTIVALS 2016 : CANNES, GRAND PRIX SEMAINE DE LA CRITIQUE

DU 21 AU 27 SEPTEMBRE

Il arrive que l’on ne comprenne pas un film que l’on aime. Mais on l’aime. C’est sa beauté qui parle, s’adresse à nous comme un chant merveilleux. La langue est inconnue, mais on l’écoute quand même. Mimosas d’Oliver Laxe n’est jamais hermétique, il est primitif et mystérieux. Il raconte la traversée périlleuse d’une chaîne de hautes montagnes, ocre et désertique, par un petit cortège de pauvres gens charriant le corps d’un ami défunt, dans l’espoir de l’enterrer là-bas, auprès des siens. Nous sommes dans le Haut Atlas, ces petites gens sont marocains, le mort est un cheikh, les mœurs sont musulmanes, la religion est l’islam. Là est le mystère. Le mystère est une notion religieuse, et Mimosas un film sur la religion. C’est déjà une folie de le dire et de l’écrire comme ça, c’est une expérience plus troublante encore de le vivre sans filet. Car on n’est jamais sûr de rien, dans ce paradis minéral, où le danger menace et où les hommes ne laissent pas de traces. Rien, aucune. Ils parlent dans le vent, ils invoquent Dieu, la foi, les rites, et puis tout disparaît. Ils inventent un discours où s’organisent l’impensable, l’inorganisable. Des mots qui font tenir ensemble le haut et le bas, le ciel et la terre, la vie et la mort, mais dès que les mots se taisent, tout se disloque, s’effondre et disparaît. Si, dans Mimosas, l’on retranche le tout (la puissance absolue de la nature) et si l’on enlève le rien (ces pauvres gens dont on ne voit même plus la tache dans le paysage), il nous reste donc ça: un film sur la spiritualité. […] Le cinéma d’Oliver Laxe a lui aussi cette faculté à déborder du film, à l’excéder, à se répandre. La caméra, ici, est autant une machine à enregistrer la profonde mystique du monde, ce chant mystérieux auquel les hommes répondent avec leur foi, qu’à la produire, la distiller, la délirer. Que ce jeune cinéaste ait choisi de camper sa fable en terre d’Islam ne devrait pas être crédité d’un courage particulier. Ce qui s’échange ici à propos de Dieu et des hommes se dit littéralement de la même façon ailleurs, sous d’autres latitudes, dans d’autres grammaires spirituelles. La religion, ici, ce n’est pas une identité religieuse, c’est un vertige que l’on ne peut partager qu’en commun, une façon d’être au monde et d’être ensemble que le cinéaste réduit à son essence, son quasi-schéma anthropologique, mais qu’il filme comme un western pasolinien. Un autre rameau s’embranche sur le bouquet de Mimosas: la croisière sur le sable d’une caravane de taxis cotonneux, dont le montage vient verser les nappes irrégulières sur son récit principal. C’est énigmatique et somptueux. Il y a des mystères qui doivent rester cois. Olivier Séguret, Grazzia, 17 mai 2016

EN EXCLUSIVITÉ

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CINEMA AOÛT-SEPTEMBRE 2016_PROGRAMME CINEMA 18/07/16 15:16 Page11

Mr Gaga, sur les pas d’Ohad Naharin Tomer Heymann

Ohad Naharin ne se destinait pas à danser. Il dansait. Tout petit déjà, dans ce kibboutz de la première enfance dont l’abandon fut pour lui un arrachement, son corps est son seul moyen d’être au monde. «La danse est en moi depuis que j’ai conscience d’exister», explique-t-il à Tomer Heymann, qui pendant huit ans l’a suivi pour réaliser ce formidable documentaire intitulé: Mr Gaga, sur les pas d’Ohad Naharin. Dans un petit film de famille, il apparaît chez lui, tout jeune. Il s’élance, tombe, se désarticule, se relève, se jette au sol, roule. Chat acrobate qui a l’instinct du mouvement. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir à quel point il est doué. Sa mère le voit, ses professeurs aussi. Il prend des cours à vingt-deux ans. Trop tard a priori pour un danseur, sauf qu’il est différent. Si singulier, si intérieur. Il explique simplement qu’il est resté connecté à l’animal qu’il était. Il se met au travail… La chorégraphe Martha Graham vient en Israël pour une création de la Batsheva dont elle est la fondatrice, et elle se pâme devant ce jeune corps élastique. Elle l’embarque à New York. Au bout d’une dizaine de mois, il s’échappe. Même empêchement à la Juilliard School, puis avec Maurice Béjart qui l’a engagé. «J’ai découvert ce que je ne voulais pas faire», dit-il. Chez Alvin Ailey, il tombe amoureux de Mari Kajiwara, qui est une star de la compagnie américaine. Ils se marient. Il créera pour elle, en 1980, l’un de ses premiers solos, Pas de Pepsi. Sa compagnie se forme peu à peu, à géométrie variable d’abord, en fonction des projets, rassemblant des danseurs de tous horizons qui sont un reflet du monde dans sa diversité… Ohad Naharin n’a de cesse de trouver les limites de ses partenaires et les siennes –celles-là mêmes qui ont raison de ses muscles et l’obligent à élaborer son propre langage, qu’il intitulera «gaga» pour résumer son style à travers un mot d’enfant. Le film de Tomer Heymann a l’intelligence de se faufiler dans le passé, tout en faisant la part belle au chorégraphe d’aujourd’hui, accompli, reconnu, superbe à soixante-trois ans, conscient de ce qu’il est mais ayant gagné en douceur dans sa façon de diriger. Il est revenu en Israël où, à la tête depuis vingt-cinq ans de la Batsheva Dance Company, il dit sa colère contre un pays gagné par le fanatisme. Ses créations le suivent comme son ombre, Last Work 2015, qui hante tout le documentaire, Tabula Rasa en 1986, Zina en 1995 ou Hora en 2009. «Imagine que tu aies à enfoncer d’un seul geste un clou dans un sol en ciment», lance-t-il à ses danseurs pour les faire bouger comme il l’entend. A une autre, il dit: «Il faudrait que tu admettes que tu es plus quand tu es dans le moins.» Toute sa geste artistique est dans ce moins qui est plus, dans cette vie dont le fil déroulé est une trajectoire pure. Sophie Avon, Sud-Ouest, 1er juin 2016

Israël / Suède, 2015, 1 h 30, couleur, v.o. Réalisation Tomer Heymann Photo Itai Raziel Son Alex Claude Musique Ishai Adar Montage Alon Greenberg, Ido Mochrik Ron Omer FESTIVALS 2016 : LONDRES / SOFIA SAN FRANCISCO…

DU 21 AU 27 SEPTEMBRE EN EXCLUSIVITÉ

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CINEMA AOÛT-SEPTEMBRE 2016_PROGRAMME CINEMA 18/07/16 15:16 Page12

24 AOÛT AU 27 SEPTEMBRE 2016

DU 24 AU 30 AOÛT

ME 24/08 JEU 25

TONI ERDMANN de Maren Ade Allemagne/Autriche, 2016, 2h42, couleur, v.o. RESTER VERTICAL de Alain Guiraudie France, 2016, 1h40, scope-couleur DU 31 AOÛT AU 6 SEPTEMBRE

VEN 26 SAM 27

DIM 28

14H* 20H*

16H30*

14H* 17H15*

14H30* 20H*

16H30*

17H30*

14H* 20H*

20H30*

17H45*

14H30* 20H*

LUN 29 MAR 30

14H30 17H30 20H* 15H* 18H* 20H30

20H 14H 16H 18H

VEN 2

SAM 3

DIM 4

LUN 5

MAR 6

14H 20H

17H30

21H

17H45

14H30 20H

18H

TONI ERDMANN de Maren Ade

16H30

14H 20H

14H 17H30

14H30 16H30 18H30 20H30

14H30 20H

16H45

14H30 20H

DU 7 AU 13 SEPTEMBRE

MER 7

JEU 8

VEN 9

SAM 10

DIM 11

VOIR DU PAYS de Delphine et Muriel Coulin France, 2016, 1h42, scope-couleur FRANTZ de François Ozon France/Allemagne, 2016, 1h53, scope-noir et blanc, v.o. TONI ERDMANN de Maren Ade

14H 18H30 16H 20H30

16H15 20H30 14H 18H15

14H 18H30 16H 20H30

16H45 21H 14H30 18H45

20H

18H

17H30

20H

14H30

15H

MER 31 JE 1er/09

RESTER VERTICAL de Alain Guiraudie

DU 14 AU 20 SEPTEMBRE

CLASH de Mohamed Diab Egypte/France, 2016, 1h37, couleur, v.o. VOIR DU PAYS de Delphine et Muriel Coulin FRANTZ de François Ozon DU 21 AU 27 SEPTEMBRE

LES NOUVELLES AVENTURES DE PAT ET MAT de Marek Beneš Animation, République tchèque, 2016, 40’, couleur, sans dialogues MR GAGA, SUR LES PAS D’OHAD NAHARIN de Tomer Heymann Israël/Suède, 2015, 1h30, couleur, v.o. MIMOSAS, LA VOIE DE L’ATLAS de Oliver Laxe Espagne/Maroc/France, 2016, 1h33, couleur, v.o. SOY NERO de Rafi Pitts France / Allemagne / Mexique, 2016, 1h57, couleur, v.o. CLASH de Mohamed Diab

*

VEN 16 SAM 17

MER 14

JEU 15

14H 20H15 16H

18H15

18H30 16H15

18H

14H 20H15 16H

MER 21

JEU 22

14H 20H30

18H*

20H30

18H30

16H30 20H* 14H 17H45* 18H30

16H 20H* 20H30

18H45

20H

16H45

16H30

14H30 20H45

17H30 20H30* 15H 18H*

14H 18H 18H30* 20H 16H 20H45*

DIM 25

16H15 20H30 14H 18H15

LUN 19 MAR 20

14H30 20H45 18H45

VEN 23 SAM 24

15H

DIM 18

LUN 12 MAR 13

14H 18H30 18H* 20H30 16H 20H*

LUN 26 MAR 27

15H* 16H30 14H30

16H30

16H* 20H30* 18H15* 20H 17H45

14H30 20H* 17H*

17H30 20H

16H 20H45* 18H30*

17H45 20H30

15H 18H*

18H 20H

14H

15H*

Projections dans le Grand Théâtre Rencontre publique avec Rafi Pitts, lundi 26 septembre à 20h à l’issue de la projection de son film Soy Nero (pré-vente billetterie à partir du lundi 19 septembre)

Le programme cinéma est consultable sur : www.la-coursive.com LA COURSIVE SCENE NATIONALE /// 4, RUE SAINT-JEAN-DU-PEROT /// 17025 LA ROCHELLE CEDEX 1 /// TEL. 05 46 51 54 00


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