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AU BUREAU D’ACCUEIL DE LA COURSIVE
du mardi au vendredi de 13h à 20h / samedi, dimanche et lundi de 14h à 20h PAR TÉLÉPHONE du lundi au dimanche de 14h à 18h 05 46 51 54 02 - 05 46 51 54 03 - 05 46 51 54 04 SUR INTERNET www.la-coursive.com horaires consultables et programme téléchargeable MÉDIAS Sud-Ouest • Sud-Ouest Dimanche • Sortir • France Bleu La Rochelle • La Charente-Libre • France 3 Poitou-Charentes et Atlantique • RCF • La Nouvelle République Niort • Le Phare de Ré • Radio Collège • TMV La Rochelle • UBACTO
Tarifs cinéma TARIF NORMAL CARTE LA COURSIVE, PLUS DE 60 ANS LUNDI POUR TOUS MOINS DE 26 ANS, DEMANDEUR D’EMPLOI TARIF JEUNE MOINS DE 18 ANS TARIF GROUPES SCOLAIRES, CENTRES DE LOISIRS CARTE FIDELITE POUR LES TITULAIRES DE LA CARTE LA COURSIVE 10 séances (valable jusqu’au mercredi 29 juin 2016)
7€ 6€ 5€ 5€ 4€ 3,50 € 50 €
TARIFS CARTE LA COURSIVE • Individuel, 13,50 € • Collectivité ou groupe (minimum 10 personnes), 12 € • Plus de 60 ans, 12 € • Moins de 26 ans, Demandeur d’emploi, 7 € Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et Répertoire, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma. Salle Europa Cinémas.
Cinéma jeune public Tout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires (tarif : 3,50€). POUR TOUT RENSEIGNEMENT SERVICE CINEMA : 05 46 51 54 00 Directeur de la publication Jackie Marchand Programmation et rédaction Edith Périn Réalisation maquette, photogravure Brigitte Bombaron Morisson Impression fabrication Imprimerie IRO Photo de couverture Folles de joie de Paolo Virzì
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Théo & Hugo dans le même bateau Olivier Ducastel / Jacques Martineau
Dans leur premier film, Jeanne et le garçon formidable (1998), ils faisaient des clins d’œil à Jacques Demy pour un duo amoureux où s’invitait la séropositivité. Cette fois, les Ducastel-Martineau font des œillades à Cléo de 5 à 7 (1962) d’Agnès Varda pour raconter la rencontre de deux Parisiens d’une vingtaine d'années, Théo et Hugo – l’un est séropositif et l’autre pas. L’inspiration reste la même mais elle s’est radicalisée. En témoignent ces vingt premières minutes dans un sex club gay où les deux garçons passent de l’amour physique au coup de foudre, et non l’inverse. Comme leurs comédiens, Geoffrey Couët et François Nambot, les réalisateurs se jettent à l’eau. Ils filment sans fard une relation intime qui, après le club, se noue au fil d’un vagabondage dans les rues, au milieu de la nuit. On ira même jusqu’au service des urgences d’un hôpital, où un médecin aide et guide les nouveaux amants, qui ont eu le tort de ne pas se protéger. Il y a un esprit presque militant dans ce regard franc et généreux qui intègre à la fiction des informations pratiques sur la prévention. Tout en collant à la réalité, le film est un superbe exercice de mise en scène, et c’est là sa grande réussite. A travers Paris, on s’élance avec les personnages, on attrape avec eux le premier métro. La légèreté et la grâce de l’esprit Nouvelle Vague renaissent pour jouer avec la ville, avec l’amour et avec le temps, qui s’égrène quasi réellement de cinq à sept heures du matin. Un hymne à la jeunesse de deux garçons d’aujourd’hui et à celle, éternelle, du cinéma. Frédéric Strauss, Télérama, 30 avril 2016
La séance du lundi 30 mai à 20 h 30 sera suivie d’une rencontre avec Olivier Ducastel et Jacques Martineau. France , 2016, 1 h 37, scope-couleur Scénario Olivier Ducastel, Jacques Martineau Avec Geoffrey Couët, François Nambot Mario Fanfani, Bastien Gabriel Miguel Ferreira, Théo Arthur… film interdit aux moins de 16 ans DU 30 MAI AU 7 JUIN
Ma Loute / Bruno Dumont […] Il y a donc lutte des classes latente mais, toujours impavide, Dumont ne choisit pas et passe tous ses protagonistes au tamis d’un burlesque qui côtoie sommets et profondeurs du grotesque : bourgeois d’une arrogance et d’une bêtise frisant la consanguinité, sous-prolétaires carnassiers, flics incompétents, ils sont tous aussi hilarants que monstrueux, évoquant aussi bien les premiers gags ciné des origines à la Mack Sennett que les effets sonores et poétiques d’un Tati en passant par la roborative cruauté de trait d’un Mocky. Match nul entre les nantis bêtes et les gueux bestiaux. Mais dans tous les bestiaires humains de sa filmo, Dumont s’attache toujours à une figure de pureté, à un ou plusieurs personnages qui rédiment la monstruosité environnante, souvent des nonadultes, à l’instar de la mystique de Hadewijch ou du couple de pré-ados de P’tit Quinquin. Ici, la Beauté est représentée par Billie, l’une des filles des Van Peteghem. Enfin, «fille», on ne sait pas. Parfois «elle» a les cheveux longs, parfois «il» a le carré punk, un coup garçon manqué, un coup fausse fille. Billie est aussi androgyne que son nom, et cette indécision de genre se prolonge hors écran puisque l’acteur/actrice se présente sous le diminutif de Raph… […] C’est elle/lui le vrai héros secret du film. Dans ce monde où ça s’observe en chiens de faïence, où ça ne se mélange pas (si ce n’est par le biais de l’exploitation ou de la digestion), où ça dégénère littéralement à force d’entre-soi (qu’il soit grand bourgeois ou prolétaire), la pré-queer Billie est bien sûr une figure de l’ouverture, de la circulation sociale, de la transgression genrée et sexuelle, celui/celle qui remplace la lutte des classes par le grand brassage des individus et des identités multiples, celui/celle qui s’arrache à la prison de l’origine et à l’essentialisme… Serge Kaganski, Les Inrockuptibles, 11 mai 2016
France / Allemagne, 2016, 2 h 02, scope-coul. Scénario et dialogues Bruno Dumont Avec Fabrice Luchini, Juliette Binoche Valeria Bruni Tedeschi, Raph Jean-Luc Vincent, Brandon Lavieville… CANNES 2016 : SÉLECTION OFFICIELLE
DU 2 AU 7 JUIN SORTIE NATIONALE
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Bella e Perduta / Pietro Marcello Belle, oui mais perdue. Leopardi a décrit l’Italie comme une femme qui pleurait la tête dans ses mains à cause du poids de son histoire et du mal ancestral lié à sa beauté. Pietro Marcello Tommaso, simple berger, veille jusqu’au jour de sa mort sur un palais abandonné dans la région de Naples, en proie aux pillages et réduit à l’état de décharge par la Camorra. Polichinelle émerge alors des profondeurs du Vésuve pour accomplir sa dernière volonté : prendre soin d’un jeune buffle. L’animal et Polichinelle voyagent ensemble vers le Nord, à travers les paysages sublimes de l’Italie. Entre mythe et réalité, une fable sur l’Italie contemporaine, belle et perdue…
Italie, 2015, 1 h 27, couleur, v.o. Scénario Maurizio Braucci, Pietro Marcello Photo Pietro Marcello, Salvatore Landi Montage Sara Fgaier Avec Elio Germano (la voix de Sarchiapone, le buffle) Tommaso Cestrone, Sergio Vitolo… SOUTIEN ACID FESTIVALS : GÖTEBORG 2016 LA ROCHE-SUR-YON 2015 JURY ) /
LOCARNO 2015
DU 1er AU 7 JUIN et DU 16 AU 20 JUIN
(PRIX DU
[…] Bella e Perduta du documentariste italien Pietro Marcello (révélé en 2010 avec la sortie en France de La Bocca del lupo) est un film envoûtant, éclos du deuil d’un autre projet, emporté en même temps que son protagoniste, Tommaso Cestrone, agriculteur devenu malgré les sommations de la Camorra l’ange gardien et bénévole du palais de Carditello, une ruine sublime de la région napolitaine, en proie aux déprédations et à une infestation par les ordures. Initiée sous les auspices étranges d’une communauté d’individus masqués et rendus à un idiome de grognements animaux, cette chronique d’un dévouement à la splendeur enfuie d’une terre s’amende, après la mort (réelle) de Tommaso dans des circonstances mystérieuses, et adopte alors la forme de l’odyssée d’un bufflon que le défunt avait recueilli, bête douée de paroles baignées de mélancolie, et de son compagnon à forme humaine, une figure de Polichinelle qui entend enrayer la fatalité de l’abattoir. Incandescent de beauté solennelle comme irradiée par le soleil du sud de l’Italie, le film serpente telle une coulée d’images somptueuses, qui sont autant de sédiments de matières élémentaires agrégés par un courant pasolinien entre les rives du réel abîmé et du mythe, de la vie et la mort… Julien Gester, Libération, 11 août 2015
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Le Lendemain / Magnus von Horn L’histoire d’un jeune garçon qui revient dans sa famille et dans son lycée après avoir commis l’impardonnable… C’est un premier long très maîtrisé, fort. Frédéric Strauss Télérama 24 mai 2015
NOTES DU RÉALISATEUR
L’idée de réaliser Efterskalv m’est venue lors de mes repérages pour mon court métrage de fin d’études. Je lisais des rapports de police sur des crimes commis par des adolescents et l’une de ces histoires m’a particulièrement bouleversé. Un jeune garçon de quinze ans avait étranglé sa petite amie, parce qu’il ne pouvait supporter qu’elle soit tombée amoureuse d’un autre. Je percevais entre les lignes de cette confession que derrière cet acte atroce, se cachait en réalité un jeune garçon timide, qui avait avoué son crime, mais ne comprenait pas comment il avait pu commettre un acte aussi terrible. Un enfant apeuré, qui s’était senti trompé par l’amour et qui essayait maintenant d’en assumer les conséquences, sans y être préparé émotionnellement. Notre film est inspiré de cette histoire. Pour moi, l’essence de Efterskalv est l’histoire d’un garçon qui, après avoir commis un meurtre et purgé sa peine, est remis en liberté, alors qu’il n’est encore qu’un enfant. Il voudrait tourner la page, mais son entourage ne le lui permet pas. C’est l’histoire de personnes déconnectées de leurs émotions, comme une maladie sourde et silencieuse présente dans la société et transmise dans la famille du protagoniste de génération en génération, et qui finalement trouve une issue dans le meurtre d’une jeune fille. Tout le monde est fautif, mais l’admettre serait reconnaître une responsabilité incontournable, une faute irréparable. Quand j’ai pris la décision de tourner en Suède, ce n’était pas du tout pour être assimilé à un cinéma scandinave. Je vis en Pologne depuis près de dix ans et, si je ne suis pas sûr d’y rester toute ma vie, je suis en revanche certain de ne pas vouloir retourner vivre en Suède, même si j’y ferai sans doute d’autres films. Ce qui me semble fondamental, c’est qu'un film possède une dimension universelle. Pour Efterskalv, je voulais montrer cette société rurale, cette mentalité, mais aussi les émotions que cela m’inspire. C'est ce qui a forgé mon enfance et mes souvenirs et qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Ce qui m’a décidé à quitter ce pays, mais ce qui, aussi, constitue mes racines. in Dossier de presse
Efterskalv Pologne / Suède/ France, 2014, 1 h 41 scope-couleur, v.o. Scénario Magnus von Horn Photo Łukasz Žal Son Michał Robaczewski, Jean-Guy Véran Montage Agnieszka Gli n’ ska Avec Ulrik Munther, Mats Blomgren Alexander Nordgren, Loa Ek Wiesław Komasa, Ellen Jelinek… FESTIVALS 2015 : CANNES / GDNYNIA ROTTERDAM / OSTENDE / TORONTO…
DU 1er AU 14 JUIN SORTIE NATIONALE
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Diamant noir / Arthur Harari Un premier film, une première pépite à l’éclat singulier et qui porte bien son titre. Déjà repéré pour deux moyens métrages multiprimés, Arthur Harari s’était aussi fait remarquer en tant que comédien dans «La Bataille de Solférino» de Justine Triet. Mais on ne s’attendait quand même pas à la splendeur tragique de ce «Diamant noir»… Avec ce film, Harari entre immédiatement dans la cour des (très) grands. Il a réussi le pari d’un film de genre et d’un véritable auteur, aux accents shakespeariens, aux gestes retors non sans rappeler James Gray, l’une des nombreuses influences conscientes mais pas écrasantes de cette histoire de vengeance familiale située dans le milieu des diamantaires d’Anvers… Frédéric Mercier, Transfuge, mai 2016
Il y a un aspect documentaire dans le film… ARTHUR HARARI: J’y tenais beaucoup. J’ai pu avoir accès à l’un des ateliers de taille les plus prestigieux
France , 2015, 1 h 55, couleur Scénario Arthur Harari, Vincent Poymiro, Agnès Feuvre Photo Tom Harari Son Ivan Dumas Musique Olivier Marguerit Montage Laurent Sénéchal Avec Niels Schneider, August Diehl Hans-Peter Cloos, Raphaële Godin Abdel Hafed Benotman, Jos Verbist… FESTIVALS 2016 : ANGERS / BEAUNE
(PRIX DU JURY)
DU 8 AU 21 JUIN
du monde, prendre des notes, enregistrer des témoignages. Tout ça a nourri l’histoire de façon très naturelle. Le casse lui-même devait avoir une dimension réaliste, en prenant le parti d’une forme d’artisanat et non de la prouesse technologique. L’un des rares films de casse où j’ai trouvé cette dimension est Le Solitaire de Michael Mann, qui transpire un magnifique réalisme sale. Le mélange de stylisation formelle et de réalisme brut est par ailleurs une des spécificités historiques du film noir, et pas qu’américain: c’est magistral dans La Bête humaine de Renoir, qui est à mes yeux le plus grand film noir français. Je rêvais de suivre ces exemples excitants, et j’ai eu la chance de pouvoir tourner dans un des derniers (sinon le dernier) ateliers du quartier diamantaire situé en dehors du périmètre sécurisé. Nous avions un rapport direct avec les patrons du lieu, sans avoir à passer par les autorités du quartier, évidemment très tièdes vis-à-vis d’un tel tournage. Cette immersion a été précieuse pour obtenir ce réalisme concret dans lequel je souhaitais tremper le romanesque formel du film. On peut voir dans votre film la marque d’une tragédie familiale. A. H.: Oui, mon film emprunte les chemins du film noir. […] La question existentielle pour Pier c’est celle du père: il l’a peu et mal connu, mais il hérite de quelque chose de trop pesant, de trop «symbolique» pour ses seules épaules, et qui ne le laisse pas libre. Il est presque téléguidé, au premier niveau par Rachid –qui a concrètement pris la place paternelle– et à un niveau plus mental et symbolique, par son père. Veut-il ou doit-il obtenir réparation? Il ne pourrait répondre à la question. Tout l’enjeu du film était de lui dessiner un chemin tragique mais libératoire: en croyant réparer l’offense faite à son père, il répare, dans le sang, son propre rapport maladif à la figure du père. Et cela coûte la vie à ses amis, qui ont eux-mêmes joué avec le feu. C’est une tragédie, mais impure, dans la mesure où Pier n’est pas le jouet du destin jusqu’à la mort ou la damnation… D’autres forces sont en jeu: l’héritage culturel et symbolique, l’immaturité affective, l’humiliation sociale, l’envie, le désir… la libido au sens large… plein de choses potentiellement explosives! in Dossier de presse
SORTIE NATIONALE
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Folles de joie / Paolo Virzì Bourgeoise évaporée dans ses dentelles chez Bruno Dumont dans «Ma Loute», en compétition, Valeria Bruni Tedeschi l’est également dans «Folles de joie» de Paolo Virzi, à la Quinzaine des Réalisateurs. Là, cependant, point de promenade émerveillée sur la Côte d’Opale: Beatrice est enfermée dans un institut pour femmes atteintes de troubles mentaux, où elle a fait de la préservation exaspérée des apparences fastes sa forme propre de folie. Une autre pensionnaire arrive (Micaela Ramazzotti), la mort dans les yeux, en guenilles. La princesse folle se toque de cette Cendrillon, elles s’échappent, et voilà Paolo Virzì aux commandes d’un «Thelma et Louise» hystérique au sens clinique, brassant le rire et les larmes dans un grand tourbillon de mots, hésitant constamment entre ranger le grand bazar de vie et de cinéma que laissent derrière elles ses héroïnes, et se laisser contaminer. Dilemme insoluble que le sien: lorsque les actrices sont aussi merveilleuses, on ne sait plus s’il faut soigner ou laisser vivre avec leur mal ces folles à qui la folie va si bien. Noémie Luciani, Le Monde, 14 mai 2016
Après avoir réalisé un thriller noir, aux tons froids et sarcastiques, «Les Opportunistes», peut-on dire, qu’avec ce nouveau film, vous revenez à une comédie aux tons plus chauds? Ou au contraire, vu les thèmes abordés comme la maladie mentale, s’agit-il d’un film encore plus dramatique? PAOLO VIRZÌ: Nous avions entre les mains une douzaine de pages d’un sujet avec pour protagonistes deux patientes en psychiatrie aux caractères opposés qui, un peu par hasard, s’enfuient de la structure clinique qui les accueille. Un refus des mesures de sécurité, des contraintes de la cure qui devient une errance euphorique et sans fin dans le monde extérieur. Nous pouvons donc le définir comme une comédie d’aventure? P. V.: Je voulais que ce soit une comédie, divertissante et humaine, une histoire qui, à un moment donné, finirait par s’approcher d’un conte, ou carrément d’un trip psychédélique, mais sans être dépourvue de sens. Nous voulions raconter aussi l’injustice, l’oppression, le martyre de personnes fragiles, de femmes stigmatisées, méprisées, condamnées, recluses. Mais sans que cela ne devienne un pamphlet. Nous cherchions des traces de bonheur, ou pour le moins d’euphorie, dans l’internement. Peut-on sourire ou même rire en racontant la souffrance, ou est-ce quelque chose d’impudique, de scandaleux? Espérons que oui, parce que c’est ce que je préfère quand je fais un film, au fond, c’est la seule chose qui m’intéresse. Par exemple dans ce film, nous mettons en scène un épisode parmi les plus féroces qu’il m’ait été donné de filmer. Et pourtant je me rends compte que j’ai essayé de le raconter sur un ton heureux. C’était, il me semble, l’unique façon de parler d’un sujet aussi terrible que mystérieux. in Dossier de presse
La Pazza Gioia Italie / France, 2016, 1 h 56, scope-coul., v.o. Scénario Francesca Archibugi, Paolo Virzì Photo Vladan Radovic Son Alessandro Bianchi Musique Carlo Virzì Montage Cecilia Zanuso Avec Valeria Bruni Tedeschi Micaela Ramazzotti Valentina Carnelutti, Tommaso Ragno Bob Messini, Sergio Albelli… CANNES 2016 : QUINZAINE DES RÉALISATEURS
DU 8 AU 28 JUIN SORTIE NATIONALE
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La Loi de la jungle / Antonin Peretjatko Marc Châtaigne, stagiaire au Ministère de la Norme, est envoyé en Guyane pour la mise aux normes européennes du chantier Guyaneige: première piste de ski «indoor» d’Amazonie destinée à relancer le tourisme en Guyane. De mésaventure en mésaventure, on lui affuble un coéquipier. Pas de chance c’est une pin-up. Pire: elle a du caractère.
Comment est né ce projet de film tourné en grande partie en Guyane? ANTONIN PERETJATKO : Tourner en Guyane permet évidemment de prendre la jungle comme une
France , 2016, 1 h 39, couleur Scénario et dialogues Antonin Peretjatko, Frédéric Ciriez Photo Simon Roca Son Fabrice Osinski, Julien Roig Vincent Verdoux Montage Antonin Peretjatko, Xavier Sirven Avec Vincent Macaigne, Vimala Pons Pascal Légitimus, Mathieu Amalric Fred Tousch, Rodolphe Pauly Jean-Luc Bideau, Thomas de Pourquery… DU 15 AU 28 JUIN
allégorie du monde moderne mais surtout ce territoire est une enclave française dans un autre continent, un bout d’Europe en pleine Amérique du sud. A ma connaissance c’est quelque chose d’unique et c’est justement ce que montre le film : une aberration territoriale issue de l’héritage colonial. Cela permet de parler de la France tout en étant loin, très loin de la capitale. Le sujet du film est celui des normes européennes transposées hors d’Europe: que se passe-t-il lorsqu’on tente d’appliquer des normes dans un territoire pour lequel elles n’ont pas été conçues? Quand je parle de territoire, il s’agit aussi de territoire intellectuel. Il y a une exigence de vérité. A. P: C’était un de mes grands principes dès le départ : même si mon film n’est pas réaliste, je tenais à ce qu’il soit ancré dans le réel. Je ne voulais pas de trucages ou d’effets spéciaux pour les cascades ou pour les animaux. C’est important pour moi que la bagarre soit une vraie bagarre et pas du bidouillage numérique, le cinéma rejoint le cirque si on filme une bagarre en plan-séquence. C’est quelque chose qui s’est perdu même chez les cascadeurs. […] Je voulais de vrais animaux, des insectes qu’on ne voit que dans la jungle et qui ne sont presque jamais filmés. On m’a proposé d’en faire quelques-uns en numérique, comme la luciole, mais ça ne m’intéressait pas. […] Tous les animaux qu’on voit dans le film sont vrais: les deux papillons qui se tournent autour, le ver qui se dandine comme un ver de Walt Disney, les serpents, les mygales… Les larves que mange Vimala Pons, ce sont de vraies larves vivantes… Est-ce que tu cherchais à aller vers davantage de romanesque? A. P: Oui, je voulais un scénario beaucoup plus linéaire que d'habitude, mais qui permette au cinéma de se déployer. Avec des personnages plus incarnés, et un panel de jeu plus grand. Je voulais aller plus loin dans le jeu d’acteurs qu’avec La Fille du 14 juillet, qui n’était clairement pas un film d’acteurs. Pour moi, La Loi de la jungle est à la fois un film de réalisateur et un film d’acteurs. On croit aux personnages, on a envie d’être avec eux, ou d’être eux. Le film a été l’occasion d’approfondir mon travail avec Vimala Pons et Vincent Macaigne. Je voulais qu’ils me donnent plus d’eux-mêmes. Et le film leur offre un panel de jeu très grand. Vimala est capable de passer d’un jeu très burlesque à quelque chose de physique, puis sentimental… Macaigne c’est pareil. in Dossier de presse
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La Forêt de Quinconces Grégoire Leprince-Ringuet
«La Forêt de Quinconces» est le premier film du comédien de vingt-huit ans Grégoire LeprinceRinguet (vu chez Téchiné, Honoré, Guédiguian, entre autres). Les premières minutes font peur: un couple se sépare et leur conversation a quelque chose de fabriqué, de trop écrit, de récité. Et puis, on se rend vite compte que ce débit particulier, ce parler où s’enchaînent rimes et tournures classiques, fait la matière même du film. Ondine quitte Paul (Leprince-Ringuet luimême), qui s’entiche d’une autre, Camille. Cette dernière est jalouse de sa prédécesseure. «La Forêt de Quinconces» est un conte planté dans le Paris actuel, où les trottoirs servent de décor à des sortilèges que les amoureux se lancent à la figure, comme d’autres la vaisselle sale. Leprince-Ringuet dit avoir écrit le film «en poursuivant le désir d’un cinéma qui renoue avec une magie oubliée». Et il y a, de fait, dans ce premier film trop long, un esprit très culotté, louable ne serait-ce que par sa façon d’oser aller à rebours de tout effet de branchitude ou de naturalisme. Les moments les plus beaux sont ceux où Leprince-Ringuet diffuse une folie: ballet de danse contemporaine, boîte de nuit remplie d’êtres mythologiques, plongeon onirique dans un lac éclairé par la lune… Clément Ghys, Libération, 18 mai 2016 Quel a été le point de départ du film: l’intrigue amoureuse ou la poésie? GRÉGOIRE LEPRINCE-RINGUET: Au tout départ, le scénario est né d’une suite de six ou sept poèmes que j’avais écrits il y a longtemps. Des poèmes sentimentaux, mais avec aussi des choses plus oniriques. En les rangeant dans un certain ordre, avec l’idée de les réunir dans un recueil, je me suis aperçu qu’il y avait un fil dramatique, une narration qui s’ébauchait. J’ai étoffé le récit, les personnages se sont dessinés petit à petit. Epreuve après épreuve, c’est devenu un long métrage. Comment écrit-on un scénario dont une grande partie des dialogues est en vers? G. L-R. : J’aime écrire en vers car étrangement je trouve ça plus facile. La contrainte est très libératrice: les rimes et la métrique guident l’écriture. La difficulté, c’est de faire en sorte que les vers servent toujours la narration. Je ne voulais pas de systématisme, mais de la surprise tout le temps. Ainsi plusieurs scènes commencent en prose et se finissent en vers, et inversement. Il fallait que l’oreille du spectateur soit simplement charmée par un aspect de la langue enchanteur, et en même temps que la parole poétique se confonde avec des éléments quotidiens. Pauline Caupenne, qui joue dans le film, a été ma relectrice. Elle était intraitable sur la compréhension, la clarté, et la nécessité des vers. in Dossier de presse
France , 2016, 1h 49, scope-couleur Scénario et dialogues Grégoire Leprince-Ringuet Photo David Chambille Son Samuel Aïchoun Musique originale Clément Doumic Décors Clémence Pétiniaud Montage Nathalie Sanchez Grégoire Leprince-Ringuet Avec Grégoire Leprince-Ringuet Pauline Caupenne, Amandine Truffy Thierry Hancisse, Marilyne Canto Antoine Chappey… CANNES 2016 : SÉLECTION OFFICIELLE
DU 22 AU 28 JUIN SORTIE NATIONALE
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Tout de suite maintenant Pascal Bonitzer
Nora Sator, jeune trentenaire dynamique, commence sa carrière dans la haute finance. Quand elle apprend que son patron et sa femme ont fréquenté son père dans leur jeunesse, elle découvre qu’une mystérieuse rivalité les oppose encore. Ambitieuse, Nora gagne vite la confiance de ses supérieurs mais entretient des rapports compliqués avec son collègue Xavier, contrairement à sa sœur Maya qui succombe rapidement à ses charmes… Entre histoires de famille, de cœur et intrigues professionnelles, les destins s’entremêlent et les masques tombent.
Le monde de la finance et son univers impitoyable… Votre film est très ancré dans notre époque. PASCAL BONITZER: J’essaie toujours de saisir l’esprit du temps, le «Zeitgeist». Et pour moi, l’esprit de
France , 2015, 1 h 38, couleur Scénario, adaptation, dialogues Pascal Bonitzer, Agnès de Sacy Photo Julien Hirsch Son Philippe Kohn Montage Elise Fievet Avec Agathe Bonitzer, Vincent Lacoste Lambert Wilson, Isabelle Huppert Jean-Pierre Bacri, Pascal Greggory… SOUTIEN AFCAE
DU 22 AU 28 JUIN
notre temps, c’est ce que la finance appelle le principe TDSM (Tout De Suite Maintenant) d’où le titre –qui correspond à cette mainmise relativement récente de la finance sur le capitalisme d’entreprise. La finance n’attend pas, il lui faut des résultats et du gain tout de suite. Cette mentalité se retrouve un peu dans tous les domaines: être célèbre tout de suite, riche tout de suite, trouver la femme ou l’homme de sa vie, ou le plan cul tout de suite… Le temps long est dévalorisé, internet est la mesure du temps actuel : en un clic, vous pouvez tout avoir, enfin, c’est ce qu’on vous fait croire. Nora (Agathe Bonitzer) est le cœur de ce film à multiples protagonistes. C’est la première fois que vous centrez un film sur un personnage aussi jeune. P. B. : Comme Cherchez Hortense, Tout de suite maintenant parle de la filiation, mais de manière très différente. Je n’ai pas du tout pensé à Agathe pendant l’écriture. Le seul auquel j’ai pensé, c’est JeanPierre Bacri et l’idée du film vient d’ailleurs en partie de notre envie mutuelle de retravailler ensemble après Cherchez Hortense. Comme il y tenait le rôle du fils de Claude Rich, écrasé par ce père terrible, je me suis dit tout bêtement qu’il pourrait jouer dans le prochain film celui du père de l’héroïne, et que ce serait lui qui serait épouvantable et écrasant! Mais comme c’est Jean-Pierre, il est en même temps touchant, émouvant. C’est un homme blessé. Avec ce film, j’ai changé de braquet. Mes héros habituels sont des hommes d’âge mûr et désenchantés. Nora est une jeune fille pleine d’ambition qui a la vie devant elle. Mais ce qui s’est passé avant elle la rattrape au tournant. Un bel équilibre entre la drôlerie et l’humanité. Ne serait-ce pas votre «comédie humaine» à vous? P. B. : Saïd Ben Saïd, mon producteur, voulait justement que j’adapte Les Employés, un roman de Balzacqui met en scène une cabale médiatique. Il est l’une des sources de mon film même si, à l’arrivée, ils n’ont presque plus aucun rapport. Quant à la comédie, je crois que je ne peux pas faire un film où il n’y a pas l’élément de l’humour. Même quand les choses font froid dans le dos, j’ai besoin qu’elles soient un peu drôles aussi. Par exemple la scène à l’hôpital entre Serge et Nora, une des premières à laquelle j’ai pensé en écrivant ce scénario… Ce qu’envoie le père à la fille doit prendre à la gorge, mais il faut aussi que ça fasse rire. Il profère de telles énormités… in Dossier de presse
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No Land’s Song
/ Ayat Najafi
Depuis la révolution de 1979, en Iran, les femmes ne peuvent pas chanter seules en public. Un homme doit obligatoirement chanter en même temps qu’elles. Cette étrange loi, paritaire en apparence, obéit bien évidemment à une tout autre logique : il s’agit d’empêcher le chant des femmes d’exciter la sexualité des hommes, ces obsédés incapables de se contenir. Dans une scène assez désopilante, et donc tragique, un responsable religieux explique avec toutes les apparences de la raison que si les hommes ont le droit de chanter seuls, c’est bien heureusement parce que les femmes –honnêtes, évidemment– contrôlent nettement mieux leur sexualité quand un homme chante. Bien sûr. No Land’s Song raconte l’histoire d’une compositrice iranienne, Sara Najafi, qui décide, en 2009, d’organiser un concert où des chanteuses pourraient s’exprimer sans la présence d’un homme. Elle embarque dans l’aventure des chanteuses et musiciens iraniens mais aussi des artistes français et tunisiens parmi lesquels Jeanne Cherhal, Elise Caron et Emel Mathlouthi. Réalisé par son frère Ayat, le documentaire va montrer les problèmes artistiques inhérents à la rencontre entre deux façons de faire de la musique. Mais les vrais obstacles seront évidemment juridico-religieux. Le film montre au quotidien l’absurdité d’une société très administrée obéissant à l’irrationnel. Hésitations, revirements, caprices, bureaucratie labyrinthique et kafkaïenne, débats théologiques sans fin : Sara Najafi, tenace, doit affronter durant plusieurs années un véritable casse-tête administratif. On assiste aussi aux espoirs et aux découragements successifs des musiciens. Réussiront-elles ou non à chanter? Sans déflorer la fin, oui, et même si le public est très restreint, la beauté des voix fera oublier tous les tracas passés. C’est un film simple, sans prétention formelle, mais riche et bouleversant. Jean-Baptiste Morain Les Inrockuptibles, 9 mars 2016
France / Allemagne, 2014, 1 h 31, coul., v.o Réalisation, scénario Ayat Najafi Son Sasan Nakhai, Dana Farzanehpour Julien Brossier… Musique Sara Najafi, Parvin Namazi Sébastien Hoog, Edward Perraud… Montage Julia Wiedwald Schokofeh Kamiz Avec Sara Najafi, Parvin Namazi Sayeh Sodeyfi, Elise Caron Jeanne Cherhal, Emel Mathlouthi… SOUTIEN AFCAE FESTIVALS 2015 : MONTRÉAL / LEIPZIG…
MER 29 JUIN 14H et 18H EN EXCLUSIVITE
D’une pierre deux coups / Fejria Deliba Zayane (Milouda Chaqiq, alias la slameuse Tata Milouda), soixante-quinze ans, n’est jamais sortie de sa cité, trop occupée à élever sa dizaine de filles et fils. Jusqu’au jour où un fairepart de décès l’enjoint à faire un voyage en Touraine. D’une pierre deux coups, c’est un peu deux films en un: d’une part la virée de Zayane et sa copine, sorte de road-movie vers le passé enfoui de Zayane et à travers tous les états du féminin ; d’autre part les frères et sœurs qui se demandent pourquoi leur mère s’est subitement barrée, événement aussi surprenant pour eux que l’atterrissage d’une soucoupe volante… […]Une vue en coupe de la communauté musulmane qui déjoue tous les clichés essentialistes. Avec cette question latente : comment chacun va réagir à ce qu’il va découvrir sur sa mère? Le premier film, c’est Thelma et Louise en sourdine; le second, Sur la route de Madison dans nos banlieues. Ces deux veines se croisent et se tressent pour mon tout, D’une pierre deux coups, où Fejria Deliba fait d’une pierre cent coups: elle joint la profondeur du propos et la légèreté de touche, l’humour et le suspense, et même un peu de mise en abyme théorique sur les puissances du cinéma comme école du regard sur l’autre. Le public du Festival Premiers Plans d’Angers ne s’est pas trompé en décernant son prix à ce petit bijou. Serge Kaganski, Les Inrockuptibles, 20 avril 2016
France , 2015, 1 h 23, couleur Scénario et dialogues Fejria Deliba Photo Hélène Louvart Son Régis Muller Musique Youssef Boukella et Luis Saldanha de l’Orchestre National de Barbès Montage Katharina Wartena Marie Vermillard, Lilian Corbeille Avec Milouda Chaqiq, Brigitte Roüan Claire Wauthion, Zinedine Soualem Samir Guesmi, Linda Prevot Chaïb… FESTIVAL 2016 : ANGERS, PREMIERS PLANS (GRAND PRIX DU PUBLIC)
MER 29 JUIN 16H et 20H EN EXCLUSIVITE
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CINEMA juin 2016_PROGRAMME CINEMA 23/05/16 11:40 Page12
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LUNDI 30 MAI / 20H30: projection de THÉO & HUGO DANS LE MÊME BATEAU suivie d’une rencontre avec Olivier Ducastel et Jacques Martineau
DU 1er AU 7 JUIN
BELLA E PERDUTA de Pietro Marcello Italie, 2015, 1h27, couleur, v.o. LE LENDEMAIN de Magnus von Horn Pologne/Suède/Belgique, 2014, 1h41, scope-couleur, v.o. MA LOUTE de Bruno Dumont France/Allemagne, 2016, 2h02, scope-couleur THÉO & HUGO DANS LE MÊME BATEAU de Olivier Ducastel et Jacques Martineau • France, 2016, 1h37, scope-couleur
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DU 8 AU 14 JUIN
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FOLLES DE JOIE de Paolo Virzì Italie/France, 2016, 1h56, scope-couleur, v.o. DIAMANT NOIR de Arthur Harari France, 2015, 1h55, couleur LE LENDEMAIN de Magnus von Horn
14H 20H30 18H15
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LA LOI DE LA JUNGLE de Antonin Peretjatko France, 2016, 1h39, couleur FOLLES DE JOIE de Paolo Virzì
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DIAMANT NOIR de Arthur Harari BELLA E PERDUTA de Pietro Marcello
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15H* 18H30
LA FORÊT DE QUINCONCES de Grégoire Leprince-Ringuet France, 2016, 1h49, scope-couleur
14H 18H* 20H* 16H 20H30
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LA LOI DE LA JUNGLE de Antonin Peretjatko
18H30
14H30 16H30 20H30 15H* 17H* 20H* 18H30
16H30
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20H*
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DU 15 AU 21 JUIN
DU 22 AU 28 JUIN
TOUT DE SUITE MAINTENANT de Pascal Bonitzer France, 2015, 1h38, couleur
FOLLES DE JOIE de Paolo Virzì MERCREDI 29 JUIN
NO LAND’S SONG de Ayat Najafi France/Allemagne, 2014, 1h31, couleur, v.o. D’UNE PIERRE DEUX COUPS de Fejria Deliba France, 2015, 1h23, couleur *
18H
14H 17H30* 16H15 20H* 20H30
16H 17H30*
18H15 16H45
MER 29
14H 18H 16H 20H
Projections dans le Grand Théâtre
«La Fête du cinéma2016», du dimanche 26 au mercredi 29 juin. Tarif unique à toutes les séances 4€ 44e Festival International du Film de La Rochelle, du vendredi 1er au dimanche 10 juillet A partir du mercredi 24 août : reprise des séances cinéma LA COURSIVE SCENE NATIONALE / 4, RUE ST-JEAN-DU-PEROT / 17000 LA ROCHELLE / 05 46 51 54 00 / www.la-coursive.com