SCALA | 25 avril 2015 à Nantes

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PRÉVISIONNEMENT – SAMEDI 25 AVRIL 2015 LE CINÉMATOGRAPHE – NANTES DATE LIMITE D’INSCRIPTION : JEUDI 16 AVRIL 2015

SAMEDI 25 AVRIL 2015 LE CINÉMATOGRAPHE 12 bis rue des Carmélites, 44000 Nantes 02 85 52 00 10

PRÉVISIONNEMENT Cinq avant-premières proposées dans le cadre de la première édition du festival de l'Association des Distributeurs de Films de Patrimoine, Play it again !

Les innocents de Jack Clayton UK, 1961, 1h39

Dragon Inn de King Hu Taïwan, 1967, 1h51

La coupe à 10 francs de Philippe Condroyer France, 1974, 1h40

Le Grand embouteillage de Luigi Comencini France-Italie, 1978, 1h53

The Rose de Mark Rydell USA, 1980, 2h05

SCALA / Prévisionnement / Le Cinématographe / Samedi 25 avril 2015

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PROGRAMME SAMEDI 25 AVRIL 2015 LE CINÉMATOGRAPHE NANTES

ACCUEIL

9h30

10h

Le Grand embouteillage de Luigi Comencini France-Italie, 1978, 1h53

TAMASA DIFFUSION SORTIE : JUIN 2015

REPAS (Lieu Unique)

12h15

La coupe à 10 francs

14h

de Philippe Condroyer France, 1974, 1h40

MADADAYO

PAUSE

Les innocents

16h

de Jack Clayton UK, 1961, 1h39

ACTION SORTIE : JUILLET 2015

PAUSE

18h

Dragon Inn

de King Hu Taïwan, 1967, 1h51

CARLOTTA

REPAS (libre)

20h

21h

The Rose

de Mark Rydell USA, 1980, 2h05

SCALA / Prévisionnement / Le Cinématographe / Samedi 25 avril 2015

LOST FILMS SORTIE : JUILLET 2015

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GRAND EMBOUTEILLAGE (LE)

FILM Titre original film Réalisateur Fiche technique

L'Ingorgo - una storia impossibile Luigi COMENCINI France-Italie, 1978, 1h53

Avec Annie Girardot, Alberto Sordi, Marcello Mastroianni

Sélection - Prix

Production Distribution

TAMASA 63 rue de Ponthieu 75 008 PARIS

VISA Classement

Tél: 01 43 59 01 01 contact@tamasadiffusion.com

DATE SORTIE AE Label RD

Label PR Label JP

24/06/2015 - reprise

Autre…

Soutien

NB COPIES ACID

ADRC

GNCR

Autre

FILM Synopsis

Sur une autoroute italienne, des centaines de voitures se retrouvent bloquées dans un immense embouteillage. La journée se termine puis nuit tombe alors qu'aucune amélioration ne semble envisageable. La situation extrême et la promiscuité vont révéler ou engendrer un multitude de comportements parmi les passagers qui se retrouvent piégés.

FILM Critiques

Des gens fermant les yeux sur les actes les plus odieux, d’autres méprisant les plus faibles qu’eux, des relents de fascisme renaissant, la perte des repères, la dégradation des relations humaines... Dans cette fausse comédie à l’impressionnant casting européen, méditation amère, acerbe et désespérée sur une civilisation qui va droit dans le mur, Comencini et ses scénaristes, avec une forte rage, mènent avec une belle fluidité et une précision redoutable les destins croisés de leurs innombrables personnages, sans presque jamais que cela fasse ni film à sketchs (évitant même le systématisme trop souvent présent dans ce genre), ni film à thèse malgré l’évidence de la démonstration. Erick Maurel, DVDClassik


COUPE A 10 FRANCS (LA)

FILM Titre original film Réalisateur Fiche technique

Sélection - Prix

Philippe CONDROYER France, 1974, 1h40

Avec Didier Sauvegrain, Roselyne Vuillaume, Alain Noël

Cannes 1974 (Quinzaine des réalisateurs)

Production Distribution

MADADAYO 87bis rue de Paris 93100 Montreuil

VISA Classement

01 42 87 32 92 06 62 85 63 00 madadayo@laposte.net

NB COPIES

DATE SORTIE AE Label RD

Label PR Label JP

Autre…

Soutien

ACID

ADRC

GNCR

Autre

FILM Synopsis De jeunes ouvriers d'une fabrique de province doivent se faire couper les cheveux s'ils ne veulent pas être licenciés. Certains, comme André, refusent d'obéir et essaient de se défendre en recourant à un syndicaliste. Mais, en vain… Esseulé et démuni, André dissimule ses problèmes à sa famille. Parallèlement, il vit une histoire sentimentale avec une fille de la région. Un jour, pourtant, le père d'André finit par connaître la situation et exige, à son tour, que son fils aille chez le coiffeur. André acquiesce. Gravement et intimement blessé, pourtant, il se réfugie dans le silence avant de s'immoler par le feu devant l'usine.

FILM Critiques

Philippe Condroyer : Vous savez, je n’aurais pas la prétention de croire que mon film a pu influencer Pialat. Didier Baussan : Pourtant, il y a la même volonté d’inscrire sociologiquement les personnages et presque d’être dans le reportage, la caméra vérité… PC : Oui, oui. Alors peut-être que le fait d’avoir vécu dans un milieu disons cossu, plus facile, m’a été un point de contraste avec les autres. Parce que mon tout premier film est un film qui a été financé par un industriel absolument délicieux, mais qui avait une usine de voitures d’enfants. Et j’ai fait mon premier film industriel –si j’ose dire– dans son usine. Et, de ce tournage, il y a des choses dans La Coupe à dix Francs, à savoir le chantage, le harcèlement sexuel : cette fille qui est obligée de coucher avec le concierge, ce n’est pas une histoire inventée. Il y a des tas de maux, des tas de situations, auxquels j’étais plus sensible qu’à des repas de famille cossus ou à des amis qui pouvaient avoir de belles voitures. Je trouvais qu’il y avait plus d’authenticité, je me trompe peut être… les milliardaires sont peut-être très authentiques. Frédéric Borgia : Peut-être que ce que voulait dire Didier, c’est que : on est en 73-74 et c’est une époque assez forte pour le cinéma français –Pialat, La Coupe à dix francs, Les doigts dans la tête. C’est à ce moment-là des cinéastes qui ont envie de filmer la jeunesse française, alors qu’aujourd’hui pas grand monde a envie de filmer la jeunesse… DB : Si, ils la filment, mais ils ne filment pas celle-là ! (3/07/2012)


INNOCENTS (LES)

FILM Titre original film

Innocents (The)

Réalisateur

Jack Clayton

Fiche technique

UK, 1h39, 1961

Avec Deborah Kerr, Michael Redgrave, Megs Jenkins

Sélection - Prix

Production Distribution

ACTION / THÉÂTRE DU TEMPLE 4 rue Lanneau 75005 PARIS

VISA Classement

TÉL: 01 43 26 70 40 FAX: 01 43 26 79 02 theatredutemplevincent@hotmail.fr

NB COPIES

DATE SORTIE AE Label RD

Label PR Label JP

Autre…

Soutien

ACID

ADRC

GNCR

Autre

FILM Synopsis

A la fin du XIXe siècle, Miss Giddens, une jeune institutrice, est chargée d'éduquer Flora et Miles, deux enfants, dans un vieux manoir. Elle découvre bientôt que ces derniers sont tourmentés par les fantômes de deux personnes décédées quelque temps auparavant...

FILM Critiques

En 1961, Jack Clayton signe probablement avec Les Innocents son meilleur film. Connu pour avoir dirigé Simone Signoret dans Les Chemins de la haute ville (rôle qui valut d’ailleurs un oscar très remarqué à l’actrice française) et pour s’être frotté à l’inadaptable, à savoir Gatsby le magnifique de Fitzgerald, Jack Clayton s’est adjoint les services du grand Truman Capote pour transposer à l’écran l’un des plus célèbres romans d’Henry James. Le résultat est à ce point déconcertant qu’il a su inspirer des cinéastes plus contemporains, notamment l’espagnol Alejandro Amenábar avec Les Autres. [...] Le grand mérite du film est de ne jamais tomber dans le grand-guignol ni les explications scabreuses susceptibles de mettre un terme au mystère ambiant. Bien au contraire, la rencontre des trois talents que sont James, Capote et Clayton donne aux Innocents une ambigüité admirable face à laquelle le spectateur se retrouve par moments démuni, mais toujours fasciné. Clément Graminiès, Critikat


DRAGON INN

FILM Titre original film Réalisateur Fiche technique

Sélection - Prix

Long men kezhan King Hu Taïwan, 1967, 1h51

Avec Lingfeng Shangguan, Shih Chun, Ying Bai

Cannes Classics 2014

Production Distribution

CARLOTTA Inès DELVAUX et Nora WYVEKENS 01 42 24 11 77

VISA Classement

9 passage de la Boule Blanche 75012 PARIS ines@carlottafilms.com / nora@carlottafilms.com

NB COPIES

DATE SORTIE AE Label RD

Label PR Label JP

Autre…

Soutien

ACID

ADRC

GNCR

Autre

FILM Synopsis

L'Eunuque Tsao vient d'exécuter son adversaire politique, Yu, le ministre des armées. En danger de mort, les enfants du défunt deviennent la cible du maître des eunuques, qui se lance dans une lutte sans merci pour les retrouver. C'est à l'Auberge du Dragon, située à la frontière occidentale de l'empire chinois, que sonnera l'heure de l'affrontement entre les deux camps.

FILM Critiques

Le pouvoir tombé aux mains des Eunuques, et l’auberge du Dragon devient l’ultime halte des exilés politiques. « Le film de wu xia a deux sources. L’une, majoritaire, inspirée du roman de chevalerie classique (…). L’autre, minoritaire, en retournant aux sources de l’Opéra de Pékin et à sa tradition martiale. Voie suivie par King Hu, attaché aux dames d’épée du répertoire opératique (wudan ou héroïne guerrière). L’auberge, dès L’Hirondelle d’or, puis avec L’Auberge du dragon et L’Auberge du printemps, sera le lieu scénique qui scellera ces retrouvailles. Importance de l’architecture du décor, des accessoires, du placement des personnages, sens de la chorégraphie et des articulations entre les plans, avec cette alternance entre amour du cadre et de la surface puis vertu de la profondeur de champ. Les corps sont immobiles mais les objets-armes fusent pour eux, ou les accessoires sont immobiles et les personnages en mouvement (sauts, acrobaties) animent la scène en un feu d’artifice coloré (…). Mais lorsque Xu Feng, la muse de King Hu, s’arrête de courir, on la voit reprendre son souffle, respirer fortement, le front en sueur, l’air soucieux, avant de repartir. Chez King Hu, pour notre plus grand bonheur, l’abstraction a ses limites. » (Charles Tesson, 2012, La Cinémathèque Française).


ROSE (THE)

FILM Titre original film

THE ROSE

Réalisateur

RYDELL Mark

Fiche technique

USA, 1979, 2h16

Avec Jonathan Banks, Bette Midler, Frederic Forrest

Sélection - Prix

Production Distribution

VISA Classement

LOST FILMS Marc OLRY lostfilmsdistribution@yahoo.fr

51743 AE Label RD

13, rue Galilée 93110 ROSNY SOUS BOIS Tel: 06 16 29 22 53

DATE SORTIE Label PR Label JP

Juillet 2015

Autre…

Soutien

NB COPIES ACID

ADRC

GNCR

Autre

FILM Synopsis

L'action se déroule en 1969 et The Rose, une star du rock, est épuisée par la vie qu'elle mène. Elle fait donc part à son manager de son souhait de prendre une année sabbatique après un ultime concert donné dans sa ville natale en Floride. Plus intéressé par le profit que par la santé de la chanteuse, il tente de l'en dissuader...

FILM Critiques

Bette Midler est entrée dans le cinéma comme elle entre en scène : une tornade. Sa rencontre avec le personnage de Rose, vaguement inspiré de Janis Joplin, donne un film étourdissant, qui l'a fait passer directement au stade de « monstre sacré ». On l'a comparée à Groucho Marx, à Chaplin ; on a parlé d'un mélange de Piaf et de Barbra Streisand, de Betty Boop et de Mae West. On a dit qu'elle avait « une centrale nucléaire dans le ventre »... Tout est vrai. Qu'on aime ou pas ses outrances et sa vulgarité assumée, il est difficile de rester insensible à la performance qu'elle accomplit ici. Qu'elle arpente un sauna gay à la recherche de son beau cow-boy (Frederic Forrest, craquant), qu'elle rejoigne sur scène le travesti qui l'imite pour un duo endiablé, elle est incroyable. Et les scènes de concert (superbement éclairées par Vilmos Zsigmond) vous sortiront de votre fauteuil. Bernard Génin, Telerama


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