06.04 au 03.05 2016

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photo du film Les ogres

salle Jacques Tati

programme du 6 avril au 3 mai 2016 salle Jacques Tati – 33, bd Victor Hugo – Saint-Nazaire

www.letheatre-saintnazaire.fr – 02 40 53 69 63


calendrier

semaine du 6 au 12 avril

mer 6

Le potager de mon … -

PlayTime

20h30 + débat -

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Rocco et ses … (VO)

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20h

Tempête

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Tante Hilda !

sam 9

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18h30

15h

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16h30, 20h30 15h30, 17h30 -

14h30 + goûter

ven 15

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-

18h30

17h

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Comme des lions

17h30

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20h45

20h30

15h30

sam 16

16h, 20h30 -

dim 17 mar 19

16h15

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20h45

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11h + goûter salé

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16h30

19h

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16h45

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20h45

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14h30

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19h

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14h30

16h45

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Rosa la rose … (VO)

21h

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14h30

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Elle et lui (VO)

Salé, sucré (VO)

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La chouette, entre … Orfeu Negro (VO)

18h

18h15

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L’eau à la bouche

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20h30 + débat 14h30

Une jeunesse … (VO) … Pat et Mat

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14h30

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mer 13 jeu 14

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10h45 + goûter 10h45 + goûter

18h15

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dim 10 mar 12

16h15

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Une jeunesse … (VO) -

The assassin (VO) PlayTime

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18h30

semaine du 13 au 19 avril

Play it again !

ven 8

The assassin (VO) Chala … (VO)

PlayTime

jeu 7

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11h+ goûter salé

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20h30

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20h45 18h30

14h30

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19h -

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17h

semaine du 20 au 26 avril

mer 20

jeu 21

ven 22 sam 23

dim 24

mar 26

Les ogres

14h

20h + débat

16h15

14h

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16h30, 20h45

Volta à terra (VO)

16h45, 20h30 -

-

16h30

19h15

18h15

17h + échange -

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The assassin (VO)

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14h15

20h30 + débat 14h30

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Café lumière (VO)

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16h45 + débat 20h30

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Qu’un seul tienne …

Poussières … (VO)

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semaine du 27 avril au 3 mai

mer 27

Volta à terra (VO)

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Pursuit of … (VO)

Le garçon et la Bête

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jeu 28 19h

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20h30 + débat

ven 29 15h30

sam 30 17h15

18h

dim 1er 19h15

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mar 3 20h45

19h

20h45

17h15

-

-

15h15, 19h

17h

15h15

21h

19h

21h

17h15

Marie et les naufragés 20h45

Tempête

19h

17h

14h30 + goûter

19h -

21h

15h + goûter

15h

17h (VO)

-

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Rocco et ses frères Le potager de mon grand-père

avant- e r premiè

documentaire de Martin Esposito • France • sortie nationale 20 avril 2016 • couleur • 1h16 Chez son grand-père, Martin est venu se ressourcer, aider et partager des moments de vie. L’aïeul lui transmettra son savoir, un peu de ses racines et les secrets de ce potager cultivé par amour pour sa femme disparue. Issu de cette génération fast-food, Martin prendra conscience de la valeur de ce précieux héritage. Un hymne à la vie et à cette nature que nous devons protéger. « Dans un monde où l’on a de moins en moins de repères, j’avais la nécessité de retourner aux sources. Je me suis donc tourné vers mon grand-père et c’est là que j’ai compris qu’il fallait que je fasse ce film. Au rythme des saisons, j’avais le besoin de le suivre dans son potager. Je suivais chaque jour mon grand-père. Je constatais qu’à chaque fois qu’il était triste, il allait dans son potager. Il remontait avec des légumes, les cuisinait puis se sentait mieux. Je me suis rendu compte, à mon tour, que lorsque je revenais du potager, tout

reprenait place au fond de moi. Mes idées redevenaient claires. Je pense que le potager et la nature ne sont pas qu’une métaphore. D’être à leur contact, nous remet dans un cycle de vie et nous réconcilie avec nous-mêmes ». Martin Esposito

« Martin Esposito filme son grand-père comme un super-héros des temps modernes (…). Un documentaire humaniste et d’une magnifique simplicité sur la transmission du savoir d’un grand-père jardinier à son petit-fils ». Ushuaïa TV

ciné-débat, vendredi 8 avril à 20h30, en avant-première, en présence du réalisateur Martin Esposito, dans le cadre de la manifestation Jardinons nature organisée, du 2 au 16 avril, par la Ville de Saint-Nazaire, en partenariat avec Les Incroyables comestibles. Programme complet sur www.mairie-saintnazaire.fr.

cinéclassic

drame de Luchino Visconti • France / Italie • 1960 • ressortie copie numérique restaurée juillet 2015 • noir et blanc • 2h59 • VOSTF avec Alain Delon, Annie Girardot, Roger Hanin, Renato Salvatori, Claudia Cardinale… • Prix Spécial du Jury – Lion d’Argent et Prix de la Fédération Internationale de la Presse Cinématographique – Venise 1960 / Sélection Cannes Classics 2015

Quittant leur province pauvre de Lucanie en Italie du Sud, Rosaria, la mère veuve, et ses cinq fils, Vincenzo, Simone, Rocco, Ciro et Luca – viennent s’établir à Milan. Vincenzo se marie. Simone s’entraîne pour devenir boxeur. Rocco est employé dans une teinturerie. Ciro suit des cours du soir tout en travaillant pour devenir ouvrier spécialisé. L’harmonie de la famille va être perturbée par l’entrée en scène de Nadia, une jeune prostituée dont Simone et Rocco tombent tour à tour amoureux… « Rocco et ses frères est l’un des films en noir et blanc les plus somptueux que j’aie jamais vus : la photo, par le grand Giuseppe Rotunno, est nacrée, élégante et brillante – comme une continuation et un développement du néoréalisme ». Martin Scorsese

en partenariat avec SCALA dans le cadre de la circulation Grands films classiques

vendredi 8 avril à 20h30 Jardinons nature

du 7 au 10 avril


PlayTime SCALA a 10 ans

du 9 au 24 avril dans les salles du département

Chala, une enfance cubaine drame d’Ernesto Daranas • Cuba • 23 mars 2016 • couleur • 1h48 • VOSTF avec Armando Valdés Freire, Silvia Águila, Alina Rodríguez

• Meilleur film et Meilleur Acteur, Festival de cinéma de La Havane / Meilleur film – Festival international de Bogota / Prix du Public, Festival Filmar en America Latina – Genève / Prix du Public, Meilleure Actrice, Meilleur Film, Meilleur réalisateur, Festival de Malaga / Prix du Public, Festival International de Pau / Grand Prix du Festival de Valenciennes 2016

Sur les toits de La Havane, Chala élève des pigeons et des chiens pour les combats, seule échappatoire de son quotidien avec une mère défaillante, incapable de subvenir à ses besoins. Livré à lui-même, il a trouvé en Carmela, sa vieille institutrice, une figure maternelle bienveillante qui lui permet de ne pas totalement tomber dans une vie de voyou des rues. Mais lorsque celle-ci est victime d’une crise cardiaque, le

fragile équilibre de la vie de Chala est menacé… « On est agréablement surpris par la liberté de ton du réalisateur, qui a sans doute beaucoup pesé dans le grand succès populaire du film dans l’île. Il n’élude pas les échecs de la politique cubaine : les laissés pour compte, la fracture de l’émigration interne, les petits trafics, la violence, la religion… Et s’il dépeint un système scolaire solide et plutôt protecteur, il égratigne au passage la rigidité parfois inhumaine des apparatchiks zélés de l’éducation nationale, prêts à faire mal au nom du bien. La qualité du duo formé par Chala et son institutrice est la grande force de ce film. Usée par la vie et la maladie, Carmela mène son dernier combat pour Chala. Alina Rodriguez, la grande actrice cubaine donne une dimension lumineuse et intense à son personnage ». Pierre-Yves Grenu – Culturebox, FranceTVinfo

« (…) le film fait preuve d’une grande maîtrise narrative dans ce qui est davantage une chronique qu’un drame, d’une grande sûreté de main dans la conduite des scènes, et d’une remarquable direction d’acteurs (…) ». Hubert Niogret – Positif

du 6 au 12 avril

En 2006, le Conseil Général de Loire-Atlantique confie à l’association Le Cinématographe – Ciné-Nantes Loire-Atlantique une mission pour développer une politique jeune public, organiser la coordination des salles associatives, assurer la formation et la professionnalisation des équipes : la mission SCALA (Salles de Cinéma Associatives de Loire-Atlantique) est née. Aujourd’hui, à l’occasion de ses 10 ans, le Cinématographe organise et coordonne l’événement PlayTime : 15 jours de projections et d’animations dans les 35 salles associatives du département, 15 jours pour fêter le cinéma. Au programme au Tati à Saint-Nazaire : 6 films récemment sortis sur les écrans, des invités (la réalisatrice Léa Fehner pour Les Ogres et Qu’un seul tienne et les autres suivront, la réalisatrice Françoise Davisse et Jean-Pierre Mercier, délégué CGT de PSA pour le film Comme des lions, 2 films jeune public en avant-première, 5 films du patrimoine en copies restaurées (Play it again ! ), des partenariats locaux avec Version Originale et le Centre de Culture Populaire et l’exposition « 35 » réalisée par Rudy Burbant.


Tempête

Exposition « 35 » Un panorama photographique des cinémas associatifs de Loire-Atlantique réalisé par Rudy Burbant, de juin 2015 à janvier 2016 dans les 35 salles du réseau SCALA. Des images de colleuses, bancs de montage, fauteuils bleus, rouges, verts. Des fragments de pellicule, des affiches, des projecteurs 35 mm ou numériques, des façades, des salles, et des opérateurs, des ouvreuses…

Hall du cinéma Jacques Tati. Entrée libre aux horaires des séances (voir calendrier).

du 13 au 26 avril PlayTime

drame social de Samuel Collardey • France • 24 février 2016 • couleur • 1h29 avec Dominique Leborne, Matteo Leborne, Mailys Leborne, Vincent Bessonnet, Patrick d’Assumçao… • Prix du Public, Festival International du Film de la Roche-sur-Yon / Prix du Meilleur Acteur, Mostra de Venise 2015 / Grand Prix et Prix du Meilleur Acteur, Festival International du film francophone de Namur 2015

À 36 ans, Dom est marin pêcheur en haute mer et ne rentre que quelques jours par mois à terre. En dépit de ses longues absences, il a la garde de ses deux enfants. Dom fait tout pour être un père à la hauteur. Il rêve même d’avoir sa propre affaire, un petit bateau de pêche à la journée qu’il exploiterait avec son fils. Assez grands pour s’assumer, Mailys et Mattéo n’en sont pas moins deux adolescents qui font leurs propres expériences. L’une d’elles, malheureuse, va forcer Dom à faire un choix entre son métier au grand large et sa vie de famille.

«Ce film est le résultat d’un cheminement. Après L’apprenti, je voulais faire un film plus narratif, avec une dramaturgie plus complexe. J’ai réalisé Comme un lion mais je me suis rendu compte que j’étais allé trop loin dans la fiction. (…) Une fois le film fini, j’ai eu l’impression d’avoir un peu perdu ce qui était la force de L’apprenti : une véracité, une mise en scène brute, un côté accidenté. Du coup pour Tempête, je voulais retrouver un juste milieu. Je suis parti d’une histoire vécue, rejouée par les vraies personnes, et un peu aménagée pour des raisons dramaturgiques ». Samuel Collardey « On navigue en pleine vie, c’est plein de creux et de bosses et on aime ça ». Claudine Levanneur – aVoir-aLire.com

« Sans apporter de réponse fermée aux questions qu’il pose, le film montre des parcours singuliers, réinventant d’authentiques individualités en beaux personnages de cinéma ». Ilan Malka – Transfuge

du 8 au 12 avril PlayTime reprise du 27 avril au 3 mai


Cinéma et monde du travail

cinédébat

Une jeunesse allemande documentaire de Jean-Gabriel Périot • France / Allemagne / Suisse • octobre 2015 • couleur • 1h33 • VOSTF

• film soutenu par l’ACID et le GNCR • Prix de la Scam, Cinéma du Réel 2015 / Nominé pour le César du Meilleur Documentaire, César 2016

La Fraction Armée Rouge (RAF), organisation terroriste d’extrême gauche, également surnommée « la bande à Baader» ou «groupe Baader-Meinhof», opère en Allemagne dans les années 70. Ses membres, qui croient en la force de l’image, expriment d’abord leur militantisme dans des actions artistiques, médiatiques et cinématographiques. Mais devant l’échec de leur portée, ils se radicalisent dans une lutte armée, jusqu’à commettre des attentats meurtriers qui contribueront au climat de violence sociale et politique durant « les années de plomb ». « Si je me suis arrêté sur l’histoire de cette jeunesse allemande, c’est que celleci est pour moi une histoire d’échecs et d’effrois, une tragédie exemplaire et funeste mais aussi une histoire en images, une histoire des images ». Jean-Gabriel Périot

«Ce sont ces documents passionnants – interviews, bouts de films –, qui révèlent, peu à peu, le gouffre qui séparait la jeunesse de l’époque d’une télévision au service du gouvernement et d’une presse ficelée par des financiers toutpuissants ». Pierre Murat – Télérama

les 9 et 10 avril et du 14 au 19 avril PlayTime

Pour la quatorzième édition de ce rendez-vous annuel autour de Cinéma et monde du travail, le cinéma Jacques Tati, scène nationale et le Centre de Culture Populaire s’associent à nouveau pour une soirée-débat autour du film de Françoise Davisse, Comme des lions, une production régionale des Films du Balibari et un film réjouissant, magnifique portrait de travailleurs que rien, pas même la perspective du chômage injuste, ne semble devoir abattre. À noter que cette programmation s’inscrit dans le cadre de PlayTime, 15 jours de projections et d’animations dans les 35 salles associatives du département, organisés et coordonnés par le Cinématographe à Nantes à l’occasion des 10 ans de la mission SCALA.

« Ce film n’est pas l’histoire d’une lutte mais une façon de se plonger dans ce que l’intelligence ouvrière peut amener de plus beau. » Françoise Davisse

Comme des lions documentaire de Françoise Davisse • France • 23 mars 2016 • couleur • 1h55

• Prix de la RTBF et Prix de la Critique au Festival Filmer à Tout Prix – Bruxelles

Comme des lions raconte deux ans d’engagement de salariés de PSA Aulnay contre la fermeture de leur usine qui, en 2013, emploie encore plus de 3 000 personnes dont près de 400 intérimaires. Des immigrés, des enfants d’immigrés, des militants, bref des ouvriers du 93 se sont découverts experts et décideurs. Ces salariés ont mis à jour les mensonges de la direction, les faux prétextes, les promesses sans garanties, les raisons de la faiblesse de l’État. Bien sûr, ils n’ont pas « gagné ». Mais peut-être faut-il arrêter de tout penser en termes de « gain ». La vie est faite d’expériences, de risques, d’aventure et de fierté. Ces deux ans sont une tranche de vie exceptionnelle. Un moment d’intelligence collective, de démocratie et de révélations. « Comme des lions, un chef-d’œuvre qui fera date… Une réalisatrice qui filme comme une lionne… une si belle lutte


Festival Play it again !

du 13 au 19 avril, les plus beaux classiques de l’année en version restaurée

non pas pour gagner mais pour ne pas tout perdre, et en même temps une victoire totale, celle de la dignité, de la fraternité, de la vraie démocratie dans toute sa complexité ». Marcel Trillat, réalisateur

« Une plongée vivifiante dans la chaleur des AG, dont on ressort avec le sentiment que la lutte mérite d’être menée ». Mathieu Dejean – Les Inrockuptibles

Ciné-débat, jeudi 14 avril à 20h30, animé par Serge Leglaunec du Centre de Culture Populaire, en présence de Françoise Davisse, réalisatrice et de Jean-Pierre Mercier, délégué CGT de PSA.

Pour la 2e édition du Festival Play it Again ! organisé au plan national par les distributeurs de l’ADFP (association de distributeurs de films de patrimoine), la salle Tati proposera 5 films de la sélection : une comédie dramatique hollywoodienne (Elle et lui ), un film de la Nouvelle Vague (L’Eau à la bouche ), une comédie musicale (Orfeu Negro ), un hommage au cinéma français des années 30 (Rosa la Rose, fille publique ), ou aux arts culinaires d’Asie (Salé Sucré ). Un moment privilégié pour redécouvrir quelques films qui font l’histoire du cinéma.

L’eau à la bouche

cinéclassic

drame de Jacques Doniol-Valcroze • France • 1959 • ressortie copie restaurée novembre 2015 • noir et blanc • 1h24 avec Bernadette Lafont, Françoise Brion, Alexandra Stewart, Michel Galabru, Jacques Riberolles, Gérard Barray, Paul Guers… Dans un château des Pyrénées-Orientales en 1959, six personnages sont réunis pour régler une question d’héritage : la maîtresse des lieux Milena, ses cousins Séraphine et Jean-Paul, le notaire Miguel et ses domestiques Prudence et César. Des couples se forment pour une nuit. À l’aube les masques tomberont… « Dès les premiers plans, on se laisse griser par la mélopée envoûtante de Gainsbourg qui accompagne la découverte des lieux : un château baroque et délicieusement décadent du Roussillon où se concentre l’action. L’eau à la bouche, premier long métrage de Doniol-Valcroze, est un hymne à la sensualité. Maniant l’ironie à merveille, le cinéaste orchestre pourtant la rencontre entre ses protagonistes dans un contexte funeste : la disparition de la châtelaine et l’exécution testamentaire de ses dernières volontés. Mais la raideur compassée des débuts ne tarde pas à céder le pas à une fantaisie bienvenue…» Dossier presse Solaris distribution

du 14 au 16 avril PlayTime

du 14 au 17 avril Play it again !


Orfeu Negro

cinéclassic

Elle et lui

cinéclassic

drame musical de Marcel Camus • Italie / Brésil / France • 1959 • ressortie copie restaurée février 2016 • couleur • 1h45 avec Breno Mello, Marpessa Dawn, Ademar Da Silva…

comédie dramatique romantique de Leo McCarey • USA • 1957 • ressortie copie restaurée décembre 2015 • 1h55 avec Cary Grant, Deborah Kerr, Richard Denning…

À la veille du carnaval de Rio, Eurydice arrive de la campagne pour y retrouver sa cousine Sérafina. Elle fait la rencontre d’Orphée, conducteur de tramway et artiste adulé par le peuple pour ses qualités de danseur et de guitariste…

Un playboy d’origine italienne et une ravissante chanteuse de cabaret tombent éperdument amoureux au cours d’une traversée sur un paquebot. Mais il est fiancé et elle doit se marier à un riche Texan. Pour mettre à l’épreuve leur amour soudain, ils décident de se séparer et se donnent rendez-vous six mois plus tard au sommet de l’Empire State Building…

• Palme d’or au Festival de Cannes 1959 / Oscar du Meilleur film étranger 1960

« Il fallait beaucoup d’audace pour transposer, à la fin des années 50, le mythe d’Orphée dans le Brésil des favelas. Ce pari fou, que sans doute seul un cinéaste ayant encore tout à prouver pouvait relever, est totalement réussi. Dès les premiers plans, le spectateur est entraîné dans un tourbillon d’images aux tons chatoyants, rythmé par une musique endiablée : on est à la veille du carnaval et les habitants se préparent à s’étourdir dans la fête et la danse. C’est la première rencontre entre Eurydice et Orphée… Les deux comédiens, totalement inconnus, sont lumineux et frémissants d’émotion. Œuvre singulière et atemporelle, cette tragédie baroque a remporté coup sur coup la Palme d’Or du festival de Cannes et l’Oscar du meilleur film étranger ».

« En 1957, après avoir subi une grave crise créatrice pendant plusieurs années, Leo McCarey décide de tourner le remake d’un de ses propres films, réalisé des décennies plus tôt avec Charles Boyer et Irène Dunne. Triomphe total ! Couronné d’un important succès à l’époque (et de quatre nominations aux Oscars), le film est devenu au fil du temps un monument de la comédie américaine. Génie du casting (Cary Grant et Deborah Kerr), insolence des dialogues, précision de la mise en scène, douce mélancolie et énergie diabolique : dans Elle et lui, tout fonctionne avec une grâce imparable. Un chef-d’œuvre, rien de moins ». Olivier de Bruyn – Le Point Culture

Salé sucré

comédie dramatique de Ang Lee • Taïwan / USA • 1994 • ressortie décembre 2015 version restaurée • couleur • 2h04 • VOSTF avec Sihung Lung, Kuei-Mei Yang, Chien-lien Wu… M. Chu est le plus grand chef cuisinier de Taipei. Veuf depuis seize ans, il élève seul ses trois filles : Jen, professeur de chimie à la religiosité exacerbée, Kien, séduisante businesswoman qui rêve de prendre son indépendance, et Ning, jeune étudiante qui travaille dans un fast-food. La vie de la famille Chu est réglée par ces rituels immuables que sont les repas, préparés avec une minutie extrême par le père. Renfermé et peu loquace, la cuisine est pour lui la seule façon de communiquer… « Avec Salé sucré, dernier volet de sa trilogie sur la famille, Ang Lee tourne pour la première fois entièrement à Taïwan, sa terre natale. Entre drame et comédie, le réalisateur du Secret de Brokeback Mountain observe avec tendresse ces personnages en mal d’affection dont le rapport à l’autre s’effectue à travers la nourriture. Présenté pour la première fois dans sa version restaurée en haute définition, Salé sucré est une ode à l’art culinaire taïwanais, dont les scènes de préparation de repas, incroyables de maîtrise, ont fasciné les plus grands cuisiniers du monde – Alain Passard en tête ! » Carlotta films

Dossier de presse Solaris Distribution

du 13 au 17 avril Play it again !

du 13 au 17 avril Play it again !

cinéclassic

du 13 au 17 avril Play it again !


Rosa la Rose, fille publique

cinéclassic

drame de Paul Vecchiali • France • 1986 • ressortie copie restaurée juillet 2015 • couleur • 1h28 avec Marianne Basler, Jean Sorel, Pierre Cosso, Catherine Lachens, Évelyne Buyle…

• Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs L’histoire se déroule dans le nouveau quartier des Halles. Rosa est l’une de ses « princesses », la plus belle, la plus sollicitée. Les clients se succèdent à un rythme stupéfiant. Elle accepte tout, tout ce qu’on lui demande. Rien ne lui parait « sale » ou « anormal ». Sa force, c’est sa beauté, saine et éclatante qui ne s’accompagne d’aucun interdit. Elle reste gaie, disponible, et accueille ses clients avec une grâce d’adolescente et une tendresse quasi-maternelle. Ce jour-là, Rosa a vingt ans. « Tourné avec peu de moyens, sans grosses vedettes ni budget publicitaire confortable, Rosa la Rose est emblématique du cinéma artisanal, à la fois traditionnel et avant-gardiste de Paul Vecchiali. On aime ce cinéma qui se fiche de «la justesse» et de la vraisemblance, qui occulte les problèmes majeurs du milieu qu’il décrit, qui fait pousser la chansonnette à ses acteurs sans être apparenté au genre musical, et qui élimine tout artifice dramatique dans le jeu de ses comédiens. Rosa la Rose mélange allègrement comédie et drame, légèreté et tragédie. » Gérard Crespo – avoir-alire.com

du 13 au 19 avril Play it again !

Volta à terra

coup r de cœu

documentaire de João Pedro Plácido • Portugal / Suisse / France • 30 mars 2016 • couleur • 1h18 • VOSTF avec Daniel Xavier Pereira, António Guimarães, Daniela Barroso, toute la population de Uz

• Programmation ACID Cannes 2015 • Prix Ulysse CCAS, Prix étudiant de la première œuvre, CineMed / Meilleur Documentaire, Festival de Chicago / Meilleur Film, Doc Lisboa – Lisbonne

À Uz, hameau montagnard du nord du Portugal vidé par l’immigration, subsistent quelques dizaines de paysans. Alors que la communauté se rassemble autour des traditionnelles fêtes d’août, le jeune berger Daniel rêve d’amour. Mais l’immuable cycle des 4 saisons et les travaux des champs reprennent vite le dessus… «Mes grands-parents viennent du village d’Uz et je voulais faire un film qui montre leur façon de vivre, loin de tout, un film sur la vie de tous les jours, pour en révéler la poésie et la brutalité. Ce film est aussi une façon de rendre hommage à la relation symbiotique entre l’homme et la nature, à la défense d’une certaine forme d’écologie et, ce, en suivant le cycle des saisons, celui de la révolution de la Terre autour du soleil ». João Pedro Plácido, réalisateur

«Ce premier film documentaire de João Pedro Plácido est un geste fort qui rayonne d’une beauté visuelle sidérante, une œuvre magique, hypnotique. Les gestes du quotidien, le rapport aux saisons, à la nature, aux animaux, le courage de ces derniers des Mohicans nous touchent droit au cœur. La caméra virevolte autour des corps et des animaux, capture la lumière intérieure de cette communauté isolée qui lutte pour vivre et qui s’inquiète pour sa pérennité. Un véritable hymne d’amour cinématographique à la paysannerie d’aujourd’hui et un questionnement sur notre monde en pleine mutation ». J-L Gonnet et P. Tessaud, cinéastes membres de l’ACID

« La beauté des images, des paysages, sous la pluie, la neige, dans le brouillard, sont autant de tableaux fascinants. Le mode de vie de ces paysans, dans la non consommation, avec à peine quelques emprunts à la modernité (un téléphone portable, une télévision d’un autre âge), leur sagesse, cet amour de la terre et des bêtes, leur disponibilité à l’autre, nous renvoient à un monde en train de disparaître. Et puis il y a Daniel, sa naïveté touchante, Daniel et ses rêves d’amour, un sourire grand comme un soleil, Daniel et ses vaches, Galante, Cerise, Roussette et les autres, Daniel et son vocabulaire imagé, son humour, Daniel que l’on aime d’emblée comme on aime ce petit bonheur de cinéma qui fait un bien fou». Sylvette Magne – salle Jacques Tati

du 28 avril au 3 mai, le film sera précédé d’un entretien de 11’ avec João Pedro Plácido

du 20 au 26 avril Play it again ! et du 28 avril au 3 mai


Focus Léa Fehner

Qu’un seul tienne et les autres suivront drame de Léa Fehner • France • 2009 • couleur • 1h59 avec Farida Rahouadj, Reda Kateb, Pauline Etienne, Vincent Rottiers…

• Prix Michel d’Ornano, Festival du Cinéma Américain de Deauville 2009 / Swann d’Or de la révélation masculine pour Vincent Rottiers, Festival du Film de Cabourg – Journées romantiques 2010 / Révélation féminine de l’année pour Pauline Etienne, Lumières de la presse étrangère 2010 / Prix de la presse internationale – Longs métrages, My French Film Festival 2011 / Prix Louis Delluc du Premier film Stéphane se voit proposer un marché qui pourrait changer sa vie, Zohra cherche à comprendre la mort de son fils et Laure vit son premier amour pour un jeune révolté incarcéré. Réunis par hasard entre les murs d’un parloir de prison, ils auront chacun à prendre en main leur destin. Qu’un seul tienne debout, et les autres suivront… « Léa Fehner ne cède pas (ou si peu) au romantisme des trajectoires humaines qui s’entrecroisent, ni au mysticisme un peu cheap des coïncidences de la vie ». Jean-Baptiste Thoret – Charlie Hebdo

« Un film hors du commun qui conjugue avec brio construction stylistique recherchée et réalisme de la narration dans la représentation du mal-être ». Jean Roy – L’Humanité

Rencontre avec Léa Fehner, jeudi 21 avril, à l’issue de la projection de 17h.

mercredi 20 et jeudi 21 avril PlayTime

Focus Léa Fehner

Les ogres

bat ciné-dé

comédie dramatique de Léa Fehner • France • 16 mars 2016 • couleur • 2h24 avec Adèle Haenel, Marc Barbé, François Fehner, Marion Bouvarel, Inès Fehner, Lola Dueñas… • Prix du public, Festival de Rotterdam 2016

Ils vont de ville en ville, un chapiteau sur le dos, leur spectacle en bandoulière. Dans nos vies ils apportent le rêve et le désordre. Ce sont des ogres, des géants, ils en ont mangé du théâtre et des kilomètres. Mais l’arrivée imminente d’un bébé et le retour d’une ancienne amante vont raviver des blessures que l’on croyait oubliées. Alors que la fête commence ! « J’ai grandi dans le milieu dont parle mon film, le milieu du théâtre itinérant. Dans les années 90, mes parents se sont embarqués dans cette aventure avec une dizaine de caravanes, un chapiteau, une troupe bigarrée et fantasque et ils ont sillonné la France pour faire du théâtre.

(…) Mon premier film était sérieux, grave, et après l’avoir beaucoup accompagné en salles, j’ai eu envie d’offrir autre chose au spectateur. J’ai eu envie de faire un film solaire et joyeux, mais joyeux avec insolence et âpreté. J’ai eu envie de filmer ces hommes et ces femmes qui abolissent la frontière entre le théâtre et la vie pour vivre un peu plus fort, pour vivre un peu plus vite ». Léa Fehner « Alors bien sûr, les raisonneurs, les culs-pincés, les curistes, les sédentaires, les fans de cinéma congelé et les abonnés des salles en velours rouge trouveront ces ogres trop exubérants, trop rabelaisiens, trop felliniens, trop hurleurs, trop partageurs, trop généreux. Mais on les plaint. Ils sont déjà morts, et Léa Fehner est vivante. Applaudissements ». La Rédaction – Le Nouvel Observateur

«Ça faisait combien de temps qu’un film français n’avait mis ses tripes sur la table avec autant de vaillance, de franchise, de lâcher-prise et de talent ? » Serge Kaganski – Les Inrockuptibles

Ciné-débat en partenariat avec Version Originale et PlayTime en présence de Léa Fehner, réalisatrice, jeudi 21 avril à 20h30.

du 21 au 26 avril PlayTime


week-end Hou Hsiao-hsien Pour ce nouveau cycle cinéma consacré cette année au cinéaste taïwanais Hou Hsiao-hsien dont l’œuvre vient de faire l’objet d’une rétrospective à la Cinémathèque de Paris, l’association Version Originale a choisi 3 films représentatifs de 3 périodes de l’œuvre du réalisateur et invité, pour les présenter, Mathieu Macheret, diplomé de l’ENS Louis-Lumière, rédacteur en chef adjoint du site Critikat. Il collabore également aux Cahiers du cinéma, au journal Le Monde, Trafic, So Film et Zinzolin. C’est également lui qui a présenté la rétrospective Hou Hsiao-hsien à la Cinémathèque. au programme du week-end : • vendredi 22 avril à 20h30 : Poussières dans le vent • samedi 23 avril à 16h45 : Café lumière • samedi 23 avril à 19h30 : restauration légère entre les 2 films assurée par Version Originale : 5 € (réservation sur place à partir de 16h) • samedi 23 avril à 20h30 : The assassin

À noter que The assassin sera également projeté les semaines du 6 et du 13 avril. Reprise des 3 films le dimanche 24 avril (voir calendrier)

« Chef de file de la Nouvelle Vague taïwanaise, Hou Hsiao-hsien est aujourd’hui l’un des réalisateurs les plus importants de la scène cinématographique actuelle. Lorsqu’il débute dans les années 1980, l’époque est aux mélodrames et aux films d’action taïwanais influencés par les voisins chinois et japonais. Le cinéma de Hou Hsiao-hsien va apporter un souffle nouveau : il opte pour un style contemplatif privilégiant les plans-séquences, qui finiront par être sa marque de fabrique. Son cinéma est sans esbroufe, il cherche à coller au réel, dans la lignée du néoréalisme italien ou d’un Pialat. La beauté de ses films réside dans cette pureté, dans la justesse de son regard sur le monde et sur son pays. L’œuvre de Hou Hsiao-hsien a évolué avec le temps mais le Taïwanais reste à jamais le cinéaste des illusions perdues ». Carlotta films

« (…) le cinéma de Hou Hsiao-hsien s’affirme, avant toute chose, comme un art magistral du passage. Et ce passage, qui n’est autre que celui du temps, ne va pas sans les pertes afférentes, heures infertiles, souvenirs estompés et états vacillants, sentiments évaporés et bouffées mélancoliques, dont Hou a déposé la matière vibrante, cette pulsation à la fois corpusculaire et ondulatoire qu’on appelle la lumière, au cœur même de ses films ». Mathieu Macheret

The assassin wu xa pian (littéralement «film de héros martial») de Hou Hsiao-hsien • Taïwan • 9 mars 2016 • couleur • 1h45 • VOSTF avec Shu Qi, Chang Chen, Yun Zhou • Prix de la mise en scène, Festival de Cannes 2015

Chine, IXe siècle. Alors que la province de Weibo tente de se soustraire à l’autorité impériale, Nie Yinniang revient dans sa famille après de longues années d’exil. Son éducation a été confiée à une nonne qui l’a initiée, dans le plus grand secret, aux arts martiaux. Devenue justicière, elle a pour mission de tuer Tian Ji’an, son cousin, ancien amour, et nouveau gouverneur de Weibo. Nie Yinniang va devoir choisir : sacrifier l’homme qu’elle aime ou rompre pour toujours avec « l’ordre des Assassins ». « The assassin est une œuvre qui prouve sans cesse la suprématie de la mise en scène sur le récit, dans la mesure où celle-ci ne se contente pas de filmer ce dernier ou de l’illustrer, mais lui apporte au contraire contraste, distance, complexité et nuance ». Xavier Leherpeur – La Septième Obsession

« Entre tragédie et arts martiaux, du cinéma beau comme la foudre ». Serge Kaganski – Les Inrockuptibles

« À travers ce chancellement constant du regard comme du récit, The assassin réactive le plaisir si rare de se perdre dans les méandres d’un film, comme au plus profond d’une forêt de signes, tour à tour étranges et familiers, mais dont les scintillements nous guident sur les voies secrètes de nos mélancolies ». Mathieu Macheret – Le Monde

du 6 au 19 avril et du 22 au 24 avril week-end Hou Hsiao-hsien


Café lumière drame de Hou Hsiao-hsien • Japon / Taïwan • 2004 • couleur • 1h49 • copie 35 mm • VOSTF avec Yo Hitoto, Tadanobu Asano, Masato Hagiwara… Yoko, une jeune journaliste japonaise, revient à Tokyo après un séjour à Taïwan. Elevée par son oncle au divorce de ses parents, Yoko reprend contact avec son père et sa belle-mère. Peu après ces retrouvailles, elle leur annonce qu’elle est enceinte d’un Taïwanais, et qu’elle a la ferme intention d’élever seule son enfant. Son père et sa nouvelle épouse se montrent très inquiets de cette décision… « Comme chez Ozu, la pudeur et la violence des sentiments cohabitent dans un même plan et sans un mot, tout est dit de la difficulté de communiquer avec ceux qu’on aime ». Claire Vassé – Zurban

« Contemplatif et réaliste à la fois, Café lumière est, derrière ses airs de balade japonaise, une merveille de mise en scène, et la preuve définitive (s’il en fallait une) du talent de Hou Hsiao-hsien. (…) Café lumière est un film touchant, profondément humain, drôle même parfois. Intelligent ». Pierre Langlais – aVoir-aLire.com

« Le tout compose une mélodie d’une telle douceur, d’un tel naturel; la ligne du film est si claire, si pure que le réel suscite un effet de stupéfaction, voire de fascination. (…) Hou Hsiao-hsien, qui aurait pu se sentir en exil au Japon, y a fondé un royaume ». Jean-Christophe Ferrari – Positif

les 23 et 24 avril week-end Hou Hsiao-hsien

Poussières dans le vent drame de Hou Hsiao-hsien • Taïwan • 1986 • ressortie version restaurée 10 août 2016 • couleur • 1h49 • VOSTF avec Ching-Wen Wang, Shufen Hsin, Mei Fang… Taïwan, 1965. Deux amis d’enfance décident de quitter leur village de montagne pour aller travailler à Taipei et, pour l’un d’entre eux, de poursuivre ses études aux cours du soir… « Hou Hsia-Hsien élève la chronique adolescente au sommet en signant un film hypnotique et déchirant ». Carlotta films

« Poussières dans le vent conclut le cycle autobiographique de Hou Hsiao-hsien, inauguré quatre ans avant par Les Garçons de Fengkuei (1983) et dont il constitue le sommet, à la fois plus émouvant et plus gracieux, plus souverain dans sa forme, aussi ». Romain Blondeau – Les Inrockuptibles

« Poussières dans le vent synthétise magnifiquement ce sentiment où la perte est à la fois inconsolée et déjà lointaine ».Guillaume Morel – Critikat.com

les 22 et 24 avril week-end Hou Hsiao-hsien

Pursuit of loneliness drame de Laurence Thrush • USA • 9 mars 2016 • noir et blanc • 1h35 • VOSTF avec Joy Hille, Sandra Escalante, Suzanne Faha, Monique Flores, Sharon Munfus... • film soutenu par l’ACID • sélection officielle, Festival de Sundance

Pendant 24 heures, une infirmière, une assistante sociale et un enquêteur des services publics partent à la recherche de la famille d’une femme âgée, morte anonymement dans un hôpital du comté de Los Angeles. Petit à petit, ils découvrent sa vie, remplie d’objets, mais vide de relations. « Par un travail parfois documentaire qui n’abandonne jamais l’exigence d’une esthétique rigoureuse et sophistiquée, ce film façonne notre regard tout autant qu’il questionne notre position face à cette enquête ». Idir Serghine, cinéaste membre de l’ACID

« Ce travail fragmentaire, tourné en noir et blanc, privilégiant le montage et le gros plan, analyse sans sensiblerie, avec lucidité, les effets de la solitude urbaine et de la vieillesse ». Vincent Ostria – L’Humanité

du 27 avril au 3 mai


cinémômes

Tante Hilda !

Marie et les naufragés

film d’animation de JacquesRémy Girerd et Benoît Chieux • France • 2014 • 1h29 • tout public à partir de 6 ans coup r de cœu

comédie de Sébastien Betbeder • France • 13 avril 2016 • couleur • 1h44 avec Pierre Rochefort, Vimala Pons, Éric Cantona, Damien Chapelle, André Wilms « Marie est dangereuse », a prévenu Antoine. Ce qui n’a pas empêché Siméon de tout lâcher, ou plus exactement pas grand-chose, pour la suivre en secret. Oscar, son co-locataire somnambule et musicien, et Antoine, le romancier en mal d’inspiration, lui ont vite emboîté le pas. Les voilà au bout de la Terre, c’està-dire sur une île. Il est possible que ces quatre-là soient liés par quelque chose qui les dépasse. Peut-être simplement le goût de l’aventure. Ou l’envie de mettre du romanesque dans leur vie…

une question à Sébastien Betbeder

responsables de la narration. J’ai écrit le scénario dans cette attitude de retrait un peu étrange, en me laissant porter par eux. Ce désir des personnages de vivre une histoire devient le sujet du film lui-même. De 2 automnes 3 hivers à Marie et les naufragés, est resté le principe de «l’adresse caméra». Dans les premières versions du scénario de Marie et les naufragés, c’était classiquement une voix off. Mais au tournage, je me suis rendu compte que pour lancer chacun des destins individuels, il fallait que le personnage déroule un fragment de sa biographie face caméra. J’ai confiance en la capacité du spectateur à créer des images : en écoutant un personnage raconter des faits, des lieux, des scènes, il peut les imaginer et le récit devient plus dense par la parole que par la prise de vue. S’il s’agissait bien de faire une comédie, je tenais à ce qu’elle contienne des éléments de romanesque. Ce dispositif y contribuait.

Tante Hilda, amoureuse de la nature, conserve dans son musée végétal des milliers de plantes du monde entier. Beaucoup sont en voie de disparition. Parallèlement, une nouvelle céréale, Attilem, mise au point par des industriels, se cultive avec si peu d’eau, sans engrais, et produit des rendements si prodigieux, qu’elle apparaît comme la solution miracle pour enrayer la faim dans le monde et prendre le relais du pétrole dont les réserves s’épuisent. Mais la catastrophe n’est pas loin… « Depuis La Prophétie des grenouilles, et sa cocasse arche de Noé, et surtout Mia et le Migou, Jacques-Rémy Girerd défend l’écologie en traits ronds et en teintes pétulantes. Ici, il invente carrément le film d’animation catastrophe… » Guillemette Odicino – Télérama

« Jacques-Rémy Girerd poursuit sa croisade écologique en développant une animation artisanale tout à fait superbe ». Noémie Luciani – Le Monde

Film proposé en partenariat avec la Ville de Saint-Nazaire dans le cadre de Jardinons Nature.

Comment est né le projet de Marie et Les Naufragés ? Le déclencheur a été cette envie, un peu utopique, de construire un film dont les personnages feraient eux-mêmes avancer le récit. Ce qui m’intéressait, c’était de voir comment ils allaient influencer l’intrigue, de les rendre

La séance du mercredi 6 avril à 14h30 sera suivie d’un petit échange avec Cédric Derouin des Incroyables comestibles.

du 27 avril au 1er mai et du 4 au 10 mai

du 6 au 10 avril Jardinons nature


cinémômes

La chouette, entre veille et sommeil

avant- e r premiè

courts-métrages d’animation • collectif • France / Belgique • à sortir le 19 octobre 2016 • 40’ • couleur • à partir de 3 ans Cinq courts-métrages doux et poétiques qui traitent de ces thèmes universels et particulièrement enfantins que sont l’assoupissement et le réveil. Bisou du soir, rites, mais aussi craintes et rêves, autant de sujets traités qui toucheront l’univers quotidien des plus petits mais aussi des plus grands.

au programme :

• Compte les moutons de Frits Standaert

Les nouvelles aventures de Pat et Mat programme de 5 courts-métrages d’animation de Marek Beneš • République Tchèque • à sortir le 21 septembre 2016 • 40 ‘ • à partir de 3 ans Pat et Mat, les deux amis inséparables qui partagent une passion commune pour le bricolage, sont de retour. Jouer aux échecs sur le toit du garage, améliorer son vélo d’appartement ou fabriquer une machine à presser les oranges… Pat et Mat déploient leur énergie et surtout leur imagination pour arriver à leurs fins, mais attention aux nombreux rebondissements et cascades !

film d’animation de Mamoru Hosoda • Japon • janvier 2016 • couleur • 1h58 • VO et VF • tout public à partir de 7 ans Shibuya, le monde des humains, et Jutengai, le monde des Bêtes… C’est l’histoire d’un garçon solitaire et d’une Bête seule, qui vivent chacun dans deux mondes séparés. Un jour, le garçon se perd dans le monde des Bêtes où il devient le disciple de la Bête Kumatetsu qui lui donne le nom de Kyuta. Cette rencontre fortuite est le début d’une aventure qui dépasse l’imaginaire... Par le réalisateur d’Ame et Yuki, Les Enfants loups. « Porté par tout le talent et toute l’humilité de son réalisateur, Le garçon et la Bête est un chef-d’œuvre du cinéma d’animation et un très grand film d’apprentissage ».

• La Moufle de Clémentine Robach • Une autre paire de manches de Samuel Guénolé

Arthur Champilou - aVoir-aLire.com

• La Soupe au caillou de Clémentine Robach

«Les amateurs seront ravis ; les enfants, passionnés ; les parents, jamais ennuyés. Que du plaisir… ». Le Nouvel Observateur

• La Galette court toujours de Pascale Hecquet

en avant-première samedi 16 avril PlayTime

Le garçon et la Bête

en avant-première dimanche 17 avril PlayTime

du 27 au 30 avril et du 4 au 7 mai


à voir en mai • Paulina de Santiago Mitre • Point limite zéro de Richard C. Sarafian

• Marie et les naufragés de Sébastien Betbeder • No land’s song d’Ayat Najafi

• Baden Baden de Rachel Lang • Semaine de l’Europe du 11 au 17 mai

Cinémômes

• Le garçon et la Bête de Mamoru Hosoda

• Mimie et Lisa de Katarina Kerekesová • Hugo et Joséphine de Kjell Grede •••

photo du film : Baden Baden

informations pratiques cinéma La programmation cinéma de la scène nationale c’est :

salle Jacques Tati, 33, bd Victor Hugo à Saint-Nazaire programmation du mardi au dimanche salle classée Art et Essai, labellisée Patrimoine, Recherche et Découverte et Jeune public

inéma atrice c acques m m a r prog salle J au de la ré à la Le bure tre est tranfé  40 53 69 63 2 â du Thé r la joindre : 0 r mail : .fr a u p o t P nazaire e i. t Ta 07 71 e-saint 5 r t  0 a 7 e h  7 t ou 06 .magne@le e sylvett

tarifs : • plein 6,50 € • réduit* 5,50 € • carte 6 entrées 27 € • cinémômes** 3,50 € • 12-14 ans 4 € *abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, Version Originale, abonné des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité **par enfant et par accompagnateur

attention, la séance commence par le film ! l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances

téléphone, répondeur programme et séances scolaires :

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr


CHANSON DE CHAMBRE

textes, percussions, compositions Albert Marcœur violons Julien Dieudegard et Frédéric Aurier alto Julian Boutin / violoncelle Luc Dedreuil • mercredi 20 avril à 20h30 • au Théâtre

renseignements – réservations 02 40 22 91 36

www.letheatre-saintnazaire.fr

• conception graphique Julien Cochin

Le Quatuor Béla et Albert Marcœur


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