08.01 au 01.02 2015

Page 1

photo du film Daratt, une saison sèche

salle Jacques Tati

programme du 8 janv. au 1 er fév. 2015

le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire


calendrier semaine du 7 au 13 janvier

mercredi 7

Fidelio, l’Odyssée … (1re semaine) Le moment et la … White God (VO) (dernière semaine) Mr. Smith au Sénat (VO) Le chant de la mer 14h45 (cinémômes) + goûter semaine du 14 au 20 janvier Whiplash (VO) Daratt, une saison sèche (VO) À la rencontre d’un pays perdu (VO) Fidelio, l’Odyssée d’Alice (dernière semaine)

Festival télérama

semaine du 21 au 27 janvier Au bord du monde Bande de filles Eden Mommy (VO) Only lovers left alive (VO) Saint-Laurent Winter sleep (VO) semaine du 28 jan. au 3 fév.

jeudi 8

vendredi 9

samedi 10

14h15, 18h30

18h30

14h15, 20h30 20h15

20h30 + débat 17h15 16h15 15h ciné-café 20h30 + débat -

dimanche 11

18h

15h 18H

16h + goûter

10h30 et 16h15 + goûter salé

samedi 17

dimanche 18

jeudi 15

vendredi 16

18h -

15h45, 21h15 16h, 21h30 14h 18h

20h30 + débat 16h 17h45, 19h30 19h45

17h, 21h 15h 19h

mer 21

jeu 22

ven 23

sam 24

dim 25

lun 26

mar 27

19h 16h45 14h15 -

19h 21h 16h30 -

21h15 13h45 16h15

13h30 15h45 18h15

17h 21h30 19h -

17h 19h 21h15

18h45 21h15 13h45

20h45 -

13h45 -

18h30 -

20h30

13h30

13h30

16h -

mercredi 28

Chante ton bac d’abord Seconds, L’opération… (VO) Retour à Ithaque (VO) La Vierge, les Coptes … En promenade 15h (cinémômes) + goûter

jeudi 29

vendredi 30

samedi 31

dimanche 1er

20h30 + débat 18h

15h, 18h15, 20h -

16h45, 20h

19h

-

15h

16h15 -

21h30 16h30 -

15h, 21h30 18h15 11h + goûter salé

17h, 20h45 11h + goûter salé


Fidelio, l’Odyssée d’Alice comédie dramatique de Lucie Borleteau • France • 24 décembre 2014 • couleur • 1h37 avec Ariane Labed, Melvil Poupaud, Anders Danielsen Lie… • Prix d’interprétation féminine et Prix Europa Cinémas au Festival de Locarno 2014

Alice, 30 ans, est marin. Elle laisse Félix, son homme, sur la terre ferme, et embarque comme mécanicienne sur un vieux cargo, le Fidelio. À bord, elle apprend qu’elle est là pour remplacer un homme qui vient de mourir et découvre que Gaël, son premier grand amour, commande le navire. Dans sa cabine, Alice trouve un carnet ayant appartenu à son prédécesseur. La lecture de ses notes, entre problèmes mécaniques, conquêtes sexuelles et mélancolie amoureuse, résonne curieusement avec sa traversée. Au gré des escales, au milieu d’un équipage exclusivement masculin, bercée par ses amours qui tanguent, Alice s’expose au bonheur de tout vivre à la fois et tente de maintenir le cap…

quel a été le point de départ à l’écriture de ce film ? L’origine du film, c’est une amie très proche qui a choisi d’entrer à l’école de la Marine Marchande au moment où j’entamais mes études de cinéma. Pendant des années, j’ai rêvé au film que je pourrais faire à partir de son destin si romanesque. Longtemps, j’ai pensé réaliser un documentaire. J’ai rencontré des hommes et des femmes qui naviguent ou ont navigué, je les ai écoutés parler du métier, du monde, des difficultés ou des joies à concilier la vie de marin et la vie amoureuse. Et je me suis lancée dans l’écriture d’une fiction. C’est à bord d’un porte-container où j’avais embarqué comme passagère pour traverser l’Atlantique que j’ai rédigé une première version. J’étais la seule passagère, la seule femme, la seule Française, et sur les deux semaines de voyage, il y avait neuf jours en pleine mer. Les personnages secondaires ont pris vie sous mes yeux et se sont incarnés dans l’écriture dès ce début. Certaines situations aussi… Après deux ans d’écriture avec la scénariste Clara Bourreau, tout a été filtré, codé, mélangé, on ne saurait dire aujourd’hui ce qui vient de mon amie, de mes rencontres, de la littérature ou de notre imagination.

Le film est nourri de la vie des marins, qu’est-ce qui vous intéressait dans le fait de filmer leur travail ? Filmer le travail d’une mécanicienne, c’était filmer un travail peu connu du public, assez opaque – même si les conseils de mon amie marin nous ont permis de garder une intrigue technique vraisemblable – mais aussi filmer le danger potentiel – la machine comme une grosse bête à dompter. Filmer le travail, c’était donner à voir une solidarité entre les hommes, unis contre les forces contraires de la mer ou de la machine, malgré de grandes différences de communautés, de langues, malgré aussi un certain racisme plus ou moins conscient. La vie de marin a ceci de particulier qu’on ne quitte jamais son lieu de travail et que dans la vie à bord coexistent le collectif et l’intime. Les Français embarquent 3 mois, les Roumains 4 mois, les Philippins jusqu’à 9 mois sans rentrer chez eux ! De plus, en mer, le temps est suspendu : la durée des voyages est déconnectée de l’immédiateté à laquelle nous sommes habitués. La vie à bord, rythmée par les repas pris en commun, les célébrations, qui se poursuivent même au cours des escales, et aussi l’ennui, les plages de repos, sont également là pour mettre en valeur les moments passés dans l’intimité d’Alice.

du 8 au 11 janvier (1re semaine) du 15 au 18 janvier (dernière semaine)


White God

e coup d cœur

drame fantastique de Kornel Mundrunczo • Hongrie • 1h59 • couleur • VOSTF avec Zsofia Psotta, Sandor Zsoter, Lili Horváth… • Grand Prix Un Certain Regard - Festival de Cannes 2014 / Octopus d’or - Festival européen du film fantastique de Strasbourg 2014

Pour favoriser les chiens de race, le gouvernement inflige à la population une lourde taxe sur les bâtards. Leurs propriétaires s’en débarrassent, les refuges sont surpeuplés. Lili, 13 ans, adore son chien Hagen, mais son père l’abandonne dans la rue. Tandis que Lili le cherche dans toute la ville, Hagen, livré à lui-même, découvre la cruauté des hommes. Il rejoint une bande de chiens errants prêts à fomenter une révolte contre les hommes. Leur vengeance sera sans pitié. Lili est peut-être la seule à pouvoir arrêter cette guerre.

Le mot de la salle

White God emprunte au cinéma de genre. Il débute comme un film familial, se transforme en film d’action à connotation sociale et se poursuit comme un thriller fantastique. Ici, le chien errant fait office de symbole des bannis de la société, forcés à manger dans les poubelles,

regardés de biais ou craints par une foule désensibilisée à la souffrance d’autrui. Toute l’histoire est racontée du point de vue des chiens en tant qu’espèce soumise aux discriminations de race par les hommes. Une métaphore évidente de la discrimination raciale, notamment en Europe de l’Est et de la montée de l’extrême droite et du contexte politique actuel en Hongrie. Qu’ils soient traqués par la fourrière (dans des scènes à l’allure de rafles), pourchassés par un boucher sanguinaire, trahis par un SDF sournois, vendus comme de la viande ou entraînés à des combats à mort, les chiens sont ici les héros malheureux d’une fable sociale à la Dickens. Les séquences impressionnantes des chiens courant dans les rues (notamment la scène d’ouverture) ont demandé plus de trois mois de dressage. Une tâche inédite même pour des dresseurs les plus expérimentés. Les quarante dernières minutes du film comportent des images particulièrement fortes : « Ce sont les moments où les masses se révoltent, la grande peur actuelle des pays européens. Et ils ont raison d’avoir peur. Je cherchais des images emblématiques pour représenter cela. C’est ce qui nous attend si nous persistons à refuser de comprendre les autres espèces, nos adversaires ou les minorités. Ce n’est qu’en nous mettant à leur place que nous aurons une chance de déposer les armes », explique le réalisateur.

du 8 au 11 janvier (dernière semaine)

Mr. Smith au Sénat

ssic ciné-cla

comédie de Frank Capra • USA • 1939 • ressortie 2010 • noir et blanc • 2h05 • VOSTF avec James Stewart, Jean Arthur, Claude Rains... Afin de continuer à mener tranquillement leurs louches opérations, Jim Taylor, un magnat qui contrôle un groupe de presse, et le sénateur Joseph Harrison Paine, un ténor politique, font élire au Sénat le jeune et innocent Jefferson Smith, passionnément dévoué au groupe de boy-scouts qu’il dirige et aux valeurs de la démocratie américaine. Emerveillé par sa nouvelle fonction, Smith ne se doute nullement de ce qui se trame dans son dos. Clarissa Saunders, sa ravissante secrétaire, tente de lui ouvrir les yeux. Il découvre peu à peu la vérité. Taylor décide alors de le compromettre dans une affaire douteuse. Smith finit par comprendre dans quel piège il est tombé et se révolte...


Le moment ciné-déb et la manière

at

« C’est le film le plus ouvertement idéologique de Capra, à l’ombre tutélaire des présidents Washington, Lincoln et Jefferson. Il oppose l’homme « simple » à l’homme de pouvoir, la campagne à la ville, l’individu au groupe. À l’inverse du héros de L’Extravagant Mr Deeds, qui, lors de son procès, se réfugiait dans le silence, Smith répond aux attaques en gardant la parole à tout prix : son marathon verbal est le clou du film. Tous les acteurs sont époustouflants. Et, dans le rôle de l’homme qui croit en l’homme, James Stewart personnifie les naïfs avec une finesse infinie ; il joue de ses longues mains qui battent l’air, il triture un coin de sa veste ou le bord de son chapeau, il trébuche aussi bien sur les mots que sur les tapis. Une performance extraordinaire ». Isabelle Danel – Télérama

vendredi 9 janvier à 20h30, séance unique tout public proposée en partenariat avec le dispositif Lycéens au cinéma et avec l’association Version Originale : film présenté et analysé par Charlotte Garson, critique de cinéma, programmatrice du Festival des 3 Continents de Nantes.

vendredi 9 janvier (séance unique)

documentaire de Anne Kunvari • France • 22 octobre 2014 • couleur • 59’ avec Anne Matalon Anne luttait contre un cancer depuis 14 ans dont elle savait qu’elle ne guérirait plus. Avec la réalisatrice, une amie de longue date, elles décident de filmer ce que signifie la vie avec un cancer chronique, comment on apprivoise la maladie et comment on garde, malgré tout, le goût de vivre. Mais très vite, le cancer la rattrape. Elle avait préparé ce moment, elle qui voulait choisir « le moment et la manière ». Mais quand ce temps est venu, elle se heurte à des impossibilités, grandes et petites et la réalisatrice filme une dépossession. En s’ancrant dans cette histoire tragiquement banale, avec un grand amour de la vie, le film questionne comment on meurt « mal » aujourd’hui. « L’écrivaine Anne Matalon est morte en juillet 2012 après quatorze ans de lutte contre le cancer. La documentariste Anne Kunvari (cofondatrice du magazine

La Rue) a accompagné son amie dans ses derniers mois, plaçant sa caméra à la bonne distance : jamais intrusive, toujours pudique. Le Moment et la manière est un moyen métrage intimiste d’une grande justesse, à la fois geste de tendresse et témoignage précieux pour saisir les impasses de la loi Leonetti relative aux droits des malades et à la fin de la vie. La tendresse et l’empathie pour l’amie en souffrance s’y doublent d’une colère feutrée, mais réelle, contre la prise en charge déficiente de la douleur et l’impossibilité, pour les malades en phase terminale, de choisir « le moment et la manière » de partir. La réalisatrice le dit d’une voix douce mais ferme : Anne Matalon a été « dépossédée de sa fin de vie ». Samuel Douhaire – Télérama

« Ce journal de bord digne et empathique rend hommage à une femme exemplaire et invite à méditer autour de la fin de vie ». Sandrine Marques – Le Monde

Débat avec la réalisatrice, Anne Kunvari, à l’issue de la projection du jeudi 8 janvier à 20h30, en partenariat avec l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité de Loire-Atlantique.

du 8 au 11 janvier


Whiplash

e coup d cœur

drame de Damien Chazelle • USA • 24 décembre 2014 • couleur • 1h45 • VOSTF avec Miles Teller, J.K. Simmons, Melissa Benoist, Paul Reiser, Austin Stowell, Jayson Blair…

• Grand Prix / Prix du Public au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2014 Grand prix du jury / Prix du public au Festival de Sundance 2014

Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence… « Il existe beaucoup de films sur la joie que procure la musique. Mais en tant que jeune batteur d’un orchestre de jazz dans un conservatoire, je ressentais bien plus souvent de la peur. La peur de rater une mesure, de perdre le tempo. Et surtout, la peur de mon chef d’orchestre. Avec Whiplash, je voulais réaliser un film qui ressemble à un film de guerre ou de gangsters – un film dans lequel les instruments de musique remplacent

les armes à feu et où l’action ne se déroule pas sur un champ de bataille, mais dans une salle de répétition ou sur une scène de concert. J’ai toujours été très intrigué par la figure du jeune Charlie Parker. Pour les anciens, il n’était qu’un jeunot passionné moyennement talentueux. Pourtant, quelque chose s’est passé à la fin de son adolescence car, à 19 ans, il jouait merveilleusement, comme personne avant lui. Que s’est-il passé ? Eh bien, l’histoire dit qu’un soir, Charlie, au Reno Club, a complètement foiré son solo : le batteur du club lui a jeté une cymbale à la tête et le public l’a hué. Il s’est couché en larmes en murmurant, « Je reviendrai et je leur montrerai ce que je sais faire ». Il a travaillé comme un fou pendant un an et, lorsqu’il est repassé au Reno, il a épaté tout le monde. Au lycée, je passais des heures, enfermé dans un sous-sol insonorisé, à m’entraîner à la batterie jusqu’à ce que mes mains saignent, en rêvant d’une telle métamorphose. J’étais aussi poussé par un héros local, un homme hors du commun qui avait réussi sa propre transformation durant la décennie précédente : prendre un petit groupe de jazz d’une école publique du New Jersey et en faire le meilleur du pays. Pendant des années, j’ai consacré ma vie à la batterie et, pour la première fois, dans mon esprit la musique fut associée non pas aux notions de divertissement ou d’expression personnelle, mais à la peur.

En y repensant, je me demande comment et pourquoi c’est arrivé. Ma carrière de batteur a été couronnée par divers Prix, mais je me souviens parfaitement des cauchemars, des nausées, des repas sautés, des crises d’angoisse, tout cela pour un style de musique qui, en surface, symbolise la joie et la liberté. À cette époque, ce qui comptait le plus pour moi était la relation que j’entretenais avec mon professeur. C’est ce rapport si lourd et si tendu que je voulais illustrer dans Whiplash. Si le devoir d’un professeur est de pousser un élève vers l’excellence, à quel moment dépasse-t-il les bornes ? Pour rendre compte des émotions que je ressentais pendant mes années en tant que batteur, je voulais filmer chaque concert comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort, une coursepoursuite. Je voulais capturer tous les détails dont je me souvenais, tous les efforts pour parvenir à l’interprétation d’un morceau de musique. Les boules Quiès, les baguettes cassées, les ampoules, les coupures, le bruit du métronome, la sueur et la fatigue. En même temps, je souhaitais aussi montrer les fugaces moments de beauté qu’offre la musique et que le cinéma peut retranscrire d’une façon très émouvante ». Damien Chazelle, réalisateur

« Un des films les plus dingues jamais réalisés sur la musique » Rolling Stone

du 15 au 18 janvier


Daratt, une saison sèche drame de Mahamat Saleh Haroun • France/Belgique/Autriche/Paris • 2006 • couleur • 1h35 • Français et dialecte africain avec Ali Barkai, Youssouf Djoro, Aziza Hisseine…

• Grand Prix du Jury Mostra de Venise 2006 Tchad, 2006. Le gouvernement a accordé l’amnistie à tous les criminels de guerre. Atim, 16 ans, reçoit un revolver des mains de son grand-père pour aller retrouver l’homme qui a tué son père… Atim quitte son village et part pour N’djaména, à la recherche d’un homme qu’il ne connaît même pas. Il le localise rapidement : ancien criminel de guerre, Nassara est aujourd’hui rangé, marié et patron d’une petite boulangerie… Atim se rapproche de Nassara, lui fait croire qu’il cherche du travail et se fait embaucher par lui comme apprenti boulanger, avec la ferme intention de le tuer... Intrigué par l’attitude d’Atim à son égard, Nassara le prend sous son aile et lui apprend l’art et la manière de fabriquer du pain... Une étrange relation se tisse bientôt entre les deux êtres. Malgré sa répugnance, Atim semble trouver chez Nassara la figure paternelle qui lui a toujours fait défaut… « Daratt n’est pas un grand film africain, c’est un grand film. Qui d’une réalité terrible fait un conte (…) » Pascal Mérigeau – Le Nouvel Observateur

du 16 au 18 janvier

Festival Télérama AFCAE

À la rencontre d’un pays perdu (La Palestine avant 1948)

bat ciné-dé

documentaire de Maryse Gargour • France/Palestine • 2013 • couleur • 1h02 Ce sont des Français, nés à Jaffa, Bethléem, Jérusalem. Leurs parents sont consuls, chirurgiens, commerçants, vivant dans la Palestine des années 20-30 et pour certains depuis quatre générations. Ces Français sont d’autant plus attachés à cette terre qu’ils ont pu y grandir en toute sérénité, dans ces villes habituées au va-et-vient des navires et des nationalités diverses. Leurs récits révèlent l’ardeur de la vie quotidienne en Palestine et nous plongent au cœur des événements et des heures importantes de l’Histoire de la Palestine qui nous mènent jusqu’aux années 50 et au-delà. Ce film est basé sur des correspondances personnelles, des archives diplomatiques, des journaux de l’époque et des archives audiovisuelles inédites.

Soirée-débat, jeudi 15 janvier à 20h30, en partenariat avec le Comité Solidarité Palestine de la Région nazairienne et Femmes Solidaires,en présence de Sandrine Mansour Merien, historienne, collaboratrice historique sur le film.

jeudi 15 janvier (séance unique)

La salle Jacques Tati, scène nationale, accueille une nouvelle fois en janvier 2015, le festival de cinéma initié par Télérama et l’AFCAE (Association française des Cinémas d’Art et Essai). L’occasion pour tous de voir ou revoir une sélection des meilleurs films de l’année 2014. Parmi les 15 films retenus par la rédaction de Télérama, nous avons choisi de vous présenter, du 21 au 27 janvier, les 7 films suivants : • Au bord du monde de Claus Drexel • Bande de filles de Céline Sciamma • Eden de Mia Hansen-Love • Only lovers left alive de Jim Jarmush (VO) • Mommy de Xavier Dolan • Saint-Laurent de Bertrand Bonello • Winter sleep de Nuri Bilge Ceylan (VO) Le tarif est de 3,50 € la place. Sur présentation du « pass » qui figurera dans le magazine, complété du nom et de l’adresse du porteur, il vous sera remis une carte valable pour deux personnes durant toute la manifestation. Ce « pass » sera dans le Télérama précédent la manifestation et dans celui de la semaine du Festival. Nouveau ! Pour l’édition 2015, Télérama organise un Prix des Festivaliers pendant le festival. Bulletin de participation disponible à l’accueil de la salle pendant le festival.

du 21 au 27 janvier


Eden Au bord du monde

e coup d cœur

documentaire de Claus Drexel • France • janvier 2014 • couleur • 1h38 • Grand Prix du Festival du Film Francophone de Tübingen 2013 Programmation ACID Cannes 2013

Paris, la nuit. C’est ici que vivent Jeni, Wenceslas, Christine, Pascal et d’autres. Sans-abri, ils hantent trottoirs, ponts et couloirs du métro, au bord d’un monde où la société ne protège plus. Ils nous font face, ils nous parlent.

Bande de filles drame de Céline Sciamma • France • octobre 2014 • couleur • 1h52 avec Karidja Touré, Assa Sylla, Lindsay Karamoh, Marietou Touré… Marieme vit ses 16 ans comme une succession d’interdits. La censure du quartier, la loi des garçons, l’impasse de l’école. Sa rencontre avec trois filles affranchies change tout. Elles dansent, elles se battent, elles parlent fort, elles rient de tout. Marieme devient Vic et entre dans la bande, pour vivre sa jeunesse.

comédie dramatique de Mia Hansen-Løve • France • 19 novembre 2014 • couleur • 2h11 avec Félix de Givry, Pauline Etienne, Hugo Conzelmann… Au début des années 90, la musique électronique française est en pleine effervescence. Paul, un DJ, fait ses premiers pas dans le milieu de la nuit parisienne et créé avec son meilleur ami le duo « Cheers ». Ils trouveront leur public et joueront dans les plus grands clubs de la capitale. C’est le début pour eux d’une ascension euphorique, vertigineuse, dangereuse et éphémère. C’est aussi le parcours sentimental d’un jeune homme qui accumule les histoires d’amour et qui n’arrive pas à construire. Eden tente de faire revivre l’euphorie des années 90 et l’histoire de la French Touch : cette génération d’artistes français qui continue de briller dans le monde entier.

« Ils sont tous magnifiques, ces résistants éphémères. Dignes. Aussi beaux que cette ville, magnifique et froide, autour d’eux. Que le regard, chaleureux, du réalisateur. Claus Drexel ne les humilie pas. Il ne les filme pas, comme beaucoup avant lui, avec une pitié maladroite. Il en fait, au contraire, de purs héros tragiques, victimes de forces qui les dépassent et qui les broient. Démarche passionnante. Réussite totale ».

« Ce film trépidant d’énergie et trépignant de rage parfois se repose, reprend son souffle, fait le noir à l’écran. (…) Trop le bonheur ».

« Le film ne résout rien, bien entendu. Il nous convoque à un carrefour dense de questions humaines, politiques, sociales, avec une mélancolie qui est peut-être une ressource morale plus profonde que la simple indignation ».

« Après La naissance des pieuvres et Tomboy, la talentueuse Céline Sciamma prolonge sa réflexion sur le thème de l’affirmation de soi à travers une radiographie subtile du statut des filles de quartier ».

« Mia Hansen-Løve (…) embrasse les destinées récentes de la pop culture par le prisme de la fresque générationnelle avec un indémêlable souci de grâce et d’application ».

du 21 au 26 janvier (Festival Télérama)

du 21 au 26 janvier (Festival Télérama)

du 21 au 27 janvier (Festival Télérama)

Pierre Murat – Télérama

Didier Péron – Libération

« De la famille à la bande, de l’école à la rue, une jeune fille en quête d’émancipation dans un récit d’apprentissage fulgurant ». Serge Kaganski – Les Inrockuptibles

Gérard Lefort – Libération

Julien Barcilon – Télé 7 Jours

« Le film n’est pas seulement un geste tendre et lucide de reconnaissance sororale, c’est aussi le portrait douxamer d’une génération victime du solipsisme que l’Histoire lui a laissé en héritage ». Jacques Mandelbaum – Le Monde

Julien Gester – Libération


Mommy drame de Xavier Dolan • Canada • octobre 2014 • couleur • 2h18 • VOSTF avec Antoine-Olivier Pilon, Anne Dorval, Suzanne Clément…

• Prix du Jury - Festival de Cannes 2014

Une veuve mono-parentale hérite de la garde de son fils, un adolescent TDAH impulsif et violent. Au cœur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l’aide inattendue de l’énigmatique voisine d’en face, Kyla. Tous les trois, ils retrouvent une forme d’équilibre et, bientôt, d’espoir. « Mommy est, avec Laurence Anyways, le meilleur film de Dolan (…), celui où le cinéaste parvient avec le plus de netteté à ses fins : parvenir à un certain étourdissement émotif du spectateur, tout en esquivant, certes parfois de justesse, le pathos fictionnel ou les entourloupes de scénario et de mise en scène ». Joachim Lepastier – Cahiers du Cinéma

« Mommy, film rempli d’amour en forme de bombe émotionnelle, nous explose à la face. Et nous laisse complètement sonnés ». Danièle Attali - Le Journal du Dimanche

« Certaines scènes magnifiques font monter les larmes aux yeux. D’autres glacent le sang. Une mise en scène brillante et inventive, portée par des comédiens fantastiques. Une lueur d’espoir dans ce monde de cris et de larmes ». Isabelle Giordano – Femme Actuelle

du 23 au 27 janvier (Festival Télérama)

Only lovers left alive

e c ou p d cœur

romance de Jim Jarmusch • Allemagne/Grande-Bretagne/ France/Chrypre • couleur • février 2014 • 2h03 • VOSTF avec Tom Hiddleston, Tilda Swinton, Mia Wasikowska, John Hurt… • Meilleur Soundtrack - Festival de Cannes 2013

Dans les villes romantiques et désolées que sont Détroit et Tanger, Adam, un musicien underground, profondément déprimé par la tournure qu’ont prise les activités humaines, retrouve Eve, son amante, une femme endurante et énigmatique. Leur histoire d’amour dure depuis plusieurs siècles, mais leur idylle débauchée est bientôt perturbée par l’arrivée de la petite sœur d’Eve, aussi extravagante qu’incontrôlable. Ces deux êtres en marge, sages mais fragiles, peuvent-ils continuer à survivre dans un monde moderne qui s’effondre autour d’eux ?

« En jouant avec les codes du genre, et avec la complicité d’une Tilda Swinton sublime, Jim Jarmusch signe un film d’amour anticonformiste de toute beauté. » Louis Guichard – Télérama « Quand Jim Jarmusch raconte une histoire de vampires, c’est pour le plaisir poétique de conjuguer le thème romantique de l’amour éternel avec les notes ironiques de la modernité et les métamorphoses mélancoliques du temps qui délabre les villes. Une atmosphère jazzy, pleine de nostalgie amoureuse et de désenchantement drolatique. »

Marie-Noëlle Tranchant - Le Figaroscope

« Entrez dans le monde de la nuit immaculée ! Bourré d’humour et nonchalant, le nouveau Jarmusch aurait très bien mérité le Prix de la mise en scène du Festival de Cannes ». Jacky Bornet – Culturebox, France Télévisions

« Il suffisait d’une bonne métaphore (ces vampires-dandys sublimes) pour que Jarmusch livre son film le plus séduisant et intime ». Jean-Marc Lalanne – Les Inrockuptibles

du 21 au 27 janvier (Festival Télérama)


Saint-Laurent biopic de Bertrand Bonello • France • septembre 2014 • couleur • 2h30 avec Gaspard Ulliel, Jérémie Renier, Léa Seydoux… 1967 – 1976. La rencontre de l’un des plus grands couturiers de tous les temps avec une décennie libre. Aucun des deux n’en sortira intact. « Si la période couverte va de 1967 à 1976, le temps du film est mouvant, circulaire, tramé de réminiscences et de prémonitions – la vieillesse y dialogue avec l’enfance. Cette chronologie à la fois linéaire et déconstruite séduit intensément : on attend sans cesse la suite du récit tout en restant à la merci de scènes et de visions imprévisibles. D’un côté, la marche triomphale d’un couturier au sommet de sa créativité. De l’autre, l’infusion lente d’une mélancolie tournant à la déraison ; les addictions ravageuses qui contaminent l’image apollinienne du jeune homme au travail ». Louis Guichard – Télérama

« Le film de Bonello (…) est un modèle de cinéma haut de gamme. La partition de tous les acteurs est exceptionnelle. Celle de Gaspard Ulliel en particulier ». Hubert Lizé – Le Parisien

« Avec Saint-Laurent, Bonello embrasse tous ses fétiches (la nuit, le Velvet, la drogue, la damnation…) et les entraîne dans une danse macabre, suave, lyrique, et de bout en bout fascinante ». Jean-Marc Lalanne – Les Inrockuptibles

Winter sleep drame de Nuri Bilge Ceylan • Turquie • août 2014 • couleur • 3h16 • VOSTF avec Haluk Bilginer, Melisa Sözen, Demet Akbag…

• Palme d’Or - Festival de Cannes 2014

Aydin, comédien à la retraite, tient un petit hôtel en Anatolie centrale avec sa jeune épouse Nihal, dont il s’est éloigné sentimentalement, et sa sœur Necla qui souffre encore de son récent divorce. En hiver, à mesure que la neige recouvre la steppe, l’hôtel devient leur refuge mais aussi le théâtre de leurs déchirements...

« Ce film superbe, dont on ne sort pas indemne, qu’on emporte avec soi pour ne le quitter jamais, provoque, en nous, de la peur et de la mélancolie : angoisse totale à l’idée d’être liés, même de loin, à tous ces personnages en perte d’eux-mêmes ». Pierre Murat – Télérama

« Winter Sleep s’affirme comme une œuvre profonde et grave, d’une intense beauté, servie par l’interprétation exceptionnelle de comédiens impressionnants de justesse et de retenue ». Jean-Claude Raspiengeas – La Croix

« L’ambition du projet, la sûreté de la manière, la beauté saisissante des paysages de Cappadoce (…), la justesse du regard, voilà toutes les raisons de céder trois heures d’été à l’hiver ». Thomas Sotinel – Le Monde

du 21 au 27 janvier (Festival Télérama)

du 24 au 26 janvier (Festival Télérama)


Retour à Ithaque

Chante ton bac d’abord

bat ciné-dé

documentaire de David André • France • octobre 2014 • couleur • 1h22 Chante ton bac d’abord raconte l’histoire tumultueuse d’une bande de copains de Boulogne-sur-Mer, une ville durement touchée par la crise. Un an entre rêves et désillusion. Imaginées par ces adolescents issus du monde ouvrier ou de la classe moyenne, des chansons font basculer le réel dans la poésie, le rire et l’émotion. « Trois filles et deux garçons, qui nous séduisent d’autant plus que, à la finesse d’observation dont le documentaire témoigne – dévoilant leurs espoirs et leurs doutes à cet « âge des possibles » que la crise met sous conditions –, s’ajoute une dimension particulière induite par les chansons. Onze titres, écrits par David André à partir de leurs propres mots et qu’ils chantent d’une voix plus ou moins assurée, livrant leurs états d’âme avec une justesse jamais prise en défaut. Ce qui aurait pu n’être qu’un procédé charmant se révèle un puissant mode d’expression de l’intime, suggestif et propice à la pleine expression de leurs sentiments ». François Ekchajzer – Télérama

« Sans fausse note, atypique et attachant, ce docu aux airs de comédie musicale a glané le Fipa d’or à Biarritz en janvier ». Baptiste Thion – Journal du Dimanche

« Ce film est un vrai moment de grâce qui raconte bien cette priorité de la jeunesse à vivre le présent. Mention très bien ». Pierre Vavasseur – Le Parisien

« Un petit bijou (…) bourré d’humanité et d’inventivité ». Aude Carasco – La Croix

en avant-programme de la séance du 29 janvier à 20h30

À la mémoire du rock

court-métrage documentaire de François Reichenbach • France • 1963 • noir et blanc • 11’ La jeunesse des années soixante, déchaînée par le rock, au cours des exhibitions de leurs vedettes.

Soirée-débat en partenariat avec Version Originale, jeudi 29 janvier à 20h30, en présence du réalisateur (à confirmer).

du 29 janvier au 1er février

comédie dramatique de Laurent Cantet • France • décembre 2014 • couleur • 1h35 • VOSTF avec Isabel Santos, Jorge Perugorria, Fernando Hechavarría… Une terrasse qui domine la Havane, le soleil se couche. Cinq amis sont réunis pour fêter le retour d’Amadeo après 16 ans d’exil. Du crépuscule à l’aube, ils évoquent leur jeunesse, la bande qu’ils formaient alors, la foi dans l’avenir qui les animait… mais aussi leur désillusion d’aujourd’hui. « Ce film grave et drôle, magnifique et amer, offre un moment de cinéma intelligent, émouvant, époustouflant dans sa progressive montée en puissance et universel dans son propos ». Arnaud Schwartz – La Croix

« (…) Retour à Ithaque est un film qui va droit au coeur. (…) un film humaniste, merveilleusement interprété par des acteurs – tous cubains – qui parviennent à donner l’illusion que ces histoires sont les leurs ». Franck Nouchi – Le Monde

« Laurent Cantet a travaillé avec Leonardo Padura, figure de la littérature cubaine, sur cette œuvre aussi noble et ambitieuse dans son propos qu’austère dans sa forme. Mais ce qui est dit dans ce film est souvent implacable et poignant ». Pierre Vavasseur – Le Parisien

du 29 janvier au 1er février


La Vierge, les Coptes et Moi documentaire/comédie de Namir Abdel Messeeh • France/Qatar/Egypte • 2012 • couleur • 1h31 avec Siham Abdel Messeeh, Namir Abdel Messeeh…

Seconds : l’opération diabolique

ssic ciné-cla

thriller de John Frankenheimer • USA • 1967 • version restaurée juillet 2014 • noir et blanc • 1h46 • VOSTF avec Rock Hudson, Salome Jens, Will Geer… d’après le roman de David Ely Arthur Hamilton, banquier d’âge mûr, éteint par sa routine professionnelle comme conjugale, accepte la proposition d’une organisation secrète qui lui propose de changer de vie, de nom et de visage. Il devient ainsi Tony Wilson, plus jeune, plus beau, plus athlétique, plus talentueux… mais pas forcément plus heureux… « C’est sans doute un des films les plus insolites du cinéma américain moderne. S’y côtoient la recherche d’une forme originale et un mélange de fantastique et la quête d’une vérité psychologique inédite ». Le Monde

« Seconds : l’opération diabolique, est un film radical et méconnu, quasi invisible depuis sa sortie, désastreuse, en 1966. Dès le générique, signé par le virtuose Saul Bass, les très gros plans anamorphosés d’un visage en état de panique donnent le ton : c’est un cauchemar paranoïaque que va raconter le réalisateur. (…) C’est l’occasion pour le cinéaste de railler l’émergence de la contre-culture hippie à travers une scène délirante d’orgie bachique. Mais aussi de dénoncer les mirages du rêve américain : la nouvelle vie d’Arthur Hamilton est aussi superficielle, aussi contrainte, aussi angoissante que la première. Les cadrages déformants à la courte focale, le noir et blanc hyper contrasté et la musique dissonante de Jerry Goldsmith entretiennent le malaise. Jusqu’à la tétanisante scène finale, d’une violence inattendue ». Samuel Douhaire – Télérama

en partenariat avec SCALA, salles de cinéma associatives en Loire-Atlantique, dans le cadre de la circulation Grands films classiques.

• Tanit d'Argent – Documentaires – Journées cinématographiques de Carthage 2012 / Prix du public et Prix d’aide à la distribution – Festival du film francophone de Tübingen – Stuttgart 2012

Namir part en Égypte, son pays d’origine, faire un film sur les apparitions miraculeuses de la Vierge au sein de la communauté copte chrétienne. Comme dit sa mère « Il y a des gens qui la voient, il y a des gens qui ne la voient pas. Il y a peut-être un message dans tout ça ». Très vite l’enquête lui sert de prétexte pour revoir sa famille, et pour impliquer tout le village dans une rocambolesque mise en scène… « Blasphème ? Non, miracle ! Du cinéma comme art de la croyance, des démunis appelés à sauver le monde, de la révolution qui vient. Mais plus un mot, place au spectacle ». Jacques Mandelbaum – Le Monde

« Mine de rien, ce film osé, drôle, émouvant, en dit beaucoup sur la société égyptienne, les relations complexes entre coptes et musulmans, et le pouvoir magique, presque religieux, du cinéma ». Jérôme Garcin – Le Nouvel Observateur

séances tout public proposées dans le cadre du dispositif Lycéens au cinéma

du 29 janvier au 1er février

vendredi 30 et samedi 31 janvier


cinémômes

Le Chant de la mer film d’animation de Tomm Moore • 10 décembre 2014 • 1h33 • VF • à partir de 7 ans avec les chansons et la participation exceptionnelle de Nolwenn Leroy Ben et Maïna vivent avec leur père tout en haut d’un phare sur une petite île. Pour les protéger des dangers de la mer, leur grand-mère les emmène vivre à la ville. Ben découvre alors que sa petite sœur est une selkie, une fée de la mer dont le chant peut délivrer les êtres magiques du sort que leur a jeté la Sorcière aux hiboux. Au cours d’un fantastique voyage, Ben et Maïna vont devoir affronter peurs et dangers, et combattre la sorcière pour aider les être magiques à retrouver leur pouvoir. « Longtemps considérés comme des créatures sacrées, les phoques appartiennent depuis des siècles aux légendes celtes. Les marins pensaient qu’ils incarnaient l’âme des disparus en mer. Aujourd’hui leur espèce est menacée et ces légendes sont également en voie de disparition. Pourtant elles ne cessent de donner un sens à notre monde. Le Chant de la mer revisite ces légendes en s’inspirant entre autres de celle des Selkies ». Tomm Moore

du 7 au 11 janvier

En promenade programme de six courts-métrages d’animation • 2010 • couleur • 36’ • à partir de 2 ans Une promenade pleine de tendresse, de douceur et de rires pour les plus petits spectateurs.

Le moineau qui ne sait pas siffler

de Siri Melchior • Danemark

Il neige. Gros-pois et Petit-point vont dehors pour jouer et profiter de cet instant magique. Mais le vent se lève et les flocons deviennent énormes. Ils vont devoir affronter la tempête...

roulent les pommes

de Reinis Kalnaellis • Lettonie

Cet automne, la cueillette des pommes réserve une étrange surprise à Mamie-chat. Elle trouve un œuf dans le verger !

Le petit corbeau

de Raimke Groothuizen • Pays-Bas

Au pays des couleurs, tout le monde sait siffler. Tout le monde sauf un moineau incapable de produire le moindre son...

Maman Corbeau est bien embêtée car son petit n’a pas de plumes sur le derrière. Elle part alors demander conseil aux autres oiseaux.

Décrocher la lune

Booo

Un petit homme grimpe à l’échelle pour atteindre la lune. Elle tombe alors du ciel et devient très malicieuse.

Booo est un lapin solitaire, mais heureux. Il rencontre trois autres lapins pleins d’audace qui l’entraînent dans des aventures parfois un peu risquées.

Gros-pois et Petit-point dans la tempête de neige

séances tout public dans le cadre du dispositif École et cinéma

de Jutta Schünemann • Allemagne

de Uzi Geffenblad et Lotta Geffenblad • Suède

de Alicja Jaworski • Suède

du 28 janvier au 1er février


Todos

al cine !

cinéma espagnol du 4 au 8 février salle Jacques tati à l’affiche • Con la pata quebrada de Diego Galán

• La belle jeunesse de Jaime Rosales

• Mort d’un cycliste de Juan Antonio Bardem

• Biancanieves de Pablo Berger

• Los fenomenos de Alfonso Zarauza

• Las maestras de la Republica de Alfonso Zarauza

en partenariat avec le Lycée Aristide Briand et Version Originale (pour la soirée débat du vendredi 6 février) Réservations scolaires sylvette.magne@letheatre-saintnazaire.fr 02 53 84 20 05


à voir en janvier • Todos al cine ! une semaine de cinéma espagnol • Les sept samouraïs de Akira Kurosawa

• Enfants des nuages, la dernière colonie de Alvaro Longoria • La terre éphémère de George Ovashvili

• Bébé tigre de Cyprien Vial

Cinémômes

• Les nouvelles aventures de Gros-Pois et Petit-Point de Uzi et Lotta Geffenblad • Le Petit monde de Léo de Léo Lionni • À la poursuite du roi plumes de Esben Toft Jacobsen •••

photo du film : La terre éphémère

informations pratiques cinéma La programmation cinéma de la scène nationale c’est :

salle Jacques Tati, 33, bd Victor Hugo à Saint-Nazaire programmation du jeudi au dimanche

i, , et Essa ée Art t Découverte s s la c salle echerche e oine trim ée R labellis labellisée Paeune public J e llisé et labe

la salle Jacques Tati est équipée pour la projection numérique mais conserve son projecteur 35 mm pour la diffusion de certains films. cet équipement a bénéficié de l’aide du CNC, du Conseil Régional, du Conseil Général et de la Ville de Saint-Nazaire

téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr

tarifs • plein 6 € • réduit* 5 € • carte 6 entrées 24 € • cinémômes** 3,50 € • 12-14 ans 4 € *abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, Version Originale, abonné des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité **par enfant et par accompagnateur

attention, la séance commence par le film ! l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances


cirque

acrobates

mise en scène Stéphane Ricordel dramaturgie et images Olivier Meyrou

à partir de 12 ans

À la croisée du cirque, de la danse et de la vidéo, Acrobates est un spectacle de haut vol qui fait la synthèse de ce qu'est l'acrobatie : la confiance, la prise de risque et la générosité. • mardi 13 janvier à 20h30 • mercredi 14 janvier à 19h30 • au théâtre - tarifs de 11€ à 18€

Poésie sonore et musique création

Heretics

Récits, poèmes et chansons, rythmes et constructions sonores, c’est à une performance autour de l’hérésie qu'Anne-James Chaton nous convie en compagnie des deux guitaristes légendaires que sont Thurston Moore (ex leader de Sonic Youth) et Andy Moor (The Ex). • mercredi 28 janvier à 20h30 • au théâtre - tarifs de 11€ à 18€ • en coréalisation avec le ViP

02 40 22 91 36 - www.letheatre-saintnazaire.fr rue des Frères Pereire - 44600 Saint-Nazaire Quadra soutient le théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire et la salle Jacques Tati

conception graphique Julien Cochin – www.juliencochin.fr

avec Anne-James Chaton, Thurston Moore, Andy Moor


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.