14.03 au 10.04 2018

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photo du film Les Garçons sauvages

salle Jacques Tati

du 14 mars au 10 avril 2018 Agora 1901 – 2 bis avenue Albert de Mun

Saint-Nazaire – 02 40 53 69 63 www.letheatre-saintnazaire.fr


calendrier

Festival PlayTime

semaine du 14 au 20 mars

* = VO +r = rencontre + = goûter ou brunch SN = sortie nationale

mer 14 jeu 15

ven 16

+c = ciné-café AVP = avant-première +p = présentation

sam 17

dim 18 mar 20

Call Me By Your… * 20h45

16h10

18h30

21h

16h

14h

The Florida Project * 18h30

14h

16h

14h15

21h

18h15

Below Sea Level *

14h

-

-

16h30

19h

-

Get Out *

16h

19h

-

19h

14h

-

Django *

-

21h + p

14h15

-

-

16h30

Coby * AVP

-

-

21h + r

-

-

-

The Third Murder * AVP

-

-

-

-

-

20h50

mer 21 jeu 22

ven 23

sam 24 dim 25 mar 27

Call Me By Your… *

18h

14h

18h

20h45

14h

20h45

Tesnota *

14h

20h45

15h15

18h30

21h

16h

semaine du 21 au 27 mars

Les Fiancées en folie 16h15 + -

11h +

11h +

-

16h30 + p -

-

18h45

18h45 + p

Dressé pour tuer * -

19h + p

-

16h30

-

14h15 + p

Ouvrir la voix

-

20h30 + r 14h

16h30

-

Les Voix de ma sœur 20h30+r -

-

-

-

semaine du 28 mars au 3 avril mer 28

jeu 29 ven 30

Les Bas-fonds NY * -

14h

sam 31

dim 1er mar 3

-

Tesnota *

15h50

20h45

18h30

Madame Hyde SN

14h, 20h45 18h50 18h50

14h15, 21h 16h15

16h15

Razzia *

18h30

18h45

16h15 14h

14h

16h15

Les Garçons sauvages -

-

20h45+r 16h10

L’Arbre et le requin… -

20h45 +r

semaine du 4 au 10 avril Madame Hyde

-

-

mar 10

18h45 -

16h15

21h

16h15 14h30

20h30

18h45

jeu 5

ven 6

14h15

20h30 16h

Les Garçons sauvages 18h30

20h45 14h

dim 8

mer 4

sam 7

14h 18h30

Mary et Max *

16h15 + -

Un Enfant attend *

-

18h30+p 20h45 -

18h30

14h30+p

Dernières nouvelles du cosmos

20h45

14h15

14h30 +c

-

16h30

Le Garçon et le monde -

-

-

20h30

10h30 + -

Leçon de cinéma

-

-

17h

-

-

-

10h30 + 14h30 + -

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Call Me By Your Name

e coup d cœur

conte d’été de Luca Guadagnino • Italie / France / États-Unis • 2018 • couleur • 2h12 • VOSTF avec Armie Hammer, Timothée Chalamet, Michael Stuhlbarg, Amira Casar, Esther Garrel • Festival de Sundance 2017

Été 1983. Elio Perlman, 17 ans, passe ses vacances dans la villa du XVIIe siècle que possède sa famille en Italie, à jouer de la musique classique, à lire et à flirter avec son amie Marzia. Un jour, Oliver, un séduisant Américain qui prépare son doctorat, vient travailler auprès du père d’Elio. Elio et Oliver vont bientôt découvrir l’éveil du désir, au cours d’un été ensoleillé dans la campagne italienne qui changera leur vie à jamais. Adaptation par James Ivory du premier roman d’André Aciman, Call Me By Your Name est le 5e long métrage et le plus beau film de Luca Guadagnino, réalisateur italien né à Palerme en 1971.

« Le livre dont est adapté le film est en soi très proustien, c’est l’histoire d’un homme et de son passé, c’est une réflexion sur le temps qui passe. Je suis un immense admirateur de Proust, À la recherche du temps perdu est sûrement le livre le plus important que j’ai lu dans ma vie. Dans Call Me By Your Name, j’ai essayé de mettre en exergue le sentiment de nostalgie qui était dans le livre. C’est un film au sujet de la vie, et de comment on progresse dans la vie en tant que personne. Il s’agit d’une expérience avant tout, et de ce que l’on retire après coup. L’idée a toujours été d’être tout contre le personnage d’Elio et de ses sentiments par la même occasion. On essaye de comprendre la nature de ses émotions, on est à ses côtés. C’est un jeune garçon qui est en train de devenir un homme, confronté à ses désirs. Ce qui lui arrive nous arrive à nous également. J’ai essayé de faire en sorte que le public soit dans la position d’Elio. On le suit dans la découverte de lui-même. Tout le monde peut se sentir concerné. » Luca Guadagnino, dans un entretien donné à la revue Septième Obsession

du 14 au 27 mars


Festival PlayTime #3 du 14 au 20 mars Fort du succès de ses 2 premières éditions, le réseau SCALA propose, dans 14 cinémas du département, une nouvelle édition de l’événement qui fédère et fête le cinéma dans les salles associatives de Loire-Atlantique. Au programme : des réalisateurs invités, des avant-premières, des rééditions de films du patrimoine, des films pour le jeune public, et une thématique «USA Today» consacrée aux laissés-pour-compte du rêve américain, à laquelle le cinéma Jacques Tati consacre 4 films. L’ensemble du programme PlayTime des 14 salles participantes est disponible à l’accueil de chaque cinéma.

Get Out

USA Today

thriller de Jordan Peele • États-Unis • 2017 • couleur • 1h44 • VOSTF avec Daniel Kaluuya, Allison Williams, Catherine Keener • 4 nominations aux Oscars

Couple mixte, Chris et sa petite amie Rose filent le parfait amour. Le moment est donc venu de rencontrer la belle famille, Missy et Dean, lors d’un weekend sur leur domaine dans le nord de l’État. Chris commence par penser que l’atmosphère tendue est liée à leur différence de couleur de peau, mais très vite une série d’incidents de plus en plus inquiétants lui permet de découvrir l’inimaginable. USA To d a y

The Florida Project drame social de Sean Baker • États-Unis • 2017 • couleur • 1h51 • VOSTF USA avec Brooklynn Prince, Today Bria Vinaite, Willem Dafoe • Quinzaine des Réalisateurs – Cannes 2017 Moonee a 6 ans et un sacré caractère. Lâchée en toute liberté dans un motel de la banlieue de Disney World, elle y fait les 400 coups avec sa petite bande de gamins insolents. Ses incartades ne semblent pas trop inquiéter Halley, sa très jeune mère. En situation précaire comme tous les habitants du motel, celle-ci est en effet trop concentrée sur des plans plus ou moins honnêtes pour assurer leur quotidien.

Below Sea Level

e coup d cœur

documentaire de Gianfranco Rosi • États-Unis • Italie • 2008 • couleur • 1h53 • VOSTF

• Prix Orrizonti – Mostra de Venise 2008 À 300 kilomètres au sud-est de Los Angeles et 35 mètres sous le niveau de la mer, un groupe de marginaux vit au milieu du désert. Il ne s’agit pas d’une communauté de hippies, seulement de gens qui ont tourné le dos à la société autant qu’ils en ont été exclus.


Django Coby

e remièr avant-p e coeur d p cou

documentaire de Christian Sonderegger • France / États-Unis • 2018 USA Today • couleur • 1h17 • VOSTF avec Jacob Hunt, Sara Mound…

• ACID Cannes 2017

Dans un village au cœur du Middle-West américain, Suzanna 23 ans change de sexe. Elle devient un garçon : Coby. Cette transformation bouleverse la vie de tous ceux qui l’aiment. En définitive, la chrysalide de Coby devient celle de toute une famille, acculée à s’adapter. Une métamorphose, dont l’enjeu dépasse le seul physique, s’opère alors sous le regard lumineux du réalisateur. « Tout le long d'un film ou ̀ les chairs s'exposent, ou ̀ les meurtrissures des uns et des autres viennent enrichir les liens qui les unissent, le réalisateur ouvre grand la possible transformation d'un corps social trop souvent enclin au rejet de l'Autre. Ainsi, la question identitaire (sexuelle, familiale, culturelle) est ramenée à sa plus simple expression, ̀ a savoir qu'elle n'est qu'une question de norme. Et c'est l'amour au sens large du terme qui vient résoudre l'équation. Un amour qui transparaît chez chacun des protagonistes jusqu'a ̀ travers le regard d'un réalisateur soucieux d'apaiser, d'accompagner par les moyens du cinéma un processus qui ébranle les corps et nos idées reçues. » Idir Serghine, cinéaste membre de l’ACID

Vendredi 16 mars à 21h, rencontre exceptionnelle avec Christian Sonderegger, réalisateur du film, et Jacob Hunt, protagoniste principal. Soirée en partenariat avec l’ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion).

Grand e u classiq

western de Sergio Corbucci • Italie / Espagne • 1966 • couleur • 1h32 • VOSTF avec Franco Nero, José Bódalo, Loredana Nusciak Un homme mystérieux arrive dans une petite ville, tirant un cercueil boueux derrière lui. Nommé Django, cet étranger sauve la vie d’une jeune femme et se retrouve ainsi projeté en plein cœur d’une guerre entre des révolutionnaires mexicains et une bande de racistes sadiques menés par un fanatique, le major Jackson.

Jeudi 15 mars à 21h, séance présentée par le programmateur de la salle.

The Third Murder film policier de Hirokazu Kore-eda • Japon • 2018 • couleur avant- e • 2h05 • VOSTF remièr p avec Masaharu Fukuyama, Koji Yakusho, Isao Hashizume Le grand avocat Shigemori est chargé de défendre Misumi, accusé de vol et d’assassinat. Ce dernier a déjà purgé une peine de prison pour meurtre 30 ans auparavant. Les chances pour Shigemori de gagner ce procès semblent minces, d’autant que Misumi a avoué son crime, malgré la peine de mort qui l’attend s’il est condamné. Pourtant, au fil de l’enquête et des témoignages, Shigemori commence à douter de la culpabilité de son client.


2 films de Samuel Fuller

Les Bas-fonds new-yorkais thriller de Samuel Fuller • États-Unis • 1961 • noir et blanc • 1h39 • VOSTF avec Cliff Robertson, Dolores Dorn, Beatrice Kay, Robert Emhardt Un perceur de coffres-forts qui, enfant, a assisté au meurtre de son père, prépare sa vengeance. « Samuel Fuller est avant tout un formidable raconteur d'histoires. C'est dans le journalisme qu'il débute, très jeune, à 17 ans. Il se trouvera aux premières loges de la grande catastrophe du XXe siècle, le second conflit mondial, qu'il expérimentera en fantassin, en première ligne de plusieurs grandes batailles (le débarquement en Afrique du Nord, en Italie et en France) et en premier témoin de l'existence des camps d'extermination. Dès lors, son cinéma sera avant tout marqué par ce souci de montrer et, surtout, d'informer. Mais il y a, dans les films de Fuller, la conscience d'une insuffisance essentielle de la fiction à produire l'exact sentiment du vrai. Elle sera donc marquée par une violence inédite, celle de situations extrêmes ou paradoxales, celle construite par un montage discordant. Il faut avec Fuller en passer par le choc pour atteindre une forme souterraine de douceur et, surtout, de vérité. »

Dressé pour tuer thriller de Samuel Fuller • États-Unis • 1982 • couleur • 1h24 • VOSTF d’après le roman Chien blanc de Romain Gary avec Kristy McNichol, Paul Bartel, Lynne Moody, Paul Winfield, Burl Ives Une jeune actrice adopte un chien, ignorant que celui-ci a été dressé par des racistes pour attaquer toute personne noire.

Jean-François Rauger, Cinémathèque française.

«Le roman de Gary est une charge féroce non seulement contre la perversion du racisme, mais aussi l’ambivalence coupable des classes aisées blanches à une époque où, en dépit des progrès liés aux droits civiques des Noirs, ces questions sont encore loin d’être réglées. Au moins autant qu’aujourd’hui, du reste. En imposant que le film s’inscrive dans une veine horrifique, et donc dans le sillage de Spielberg, nouveau roi d’Hollywood, la Paramount entendait donc atténuer le caractère polémique du film, évacuant la dimension critique du racisme, cœur du sujet. C’était mal connaître Fuller. Son film, violent, osé, sans pitié, n’a rien perdu de sa virulence. Il est d’autant plus intéressant de le redécouvrir dans une version restaurée, que le film a subi à sa sortie l’infamie d’une censure préventive de la Paramount, interdisant de fait son exploitation aux États-Unis. » Bruno Icher, Libération

Jeudi 22 mars à 16h30 et mardi 27 mars à 18h45, séances présentées par le programmateur de la salle.

Jeudi 22 mars à 19h et mardi 27 mars à 14h15, séances présentées par le programmateur de la salle.

du 21 au 27 mars 2 films de Samuel Fuller

du 21 au 27 mars 2 films de Samuel Fuller


Les Voix de ma sœur documentaire de Cécile Philippin • France • 2012 • couleur • 49’

Ouvrir la voix documentaire d’Amandine Gay • France / Belgique • 2017 • couleur • 2h02 Ouvrir la voix est un documentaire sur les femmes noires issues de l'histoire coloniale européenne en Afrique et aux Antilles. Le film est centré sur l'expérience de la différence en tant que femme noire et des clichés spécifiques liés à ces deux dimensions indissociables de notre identité « femme » et « noire ». Il y est notamment question des intersections de discriminations, d'art, de la pluralité de nos parcours de vies et de la nécessité de se réapproprier la narration. «Le premier film d’Amandine Gay prend la forme d’un précieux espace d’affirmation et de visibilité des femmes noires en tant que sujets politiques. En entretissant, grâce à un montage alerte, les entretiens menés avec vingt-cinq femmes, la cinéaste fait émerger une voix collective qui pointe les facettes multiples du racisme et ses intersections avec la domination capitaliste et patriarcale. L’écoute empathique de la réalisatrice permet à celles qu’elle filme de partager, avec détermination, confiance et humour, la diversité de leurs parcours initiatiques, leurs réflexions sur la situation politique, leurs manières plurielles d’envisager les combats pour l’égalité. » Camille Bui, Les Cahiers du Cinéma

Portrait-témoignage d'Irène, souffrant de schizophrénie depuis 20 ans, Les Voix de ma sœur prend la forme d’un journal intime à plusieurs voix : - celle d'une patiente, décrivant avec lucidité sa pathologie, - celle de sa famille combattant la culpabilité et le déni, - celles de ses soignants de l'hôpital Sainte Anne à Paris.

Mercredi 21 mars à 20h30, rencontre avec la réalisatrice Cécile Philippin – dans le cadre de la Semaine d’Information sur la Santé Mentale.

L’Arbre et le requin blanc documentaire de Rafaele Layani • France • 2014 • couleur • 50’ Un an dans la Freie SchuleTempelhof à Berlin. Ici les enfants sont libres de leurs activités, pas de plages horaires aménagées, pas de classes imposées ; dès leur plus jeune âge, les enfants de la Freie Schule décident eux-mêmes de ce qu’ils veulent apprendre, quand, et avec qui. Leur apprentissage passe par l’expérience, le partage et l'interaction avec l’autre.

Vendredi 23 mars à 20h30, soirée débat animée par le MRAP – Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples.

Jeudi 29 mars à 20h30, rencontre avec la réalisatrice Rafaele Layani, en clôture de l’exposition collective «Les Enfants d’abord !» présentée au LiFE du 27 janvier au 1er avril.

du 21 au 27 mars

les 21 et 29 mars


Tesnota – Une vie e coup d à l’étroit cœur film noir de Kantemir Bagalov • Russie • 2018 • couleur • 1h58 • VOSTF avec Darya Zhovner, Veniamin Kats, Olga Dragunova

• Festival de Cannes 2017 / Grand Prix au Festival Premiers Plans d’Angers 2018

Razzia fresque politique de Nabil Ayouch • Maroc / France • 2018 • couleur • 1h59 • VOSTF avec Maryam Touzani, Arieh Worthalter, Dounia Binebine, Amine Ennaji, Abdelilah Rachid

• Festival du Film de Toronto 2017 1998, Nalchik, Nord Caucase, Russie. Ilana, 24 ans, travaille dans le garage de son père pour l'aider à joindre les deux bouts. Un soir, la famille et les amis se réunissent pour célébrer les fiançailles de son jeune frère David. Dans la nuit, David et sa fiancée sont kidnappés et une rançon réclamée. Au sein de cette communauté juive repliée sur elle-même, appeler la police est exclu. Comment faire pour réunir la somme nécessaire et sauver David ? « Reconnaître, immédiatement, un cinéaste. Il s'appelle Kantemir Balagov, il est né il y a 25 ans et Tesnota est son premier film. Le débutant y exécute, nous pesons nos mots, les coups de maître et peut facilement placer cinq des plus belles scènes de son film parmi les meilleures vues à Cannes. Un incipit tout en épaisseur et vertige incestueux, un plan-séquence de défonce en immersion à rendre jaloux Hou Hsiao-Hsien, plusieurs scènes de chorégraphie familiale où l'agilité trouve une conjugaison miraculeuse et contre-nature avec la densité, la tension, le risque. Et tous ces plans de lame ébréchée, tendre et triste, où la menace consume l'amour, avant que l'amour ne broie la menace».

À Casablanca, entre le passé et le présent, cinq destinées sont reliées sans le savoir. Différents visages, différentes trajectoires, différentes luttes mais une même quête de liberté. Et le bruit d’une révolte qui monte. « Aujourd’hui, au Maroc, il y a des gens qui pensent que le rêve, ça n’a jamais été fait pour eux. Qui pensent que pour avoir le droit de rêver, il faut être un privilégié, un pistonné, un fils de… Je le vois dans les quartiers populaires où j’ai monté des centres culturels avec mon ami Mahi Binebine, dans la banlieue de Casablanca où j’ai tourné Les Chevaux de Dieu, et à Tanger aussi. C’est essentiellement dû au poids de la société et de la famille mais aussi à l’éducation. L’école n’a pas joué son rôle. Or, c’est fondamental le rêve pour une société qui a envie de se projeter, d’autant qu’on ne doit pas rêver seul : on a besoin d’un rêve collectif. Si les brèches se ferment, la capacité à rêver devient extrêmement minime. Ce sont ces espaces qu’il faut se réapproprier et ouvrir. C’est une question essentielle et il faut être intellectuellement armé pour y répondre. » Nabil Ayouch, cinéaste

Olivier Séguret, critique

du 21 mars au 3 avril

du 21 au 27 mars


Madame Hyde

sortie le nationa

comédie de Serge Bozon • France • 2018 • couleur • 1h35 avec Isabelle Huppert, Romain Duris, José Garcia

• Festival du Film de Locarno 2017, Festival Premiers Plans d’Angers 2018

Les Garçons sauvages

e coup d cœur

film d’aventures de Bertrand Mandico • France • 2018 • noir et blanc et couleur • 1h50 avec Pauline Lorillard, Vimala Pons, Diane Rouxel, Anaël Snoek, Mathilde Warnier, Elina Löwensohn • Mostra de Venise 2017

Une timide professeure de physique est méprisée par ses élèves et ses collègues dans un lycée professionnel de banlieue. Un jour, elle est foudroyée et sent en elle une énergie nouvelle, mystérieuse et dangereuse... « Madame Hyde est à la fois un film social, où les couleurs de peau, le rap et la banlieue sont plus qu’un décor ; un film fantastique, qui repose sur une transformation de l’héroïne ; et un film sur l’école, au sens le plus simple du terme : pourquoi transmettre le savoir et comment le transmettre ? Pourquoi est-ce si important et si dur de le transmettre ? Et pourquoi est-ce que ce ne serait pas si important si ce n’était pas si dur, et vice-versa ? » Jean Douchet

«Au fond, si je pouvais faire un film léger comme une chanson, je serais content : « pas se casser le cul, savoir se fendre de quelques baisers tendres sous un coin de ciel bleu…» (Gainsbourg). Je ne m’obsède pas avec l’intelligence ». Serge Bozon, cinéaste

du 28 mars au 10 avril

Début du vingtième siècle, cinq adolescents de bonne famille épris de liberté commettent un crime sauvage. Ils sont repris en main par le Capitaine, le temps d'une croisière répressive sur un voilier. Les garçons se mutinent. Ils échouent sur une île sauvage où se mêlent plaisir et végétation luxuriante. La métamorphose peut commencer… «Si Bertrand Mandico largue les amarres avec la quasi-totalité du cinéma français, c’est en concevant son film comme une aventure esthétique. Pour son premier long métrage, il coule son univers dans celui du récit d’aventure, entre Jules Verne, Stevenson et William Golding, et fait revenir ce qu’on croyait à jamais perdu dans le cinéma français : la féérie et le roman noir, l’érotisme et sa sœur de sang la poésie ». Stéphane du Mesnildot, Les Cahiers du Cinéma

Vendredi 30 mars à 20h45, rencontre exceptionnelle et discussion à bâtons rompus avec le réalisateur du film, Bertrand Mandico, et Louise Rinaldi, de la société de production Ecce Films.

du 28 mars au 10 avril


Dans la cadre de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme dont la Ville de St-Nazaire est partenaire et actrice, le cinéma Jacques Tati s’associe, du 4 au 10 avril, en programmant 3 films tous publics sur des formes plurielles de l’autisme. Elle prolongera ainsi la programmation du Théâtre – Scène Nationale, qui présente les 20 et 21 mars, en représentations scolaires et en tout public, les Tendres fragments de Cornelia Sno, mis en scène par Jean-François Auguste et la Cie For Happy People & Co.

Un enfant attend

Grand e u classiq

chef d’œuvre de John Cassavetes • États-Unis • 1963 • noir et blanc • 1h42 • VOSTF avec Judy Garland, Burt Lancaster, Gena Rowlands Dans une institution spécialisée qui accueille des enfants autistes et trisomiques, une professeure de musique, en désaccord avec les méthodes du directeur psychanalyste, s'attache à un enfant rebelle à toute vie de groupe.

Dernières nouvelles du Cosmos

Jeudi 5 avril à 18h30, présentation

documentaire de Julie Bertucelli • France • 2016 • couleur • 1h25

• Nommé pour le César du Meilleur Documentaire

À bientôt 30 ans, Hélène a toujours l’air d’une adolescente. Elle est l'auteure de textes puissants à l’humour corrosif. Elle fait partie, comme elle le dit ellemême, d’un «lot mal calibré, ne rentrant nulle part ». Visionnaire, sa poésie télépathe nous parle de son monde et du nôtre. Elle accompagne un metteur en scène qui adapte son œuvre au théâtre, elle dialogue avec un mathématicien... Pourtant Hélène ne peut pas parler ni tenir un stylo, elle n’a jamais appris à lire ni à écrire. C’est à ses 20 ans que sa mère découvre qu'elle peut communiquer en agençant des lettres plastifiées sur une feuille de papier. Un des nombreux mystères de celle qui se surnomme Babouillec…

du 4 au 10 avril Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme

Mary et Max

n à voir e famille

film d’animation d’Adam Elliot • Australie • 2009 • couleur • 1h39 • VOSTF • à partir de 10 ans avec les voix de Toni Collette et Philip Seymour Hoffman Sur plus de vingt ans et d'un continent à l'autre, Mary et Max raconte l'histoire d'une relation épistolaire entre deux personnes très différentes : Mary Dinkle, une fillette de 8 ans joufflue et solitaire, vivant dans la banlieue de Melbourne, en Australie, et Max Horowitz, un juif obèse de 44 ans, atteint du syndrome d'Asperger et habitant dans la jungle urbaine de New York.

du 4 au 10 avril Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme


cinémômes

Leçon de cinéma – Version Originale Le Cinéma d’animation par Xavier Kawa-Topor

Les Fiancées and Gr en folie ue classiq comédie burlesque de Buster Keaton • États-Unis • 1925 • N&B • 56’ • muet • à partir de 5 ans James apprend de la bouche d’un notaire qu’il est l’unique héritier d’une colossale fortune. L’héritage est cependant soumis à une condition impérative : il doit être marié avant son prochain anniversaire. Paniqué, le jeune homme a désormais en tout et pour tout un jour pour se marier. Il a bien une petite idée concernant l’heureuse élue, mais devant les raisons si peu flatteuses de sa demande en mariage, sa bien-aimée refuse de l’épouser…

« Qui écrira la « contre-histoire » du cinéma et réhabilitera enfin dessins animés, films de marionnettes, de papier découpé et peinture animée ? Tout ce merveilleux bricolage de l’image par image, cet autre 7e art, méconnu et souvent relégué au catalogue « films pour enfants»… Cette conférence illustrée vous invite à prendre un chemin de traverse. De 1908 à nos jours, on y croise l’inventeur du dessin animé, des maîtres de l’animation russe et chinoise, les maestros du cartoon, des expérimentateurs de génie, et autres dissidents poétiques avec qui l’animation continue d’être aujourd’hui l’un des versants les plus créatifs et les plus libres du cinéma. » Xavier Kawa-Topor est historien. Formateur et intervenant à l’université, il a publié de nombreuses études sur le cinéma d’animation et notamment Cinéma d’animation – au-delà du réel et Le Cinéma d’Animation en 100 films aux Éditions Capricci. samedi 7 avril • à 17h : Leçon de cinéma • à 19h30 : possibilité de restauration légère servie au bar d’Agora – Tarif 5€ • à 20h30 :

Le Garçon et le monde film d’aventures d’Alê Abreu • Brésil • 2014 • couleur • 1h22 • animation • à partir de 7 ans À la recherche de son père, un garçon quitte son village et découvre un monde fantastique dominé par des animaux-machines et des êtres étranges. Un voyage lyrique et onirique illustrant avec brio les problèmes du monde moderne.

Vaysha l’aveugle

animation de Théodore Usher • Canada • 2016 • couleur • 8’ Vaysha n’est pas une jeune fille comme les autres, elle est née avec un œil vert et l’autre marron. Ses yeux vairons ne sont pas l’unique caractéristique de son regard. Elle ne voit que le passé de l’œil gauche et le futur de l’œil droit.

Le Garçon et le monde film d’aventures d’Alê Abreu • Brésil • 2014 • couleur • 1h22

Films présentés par Xavier Kawa-Topor

samedi 7 avril


à voir le mois prochain • Les Destinées d’Asher de Matan Yair

• Notre enfant de Diego Lerman • Frost de Sharunas Bartas • Transit de Christian Petzold

...

• conception graphique Julien Cochin

• Les Bonnes manières de Juliana Rojas et Marco Dutra

informations pratiques cinéma Jacques Tati Agora 1901 2 bis av. Albert de Mun (ex salle René-Guy Cadou)

programmation du mardi au dimanche salle classée Art et Essai, labellisée Patrimoine, Recherche et Découverte et Jeune public

tarifs

• plein 6,50 € • réduit* 5,50 € • carte 6 entrées 28,50 € • cinémômes** 4 € • – de 14 ans 4 € *abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, Version Originale, abonné des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité **par enfant et par accompagnateur

accessibilité

attention, les séances commencent à l’heure ! l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances

• boucle à induction magnétique pour les personnes malentendantes • rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite • système Fidélio pour les personnes malvoyantes

programmation Simon Lehingue 02 40 53 65 56 simon.lehingue @letheatre-saintnazaire.fr billetterie / séances scolaires

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr


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