20.12 2017 au 16.01 2018

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photo du film I am not a witch

salle Jacques Tati

du 20 déc. au 16 janv. 2018 Agora 1901 – 2 bis avenue Albert de Mun

Saint-Nazaire – 02 40 53 69 63 www.letheatre-saintnazaire.fr


calendrier semaine du 20 au 26 déc

* = VO + = goûter ou brunch +c = ciné-café

mer 20 jeu 21 ven 22 sam 23 dim 24 lun 25

La fiancée… * SN 17h30

14h15 -

18h30

-

20h45 16h45

-

Laissez bronzer… 19h

18h

Un homme… *

21h15

15h45 -

Ex Libris *

-

20h20 14h30 -

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La vie est belle * Lou et l’île…

+d = débat SN = sortie nationale

14h15 + -

Ernest et Célestine 16h30 + -

21h

14h30, 20h45

-

14h30

18h15

21h

-

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14h30, 20h + verre

18h *

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17h 16h * + + verre

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11h +

11h +

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semaine du 27 déc au 2 jan mer 27 jeu 28 ven 29 sam 30 dim 31 lun 1er Confident Royal * -

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14h30 21h30

16h15

19h 15h30 + verre

Seule la terre *

20h30

14h30 19h30 18h20

Un homme… *

17h45

16h30 -

14h, 20h50

Ex Libris *

-

19h30 -

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Lou et l’île…

14h30 + -

semaine du 3 au 9 janvier

mer 3

El Presidente * SN Mariana *

-

16h45 * -

Ernest et Célestine 16h45 + -

mar 26 16h15

11h +

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18h

11h + mar 2 16h40

20h30

19h30

17h40

21h30

15h + verre

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14h30 +

11h +

-

11h +

jeu 4

ven 5

sam 6

dim 7

mar 9

20h30

16h15

14h30

20h45

16h30

17h30

18h

14h30

21h

18h20

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15h40

Seule la terre *

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14h30

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20h15

Titicut Follies *

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19h

16h45

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14h

Ex Libris *

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19h15

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Belle de jour

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20h30

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14h30

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Hana et Alice

14h30+ -

18h30* 16h30

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Dans la forêt…

16h30+ -

-

10h45+ -

semaine du 10 au 16 janvier mer 10 jeu 11 ven 12 El Presidente*

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20h45 16h30

I am not a witch *

18h

19h

Western *

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Derrière les fronts* -

10h45+

sam 13 dim 14

mar 16

14h

21h15

14h30 + c 16h

16h15

14h30, 21h15 19h30

14h30 21h

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20h30 + d

-

18h20

16h40 14h30

Enseignez à vivre…

20h30 +d 16h45 19h15

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Hana et Alice…

16h +

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18h *

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Dans la forêt…

14h30 + -

-

10h45 + 10h45 +

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La fiancée du désert

Laissez bronzer les cadavres

drame de Cecilia Atán et Valeria Pivato • Argentine / Chili • 13 décembre 2017 • couleur • 1h18 • VOSTF avec Paulina García, Claudio Rissi…

thriller de Hélène Cattet et Bruno Forzani • France / Belgique • 18 octobre 2017 • couleur • 1h30 • Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement avec Elina Löwensohn, Stéphane Ferrara, Bernie Bonvoisin, Pierre Nisse, Marc Barbé…

• Festival de Cannes : Un Certain Regard 2017

Teresa, 54 ans, a toujours travaillé au service de la même famille jusqu’au jour où elle est contrainte d’accepter une place loin de Buenos Aires. Elle entame alors un voyage à travers l’immensité du désert argentin, et ce qui semblait être le bout du chemin va s’avérer le début d’une nouvelle vie. « À une époque où l’on cherche à nous convaincre que tout ce qui n’a pas été tenté dans notre jeunesse ne pourra jamais l’être plus tard, nous avons souhaité réaffirmer l’importance de la quête, du temps qui passe – du travail nécessaire à notre épanouissement afin de trouver la place qui est la nôtre. » Cecilia Atán et Valeria Pivato

«Toute la force de ce premier film puissant, qui nous fait voyager en Argentine, réside dans la mise en perspective de paysages immémoriaux et immuables avec l’activité que déploie la femme, dont les deux réalisatrices font le portrait. Dans le rôle de Teresa, on retrouve avec joie la grande actrice chilienne Pauline Garcia, vue et adorée dans le rôle de Gloria de Sebastien Lelio, Ours d’or 2013. Un film puissant, sensible, esthétique et néanmoins original sur un sujet qui pourrait sembler déjà très souvent traité». Yaël Hirsch – toutelaculture.com

du 20 au 26 décembre

• Méliès d’Argent, Festival Européen du Film Fantastique - Strasbourg 2017

La Méditerranée, l’été : une mer d’azur, un soleil de plomb… et 250 kilos d’or volés par Rhino et sa bande. Ils ont trouvé la planque idéale : un village abandonné, coupé de tout, investi par une artiste en manque d’inspiration. Hélas, quelques invités surprise et deux flics vont contrecarrer leur plan : ce lieu paradisiaque, autrefois théâtre d’orgies et de happenings sauvages, va se transformer en un véritable champ de bataille… impitoyable et hallucinatoire ! D’après le roman Laissez bronzer les cadavres ! de Jean-Patrick Manchette et Jean-Pierre Bastid (éd. Gallimard). « Chaque plan est une merveille de cadrage tout en s’inscrivant dans une dynamique pétaradante qui emprunte à l’esthétique du western spaghetti, à Sam Peckinpah et aux polars violents des années soixante-dix ». Philippe Rouyer – Positif

« Tout ramène à la création dans ce faux film d’action qui tend vers l’action painting et vise l’énergie d’un geste artistique brutal, en stylisant le polar jusqu’à l’abstraction ». Frédéric Strauss – Télérama

du 20 au 26 décembre


Les fêtes de fin d’année au Tati ! Un homme intègre drame de Mohammad Rasoulof • Iran • 6 décembre 2017 • couleur • 1h58 • VOSTF avec Reza Akhlaghirad, Soudabeh Beizaee, Nasim Adabi… • Prix un Certain Regard - Festival de Cannes 2017

Reza, installé en pleine nature avec sa femme et son fils, mène une vie retirée et se consacre à l’élevage de poissons d’eau douce. Une compagnie privée qui a des visées sur son terrain est prête à tout pour le contraindre à vendre. Mais peut-on lutter contre la corruption sans se salir les mains ? « Un homme intègre agit comme une représentation dure et réaliste mais surtout comme un formidable pamphlet contre la corruption qui gangrène l’Iran où les esprits les plus talentueux se battent avec force et détermination pour dire la vérité sur un pays loin d’être fidèle aux Droits de l’Homme. Une œuvre politique bouleversante ». Kevion List – cineseries-mag.fr

Mobilisation autour du cinéaste iranien Mohammad Rasoulof

Une pétition (Liberté d’expression pour Mohammad Rasoulof, sur Change.org) vise à soutenir Mohammad Rasoulof, accusé (suite à son film) d’activités contre la sécurité nationale et de «propagande contre le régime». Le réalisateur risque six ans de prison. Déjà condamné en 2011 en même temps que Jafar Panahi, Mohammad Rasoulof, privé de son passeport, est pour l’instant contraint d’attendre chez lui « une prochaine convocation pour un nouvel interrogatoire ».

du 20 au 26 décembre et du 27 déc. au 2 janvier

Le cinéma Jacques Tati sera ouvert toute la durée des fêtes de fin d’année (y compris le lundi 25 décembre et le lundi 1er janvier). Il proposera, comme les années passées, des séances les soirs des réveillons de Noël et du Nouvel An, pour ceux qui sont seuls ces soirs-là, pour ceux qui souhaitent sortir en famille avant de passer à table ou pour ceux qui préfèrent voir un film d’auteur ou un grand classique. Au programme, une comédie musicale japonaise, « la » comédie dramatique de Noël par excellence, une balade à New York dans une des 3 plus grandes librairies du monde et une comédie historique « so british », du rire, des larmes et de la musique ! Nous vous invitons à passer ces 2 soirées avec nous dans votre cinéma. • dimanche 24 décembre, après la projection, à 17h, du film d’animation de Masaaki Yuasa à voir en famille, Lou et l’île aux sirènes, l’équipe du cinéma de la scène nationale vous invite à partager le verre de Noël et ses grignotis. Même chose, après la projection, à 20h, du chef d’œuvre de Frank Capra à voir en famille, La vie est belle. • dimanche 31 décembre, après la projection, à 15h, du passionnant documentaire de Frederick Wiseman, Ex Libris – The New York Public Library, l’équipe du cinéma vous invite à partager le verre de la nouvelle année et ses grignotis. Même chose, après la projection, à 19h, du dernier film de Stephen Frears, Confident Royal.

Joyeux Noël et Bonne année à toutes et à tous !


2 films de Frederick Wiseman

Ex Libris – The New York Public Library documentaire de Frederick Wiseman • USA • 1er novembre 2017 • couleur • 3h17 • VOSTF

• Compétition - Mostra de Venise 2017 • film soutenu par le GNCR

Frederick Wiseman investit une grande institution du savoir et la révèle comme un lieu d’apprentissage, d’accueil et d’échange. La New York Public Library incite à la lecture, à l’approfondissement des connaissances et est fortement impliquée auprès de ses lecteurs. Grâce à ses 92 sites, la 3e plus grande bibliothèque du monde rayonne dans trois arrondissements de la ville et participe ainsi à la cohésion sociale des quartiers de New York, cité plurielle et cosmopolite. Comment cet incomparable lieu de vie demeure-t-il l’emblème d’une culture ouverte, accessible et qui s’adresse à tous ? « Un plaidoyer pour l’accès à la culture et sa démocratisation ». Jean-Baptiste Morain – Les Inrockuptibles

«Une fresque enthousiasmante qui magnifie le rôle essentiel des bibliothèques dans la société». Marcos Uzal – Libération

Pour clôturer L’année américaine,

une dernière visite à New York dans l’une des plus grandes bibliothèques du monde, en partenariat avec la Médiathèque Étienne Caux qui mettra en valeur son fonds d’ouvrages et de DVD de Frederick Wiseman.

du 21 décembre au 7 janvier

Titicut Follies documentaire de Frederick Wiseman • USA • 1967 • ressortie septembre 2017 • noir et blanc • 1h24 • VOSTF Bridgewater (Massachusetts), 1967. Frederick Wiseman tourne Titicut Follies, son premier film, dans une prison d’État psychiatrique et atteste de la façon dont les détenus sont traités par les gardiens, les assistants sociaux et les médecins à l’époque. Ce qu’il révèle a valu au film d’être interdit de projection publique aux États-Unis pendant plus de 20 ans. « Témoin discret et vigilant des institutions, Frederick Wiseman pose, avec Titicut Follies, les bases de ce qui fait son cinéma depuis 50 ans. Dès ce premier coup d’éclat qui inaugurait une oeuvre prolifique, Wiseman saisissait avec une acuité sidérante la coercition que le pouvoir exerce sur les corps. Autant dire que le film n’a rien perdu de son urgence ni de son actualité ». Mathieu Macheret – Le Monde

« Comment en même temps fixer l’architecture – matérielle, conceptuelle, humaine – d’une institution, et faire exister ceux qui la composent, la maintiennent ou la subissent, d’un regard qui les protège un par un ? Le plus sec des plus beaux films jamais réalisés est la formulation en acte de cette question, et de bien d’autres qui nous concernent – sans que la folie y soit jamais donnée en spectacle comme métaphore de quoi que ce soit ». Luc Chessel – Libération

du 4 au 9 janvier


La vie est belle a nd

Confident Royal

Gr comédie dramatique ue classiq de Frank Capra • USA • 1947 • ressortie copie restaurée 2014 • noir et blanc • 2h09 • VOSTF avec James Stewart, Donna Reed, Lionel Barrymore…

comédie historique de Stephen Frears • Grande-Bretagne / USA • octobre 2017 • couleur • 1h52 • VOSTF avec Judi Dench, Ali Fazal, Eddie Izzard…

Le décès de son père oblige un homme à reprendre l’entreprise familiale de prêts à la construction, qui permet aux plus déshérités de se loger. Il entre en conflit avec l’homme le plus riche de la ville, qui tente de ruiner ses efforts. Au moment où il approche de la victoire, il égare les 8 000 dollars qu’il devait déposer en banque. Le soir de Noël, désespéré, il songe au suicide. C’est alors que le Ciel dépêche à ses côtés un ange de seconde classe, qui, pour gagner ses ailes, devra l’aider à sortir de cette mauvaise passe…

L’extraordinaire histoire vraie d’une amitié inattendue, à la fin du règne marquant de la Reine Victoria. Quand Abdul Karim, un jeune employé, voyage d’Inde pour participer au jubilé de la Reine Victoria, il est surpris de se voir accorder les faveurs de la Reine en personne. Alors que la Reine s’interroge sur les contraintes inhérentes à son long règne, les deux personnages vont former une improbable alliance, faisant preuve d’une grande loyauté mutuelle que la famille de la Reine ainsi que son entourage proche vont tout faire pour détruire…

« La vie est belle est un chef-d’œuvre de tendresse et d’humanisme, mêlant simplement le réalisme social au merveilleux. Un concentré de tous les thèmes dits «capraesques» : solidarité, innocence, bonté rédemptrice». Cécile Mury – Télérama « Ce sommet du cinéma américain d’après-guerre offre un de ses meilleurs rôles à James Stewart et constitue le chefd’œuvre de Capra. Fantaisie romantique et familiale, critique sociale et fantastique se mêlent à la perfection, le tout avec une intelligence narrative et un sens plastique étonnant ». Gérard Crespo – aVoir-aLire.com

Film présenté en partenariat avec SCALA dans le cadre de la circulation Grands classiques du cinéma.

«Portrait jouissif et touchant d’une reine vieillissante, en même temps qu’intrigue habile, ce long métrage s’inscrit dans l’oeuvre de Frears comme une vision de l’humanité ». Eithne O’Neill – Positif

«Un film subtil et malicieux, divertissement de haut vol qui allie enracinement historique, reconstitution somptueuse et humour volontiers irrévérencieux. (…) S’appuyant sur une formidable troupe d’acteurs menée par la magnifique Judi Dench, Stephen Frears réussit le pari de combiner une comédie historique enlevée et un regard aussi intelligent que lucide sur la société anglaise de l’époque ». Revue Utopia – Bordeaux

dimanche 24 et mardi 26 décembre

du 29 décembre au 2 janvier


Seule la terre

e coup d cœur

drame de Francis Lee • Angleterre • 6 décembre 2017 • couleur • 1h44 • VOSTF avec Josh O’Connor, Alec Secareanu, Gemma Jones…

• Prix de la mise en scène - Festival de Sundance 2017 / Grand Prix du Jury et Prix Coup de Cœur - Festival du Film Britannique de Dinard 2017 / Prix du Meilleur réalisateur et du Meilleur acteur - Festival de St-Jean de Luz 2017 Johnny travaille du matin au soir dans la ferme de ses parents, perdue dans le brouillard du Yorkshire. Le soir, il noie son amertume au pub du village et multiplie les aventures sexuelles sans lendemain. Lorsque Gheorghe, un saisonnier, arrive à la ferme pour lui prêter main forte, Johnny doit faire face à des sentiments jusqu’alors inconnus. Une relation intense naît entre les deux hommes, qui pourrait changer la vie de Johnny à jamais. « Austère et lyrique, sec mais romanesque, ce beau film décrit un milieu rural qui semble intemporel et constitue un modèle de portrait psychologique ». Gérard Crespo – aVoir-aLire.com

« Le cinéaste, issu de cette région, fait du paysage un des atouts essentiels de cette œuvre dépouillée aux accents documentaires que la dimension amoureuse vient transcender ». Vincent Ostria – L’Humanité

« Seule la terre est à la fois une rugueuse éducation sentimentale et une lumineuse chronique paysanne ». Guillemette Odicino – Télérama

sortie

El Presidente nationale drame de Santiago Mitre • Argentine / Espagne • 3 janvier 2018 • couleur • 1h54 • VOSTF avec Ricardo Darín, Dolores Fonzi, Érica Rivas, Elena Anaya… Au cours d’un sommet rassemblant l’ensemble des chefs d’État latinoaméricains dans un hôtel isolé de la Cordillère des Andes, Hernán Blanco, le président argentin, est rattrapé par une affaire de corruption impliquant sa fille. Alors qu’il se démène pour échapper au scandale qui menace sa carrière et sa famille, il doit aussi se battre pour conclure un accord primordial pour son pays. « Après El Estudiante (2011) et Paulina (2015), le nouveau film de Santiago Mitre est plus délibérément politique et sarcastique et ressemble à un petit jeu de massacre, quelque part entre le Nanni Moretti du Caïman et le Pablo Larraín de No. Avoir confié le rôle du président à Ricardo Darín n’est déjà pas en soi innocent : l’acteur apporte la dérision et le trouble qu’il déploya naguère dans Les Neuf reines ou plus récemment dans Les Nouveaux sauvages : un jeu à la fois distancié et exubérant, qui donne ici une image particulièrement équivoque et inquiétante de l’homme politique. Santiago Mitre ne force pas le trait, et propose un petit théâtre de la cruauté qui invite à se méfier des faux-semblants et des apparences. Le film transcende alors son contexte politique pour mettre en évidence l’hypocrisie des rapports sociaux : si «chacun a ses raisons», force est de constater que la ruse et le pouvoir de manipulation vont permettre aux plus puissants de se distinguer ». Gérard Crespo – aVoir-aLire.com

du 27 déc. au 2 janvier et du 6 au 9 janvier

du 3 au 9 janvier et du 11 au 16 janvier


Mariana (Los Perros) drame de Marcela Said • Chili • 13 décembre 2017 • couleur • 1h34 • VOSTF avec Antonia Zegers, Alfredo Castro, Rafael Spregelburd…

• Prix du Jury - Festival de Biarritz, cinémas et cultures d’Amérique Latine 2017 / Un Certain Regard – Cannes 2017 Mariana, une quadragénaire issue de la haute bourgeoisie chilienne s’efforce d’échapper au rôle que son père, puis son mari, ont toujours défini pour elle. Elle éprouve une étrange attirance pour Juan, son professeur d’équitation de 60 ans, ex-colonel suspecté d’exactions pendant la dictature. Mais cette liaison ébranle les murs invisibles qui protègent sa famille du passé. « Après L’été des poissons volants, Mariana est le deuxième long-métrage de Marcela Said. Derrière la dimension politique du propos, on trouve plus essentiellement une réflexion sur la part d’ombre qui rôde à bas bruit en chacun. « J’ai toujours aimé traiter les nuances, les gris. La ligne qui sépare le bien du mal est plus fine qu’on ne l’imagine… Un seul et même personnage pour entremêler le crime et la rédemption, le désir et la répulsion, la douleur et l’extase. C’est celle de tous les personnages du film – le père castrateur et protecteur, le mari aimant et tortionnaire, le policier salvateur et manipulateur… Si les militaires ont été traduits en justice pour leur rôle sous la dictature, les classes dirigeantes qui ont soutenu Pinochet et se sont enrichies sous sa tutelle ont jusque-là toujours été blanchies ». Philippe Lefait – culturebox.francetvinfo.fr

du 3 au 9 janvier

Belle de jour

Grand e u classiq

drame de Luis Buñuel • France / Italie • 1967 • ressortie copie restaurée août 2017 • 1h40 avec Catherine Deneuve, Jean Sorel, Michel Piccoli… • Lion d'Or - Mostra de Venise 1967

Épouse très réservée de Pierre, Séverine est en proie à des fantasmes masochistes révélant son insatisfaction sexuelle. Poussée par la curiosité, Séverine se rend discrètement dans une maison de rendez-vous et devient bientôt, à l'insu de Pierre, « Belle de Jour », la troisième pensionnaire de Mme Anaïs. Elle semble trouver son équilibre en assouvissant les désirs de ses clients mais l'aventure tourne mal quand Marcel, voyou habitué de la maison, s'éprend de Séverine… «C'est donc tragique, Belle de jour. Mais, aussi bien, hilarant. Traversé par des courants contraires : la morale d'un roman de 1929 (signé Kessel) et le Paris à la page des années 60, très Vadim ; un bordel digne de l'avant-guerre et les robes Saint Laurent de l'héroïne ; le surréalisme de Buñuel et le prosaïsme des débuts de la libération sexuelle ; les fantasmes et la réalité ». Louis Guichard – Télérama

Film présenté en partenariat avec SCALA dans le cadre de la circulation Grands classiques du cinéma.

jeudi 4 et dimanche 7 janvier


Derrière les fronts : résistances éet résiliences cdinébat en Palestine documentaire d’Alexandra Dols • France • 8 novembre 2017 • couleur • 1h53 • VOSTF Une traversée de la Palestine en compagnie de la psychiatre palestinienne Samah Jabr, qui met en lumière les résistances et les résiliences face aux blessures invisibles de la guerre et de l’occupation. « Dr. Jabr est une femme réfléchie et pleine de sagesse. Son travail reflète les effets dévastateurs des années d’occupation brutales subis par le peuple palestinien. Le film d’Alexandra Dols partage avec nous ces réflexions, d’une manière généreuse et profondément troublante. Please see this film. » Ken Loach

«Témoignages, séquences pédagogiques sur la situation palestinienne, images d’actualité saisies sur le vif des oppressions et exactions israéliennes, la structure finale du film est agencée par les chroniques du Dr. Samah Jabr au prisme du réel en mouvement ». Dominique Widemann – L’Humanité

Ciné-débat, samedi 13 janvier à 20h30, en présence de la réalisatrice Alexandra Dols, dans le cadre de la deuxième Semaine du Film Palestinien de Nantes, en partenariat avec l’association France Palestine Solidarité 44 et le Comité Solidarité Palestine de Saint-Nazaire.

samedi 13 et mardi 16 janvier

I am not a witch comédie dramatique de Rungano Nyoni • Zambie • 27 décembre 2017 • couleur • 1h34 • VOSTF avec Margaret Mulubwa, Henry B. J. Phiri, Nancy Mulilo…

• Quinzaine des réalisateurs - Festival de Cannes 2017

Après un incident banal survenu dans son village, Shula, 9 ans, est accusée de sorcellerie et envoyée dans un camp de sorcières. Entourée de femmes bienveillantes, condamnées comme elle par la superstition des hommes, la fillette se croit frappée d’un sortilège : si elle s’enfuit, elle sera maudite et se transformera en chèvre… La petite Shula préfèrera-t-elle vivre prisonnière comme une sorcière ou libre comme une chèvre ? «Cet esclavage des temps modernes est filmé avec le plus grand calme. Dans I am not a witch, la rage est intérieure. Parce que se révolter au mauvais moment pourrait être fatal. Tout cela pourrait sembler loin de chez nous, comme le sujet d’un reportage dont on s’indignerait avant d’éteindre la télévision et d’aller dormir sur ses deux oreilles. C’est sans compter sur Rungano Nyoni, qui rappelle avec intelligence et discernement que cet archaïsme-là est bien celui du monde d’aujourd’hui». Thomas Messias – accreds.fr « Tout cela n’emprunte guère la voie linéaire d’une narration classique, mais se dispose par tableaux, s’accompagne de musique baroque et de jazz, multiplie les figures visuelles insolites, tache l’écran de couleurs vives, installant en son centre une fillette gracieuse et résolue ». Jacques Mandelbaum – Le Monde

du 10 au 16 janvier


Western drame de Valeska Grisebach • Allemagne / Bulgarie / Autriche • 22 novembre 2017 • couleur • 2h01 • VOSTF avec Meinhard Neumann, Reinhardt Wetrek, Syuleyman Alilov Letifov… • film soutenu par le GNCR

Un groupe de travailleurs allemands débute un travail difficile de construction sur un site de la campagne bulgare. Cette terre étrangère éveille le sens de l’aventure de ces hommes, confrontés à leurs préjugés et à la méfiance des locaux à cause de la barrière de la langue et des différences culturelles. Les hommes vont alors tout faire pour tenter de gagner la confiance des habitants… « Un séjour en Bulgarie qui saisit. Le western revisité. C’est fort et ample et ça raconte le monde. Valeska Grisebach transcende son récit naturaliste en une envolée mystérieuse et dense ». Olivier Pélisson – Bande à part

« Un saisissant portrait des hommes entre eux, doublé d’une étude précise du geste, de la mobilité masculine ». Mathieu Macheret – Le Monde

« Western est un western dans la double et ambiguë dimension du genre. D’une part, en traduisant un mouvement impérialiste, une conquête territoriale, brutale, avide, coloniale (…). D’autre part, en accompagnant le mouvement par lequel, en se projetant vers un ailleurs, un homme espère s’arracher à son passé, à soi-même ».

Enseignez à vivre, Edgar Morin cinéet l’éducation débat innovante documentaire de Abraham Ségal • France • 13 décembre 2017 • couleur • 1h30 avec la participation active d’Edgar Morin Comment faire en sorte que pédagogie rime avec plaisir de transmettre ? Comment des jeunes exclus du système éducatif, des « décrocheurs », peuventils devenir des êtres créatifs, désireux d’apprendre ? Comment un lycée ou un collège peut-il constituer un lieu où liberté se conjugue avec responsabilité, où l’acquisition de savoirs va de pair avec l’apprentissage de la vie en société ? Edgar Morin et le réalisateur Abraham Ségal trouvent des réponses concrètes en découvrant des expériences vivifiantes, en allant au contact des élèves et des équipes éducatives. Enseignez à vivre met en perspective les idées d’Edgar Morin sur une autre éducation possible et des pratiques innovantes dans cinq établissements publics : la créativité et la vitalité des jeunes font écho à la pensée complexe et généreuse du philosophe.

Ciné-débat, mercredi 10 janvier à 20h30, en partenariat avec le Lycée Expérimental. Film présenté par les élèves et l’équipe éducative.

Jean-Christophe Ferrari – Positif

du 11 au 16 janvier et du 17 au 23 janvier

du 10 au 12 janvier


à voir en famille

cinémômes

Lou et l’île aux sirènes

Ernest et Célestine en hiver

film d’animation de Masaaki Yuasa • Japon • 30 août 2017 • couleur • 1h52 • VOSTF ou VF • tout public à partir de 8 ans

4 courts-métrages d’animation de Julien Chheng et Jean-Christophe Roger • France • 22 novembre 2017 • couleur • 48’ • à partir de 3 ans

À la suite du divorce de ses parents, Kai, un collégien solitaire, quitte Tokyo pour un petit village de pêcheurs. Pour occuper son temps, il compose de la musique électronique et rejoint un peu à contre coeur le groupe formé par ses deux camarades de lycée, Yûho et Kunio. Il accepte d’aller répéter avec eux sur une île mystérieuse…

Ernest est un gros ours de Charabie. Il aime jouer de la musique et manger de la confiture. Il a recueilli chez lui Célestine, une petite souris orpheline et ils partagent désormais une maison. Les deux compères ne s’ennuient jamais ! À l’approche des premiers flocons, ils se préparent à l’hibernation d’Ernest : il faut s’occuper de Bibi, leur oie sauvage, qui s’envolera avant les grands froids, se rendre au bal des souris et y fêter le premier jour de l’hiver…

• Cristal du long métrage - Festival du Film d’Animation d’Annecy 2017

Hana et Alice mènent l’enquête film d’animation de Shunji Iwai • Japon • mai 2016 • couleur • 1h40 • VOSTF et VF selon les séances • tout public à partir de 9 / 10 ans Alice intègre un nouveau collège où circule une étrange rumeur concernant un meurtre commis un an plus tôt. La victime est un mystérieux «Judas». Une de ses camarades de classe et voisine, Hana, vit recluse chez elle. De nombreux commérages courent à son sujet, notamment le fait qu’elle connaîtrait des détails à propos de l’affaire « Judas »…

Lou et l’île aux sirènes du 20 au 25 décembre et du 27 déc. au 2 janvier Hana et Alice… du 3 au 6 et du 10 au 13 jan.

Dans la forêt enchantée de Oukybouky film d’animation de Rasmus A. Sivertsen • Norvège • octobre 2017 • couleur • 1h12 • VF • à partir de 4 ans Il fait bon vivre dans la forêt de Oukybouky. Pourtant, les souris Lucien et Sam-la-Vadrouille, Maître Lièvre et la famille Écureuil doivent rester prudents car certains voisins ont parfois le ventre creux et les dents longues...

Ernest et Célestine… du 20 au 26 déc. et du 27 déc. au 2 janvier Dans la forêt enchantée… du 3 au 7 et du 10 au 14 jan.


à voir le mois prochain • Makala de Emmnuel Gras • J’ai même rencontré des tziganes heureux de Aleksandar Petrovic • Irrintzina - le cri de la génération climat de Sandra Blondel et Pascal Hennequin du 24 au 30 janvier avec : • 120 battements par minute de Robin Campillo • Faute d’amour de Andreï Zviaguintsev • Le Caire confidentiel de Tarik Saleh • Logan Lucky de Steven Soderberg • Certaines femmes de Kelly Reichard • The lost City of Z de James Gray • Le grand Méchant Renard et autres contes de Benjamin Renner et Patrick Imbert • Les bonnes manières de Juliana Rojas et Marco Dutra, en avant-première

informations pratiques cinéma Jacques Tati Agora 1901 2 bis av. Albert de Mun (ex salle René-Guy Cadou)

programmation du mardi au dimanche salle classée Art et Essai, labellisée Patrimoine, Recherche et Découverte et Jeune public

• conception graphique Julien Cochin

Festival Télérama

… tarifs

• plein 6,50 € • réduit* 5,50 € • carte 6 entrées 28,50 € • cinémômes** 4 € • – de 14 ans 4 € *abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, Version Originale, abonné des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité **par enfant et par accompagnateur

nouveauté !

attention, la séance commence par le film ! l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances

• boucle à induction magnétique pour les personnes malentendantes • rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite • système Fidélio pour les personnes malvoyantes

programmation 02 40 53 65 56 programmation.cinematati@ letheatre-saintnazaire.fr billetterie / séances scolaires

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr


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