23.11 au 13.12 2016

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photo du film Theeb – la naissance d’un chef

salle Jacques Tati

programme du 23 nov. au 13 déc. 2016 Agora 1901 – 2 bis avenue Albert de Mun – Saint-Nazaire

www.letheatre-saintnazaire.fr – 02 40 53 69 63


Festival 3 continents

calendrier semaine du 23 au 29 novembre

mer 23

jeu 24

Rodéo (VO)

-

Relève

17h30

Trashed (VO)

20h30 + débat 13h45

ven 25

sam 26

dim 27

mar 29

15h45, 14h 20h30 + débat

16h15

-

18h

17h45

16h

14h

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20h30

18h15

-

-

16h

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Où est la maison … (VO) -

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20h30

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La quatrième voie (VO) -

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18h

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Bangkok Nites (VO)

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20h30

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Duch, le maître … (VO) -

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15h

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My father’s wings (VO) -

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18h

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Un adieu portugais (VO) -

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20h30

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Wallace et Gromit…

15h + goûter -

11h + goûter s. 11h + goûter salé

atelier pâte à modeler 16h film + atelier

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semaine du 30 nov. au 6 déc.

mer 30 jeu 1er

ven 2

Theeb (VO)

16h30

Food Coop (VO)

-

dim 4

mar 6

14h30 ciné-café 14h30, 20h30 20h30

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18h30

19h 14h30 + CM + débat

16h30

18h

20h15

16h

La chasse au lion…

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19h

-

16h30

18h15

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Moi, un noir

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20h30

19h

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16h45

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Vivement dimanche !

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14h30

20h30

Wallace et Gromit …

15h + goûter

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11h + goûter salé

atelier pâte à modeler

16h film + atelier

Julius et le Père Noël

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semaine du 7 au 13 décembre

mer 7

jeu 8

Le disciple (VO)

18h

Abluka (VO)

20h30 + débat

16h30

-

sam 3

-

ven 9

-

10h45 + goûter

sam 10

dim 11

mar 12

16h15, 20h30 13h45

14h15, 20h45

18h

18h30

14h

16h

18h

20h45

15h45, 20h45

Soirée courts-métrages -

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20h30 + débat

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Voyage à travers…

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14h30

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L’enfant au grelot

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11h + goûter s. 11h + goûter salé

Julius et le Père Noël

14h30 + goûter

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16h30 + goûter

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Rodéo

bat ciné-dé

drame de Gabriel Mascaro • Brésil / Uruguay / Pays-Bas • 7 septembre 2016 • couleur • 1h41 • VOSTF • avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs avec Juliano Cazarré, Maeve Jinkings, Alyne Santana…

• Prix Spécial du Jury – Mostra de Venise 2015 / Mention Spéciale – Festival de Toronto 2015 / Meilleur Film, Meilleur Scénario et Meilleure Photographie – Festival de Rio de Janeiro 2015 / Meilleur Film – Festival de Warsaw 2015 Iremar et sa famille de substitution vivent sur les routes, travaillant dans le milieu des vaquejadas, rodéos traditionnels du nord du Brésil pour lesquels ils préparent les taureaux. Rêvant de devenir styliste, Iremar accumule étoffes et paillettes, coupant et assemblant ses créations et les derniers modèles à la mode… « Une belle réussite ». Sidy Sakho – Transfuge

«Chaque scène, chaque geste est ici lesté d’une perceptible sensualité à la fois lumineuse et sale, parce que la promiscuité des hommes et des animaux établit un continuum d’espèce et de désir, articulant ensemble les mains, la peau, le cuir, les sabots, l’attente, la faim et la jouissance ». Didier Péron – Libération

Ciné-débat, jeudi 24 novembre à 20h30, en partenariat avec Version Originale. Film présenté et analysé par Sidy Sakho, critique cinéma à la revue Transfuge.

du 24 au 29 novembre

Relève : histoire d’une création

Trashed

documentaire de Thierry Demaizière et Alban Teurlai • France • 7 septembre 2016 • couleur • 2h07 avec Benjamin Millepied

documentaire de Candida Brady • Grande-Bretagne • 16 novembre 2016 • couleur • 1h38 • VOSTF avec Jeremy Irons

Benjamin Millepied, danseur chorégraphe français, est nommé directeur de la danse de l’Opéra National de Paris en novembre 2014. Sa jeunesse, son regard moderne, sa culture et sa notoriété doivent apporter un renouveau dans la prestigieuse institution. Aussi bien dans ses choix créatifs que par ses méthodes de travail auprès des jeunes danseurs du corps de ballet, Benjamin Millepied va révolutionner les codes de la danse classique. Relève raconte le processus de création de son nouveau ballet Clear, Loud, Bright, Forward, une incroyable épopée pleine d’énergie. « Au final, au-delà des regrets, il reste ce film incroyable, avec des images somptueuses rythmées tant par des œuvres classiques que par de la musique électro, rare immixtion à tous les étages de cette énorme machine qu'est l'Opéra alors électrisé par la présence de cette personnalité bourrée d'énergie ». Renaud Baronian – Le Parisien

« Dénonciation d'un système archaïque et sublime immersion dans le monde de la danse, Relève est un documentaire passionnant et maîtrisé ». Amélie Leray – Les Fiches du Cinéma

du 23 au 29 novembre Mois du Film Documentaire

ciné-dé

bat

La terre est une poubelle

• Sélection Officielle, Séance Spéciale – Festival de Cannes 2016 / Prix du Jury – Festival International du Film d'Environnement de Paris / Prix Spécial du Jury – Festival International du Film de Tokyo / Prix de l’Excellence et du Meilleur Montage – Los Angeles Movie Awards

Trashed suit le voyage à travers le monde de l’acteur oscarisé Jeremy Irons pour étudier les dommages causés par les déchets sur l’environnement et notre santé. De l’Islande à l’Indonésie en passant par la France et le Liban, il rencontre des scientifiques, des politiciens et des gens ordinaires dont la santé et le mode de vie ont été profondément affectés par cette pollution. Il délivre à travers le film un message d’espoir et montre qu’il existe des démarches alternatives pour régler le problème.

Soirée-débat, mercredi 23 novembre à 20h30, en partenariat avec la CARENE et la Ville de St-Nazaire. Présentation des actions menées par la CARENE en matière de prévention des déchets depuis 5 ans et les perspectives à venir par Jérôme Morichon, animateur Prévention – Projets – Conduite Opérationnelle à la Direction Gestion des Déchets de la CARENE. Avec également, Sarah TrichetAllaire, conseillère municipale EELV consommation responsable et échanges équitables et des acteurs locaux de la réduction des déchets.

du 23 au 29 novembre Mois du Film Documentaire


Festival des 3 Continents Chaque année depuis 1979, le Festival des 3 Continents propose, fin novembre, des films de fiction et des documentaires d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie. Pour cette 38e édition, en plus des 10 films en compétition internationale (fictions et documentaires inédits), le festival rendra hommage au maître oublié du cinéma made in Hong Kong, Li Han-Hsiang, proposera un état des lieux du cinéma en Inde et un focus sur le cinéma de mémoire de Rithy Panh. Enfin, une sélection nous mènera de L’Afrique au Portugal : mémoires, destins et représentations. Le festival s’intéressera également aux rapports danse et cinéma et proposera une sélection de films à destination du jeune public. Rendez-vous à Nantes du 22 au 29 novembre, du 25 au 27 novembre à St-Nazaire, et à La Turballe, du 24 au 27 novembre. Au programme au cinéma Jacques Tati, 6 films choisis parmi les différentes sélections. Attention : billetterie spécifique Festival des 3 C. La carte 6 entrées de la salle Tati ne pourra être acceptée. Coupon 1 entrée : plein 6 €, réduit 5 €. Carnet 5 entrées : plein 25 €, réduit 22 €. Catalogue : 5 €, affiche 2 €.

Où est la maison de mon ami ? comédie dramatique de Abbas Kiarostami • Iran • 1987 • couleur • 1h27 • VOSTF • tout public à partir de 9 ans avec Babek Ahmad Poor, Ahmed Ahmed Poor, Kheda Barech Defai… D'une histoire simple, celle d'un écolier devant retrouver la maison de son camarade de classe pour lui restituer son cahier avant la reprise du lendemain, Kiarostami tire une fable épique, donne au regard d'un enfant une réalité qui le constitue en témoin étonné et sensible de son propre monde.

La quatrième voie drame de Gurvinder Singh • Inde • juin 2016 • couleur • 1h55 • VOSTF avec Suvinder Pal Vicky, Rajbir Kaur, Gurpreet Bhangu… 1984, Pendjab, Inde : c’est l’acmé du mouvement militant séparatiste Sikh. Deux amis Hindous tentent à tout prix d’atteindre Amritsar. Désespérés, ils montent de force dans un train vide en direction de la ville. Sur le chemin, l’un d’eux se remémore une nuit terrible : un soir où il avait perdu son chemin en se rendant au village de sa femme, il rencontra une famille Sikh qui l’aida à retrouver sa route.

« Primé au Festival de Locarno en 1989, ce film d’une beauté limpide évoque le regard que le grand cinéaste iranien – dont l’œuvre est aujourd’hui largement reconnue – porte sur l’enfance. « Mon film est fait pour les enfants et pour les adultes » dit Kiarostami. Car le travail très raffiné sur la forme et sur la narration atteint une vérité, une simplicité qui ouvre le film à tous les regards, y compris ceux des enfants. Et la poésie qui affleure à la surface du réel peut résonner chez chacun comme un message intime, le récit d’une épreuve, de la douleur, et d’une secrète espérance».

Venu du documentaire, Gurvinder Singh s'attache à retracer l'impasse tragique dans laquelle sont pris en 1984 des paysans sikhs de la partie indienne du Pendjab, entre les séparatistes parmi les leurs et l'armée et la police. Prenant le contrepied des codes usités en matière de film historique, Gurvinder Singh choisit de filmer son monde de l'intérieur, réticent à tout effet de séduction.

Lydie Demême-Percival – Allons Z’enfants au cinéma

Présences du cinéma indien

Sélection officielle Séance spéciale

Présentation du film par Akli Merzouki, formateur pour le dispositif Lycéens au cinéma, titulaire d’un Master 2 en Études Cinématographiques.

vendredi 25 nov. à 20h30 Festival des 3 Continents

samedi 26 nov. à 18h Festival des 3 Continents


Bangkok Nites documentaire de Katsuya Tomita • Japon / France / Thaïlande / Laos • 2016 • couleur • 3h03 • VOSTF Dans un recoin sombre de Bangkok, en Thaïlande, la rue des prostituées s'appelle Thaniva Street. Dans cette rue, Ozawa, un japonais, vétéran des Forces japonaises d’autodéfence, rencontre Luck, une femme qui a atteint le sommet de sa gloire sur Thaniva Street en n'offrant ses services qu'aux hommes japonais. Suivant les traces des cicatrices du colonialisme, ils partent à la recherche d'un paradis perdu… par le réalisateur de Saudade. «C’est un film d’amour où les amoureux ne s’embrassent pas : limite jamais franchie des codes du sexe tarifé à ceux du sentiment, et c’est aussi, tout entier, le film de ce baiser qui ne vient pas. S’il vient, il vient après nous, après la fin du film. Et il traverse pays et villes, entre la mégalopole et la campagne thaïlandaise, passe par le Laos. Territoires où le grand décor colonial (le «paradis» sexuel, financier, ou narcotique) ne peut pas recouvrir complètement les marques et les traces de l’histoire, pas plus qu’il ne parvient à étouffer les liens hasardeux qui se créent entre les êtres - et qui menacent, à son insu, l’ordre du monde ». Luc Chessel – Next-Libération

Sélection officielle Compétition Présentation du film par Akli Merzouki, formateur pour le dispositif Lycéens au cinéma, titulaire d’un Master 2 en Études Cinématographiques.

samedi 26 nov. à 20h30 Festival des 3 Continents

My father’s wings Duch, le maître des forges de l’enfer documentaire de Rithy Panh • Cambodge / France • 2012 • couleur • 1h43’ • VOSTF Sous le régime khmer rouge, Kaing Guek Eav, dit Duch, a dirigé la prison M13 pendant 4 ans, avant d'être nommé à la tête du S21, la terrifiante machine à éliminer les opposants au pouvoir en place. Quelque 12280 Cambodgiens y trouvèrent la mort. En juillet 2010, Duch fut le premier dirigeant khmer à comparaître devant une cour de justice pénale internationale, qui le condamna à 35 ans de prison. Il fit appel du jugement. Alors que Duch attend son nouveau procès, Rithy Panh l'a longuement interrogé et a recueilli sa parole… Face caméra, Duch, dirigeant de la prison S21, livre le récit de ses années d’exercice où il s’est appliqué à diffuser l’idéologie du pouvoir. Dans ce long métrage, un dispositif exceptionnel est mis en œuvre qui consiste à filmer l’ennemi, à lui donner la parole, jusqu’à recueillir le plus infime de ses remords. Un document unique, d’une rare puissance. Rétrospective Rithy Panh

dimanche 27 nov. à 15h Festival des 3 Continents

drame de Kivanç Sezer • Turquie • juillet 2016 • couleur • 1h51 • VOSTF avec Menderes Samancilar, Musab Ekici, Tansel Öngel, Kübra Kip Istambul mondialisée : immeubles encore en chantier et grues interminables, voici le nouvel horizon d’une ville dont la personnalité disparaît sous le béton. Ibrahim, 53 ans, apprend qu’il va mourir d’un cancer alors qu’il travaille sur un chantier d’immeubles de luxe avec son jeune neveu, Yusuf. Flatté par Resul, son supérieur, à peine plus âgé que lui, Yusuf nourrit des rêves ambitieux, voire cupides… « À partir de cet immeuble, aussi fort visuellement que symboliquement, et de ces deux hommes, le film dresse le portrait d’une époque et questionne un pays tiraillé entre plusieurs voies. À travers son économie, les questions sociales, les rapports amoureux, les valeurs générationnelles, ce premier film abouti pose un regard calme et lucide sur la Turquie d’aujourd’hui ». Mathilde Fleury-Mohler – Festival des 3 Continents

Sélection officielle – Compétition Présentation du film par Akli Merzouki, formateur pour le dispositif Lycéens au cinéma, titulaire d’un Master 2 en Études Cinématographiques.

dimanche 27 nov. à 18h Festival des 3 Continents


Theeb

la naissance d’un chef

Un adieu portugais comédie dramatique de João Botelho • Portugal • 1985 • couleur • 1h25 • VOSTF avec Isabel de Castro, Ruy Furtado, Maria Cabral… Afrique portugaise, 1973. Plongés dans une guerre où l'on ne voit jamais l'ennemi, les soldats font leur devoir méthodiquement, sans remords et sans gloire. Portugal, 1985. Raul et Piedade, petits agriculteurs de la région du Minho, voyagent jusqu'à Lisbonne. Ils retrouvent Alexandre, leur second fils, devenu écrivain érotique, et rendent visite à Laura, la veuve de l'aîné mort à la guerre en Afrique douze ans auparavant. Un voyage comme un devoir de mémoire. Deux histoires insécables l'une de l'autre. La première en 1973, en Afrique durant les guerres coloniales. La seconde en 1985, à l'heure du film, au Portugal. Réalisé à un an de l'entrée du pays dans la communauté économique européenne, les personnages d’Un adieu portugais se présentent à table le ventre déjà chargé de non-dits, de refoulement et d'une douleur encore contenue. Une œuvre magistrale et exemplaire de la modernité du cinéma portugais. De l’Afrique et du Portugal : mémoires, destins et représentations

dimanche 27 nov. à 20h30 Festival des 3 Continents

drame/aventure de Naji Abu Nowar • Jordanie / Emirats / Qatar / Grande-Bretagne • 23 novembre 2016 • 1h40 • VOSTF avec Jacir Eid, Hassan Mutlag, Hussein Salameh… • Prix de la Meilleure Réalisation Mostra de Venise 2014

Péninsule Arabique, 1916, sous l'occupation britannique. Dans un campement bédouin, au coeur du désert, le jeune Theeb, 10 ans, vit avec son grand frère Hussein, qui lui transmet les traditions ancestrales. Une nuit, un officier britannique s'invite dans la communauté : Hussein accepte de le guider à la recherche d'un puits, sur la route de La Mecque. Mais Theeb refuse de se séparer de son frère et décide de les suivre à distance… « Theeb a été tourné dans les décors du Wadi Rum, sauvages et majestueux, situés au sud de la Jordanie. Les mêmes espaces où a été filmé le mythique Lawrence d'Arabie de David Lean. L'entrelacs de gorges sablonneuses et reliefs impressionnants s'y impose comme un personnage orgueilleux qui donne au film l'ampleur d'un film d'aventure à grand spectacle. Face à ce décor, les combats des hommes pourraient paraître comme dérisoires s'il n'y avait Theeb, ce gamin obligé de grandir très vite pour pouvoir survivre dans un monde où l'homme est un loup pour l'homme. Premier film du Jordanien Naji Abu Nowar, Theeb fascine par la simplicité de son intrigue et la maîtrise de l'action dramatique dont il fait preuve ». Martial Knaebellculs – trigon-film.org

du 30 nov. au 6 décembre

Food Coop

bat ciné-dé

documentaire de Tom Boothe • USA/France – 2 novembre 2016 • couleur • 1h37 • VOSTF En pleine crise économique, dans l’ombre de Wall Street, une institution qui représente une autre tradition américaine est en pleine croissance. C’est la coopérative alimentaire de Park Slope, un supermarché autogéré où 16 000 membres travaillent 3 heures par mois pour avoir le droit d’y acheter les meilleurs produits alimentaires dans la ville de New York à des prix on ne peut moins chers. Inspirant autant de haine que d’enthousiasme, cette coopérative fondée en 1973 est sans doute l’expérience socialiste la plus aboutie aux États-Unis. «Euphorisant du premier au dernier plan, ce documentaire explore les aspects pratiques et éthiques de ces coopératives ». Jérémie Couston – Télérama

Soirée-débat sur le thème «Consommer local, équitable, responsable, comment faire à Saint-Nazaire ?» avec le Conseil local du commerce équitable, ATTAC 44 Saint-Nazaire, Artisans du Monde, LAGRENE (Les Agriculteurs de la Région Nazairienne et de l'Estuaire) et des membres de la SCOPELI, projet nantais de supermarché coopératif géré et gouverné par ses membres. Déroulement de la soirée : •19h : projection du court-métrage de Guillaume Juin (27’) Passé, présent, avenir, réalités de la présence agricole sur la CARENE, présentation du film par l’association LAGRENE. • 19h45 : dégustation de produits du commerce équitable avec Artisans du Monde • 20h30 : projection de Food Coop et débat avec tous les intervenants.

du 30 nov. au 6 décembre Mois du Film Documentaire


Deux films de Jean Rouch réédités en copie numérique restaurée

Moi, un noir comédie dramatique de Jean Rouch • France • 1958 • ressortie en copie restaurée 12 octobre 2016 • couleur • 1h12 avec Oumarou Ganda, Petit Toure, Alassane Maiga

• Prix Louis Delluc 1958

Trois Nigériens et une Nigérienne s'installent à Treichville, banlieue d'Abidjan, chef-lieu de la Côte d'Ivoire. Comme nombre de leurs compatriotes, ils tentent l'aventure de la ville… Amère aventure pour ceux qui abandonnent leur village et se heurtent à une civilisation mécanisée. « Un des grands films de la fin des années cinquante. Jean Rouch plonge sa caméra, avec pudeur et sans fausseté, dans le bidonville d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Une exploration jamais excessive, qui orienta Rouch, à l’origine ethnographe, vers un cinéma-vérité, où les espoirs et les désillusions se mêlent avec une déboussolante frénésie. Rouch va à la rencontre d’une poésie fugitive qu’il traque jusqu’au bout du souffle, au cœur d’un quotidien étouffant, ivre, et fragmenté. Une poésie juste, limpide, touchante, où des personnages locaux prennent pour la première fois librement la parole et racontent leur vie, chargée de peines, de colères et d’amour. » Matt Dray – Objectif cinéma

du 1er au 4 décembre et du 7 au 9 décembre Jean Rouch

La chasse au lion à l’arc

Vivement dimanche !

documentaire de Jean Rouch • France • 1965 • ressortie version restaurée 26 octobre 2016 • couleur • 1h17

film policier de François Truffaut • France • 1983 • noir et blanc • 1h51 avec Fanny Ardant, Jean-Louis Trintignant, Jean-Pierre Kalfon, Philippe Laudenbach…

• Lion d’Or du Meilleur documentaire – Mostra de Venise 1965

À la frontière du Mali et du Niger, les hommes vivent en parfaite harmonie avec le cosmos. Les vaches paissent tranquillement, même en compagnie des lions. Cependant, il arrive que l'ordre cosmique soit rompu lorsqu'un lion décide de s'attaquer à une vache. On décide alors rituellement de partir à la chasse au lion, qui se pratique tous les quatre ans et nécessite une préparation très poussée. Des flèches empoisonnées sont confectionnées, les arcs sont fabriqués tandis que l'on procède à des danses et des incantations pour préparer le poison, le boto. Des pièges sont mis en place et lorsque l'animal s'y engouffre, le chasseur n'a plus qu'à tirer sa flèche… «Jean Rouch réussit ce prodige qui est de transformer un cours d’ethnologie appliquée en un film éminemment poétique. En partant à la recherche des derniers chasseurs au lion à l’arc, selon la tradition ancestrale d’un village noir à la frontière du Niger et du Mali, Jean Rouch nous fait revivre une aventure non seulement exaltante, mais encore initiatique. La chasse au lion à l’arc est d’une beauté et d’une vérité telles que le film accède du coup au niveau d’une parabole qui résumerait l’essentiel de notre vie à tous. » Henry Chapier – Combat, 8 juin 1967

du 1er au 4 décembre et le 8 décembre Jean Rouch

ssic ciné-cla

Julien Vercel est agent immobilier dans une petite ville. On le soupçonne d’avoir tué sa femme et l’amant de celle-ci, brutalement abattu d’un coup de fusil en plein visage un matin à la chasse. Recherché par la police, Julien décide de se cacher dans la cave de son agence, tandis que Barbara sa fidèle secrétaire mène l’enquête mouvementée qui les conduira jusqu’à l’assassin… « Bien sûr, la femme amoureuse qui sauve un faux coupable rappelle Hitchcock, la grande admiration de François Truffaut. Mais le père spirituel de Vivement dimanche !, c'est Howard Hawks : comme dans ses grandes comédies, le sexe est omniprésent, à la fois jeu et combat. Fanny Ardant et Jean-Louis Trintignant se défient, s'affrontent et s'amusent. Entre eux, ça pétille et ça va vite. Très vite. Le plus possible : François Truffaut exigeait même de ses comédiens qu'ils se coupent, qu'ils s'interrompent sans cesse pour «rendre frénétique le suspense amoureux – vrai sujet de ce polar… ». Pierre Murat – Télérama

En partenariat avec SCALA (réseau de salles de cinéma associatives en Loire-Atlantique) dans le cadre de la circulation Grands films classiques.

dimanche 4 et mardi 6 décembre


Le disciple

Cannes

2016

drame de Kirill Serebrennikov • Russie • 23 novembre 2016 • couleur • 1h58 • VOSTF avec Petr Skvortsov, Viktoriya Isakova, Svetlana Bragarnik… • Un Certain Regard – Cannes 2016

Veniamin, un adolescent pris d’une crise mystique, bouleverse sa mère, ses camarades et son lycée tout entier, par ses questions : Les filles peuvent-elles aller en bikini au cours de natation ? Les cours d’éducation sexuelle ont-ils leur place dans un établissement scolaire ? La théorie de l’évolution doit-elle être enseignée dans les cours de sciences naturelles ? Les adultes sont vite dépassés par les certitudes d’un jeune homme qui ne jure que par les Écritures. Seule Elena, son professeur de biologie, tentera de le provoquer sur son propre terrain. « (…) Le pire chez cet ado de feu et de flamme, c'est ce qu'il révèle d'une société russe au moins aussi effrayante que lui. Où l'on enseigne aux élèves que Staline eût été, aujourd'hui, «un excellent manager». Où l'antisémitisme veille toujours dans l'ombre, prêt à s'enflammer à la moindre étincelle. Une seule prof tente de résister à cet ado ravageur, aussi séduisant que pouvait l'être, en son temps, le héros de Théorème. Et ce n'est pas l'ado, subitement dérouté par ce détracteur à sa mesure, qui la terrasse, mais les autres, tous les autres, aussi pleutres et bornés que l'illuminé qu'ils se mettent, soudain, à défendre. » Pierre Murat – Télérama

du 7 au 13 décembre et du 14 au 20 décembre

Abluka Suspicions

bat ciné-dé

fiction politique de Emin Alper • Turquie / France • 23 novembre 2016 • couleur • 1h59 • VOSTF avec Mehmet Özgür, Berkay Ates, Tülin Zen… • Prix spécial du Jury – Mostra de Venise 2015 / Grand Prix du Jury – Asia Pacific Screen Award /Meilleur Film, Meilleur réalisateur, Meilleur scénario, Meilleur montage - SIYAD Association des critiques de films turcs

Istanbul dans un futur proche : Kadir purge une peine de 20 ans de prison et se voit proposer une libération anticipée. En échange, il s’engage à aider la police dans la traque contre le terrorisme et accepte d’être leur informateur. Une fois dehors, il reprend contact avec son petit frère Ahmet, chargé par la mairie d’abattre les chiens errants de la ville. Mais entre chaos politique et obsession paranoïaque, la violence qui entoure les deux frères et la pression de leurs autorités les entraînent dans une spirale infernale. « Dans Abluka, ce ne sont pas tant les bombes des terroristes qui détruisent tout que la machine politique qui instille la peur et la méfiance et pousse les gens à chercher des réponses dans les théories du complot. » Sabine Kues – cineuropa.org

Soirée-débat, en partenariat avec le Mouvement de la Paix, mercredi 7 décembre, animée par Sinan Zer, porte-parole du Conseil Démocratique Kurde en France pour la Région Ouest qui, à partir du film, fera le point sur la situation politique en Turquie aujourd’hui.

du 7 au 13 décembre

Voyage à travers le cinéma français documentaire de Bertrand Tavernier • France • 12 octobre 2016 • couleur et noir et blanc • 3h15 avec Bertrand Tavernier, André Marcon… « Ce travail de citoyen et d’espion, d’explorateur et de peintre, de chroniqueur et d’aventurier qu’ont si bien décrit tant d’auteurs, n’est-ce pas une belle définition du métier de cinéaste que l’on a envie d’appliquer à Renoir, à Becker, au Vigo de l’Atalante, à Duvivier, aussi bien qu’à Truffaut ou Demy. À Max Ophuls et aussi à Bresson. Et à des metteurs en scène moins connus, Grangier, Gréville ou encore Sacha, qui, au détour d’une scène ou d’un film, illuminent une émotion, débusquent des vérités surprenantes. Je voudrais que ce film soit un acte de gratitude envers tous ceux, cinéastes, scénaristes, acteurs et musiciens qui ont surgi dans ma vie. La mémoire réchauffe : ce film, c’est un peu de charbon pour les nuits d’hiver ». Bertrand Tavernier « Les nombreux extraits de films sont entrecoupés d'archives savoureuses. Et les commentaires de Tavernier sont un régal. Ces trois heures et onze minutes d'érudition et de passion remplissent parfaitement leur mission : transmettre l'amour du cinéma ». Samuel Douhaire – Télérama

En partenariat avec SCALA (réseau de salles de cinéma associatives en Loire-Atlantique) dans le cadre de la circulation Grands films classiques.

dim. 11, dim. 18, jeudi 22 et mardi 27 décembre


Soirée courts-métrages Pour sa soirée mensuelle, en décembre, l’association Version Originale propose une soirée courts-métrages avec 7 films choisis par 7 membres de l’association dans le catalogue de l’Agence du Court-Métrage : fictions, documentaires ou films d’animation, un programme éclectique d’une durée totale de 1h48, suivi d’un échange à l’issue de la projection.

Emilie Muller fiction de Yvon Marciano • France • 1993 • noir et blanc • 20’24 avec Véronika Varga, Olivier Ramon Le film raconte le bout d'essai d'une jeune comédienne, Emilie Muller.

L’amour existe documentaire de Maurice Pialat • France • 1961 • noir et blanc • 19’ • Prix Louis Lumière 1961 / Lion de Saint Marc au Festival de Venise 1961

Tram film d’animation de Michaela Pavlatova • France / République Tchèque • 2012 • couleur • 7’ C’est le train-train quotidien pour la conductrice du tram. Comme chaque matin, les hommes montent pour aller au boulot, un par un, tous les mêmes, silencieux, gris, indifférents. Ce jour-là pourtant, au gré des secousses et des vibrations de la route, au rythme des tickets introduits dans le composteur, la conductrice s’émoustille et le véhicule s’érotise. Le désir de la conductrice de tramway se transforme en réalité et en délire surréaliste et phallique. Elle se lance alors à l’assaut des pénis géants et rougissants de ses passagers. Musique, maestro !

Opposition entre la vie passée sur les bords de Marne avec ses guinguettes, ses promenades ou encore ses cinémas et le studio Méliès, et l'isolement de la banlieue des années soixante dont la population est au mieux logée dans des pavillons situés aux limites des aéroports, soit entassée dans des bidonvilles, soit dans des HLM, qui déshumanisent peu à peu le paysage.

Les meutes fiction de Manuel Schapira • France - 2012 • couleur • 14’ avec Abraham Belaga, Nicolas Maury, Cedric Ido, Giorgia Sinicorni, Sigrid Bouaziz, Laetitia Spigarelli, Julien Bectarte, Nicolas Bridet Franck, Hugo et Philippe, trois copains se rendent à une pendaison de crémaillère dans un appartement parisien. À la porte, deux jeunes types, âgés de seize ou dix-sept ans, tentent de négocier leur entrée. La tension monte.

Tous les garcons s’appellent Patrick Les Williams fiction de Alban Mench • France • 2008 • couleur • 14’ avec Denis Lavant, Jacques Bonnaffé, Karine Dedeurwerder Parmi ses cadeaux de mariage, Françis a reçu un chien. Il demande à William, son ami d’enfance de le garder pendant sa lune de miel. Une simple demande qui va soulever un problème de fond chez William.

Sous tes doigts film d’animation de Marie-Christine Courtès • France • 2014 • couleur • 12’ Le jour de la crémation de sa grand-mère, Émilie, une jeune métisse asiatique, se plonge dans les souvenirs de la vieille femme. Elle découvre l’Indochine de Hoà, sa rencontre amoureuse avec Jacques, un colon français, la naissance de Linh, sa mère, et le départ tragique vers la France en 1956.

fiction de Jean-Luc Godard • France • 1957 • noir et blanc • 20’ avec Jean-Claude Brialy, Nicole Berger, Anne Colette Au jardin du Luxembourg, Charlotte fait connaissance de Patrick qui l'invite à prendre un verre et lui donne rendezvous pour le lendemain. Elle apprend le soir même que son amie Véronique a fait une rencontre tout aussi excitante.

vendredi 9 décembre à 20h30, projection suivie d’un échange avec les membres de l’association Version Originale.

séance unique vendredi 9 décembre


cinémômes

Wallace & Gromit : les inventuriers 2 films d’animation cultes de Nick Park • Grande-Bretagne • copie numérique restaurée • sortie nationale 23 novembre 2016 • couleur • 54’ • à partir de 5 ans Wallace, inventeur farfelu, et son flegmatique chien Gromit, enchaînent les aventures rocambolesques et les rencontres improbables. D’un voyage sur la Lune dans Une grande excursion à l'hébergement d'un locataire peu recommandable dans Un mauvais pantalon, redécouvrez les deux premiers volets de leurs folles péripéties. en première partie de programme :

Morph : Selfie

de Merlin Crossingham • 1’32

Amusez-vous à réaliser votre propre Gromit en pâte à modeler ! Après la séance, à partir d’un mini kit (pâte à modeler officielle du studio Aardman), vous pourrez modeler le personnage de Gromit en suivant les instructions du dessinateur Pierre-Luc Granjon. Durée : 30’ environ. mercredi 23 et mercredi 30 novembre à 15h (film suivi de l’atelier à 16h). Inscriptions à l’accueil du cinéma ou en téléphonant au 02 40 53 69 63. Tarif film + atelier : 6,50 €.

du 23 au 27 novembre et du 30 nov. au 20 déc.

L’enfant au grelot programme de 4 courts-métrages d’animation • 1998 • couleur • 52’ • à partir de 3 ans Un magnifique conte de Noël, tendre et poétique de 28 minutes complété par 3 histoires d'animaux, caméléons, chat et oiseaux.

Julius et le Père Noël

Dîner intime

film d’animation de Jacob Ley • Danemark • 23 novembre 2016 • couleur • 1h20 • à partir de 4 ans

de Janet Perlman • 7’15

Le chat d’appartement de Sarah Roper • 7’15

La grande migration

de Youri Tcherenkov • 7’53

L’enfant au grelot

de Jacques-Rémy Girerd • 26’ « Un dessin animé fin et poétique ». Le Monde

« Un conte de Noël plein de tendresse et d’esprit ». L’Humanité

Julius vit à l’Orphelinat des Grelots et adore Noël car il est persuadé que c’est le Père Noël qui l’a déposé là quand il était encore bébé. Gregor, un autre pensionnaire plus âgé, n’a jamais accepté l’arrivée de Julius. Il le jalouse, se moque de lui et de ses histoires de Noël… Pourtant, un jour, Julius est transporté dans un monde magique où l’on compte sur lui pour sauver Noël car le Père Noël a bel et bien disparu ! Un conte de Noël inspiré des traditions scandinaves.

du 10 au 20 décembre

du 7 au 20 décembre

séances scolaires sur demande

séances scolaires sur demande


à voir le mois prochain • Wolf and sheep de Shahrbanoo Sadat • Le voyage au Groenland de Sébastien Betbeder • Touki-Bouki de Djibril Diop Mambety • Louise en hiver de Jean-François Laguionie • Baccalauréat de Cristian Mungiu

cinémômes

• Monsieur Bout de bois de Daniel Snaddon et Jeroen Jaspaert • L’enfant au grelot (collectif) • Julius et le Père Noël de Jacob Ley • Wallace et Gromit : les inventuriers de Nick Park •••

informations pratiques cinéma Depuis le 28 septembre, la salle Jacques Tati est installée dans son nouveau lieu,

tarifs :

à Agora 1901 2 bis av. Albert de Mun (ex salle René-Guy Cadou).

• plein 6,50 € • réduit* 5,50 € • carte 6 entrées 27 € • cinémômes** 3,50 € • 12-14 ans 4 €

programmation du mardi au dimanche

*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, Version Originale, abonné des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité **par enfant et par accompagnateur

salle classée Art et Essai, labellisée Patrimoine, Recherche et Découverte et Jeune public

nouveauté !

boucle à induction magnétique rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite

attention, la séance commence par le film ! l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances

Programmation Sylvette Magne 06 77 05 07 71 programmation.cinematati@ letheatre-saintnazaire.fr téléphone, répondeur programme et séances scolaires :

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr


THÉÂTRE

mise en scène Guillaume Vincent • mardi 13 et mercredi 14 décembre à 19h • durée 3h50 avec entracte • spectacle déconseillé aux moins de 16 ans -16

renseignements – réservations 02 40 22 91 36

www.letheatre-saintnazaire.fr

• conception graphique Julien Cochin

d’après les chefs-d’œuvre Les Métamorphoses d’Ovide et Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare


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