26.10 au 22.11 2016

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photo du film Dead slow ahead

salle Jacques Tati

programme du 26 oct. au 22 nov. 2016 Agora 1901 – 2 bis avenue Albert de Mun – Saint-Nazaire

www.letheatre-saintnazaire.fr – 02 40 53 69 63


calendrier semaine du 26 oct. au 1er nov.

mer 26

jeu 27

ven 28

sam 29

dim 30

mar 1er

Poesía sin fin (VO)

20h

14h30

17h

21h

14h30

20h30

Apnée

17h30

20h30

-

17h15

18h15

14h15

Ma vie de Courgette

16h

-

14h30

19h

17h

18h45

Aquarius (VO)

-

17h

15h + goûter

Promenons-nous avec les petits loups

20h

-

16h + goûter

14h30

20h30

16h

11h 11h 11h + goûter salé + goûter s. + goûter s.

semaine du 2 au 8 novembre

mer 2

jeu 3

ven 4

sam 5

dim 6

mar 8

Mercenaire

16h30

14h, 19h 18h30

16h30

18h30

20h45

14h30

-

16h30

18h30

16h45

-

21h

16h

-

L’attrape-rêves (VO) Mr. Gaga… (VO)

19h

Le décalogue 5 et 6 (VO) Poesía sin fin (VO)

21h

14h30 ciné-café 21h

-

20h30 + débat

21h

-

14h

15h45

14h30

-

-

18h

semaine du 9 au 15 novembre mer 9

jeu 10

ven 11

sam 12

dim 13

mar 15

Le teckel (VO)

17h45

19h15

21h

14h30

16h, 21h

Dead slow ahead (VO) 19h, 16h15 20h30 + débat

17h15

19h30

19h30

14h30

L’attrape-rêves (VO)

16h15

Ta’ang (VO)

-

14h

21h

20h + débat

14h

14h30

16h15

21h

-

16h15

18h15

-

semaine du 16 au 22 novembre

mer 16

jeu 17

ven 18

sam 19

dim 20

mar 22

Little Big Man (VO)

-

-

20h30

-

14h30

-

Le teckel (VO)

17h15

Soy Nero (VO)

Wesele – La Noce (VO) Ta’ang (VO)

Dead slow ahead (VO)

21h

14h15, 18h15

-

21h + débat

19h

-

14h30

16h

16h30

18h15

-

-

15h

20h30

20h45

18h30

15h30, 17h45

-

-

-

-

-

14h30

-

17h

-

17h15

-

20h30


e cœur coup d s 2016 e n n a C

Ma vie de Courgette

film d’animation de Claude Barras sur un scénario de Céline Sciamma • Suisse/France • sortie 19 octobre 2016 • couleur • 1h06 • pour adultes et enfants à partir de 8/9 ans d’après le roman de Gilles Paris Autobiographie d’une Courgette éd. Plon-Paris • Quinzaine des Réalisateurs – Cannes 2016 / Cristal du Long Métrage et Prix du Public, Festival d’Annecy 2016 / Valois de Diamant du Meilleur Film - Festival du Film francophone, Angoulême 2016

Courgette n’a rien d’un légume, c’est un vaillant petit garçon. Il croit qu’il est seul au monde quand il perd sa mère. Mais c’est sans compter sur les rencontres qu’il va faire dans sa nouvelle vie au foyer pour enfants. Simon, Ahmed, Jujube, Alice et Béatrice : ils ont tous leurs histoires et elles sont aussi dures qu’ils sont tendres. Et puis il y a cette fille, Camille. Quand on a 10 ans, avoir une bande de copains, tomber amoureux, il y en a des choses à découvrir et à apprendre ! Et pourquoi pas même, être heureux. « Entre la poésie intimiste d’un Tim Burton et la force sociale d’un Ken Loach en herbe, le film de Claude Barras serre le cœur et donne de l’espoir. À travers cette bande de gosses, Céline Sciamma, ici scénariste, aborde de front, mais avec une délicatesse rare, toutes les violences subies par les minots : maltraitance parentale et sociale, drogue, abandon…». Guillemette Odicino – Télérama

du 26 oct. au 1er novembre

Aquarius

2 Cannes

016

drame de Kleber Mendonça Filho • Brésil / France • 28 septembre 2016 • couleur • 2h25 • VOSTF avec Sonia Braga, Maeve Jinkings, Irandhir Santos, Humberto Carrao… • Compétition Officielle Cannes 2016

Clara, la soixantaine, ancienne critique musicale, est née dans un milieu bourgeois de Recife, au Brésil. Elle vit dans un immeuble singulier, l’Aquarius construit dans les années 40, sur la très huppée Avenida Boa Viagem qui longe l’océan. Un important promoteur a racheté tous les appartements mais elle, se refuse à vendre le sien. Elle va rentrer en guerre froide avec la société immobilière qui la harcèle. Très perturbée par cette tension, elle repense à sa vie, son passé, ceux qu’elle aime. « Un thriller social avec la magnifique Sonia Braga ». Éric Libiot – L’Express

« Instantané rageur du Brésil contemporain, chronique du temps qui passe, Aquarius est aussi un solaire portrait de femme, entièrement arrimé à l’impériale Sonia Braga qui, dans le rôle de Clara, (…) semble porter sur son visage toute l’intelligence du film et les destinées du pays ».

Apnée

Cannes

2016

comédie burlesque de Jean-Christophe Meurisse • France • 19 octobre 2016 • couleur • 1h29 avec Céline Fuhrer, Thomas Scimeca, Maxence Tual, Thomas de Pourquery, Olivier Saladin, Nicolas Bouchaud… • Semaine de la critique – Festival de Cannes 2016 / Ici et ailleurs – Festival de La Rochelle / Prix du Jury – Festival international du Film Culte

Céline, Thomas et Maxence marchent toujours par trois. Comme la trilogie de la devise républicaine. Ils veulent se marier, une maison, un travail, des enfants sages et manger tous les jours des huîtres. Insoumis et inadaptés à une furieuse réalité économique et administrative, ils chevauchent leurs quads de feu et traversent une France accablée, en quête de nouveaux repères, de déserts jonchés de bipèdes et d’instants de bonheur éphémère.

Isabelle Danel – les Fiches du Cinéma

« Avec Apnée, Jean-Cristophe Meurisse et la troupe théâtrale des Chiens de Navarre, nous plongent dans un drôle de film à sketches. Désinhibé, loufoque et poétique. Dans cette sarabande libertaire, situationniste et burlesque, qui se moque de tout, et surtout de la normalité, le trio de « fiancés » en goguette traverse mille aventures, croise une autruche dans les rayons d’un supermarché, se colle les chaussures au plafond, prend des bains dans la vitrine d’un magasin de sanitaires, ou décloue Jésus de sa croix. »

du 27 oct. au 1er novembre

du 26 oct. au 1er novembre

Elisabeth Franck-Dumas – Libération

« Après Les bruits de Recife, Kleber Mendonça Filho signe un puissant récit de résistance à la marche du monde, et un somptueux portrait de femme ».

Cécile Mury – Télérama


Poesía sin fin

2016 Cannes

biopic de Alejandro Jodorowsky • France / Chili • 5 octobre 2016 • couleur • 2h05 • VOSTF avec Adan Jodorowsky, Pamela Flores, Brontis Jodorowsky… Dans l’effervescence de la capitale chilienne Santiago, pendant les années 1940 et 50, « Alejandrito » Jodorowsky, âgé d’une vingtaine d’années, décide de devenir poète contre la volonté de sa famille. Il est introduit dans le cœur de la bohème artistique et intellectuelle de l’époque et y rencontre Enrique Lihn, Stella Diaz, Nicanor Parra et tant d’autres jeunes poètes prometteurs et anonymes qui deviendront les maîtres de la littérature moderne de l’Amérique Latine. Immergé dans cet univers d’expérimentation poétique, il vit à leurs côtés comme peu avant eux avaient osé le faire : sensuellement, authentiquement, follement.

l’on avait tort, comme en témoigne Poesía sin fin, bijou d’un artiste de quatre-vingt sept ans qui n’a rien perdu de sa vitalité ». Nicola Brarda – Critikat.com

«Un film tempêtueux, inspiré, poétique». Jacques Mandelbaum – Le Monde

« La fresque autobiographique assigne la narration à la chronologie. Sinon tout sort à un rythme effréné du chapeau d’un prestidigitateur envoûté. Des bacchanales de l’atelier au café Iris, des nains aux poétesses, d’Adonis à André Breton, métamorphoses et transformations font du réel ce qui ne peut tenir en place ». Dominique Widemann – L’Humanité

«Le cinéaste poursuit, avec Poesía sin fin, le récit burlesque, coloré, extravagant de sa vie. Il l’invente, la réinvente en une suite de trouvailles esthétiques, de scènes époustouflantes ». Pierre Murat – Télérama

« On avait salué Alejandro Jodorowsky il y a trois ans avec La Danza de la realidad, alors qu’il s’éloignait sur une barque aux côtés d’un mime déguisé en squelette. On croyait lire dans cette scène touchante un adieu définitif. Et

du 26 oct. au 1er novembre et du 2 au 8 novembre

L’attrape-rêves drame de Claudia Llosa • Espagne / Canada / France • 26 octobre 2016 • couleur • 1h34 • VOSTF avec Jennifer Connelly, Cillian Murphy, Mélanie Laurent… À Nunavut, dans le Grand Nord canadien, Nana Kunning consulte un guérisseur pour l’un de ses fils. Cette rencontre va bouleverser le cours de son existence. Vingt ans plus tard, son fils aîné part sur les traces de sa mère, accompagné d’une journaliste française. Nana est devenue guérisseuse aux confins du Cercle polaire… « Claudia Llosa, après avoir remporté l’Ours d’Or au Festival de Berlin 2009 avec Fausta, film sur les effets du saturnisme dans les Andes, est revenu en 2014 à Berlin pour présenter L’attrape-rêves, fable new age sur la recherche d’une femme aux supposés dons. Bouleversant dans sa description de la solitude d’un fils incapable de pardonner à une mère qui s’est peu à peu éloignée, le film porte aussi en lui un message écologique que certains trouveront appuyé, mais qui incite à faire la paix avec le monde, avec soi-même et avec les autres. Après une première partie linéaire contant l’accident arrivé


avec le faucon du fils aîné, le système narratif se dédouble en deux époques parallèles, en décrivant comme trame principale la quête de la documentariste française accompagnée du fils, dans laquelle viennent s’incruster des moments du passé de la famille, permettant ainsi d’amener quelques éclairages sur l’ellipse effectuée entre les deux parties du film, et sur la volonté d’isolement et de discrétion de la mère. À travers les paysages enneigés, et cette quête d’une chaleur retrouvée, se dessine une œuvre où la nature prend une place prépondérante, et qui rappelle que parfois l’on peut payer très cher la réalisation de ses plus chers désirs. Mais le film traite surtout de la capacité de chacun à pardonner, de la possibilité de guérir ses blessures, et de l’existence de « miracles ». La mise en scène, à la fois aérienne et poétique, permet de faire jaillir ponctuellement l’émotion, en quelques éclairs foudroyants ». Olivier Bachelard – abusdecine.com

Mercenaire

e cœur coup d s 2016 e n n a C

drame de Sacha Wolff • France • 5 octobre 2016 • couleur • 1h52 • français et wallisien avec Toki Pilioko, Iliana Zabeth, Laurent T. Pakihivatau, Mikaele Tuugahala…

• Label Europa Cinema du Meilleur Film Européen / Quinzaine des Réalisateurs Cannes 2016

Soane, jeune Wallisien, brave l’autorité de son père pour partir jouer au rugby en métropole. Livré à lui-même à l’autre bout du monde, son odyssée le conduit à devenir un homme dans un univers qui n’offre pas de réussite sans compromission. « Mercenaire peut se lire à plusieurs niveaux, celui du passage à l’âge adulte et du parcours initatique, celui du choc des cultures et de la diversité au cœur même du territoire français, celui aussi de la relation père-fils et l’impossibilité de se dire son amour quand on n’a jamais appris à se parler.». Jean-Francois Lixon

ignorants des choses du rugby tout en satisfaisant les connaisseurs. Le scénario s’attarde plus longuement sur les transactions plus ou moins régulières qui entourent le sport : contrôles antidopage esquivés, brutalités étudiées sur le terrain et rivalités haineuses dans les vestiaires. Au portrait des Wallisiens de Nouvelle-Calédonie répond celui du prolétariat sportif que sont les joueurs de petites équipes. Entre les deux s’épanouit un beau personnage, qui entame le film comme un bloc muet pour devenir un exemple d’éloquence. Sacha Wolff, débutant en fiction, est déjà passé maître dans l’art de la manipulation des personnages et du spectateur. Il suffit de faire la moyenne entre ces artifices et la vérité de l’interprétation, tout en factorisant l’énergie de la mise en scène pour obtenir le score final : il est en faveur de Mercenaire ». Thomas Sotinel – Le Monde

«Sous la linéarité du récit, Sacha Wolff tisse une œuvre riche et stimulante, un conte sur la liberté et l’argent, le portrait d’une époque». Adrien Gombeaud – Positif

– culturebox.franceTVinfo

« Mercenaire ne contient qu’un pourcentage restreint de scènes de match. Elles sont filmées avec un souci de précision qui devrait les rendre accessibles aux

du 2 au 8 novembre et du 9 au 13 novembre

du 2 au 8 novembre


Décalogue 5 : Tu ne tueras point

Le décalogue

ssic ciné-cla

Inspirés des dix commandements de l’Ancien Testament, dix épisodes de moins d’une heure montrent les habitants d’un immeuble de Varsovie confrontés à des choix moraux majeurs. Comment réagir face au mensonge, à l’adultère, au meurtre ? « Si je devais donner le message essentiel du Décalogue, ce serait : « Vivez avec égards, regardez autour de vous, prenez garde à ce que vos actions ne causent pas de préjudice aux autres, ne les blessez pas ou ne leur causez pas de peine ». Krzysztof Kieslowski

« Et si Le Décalogue était la plus grande série du XXe siècle ? ». Studio Ciné Live

Pour la première soirée de la saison consacrée aux films du patrimoine, l’association Version Originale a choisi de présenter, vendredi 4 novembre à 20h30, 2 épisodes parmi les dix du Décalogue, Tu ne tueras point et Tu ne seras pas luxurieux.

drame de Krzysztof Kieslowski • Pologne • 1988 • ressortie copie numérique restaurée juin 2016 • couleur • 1h • VOSTF avec Miroslaw Baka, Jan Tesarz, Krzysztof Globisz… À Varsovie, un chauffeur de taxi lave sa voiture, refuse deux clients et finit par accepter de prendre en charge un jeune homme au visage fermé qui lui demande de le conduire au bord du fleuve. Le passager noue un lacet autour du cou du chauffeur et entreprend maladroitement de l’étrangler, jusqu’à ce que mort s’ensuive. Jacek passe devant la justice des hommes. Il est défendu par un jeune avocat opposé à la peine de mort, dont c’est la première grande affaire… « Avec ce réquisitoire contre la peine de mort, Kieslowski pour une fois colle au commandement qu’il illustre. Mais il se livre aussi à des variations sur la solitude, la responsabilité, le hasard et le destin. Kieslowski suggère par des indices furtifs le passé de son personnage et une caméra incisive le suit dans son isolement progressif à travers des vitres, des miroirs, des images déformées où domine un vert crépusculaire. Sans chercher d’explications psychologiques, le cinéaste décrit l’enchaînement des faits qui ont transformé en ado meurtrier Jacek, l’enfant meurtri. Le Décalogue 5 est un film dur, un vrai choc qui prend le spectateur à rebrousse-poil pour mieux l’impliquer ». Gérard Pangon – Télérama

Décalogue 6 : Tu ne seras pas luxurieux drame de Krzysztof Kieslowski • Pologne • 1988 • ressortie copie numérique restaurée juin 2016 • couleur • 1h • VOSTF avec Grazyna Szapolowska, Olaf Lubaszenko, Stefania Iwinska…

• Cannes Classics 2016

Tomek, jeune postier timide, brûle d’amour pour sa voisine, Magda, une jeune femme aux moeurs assez libres. De sa fenêtre, le soir venu, il ne cesse de l’épier, armé d’une longue-vue. Ainsi sait-il tout de sa vie, de ses amants. N’osant directement l’approcher, il la fait venir à l’agence de la poste où il travaille, en lui envoyant un faux mandat. Un jour enfin, il se décide à l’aborder et lui avoue tout de sa passion et du voyeurisme où elle l’a entraîné. Elle le repousse, puis l’invite chez elle… « Comme Tu ne tueras point, l’épisode 6 est découpé en trois parties : l’espionnage, la rencontre et les séquelles. On assiste également à un puzzle narratif puisque la personnalité et les gestes des protagonistes s’avéreront ambigus et en trompe-l’œil. Tomek est-il un jeune homme pervers ou un amoureux romantique ? Magda est-elle une victime ou une allumeuse ? Une femme blessée ou une manipulatrice ? Le mérite de Kieslowski et de ne pas les juger, et de proposer une sublime partition sur les aléas des sentiments et les frontières poreuses entre la sincérité et le mensonge, l’innocence et la cruauté ». Gérard Crespo – avoir-alire.com

vendredi 4 et dimanche 6 novembre


Le Mois du film documentaire

Organisé par l’association Images en bibliothèques, le Mois du doc réunit près de 2000 lieux culturels, sociaux et éducatifs, en France et dans le monde, qui diffusent plus de 1600 films documentaires au mois de novembre. C’est l’occasion de découvrir une diversité d’œuvres à travers des programmes originaux et éclectiques ! Du 1er au 30 novembre, pour cette 17e édition, le Mois du doc propose, dans toute la France, plus de 3 300 projections ainsi que des débats, des ateliers pratiques, tables rondes, concerts, master-classes… Le cinéma Jacques Tati s’associe une nouvelle fois à cette manifestation en proposant, sur tout le mois de novembre, 5 films documentaires. À l’affiche, 2 films sur la danse : Mr. Gaga, sur les pas du chorégraphe d’Ohad Naharin, de Tomer Heymann et Relève de Thierry Demaizière et Alban Teurlai, l’histoire d’une création à l’Opéra de Paris (semaine du 23 novembre) ; le dernier film de Wang Bing, Ta’Ang, sur ce peuple de Birmanie, contraint de s’exiler en Chine pour sa survie avec une soiréedébat ; le magnifique Dead slow ahead de Mauro Herce, un voyage fascinant à bord d’un cargo, avec une soirée-débat en partenariat avec le Festival Zones Portuaires, et enfin, la semaine du 30 novembre, Food Coop, en partenariat avec Attac, Artisans du Monde et le Conseil local de commerce équitable.

Mr Gaga, sur les pas d’Ohad Naharin biographie documentaire de Tomer Heymann • Israël • juin 2016 • couleur • 1h39 • VOSTF L’histoire fascinante d’Ohad Naharin, célèbre chorégraphe de la Batsheva Dance Company, dont les performances dégagent une puissance et une beauté inégalées. Au rythme des entrevues avec Naharin et plusieurs des danseurs de sa troupe, des films amateurs datant de son enfance, des extraits de spectacles inspirés de moments clés de sa vie ou des séances de répétition, le film nous dévoile le processus créatif d’un chef de file incontesté de la danse contemporaine, l’invention d’un langage chorégraphique unique et d’une technique de danse hors-norme appelée « Gaga ». « En ouvrant le beau documentaire qu’il consacre au danseur et chorégraphe Ohad Naharin, Tomer Heymann illustre d’emblée sa conviction de présenter un être hors normes, et sa vocation à le faire d’une manière qui ne rentrera pas dans les clous du genre ». Noémie Luciani – Le Monde

« La « gaga dance » inventée par le chorégraphe – c’est le premier mot qu’il prononça dans sa vie – est une fête du corps, à la fois entraînement sportif et recherche artistique. L’important est de bouger. Ce film en donne très envie».

Le teckel

le 2016 Deauvil

comédie dramatique de Todd Solondz • USA • 19 octobre 2016 • couleur • 1h28 • VOSTF avec Greta Gerwig, Zosia Mamet, Julie Delpy, Ellen Burstyn, Danny DeVito...

• Prix Kiehl’s de la Révélation et Prix du Jury – Festival du Cinéma Américain de Deauville 2016

Le teckel ne raconte pas une mais quatre histoires. Quatre récits à l’humour vachard et pourtant curieusement émouvants autour de personnages seuls, qui vont chacun leur tour croiser la route d’un teckel qui va changer leur vie, pour le pire ou le meilleur. « De Storytelling à Palindromes, Todd Solondz a toujours su faire des merveilles de l’art narratif, emboitant les récits dans des narrations complexes autour de situations désabusées et dépressives. Dans le court, il expose l’universalité humaine, dans ce qu’elle a de plus cynique et de plus cruelle, rassemblant parfois les personnages dans un format choral qui explose en big bang. Avec Le teckel, le cinéaste revient aux sketches et se sert de l’imagerie canine pour faire resurgir l’absurdité de la vie, avec ce ton grinçant de l’humour noir qui est le sien. (…) En quelques dialogues corrosifs, Solondz dynamite les clichés et plonge le spectateur dans les délices d’un cinéma écrit où la cruauté satirique égratigne. Une verve qui ne saura laisser indifférent. Nous, on exulte ». Frédéric Mignard – avoir- alire.com

Frédéric Strauss – Télérama

du 2 au 6 novembre Mois du Film Documentaire

du 9 au 15 novembre et du 16 au 20 novembre


Ta’ang Dead slow ahead

coup r de cœu

documentaire de Mauro Herce • Espagne / France • 5 octobre 2016 • couleur • 1h14 • VOSTF Embarqué pendant plusieurs mois à bord du Fair Lady, le réalisateur Mauro Herce livre un portrait hypnotique de ce gigantesque cargo et des marins qui l’habitent, submergés par un monde industrialisé dont ils ne semblent être que de simples engrenages. « (…) un film poétique et halluciné ». Nicolas Klotz – Transfuge

« Mauro Herce a concocté une sorte de symphonie concrète à base de bips, de grondements et de rumeurs diverses, captés sur place. Une expérience à part, un vrai trip pour grand écran. Ce n’est pas le cas de tous les documentaires ». Vincent Ostria – L’Humanité

« Ce documentaire d’une rare poésie visuelle plonge le spectateur dans une rêverie sans limite en explorant les entrailles mécaniques d’un monstre des mers ». Arnaud Schwartz – La Croix

« Dead slow ahead ne sacrifie à la narration qu’à deux brèves reprises. Le reste du temps, on flotte dans ce vaisseau, plongé de jour comme de nuit dans une immensité cosmique où ciel et océan se confondent. L’équipage, les marins, sont fantomatiques. Mauro Herce transforme le réel en trip hypnotique. D’abord en élaborant une bande-son presque musicale à partir de simples bips et de bruits d’ambiance captés sur le navire ; ensuite en scrutant la mer, l’horizon, les ports, les machines, les cales, les cabines lorsqu’ils sont vides ou déserts. S’il consent à filmer une séance de karaoké entre marins, c’est pour mieux la déréaliser en trafiquant la bande-son à l’extrême. Au final, un rêve splendide, vaste, flou, rougeoyant et mouvant. Un outre-monde ». Les Inrockuptibles

Ciné-débat, mercredi 9 novembre à 20h30, en partenariat avec le Festival Zones Portuaires, animé par Nicolas Thévenin, enseignant en cinéma et directeur de publication de la revue Répliques.

du 9 au 13 novembre et du 16 au 20 novembre Mois du Film Documentaire

c o up r de cœu

documentaire de Wang Bing • Hong-Kong/France • 26 octobre 2016 • couleur • 2h27 • VOSTF

• Festival de Berlin 2016 – Forum / Festival international du film de la Rochelle 2016 • film soutenu par l’ACOR (Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche) et le GNCR (Groupement National des Cinémas de Recherche) Les Ta’ang, minorité ethnique birmane, sont au cœur d’une guerre civile à la frontière chinoise. Depuis début 2015, de violents conflits ont contraint des milliers d’enfants, de femmes et de personnes âgées à s’exiler en Chine. «Le sentiment d’urgence est sans doute ce qui étreint le plus immédiatement le spectateur qui découvre Ta’ang. Urgence pour les membres de l’ethnie qui donne son titre au film à fuir leurs habitations touchées par une guérilla qui s’oppose aux soldats birmans à la frontière de la Chine. Urgence pour son auteur à documenter ce déplacement massif et désordonné de populations : ces migrations (qui concernent 100 000 personnes depuis que les combats ont repris en 2015 après une longue trêve) voient errer sur les routes de la frontière birmano-chinoise des familles dépareillées. (…) On reconnaît dans la précarité


Wesele La noce absolue de ces migrants politiques le sujet qui tient au corps de toute l’œuvre de Wang Bing : des individus livrés à euxmêmes au coeur d’un pays immense dans des conditions de profonde précarité. Tout comme les médecins et soignants étaient quasiment absents de l’hôpital psychiatrique de À la folie, aucune autorité visible dans Ta’ang à l’exception de quelques soldats (organisation des campements, humanitaires, etc). (…) Ta’ang est marqué par un art du contrepied, le même lui faisait traquer les gestes de tendresse dans l’hôpital psychiatrique où l’on aurait banalement attendu des explosions de violence. En faisant le récit de la catastrophique dissémination d’une population, Wang Bing piste paradoxalement ce qui constitue malgré tout un foyer pour ces familles éclatées et loin de chez elles. C’est sans doute ce qui hantait déjà ses films précédents : l’opiniâtreté avec laquelle chacun cherche, en dépit de tout, à se constituer un abri ». Raphaëlle Pireyre

Ciné-débat, jeudi 10 novembre, en partenariat avec l’ACOR (Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche), animé par Raphaëlle Pireyre, critique de cinéma (rédactrice en chef adjointe du site Critikat.com). Elle collabore régulièrement aux revues Images documentaires, Bref et Images de la culture. Elle intervient également pour les dispositifs d’éducation à l’image auprès des enseignants et des élèves.

du 10 au 15 novembre et du 16 au 22 novembre Mois du Film Documentaire

comédie de Wojciech Smarzowski • Pologne • 2004 • couleur • 1h45 • VOSTF avec Marian Dziedziel, Iwona Bielska, Tamara Arciuch, Maciej Stuhr…

• Prix du Public, Aigle du meilleur film, Aigle du meilleur acteur, Aigle de la meilleure musique, Aigle du meilleur scénario, Aigle de la meilleure actrice dans un second rôle, Aigle du meilleur réalisateur – Aigles du cinéma polonais 2005 Wojnar est un homme fortuné sur le point de marier sa superbe fille Kasia dans un petit village polonais. Il veut montrer son aisance et éblouir ses invités mais en dépensant le moins d’argent possible. En voulant manipuler tout le monde, il met en route une grotesque mascarade transformant cette belle journée en un véritable chaos.

La noce reprend les meilleurs éléments des comédies américaines en ajoutant ce qui fait le charme de la culture polonaise. Cette comédie rythmée fut l’un des plus grand succès du box office polonais en 2004. Jeudi 17 novembre à 21h, film présenté en partenariat avec la MEET et l’association Version Originale en présence des auteurs polonais invités aux Rencontres littéraires internationales Meeting n°14, L’aventure géographique et Venise / Varsovie qui auront lieu au LIFE, base sous-marine, du 17 au 20 novembre 2016.

projection unique jeudi 17 novembre Meeting 2016

Soy Nero drame de Rafi Pitts • Allemagne / France / Mexique • 21 septembre 2016 • couleur • 1h57 • VOSTF avec Johnny Ortiz, Rory Cochrane, Aml Ameen, Darrell Britt-Gibson… • Festival du Film de Berlin 2016 – Compétition officielle

Nero a 19 ans, il a grandi aux États-Unis puis s’est fait déporter au Mexique. Étranger dans le pays de ses parents, il est décidé à repasser la frontière coûte que coûte. Il parvient enfin à retrouver son frère, Jesus, qui vit à Los Angeles. Pour échapper à la vie de misère à laquelle le condamne sa condition de clandestin, sa dernière chance pour devenir américain est de s’engager dans l’armée. Nero rejoint le front des green card soldiers. «Un film puissant et troublant, que Nero traverse avec la candeur, mais aussi la grandeur, d’un héros de conte oriental». Jérôme Garcin – Le Nouvel Observateur

«En compétition lors du dernier Festival de Berlin, ce film remarquable d’intelligence et de sensibilité explore la notion d’identité à travers le destin d’un «green card soldier ». Arnaud Schwartz – La Croix

« Ce point de vue éclaire, il produit une lueur qui n’est pas la lumière au bout du tunnel, mais une lucidité de chaque instant, une connaissance qui est déjà une liberté ». Luc Chessel – Libération

du 16 au 22 novembre


cinémômes

Little Big Man

cinéclassic

western picaresque de Arthur Penn • USA • ressortie version restaurée inédite juillet 2016 • couleur • 2h19 • VOSTF avec Dustin Hoffman, Faye Dunaway, Martin Balsam, Chief Dan George… Âgé de 121 ans, Jack Crabb, seul survivant du massacre de Little Big Horn, raconte son histoire à un journaliste. Adopté par une famille de Cheyennes, ce visage pâle est surnommé Little Big Man à cause de son immense courage. Un jour, toute sa tribu est massacrée par les Blancs et Jack est alors recueilli par un pasteur et sa femme. Mais le jeune homme est partagé entre ses origines indiennes et son nouveau peuple. D’après le roman de Thomas Berger. «Arthur Penn revisite le western sur le mode de la fresque picaresque, alternant humour et lyrisme dramatique. L’ironie et le tragique se succèdent sans cesse, comme pour dire qu’il est impossible d’avoir un unique point de vue sur l’histoire du Far West, que celle-ci a été davantage subie – c’est le cas du héros, dépassé par les événements – que voulue. Seule certitude, l’horreur de la guerre et la culpabilité de Custer – scènes qui, à l’époque du tournage, interpellaient directement la présence américaine au Vietnam. ». Aurélien Ferenczi – Télérama

Film proposé en partenariat avec SCALA – Le Cinématographe, réseau des salles de cinéma associatives de Loire-Atlantique, dans le cadre de la circulation Grands classiques du cinéma.

samedi 18 et dimanche 20 novembre

Promenons-nous avec les petits loups programme de 6 courts-métrages d’animation • 14 septembre 2016 • couleur • 44’ • à partir de 3 ans Le grand méchant loup est-il vraiment si grand et si méchant ? Avez-vous déjà entendu l’histoire du loup-danseur ou celle du papa-loup ? Six contes animés, plein d’humour et de surprises pour découvrir le loup sous toutes ses facettes… De quoi chasser la peur du loup !

Iwan et le loup

de Anna Levinson • 2015 • Allemagne • 5’56

Pour devenir adulte, Iwan doit faire preuve de son courage et partir seul en forêt chasser un loup. Mais que faire s’il devient ami avec le loup ?

Grandméchantloup

de Borja Guerrero et Marta Farina • 2008 • 8’27

Il était une fois un loup fainéant. Pour ne pas se fatiguer, il ne mangeait que du riz au lait. Un soir devant un miroir, il comprit qu’il ne faisait peur à personne et prit la décision de devenir un Grandméchantloup…

Au revoir, été !

de Jang Seong Ji • 2013 • Corée du Sud • 8’21

L’œuf d’un bébé pingouin éclot un jour dans la chaumière d’un loup. Du jour au lendemain, ce loup paisible et solitaire va prendre sous son aile ce drôle d’enfant qui n’en fait qu’à sa tête.

Les Sept chevreaux

de Ismael Mon • 2010 • Espagne • 2010 • 10’32

Il était une fois sept chevreaux qui vivaient auprès de leur mère. Un jour, celle-ci s’en va au marché. Avant de partir, elle fait promettre à ses chevreaux de ne pas ouvrir la porte durant son absence.

Le Secret du loup

de Julia Ocker • 2016 • Allemagne • 3’48

Un loup se promène dans les bois à la recherche d’un endroit paisible où s’exercer à son loisir secret.

Moroshka

de Polina Minchenok • 2016 • Russie • 7’40

Moroshka est une jeune fille courageuse, si courageuse qu’elle recueille dans sa grange un loup blessé qu’elle soigne et nourrit mais qu’elle doit aussi cacher aux autres habitants qui en ont trop peur.

du 26 oct. au 1er novembre


à voir le mois prochain • Relève, histoire d’une création de Thierry Demaizière et Alban Teurlai • Rodéo de Gabriel Mascaro • Food coop de Tom Boothe • Theeb de Naji Abu Nowar • Voyage à travers le cinéma français de Bertrand Tavernier • Festival des 3 Continents

cinémômes

• Wallace et Gromit : les inventuriers de Nick Park • L’enfant au grelot de Jacques-Rémy Girerd • Julius et le Père Noël de Jacob Ley •••

informations pratiques cinéma À partir du mercredi 28 septembre, la salle Jacques Tati ouvre ses portes dans son nouveau lieu,

à Agora 1901 2 bis av. Albert de Mun (ex salle René-Guy Cadou).

programmation du mardi au dimanche salle classée Art et Essai, labellisée Patrimoine, Recherche et Découverte et Jeune public

tarifs :

• plein 6,50 € • réduit* 5,50 € • carte 6 entrées 27 € • cinémômes** 3,50 € • 12-14 ans 4 €

*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, Version Originale, abonné des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité **par enfant et par accompagnateur

nouveauté !

boucle à induction magnétique

attention, la séance commence par le film ! l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances Programmation Sylvette Magne 06 77 05 07 71 programmation.cinematati@ letheatre-saintnazaire.fr téléphone, répondeur programme et séances scolaires :

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr


THÉÂTRE

mise en scène Jean Boillot

• mardi 29 novembre à 20h30 • mercredi 30 novembre à 19h30 • ce spectacle s'adresse à un public averti, conseillé à partir de 15 ans

renseignements – réservations 02 40 22 91 36

www.letheatre-saintnazaire.fr

• conception graphique Julien Cochin

d’après deux vaudevilles d’Eugène Labiche, La Dame au petit chien et Un Mouton à l’entresol


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