Sonia Burel Color Games
Canal St Martin by night, 2005 - huile sur toile, 97x162 cm
L’éolienne invisible, 2008 - huile sur toile, 146x89 cm
Terrasse à Gorée, 2008 - huile sur toile, 100x100 cm
Sonia Burel Né à Paris en France vit et travaille à Paris Sonia Burel élabore sa peinture à partir d’observations du paysage et du monde qui l’entoure. Il s’agit pour elle d’extraire de la complexité du monde, de la nature ou du paysage urbain, les éléments colorés, la lumière qui vient donner la sensibilité de l’instant.
Virgin America, 2007 - huile sur toile, 65x81 cm
Dans le jeu de cache-cache de la peinture, le tableau qui se fait se dérobe à la vue du peintre évidemment. Il ne se livre qu’à l’issue d’une bataille dont la stratégie varie selon les individus, à chacun ses armes… Sonia sait ses propres formes, elle les tient bien ; elle n’échappe pas pourtant à cette stratégie qui consiste à forcer le tableau à se dévoiler. Ce qui ne signifie pas qu’il va tomber comme cela, tout cru, sur la toile et livrer sans combat son secret, sa lumière ; non, le combat sera lentement mené et mûrement réfléchi. Certes c’est aussi un jeu, qui pour elle ressemble plus au jeu de go qu’à celui des dames… Il est chez elle intense et frais.
Tibet, 2008 - huile sur toile, 89x116 cm
Elaborer une lumière à partir de formes simples, de formes géométriques n’est pas une chose aisée. Donner de la vie à la surface d’un tableau sans la sécurité de l’image, n’est pas une esquive, ni un refus du réel, c’est un risque en plus. Sonia le sait parce qu’elle regarde le monde et le scintillement souvent trouble de ses lumières. Elle fusionne le sensible et le sans limite dans le chant des couleurs. Sa propre perception en fait une musique plastique qui se saisit de votre regard et le met en mouvement. Elle le fait entrer dans le scintillement d’un espace libre, plus même on peut dire : d’un espace libéré de la représentation. Ces règles rigoureuses qu’elle s’est données, loin d’écarter la fantaisie et l’imagination de son travail donnent aux couleurs un lieu de jeu où elles vivent et dansent selon les pas répétés que la peintre chorégraphe a choisi : elles sont joyeuses, secrètes, mystérieuses, elles chantent, et c’est l’espace lui-même qui scintille. Bruno MATHON, Paris mars 2007
Sans titre, 2011 - collage loto, 93x170 mm
Sans titre, 2011 - collage loto, 93x170 mm
Sans titre, 2009 - Collage sur Polaroid, 101x103 mm
Sans titre, 2009 - Collage sur Polaroid, 101x103 mm
Voici une image pour chaque jour, ou plutôt un simulacre d’image, double du moment et de sa lumière. Un acte de poésie plastique déposé dans un espace minuscule : le cliché de Polaroid. Sur ce support le plus instantané qui soit de la photographie, et bien que la photo n’y soit pour rien, le travail rêveur de l’artiste s’installe à contre-emploi, mais pas à contresens. N’est pas cet acte absurde d’arrêter le temps par la photographie qui est tournée en dérision, troquant l’image mécanique contre un collage, il en dira bien plus que la petite image possible du Polaroid. Sonia mêle ses miniatures de rêveries que sont les timbres des postes du monde entier à des objets vus à peine, mais vus quand même si souvent : indices évocateurs du voyage, étiquettes d’avion, tickets de métro, décorations intérieures d’enveloppes, napperon de verre à vin. Elle s’éloigne de villes futures, très haut, très loin, par ces images labyrinthiques de circuits électroniques minuscules. Elle y intervient au pinceau, jetant par ces formes de couleur géométriques une joie éphémère, celle du passage, celle de l’instant fugitif ; plaisir léger presque mécanique qui circule dans ce petit format infiniment répété. N’est-ce point l’âme même de la modernité qu’on perpétue ici, celle qui tient son origine dans les collages du cubisme ? Bruno MATHON
Sans titre, 2010 Collage sur Polaroid, 85x54 mm
Sans titre, 2010 - Collage sur Polaroid, 107x88 mm
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