Objet de tendresse - Dossier de presse

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Objet de tendresse

Dossier de presse Une exposition des étudiants du Master Sciences et Techniques de l’Exposition (École des arts de la Sorbonne) en collaboration avec la Lafayette Anticipations. Un nouveau regard sur la collection du Fonds de dotation Famille Moulin.



Sommaire 1. L’exposition

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Un nouveau regard sur la collection Famille Moulin

2. Les commissaires

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Une expostion du collectif Empreinte Le Master Sciences et Techniques de l’Exposition

3. Une collaboration avec Lafayette Anticipations

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Le Fonds de dotation Famille Moulin

4. Les artistes exposés

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Davide Balula - Étienne Chambaud - Mélanie Matranga Jean-Luc Moulène - Jean-Luc Verna

5. Les artistes invités

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Nadjib Ben-Ali - Célia Cöette - Carina Emery Julie C. Fortier - Alice Guittard - Manon Lanjouère

6. La Galerie Michel Journiac

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7. Autour de l’exposition

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Le catalogue de l’exposition Performance et rencontre avec Célia Gondol

8. Les partenaires du projet

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Honor ARTER

9. Générique

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10. Visuels pour la presse

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11. Informations pratiques

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Objet de tendresse Une exposition des étudiants du Master Sciences et Techniques de l’Exposition (École des arts de la Sorbonne), en collaboration avec Lafayette Anticipations. Un nouveau regard sur la Collection du Fonds de dotation Famille Moulin. La tendresse évoque d’abord un attachement affectif profond, empreint de bienveillance, d’amour et de douceur. On pense moins souvent à son « pendant » matériel, la tendreté, avec lequel elle partage la même racine étymologique. Soulignant le caractère tendre d’un matériau, le mot peut désigner à la fois sa délicatesse, sa fragilité, ou encore sa malléabilité. Des caractéristiques qui, dans leur sens figuré, traduisent également des aspects propres à la tendresse. Le titre de l’exposition convoque les sens propre et figuré du terme « objet ». Dans le langage courant, ce mot peut aussi bien être employé comme synonyme d’« artefact » que de « sujet » : s’il renvoie à une chose matérielle, inerte et sans pensée, il est aussi plus largement ce qui est perçu par nos sens et peut même désigner ce qui affecte nos sentiments. Faire de l’autre son « objet de tendresse », c’est le rendre cause de cet élan émotionnel, au risque de l’objectifier.

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Mélanie Matranga, image extraite de You, 2016, Installation vidéo, vidéo Super 16mm, 19 minutes, Tatamis, cloisons japonaises, futons, couettes, Collection Lafayette Anticipations - Fonds de dotation Famille Moulin, Paris.

Pour autant, la tendresse ne se laisse jamais complètement définir. Floue, relationnelle, fluide, elle semble se dissoudre dans les objets et personnes qui la portent. À travers leurs formes, leurs textures et leurs discours, les œuvres regroupées au sein de l’exposition Objet de tendresse dessinent en creux ce sentiment intangible et mouvant. Elles l’évoquent sans exhaustivité sous ses différents contours, ses réitérations et ses limites. Ainsi, ce thème peu abordé nous permet de réfléchir sur nos rapports à l’autre et à l’objet, et de comprendre comment les artistes s’approprient, à travers leurs œuvres, les notions du corps, de l’amour, de l’érotisme, de l’artificialité et de l’intime. Transformant l’exposition en un terrain de recherches et d’expérimentations, les commissaires épousent l’un des axes fondamentaux de Lafayette Anticipations, laboratoire de création, d’innovation et de recherche. Ils soutiennent par la production, avec le soutien d’ARTER et en partenariat avec Honor, six artistes émergents dont les œuvres entreront en dialogue avec celles issues du Fonds de dotation Famille Moulin. Cette recherche est complétée par l’édition d’un catalogue d’exposition, carnet de bord durable d’un collectif éphémère. L’exposition est enrichie d’une programmation culturelle qui vous propose d’explorer davantage ce thème à l’occasion d’évènements qui se tiendront parallèlement à celle-ci. Avec les œuvres de Davide Balula, Étienne Chambaud, Mélanie Matranga, Jean-Luc Moulène et Jean-Luc Verna. Productions par Nadjib Ben Ali, Célia Cöette, Carina Emery, Julie C. Fortier, Alice Guittard et Manon Lanjouère.

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Les commissaires Une exposition du collectif Empreinte Empreinte, trace durable d’un collectif éphémère. Empreinte est un projet curatorial créé par les étudiants de la promotion 2017-2018 du Master 2 Sciences et Techniques de l’Exposition de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. De nature éphémère, Empreinte souhaite laisser sa marque. Au travers de leurs activités diverses d’exposition, de recherche, d’écriture, de publication, de production d’artistes, de rencontres et de visites, les membres du collectif Empreinte explorent le milieu professionnel de l’art contemporain et s’initient à ses pratiques. Célia Boldrini, Alsy Bustamante, Théo Castaings, Alix Chambaud, Anna Cloarec, Pauline Coste, Adrien Elie, Evelyne Eybert, Danai Giannogiou, Coralie Gelin, Pauline Hervault, Anne Kazmierczak, Weiyang Lee, Clara Muller, Tessa Oberti, Mathilda Portoghese, Aideé Tapia, Manon Raoul & Hanwei Xu.

@empreinte.collectif Collectif Empreinte

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Le Master Sciences et Techniques de l’Exposition Sous la direction de Françoise Docquiert, le Master 2 professionnel Sciences et Techniques de l’Exposition propose un cursus consacré aux métiers de l’exposition d’art contemporain et aux pratiques curatoriales. Fort de plus de dix années d’existence, les cours sont dispensés par de nombreux intervenants, professionnels de la culture, offrant aux étudiants un aperçu des diverses actions liées aux enjeux du commissariat d’exposition : communication, médiation, édition, production et critique. Chaque année, les élèves sélectionnés sont amenés à réaliser une exposition, véritable aboutissement de quelques mois d’émulation artistique. De la recherche de financement au montage de l’exposition, en passant par la communication, l’édition et la réflexion intellectuelle nécessaire, les étudiants assurent la totalité du projet en autonomie.

Quelques expositions proposées par le Master Sciences et Techniques de l’Exposition.

Hedayat, Hendrik Hegray, Noritoshi Hirakawa, David Lynch, Enrique Marty, Elina Merenmies, Eric Pougeau, Bogban Rata, Maïa Roger, Dorothea Tanning, Anne-Marie Schneider, Fabien Verschaere, Jérôme Zonder de la collection d’Antoine de Galbert.

2017 - L’exercice du ressort. Avec des œuvres de Farah Atassi, Kader Attia, Claude Cattelain, Christophe Cuzin, Sépànd Danesh, Emma Dusong, Ian Grant, Elen Radova, Jean-Baptiste Perrot, JeanCharles de Quillacq, Anna-Katharina Scheidegger, Georges Tony Stoll, Raphaël Tiberghien, Xim Xom et Oa4s de la Collection d’art Société Générale

2015 - Établi afin d’être renversé. Avec des œuvres de Peter Downsbrough, ExposerPublier et David Flaugher, Julien Journoux, Aurélie Pétrel et Vincent Roumagnac, claude rutault et Lawrence Weiner de la collection de Daniel Bosser.

2016 - Per monstra ad astra. Avec des œuvres de Martin Assig, Annette Barcelo, Cathryn Boch, Peter Buggenhout, Damien Cadio, Patty Chang, Roman Cieslewicz, Steven Cohen, Thibault de Gialluly, Damien Deroubaix, Mark Dion, Marcel Dzama, Vidya Gastaldon, Ann Hamilton, Elika

2014 - Plus un geste. Avec des œuvres d’Absalon, Isabelle Cornaro, Walker Evans, Claire Fontaine, Fernanda Gomes, Nathan Hylden, Jean-Luc Moulène, Falke Pisano, Richard Tuttle et Stephen Wilks de la collection du Centre national des arts plastiques (CNAP).

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Vue du nouveau bâtiment Lafayette Anticipations, rénové par OMA Architectes (Rem Koolhaas). © Delfino Sisto Legnani and Marco Cappelletti

Une collaboration avec Lafayette Anticipations Cette année, les étudiants du Master Sciences et Techniques de l’Exposition bénéficient du soutien et de la collaboration de Lafayette Anticipations, comme cela avait été le cas les années précédentes avec la collection du FRAC Île de France ou encore avec celle d’Antoine de Galbert/la Maison Rouge. En ce sens, ils sont invités à exposer une sélection d’œuvres issues du Fonds de dotation Famille Moulin lors de l’exposition Objet de tendresse. Lafayette Anticipations est une fondation d’intérêt général structurée autour de son activité de production et de soutien à la création dans son ensemble. Elle est un catalyseur qui offre aux artistes des moyens sur-mesure uniques pour produire, expérimenter et exposer. De 2013 à 2017, Lafayette Anticipations a questionné, à travers des invitations à la production, des workshops, des partenariats et des soutiens directs à la production, l’identité en devenir de la Fondation d’entreprise Galeries Lafayette. Afin de poursuivre ses actions avec une grande visibilité, Lafayette Anticipations ouvrira un lieu dédié à ses projets, pensé par l’architecte Rem Koolhaas, le 10 Mars 2018, au cœur du Marais (9 rue du Plâtre, 75004 Paris). Le site internet de Lafayette Anticipations.

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La Collection Lafayette Anticipations, Fonds de dotation Famille Moulin Entité sœur de la Fondation d’entreprise Galeries Lafayette, le Fonds de dotation Famille Moulin a pour mission principale l’enrichissement et la valorisation de la collection Lafayette Anticipations. Le Fonds de dotation n’a pas vocation à sanctuariser la création, mais au contraire à la faire vivre à travers une politique de soutien active, qui bénéficie directement aux artistes et à leurs projets, en particulier par deux biais : l’acquisition et la valorisation d’œuvres de la collection et le soutien opérationnel des projets artistiques hors-format. La collection Riche de plus de 330 œuvres, la collection Lafayette Anticipations a bénéficié du don de la collection d’œuvres d’art de Madame Ginette Moulin en 2013 et a constamment été enrichie depuis sa création, notamment grâce à la production d’œuvres nouvelles par la Fondation d’entreprise Galeries Lafayette. La politique d’acquisition valorise une approche paritaire et internationale. Acquisitions 2016 et 2017 : Ketuta Alexi-Meskhishvili, Sarah Ancelle Schönfeld, Salvatore Arancio, Olga Balema, Davide Balula, Julien Creuzet, Nathalie Czech, Pascal Flavien, Raphaël Hefti, Yngve Holen, Anne Imhof, Pierre Joseph, Leon Kahane, Kaya, Ian Kiaer, Oliver Laric, Mélanie Matranga, Lucy McKenzie, Nicole Miller, Jean-Luc Moulène, Ute Mueller, Shahryar Nashat, Slow and Steady Wins the Race, Py & Verde, Michael Rakowitz, Magali Reus, Lili Reynaud Dewar, Eirik Saether, Yorgos Sapountzis, Studio Brynjar & Veronika, Wu Tsang, Vava Dudu, Raphaela Vogel, Erika Vogt.

Les soutiens Le Fonds de dotation Famille Moulin a également pour objet de soutenir et de conduire une politique de soutien à la création tournée vers des projets qui sortent des formats classiques de l’exposition. Ces dernières années, le Fonds de dotation a notamment soutenu des projets tels que : la série d’événements Après d’Eric Baudelaire au Centre Pompidou, la collection Fountain Archives de Saâdane Afif, la performance Baisse toi montage, Lève toi vallon d’Ulla von Brandenburg (avec les Nouveaux Commanditaires) ou encore la pièce de théâtre The Humans d’Alexandre Singh. Comité consultatif 2016 - 2019 Saâdane Afif, Artiste Elena Filipovic, Directrice de la Kunsthalle de Bâle, Suisse Francesco Stocchi, Curateur Art Moderne et Contemporain au Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam

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Les artistes exposĂŠs


Davide Balula, Evaporating Water (Floating Puddle Swing), 2016 , Installation, bois, eau, ficelle, 260 x 30 cm, Collection Lafayette Anticipations - Fonds de dotation Famille Moulin, Paris. Photo ©Jeff McLane

Davide Balula Né en 1978, vit et travaille à New York. Davide Balula a étudié la musique contemporaine au conservatoire de musique et de danse d’Annecy, les arts plastiques à l’École d’Art d’Annecy ainsi qu’aux Arts décoratifs de Strasbourg et à l’ENSAPC. Dans son ensemble, son travail est constitué d’expérimentations et peut prendre des formes très diverses. L’artiste s’inspire des phénomènes naturels pour déjouer leurs lois et bouleverser, notamment par le biais du hasard, la physique de la matière. Il appréhende celle-ci de manière ludique, empirique, dans un travail nourri de science, de musique, de son, de technologie également. L’œuvre présentée à l’occasion de l’exposition est Evaporating Water (Floating Puddle Swing), une sculpture qui associe deux éléments dans un dialogue doux et poétique. Davide Balula est actuellement représenté par la galerie Frank Elbaz à Paris, François Ghebaly à Los Angeles, Rodolphe Janssen à Bruxelles et Gagosian Gallery à New York, Paris, Rome, Londres et Genève.

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Etienne Chambaud, Les Larmes (exclusion de la tautologie #7), 2008, Ready-made, vitrine et socle, 15 x 15 x 15 cm, Collection Lafayette Anticipations - Fonds de dotation Famille Moulin, Paris. Photo ©Aurélien Mole

Étienne Chambaud Né en 1980, vit et travaille à Paris et Milan. Étienne Chambaud mène une réflexion exigeante sur la nature de l’œuvre d’art, sur les contextes et les raisons de l’apparition des objets, sur leurs utilisations et leurs sens. Son approche artistique est nourrie de sa pratique de lecteur et de la notion d’intertextualité. Ses œuvres s’inscrivent toujours dans un récit plus vaste, ne se suffisant jamais à elles-mêmes. De ce fait, ces objets se révèlent énigmatiques, mais produisent en réalité un discours constamment renouvelé en fonction de leur contexte d’exposition, des œuvres qui les entourent et de l’interprétation des spectateurs. Au sein de l’exposition Objet de tendresse, Les Larmes (exclusion de la tautologie #7), un ready-made composé d’un flacon de fausses larmes, évoque l’artificialité des sentiments. Etienne Chambaud est représenté par la galerie LABOR à Mexico et par la galerie Sies+Höke à Düsseldorf.

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Mélanie Matranga, You, 2016 Installation vidéo, vidéo Super 16mm, 19 minutes Tatamis, cloisons japonaises, futons, couettes Collection Lafayette Anticipations - Fonds de dotation Famille Moulin, Paris. Photo ©Aurélien Mole

Mélanie Matranga Née en 1985, vit et travaille à Paris. Diplômée de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris, Mélanie Matranga est la première artiste française à obtenir le Frieze Artist Award. En 2014, elle a été l’une des nominées pour le Prix Fondation d’entreprise Ricard. Elle s’inspire des objets et des situations du quotidien pour questionner la place que l’on entretient entre soi-même et les autres. Jouant entre l’intime et l’ordinaire, ses installations, films, dessins et objets textile forment des environnements qui provoquent des sentiments inattendus tels que la gêne ou le trouble. Présentant un film érotique où se déploie des relations amoureuses ambiguës, l’installation You exposée dans l’exposition Objet de tendresse conduit à une intimité forcée entre les visiteurs. Mélanie Matranga est représentée par la galerie Karma International à Zurich.

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Jean-Luc Moulène, Tricolore 2, 2015 Sculpture, verre et fers plats, 44 x 78 x 54 cm Collection Lafayette Anticipations Fonds de dotation Famille Moulin, Paris. Photo ©Florian Kleinefenn et ©ADAGP Paris 2018

Jean-Luc Moulène Né en 1955, vit et travaille à Paris. Connu dans un premier temps pour son travail photographique, la sculpture est très récemment entrée au cœur de la pratique de Jean-Luc Moulène. Pour réaliser ses objets aux dimensions et aux formes diverses, l’artiste emploie des techniques et des technologies habituellement usitées dans le design industriel. Sa rétrospective au Centre Pompidou en 2016 a permis de faire découvrir l’ensemble des « protocoles » qui ont jalonné sa carrière. L’artiste se base sur les mathématiques et la théorie des ensembles pour réaliser diverses opérations dont résultent ses sculptures. Tricolore 2, œuvre sensuelle issue d’une intersection entre un récipient en verre coloré et un maillage de fer plat, marque une tension entre le corps et l’objet. Il est représenté par les galeries Chantal Crousel à Paris et Thomas Dane Gallery à Londres.

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Jean-Luc Verna, Mieux qu’à Naples, 1998 Voile tendu et encadré, crayon, fard, clous, boîte en bois et plexiglas, 176 x 116 x 15,5 cm Collection Lafayette Anticipations - Fonds de dotation Famille Moulin, Paris. Photo © Marc Domage

Jean-Luc Verna Né en 1966, vit et travaille à Paris. Jean-Luc Verna a longtemps pratiqué le dessin en autodidacte avant de l’étudier à l’école d’art de la Villa Arson et d’enseigner cette discipline depuis maintenant vingt-cinq ans. Il place le corps au centre de sa pratique et compose son univers entre culture savante et culture populaire, le ponctuant de références artistiques, mythologiques, cinématographiques et musicales. Artiste total, Jean-Luc Verna est également chanteur (dans le groupe de « cabaret new wave » I Apologize), danseur, interprète, performeur, metteur en scène… Pionnier de sa génération dans la pratique du dessin contemporain, une rétrospective lui a été consacré au MAC/VAL en 2016. Mieux qu’à Naples, l’œuvre présentée à l’occasion de l’exposition, est un dessin réalisé sur un voile à partir de cosmétiques, qui confronte le spectateur à un imaginaire érotique. Il est actuellement représenté par la galerie Air de Paris.

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Les artistes invitĂŠs


Duarig, Carton, maillots, chaussettes, 72 x 25 x 37 cm. Courtesy de l’artiste

Duarig, Carton,maillots, chaussettes 72x25x37cm

Nadjib Ben Ali Né en 1994, vit et travaille à Paris. Encore étudiant à l’École supérieure d’art et design de Saint Étienne, Nadjib Ben Ali développe son travail dans un rapport très sensible avec son quotidien. La culture populaire occupe une place majeure dans sa démarche artistique. Dans son flirt avec un idéal contemporain et le vernaculaire, il se joue des codes et de leurs transgressions. Sa pratique prend différentes formes : installation, dessin, peinture, photographie, collage. Pour l’exposition Objet de tendresse, il proposera une nouvelle mise en scène autour de l’homoérotisme et de la virilité.

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Élaborer la forêt, 2016, plâtre sur parpaing, huile sur bois, mousse profilée, environ 165 x 45 x 11 cm. Courtesy de l’artiste

Célia Cöette Née en 1988, vit et travaille à Paris. Récemment diplômée des Beaux-Arts de Paris, le travail protéiforme de Célia Coëtte l’amène à se questionner sur la surabondance d’images et d’informations souvent violentes et angoissantes engendrées par une actualité marquée par les tragédies et les crises. Ses œuvres fonctionnent tels des lapsus révélateurs de nos cultures parfois absurdes. Elles sont des jaillissements de formes simples, de matériaux divers et de tendresse ambiguë. Les créations de Célia Coëtte ne sont pas que de simples images ou objets, elles sont des rencontres, des entités - anthropomorphes pour beaucoup - qui nous interpellent.

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Constant Control in Heat Elements, 2017, mixed media, vue d’installation DNSAP Beaux-Arts de Paris.

Carina Emery Née en 1991, vit et travaille à Paris. Carina Emery développe un travail autour des corps et des surfaces perméables, des processus hydrogéologiques et des pratiques d’habitation. L’origine de ses pièces se trouve en premier lieu dans le geste constant de collectionner, de manipuler, d’arranger et de toucher des objets, des matières, des textures qui l’entourent, qu’elle trouve et qu’elle fabrique. Elle archive des gestes qu’elle voit faire et qu’elle refait, elle touche, ponce, incise, superpose, pénètre, plie. En répétant ces actions à l’ atelier, elle cherche leur ressemblance respective avec des sensations organiques et psychiques, et elle essaie ainsi de générer des espaces où « les états de corps et les états émotionnels sont traités comme des états d’agrégation ».

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La chasse, 2014, installation olfactive in situ, 80 000 touches à parfum, 3 parfums, 500 x 600 cm, Vue de l’exposition Vertiges au Micro-onde Centre d’art, Vélizy-Villacoublay. Photo © Julie Fortier, Détail © Aurélien Mole

Julie C. Fortier Née en 1973, vit à Rennes depuis 2001. Ses recherches explorent différentes manières de construire des images à travers des formes simples par la performance, la vidéo, la photographie, la sculpture ou l’installation. Depuis 2013 s’ajoute à son répertoire une recherche expérimentale avec les odeurs et les arômes qui prennent la forme de parfums, d’installations, de dessins ou encore de performances. La puissance mnésique et affective des odeurs modifie les manières de mettre en jeu la mémoire dans les représentations et les récits que l’artiste compose. Les odeurs sont le matériau idéal pour poursuivre son travail sur la construction des images en relation avec un souvenir et sa mise en récit.

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Anatomie de l’errance (détail), 2017, émulsion photosensible sur marbre, 50 x 60 x 4 cm

Alice Guittard Née en 1986, vit et travaille à Paris et Istanbul. Diplômée de la Villa Arson après avoir obtenu une licence en géographie et archéologie, Alice Guittard construit des récits poétiques au travers de média variés tels que l’édition, la photographie, la vidéo, la sculpture et d’autres expérimentations. Ces récits déclenchés par des rencontres ou des passages issus de la littérature, évoluent au gré des expériences et des voyages de l’artiste. La sérendipité, concept développé par Horace Walpole, est d’ailleurs au centre de sa démarche. Interrogeant la notion d’exposition, le travail d’Alice Guittard implique les spectateurs tout en les plongeant dans une réalité spatiotemporelle mouvante.

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Bleu Glacé, Éthanol #5, 2016. Courtesy de l’artiste

Manon Lanjouère Née en 1993, vit et travaille à Paris. Diplômée de l’École des Gobelins après un parcours en Histoire de l’Art à la Sorbonne, le medium de prédilection de Manon Lanjouère est la photographie. Celui-ci lui permet de créer, au sein de mises en scènes et de décors étudiés, des mondes fictifs, guidés par la lecture. L’utilisation d’expressions scientifiques vulgarisées, en continuel dialogue avec le poétique, introduisent une certaine distance avec les récits personnels que l’artiste dépeint. Ce détachement lui permet notamment d’impliquer le spectateur dans ces histoires imaginaires, au cœur desquelles se trouvent souvent une interaction entre l’humain et le paysage.

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La galerie Michel Journiac Située dans le Centre Saint-Charles de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (École des Arts de la Sorbonne), tout en ayant pignon sur rue, la Galerie Michel Journiac propose des expositions collectives ou personnelles depuis son inauguration en 2005. Sous la supervision d’une équipe professorale composée de Benjamin Sabatier, d’Olivier Schefer et de Véronique Verstraete, les étudiants de l’Ecole des Arts de la Sorbonne prennent activement part à la communication, la préparation des expositions et l’accueil des visiteurs. La galerie accueille chaque année trois à quatre expositions temporaires. Parmi celles-ci, l’exposition organisée par les étudiants du Master Sciences et Techniques de l’Exposition s’y tient annuellement. Y sont régulièrement exposées les œuvres d’artistes contemporains aussi bien émergents que confirmés. La Galerie Michel Journiac offre ainsi une plateforme privilégiée à la création contemporaine et à la jeune recherche en commissariat d’exposition.

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Autour de l’exposition Le catalogue de l’exposition, un objet de tendresse en soi. Une publication accompagne l’exposition afin de la faire exister au-delà de ses murs et de ses dates. L’occasion de penser la notion de tendresse et d’illustrer les rapports qu’elle engendre à travers le regard des artistes et des auteurs contributeurs de cet objet. Objet, car il s’agit d’un journal d’exposition, plus intime que son homologue, le catalogue. C’est dans cette optique que ce carnet est pensé, complété et enrichi par chacun des acteurs de l’exposition. Les premières pages sont consacrées au texte d’intention signé par les étudiants. Les œuvres du Fonds de dotation Famille Moulin sont ensuite présentées sous un nouveau jour grâce à des notices détaillées, suivies par des entretiens inédits où la parole est donnée aux artistes produits pour l’exposition. Enfin, pour souligner notre volonté de produire de jeunes artistes, deux cartes blanches sont attribuées au sein du catalogue. L’une textuelle, à l’artiste Julie Buffard-Moret, l’autre plastique, à l’illustratrice Audrey Lagagnier, qui enrichira ce carnet devenu intime. Une présentation du catalogue de l’exposition est prévue en présence des commissaires et des artistes produits pour l’exposition le 14 avril, 18h à la Fondation Lafayette Anticipations.

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Autour de l’exposition Performance et rencontre avec Célia Gondol. 12.04, lieu à confirmer. Dans le cadre de l’exposition Objet de tendresse, Célia Gondol présentera sa plus récente performance O Universo nu, deuxième volet de son projet homonyme qui poursuit une série de travaux conduits autour des limites des représentations de la physique et autour de la perte du language. La performance O Universo nu s’appuie sur une composition sonore dénuée de tout récit interprétée par Célia Gondol, Olivier Normand et Nina Santes. Récital de glossolalies nous permettant d’entrer dans une expérience physique d’écoute, ce chœur qui agit comme un soin devient une approche épidermique à la tendresse. La performance sera suivie d’un dialogue avec les commissaires.

Célia Gondol (née en 1985, vit à Paris) inscrit sa démarche dans une attention de tous les instants. L’enjeu de ses interventions et installations se situe dans ce que l’on nommerait le temps de l’expérience. Son travail s’inscrit dans les domaines de l’astrophysique, du champ chorégraphique, ou encore philosophique et spirituel. À travers ses installations, performances et vidéos, l’articulation d’un geste ou d’une voix; l’artiste questionne les limites de la représentation et les possibilités de transmissions ou d’interprétations que peut contenir une œuvre. Chaque temps de travail peut être ainsi pensé pour être rejoué, réinterprété, transmis et perpétué.

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Les partenaires

Honor Partenaire de l’exposition Chez Honor, nous soutenons l’art sous toutes ses formes, la jeunesse créative et forte de nouvelles inspirations. Nous avons vocation à être proches de notre communauté qui se compose majoritairement de jeunes. Chaque jour nous entretenons ce lien, cette confiance que nous avons façonné à travers les réseaux sociaux. Notre marque leader en ligne s’est imposée en proposant les meilleures technologies et innovations à un prix attractif auprès de ce public. L’art s’inspire du passé du présent et du futur sans jamais nous laisser indifférent. La technologie apprend du passé, pour mieux construire au présent en pensant au futur. Ce futur incertain que nous essayons constamment de prévenir avec l’intelligence artificielle notamment. Aujourd’hui présente dans nos téléphones, elle permet d’apprendre, de reconnaître et de prendre des décisions. L’art peut-il aussi en bénéficier ? La technologie et l’art ont clairement des synergies à exploiter. C’est dans cette optique que nous avons cherché à les rapprocher. Honor est fier d’être le mécène de l’exposition Objet de Tendresse. Après tout, le téléphone ne serait-il pas devenu lui-même un objet de tendresse ? Aujourd’hui, on se lève parfois avec son téléphone, on passe sa journée à le tenir, à le conserver près de soi. On le contemple, on le commande, on le soigne. La tendresse n’est pas un concept éloigné de cet appareil de prime abord uniquement technologique. Nous sommes là dans un paradoxe que l’exposition nous permettra d’approcher.

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Les partenaires

ARTER Partenaire de la production Nous produisons des projets ambitieux à la croisée des champs de la création, dans des formats expérimentaux et à très forte ambition créative et technique. Nous avons construit des méthodes efficaces, couvrant l’ensemble du processus de projet, de l’étude à la conception, de la programmation à la réalisation, de la création scénographique au développement des ressources. Moteur d’innovation culturelle, nous accompagnons les professionnels de la production artistique de demain. La transmission des savoirs et du savoir-faire est au cœur de nos engagements. Nous soutenons l’École des Arts de la Sorbonne dans son programme pédagogique d’excellence. Nous accompagnons cette année les étudiants du Master Sciences et Techniques de l’Exposition dans la production de leur projet de fin d’étude Objet de tendresse. Cette mise en application, en conditions réelles, des enseignements de leur cursus est un pas de plus dans leur passage au monde professionnel. L’opportunité pour eux d’expérimenter et de s’ouvrir aux différentes facettes de nos métiers. Ce partenariat est pour nous l’occasion de rencontrer les étudiants de l’Université, d’échanger avec eux et de tisser des liens forts (colloques, stages et contrats d’alternance).

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Générique Objet de tendresse Une exposition en collaboration avec la Fondation Lafayette Anticipations Fonds de Dotation Famille Moulin. Ce projet est rattaché à l’École des Arts de la Sorbonne, Université Paris 1, et à l’association STartE. Sous la direction de Françoise Docquiert, le commissariat de l’exposition est assuré par les étudiants du Master Sciences et Techniques de l’Exposition, membres du collectif Empreinte : Célia Boldrini, Alsy Bustamante, Théo Castaings, Alix Chambaud, Anna Cloarec, Pauline Coste, Adrien Elie, Evelyne Eybert, Coralie Gelin, Danai Giannoglou, Pauline Hervault, Anne Kazmierczak, Weiyang Lee, Clara Muller, Tessa Oberti, Mathilda Portoghese, Manon Raoul, Aideé Tapia et Hanwei Xu. Avec le soutien du Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Etudiantes (FSDIE), du Service culturel du Crous de Paris et de la Mairie du 15e. Les partenaires du projet : Honor (Partenaire de l’exposition). ARTER (Partenaire de la production).

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Visuels pour la presse

Jean-Luc Moulène, Tricolore 2, 2015 Sculpture, verre et fers plats, 44 x 78 x 54 cm Collection Lafayette Anticipations Fonds de dotation Famille Moulin, Paris. Photo ©Florian Kleinefenn et ©ADAGP Paris 2018

Etienne Chambaud, Les Larmes (exclusion de la tautologie #7), 2008 Ready-made, vitrine et socle, 15 x 15 x 15 cm Collection Lafayette Anticipations Fonds de dotation Famille Moulin, Paris. Photo ©Aurélien Mole

Mélanie Matranga, image extraite de You, 2016 Installation vidéo, vidéo Super 16mm, 19 minutes Tatamis, cloisons japonaises, futons, couettes Collection Lafayette Anticipations Fonds de dotation Famille Moulin, Paris.

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Informations pratiques Objet de Tendresse Du 5 au 17 avril 2018 Vernissage le jeudi 5 avril à 18h Un nouveau regard sur la Collection Lafayette Anticipations Fonds de dotation Famille Moulin

Avec les œuvres de Davide Balula, Étienne Chambaud, Mélanie Matranga, Jean-Luc Moulène & Jean-Luc Verna Productions par Nadjib Ben Ali, Célia Coëtte, Carina Emery, Julie C. Fortier, Alice Guittard & Manon Lanjouère Évènements 12.04 Performance et rencontre avec Célia Gondol. Lieu à confirmer. 14.04, 18h. Présentation du catalogue de l’exposition. Lafayette Anticipations, 9 rue du Plâtre, 75004.

Galerie Michel Journiac 47 rue des Bergers 75015 Paris Horaires : Lundi à vendredi, 11h - 19h Samedi, 14h - 19h Accès : M8 - Boucicaut, Lourmel M10 - Charles Michels RER C - Javel

Groupes Des visites guidées sont organisées pour les élèves des collèges et lycées du XVème arrondissement. Des visites accompagnées, accessibles aux visiteurs déficients visuels sont mises en place avec l’association Les Souffleurs d’image. Pour organiser une visite, contactez-nous.

Contact presse :

Nous suivre :

Anna Cloarec +33 (6) 86 53 01 88 comm.ste17@gmail.com

@empreinte.collectif

Collectif Empreinte

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