Au fil de Caux n°27 by Caux Estuaire

Au fil de Caux Septembre 2018

Le magazine de la Communauté de Communes Caux Estuaire EPRETOT • ETAINHUS • GOMMERVILLE • GRAIMBOUVILLE • OUDALLE • LA CERLANGUE • LA REMUEE • LES TROIS PIERRES • SAINNEVILLE SUR SEINE • SAINT AUBIN ROUTOT • SAINT GILLES DE LA NEUVILLE • SAINT LAURENT DE BREVEDENT • SAINT ROMAIN DE COLBOSC • SAINT VIGOR D'YMONVILLE • SAINT VINCENT CRAMESNIL • SANDOUVILLE

n°27

DOSSIER SPÉCIAL

L’avenir du territoire

HABITAT TERRITOIRE » » Le logement, un enjeu majeur Un territoire

CULTURE » De la danse…

P15

pour Caux Estuaire

dynamique

P12

à l’École de musique !

ÉDITORIAL

Didier Sanson

Président de Caux Estuaire

Des projets et des hommes

n ces jours de rentrée pour nos enfants et pour beaucoup d’entre nous, j’espère sincèrement que chacune et chacun d’entre vous a pu puiser dans les beaux jours le repos, le loisir et le plaisir d’être ensemble qu’offre l’été. Celles et ceux qui sont restés sur notre territoire intercommunal ont sans doute pu profiter des équipements et animations qui contribuent à notre qualité de vie.

SOMMAIRE 4

➜

Synonyme de pause pour la plupart, l’été a pourtant été riche en événements pour notre collectivité. Tout d’abord, je salue la signature le 2 juillet dernier du contrat de territoire entre Caux Estuaire, le Département et la Région. Il signe la concrétisation des projets de l’intercommunalité en faveur de l’accueil et du développement des entreprises, des mobilités et du bien-être de nos habitants. Jusqu’en 2021, Caux Estuaire s’engage avec les communes du territoire et les partenaires à investir plus de 20 millions d’euros dans les 11 actions du contrat de territoire. Le soutien de la Région, pour plus de 3,5 millions et du Département, pour plus de 1,8 million, démontre non seulement que les projets engagés par Caux Estuaire ont du sens, mais aussi que notre territoire compte : extension et aménagement du Parc Éco-Normandie, construction d’un gymnase et du nouveau centre aquatique communautaires, aménagement de la halte ferroviaire de Saint Laurent de Brèvedent-Gainneville, du 1er étage de la Maison de Santé Caux Estuaire et étude sur le devenir du parc du Château de Gromesnil comptent parmi les actions phare. Cet engagement collectif vise à faire de notre territoire un espace d’attractivité et de bien vivre au service des habitants et des entreprises. Notre nouveau slogan, "Des projets et des hommes", prend ici tout son sens. L’autre sujet majeur est le projet de fusion de Caux Estuaire avec la Communauté de communes du canton de Criquetot l’Esneval et la Communauté de l’Agglomération Havraise pour former une communauté urbaine forte. C’est le thème du dossier de ce nouveau numéro d’Au fil de Caux. Je vous laisse par ailleurs y découvrir les activités de la rentrée qui illustrent le dynamisme de Caux Estuaire et contribuent à notre vie tous ensemble. Bonne lecture, et surtout, bonne rentrée à tous !

ÉCONOMIE

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MCE Automation, la belle ascension

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SPORT

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À la découverte de nouvelles sensations !

HABITAT •L e logement, un enjeu majeur pour Caux Estuaire DOSSIER SPÉCIAL : • L’avenir du territoire • Communauté urbaine, mode d’emploi PORTRAIT • La mission de soins, aussi un don de soi ! TERRITOIRE • Un territoire dynamique LOISIRS • Choisissez votre activité physique ! CULTURE De la danse… à l’École de musique ! • La Fête du Cirque, tremplin vers la culture

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Le magazine de la Communauté de Communes Caux Estuaire Magazine trimestriel Caux Estuaire, Communauté de Communes Caux Estuaire 5 rue Sylvestre Dumesnil, BP 117, 76430 Saint-Romain-de-Colbosc. Tél : 02.35.13.36.90 Fax : 02.35.13.87.79 - Mail : contact@caux-estuaire.fr www.caux-estuaire.fr Directeur de la publication : Didier Sanson, Rédacteur en chef : Caroline Girodet. Rédaction : Objectif plume. Réalisation : BDSA L'AGENCE Le Havre. Crédits photos : © Vincent Rustuel - Le Havre Développement, © Peggy Godreuil, © Fotolia.com, © Shutterstock.com. Imprimerie Gabel sur papier PEFC. Tirage à 9.000 ex. ISSN 2118-4240. Dépôt légal à parution.

DOCUMENT RECYCLABLE

Retrouvez l’intégralité du rapport d’activités 2017 Caux Estuaire sur caux-estuaire.fr/ra2017

BRÈVES ➜ BAIN DE JOUVENCE POUR LA GARE D’ETAINHUS Didier Sanson, Président de Caux Estuaire, Jean-Baptiste Gastinne, VicePrésident de la Région Normandie et Denis Merville, Conseiller Départemental, ont inauguré le vendredi 29 juin dernier l’aménagement de la gare d’Etainhus. La restructuration complète de cet équipement communautaire a nécessité 14 mois de travaux et 2 M€ de budget. La gare d'Etainhus est en effet un enjeu important pour le territoire en termes de mobilité, de développement économique, d’emploi et d’attractivité. La communauté de communes espère ainsi encourager l’usage des transports en commun et des modes doux et faire retrouver à la gare sa fréquentation d’antan.

➜ « GROMESNIL DANS TOUS

➜ LE CENTRE AQUATIQUE L’EFFET

Les 12 et 13 mai derniers, le parc de Gromesnil se mettait dans tous ses états pour accueillir de nombreux visiteurs venus fêter l’art et la nature. Pendant ces 2 jours effervescents, le public a pu profiter des conseils des professionnels du jardin, observer les artistes en pleine création, admirer des œuvres d’art, rencontrer des artisans, participer à des ateliers ou encore assister à des conférences et défilés de mode. Fort de cette belle édition, « Gromesnil dans tous ses états » s’affirme comme un événement qui croise les cultures et s’inscrit dans un élan d’échange, de partage et de découverte dans le respect de l’environnement. Rendez-vous l’année prochaine pour une édition qui se veut encore plus surprenante !

Le chantier de construction du centre aquatique L’Effet bleu, débuté en novembre 2017, tient ses promesses calendaires en dépit des intempéries subies au démarrage des travaux. A mi-parcours de ce chantier d’une durée de 20 mois, le gros œuvre est terminé et le clos et le couvert en passe de l’être. Les prochains mois seront consacrés à la partie technique du bâtiment, aux finitions puis à la mise en route de l’équipement. Une consultation relative à la délégation de service public pour l’exploitation du centre aquatique a par ailleurs été lancée en juin dernier. Conçu pour la détente et les loisirs comme pour le plaisir sportif et l’apprentissage, L’Effet bleu ouvrira ses bassins au public à la rentrée 2019 pour prendre le relais de la piscine actuelle.

SES ÉTATS » EN DÉLIRE !

BLEU SORTI DE TERRE

➜ PARÉS POUR LA RENTRÉE Caux Estuaire renouvelle sa dotation de fournitures scolaires auprès des collégiens de son territoire. Cette action permet chaque année de soutenir financièrement les familles en distribuant des fournitures scolaires aux élèves de la 6ème à la 3ème. Ainsi, près de 900 collégiens vont se voir attribuer un kit de fournitures d’une valeur de 100 € pour cette rentrée scolaire.

➜ « FAITES DE LA MUSIQUE »

AVEC SON ET IMAGE !

C’est dans une ambiance conviviale, et avec des notes hautement colorées, que s’est déroulé l'événement « Faites de la musique », le dimanche 24 juin au parc du Château de Gromesnil. Sous un soleil radieux, le public, venu nombreux, a déambulé de scène en scène au gré du programme, pour découvrir les prestations des élèves musiciens mais aussi de groupes invités comme le trio "Elles" qui a rencontré un grand succès. Cette journée était également l’occasion d’assister à la concrétisation d’un projet innovant coordonné par Caux Estuaire : la partition graphique en mouvement. 90 élèves des écoles de musique de Fécamp, Le Havre, Montivilliers et Caux Estuaire ont improvisé à partir de la « partition » de Bérénice Palier, vidéaste, réalisée à partir d’images abstraites.

➜ LE COUP DE MAIN SOLIDAIRE L'association AGIRE 76, qui possède un bureau à Saint-Romain-de-Colbosc, met à disposition du personnel compétent dans des domaines très variés, au service des particuliers, des entreprises, collectivités, associations, commerçants, artisans, agriculteurs... Faire appel à AGIRE 76 pour l’entretien d’espaces verts, du ménage, du repassage, de la garde d’enfants ou encore de la manutention, du bricolage, de l’aide au déménagement, c’est aussi remettre le pied à l’étrier à du personnel en réinsertion. Ce qui fait la singularité de l’association, c'est en effet sa mission d’accompagnement, de tremplin vers un emploi durable. Permettant aux particuliers de bénéficier d'avantages fiscaux, AGIRE 76 peut alléger les seniors de tâches qui deviennent difficiles (pose de lustre ou de rideaux, nettoyage des vitres par exemple). À partir de 65 ans, des aides spécifiques sont notamment possibles, comme les aides à domicile. 02 35 38 68 71 – Permanences : mardi et vendredi 14h-17h / mercredi 9h-12h et 14h-17h / jeudi 9h12h / samedi 10h-12h

➜ DU NOUVEAU POUR

LES GYMNASES

Caux Estuaire travaille actuellement à la rédaction du programme de construction d’un nouveau gymnase intercommunal qui viendra remplacer l’équipement dont la fermeture définitive a été actée au mois de juillet dernier pour des raisons de sécurité, et dont la déconstruction est prévue d'ici la fin de l'année. Les travaux, pour un montant total estimé à 2,4 millions (financement Département : 482 000 € et Région : 150 000 €), comprennent une salle polyvalente et ses locaux annexes (vestiaires, rangement, locaux techniques). Ce projet, qui devrait aboutir dans 3 ans, intervient alors que les travaux de restructuration du petit gymnase viennent de s’achever. Ce dernier offre désormais plus de confort aux élèves du collège et aux clubs sportifs du territoire. La surface des vestiaires a été augmentée, des douches ont été installées, et la mise en conformité avec les règles d’accessibilité et de sécurité a été faite. À noter que l’installation d’une chaufferie permet désormais au petit gymnase d’être autonome du grand gymnase. Septembre 2018 N°27

BRÈVES

ÉCONOMIE

➜ ÉVOLUTION DES AIDES

AGRICOLES

Caux Estuaire et la Codah repositionnent le Fonds d’Initiative Locale pour l’Agriculture (FILA), mis en place depuis 2005, pour une intervention en complémentarité des aides régionales. Dans le cadre des dernières évolutions législatives, la Région Normandie a en effet développé son intervention auprès des entreprises agricoles locales, en proposant un large panel d’aides au conseil et à l’investissement. Caux Estuaire souhaite faciliter l’accès à ces aides en prenant en charge, auprès des structures d’accompagnement, le coût financier du montage des dossiers régionaux pour l’ « Agriculture Normande Performante ». De plus, Caux Estuaire et la Codah soutiennent l’investissement dans du matériel d’occasion, via une aide directe aux porteurs de projets locaux.

La belle ascension MCE Automation est un bon exemple de l’attractivité et de l’essor du Parc Éco-Normandie. Cette entreprise initialement havraise puis installée au Drakkar (hôtel-pépinière d’entreprises de la CCI Seine Estuaire) s’apprête à faire construire maintenant ses propres locaux. Explications.

➜ CAUX ESTUAIRE

ACCOMPAGNE LES INVESTISSEMENTS DES ENTREPRISES

En pleine expansion, l’entreprise SASP, qui offre aux sites de production une solution complète dans le développement des systèmes informatiques, de l’automatisme et des systèmes numériques de contrôle-commande, construit actuellement un bâtiment sur une parcelle de 3 500 m2 du Parc Éco-Normandie, afin d’accueillir une cinquantaine de collaborateurs d’ici 2020. Pour l’accompagner dans cet investissement immobilier et favoriser le développement et la création de valeurs sur le territoire, Caux Estuaire a attribué à la société une aide à l’immobilier d’entreprise à hauteur de 26 300 €. Le dispositif permet également à Caux Estuaire de soutenir SONEFI by DISTRIDIAM à hauteur de 27 400 €. Son développement conduit en effet l’entreprise, spécialiste de la fourniture industrielle, à se relocaliser en octobre 2018 au sein du Parc de l’Aérodrome à Saint-Romain de-Colbosc et à créer 6 emplois. Actuellement implantée rue du Docteur Fidel, l’entreprise pourra ainsi proposer plus de services à sa clientèle de professionnels et de particuliers avec notamment un espace show-room multiplié par deux.

Mohammed Chetioui a longtemps travaillé au sein de l’entreprise Sidel en tant que responsable d’un bureau d’études en automatisme avant de créer sa propre société en 2005. MCE Automation est spécialisée dans l’automatisme, la supervision des systèmes numériques de contrôle de commandes, et la conception électrique. Ses clients sont évidemment les industries, ce dont on ne manque pas dans la région ! Dans ce secteur très technique, MCE Automation s’est rapidement développée puisqu’elle compte aujourd’hui une trentaine de salariés, tous ingénieurs ou techniciens supérieurs : « L’activité est nettement en croissance depuis trois ans, précise Mohammed Chetioui, ce qui explique nos besoins de recrutement ». Un positionnement géographique parfait D’abord implantée au Havre dans la pépinière d’entreprises le Vaisseau, la société a déménagé au bout de dix ans au Drakkar, en 2015 : « Le positionnement géographique du Parc Éco-Normandie est parfait, explique Mohammed Chetioui. Et puis le stationnement est facile, et la vue sur la campagne bien agréable ! ». Le bien-être de ses salariés est en effet au cœur de sa politique : « Je n’ai pas envie que mon équipe passe son temps sur les routes, loin de chez soi, dit-il. J’ai envie qu’ils se sentent bien, qu’ils aient envie de rester. C’est également pour cette raison que je ne cherche pas de clients en-dehors de la Normandie. On a largement de quoi faire dans les environs ! ».

Un management qui fonctionne, puisque chez MCE Automation on ne connaît pas le turn-over, mais seulement l’accueil de nouveaux collaborateurs ! Un projet de construction pour 2020 La belle croissance de l’entreprise a d’ailleurs incité son dirigeant à s'engager dans un projet de construction. « Tous les collaborateurs sont contents du choix du Parc Éco-Normandie depuis que nous y sommes installés, explique Mohammed Chetioui. C’est très confortable. C’est pourquoi j’ai déposé une demande d’achat de parcelle de 5 000 m2 afin d’y construire nos bureaux ». Et comme la croissance de l’entreprise se poursuit, ceux-ci sont prévus pour accueillir une cinquantaine de collaborateurs. Le compromis de vente a été signé avec Caux Estuaire en juin dernier. MCE Automation devrait avoir les clefs de ses nouveaux locaux en 2020 ! www.mce-automation.com

NOUVEAU : LA LIGNE 20 S’ARRÊTE AU PARC ÉCO-NORMANDIE Dès le 3 septembre 2018, la Région vous propose une nouvelle offre de transport pour accéder au Parc Éco-Normandie avec la mise en place d’un arrêt de car de la ligne régionale de transport en commun n° 20, au niveau du giratoire d’entrée de la Zone d’Activités. Plus d’infos sur parceco-normandie.fr

SPORT

À la découverte

de nouvelles sensations ! La première fête du Ludisports, qui a eu lieu le 16 juin dernier à Etainhus, a confirmé le succès de ce dispositif. Depuis 2005, il permet aux enfants de découvrir différents sports tout au long de l’année. Et il s’ouvre aussi aux adultes pour cette rentrée ! « C’est le Département qui a lancé le dispositif Ludisports au départ, explique Jocelyne Guyomar, Vice-Présidente en charge des relations avec les communautés éducatives et associatives, et Caux Estuaire a tout de suite vu l'intérêt d'y adhérer. 15 communes du territoire s’y sont inscrites et permettent chaque année à des enfants du CP au CM2 de découvrir des sports, non pas dans un esprit de compétition mais de loisir ». Si les premiers groupes comprenaient en moyenne 7 ou 8 enfants, l’effectif est rapidement monté à plus d’une dizaine : ils étaient 206 inscrits en 2017-2018. Cirque, orientation, boxe, rugby… les activités changent au moment des vacances et sont systématiquement encadrées par des éducateurs diplômés. « Comme les activités se déroulent dans les communes, la proximité joue un rôle important, ajoute Jocelyne Guyomar : les enfants sont attachés à leurs animateurs ! ». Pour 2018-2019, le dispositif est évidemment reconduit selon le même principe. Si petit à petit le Département s'est

désengagé, Caux Estuaire a désormais pleinement pris le relais. Seul petit changement : le tarif passe de 15 à 25 € par enfant pour l’année. La somme, qui jusque-là n’avait jamais évolué, reste très modique mais permet à Caux Estuaire d’acheter du matériel neuf et de proposer des activités qui demandent un certain investissement telles que l’escrime ou le tir à l’arc. La fête du Ludisports Afin de mieux faire connaître le dispositif et de l’élargir encore pour cette rentrée, Caux Estuaire a organisé pour la première fois la fête du Ludisports. Elle s’est tenue le 16 juin dernier à Etainhus. Enfants, parents, amis étaient conviés à découvrir le dispositif au travers d’ateliers et de mini tournois (rollers, handball, zumba, jonglage…). Sous un soleil estival, une centaine de personnes ont participé à l’événement et rencontré les éducateurs. La bonne humeur et le sport étaient au rendez-vous !

Ludisports + Cette rentrée voit également l’élargissement du dispositif aux adultes. Le Ludisports + (qui démarre le 17 septembre) va ainsi se décliner selon le même principe que pour les enfants, à savoir un esprit de découverte et de plaisir. A raison d’une heure par semaine, en journée, Caux Estuaire et les communes participantes proposent une activité à découvrir chaque trimestre. A noter que chaque discipline a été choisie de manière à ne pas être en concurrence avec ce qui est déjà proposé localement. Il s’agira donc du badminton, du yoga, du hockey, de la randonnée, du renforcement musculaire… Le public visé est absolument tout le monde ! Quel que soit l’âge ou le niveau, il s’agit d’un moment de convivialité et de bien-être. Le tarif est le même que pour les enfants, 25 € par an. Les inscriptions, enfants et adultes, se font dans votre mairie. Une seule obligation : fournir un certificat médical ! Septembre 2018 N°27

HABITAT

Le logement, un enjeu majeur pour Caux Estuaire Résidence Le Carreau, Logeo, Etainhus

Le Programme Local de l’Habitat 2019-2024 de Caux Estuaire fixe les actions prioritaires pour accompagner l’adaptation des logements aux besoins de la population et contribuer à attirer de nouveaux habitants. Signe de son dynamisme, Caux Estuaire enregistre un accroissement constant de sa population : en 15 ans, plus de 2 000 habitants supplémentaires ont c h o i s i d e v i v r e d a n s l ’u n e d e s 16 communes qui la composent, portant la population globale du territoire à plus de 18 000 habitants. Pour accompagner cette tendance et permettre à chacun de pouvoir demeurer sur le territoire tout au long de sa vie, Caux Estuaire se dote au 1er janvier 2019 d’un second Programme Local de l’Habitat (PLH). Il définit, pour une durée de 6 ans, les objectifs et les principes d’une politique attractive de logement et traduit le souhait de poursuivre la politique de construction de logements neufs au rythme actuel, soit un peu plus de 100 nouveaux logements par an à l’échelle des 16 communes. Les orientations du PLH visent à faciliter l’implantation sur le territoire des ménages les plus jeunes et à offrir des opportunités aux seniors pour faciliter leur maintien à domicile. Une offre résidentielle pour tous En cherchant à fixer les jeunes sur le territoire et à accompagner le vieillissement

de la population, Caux Estuaire entend notamment favoriser la mixité sociale et générationnelle. Le développement d’une offre locative bien répartie sur le territoire ainsi qu’une politique d’encouragement à la rénovation énergétique de l’habitat existant sont également des axes forts de la politique de l’habitat de Caux Estuaire à l’horizon 2024. « La politique du logement de Caux Estuaire doit permette à ses habitants d’y vivre chaque étape de leur parcours résidentiel, d’accueillir de nouveaux arrivants dans les meilleures conditions, de proposer des solutions de transition aux ménages les plus précaires et de mettre en œuvre des actions favorisant le maintien à domicile des habitants les plus âgés », résume Denis Merville, VicePrésident en charge de l’habitat et du cadre de vie. Ce PLH agit donc en faveur d’un habitat de qualité, digne, performant et accessible à tous. Les modalités d’aides précises seront arrêtées ultérieurement. Il faut à la fois compléter celles existantes (ANAH, Département, Région) et éviter les doublons pour être le plus efficace possible.

Sylvain Vasse, Maire de Graimbouville et Denis Merville, Vice-Président en charge de l'habitat 6

CAUX ESTUAIRE SOUTIENT SES COMMUNES DANS LEUR PROJET RÉSIDENTIEL Lorsqu’une commune identifie un terrain susceptible d’accueillir un projet immobilier pertinent pour le développement de son habitat, mais qu’elle n’a pas les moyens immédiats d’acheter le foncier en question, elle peut bénéficier d’un coup de pouce. Depuis 2012, Caux Estuaire a conclu une convention d’action foncière avec l’Établissement Public Foncier de Normandie (EPFN) permettant aux communes inscrites dans cette convention de faire porter le foncier par l’EPFN : l’établissement acquiert le terrain pour une durée de 5 ans au terme de laquelle le foncier est rétrocédé à la commune. Caux Estuaire offre aux communes intéressées par ce portage une aide financière à hauteur de 5 000 € par hectare permettant à la commune de couvrir les frais relatifs à l’opération (assurances, notaire...). Ce dispositif s’applique à toute réalisation d’une opération de logement entrant dans les objectifs de Caux Estuaire. Il facilite l’émergence de projets, notamment en matière de mixité sociale. La commune de Graimbouville est la première à en bénéficier pour une parcelle en cœur de bourg destinée à accueillir de l’habitat mixte dans un esprit d’écoquartier.

DOSSIER SPÉCIAL

L’avenir du territoire Le 1er janvier 2019, l’alliance entre Caux Estuaire, la Communauté de l’Agglomération Havraise et la Communauté de communes du Canton de Criquetot L’Esneval pourrait donner naissance à une communauté urbaine de 54 communes. Le processus en cours fait naître espoirs et inquiétudes. Tout d’abord, signalons que ce processus s’inscrit dans le contexte légal prévu par la loi NOTRe portant nouvelle organisation territoriale de la République. Cette loi pré voit la r at iona l i sat ion de l’intercommunalité afin de favoriser le rapprochement entre les Établissements Publics de Coopération Intercommunale. Localement, cette convergence était dans l’air depuis plusieurs années, même si la démarche avait précédemment échoué. Cette fois, le projet revient avec une dimension inédite puisqu' il s’agit de créer une communauté urbaine de plus de 275 000 habitants. Le rapprochement s’inscrit à l’échelle de l’estuaire, dans un paysage à la fois urbain et rural, industriel et agricole. Cette diversité, potentielle source de richesse, fait aussi surgir des inquiétudes et des critiques, notamment au sein des communes de Caux Estuaire. Ville contre campagne ? Une alliance est-elle nécessaire pour renforcer le territoire ? Certes, au-delà des frontières administratives, l’existence d’un bassin économique, de vie et d’emploi autour de l’estuaire de la Seine est un fait acquis depuis des décennies : la pointe de Caux, qui profite du rayonnement de la Zone Industrielle et Por tuaire, est source d ’enjeu x économiques et environnementaux l a rgement pa r t agé s . En m at ière d’infrastructures et de services à la population, l’aire concernée est cohérente avec l’attraction exercée par Le Havre pour ce qui est des équipements de santé,

de justice, d’enseignement supérieur ou encore de culture. Toutes les études socio-économiques démontrent d’ailleurs l’existence d’un tel bassin, à la fois complémentaire et pertinent du point de vue du développement économique.

de la communauté urbaine et opposent la ruralité de notre territoire au caractère urbain de la Codah. Leur appréhension ? Une dissolution de l ’ identité des communes et un plan local d’urbanisme intercommunal qui limiterait le pouvoir des maires en matière d’aménagement de leurs communes. Ce qui fait débat

Certaines voix arguent pourtant que le territoire existe et s’épanouit déjà, sans recours à une unification institutionnelle qui risquerait selon elles d’éloigner les centres de décision de la population, notamment rurale. Parlant de « fusion subie », plusieurs élus de Caux Estuaire relèvent aussi un défaut d’information concernant cette démarche. Ils soulignent que Caux Estuaire serait toujours minoritaire dans le processus décisionnel

Serait-ce pour les conseils municipaux élus la fin de la liberté d’orienter le développement de leurs villages, au risque de se voir imposer la construction de logements sans cohérence avec leur dimension rurale ? Les services de proximité ou encore les aides aux collégiens et écoles seraient-ils menacés ? La question fiscale est également un cheval de bataille, les élus de plusieurs communes anticipant une hausse de l’imposition en vue de financer des projets qui ne concerneraient que l’ancienne C o d a h . C e s élu s p oi nt ent au s si l’endettement par habitant qui serait sans commune mesure entre cette dernière et Caux Estuaire. Les tarifs publics, les t a xe s d ’en lè vement de s ordu re s ménagères, la fiscalité des agriculteurs et des entreprises ne s’envoleraient-ils pas ?

Septembre 2018 N°27

DOSSIER SPÉCIAL

! Criquetot l'Esneval

! Saint Romain de Colbosc

! Le Havre

0 1 2

4 Km

Face à tant de d’interrogations, les élus de neuf communes de Caux Estuaire (Epretot, Gommerville, La Cerlangue, La Remuée, Les Trois Pierres, Oudalle, Sainneville, Saint-Vincent-Cramesnil, Sandouville) ont souhaité, dès le 12 avril, que se tienne un référendum consultatif auprès des électeurs du territoire. Saisi de cette demande, le Président n’a pu qu’informer le Conseil Communautaire du 26 avril de l’article L.5211-49 du code général des collectivités territoriales : « les électeurs d’une collectivité territoriale peuvent être consultés sur les décisions que les autorités de cette collectivité envisagent de prendre pour régler les affaires relevant de celle-ci ». En d’autres termes, et dans ce cas de figure, la tenue d’un référendum relève de la seule responsabilité des communes, chaque maire étant habilité à organiser un référendum consultatif sur sa commune.

Saisi à son tour fin juin d’une requête en référé suspension de l’arrêté de la Préfète, le Tribunal Administratif n’a pas considéré qu’il fallait suspendre la procédure en cours pour défaut d’urgence. Un autre recours contre l’arrêté, déposé par les 9 communes citées précédemment, est en attente de jugement. Ce qui nous rassemble Il fallait répondre aux interrogations même si les élus des 7 autres communes de Caux Estuaire (Etainhus, Graimbouville, Saint-Aubin-Routot, Saint-Gilles de la Neuville, Saint-Laurent-de-Brèvedent, Saint-Romain-de-Colbosc, Saint-Vigord’Ymonville) voient ici une démarche fondée, « pour prendre notre destin en main », et qui donnera du poids à la région havraise dans le concert des territoires (Rouen est métropole, Caen et Alençon sont communautés urbaines).

L'avis des communes EPCI

Avis favorables

Avis défavorables

Caux Estuaire (16 communes)

7 communes 9 communes (représentant 58,96 % de la population) (représentant 41,04% de la population)

Codah (17 communes)

15 communes (représentant 97,77 % de la population)

Communauté de communes du Canton de Criquetot l'Esneval (21 communes)

19 communes 2 communes (représentant 96,47% de la population) (représentant 3,53% de la population)

Total (54 communes)

41 communes 13 communes (représentant 95,06% de la population) (représentant 4,94% de la population)

2 communes (représentant 2,23 % de la population)

Des réponses ont été apportées, notamment par la voix de Luc Lemonnier, Président de la Codah qui a rencontré chacun des 16 maires de Caux Estuaire. L'automne sera mis à profit pour engager des discussions en vue d'un pacte intercommunal. En matière de proximité, la Maison de l’Intercommunalité à Saint-Romain-deColbosc serait maintenue et les maires resteraient les premiers interlocuteurs de leurs habitants. Luc Lemonnier a fait valoir l’esprit de respect des avis des différents maires, fondateur de la Codah et qui saura perdurer : en clair, la communauté urbaine n’imposerait rien aux maires (sauf en matières de règles administratives comme au sein de toute intercommunalité) et ne s’immiscerait pas dans les projets de chaque village. Un fort attachement aux particularités de Caux Estuaire a par ailleurs été exprimé : la Fête du Cirque, l ’École de musique, la vie associative communautaire ou encore la dotation en fournitures scolaires des collégiens seraient maintenues. Côté imposition, une convergence des taux, lissée dans le temps, serait synonyme de baisse de la taxe foncière sur la propriété bâtie, de hausse de celle sur le non bâti (aux conséquences très faibles en euros), de gel voire de baisse des taxes sur l’enlèvement des ordures ménagères et sur l’eau.

DOSSIER SPÉCIAL

Avoir le pouvoir d’agir Autre avantage, la prise en charge par la nouvelle communauté de l’investissement en matière de voirie qui représente de lourdes dépenses pour les communes. Une étude de la Direction Générale des Finances Publiques révèle que la capacité d’auto-financement de la future intercommunalité serait suffisante pour rembourser les emprunts et soutenir la politique d’investissement du territoire. Elle note un endettement en réduction et un fonds de roulement en hausse, avec des ratios par habitant meilleurs qu’au plan national. En cette période de réductions des dotations de l’État, les communes rurales bénéficieraient des soutiens financiers et logistiques générés par le nouvel EPCI qui jouirait d’ailleurs, en qualité de communauté urbaine, d’une dotation annuelle de 10 millions d’euros au moins pour les deux premières années : selon les calculs des soutiens à la fusion, chacune de nos communes y gagnerait en reversements. À cela s'ajouterait la diminution du reversement national obligatoire (FPIC) dû par les 16 communes de Caux Estuaire et par Caux Estuaire. L'économie totale est estimée à 1,7 million d'euros par an. En dégageant une capacité d’investissement renforcée au profit de l’emploi, des projets, du bien vivre, cette intercommunalité pourrait, avec son nouveau statut de première communauté urbaine de Normandie, conforter son image de métropole maritime internationale, porte d'entrée de l'axe fluvial et débouché du Grand Paris. Un objectif porteur pour tout le territoire.

LE CALENDRIER Tout a commencé le 20 février dernier. Le Conseil Communautaire de la Codah délibère puis demande à la Préfète de la Seine-Maritime de signer un arrêté fixant le périmètre d’une nouvelle intercommunalité. Le 22 février, la Communauté de communes du canton de Criquetot l’Esneval vote également dans ce sens. L’arrêté préfectoral portant projet de périmètre de fusion entre les trois communautés est donc signé le 17 avril. À compter de cette notification, il revenait aux conseils municipaux des 54 communes concernées de se prononcer dans un délai de 3 mois sur ce projet qui porte sur le périmètre géographique et les compétences de la future communauté urbaine. Pour que la fusion soit effective, elle devra être prononcée par arrêté préfectoral, après validation par la Commission Départementale de Coopération Intercommunale. Cette dernière s’exprime après avis favorable des deux tiers au moins des conseils municipaux des communes incluses dans le projet (représentant plus de la moitié de la population totale de ces communes), ou bien par la moitié au moins des conseils municipaux représentant les deux tiers de la population. Ces majorités doivent nécessairement comprendre au moins un tiers des conseils municipaux des communes regroupées au sein de chacune des trois communautés. Pour rappel, la Codah compte 17 communes, la Communauté de commune du canton de Criquetot L’Esneval 21 et Caux Estuaire 16. Notons que les communes de Caux Estuaire opposées à une fusion sont en nombre insuffisant pour bloquer le processus. Le nouvel Établissement Public de Coopération Intercommunale verrait alors le jour le 1er janvier 2019 et siégerait au Havre. Septembre 2018 N°27

DOSSIER SPÉCIAL

Communauté urbaine, mode d’emploi La communauté urbaine est une forme d’Établissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI) dont le seuil démographique doit être au moins égal à 250 000 habitants. Une communauté urbaine diffère d’une communauté d’agglomération par les compétences qu’elle est appelée à exercer sur son territoire. Obligatoires ou facultatives, ces dernières dépendent à la fois du code général des collectivités territoriales et des statuts des trois EPCI préexistants qui la composeraient : Caux Estuaire, Codah, Communauté de communes du Canton de Criquetot l ’Esneval. Parmi les compétences obligatoires figurent le développement et l ’aménagement économique, social et culturel de l’espace communautaire, l’organisation de la mobilité, l’équilibre social de l’habitat, la politique de la ville, la gestion des services d’intérêt collectif ou encore la protection et la mise en valeur de l’environnement ou la politique du cadre de vie. Quant

aux compétences facultatives, elles concernent notamment l’aménagement numérique du territoire, la stratégie agricole, la santé publique, la prévention des risques majeurs, la gestion des eaux pluviales, l ’éclairage public, l’enseignement supérieur, le soutien au sport, les trafics routiers, les relations avec les communautés éducatives, l’aide aux associations, les relations culturelles ou la politique du commerce. Une gouvernance à inventer Avec une population de 275 000 habitants réparties sur 54 communes, la future communauté urbaine s’appuierait sur de nouvelles règles de débat et de décision. Le Conseil Communautaire compterait 130 membres répartis proportionnellement à la population de chaque com mu ne, les plus petites aya nt automatiquement un représentant et la plus grosse ne pouvant dépasser 50% des sièges même si elle représente presque deux tiers des habitants. Ce conseil se réunirait 7 fois par an tout comme le Bureau Communautaire composé de 45 membres : 9 issus de Caux Estuaire, 10 de la Communauté de communes du canton de Criquetot l’Esneval et 26 de la Codah. Une conférence des maires aurait également lieu 3 à 4 fois par an tandis que des conférences thématiques se tiendraient jusqu’à 7 fois dans l’année. Ce qui changerait et ce qui ne changerait pas pour vous

D’abord ce qui ne changerait pas : le maire de votre commune resterait votre interlocuteur du quotidien pour vos démarches et le signataire des permis de construire délivrés sur sa commune. Au niveau intercommunal, l ’École de musique ou encore la piscine, l’Espace des

Farfadets et la Maison de Santé resteraient des équipements intercommunaux. De nouvelles compétences seraient dévolues à la communauté urbaine si elle voit le jour, comme la mobilité qui pourrait être envisagée à l’échelle de tout le territoire et permettre de nouveaux services pour faciliter les déplacements : les salariés de la Zone Industrielle et Portuaire pourraient par exemple bénéficier de solutions jusqu’alors inenvisageables à l’échelle de Caux Estuaire qui, en tant que communauté de communes, n'est pas autorité organisatrice de la mobilité. D’autres solutions pour desservir les gares pourraient aussi être mises en œuvre, le tout en s’appuyant sur des tarifs homogènes : les habitants de la Codah peuvent par exemple effectuer un voyage en train (LER) puis en tram ou bus avec un unique titre de transport. Pour l’eau et l’assainissement, il serait envisageable d’aller vers une homogénéisation des tarifs à l’échelle de la future communauté, les coûts sur Caux Estuaire étant pour l’heure plus élevés que ceux de la Codah.

PORTRAIT

La mission de soins, aussi un don de soi ! Isabelle Gérard est depuis 14 ans directrice de l’hôpital de Saint-Romain-de-Colbosc. Issue du terrain, elle exerce cette fonction avec passion et fierté.

Originaire du Havre, Isabelle Gérard a d’abord été infirmière, notamment à l’hôpital de Lillebonne, pendant 18 ans. « J’ai eu envie de mettre à profit mon expérience de soignante pour gagner en responsabilités et faire avancer les choses », explique-t-elle. Une fois obtenu le diplôme de directeur d’établissement social et médico-social, ainsi qu’un DESS en économie et gestion, Isabelle Gérard a postulé et obtenu la direction de l’hôpital local de Saint-Romain-de-Colbosc. « J’ai été accompagnée tout au long de mon changement de parcours par un ancien directeur, précise-t-elle. Il m’avait dit que cela correspondait à ce que j’étais, aussi bien le métier que le lieu, et il avait raison ! ». De fait, voilà 14 ans qu’Isabelle dirige l’hôpital, un record de longévité dans un milieu où on change plutôt de poste tous les quatre ou cinq ans. « Dans un établissement de 200 places, la proximité joue un rôle majeur, aussi bien avec les patients, leurs familles que les équipes, dit-elle. Et c’est ça entre autres que je n’ai pas eu envie de quitter ». Isabelle Gérard a également permis à l’hôpital d’assoir sa très bonne réputation.

« Ma grande fierté, c’est que je n’ai pas à rougir de ce qu’on fait ici, affirme-t-elle avec le sourire. Surtout avec ce que relaient les médias sur les EHPAD ! ». Qu’il s’agisse de l’unité de services de soins et de réadaptation, de l’unité de soins de longue durée ou de l’EHPAD, l’hôpital de SaintRomain-de-Colbosc bénéficie d’une qualité d’accueil et de prise en charge reconnue. Un des maîtres mots d’Isabelle Gérard est la confiance : « Les gens nous confient leurs proches ou leurs vies. Soignant n’est donc pas seulement un métier mais une mission. Je le sais d’autant mieux que j’ai été longtemps infirmière. À côté de mes responsabilités administratives et managériales, je ne perds jamais de vue que j’ai toujours une responsabilité de soins, qui se traduit par la confiance que j’ai moi-même en mes équipes. Et je suis très fière du don quotidien qu’ils font d’eux-mêmes ». Elle a d’ailleurs créé un comité d’éthique il y a quelques années, lequel a dressé une liste de dix valeurs fondatrices et se réunit

régulièrement « pour donner du sens à notre engagement ». L’hôpital de Saint-Romain-de-Colbosc a en cours plusieurs projets. Il y a celui d’un nouveau bâtiment, que Caux Estuaire va soutenir financièrement à hauteur de 400 000 €. Il ne va pas augmenter la capacité d’accueil de l’EHPAD (de 127 lits) mais permettre de n’avoir plus que des chambres individuelles et non doubles. De plus, l’hôpital, bien qu’autonome, développe d’importantes collaborations avec les autres établissements du secteur (Le Havre, Fécamp, Lillebonne-Bolbec, Pont-Audemer). Une équipe de santé au travail a ainsi été mutualisée. Afin de permettre une meilleure réactivité face à la diversité des pathologies et une meilleure qualité de vie au travail, d’autres projets de partenariats sont en cours, notamment sur la thématique de la prise en charge de l’AVC ou les consultations de télémédecine.

Septembre 2018 N°27

TERRITOIRE

Un territoire dynamique Le 2 juillet dernier a été signé le contrat de territoire entre Caux Estuaire, la Région Normandie et le Département de la Seine-Maritime. Le dispositif permet de soutenir la réalisation de projets structurants pour le territoire pour les cinq ans à venir. Explications. Afin de permettre aux projets locaux de se concrétiser, la Région et le Département ont mis en place un système de contractualisation avec les territoires. Ce dispositif permet le co-financement de projets qui s’inscrivent dans la stratégie de développement territorial de Caux Estuaire, axée sur sa dynamique économique et démographique. « Nous avons établi une liste de projets qui a été soumise à nos partenaires afin d’agir là où nous sommes les meilleurs, là où nous avons des atouts, pour gagner en compétitivité et en qualité de service, explique Didier Sanson, Président de la communauté de communes. Elle vise à faire de ce territoire un pôle d’attractivité en favorisant l’accueil et le développement des entreprises ainsi que les mobilités, et en offrant aux habitants les conditions du bien-être ». Ce contrat a été signé le 2 juillet dernier.

Favoriser l’accueil et le développement des entreprises Le Parc Éco-Normandie, dont Caux Estuaire a repris la gestion depuis 2011, est l’un des axes majeurs du contrat. Avec déjà plus de 500 entreprises présentes sur le territoire qui compte 8 Zones d’Activités, sa position géographique privilégiée lui confère une dynamique économique forte depuis de nombreuses années. Le développement du Parc Éco-Normandie participe aujourd’hui de cet essor. Déjà une trentaine d’entreprises y sont implantées, ainsi qu’un hôtel pépin ière. Le projet d ’ex tension, no t a m m e nt p o u r s a d i m e n s i o n

écolog ique et ses a ménagement s qualitatifs, a été plébiscité par la Région et le Département et verra l’arrivée de nouvelles entreprises et quelque 1 0 0 0 salariés. Le contrat prévoit également un volet de soutien à la mise en place de services innovants aux entreprises allant dans le sens d’un développement responsable : énergie verte, data center green, mobilité durable… Favoriser les mobilités Les mobilités participent à la fois de l’attractivité du territoire et de sa stratégie de développement. Après l’aménagement de la gare d’Etainhus, c’est au tour de la halte ferroviaire de Saint-LaurentGa i n ne v i l le de b énéf ic ier d ’u ne restructuration. L’étude menée par Caux

Estuaire en 2017 a montré l’importance de sa fréquentation par les étudiants et par les actifs. La nécessité de sa mise en valeur, comme alternative à la voiture, a donc été inscrite dans le contrat de territoire et validée par la Région et le Département. Il va essentiellement s’agir d’aménager le parking afin de proposer un stationnement plus conséquent que l’actuel, mais aussi de sécuriser les cheminements pour les piétons et les vélos afin de favoriser les modes doux. Offrir aux habitants les conditions du bien-être La construction du centre aquatique intercommunal répond à l’objectif de bien-être pour les habitants. La piscine actuelle ne correspond plus aux besoins des usagers ni aux normes d’accessibilité

TERRITOIRE

11 ACTIONS

et de sécurité en vigueur. Le nouvel établissement baptisé L’Effet bleu, qui ouvrira en septembre 2019, constituera un espace d’apprentissage de la natation pour les publics mais sera également un lieu de détente et de loisirs, aussi bien pour les habitants que pour les personnes exerçant une activité sur le territoire. Il sera un vecteur d’attractivité supplémentaire pour Caux Estuaire. Dans la même perspective de proposer des structures qui favorisent le bien vivre sur le territoire, les activités de loisirs seront favorisées grâce à la restructuration des gymnases communautaires et à la création d’un terrain de football en gazon synthétique (projet porté par la commune de Saint-Romain-de-Colbosc). « La pratique du sport, notamment pour les plus jeunes, explique Didier Sanson, se doit d’être encouragée. De plus ces équipements sont un facteur important de cohésion sociale ». Caux Estuaire est propriétaire de deux gymnases, dont la construction date de 1968. Utilisés à 100% de leurs capacités, ils accueillent les collégiens et les clubs sportifs. La réfection de l’un (restructuration des vestiaires et des sanitaires) et la démolition de l’autre, trop vétuste, pour en construire un nouveau, vont permettre d’offrir un équipement sportif de qualité et adapté.

Le contrat comporte également la création d’un city stade à Etainhus et la réhabilitation de sa salle omnisports, deux projets portés par la commune. Afin de développer une offre de soins de proximité, la communauté de communes prévoit l’aménagement du premier étage de la Maison de Santé Caux Estuaire. Ouverte en 2014, celle-ci a permis le regroupement de nombreux professionnels de santé : aux médecins généralistes, kinésithérapeutes, infirmières, podologue, diététicienne, sont venus s’ajouter peu à peu dentistes, psychologues, orthophoniste et médecine esthétique. Avec l’aménagement de l’étage, ce sont environ quinze cabinets qui vont pouvoir s’ajouter à cette équipe pluridisciplinaire. Ainsi le contrat de territoire Caux Estuaire garantit une aide financière à hauteur de 3 524 764 € de la part de la Région et 1 826 559 € du Département, portant sur 11 actions structurantes pour le territoire. Le montant total prévisionnel s'élève à 26 279 485 €, Caux Estuaire et les 2 communes concernées apportant un montant prévisionnel de 20 495 640 €. « Le soutien de la Région et du Département démontre non seulement que les projets engagés par Caux Estuaire ont du sens, mais aussi que notre territoire compte », affirme Didier Sanson.

Projets communautaires : • Extension et aménagement du Parc Éco-Normandie (financement État, Région, Département, Ademe et Caux Estuaire) • Développement des services aux entreprises des ZAE et soutien aux initiatives – vers des smart Zones d'Activités (financement Région et Caux Estuaire) • Étude sur le devenir du parc du Château de Gromesnil (financement Département et Caux Estuaire) • Aménagement de la halte ferroviaire Saint Laurent-Gainneville (financement Région et Caux Estuaire) • Construction d'un centre aquatique communautaire (financement Région, Département et Caux Estuaire) • Restructuration de la salle d'évolution du gymnase communautaire (financement Département et Caux Estuaire) • Construction d'un nouveau gymnase communautaire (financement Région, Département et Caux Estuaire) • Aménagement du 1er étage de la Maison de Santé Caux Estuaire (financement État, Département et Caux Estuaire) Projets communaux : • Construction d'un terrain de football synthétique (financement Région, Département et commune de Saint-Romain-de-Colbosc) • Création d'un city stade (financement Région, Département et commune d’Etainhus) • Réfection et mise aux normes de la salle omnisports (financement Région, Département et commune d’Etainhus) Septembre 2018 N°27

LOISIRS

Choisissez votre activité physique ! Les bonnes résolutions ne se prennent pas en janvier mais en septembre ! C’est le moment de s’inscrire pour se maintenir en forme ou bien pour découvrir de nouvelles disciplines sportives. Focus sur 4 activités phare sur notre territoire.

ACTIVITÉS À LA PISCINE

TENNIS DE TABLE AVEC F.J. LA REMUÉE

Pour sa dernière rentrée avant l’ouverture du nouveau centre aquatique « L’Effet bleu » en septembre 2019, la piscine déploie à nouveau son éventail d’activités et de leçons, pour enfants comme pour adultes. Aquabiking, aquagym, aquajogging, apprentissage de la natation, trampoline... les inscriptions ont lieu le mardi 4 septembre de 17h30 à 19h30 pour les activités et mercredi 5 de 17h30 à 19h30 pour les leçons (à noter que les chèques ne sont plus acceptés). N’hésitez pas à contacter la piscine pour être informé des places restantes au 02 35 20 12 84.

Le Club de tennis de table de la Remuée s’illustre en compétition depuis plusieurs années. Plus d’une soixantaine d’adhérents, 3 équipes en championnat régional, 5 au niveau départemental. Bientôt une équipe en nationale ? C’est fort possible ! Si l’année est ponctuée par les différentes compétitions pour les équipes, le Club s’ouvre également aux débutants. Les entraînements ont lieu le lundi de 17h30 à 20h (entraînement libre), le mardi de 16h30 à17h45, de 17h45 à 19h et de 19h à 21h selon niveaux et âges (entraînements dirigés), le mercredi de 16h à 17h30 (entraînement dirigé) et de 17h30 à 20h (entraînement libre), et enfin le jeudi de 17h45 à 20h (entraînement joueurs confirmés). Première séance de découverte gratuite !

www.caux-estuaire.fr/actions-au-quotidien/piscine.

Le H3CSR, Hippocampe Club de plongée sous-marine, y propose des entraînements 3 fois par semaine, pour tous niveaux, ainsi que des sorties en milieu naturel. Ce club d’amateurs et de passionnés forme tous les ans jeunes et moins jeunes à cette pratique qui permet d’explorer les fonds sous-marins, à la rencontre des épaves ou des poissons !

club.quomodo.com/fj_la_remuee

www.h3csr.fr

AÉRO-CLUB

ATHLÉTISME AVEC LE GACCSR

L'Aéro-Club de l’Estuaire de la Seine regroupe une cinquantaine de membres, passionnés d’aéronautique. Il possède une dizaine de planeurs, deux avions et un ULM et invite tous les ans les curieux à venir s’initier à la technique et aux sensations liées à leurs pratiques. Des vols d’initiation sont régulièrement programmés, ainsi que des sessions de préparation au BIA (Brevet d’Initiation Aéronautique), ouvertes à tous (12 collégiens et lycéens se sont présentés l’année dernière). En juin dernier, les membres du club ont organisé une opération baptisée « Ça plane pour elles », afin d’inciter les femmes, trop peu nombreuses dans le monde vélivole, à les rejoindre. A bon entendeur.se !

Le club d’athlétisme, qui a organisé en 2018 le championnat de France, attire de plus en plus de monde. Près de 160 membres à ce jour ! Enfants, adolescents, espoirs, seniors... tous les publics sont concernés par ce sport très complet.

aces.aero.free.fr 14

Les entraînements ont lieu selon les âges et les niveaux à Etainhus (à partir de 6 ans), dans un esprit de convivialité et de sportivité. Inscriptions début septembre. À noter que les 11èmes Foulées de la Communauté auront lieu le 23 septembre : une belle occasion, ouverte à tous, pour parcourir un bout de territoire en courant ou en randonnant ! www.gaccsr.com

CULTURE

De la danse… à l’École de musique ! C’est la rentrée aussi pour l’École de musique Caux Estuaire, toujours innovante, toujours éclectique. Au menu, en plus du large éventail de disciplines et d’instruments, une nouvelle proposition : de la danse contemporaine. Nouvelles pédagogies Parmi les nouveautés de l’année dernière, on peut rappeler que les quatre salles de formation musicale ont été dotées d’un équipement numérique : « Cette nouvelle manière d’enseigner a été très bien accueillie, affirme William Pina, directeur de l’école. Certains enseignants se sont très vite approprié l'outil, l'utilisant de façon systématique ». Autre innovation pédagogique qui a porté ses fruits et qui va être reconduite : la pédagogie de groupe. Aurélien Buquet, professeur de percussions a en effet mis en place des cours collectifs, là où il n’existait jusque-là que des cours individuels. « Le retour a été là aussi positif, explique William Pina, et ce quel que soit le niveau des élèves. On a notamment remarqué un présentiel plus important, ainsi qu’une émulation et une implication de la classe. Cela s’avère très motivant pour tout le monde ». Les grandes orientations du projet d’établissement de l’École de musique depuis 2014 concernent la mise en place de nouvelles disciplines, l’élargissement du public, les projets interdisciplinaires et hors les murs. Cette politique très dynamique s’est déjà concrétisée par l’ouverture de classes de chant, de contrebasse, de musiques actuelles, ou encore d’actions type « Orchestre à l’école ». Ainsi l’École de musique rayonne-t-elle de plus en plus sur le territoire, auprès d’un public de plus en plus nombreux.

De la danse contemporaine La grande nouveauté de cette rentrée, c’est l’apparition de la danse contemporaine dans le panel des activités proposées au sein de l’École de musique. Trois cours sont programmés selon les âges : 8-10 ans, 10-12 ans, et adolescents et adultes. Dispensées par la compagnie Sac de Nœuds, ces séances s’adressent aux débutants et sont centrées sur les sensations du corps. « Nous connaissons bien la compagnie Sac de Nœuds, explique Nathalie Dupas, responsable des relations culturelles. Nous l’avons choisie parce qu’elle

aborde de manière simple et accessible une discipline qui est ouverte à tous ». La pratique de la danse contemporaine, inexistante au sein des associations du territoire, ne demande pas de pré-requis contrairement à des idées reçues encore persistantes. Au contraire, elle se pratique à tous les âges et pour tous les niveaux. Il s’agit avant tout de casser les freins liés à cette discipline : pas de pointes ni de postures acrobatiques au programme, mais une pratique corporelle adaptée à chacun, pour mieux apprivoiser son corps. Garçons et filles sont déjà inscrits ! Reprise des cours le 10 septembre. Les nouvelles inscriptions seront prolongées jusqu’à fin septembre (lundi, mardi et jeudi 15h30-19h, mercredi 9h-12h et 14h-18h).

Septembre 2018 N°27

AGENDA

CULTURE ➜

AYEZ LE RÉFLEXE !

De nombreuses animations sont disponibles à la réservation sur caux-estuaire.fr à partir du 19 septembre

La Fête du Cirque, tremplin vers la culture Pour sa 8ème édition, les talentueuses compagnies présentes à la Fête du Cirque ont mis du merveilleux dans le quotidien de ses 17 000 festivaliers. Une cinquantaine de spectacles proposés par 17 compagnies locales, nationales et même belge ont rythmé la Fête du Cirque qui, en guise d’avant-première, avait choisi La Cerlangue pour un concert de l’École de musique suivi d’un spectacle d’Acid Kostik, le tout aux tonalités du Far West. Puis, du 1er au 3 juin, le parc de Gromesnil métamorphosé en salle de spectacle à ciel ouvert est à nouveau devenu le centre de gravité des arts du cirque et de la rue. Avec pour slogan « Le quotidien fait des merveilles », l’événement a fait vibrer la corde artistique d’un public venu nombreux, du territoire de la communauté de communes et de bien au-delà. Humour, musique, théâtre et une profusion de créations parfois inclassables ont fait exploser les sensations et les émotions d’un public curieux et enthousiaste. Parmi les moments forts de cette édition, citons le Collectif Malunés qui revisitait, dans son spectacle sous chapiteau « Forever, happily... », l’univers des contes traditionnels. Une expérience que les spectateurs garderont longtemps en mémoire. Autre belle surprise, « L’avis bidon » de Cirque La Compagnie ; spectacle maintes fois primé, il a lui aussi décroché une palme à l’applaudimètre. La compagnie Beau Geste a offert une prestation à couper le souffle – de fait, nombre de spectateurs retenaient le leur en voyant le danseur évoluer avec une pelleteuse.

Des nouveautés qui ont trouvé leur public Pour cette nouvelle édition, plusieurs nouveautés ont répondu aux attentes des festivaliers. Le samedi soir, un grand bal au son des danses traditionnelles de la compagnie Radix a donné un air de place de village au centre du site, point d’accueil de plusieurs stands de restauration. Il était

d’ailleurs tout indiqué de déjeuner dans le parc puisque la programmation du dimanche démarrait dès midi. Et comme pour tout festival digne de ce nom, un véritable final a permis aux festivaliers de conclure en beauté leur week-end grâce à la compagnie Transe Express, dont l’impressionnante poupée vivante et géante entourée de sa garde musicale a fait merveille. Un vecteur pédagogique Devenu un véritable marqueur de l’ambition culturelle de Caux Estuaire, la Fête du Cirque joue ainsi pleinement son rôle de passeport vers la curiosité et la connaissance. Les élèves de l’orchestre de l’École de musique ayant fait la preuve de leur talent lors de l’avant-première, une nouvelle collaboration pédagogique se met en place à la rentrée. Dans ce contexte porteur, Caux Estuaire a décidé de pérenniser le dispositif CLEAC (Contrat Local d’Éducation Artistique et Culturelle) qui, depuis 2010, a permis de mener une action d’éducation artistique et culturelle auprès de 1 100 écoliers dans 45 classes du territoire : cirque, théâtre, danse, arts plastiques représentent de véritables tremplins vers la connaissance et des valeurs qui serviront aux jeunes devenus adultes. Seule ou avec des partenaires, Caux Estuaire prolonge donc son engagement en faveur de l’éducation culturelle.

Sélection des événements à ne pas manquer

Culture ➜

CINÉMA : CINÉ SEINE

Tous les premiers mardis du mois, Le Siroco, 5 € / 4 € -15 ans, réservation sur place ➜

CONCERT : TIBZ

Samedi 13 octobre 2018 à 20h30, Le Siroco, tarif unique 20 €, réservation au 02 35 20 57 92 ou www.lesiroco.com

Environnement ➜

JARDIN DÉMONSTRATIF DE GROMESNIL : GRATIFERIA

Samedi 22 septembre 2018 de 10h à 17h, gratuit, en accès libre sans inscription préalable

Sport ➜

LES FOULÉES DE LA COMMUNAUTÉ

Dimanche 23 septembre 2018 à partir de 9h45, Tarif de 5 à 11 €, inscriptions sur www.gaccsr.com

Tourisme ➜

LITTÉRATURE : PETIT SALON DU LIRE ET DES AUTEURS NORMANDS

Dimanche 14 octobre 2018, de 10h à 12h30 et de 14h15 à 18h, Château de Gromesnil, gratuit, en accès libre sans inscription préalable

Aménagement ➜

ENTREZ DANS LES TRAVAUX DU PARC ÉCO-NORMANDIE

Samedi 20 octobre 2018, de 11h à 13h, gratuit, inscription obligatoire sur caux-estuaire.fr ➜

VISITE DE LA MAISON DE SANTÉ ET DU CHANTIER DU CENTRE AQUATIQUE L’EFFET BLEU

Samedi 10 novembre 2018 à 10h, Saint-Romain-de-Colbosc, gratuit, inscription au 02 35 03 40 31 Toutes les infos sur : www.caux-estuaire.fr