2 minute read
Influence des différences sociales
from L’étude SOPHYA
by Swiss TPH
Minutes en activité physique modérée à vigoureuse / jour Quart le plus actif Quart le deuxième plus actif Quart le troisième plus actif Quart le plus inactif
Filles 72% 69% 51% 44%
Quart le plus actif Quart le deuxième plus actif Quart le troisième plus actif Quart le plus inactif
Garçons 70% 63% 76% 74%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%
Pourcentage d'enfants inscrits dans un club de sport au moment de la mesure en 2020
INFLUENCE DES DIFFÉRENCES SOCIALES
L’activité physique et l’activité sportive ne sont pas la même chose. Cela a été démontré par l’influence des différences socio-économiques. Le revenu du ménage n’avait aucune influence sur l’activité physique mesurée, tandis qu’il influençait l’activité sportive. Les enfants et les adolescents des ménages à faible revenu avaient tendance à être moins actifs sur le plan sportif que ceux des ménages à revenu plus élevé. En revanche, le sport scolaire facultatif atteignait les enfants et les adolescents indépendamment de leur milieu socio-économique. Les clubs de sport devraient donc veiller davantage à attirer les enfants et les adolescents issus de ménages à faible revenu pour une participation durable. Les offres des clubs de sport devraient être encore mieux connues des personnes issues de l’immigration. L’éducation des parents et le revenu du ménage n’ont pas eu d’influence notable sur le temps actif et le temps passé assis ou couché des participants, tels qu’ils ont été mesurés objectivement. Par contre, une certaine dépendance du comportement sportif par rapport au revenu du ménage et à la nationalité était constatée. En effet, les enfants et les adolescents issus de ménages à faible revenu avaient tendance à pratiquer moins de sport, à quitter plus souvent une activité sportive, et à être moins souvent membres d’un club de sport que ceux issus des ménages à revenu élevé. En revanche, les clubs de sport soutenus par J+S attiraient un peu plus facilement les personnes à faible revenu que les autres clubs de sport. Les jeunes issus de ménages dont le revenu est inférieur à 6000 CHF ont un peu plus souvent quitté le sport organisé. Les migrants connaissaient beaucoup moins les offres J+S et y ont donc moins souvent participé entre 5 et 10 ans. Les différences de participation aux clubs de sport en fonction du statut socio-économique et de la nationalité n’étaient pas présentes dans le cas du sport scolaire facultatif.