SOA infos (avril 2009)

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N A J OJ UO RU NR A L L

SOA infos

M A T II OO NN SS D D’ ’I I NN F F OO RR M

MMU UN NI CI C I PI AP LA E L S E S

avril 2009 N° 281

GRAND-CENTRE : PREMIERS TRAVAUX DE RÉHABILITATION ENGAGÉS (pages centrales)

• M’T DENTS

Campagne de dépistage (Page 5)

• MONET À LA RENCONTRE DES ENFANTS Depuis 3 ans, les expositions du Musée en Herbe font halte à Saint-Ouen l’Aumône pour le plus grand plaisir des enfants… L’impressionnisme n’a plus de secret pour eux… (Page 6) 0,76


MAIRIE

Les services municipaux de l’hôtel de ville sont ouverts du lundi après-midi au samedi matin de 8 h 30 à 12h et de 13 h 30 à 17 h 30. Ouverture en soirée le jeudi, jusqu’à 19h. Urbaniste-Conseil accueil sur rendez-vous, sauf mardi.

MARCHÉS

www.ville-saintouenlaumone.fr

2, place Mendès France Tél. 01 34 21 25 00

Marché couvert et découvert, place Mendès France, mercredis et dimanches matins de 8h à 13h.

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ANNEXE DE LA MAIRIE Rue Rhin-Danube 01 34 21 25 00 Service du logement

Horaires d’ouverture : mardi, jeudi et vendredi après-midi de 14h à 17h ; mercredi toute la journée de 9h à 12h et de 14h à 17h.

SOA AVRIL 2009

•VIE PRATIQUE ENQUÊTES PUBLIQUES Modification du Plan Local d’Urbanisme Jusqu’ au samedi 11 avril 2009. Dossier consultable en mairie aux heures d’ouverture de l’hôtel de ville auprès du service d’accueil. Permanences du commissaire enquêteur : le 10 avril de 14h30 à 17h30. Registre d’enquête pour le recueil des avis du public. Société CYEL Jusqu’au 7 avril enquête sur la demande d’autorisation d’exploiter une chaufferie urbaine sur le territoire de la commune de Cergy, plaine des Linandes. Dossier consultable en mairie, registre d’enquête pour le recueil des avis du public. Société LPG France Du lundi 6 avril au lundi 11 mai, enquête publique concernant l’autorisation d’exploiter des installations sur le territoire de la commune de Méry-surOise, par la société LPG France au lieu dit ZAE n°2 des Bosquets : 22 chemin des Bœufs. Dossier consultable en mairie de Méry-sur-Oise. Permanence du commissaire enquêteur en mairie de Méry : lundi 6 avril de 9h à 12h ; samedi 18 avril de 9h à 12h ; jeudi 23 avril de 15h à 18h ; mardi 28 avril de 14h à17h ; lundi 11 mai de 14h à 17h.

POLICE Le bureau de police est situé au centre-ville, 26 rue du Général Leclerc. Horaires d'ouverture du lundi au samedi de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures. Tél. 01 34 64 31 16 (Permanence téléphonique jusqu’à 22 heures). MÉDIATHÈQUE Horaires d’ouverture : mardi, jeudi et vendredi de 16h30 à 19 heures. Mercredi et samedi de 10 heures à 13 heures et de 15 heures à 18 heures. Contact : 01 30 37 99 74. www.bibaglo.org Des livres dans mon biberon : s’adresse aux enfants de 9 mois à 3 ans accompagnés. Prenez date… mercredi 6 mai de 10h à 12h, samedi 16 mai. Atelier de conversation philosophique : Samedi 23 mai « Mon corps m’appartient-il ? » de 10h30 à 12h30. SACS POUBELLE Les personnes qui auront manqué la distribution annuelle de sacs poubelle du 4 avril pourront se présenter aux ateliers municipaux pour des sessions de rattrapage du 27 au 30 avril et les 15 et 16 mai. Seules les personnes ayant reçu un bon de retrait à domicile sont concernées (secteurs pavillonnaires). En savoir plus : téléphonez en mairie et demandez les services techniques poste 2568.

ENCOMBRANTS Pas de collecte en avril, plaquette d’information disponible en mairie, avec l’agenda de l’année 2009. Prochaines dates : lundi 4 mai (secteur Nord) et lundi 11 mai (secteur Sud). ON RECRUTE La mairie de Saint-Ouen l’aumône recrute des assistantes maternelles agréées pour sa crèche familiale. Pour toute information, contactez la directrice au 01 34 64 59 78. Les lettres de candidature et photocopies d’attestations d’agréments sont à adresser en mairie. COMMÉMORATIONS Cérémonie commémorative du Souvenir des Déportés, le dimanche 26 avril. 11h Défilé au départ du Parvis de L’imprévu. Dépôts de gerbes, parvis de L’imprévu, rue Guy Sourcis, rue Maurice Dampierre puis, au monument aux morts, au cimetière, en présence des autorités civiles et militaires. Cérémonie commémorative de l’armistice du 8 mai 1945, le vendredi 8 mai. 10h30 : défilé au départ du Parvis de l’hôtel de ville. Dépôt de gerbes au monument aux morts en présence des autorités civiles et militaires.

REDEVANCES ORDURES MÉNAGÈRES INFOS PRATIQUES

Dans cette période, les habitants reçoivent leur facture.

La redevance sur les ordures ménagères est perçue annuellement sur la base d’un tarif voté par le Conseil Municipal. En 2009, le montant de la redevance est identique à celui de l’année passée (même tarif depuis 2006). Le montant fixé par le Conseil est destiné à équilibrer l’ensemble des charges de ce service public. Vous pouvez consulter sur le site Internet de la commune les comptes détaillés de ce service, avec les indicateurs de quantités recueillies et traitées. Voir sur le site internet de la ville : vie publique -) budget de la ville -) télécharger présentation du budget -). A réception de la facture vous avez 30 jours pour régler la redevance auprès du Trésor Public de Cergy. Depuis 2008, la commune propose le règlement par prélèvement automatique. Si vous souhaitez adhérer à cette démarche, il faudra demander un formulaire auprès du service financier

en mairie (4e étage), pour application en 2010. En cas de déménagement en cours d’année, n’oubliez pas de signaler le changement auprès du service finances, en mairie afin que votre nouvelle situation puisse être prise en compte. À noter que la redevance est due par le propriétaire du logement ou du commerce qui le répercute à l’occupant.

LES NIVEAUX DE REDEVANCE SONT LES SUIVANTS : Logement collectif privé : 177€ Logement collectif social : 168€ Logement collectif individuel : 198€ Logement collectif individuel occupé par une personne âgée, seule (plus de 70 ans) : 185€ Tarif de base pour les commerces et services : 177€ (multiplié par un coefficient fixé d’après le volume des déchets constaté). Un abattement de 50% est appliqué aux locaux d’habitation de moins de 15m2.


ETAT CIVIL NAISSANCES • HUNTER - - GAILLET Cléa Béatrice née le 24.01.09 à L’Isle-Adam • QUINTAS MONTEIRO Lucas né le 24.01.09 à Pontoise • CORNU Thami né le 24.01.09 à Pontoise • DEMIR Elif née le 25.01.09 à Cormeilles-en-Parisis • LEPROVOST Julia Anna Marcelle née le 26.01.09 à Pontoise • TRAORE Graba né le 26.01.09 à Pontoise • LKIMA Walid né le 29.01.09 à Pontoise • BARUKH Yael Ana née le 30.01.09 à Montmorency • NATAF Maya Zeynab née le 2.02.2009 à Pontoise • RENDEROS CHANG - RÉGA Leno né le 5.02.2009 à Pontoise • RAKOTO ANDRINIAINA Antonio né le 6.02.2009 à Argenteuil • HAOUACHE Kenza née le 6.02.2009 à Pontoise • JULIEN Margaux Sylvie Martine née le 7.02.2009 à Ermont • EDOUARD Maël David né le 7.02.2009 à Pontoise • MALOUDA—LEHIDEUX Amaury Jean-Philippe Dominique né le 9.02.2009 à Pontoise • RENAUX Tessa Béatrice Océane née le 9.02.2009 à Pontoise • NIAKATÉ Mahamadou né le 10.02.2009 à Pontoise • LATAPIE Lily née le 11.02.2009 à L'Isle-Adam • MOREIRA Eléanor Marie Judite née le 12.02.2009 à Pontoise • ZIDAHNAL Chaïma née le 12.02.2009 à Pontoise • CHENTOUF MohammedAdem né le 13.02.2009 à Pontoise • CORREIA Maélys Angélika née le 13.02.2009 à Paris 18e

• PICARD Jaëlle Marie Monique née le 14.02.2009 à Pontoise • LE LAN Roman Frank Christian né le 14.02.2009 à Ermont • GIAMPIETRI Angèle Olga née le 15.02.2009 à Pontoise • CAILLIÉ Gabri Paul Jean né le 17.02.2009 à Pontoise • ROUINI Youcef né le 17.02.2009 à Pontoise • TSALATSOUZY Yann Mathis né le 18.02.2009 à Pontoise • GUILLOUX Alexandre Arthur Loïc né le 18.02.2009 à Pontoise

ACTUALITÉS• COMMUNALES ÇA ROULE POUR VÉLO2 CERGY-PONTOISE Depuis le 21 mars, on le croise en centre-ville. Le design du vélo2 est facilement repérable et le service est ouvert à tous les usagers 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Deux stations sont installées en ville. La première, à la gare du « Nord » est une borne de retrait et de rendus des vélos. La seconde, place Carnot est une borne intégrale qui permet également de gérer son abonnement (ticket 24h ou 7 jours et gestion de son abonnement annualisé). Vous pouvez retrouver toutes les informations pratiques sur le velo2 auprès du service d’accueil de la mairie ainsi que sur le site internet www.velo.cergypontoise.fr

MARIAGES Le 14.02.09 • Frédéric Paul Jean AMBROSINI et Christine Denise LONGIERAS

DÉCÉS • VIUDEZ épouse MARTINEZ Georgette décédée le 10.02.09 à l’âge de 91 ans • MASURE René Jack décédé le 5.02.09 à l’âge de 84 ans • MABIRE veuve CATTE Héléne Suzanne Lucienne décédée le 5.02.09 à l’âge de 85 ans • DIDIOT Laura Karine Jackie décédée le 18.02.09 à l’âge de de 17 ans • LE TOHIC Émile décédé le 21.02.09 à l’âge de 82 ans • LEFRANÇOIS Jacques Daniel décédé le 22.02.09 à l’âge de 72 ans • DRIEU Michel Robert Marcel décédé le 4.03.09 à l’âge de 65 ans • MICHEL veuve DOUAT Suzanne Paulette décédée le 12.03.09 à l’âge de 82 ans • HEURFIN épouse RICHARD Colette Marie Joséphe décédée le 6.03.09 à l’âge de 72 ans

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Le cortège officiel venant de Cergy a sillonné les rues du centre-ville e humeur. avec beaucoup d ‘enthousiasme et de bonn

Officiellement arrivé à Saint-Ouen l’Aumône, et d’employés communaux s’accorde une le cortège d’élus l’hôtel de ville, avant de rejoindre les statiopetite pause devant ns… Frédéric Maupin, conseiller municipal délégué à la communication devant la borne qui permet de gérer son abonnement.

Dépôt des vélos à la station de la place Carnot. Désormais disponibles pour tous. En selle !

CONDOLEANCES Nous avons appris avec tristesse le décès de Jacques Lefrançois, le 22 février 2009, des suites d’une longue maladie. Il était bien connu du milieu sportif, particulièrement dans le monde du handball puisqu’il était depuis 25 ans, membre actif du club Saint-Ouennais. Son ami, Dario Forti (Président) lui a rendu un émouvant hommage juste avant le match de l’équipe fanion qu’il aimait tant, le 28 février dernier. Homme discret, réservé, il œuvrait dans l’ombre et servait par là même efficacement le club dont il a été de si nombreuses années, membre du Comité Directeur. La municipalité partage la tristesse des joueurs et dirigeants de la section handball et adresse à la famille et aux proches de Jacques Lefrançois de sincères condoléances. SOA AVRIL 2009


•ACTUALITÉS COMMUNALES 19 MARS : COMMÉMORATION Le milieu combattant s’est à nouveau rassemblé pour évoquer la fin des conflits en Afrique du Nord, début mars.

Mme Salgues (1er adjoint) représentant le Maire pour l’occasion a, après un rappel historique des faits, évoqué la mémoire de tous les disparus : « nous rendons hommage à tous les morts de cette guerre et nous associons officiellement à cet hommage les

victimes civiles et les disparus ». Tout en rappelant que « les plaies sont toujours vives », elle devait plaider pour que compréhension et rapprochement soient à l’oeuvre : « espérons que les épreuves endurées auront permis à nos peuples de comprendre

En bref…

LES DÉCISIONS DU CONSEIL MUNICIPAL Séance du 19 mars 2009

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PLAN DE RELANCE DE L’ÉCONOMIE : CONVENTION AVEC L’ÉTAT Le Conseil a accepté à l’unanimité l’entrée de la commune dans le dispositif proposé par l’Etat et autorisé le Maire à signer une convention avec le Préfet. Ce dispositif prévoit que le fonds de compensation de la TVA (FCTVA) dû au titre de 2008 pourra sous certaines conditions être versé en 2009 (au lieu de 2010). La commune doit s’engager en contrepartie à augmenter ses dépenses réelles d’équipement en 2009 par rapport à la moyenne des dépenses d’équipement réalisées de 2004 à 2007 inclus, d’au moins 1€. La somme concernée est établie pour le budget principal et les deux budgets annexes à 7 513 714. L’anticipation faite sur l’exécution du Budget Primitif voté et les reports 2008 permet d’assurer entre 8,5 et 9 millions de dépenses d’équipement. TAUX D’IMPOSITION 2009 Après prise en compte des notifications des bases par les services fiscaux le Conseil s’est prononcé sur les taux d’imposition applicables en 2009. Conformément au débat d’orientations budgétaires et au Budget primitif 2009, le Conseil a décidé (5 abstentions) d’augmenter le niveau des taux d’imposition de 7,5 %. A savoir : Taxe d’habitation 8,51 ; Taxe sur le Foncier bâti, 23%; Taxe sur le Foncier non bâti, 38,46%. Le produit attendu est de 15538366€. Compte tenu de l’évolution physique moindre du Foncier bâti, la recette attendue sera inférieure de 96058€ par rapport au Budget primitif. Afin d’équilibrer l’opération il est proposé d’augmenter le montant budgété pour la DGF de cette somme. TRANSFERT D’EMPRUNT Le conseil a décidé à l’unanimité d’autoriser le transfert de garantie d’emprunt octroyé à la société 3F à sa filiale «Résidences sociales d’Ile de France» (RSIF). Ce transfert concerne trois emprunts d’un montant initial de 350 425,11€ SOA AVRIL 2009

dont le capital restant dû s’élève à 264152,75€. La commune garantit les 3 emprunts pour la durée résiduelle de chacun.

SUBVENTIONS Le Conseil a décidé à l’unanimité de l’attribution d’une subvention de fonctionnement de 98 000€ à l’association Conservatoire Maurice Ravel pour l’année 2009 et autorisé un virement de crédit de 6860€ du compte 938-022 au compte 923116574 dans le cadre d’une décision modificative. Le Conseil a décidé à l’unanimité du versement d’une subvention de 3000€ à l’association Raphaëlle-Marie pour sa participation à l’animation du quartier de Chennevières par des activités socio-culturelles en direction d’enfants, adolescents et adultes. Le Conseil a approuvé à l’unanimité le projet de l’association APIREF pour son action « La passerelle » (problématique de l’intégration, de la lutte contre l’illettrisme et de la réussite éducative). Il a décidé de l’attribution d’une subvention de la commune à hauteur de 3000€ et reversera à l’association la subvention de 6000€ versée pour cette action à la commune par le Département au titre du CIVIQ 2. CONTRAT D’APPRENTISSAGE Le Conseil a décidé à l’unanimité d’approuver la mise en œuvre de contrats d’apprentissage au sein des services de la collectivité pour des jeunes âgés de 16 à 25 ans, en particulier dans le métier de la petite enfance pour la préparation du diplôme d’état d’auxiliaire de puériculture et fixe à 3 le nombre de contrats. La durée des contrats est liée aux cycles de formation des apprentis (entre 1 et 3 ans). DÉSIGNATIONS Le Conseil a décidé à l’unanimité de désigner deux nouveaux représentants de la commune dans des syndicats intercommunaux à la suite de la démission de Françoise Laroche de ces instances.

M Mazaudier (Maire-adjoint) dépose la gerbe de la Municipalité.

Gerbe du Comité d’Entente des anciens combattants déposée par mes sieurs Nau et Torel.

La FNACA se recueille plac e du 19 mars 1962.

qu’ils sont faits non pour se combattre mais pour marcher fraternellement sur la route de la civilisation ».

La FNACA a déposé une gerbe place du 19 mars 1962, avant la cérémonie au cimetière.

Il a désigné à l’unanimité Michèle Gangloff comme représentante titulaire de la commune au sein du SIARP et Christophe Scavo comme représentant titulaire de la commune au sein du SITE.

– Le paysagement général du site (en tenant compte de son classement). – Le raccordement des aménagements avec le parc classé en assurant une continuité paysagère.

GRAND CENTRE/CLOS DU ROI : RÉALISATION D’UN TERRAIN DE SPORT DE PROXIMITÉ Le Conseil a décidé à l’unanimité de se prononcer favorablement au projet d’investissement correspondant à la réalisation d’un terrain multi-sports (football, basket-ball, handball) composé d’un sol en gazon synthétique d’une palissade en caillebotis métallique équipée de silentblocs pour amortir les bruits de ballons, et d’un pare-ballons d’une hauteur de 4 mètres pour un montant total de 70000€. Il a autorisé le Maire à solliciter un subvention auprès de la Région à ce titre (Convention de rénovation Urbaine). PROGRAMME DE RÉNOVATION URBAINE DU QUARTIER DU PARC LE NOTRE Le Conseil s’est prononcé à l’unanimité favorablement au projet d’investissement et au plan de financement, relatifs à l’aménagement des espaces extérieurs de la résidence du Parc Le Nôtre, dans le contexte du projet de restructuration du quartier présenté par la commune et le bailleur Emmaüs (convention de rénovation urbaine du quartier signée le 5 juillet 2007). Le montant prévisionnel de l’investissement est de 1500000€ dont 360000€ de part communale. Il a autorisé le Maire à solliciter des subventions auprès de l’Eta (ANRU), la Région, le Département et la Communauté d’Agglomération de Cergy Pontoise. Les travaux portent sur : – L’aménagement des espaces extérieurs du Parc Le nôtre, en cohérence avec l’opération de réhabilitation et de résidentialisation menée par le bailleur des 394 logements conservés sur le site. – La restructuration et recomposition des voiries et chemins piétons permettant une meilleure desserte des ilots résidentiels. – La restructuration et le développement du stationnement résidentiel de proximité.

SUBVENTIONS Le Conseil a décidé à l’unanimité de l’attribution d’une subvention de 1885€ à l’Association du Quartier d’Epluches pour la conduite de son programme annuel d’animations. Le Conseil a décidé de l’attribution d’une subvention de fonctionnement de 340€ à l’Association «Les Jardins Familiaux». Le Conseil a décidé à l’unanimité de l’attribution d’une subvention de 900€ à l’Association « Autour de Liesse» pour la conduite de son programme d’animations. Le Conseil a décidé à l’unanimité d’autoriser le Maire à demander une subvention au Conseil Régional d’Île de France pour des actions de convivialité : fête de quartier de Chennevières et arbre de noël de la Maison de quartier de Chennevières pour un montant global de subvention de 4050€. Le Conseil a décidé à l’unanimité de l’attribution d’une subvention de 2000€ à l’association Prévention Routière 95 en contrepartie d’actions de sensibilisation aux risques routiers organisées auprès du personnel de la commune (116 personnes). INSTALLATION CLASSÉE Le conseil a émis à l’unanimité un avis favorable à la demande d’autorisation d’exploiter de la société CYEL filiale du groupe Dalkia concernant une nouvelle chaufferie au gaz dans le secteur de la plaine des Linandes à Cergy. Cette chaufferie sera utilisée en appoint de la chaufferie biomasse et de la chaufferie au charbon existante (site de Saint-Ouen l’Aumône). Le Conseil a émis à l’unanimité un avis favorable concernant la demande d’autorisation d’exploiter formulée par le SIAPP (Syndicat Interdépartemental pour l’assainissement de la Région Parisienne) concernant l’usine d’épuration Seine Aval. Prochain Conseil le 14 mai 2009 à 20h45 à l’hôtel de ville.


ACTUALITÉS• COMMUNALES ET SI ON JOUAIT À SE BROSSER LES DENTS POUR LE PLAISIR ? La Caisse Primaire d’Assurance Maladie poursuit sa campagne de prévention « M’Tdents » auprès des écoliers*.

Saint-Ouen l’Aumône est dans la cible : en 2007/2008 une première campagne s’est déroulée dans les 8 groupes scolaires de la ville auprès de tous les CP. En fonction des constats sanitaires des années précédentes la campagne se poursuit avec des visites de dépistage, dans certaines écoles (Matisse, Rousseau, Prévert, La Prairie, Le Nôtre), elle touche cette fois également les enfants de CE1.

Les dents de 6 ans…

Dans la classe de Magali Buccelatto à l’Ecole Matisse élémentaire (CE1), les enfants (7 ans en moyenne)

on les appelle aussi « les dents de 6 ans ». L’animation s’avère très ludique avec tout l’attirail dont dispose Pierre pour être bien compris. Une molaire gigantesque qu’on peut ouvrir en deux pour décrypter ce qu’est une carie et la façon dont elle progresse insidieusement. Une brosse à dents géante pour aborder le brossage, sa technique, sa raison d’être… Un passage aussi par l’alimentation et les effets néfastes du sucre et un petit commentaire sur « les dents d’adultes, celles qu’on a après les dents de lait. Comment les appelle-t’on ? » Un

Dépistage : une démarche essentielle à l'école élémentaire.

vie, il n’y en aura pas de rechange ! Alors attention, soyons bien attentifs à les protéger et à les soigner quant il faut ! « Rendez vous compte, vous n’avez que 7 ans et déjà vos dents d’adultes ! »

Le docteur des dents

De fil en aiguille on en arrive à parler de qui fait le plus peur… Les séances chez le dentiste, les soins dentaires, le rôle du « docteur des dents ». On dédramatise, on explique l’importance des contrôles et des soins. On s’appuie sur l’expérience des uns et des autres, il y en a des petits doigts qui se lèvent pour témoigner ! Au bout du compte se profile la prochaine visite de Pierre… Il revient bientôt avec un camion de dépistage et deux dentistes, des femmes, qui vont examiner les élèves de la classe. « Si on trouve des

caries » explique Pierre, « on vous fera un papier pour aller chez le dentiste pour des soins gratuits ». En attendant, retour sur le brossage deux ou trois fois par jour avec la meilleure attention possible pour plus d’efficacité ! Tout le monde est prévenu, le jour du dépistage les dents devront être propres pour avoir un sourire éclatant. *La CPAM du Val d’Oise poursuit sa campagne de prévention bucco-dentaire à Saint-Ouen l’Aumône par des séances d’éducation à la santé auprès des CP des 8 écoles de la commune pour accompagner le dispositif national de prévention et un dépistage pour les CE1 de 5 écoles où les besoins sanitaires sont plus marqués. Les enseignants de la commune font montre d’un grand intérêt pour la démarche, ce qui permet d’obtenir d’excellents résultats quant au recours aux soins. Les chirurgiens dentistes locaux sont aussi d’excellents accompagnants de la démarche en remplissant les volets attestant de la prise en charge des enfants auprès de la CPAM.

L'unité de dépistage attend ses visiteurs à l'école Matisse.

sont très concentrés sur les propos de Pierre Lannot, animateur de prévention qui mène l’animation. « Je ne suis pas dentiste » précise l’animateur, mais je viens pour vous parler des dents. « On va parler des dents du fond » poursuit il, celles qui poussent vers 6 ans, c’est pourquoi

doigt se lève : « les dents de 30 ans » lance un petit garçon qui a bien suivi et pour qui 30 ans ça vaut bien le parcours de toute une vie ! « Ce sont les dents définitives » corrige l’animateur, sourire aux lèvres. On entre dans le vif du sujet, ces dents là il faut les préserver toute la

VIVE LES BELLES DENTS ! La CPAM décline sa campagne bucco-dentaire sur la commune depuis 2005/2006. Les visites de dépistage se font avec le concours des étudiants de l’université Paris VII. La CPAM a signé une convention pour un partenariat avec la faculté qui préconise des actions de prévention dans le cursus universitaire de ses étudiants en 6e année. Les enfants nécessitant des soins dentaires sont aiguillés vers un dentiste avec une prise en charge des soins. SOA AVRIL 2009

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• ACTUALITÉS COMMUNALES ÉCOLES : DIALOGUE AVEC LES « GRANDS PEINTRES »

Les chevalets de MONET ont été plantés dans la grande salle du Parc des Sports.

Depuis 3 ans les expositions du « Musée en herbe » font partie de la saison culturelle (programmation jeune-public). Des rencontres sont proposées en mars pendant 3 semaines aux scolaires*, animées par des agents des services communaux (Culture, Sports Loisirs), formés au préalable par le Musée. Après Magritte, Léonard de Vinci, c’est Claude Monet qui a entraîné dans son univers nos petits visiteurs à la découverte de l’impressionnisme.

À partir de 4 ans…

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La vision de l’enfant du peintre au départ est parfois un peu hésitante, même si elle témoigne d’une recherche « Monet, c’est un impressionniste » raconte une petite fille, « c’est à dire qu’il fait

des dessins et qu’il essaie d’impressionner les gens »… L’exposition va préciser un peu les choses… La démarche du « musée en herbe » c’est l’art de rendre l’Art accessible à tous, par le jeu. De grosses malles aux couleurs vives renferment dans leur ventre l’histoire du peintre, sa vie, ses œuvres sous forme de grandes images et de courts textes que l’enfant est invité à découvrir de façon très interactive. Un petit livret-questionnaire en mains, celui-ci visite l’exposition tout en jouant et en suivant le parcours du petit livret qu’il complètera au fil de la visite. Les classes (des grandes sections de maternelle au CE2) ont ainsi défilé à raison d’une heure par classe dans la grande salle. A chaque fois, un temps

*Du 3 au 17 mars, 31 classes ont ainsi défilé, beaucoup d'autres visitant l’expo réinstallée dans le hall de l'hôtel de ville pendant la période d’accès tous publics. Le coût de location de l’exposition est financé par le service culturel de la commune (7850 €, hors personnel d’animation). Les visites tant pour les écoles que pour le grand public sont en accès libre.

d’échange de l’animatrice, avec le groupe au complet, puis, des petits groupes se répartissent sur l’ensemble des points d’observation et visitent avec l’accompagnement d’un adulte (la

ILS, ELLES PARLENT DE L’EXPOSITION… Des élèves de CE1 de l’école Le Nôtre

Sami : « c’était super ! Ce que j’ai préféré c’est le truc avec l’heure qu’il fallait rentrer »… Il s’agissait des quatre toiles dont le thème est la cathédrale de Rouen, peintes sous le même angle, mais à des heures différentes et dont il fallait dire à quel moment de la journée le peintre les avaient réalisées en observant la lumière. Alek : «oui, c’était bien… Moi ce que j’ai préféré, c’est le truc avec les erreurs »…Il s’agissait de la toile « La japonaise » où il fallait déceler sur une copie, 8 erreurs dans la reproduction (ex, une femme avec une moustache)… Une manière très ludique d’observer la peinture. Mme Debussche, enseignante à Le Nôtre : SOA avril 2009

« On en a profité pour faire des recherches sur Internet sur la vie de Monet, les tableaux, pour faire un questionnaire à l’école. On va faire en classe des coloriages avec peinture par touches pour travailler sur l’impressionnisme. Avant de venir, on a lu un texte

sur la vie de Monet. Le principe de l’exposition est une bonne démarche ; ça les fait chercher, du coup ils vont mieux retenir. C’est bien adapté au niveau des enfants. » Carol Line Diau, animatrice : « Pour moi l’intérêt c’est de participer à un

maîtresse, un parent, un animateur)… Certaines écoles poursuivront la visite par des travaux en classe voire l’idée de visiter un musée peut être…

projet d’animation. Plutôt que de faire un exposé, on dialogue avec les enfants pour essayer de faire comprendre ce qu’est l’impressionnisme…Les petits de maternelle ouvrent très grand les yeux, ils entendent plein de mots nouveaux, voient plein de choses… Pour eux c’est surtout, les couleurs, la palette, le chevalet… Tous participent très bien aux jeux… »

Entendu…

Sur quoi peignait-il ? : « Un chandelier » (non, un chevalet…), Ce qui l’intéressait c’était peindre la lumière, comment faire de la lumière ? «Avec du blanc, du jaune et de l’orange ! » Monet a fait des caricatures, savez-vous ce que c’est ? : « C’est une personne qui a des défauts, il agrandit les défauts pour qu’on les voie mieux ! »…


ACTUALITÉS • COMMUNALES LA MAISON DE QUARTIER DE CHENNEVIÈRES MET LA FEMME À L’HONNEUR SEMAINE DE LA FEMME À SAINT-OUEN L’AUMÔNE, ELLES TÉMOIGNENT… «C’est incroyable qu’une commune propose ce genre d’activités, c’est très convivial. Et puis la gratuité de nos jours, c’est plutôt rare, ça fait du bien de voir qu’il existe encore des gens pour faire du bénévolat. Je pense aux apprenties coiffeuses qui ont fait de «grosses journées» et qui ont toujours été très sympathiques avec le public. Je n’ai qu’une chose à dire, à l’année prochaine j’espère.» Nadine, 47 ans «C’est une bonne initiative pour les femmes. La journée de la femme, c’est un peu gadget à priori mais ça prend tout son sens ici. Pour beaucoup d’entre-nous, c’est l’occasion de sortir de chez nous, de prendre soin de soi, de se rencontrer. Il y a certains visages que j’avais déjà croisés dans le quartier mais je n’avais pas pris le temps de discuter avec les personnes, je me rends compte que nous avons des choses à partager finalement. Moi qui connais bien la maison de quartier, c’est la première fois qu’il y a un tel événement, c’est tout simplement génial!» Lysiane, 45 ans «Lorsque l’on m’a proposé que mes élèves viennent coiffer gratuitement des femmes, j’ai aussitôt dit oui. Nos jeunes ont besoin d’être à l’écoute de tous les publics et de savoir coiffer tous types de personnes. La coiffure, c’est avant tout un métier de communication. Les Saint-Ouennaises ont été un excellent sujet d’exercice.» Françoise Métifiaut, responsable de l’événementiel du CFA Ambroise Croisat (Paris)

En organisant « la semaine de la femme » du 2 au 7 mars dernier, la maison de quartier de Chennevières affirme son label « centre social ».

Ouverte en 1986, la maison de quartier de Chennevières a accueilli d’ores et déjà des générations de Saint-Ouennais. Pousser la porte de cet équipement municipal, c’est entrer de plain-pied dans la vie du quartier. La structure a des orientations très larges visant l’accueil de tous les publics : la jeunesse via les activités proposées par les animateurs de quartiers (adolescents), la famille et le monde associatif. « La semaine de la femme », exclusivement saint-ouennaise s’inscrit autour de l’événement international du 8 mars, « la journée des droits de la femme ». Cette manifestation donne à voir les possibilités d’utilisation de la maison de quartier sur des thèmes socio-culturels très variés.

Enjeux de la semaine de la femme

L’événement s’est développé autour d’une soirée thématique : « la femme dans tous ses états », le samedi 7 mars dernier. Ces rencontres où se mêlent associations et habitants ont lieu régulièrement tout le long de l’année dans l’équipement. Rapidement, l’idée de promouvoir l’événement

et la structure a été mise en corrélation. Selon le directeur de la maison de quartier : « il y a une méconnaissance des adultes sur ce que peut proposer la maison de quartier. Beaucoup pensent que nous ne proposons que des activités envers un public jeune. Pour que les soirées thématiques aient du sens, elles doivent être un aboutissement et non un point de départ, d’où l’idée de décliner la thématique toute la semaine. De plus, mobiliser les habitants sur une journée lorsque ceux-ci ne nous connaissent pas, ne se connaissent pas entre eux et surtout n’ont pas l’habitude de venir sur l’équipement semblait une gageure » L’événement a donc permis pendant une semaine de « faire connaissance » avec « le » public. En moyenne, 40 à 60 femmes par jour ont été accueillies autour d’activités de bien-être, de santé… : atelier de coiffure et de maquillage, atelier créatif, café famille, atelier de danse orientale, massages, exposition sur l’évolution des femmes, etc. Les participantes ont ainsi pu s’approprier l’espace de la maison de quartier,

UN PEU D’HISTOIRE AUTOUR DE LA JOURNÉE DE LA FEMME 8 mars 1910 : à Copenhague, une confédération internationale de femmes impliquées politiquement créé cette journée pour promouvoir l’accès au vote de la gente féminine. Le 20 avril 1945 : les femmes votent pour la première fois en France, aux élections municipales. Le 8 mars 1977 : les Nations Unies officialisent la journée internationale des droits de la femme 1982 : le gouvernement de l’époque instaure officiellement la journée de la femme, ce sera le 8 mars. 2009 : «égalité – parité, réalité?» est le thème de cette journée internationale.

faire connaissance avec l’équipe de professionnels qui y travaille. Certaines activités ont même vu le jour en marge du programme (confection de mets fins et gourmands par des participantes). C’est dire le succès de cette semaine exclusivement féminine. La maison de quartier de Chennevières a résolument pour rôle et volonté de créer du lien social, d’être un lieu de vie pour le quartier, et bien au-delà !

Le film de la journée LUNDI 2 MARS Un salon de coiffure et de maquillage a ouvert dans la salle de spectacle. Le service est assuré par des élèves du CFA Ambroise Croisat préparant le CAP ou le BP coiffure. Gratuit, ce salon a attiré de nombreuses femmes.

MARDI 3 MARS Atelier sublimation ou comment transformer des objets de tous les jours à l’aide de ses photos personnelles.

MERCREDI 4 MARS La danse orientale a réuni des jeunes filles du quartier qui ont préparé une chorégraphie pour la soirée thématique du samedi. JEUDI 5 MARS Journée culturelle au cinéma avec le film « Ne dis rien » suivi d’un débat et autour de l’exposition «Evolution des femmes au XXe siècle ».

VENDREDI 6 MARS Place au bien-être avec les massages… SAMEDI 7 MARS : Place à la prévention avec une sensibilisation sur les cancers du sein et du col de l’utérus. Soirée thématique et conviviale en famille autour de spectacles et d’un buffet. Chaque femme présente a pu repartir avec une rose.

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RugbyCité : des valeurs avant tout ! Depuis le mois de décembre, trois centres de loisirs (Bourseaux, Liesse et Ferme du Parc), ainsi que les antennes d’animation de quartier bénéficient de l’opération RugbyCité. 40 à 60 enfants Saint-Ouennais suivent le programme du mercredi après-midi pour se familiariser avec le ballon ovale. Il s’agit surtout à travers les ateliers d’amener les jeunes à intégrer les valeurs du rugby : l’esprit d’équipe, la canalisation de son énergie dans un projet collectif, le respect des règles sportives et des équipements… Piloté par l’association France Rugby Cités, en collaboration avec le comité départemental, c’est Robbie Hutton, l’entraîneur britannique des avants du RCACP qui « coach » les jeunes, entourés de joueurs de haut niveau. Après 16 semaines d’ateliers, une grande rencontre est d’ores et déjà prévue le 10 juin prochain, elle rassemblera les 500 jeunes du département ayant participé à l’événement.

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Les loisirs d’hiver Pendant les vacances d’hiver les centres de loisirs ont offert nombre d’activités aux jeunes de la commune : motricité aux Bourseaux avec les petits, après-midi casino au mini-club d’Épluches, sortie à l’Abbaye pour le centre de Liesse avec les plus grands et jeux d’inspiration médiévale à la Ferme du Parc.

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Football : la DHR réussi au club ! L’équipe phare de l’ASSOA poursuit son parcours avec de bons résultats. Le 22 février elle a battu Palaiseau et s’est qualifiée par ailleurs pour une rencontre en coupe de Paris contre le PSG2. La rencontre devait se dérouler le 29 mars.

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Temps de restauration, nouvelle activité À Liesse les enfants ont expérimenté un nouvel atelier danse autour du maculélé…

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Fest-noz : La Bretagne fait recette La musique celte reste une tête d’affiche. Cette fois encore le fest-noz animé par les groupes Gwaremm et Accord’Age a entrainé beaucoup de monde dans son sillage. Salle comble à L’Imprévu !

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Gala de Judo 16 Près de 600 personnes ont suivi l’ASSOA Judo à la halle Saint-Martin pour le grand rassemblement proposé par le club le 7 mars dernier. Des démonstrations sur fond de décor historique… Une rencontre très réussie !

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Hand Ball : Bravo à l’ASSOA Le match du 14 mars contre Conflans a relancé l’intérêt de la fin de saison. Suspens s’agissant du championnat pour nos joueurs qui sont encore, après une brillante victoire sur Conflans, en situation favorable pour disputer la montée de division. À suivre…

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LEPI : Portes ouvertes Le 14 mars, le lycée des métiers de l’automobile et du transport situé à Épluches a organisé des journées Portes ouvertes à destination des familles. À noter la présence à cette manifestation des anciens élèves de la section « conduite routière » venus pour certains avec leur poids lourd ! L’atelier carrosserie a retenu aussi toute l’attention des plus jeunes visiteurs !

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Quai du halage : plantations C’est maintenant chose faite, les frênes ont été plantés sur le quai du halage et jalonnent la promenade réaménagée où voisinent cheminement piéton et piste cyclable à double sens. Avec les beaux jours un parcours à redécouvrir.

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Semaine de la femme Début mars, plusieurs spectacles se sont déroulés à la maison de quartier dans le contexte de la semaine internationale de la Femme : sketches du Théâtre Uvol et spectacle de danse de caractère figuraient notamment au programme. SOA avril 2009


•DOSSIER GRAND CENTRE : LES TRAVAUX DE Les derniers ajustements juridiques étant franchis, l’heure est à présent aux travaux. Le 28 janvier dernier les copropriétaires du secteur du Grand-Centre ont participé en nombre aux Assemblées Générales extraordinaires convoquées en Mairie par les copropriétés de Maubuisson 1, Maubuisson 2, Provence et Commerces et garages. L’ordre du jour de ces assemblées visait à confirmer le vote de janvier 2007 portant sur la cession de certains espaces privés dans le domaine public afin de permettre à la commune d’engager des travaux de réhabilitation au Grand-Centre. Le dernier obstacle juridique étant désormais franchi, la Municipalité confirme à présent le programme

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de travaux envisagés et à engager les premiers chantiers dès le mois de mars.

RÉUNION PUBLIQUE ET VISITE SUR SITE Le 14 février, le Maire a invité les copropriétaires à une nouvelle rencontre en mairie pour aborder la mise en œuvre des travaux de la première tranche au lendemain des transferts de copropriété. À cette réunion étaient présents les responsables des services techniques de la ville et les conducteurs de travaux des entreprises désignées à la suite

Réunion publique avant lancement des travaux.

des appels d’offres lancés par la commune. La réunion a permis de présenter le phasage des travaux qui s’engagent et d’aborder avec les riverains, les conditions d’exé-

RÉAMENAGEMENT DES ESPACES PUBLICS DE LA DALLE HAUTE : PREMIÈRE ÉTAPE Les travaux de réaménagement des espaces publics (1ère tranche) concernent deux chantiers distincts. D’une part la démolition de la passerelle située à l’aplomb du centre commercial « Simply Market » et d’autre part la reprise de l’étanchéité et du revêtement de sol de la dalle haute. La réunion a abordé les questions méthodologiques (planning, phasage des travaux, accès des engins de chantier, dispositions particulières liées aux contraintes du site). Elle a aussi permis d’évoquer les contraintes environnementales (circulation des engins, horaires des travaux, bruit, émission de poussières….). Les choix de certains matériaux et mobiliers urbains ont été débattus ainsi que les principes d’aménagement (répartition des circulations piétonnes et de espaces plantés, plantations, éclairage public). Une 2e tranche de travaux s’engagera plus tard portant sur la démolition du bloc central (anciennes banques) et la réfection de la dalle basse ainsi que la création de parkings de proximité pour les nouveaux commerces, le long de l’avenue du Général de Gaulle. Cette étape portera aussi sur l’amélioraSOA avril 2009

23 mars. La démolition s’opère par grignotage du béton à l’aide d’un bras articulé, les matériaux étant évacués progressivement (arrosage pour éviter l’empoussièrement).

AMÉNAGEMENT DE LA DALLE tion de l’accessibilité aux piétons (liaison dalle basse, dalle haute).

PASSERELLE : DÉMOLITION Cet ouvrage relie deux bâtiments et est situé au dessus de la dalle basse et des parkings en sous sol. Le travail de démolition de la passerelle nécessite la pose d’étais en sous-sol et la mobilisation pendant 15 jours de certaines places de parking (sur 2 niveaux). Ce chantier impose la déviation du cheminement piéton actuel par un passage cheminant derrière le bloc des banques pour accéder au magasin « Simply Market ». Les travaux devant se dérouler du 9 au

Le travail porte sur les revêtements de sols et la pose de jardinières plantées, ainsi que la rénovation de l’éclairage public. D’abord on démolit le revêtement et l’étanchéité. Ensuite on reprend partiellement les formes de pentes tout en améliorant les accès handicapés au seuil des immeubles et des commerces. On réalise une nouvelle couche d’étanchéité. Dans le même temps on rénove entièrement l’éclairage public (lampadaires et cablage) ainsi que les jardinières. Pendant cette étape, des circulations piétonnes sont aménagées ainsi qu’un éclairage provisoire. Enfin le revêtement définitif est mis en place en asphalte coulé décoratif (gamme de brun et beige).


DOSSIER• RÉHABILITATION S’ENGAGENT COÛT DE L’OPÉRATION (première tranche) 1322 000 € TTC Financés par l'État, la Communauté d'Agglomération de Cergy-Pontoise et la Commune.

TRAVAUX : LES ACTEURS Visite sur site avec plans…

cution des chantiers. Une visite sur site devait clore la rencontre et permettre à chacun d’appréhender au mieux les réalisations.

Maître d’ouvrage : la ville Assistant du maître d'ouvrage pour le traitement des espaces publics : cabinet Auvert/Minvielle Maître d’œuvre : Cabinet BETCI Pour les travaux de démolition : Entreprise Binet Travaux Publics. Pour l’étanchéité et le revêtement de sol : Entreprise Chapelec. Pour l’éclairage public : Groupement Cegelec/Viola.

AGENDA DES TRAVAUX La durée du chantier pour la phase 1 est de 5 mois (d’ici à septembre 2009). Le chantier est découpé en 5 secteurs d’intervention traités successivement. La durée d’intervention pour chaque secteur est de l’ordre de 3 à 4 semaines. Les travaux menés dans chaque secteur suivent la même méthodologie à chaque fois, tout en aménageant les meilleures possibilités de circulation pour les riverains. Puis, les travaux de finition seront engagés (2 semaines de réalisation). Il s’agira de la pose des mâts définitifs d’éclairage public et du revêtement décoratif de la dalle ainsi que de la peinture des maçonneries. Enfin, à l’automne prochain une campagne de plantations viendra paysager ces jardinières.

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• ÉCONOMIE PÔLE EMPLOI : LA MISE EN PLACE DU DISPOSITIF AVANCE

La fusion de l’ASSEDIC et de l’ANPE est à l’œuvre*, localement, conséquence de la mise en application des directives de la Loi du 13 février 2008. Depuis la création de Pôle Guichet unique : emploi*, les agencesANPE mode d’emploi

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et ASSEDIC situées sur Saint-Ouen l’Aumône ont engagé un rapprochement qui doit les conduire à l’horizon septembre 2009 vers une fusion complète de leurs moyens. Les effectifs des deux agences ANPE d’Herblay et de Saint-Ouen l’Aumône et les effectifs des ASSEDIC sur la commune seront alors redéployés sur 2 sites Pôle-Emploi situés respectivement à Herblay et à Saint-Ouen l’Aumône (60 rue de Paris). Une trentaine de personnes seront sur le site Saint-Ouennais de la rue de Paris. Le site de l’ANPE, avenue de l’Eguillette, sera fermé. L’objectif national fixe au 30 septembre 2009, la réalisation d’unités mixtes sur tout le territoire national. Aujourd’hui, messieurs Saoudi et Alves sont déjà à pied d’œuvre pour animer « le guichet unique », première déclinaison de la réforme.

*REPÈRES

14 février 2008 : Publication au J.O. de la Loi relative à la réforme de l’organisation du service public de l’emploi 30 septembre 2008 : Publication du décret relatif à la mise en œuvre de la Loi du 13 février (2008-126); la Loi prévoit la création d’un opérateur unique; une nouvelle institution est créée par la fusion de l’ANPE et des réseaux opérationnels de l’Unedic, administrée par un conseil d’administration et un directeur général. Le personnel de l’ANPE, de l’Unedic et des Assedic est transféré à cette institution. 19 décembre 2008 : Création juridique de Pôle Emploi; 1er conseil d’administration, vote d’un budget et nomination d’un Directeur Général après avis favorable du Conseil d’Administration. SOA avril 2009

Les demandeurs d’emploi sont d’ores et déjà (depuis janvier 2008) reçus successivement, dans le même temps et sur un même site, par un collaborateur des (ex) ASSEDIC puis par un collaborateur de l’ (ex) ANPE. Auparavant, il fallait des rendez-vous à des lieux et dates différents. Les personnels des deux anciennes structures sont en formation pour acquérir une polyvalence des métiers permettant dans le futur (courant 2e semestre 2009) de gérer le guichet unique avec une seule et même personne comme référent du demandeur d’emploi. Les objectifs affichés sont de mieux accompagner les demandeurs d’emploi dans leur recherche et de mieux aider les entreprises à recruter.

Messieurs Antonio ALVES, Chef d’antenne du Pôle Emploi «Indemnisation» et Mohammed SAOUDI, Directeur du Pôle Emploi «Placement» (de gauche à droite sur la photo).

ché de l’Emploi » note M. Alves. La feuille de route pour 2009 est ambitieuse, outre l’adaptation aux changements consécutifs à la fusion, il faudra répondre aux perspectives nouvelles : un service plus personnalisé : le numéro unique 39.49 et le portail Internet pole-emploi.fr mis en place début 2009 répondent déjà à cet objectif ; une simplification des démarches ; une intensification des services pour un public plus large (parcours personnalisés) ; le développement des services aux entreprises (accompagnement des recrutements, mesures pour faciliter la rencontre entre

entreprises et demandeurs d’emploi). Le pôle emploi entend aussi développer ses partenariats (en complémentarité avec les acteurs territoriaux) vers les autres acteurs de l’emploi en renforçant ses offres de service. Le contexte de crise économique requiert sans doute la mobilisation de la structure, même si semble t-il la hausse du chômage n’atteint pas en Ile-de-France un niveau aussi significatif qu’ailleurs en métropole. « Pas de retard au quotidien sur la gestion des rendez-vous ou l’indemnisation des demandeurs d’emploi, confirment nos deux responsables ».

De nouvelles ambitions

Les missions du pôle Emploi sont : l’accueil et l’inscription des demandeurs d’emploi ; le versement des allocations des demandeurs d’emploi indemnisés ; l’accompagnement dans la recherche d’emploi, jusqu’au placement ; la prospection du marché du travail en allant au devant des entreprises ; l’aide aux entreprises dans leur recrutement. Le pôle emploi assure de façon transitoire le recouvrement des cotisations d’assurance-chômage. « L’action est aussi focalisée sur les publics en difficulté » souligne M. Saoudi (jeunes, seniors ou titulaires du RSA). « L’ambition est que le Pôle emploi reste l’acteur central du mar-

Pôle emploi, 60 rue de Paris (ancien site des Assedic).

CONTACTS

Pour contacter le Pôle Emploi de Saint-Ouen l’Aumône : Pour les demandeurs d’emploi - par Internet : www.pole-emploi.fr - par téléphone : 3949 - par courrier : Pôle Emploi Saint-Ouen l’Aumône - 92929 Paris La Défense Cedex Pour les Entreprises - par Internet : www.poleemploi.fr - par téléphone : 0826 08 08 95 - par courrier : Pôle Emploi Saint-Ouen l’Aumône s92929 Paris La Défense Cedex

• EN BREF Le Tribunal de commerce a renforcé le service de prévention des difficultés des entreprises en créant une chambre spécialisée, dédiée. Les Services rendus aux entrepreneurs par la Présidente et les magistrats délégués consistent en la possibilité de contacter le Tribunal en dehors de toute procédure contentieuse (dans la plus stricte confidentialité) et d’autre part à rencontrer ces entrepreneurs sur le terrain en animant des réunions d’information. Contact : Palais de Justice, 3 rue Victor Hugo à Pontoise.


ZOOM • LES JEUNES POUSSES DE L’ASSOA ATHLÉTISME Sacrés champions de France par équipe en 2007, ils continuent à briller sur les podiums. Rencontre avec deux d’entre eux.

Benoît Nadin.

Ils s’appellent Axel Jeannot, Benoît Nadin,Yannick Rosalie et Régis SainteRose. A peine 16 ans et déjà un titre de champion de France dans la poche… Ce n’est qu’un début semble-t-il. Pour Yannick, tout a commencé il y a 5 ans. Pratiquant le taekwondo, il voulait s’améliorer en endurance et a découvert

Au centre, Axel Jeannot.

l’athlétisme à travers cette pratique. Avec le recul, il avoue que l’endurance n’est toujours pas son fort. Il a, en revanche, découvert la pluridisciplinarité de l’athlétisme. « Aujourd’hui, mes spécialités sont le 110 m haies et le saut en hauteur » déclare le jeune athlète

CONTACT AVEC LE CLUB

Président : Jean-Pierre Pivard Entraînements au parc des Sports chaque soir du mardi au vendredi de 18 heures à 20 heures Eveil athlétique proposé dès l’âge de 5 ans et toutes catégories, ainsi qu’une section sport adapté Contact au 0130311360 ou jean-pierre.pivard@wanadoo.fr Site internet : assoa-athle. skyblog. com

dont la détente sèche est la principale force. La tête sur les épaules, Yannick s’entraîne quatre fois par semaine à raison de deux heures par séance. « Je me suis trouvé dans le sport et je me sens bien à l’ASSOA, il y a une bonne ambiance et j’ai des amis qui comptent pour moi, je me sens soutenu. » Pour le jeune homme, le soutien de sa famille et de l’entraîneur, Céline Pivard, est primordial. « Pour gagner, il faut un mental d’acier parce que les bonnes conditions physiques ne suffisent pas. » Scolarisé au lycée hôtelier Escoffier d’Eragny-sur-Oise, Yannick se remet à peine d’une blessure, et il espère bien être fin prêt pour le prochain championnat de France, cette fois-ci en individuel. Il se souvient encore du tour d’honneur qu’il a fait en 2007 après sa victoire, son meilleur souvenir…

Axel : une détermination à toutes épreuves

Chez Axel, la victoire est un objectif qui lui permet de se dépasser. « Sur la piste, je suis hargneux et battant, je n’y vais pas pour m’amuser et autant le dire, la seconde place ne m’intéresse pas. » Axel aussi excelle en saut en hauteur et en course de haies. Le sport, dit-il, l’a aidé à murir. « C’est vrai que c’est un mode de vie un

• DÉTENTE

peu particulier d’en faire autant dans sa vie mais ce n’est pas une contrainte. J’ai beaucoup de complicité avec les autres athlètes et avec mon entraîneur, c’est avant tout le plaisir de venir au stade qui fait que je suis là. » Axel se dit aujourd’hui serein et beaucoup plus calme qu’avant. Il prépare au lycée Perrin un baccalauréat technologique microtechnique et s’il lui arrive parfois de rêver de faire de son sport favori son métier, il sait que beaucoup de chemin reste à parcourir. Les objectifs clairs et fixés, Axel a déjà rechaussé ses « running » et se donne à fond durant l’entraînement.

Le point de vue de Céline Pivard

Céline, elle, a vu grandir le groupe des quatre. Elle se souvient : « Ils sont arrivés au club en 2005 et j’ai vite compris qu’ils avaient des individualités très fortes et qu’il y avait un potentiel pour eux à condition qu’ils travaillent. Je dois dire que leur assiduité et leur motivation est récompensée, même si dans le sport, rien n’est jamais définitivement acquis. » Les premières années, Céline dit avoir beaucoup travaillé avec eux sur le mental pour qu’ils retiennent le vieil adage « quand on veut, on peut ». Les qualités physiques des uns et des autres ont fait le reste (pour exemple, Yannick

Au centre, Yannick Rosalie.

avec son 1m67 arrive à sauter 1m92). Pour Céline, le fait que ses athlètes soient capables de battre leurs propres records jusqu’à deux fois dans une compétition prouve leur grande valeur. Les quatre garçons font partie de la « génération 2012 » de la fédération d’athlétisme et se sont qualifiés aisément aux championnats de France cadets, c’est dire s’ils représentent la relève. Les couleurs de la ville sont déjà bien défendues. Chapeau à eux et gageons que leur histoire d’amitié sportive les mène sur les plus hauts podiums !

Régie Sainte-Rose

Mots croisés

SOLUTIONS DU MOIS DE MARS HORIZONTALEMENT : I- DERATISATION -II- ETAGE - ACACIA -III- MINUTERIES -IV- OR - NU -V- SUN - FERMETTE -VI- TRACE- SRI-VII- AIGRETTE - EGO -VIII- EA - CIVET -IX- EU - MARIAGE -X- US - PRE - TL - UR -XI- REVOCATIONS -XII- SEINS - PRUDES VERTICALEMENT : A- DEGUSTATEURS -B- ET - URI - USEE -C- RAMONAGE - VI -D- AGIR - CRAMPON -E- TEN - FEE - ARCS -F- UNE - TOREA G- SATURÂT - T.P. -H- ACE - ECATIR -I- TARTES - IGLOU -J- ICI - TREVE - N.D. -K- OIE - TIGE - USE -L- NASSE - OTER -

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•TRIBUNE DE L’OPPOSITION En vertu de l’article 39 du règlement intérieur du conseil municipal, il est instauré une tribune d’expression des élus issus des listes n’ayant pas obtenu la majorité aux élections municipales de mars 2008. La responsabilité juridique et éditoriale du texte revient au seul groupe signataire.

Groupe d’opposition municipal LISTE ENSEMBLE, RÉUSSIR NOTRE VILLE

Peu de gens connaissent dans notre ville l’existence du musée de l’éducation. Ce musée nous replonge dans l’univers de notre jeunesse : tables à pupitres à la bonne odeur de bois, encriers, porte plumes, grandes cartes faisant ressortir fleuves et montagnes. On se retrouve dans

cette ambiance où les élèves entraient en rang ; récitaient conjugaisons et tables de multiplication, respectaient leur maître, ne parlaient qu’après avoir levé le doigt et prenaient une paire de claques s’ils rentraient chez eux avec de mauvaises notes. Nous étions 40 dans des

classes souvent à double niveau et le certificat d’étude a suffi à plus d’un à se construire une carrière. Bon nombre de patrons installés sur nos parcs d’activité ont «bac moins 4» mais savent mieux calculer qu’un ingénieur d’aujourd’hui. Ils sont tous reconnaissants à leurs parents et professeurs d’avoir eu ce degré d’exigence qui leur a appris la valeur de l’effort, de la transmission du travail, la notion de «on ne gagne rien sans rien». À l’heure où l’on inaugurait la nouvelle exposition du musée, nous ne pouvons qu’avoir un coup d’humeur quand des parents de notre ville font irruption dans des classes, s’opposant à ce que leurs enfants soient notés sur des tests d’évaluation prévus

• ARCHIVES DU TEMPS OÙ LA COMMUNE S’EST APPELÉE MONTAGNE-SUR-OISE… (EN 1794)

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1793-1795 : La déchristianisation à l’œuvre à Saint-Ouen l’Aumône Partout en France, ce sont des représentants de la Convention qui sillonnent le territoire pour maintenir le moral des Républicains et rétablir l’ordre. Des mesures de déchristianisation, spontanées ou organisées par les représentants en mission, s’étendent à toute la République. C’est ainsi que l’inspiration des prénoms des enfants ne se trouve plus seulement dans le calendrier grégorien. Les parents donnent des prénoms «révolutionnaires» pour manifester leur attachement au nouveau régime. En 1792, des fillettes se prénomment Victoire, Arthémis ou Félicité et en 1794, deux garçonnets répondent au prénom de Brutus ou Thermidor (mois du calendrier révolutionnaire). De même, l’Église de Saint-Ouen l’Aumône vit ses heures les plus sombres. Les locaux sont en piteux état et l’argent manque pour faire les réparations. De plus, pour répondre aux souhaits du gouvernement révolutionnaire, tous les symboles de la royauté comme les fleurs de lys y sont retirés, les cloches sont fondues et le bronze converti en monnaie. En novembre 1793, un inventaire des biens de l’Église est dressé et tous les objets métalliques (vases, calices…) pouvant être fondus sont retirés et convertis en pièces. En janvier 1794, le culte catholique ne peut plus être célébré dans l’église devenue « Temple dédié à l’Être Suprême ». Robespierre, homme fort du gouvernement, ne souhaite pas que le peuple soit privé de références religieuses et morales. Il introduit le culte de l’Etre Suprême, divinité sans nom et sans visage. Celui-ci s’organise autour d’une série de fêtes civiques destinées à réunir les citoyens et à promouvoir des valeurs sociales comme l’Amitié, la Fraternité ou le Bonheur. Très peu de communes sont débaptisées en France. Dans le Val d’Oise, huit villes ont subi un changement de nom dont Saint-Ouen l’Aumône qui s’est appelée Montagnesur-Oise. Les dénominations contenant les mots « saint », « roi », « comte » et autres noms de nobles sont abolies et remplacées par des noms de vertus (comme Liberté) ou des héros révolutionnaires (comme Marat). Toutefois, le contexte saint-ouennais est particulier et mérite qu’on s’y attarde. SOA avril 2009

par l’éducation nationale, prétextant qu’ils étaient trop difficiles ou inadaptés. Quand bien même! ils étaient les mêmes pour tous, et n’était-ce pas pour l’enfant un moyen de démontrer qu’à un moment de chaque vie on pouvait être exigeant? Un professeur, sur les ondes, a même prétendu qu’il fallait supprimer les notes pour ne pas traumatiser les enfants. Les parents devraient se demander si un coup de force dans l’école de leurs enfants n’est pas plus traumatisant et ne participe pas à la perte de leurs repères et l’envie de se surpasser. L’Équipe d’opposition

e-mail vepelissier@wanadoo.fr Tél. 06.05.28.28.28

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MARS

Saint-Ouen l’Aumône et Pontoise : histoire d’un mariage forcé Sur une carte, Saint-Ouen l’Aumône peut faire figure de faubourg de Pontoise au point que cette dernière a souvent voulu l’annexer. Mais les Saint-Ouennais ont toujours su défendre leur autonomie. Après un premier échec en 1742, la Révolution donne une nouvelle opportunité à Pontoise d’absorber Saint-Ouen l’Aumône en profitant du passage de deux représentants du peuple en mission, Musset et Delacroix, qui prennent un décret proclamant la réunification des deux communes sur la demande expresse des pontoisiens. Toutefois, les notables saint-ouennais ne laissent pas passer l’affaire bien qu’ils n’aient pas été consultés sur ce projet. Le citoyen Picquenard, ancien maire et membre du comité de surveillance de Saint-Ouen l’Aumône, apprend que Pontoise souhaite récupérer les registres et archives de la commune et en avertit la municipalité qui décide de riposter en faisant circuler une pétition envoyée à la Convention nationale pour l’inviter à rendre son autonomie à Saint-Ouen l’Aumône. Cette pétition reste quelques temps sans réponse au point que Pontoise croit être maintenue dans son droit. Mais le 21 pluviôse an II (9 février 1794), un décret rend sa liberté à Saint-Ouen l’Aumône en précisant, à l’article 3, que « sur la demande de ladite commune, elle portera dorénavant le nom de commune de Montagne-sur-Oise ». Ainsi, contrairement à beaucoup de communes françaises dont le nom a été changé de force, Saint-Ouen l’Aumône en a fait la demande. De même, la rue de Saint-Ouen devient la rue du Bon Air, celle de Saint-Lazare, la rue de la Montagne-sur-Oise et celle de Maubuisson, la rue de l’Hôpital militaire. Pourquoi avoir choisi le nom de Montagne-sur-Oise ? Sans doute pour flatter les représentants de la Convention nationale majoritairement Montagnards. Nous pouvons même supposer que la volonté de débaptiser Saint-Ouen l’Aumône soit une contre-partie donnée aux Montagnards en échange de l’autonomie du village. Si nous savons que Saint-Ouen l’Aumône et Pontoise ont été réunis pendant 31 jours (2 pluviôse an II au 2 ventôse an II, soit du 21 janvier au 20 février 1794), nous n’avons aucune connaissance de la date à laquelle Montagne-surOise est redevenue Saint-Ouen l’Aumône.


CHRONIQUE HISTORIQUE par SERGE LESMANNE

DES CASERNES A L’AUMÔNE… Le quartier de la Haute-Aumône a malheureusement été détruit au début des années 1970. La rénovation du « grand centre » a vu disparaître le cœur historique de la commune et les souvenirs d’un riche passé. La rue haute, comme l’appelaient les Saint-Ouennais, rassemblait les commerces, c’était un lieu très animé. Derrières les façades des boutiques et des maisons se cachaient des cours intérieures sur lesquelles s’ouvraient d’autres habitations. Jean Aubossu en a dressé le plan dans « En passant par la rue Haute (1) ». La cour des casernes était située juste après la rue de Maubuisson, sur la gauche en montant la rue haute. Des casernes ont bien existé à cet endroit. On en trouve l’origine dans les délibérations du conseil municipal de Pontoise. Sous l’Ancien Régime, le logement des troupes représentait une charge onéreuse et aussi redoutée du fait de l’indiscipline des gens de guerre. En l’absence de lieux d’étape, les habitants étaient tenus d’héberger les militaires. Nombreux étaient les personnes exemptées de cette obligation : nobles, ecclésiastiques, maires, échevins, officiers des différentes administrations, commis des impôts… Les plaintes, les contestations auprès de l’intendant (2) étaient fréquentes. Pour pallier à ces ennuis, en 1763, l’intendant sollicite la ville de

Pontoise afin d’établir un casernement. Le 3 juin, à trois heures de l’après-midi, les habitants de Pontoise sont convoqués à l’hôtel de Ville au son de la cloche du beffroi. MM. les Maire et Echevins les informent : « que le Roi, pour l’utilité de son service, ayant créé des bataillons de recrues provinciales, sa Majesté a donné des ordres pour en établir un à Pontoise, que Monseigneur l’Intendant, chargé de cet établissement, leur a écrit pour qu’ils aient à paraître à l’adjudication des ouvrages à faire à la maison sise à la haute aumône, destinée à former des casernes capables de contenir ces bataillons, suivant les ordres qu’il a donnés et pour y régler les termes des paiements à faire à l’adjudication de ces ouvrages. Mgr l’Intendant croit que la ville trouvera cet arrangement

moins onéreux que si le régiment de recrues était établi en logement chez les habitants, ce qui eut été indispensable si on n’eut trouvé cette maison à disposition, mais comme il sait que la ville ne peut pas prendre des engagements bien certains, par rapport au peu de ressources qu’elle a, sa Grandeur promet par sa lettre de lui procurer des secours pour remplir l’objet de l’adjudication qu’il trouve indispensable et à laquelle il les charge de procéder le plus tôt possible. Le prix des ouvrages dont il s’agit étant de neuf à dix mille livres (3) suivant le devis que Mgr l’Intendant en a fait dresser et étant aussi instant pour la ville de pourvoir au paiement des loyers de la maison. » MM. les Maire et Echevins prient les habitants de bien vouloir prendre

PASSÉ • cette demande en considération et les autoriser à faire sur les deniers communs et patrimoniaux de la ville toutes les dépenses nécessaires pour l’établissement de ces casernes. « La matière mise en délibération, l’assemblée a autorisé MM. les Maire et Echevins à paraître, et à exécuter les ordres de Mgr l’Intendant à l’adjudication définitive des ouvrages à faire à la maison sise à la haute aumône appartenant à la succession de Gabriel Quesnel Maître de l’hôtellerie du Grand Cerf pour y loger le régiment des recrues de la généralité de Paris… de prendre au nom de la ville tous les engagements nécessaires au prix , clauses et conditions qui seront réglées par Mgr l’Intendant, lequel sera supplié de vouloir bien se souvenir de la modicité des revenus de la ville qui ne suffisent pas pour l’acquit de ses charges actuelles et qu’il lui serait impossible de satisfaire aux engagements qu’elle va prendre… s’il ne daignait pas lui préparer les ressources qui dépendent de lui, et qu’elle a lieu d’attendre de sa bonté paternelle… »

1- Marie-France Terry-Maisonneuve, « En passant par la rue haute, des Anciens racontent Saint-Ouen l’Aumône », Editions du Valhermeil, 1986 2- Intendant : son titre officiel est intendant de police, justice et finances. Il administre une généralité (grande circonscription, la France comptait 34 généralités en 1789). 3- Livre unité monétaire qui fut remplacée par le franc à la Révolution.

Une cour de la rue haute

•CADRE DE VIE

VITESSE EN VILLE LIMITÉE À 50KM/H ?

Dans les zones à risque, c’està-dire sur certains axes suffisamment larges pour inciter certains automobilistes à rouler à des vitesses trop élevées, la police municipale effectue régulièrement des contrôles de vitesse. De même sur les voies où les risques d’accident sont plus élevés, du fait d’un carrefour ou de la présence, au voisinage, de groupes scolaires.

Respectez les limitations de vitesse.

Des contrôles de vitesse sont régulièrement effectués. En agglomération la vitesse est limitée à 50km/h sur toutes les voies et certaines routes étroites sont même limitées à 30km/h. Dans ces secteurs étroits, on a souvent placé de surcroît des zones de stationnement qui empêchent une circulation rapide de même que des ralentisseurs. Certains automobilistes maîtrisent mal ces limitations de vitesse. Ils s’exposent à des contraventions lors de contrôles réguliers effectués par la police municipale, dotée de jumelles à visée laser de très grande portée et équipée depuis 2006 pour effectuer

ces contrôles. Il s’agit parfois de simples mesures préventives (contrôles avec panneau indicateur de vitesse) ; il s’agit aussi de mesures qui peuvent déboucher sur des verbalisations. Le but est de sensibiliser les conducteurs (automobilistes et motards) aux risques qu’ils prennent et qu’ils font courir aux autres en circulant trop vite. Les accidents sont encore trop nombreux en territoire urbain. À noter qu’il n’y a pas de profil type pour ceux qui enfreignent la règle, on y trouve toutes les catégories sociales et toutes les tranches d’âge !

INFRACTION AU CODE DE LA ROUTE. CE QU’IL EN COÛTE… Si vous roulez trop vite en agglomération, il vous en coûtera 90 € d’amende et un retrait de points sur votre permis qui peut aller de 1 à 6 points selon l’infraction (1 point jusqu’à 19km d’excès de vitesse, les tranches au delà étant de 20 à 29km, de 30 à 39km, au dessus de 40km et au dessus de 50km). En cas de très grand excès, les policiers peuvent être conduits à procéder à une rétention du permis. Le véhicule peut être immobilisé dans ce cas. Un alcootest est également systématiquement pratiqué dans ces cas. SOA avril 2009

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• RENCONTRE ASSOCIATIVE

Match de juniors au stade Roger Couderc courant de saison 2008.

Deux ou trois questions à : CHRISTOPHE CADÉAC, DIRECTEUR GÉNÉRAL DU RUGBY CLUB AGGLOMÉRATION CERGY-PONTOISE (RCACP)

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Vous organisez le 19 avril au parc des Sports le tournoi des villes de l’agglomération, de quoi s’agit-il ?

C’est un événement important pour nous qui

marque une fin de saison plutôt réussie. Le match organisé contre Suresnes dans le cadre du championnat de France va peut-être nous permettre d’assurer une montée en Fédérale 1. Aujourd’hui, nous, l’équipe fédérale 2, sommes en tête de la poule tandis que Suresnes est second, des matchs auront encore lieu d’ici le 19 avril. Je garantis que ce sera un beau match, d’autant plus si les supporters sont nombreux. Les Saint-Ouennais sont les bienvenus. Rendezvous au parc des Sports. D’autres animations attendent les spectateurs toute la journée.

DIMANCHE 19 AVRIL 2009 TOURNOI DES VILLES DE L’AGGLOMÉRATION PARC DES SPORTS

Quelles sont ces animations ?

Le RCACP se porte plutôt bien alors ?

Le 19 avril est vraiment la journée événement du RCACP. Nous voulons fédérer nos partenaires et les passionnés de rugby autour du sport. La matinée sera consacrée à un tournoi de « rugby touch » entre tous les jeunes de 11 à 13 ans qui ont participé à l’opération Rugbycité*. Nos sponsors qui sont des entreprises privées vont tenir des stands pour ces mêmes jeunes afin de présenter leurs métiers, leurs attentes… C’est aussi cela l’esprit Rugbycité, donner un vrai coup de pouce aux jeunes, c’est tout à fait conforme aux valeurs du rugby (l’entraide, la solidarité, l’esprit gagneur et collectif).

En effet, l’association compte aujourd’hui 440 licenciés, ce qui en fait le premier club du Val d’Oise et un des premiers d’Ilede-France. En quelques années, nous avons complètement restructuré le club et affirmé notre présence sur l’agglomération de Cergy-Pontoise. Nous intervenons sur toutes les communes qui le désirent. Nous sommes en ordre de marche et nous avons bien préparé la montée en Fédérale 1 si nous y arrivons. Je suis très optimiste quant à l’avenir du rugby sur le territoire.

Entrée libre, réservé aux SaintOuennais.

Jeudi 30 avril Sortie à Roissy Visite guidée du centre départemental météo-France du Val d’Oise. Inscriptions en mairie, dans la limite des places disponibles.

*Lire la brève sur rugbycité pages 8/9

À partir de 9 heures : tournoi « rugby touch » entre environ 160 jeunes de 11 à 13 ans 11h15 : visite du village des métiers par les jeunes (en présence de Veolia, Spie, PEM, EFI, Rousseau Automobiles, Media Communication, Cogetrad…) Le cassoulet du midi sera préparé par Claude Spanghero, figure mythique du rugby 13h15 : lever de rideaux RCACP2 – Suresnes2 15 heures : RCAP – Suresnes (championnat de France) À partir de 17 heures, on appelle ça la troisième mi-temps dans le jargon Tarif unique pour l’entrée : 5€

VENEZ NOMBREUX SUPPORTER NOS ÉQUIPES !

•AGENDA DES ANCIENS

17 avril - de 9h à 16h30 Stage d’initiation à la photo sur ordinateur, proposé par le CCAS (1er étage au dessus du foyer du Centre). 20 avril - de 9h à 16h30 Stage d’initiation à l’informatique réservé aux débutants proposé par le CCAS. (1er étage du foyer du Centre). 24 avril - de 9h à 16h30 Stage d’initiation SOA avril 2009

à la communication par Internet, proposé par le CCAS (1er étage du foyer du Centre). Inscription obligatoire, dans la limite des places disponibles, les mercredis et vendredis matins, en mairie. Du 1er au 30 avril Exposition A l’hôtel de ville, aux heures d’ouverture de la mairie Voir, prévoir, comprendre le réchauffement climatique. Mardi 28 avril Ciné-foyer A 14h15 au Foyer du Centre. Jeux Interdits de René Clément.

Mercredi 6 mai 14h15 au Foyer du Centre. Ludothèque Mardi 19 mai Sortie, la cueillette de Puiseux Départ du Foyer du Centre à 14h Inscriptions en mairie, 1er étage les mercredis et vendredis matins.


• ASSOCIATIONS Andrée Salgues à votre écoute. Conseiller général du canton de Saint-Ouen l’Aumône – Méry-surOise, Andrée Salgues tient des permanences s’adressant aux habitants des deux communes. Prochaines dates, le samedi 9 mai 2009 de 9h à 11h30 en mairie de Saint-Ouen l’Aumône et les samedis 4 avril et 16 mai 2009 de 9h à 11h30 en mairie de Méry-sur-Oise. Pour limiter l’attente, il est nécessaire de prendre rendez-vous en téléphonant au 01 34 21 25 63. Des permanences métiers sont tenues en mairie par un représentant de la Défense, un mercredi par mois de 14h à 16h30 pour informer les jeunes sur les métiers proposés par les différentes armées. Ces permanences permettront aussi de recueillir des informations sur les journées d’appel de préparation à la Défense. Prochains rendez-vous : le 8 avril et le 13 mai.

!) à l’Abbaye de Maubuisson, avant le 14 avril. En savoir plus : 01 34 64 36 10. L’Of fice Local d’Animation (OLA) communique que les Marches du Vexin, habituellement organisées au printemps, n’auront pas lieu cette année. L’équipe des organisateurs de la manifestation envisage, éventuellement, une nouvelle formule pour les années suivantes. L’association SOS Amitié recherche des écoutants bénévoles pour ses 7 lieux d’écoute en Ilede- France. Une formation est assurée. Pour recevoir un dossier de candidature adressez vos coordonnées à SOS Amitié Ile-deFrance, BP 100, 92105 Boulogne Billancourt Cedex, ou par mail à Sos. amitie.idf@wanadoo.fr Site Internet : www.sosamitieidf.asso.fr

L’association du quartier d’Épluches reprend ses activités. Prochains rendez-vous, Samedi 11 avril, 14h30, loto ; dimanche 26 avril repas à thème (Pâques) costumé à 12h30. Les activités se passent à la maison de quartier d’Épluches. En savoir plus : contact 01 34 64 10 33 (le mardi après-midi), ou Mme Bucheli (Présidente) au 06 75 47 00 31.

La Police nationale communique que le concours national de gardien de la paix offre de nombreux postes en Ile-de-France. Date limite d’inscription le 15 juillet 2009. Epreuves écrites le 30 septembre. Dossiers à retirer en appelant le 01 69 33 76 96 ou le 01 69 33 76 37 ou par e-mail : info.police-recrutementiledefrance@interieur. gouv.fr

L’abbaye de Maubuisson prépare une exposition « Unions mixtes et mariages libres » de l’artiste ORLAN, qui se déroulera en septembre 2009. Orlan souhaite récolter des vidéos de mariages mixtes en Val d’Oise. Si votre mariage est placé sous le signe de la mixité des origines, envoyez vos images (morceaux choisis, scènes de baisers les bienvenues

La Mutuelle des Etudiants a mis en place un site www.reussite-bac.com destiné à aider les lycéens dans leur préparation au baccalauréat et à préparer au mieux leur entrée dans l’enseignement supérieur. Le site est gratuit et sans aucun engagement pour le lycéen qui y trouvera nombre d’informations utiles concernant son orientation.

CHRONIQUE • DE L'ABBAYE DOMINIQUE PETITGAND : INSTALLATIONS SONORE DANS L’ABBAYE, LA GRANGE À DÎMES ET LE PARC…

Les mots sont la matière première des œuvres de Dominique Petitgand ; des séquences de mots, extraits d’enregistrements qu’il réalise avec différentes personnes, souvent les mêmes. Ces fragments de voix sont découpés, isolés, répétés, associés à d’autres bribes sonores, musicales, vocales, et présentés sous de multiples formes : disques, diffusions radiophoniques, séances d’écoute dans l’obscurité, ou encore installations comprenant plusieurs haut-parleurs agencés dans un espace d’exposition. L’abbaye de Maubuisson, site d’art contemporain du Conseil général du Val d’Oise a invité Dominique Petitgand à imaginer une installation sonore dans chacun de ses espaces (grange à dîmes, parc, salle du parloir et salles abbatiales). À partir des caractéristiques acoustiques de chaque lieu, Dominique Petitgand a composé des environnements sonores et narratifs. Dans la grange, lieu vide et immense, se font entendre les ricochets d’un ballon dans lequel un joueur invisible tape fort. Figure de l’entêtement. Dans le parc où s’additionnent les sons de la nature et ceux des alentours urbains, des voix sans texte inspirent, soufflent et chantonnent. Des flux musicaux emplissent le parloir, des voix se réfugient dans les niches ; paroles contrariées. L’acoustique résonnante ou feutrée des salles abbatiales se prête à une polysémie sonore : éclats, flux musical et bribes de paroles réelles : Quelqu’un est tombé. À la fois énigmatique et ouverte, descriptive et bégayante, cette parole dit l’insaisissable et le réel. Lieu de silence, l’abbaye de Maubuisson offre à l’univers sonore de Dominique Petitgand l’écrin d’une parole protégée et donne à entendre autre chose derrière ces voix, ces sons et ces silences entremêlés. Nous accédons à un état instable où présence et absence se conjuguent. Des liens invisibles, comme une partie de nous-même, nous rattachent désormais aux espaces que nous venons de traverser.

Autres rendez-vous autour de l'exposition SÉANCE D’ÉCOUTE DANS LE NOIR AU CINÉMA UTOPIA Diffusion-performance / Samedi 23 mai / 17h Écouter dans le noir concentre l’attention, aiguise l’écoute. En savoir plus : 01 30 37 75 52. Autres événements autour de l’exposition : 01 34 64 36 10.

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•SPORT LES SURFERS AU CREUX DE LA VAGUE Depuis 3 ans, le « SOA Surf Club » a basé son siège en ville, bien que l’activité se déroule principalement aux alentours de Dieppe.

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En 2006, après avoir fait ses études à Cergy-Pontoise, Laurent Rossi, l’un des fondateurs de l’association, également trésorier, décide de s’installer dans le tout nouveau quartier de Liesse. C’est donc naturellement que le club de surf se trouve référencé à Saint-Ouen l’Aumône. Originaire de la Réunion, ce passionné a vite compris que les « spots » les plus proches de la région parisienne se situaient en Normandie, du côté de Dieppe. Il témoigne : « Au début, nous étions juste une poignée de copains et puis nous nous sommes dit que la formule fonctionnait. Il fallait donc en faire profiter le plus grand nombre et permettre aux Parisiens de pouvoir pratiquer toute l’année. » Il faut dire que les technologies évoluant, les combinaisons en néoprène permettent aujourd’hui d’affronter les climats les plus maussades.

AGENDA ◗ Football américain

Samedi 18 avril Les Cougars / Les Caïmans du Mans (cadets) 20 h au stade Escutary SOA AVRIL 2009

En route vers la compétition normande

L’idée de Laurent, c’est de permettre également à tous ceux qui le souhaitent de pouvoir pratiquer la compétition, lui-même aurait voulu pouvoir en faire plus jeune. « Les compétitions, ça ne s’improvise pas, il faut s’entraîner régulièrement pour progresser et c’est en ça que notre association prend tout son sens. » déclare le trésorier. Le club, qui compte désormais une cinquantaine de membres, affiche clairement ses ambitions et d’ores et déjà un joli palmarès au niveau régional. Au sein du groupe, on compte 3 personnes possédant le brevet d’animateur fédéral, 4 avec le brevet d’initiateur et bientôt un spécialiste de la préparation physique (BPJEPS métiers de la forme). À terme, le club aimerait créer sa propre école de surf afin de financer l’activité des plus férus.

Dimanche 19 avril

Les Cougars / Les Molosses d’Asnières (seniors) 14h au stade Escutary

Dimanche 10 mai

Les Cougars / Les Spartiates d’Amiens (seniors) 14h au stade Escutary

www.soasurfclub.fr

SOA : lieu stratégique

Bien que l’activité se déroule en bord de mer, l’ancrage saint-ouennais tient à cœur aux dirigeants, comme le confirme Laurent. « Notre association est composée à 70 % de personnes habitant aux alentours de Paris. D’où que l’on vienne, SaintOuen l’Aumône est un point stratégique pour se rendre à la mer. Notre ancrage ici permet de stocker du maté-

riel… Et puis comme nous pratiquons le covoiturage, la ville est pour nous le lieu de retrouvailles. » L’image parisienne du club est très importante même si la ville d’Hautot-sur-Mer est une deuxième maison. Forte de son succès, l’association vient de se jumeler avec le London Surf Club, un rapprochement qui promet de riches échanges s’inscrivant dans la valeur phare de la discipline : la fraternité !

POURQUOI LE SOA SURF CLUB ? SOA comme Saint-Ouen l’Aumône et SOA comme Spirit Of Aloa

INFOS PRATIQUES Les plus jeunes membres du club ont au minimum 15 ans La cotisation annuelle s’élève à 80€ (prêt de matériel inclus) ; s’ajoute à cela les déplacements qui se font en covoiturage et parfois le coût du séjour (pour exemple, un petit groupe part à Tahiti pendant 3 semaines, des séjours sur la côte basque sont organisés l’été…) Le club propose à ses adhérents de pratiquer le surf et le bodyboard

CONTACT AVEC LE CLUB : Laurent Rossi au 06 62 35 65 82 et site internet : www. soasurfclub.fr

◗ Football

◗ Handball

ASSOA / Fleury-Mérogis (division d’honneur) 15h30 au parc des Sports

ASSOA / Bois Colombes (N2) 20h45 au gymnase Armand Lecomte

Dimanche 26 avril

Dimanche 10 mai

ASSOA / Yerres (division d’honneur) 15h30 au parc des Sports

Samedi 25 avril


ON EN PARLE • JEUDI 9 AVRIL : « UNE SOIRÉE À BUENOS AIRES » L’imprévu se met aux couleurs argentines en accueillant des musiciens du Conservatoire à Rayonnement Régional (CCR) de Cergy-Pontoise qui viendront interpréter les compositions de Piazzolla, Grätzer et Ginastera. Ce sont 5 professeurs du CRR, dont François Méchali, contrebassiste (déjà accueilli sur « Histoires de Résonances » en février) qui viendront interpréter un répertoire typiquement argentin. Le programme de la soirée laissera place aux plus grands com-

positeurs argentins : Astor Piazzola, bandonéoniste et pianiste, est le plus important compositeur de tango de la seconde moitié du XXe siècle, son style faisant preuve d’une grande originalité dans des tangos d’inspiration inégalée ; Alberto Ginastera,

surtout connu pour l’écriture d’œuvres de grande envergure (opéras, symphonies, cantates, concertos), et Carlos Grätzer, seul contemporain né en 1956. Sa musique, récompensée par de nombreux prix dans le monde entier, a été recommandée à la Tribune In-

ternationale de Compositeurs de l’UNESCO et jouée aux World Music Days 2000. C’est donc une soirée à Buenos Aires qui attend le spectateur, un voyage au cœur de la mégalopole argentine qui laissera un goût sucré de Rio de la Plata.

SOPHIE DUMAS EXPOSE SES NATURES MORTES À L’HÔTEL DE VILLE Le monde de Sophie Dumas plonge le visiteur dans des natures mortes minutieuses. La contemplation du banal devient alors une illusion troublante.

Sophie Dumas naît à Paris en 1959. Après une école d’arts graphiques, elle débute en 1980 dans la publicité. Artiste peintre, elle expose à la Fondation Taylor en 2006 et dans les salons d’Ile-de-France, par-

ticipe avec la Galerie Bréhéret à la Xe Foire internationale d’arts de Canton. Ses peintures sont exposées en permanence à la galerie Bréhéret (Paris 6e). « Avec la nature morte, j’ai choisi un langage qui décrit patiemment et minutieusement la surface des choses par la contemplation du banal et l’observation du jeu de la ma-

tière et de la lumière. En déplaçant les objets dans l’espace, je construis des agencements d’atelier, des groupements de formes qui me permettent d’exprimer sur la toile leurs relations plastiques et visuelles. » Son travail sur les natures mortes n’est pas sans nous rappeler celui du « Caravage » ; où par un jeu de clair/obscur

la lumière sort du tableau et donne vie à la scène. Le travail de la matière picturale (vernis à l’ancienne), accentue le décalage ressenti entre l’objet représenté « marqué par une histoire » et le tableau exposé. Les contrastes saisissants ainsi produits donnent vie au tableau. Vernissage le vendredi 15 mai à 18h30 (entrée libre)

« FANTAISIES » : LA DERNIÈRE CRÉATION DE CAROLE THIBAUT

Ce sera le 15 mai prochain à L’imprévu, le dernier spectacle du parcours « Histoire(s) de(s) femme(s) » en partenariat avec la compagnie Sambre, qui aura ponctué la saison culturelle.

Carole Thibaut, ici à la fois auteure, metteure en scène et comédienne, démonte de façon jubilatoire, la mécanique d’oppression qui se cache derrière la notion d’idéal féminin, et s’attaque, en les

On a aimé :

tordant dans tous les sens, à ses représentations. « J’ai eu envie de tenter de raconter au plus intime, et ce faisant au plus universel, cette formidable mutation, de porter témoignage de ce mutant que

je suis, de ce monstre, comme nous appelait déjà Baudelaire. Avec toute la subjectivité, toute l’impudeur et toutes les perversions féminines dont je suis capable. » Après avoir travaillé autour d’histoires et de

paroles de femmes de toutes origines et s’en être nourrie, c’est elle-même qu’elle prend ici comme objet de recherche, avec une joyeuse et insolente impudeur.

L’EXPOSITION CONCOURS « LES 4 ÉLÉMENTS » ORGANISÉE PAR L’ASSOCIATION IMAGE’IN

Ce sont tous des photographes amateurs qui ont planché sur un thème imposé : les 4 éléments (air,

terre, eau et feu). Du 2 au 18 mars dernier, 73 clichés provenant de Objectif Image 95, Photoclub Pierrelaye et Image’In ont orné le hall de l’hôtel de Ville. Lors du vernissage de l’exposition, des prix ont été remis par Christine Le Guyadec (présidente d’Image’In) aux photo-

graphes dont les vues ont été le mieux jugées par le public. Rose-Marie SaintGermès Akar, conseillère municipale déléguée à la culture a évoqué « une exposition qui permet aux amateurs de progresser et de montrer au public un travail de qualité. »

Contact avec Image’In auprès de l’Office Local d’Animation (23 rue du Gal Leclerc)

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•RENDEZ-VOUS À SUIVRE JUSQU'EN

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Le Musée Départemental de l’Éducation propose « Histoire de l’école, les collections s’exposent » ⌦

Ouverture en semaine sauf le mardi de 13 heures à 18 heures et les week-ends et jours fériés de 14 heures à 18 heures, renseignements au 01 34 64 36 10 Tarifs plein : 3,8 €; Gratuit pour les moins de 25 ans et le passe culture

AVANT - PREMIÈRE Hall de l’hôtel de ville (horaires d’ouverture en p.2), entrée libre, renseignements au 01 34 21 25 70

À L’AFFICHE 9

JEUDI AVRIL

Musique : une soirée à Buenos Aires ⌦

Coréalisation ville de Saint-Ouen l’Aumône / CCR de Cergy-Pontoise

Une manière originale de revivre l’école depuis la fin du xviiie siècle Ouvert le mercredi, jeudi et vendredi et chaque premier week-end de chaque mois de 14 heures à 18 heures Tarif : 3 €, renseignements au 01 34 64 08 74

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JUSQU’AU LUNDI

31 AOÛT

Proposé par des musiciens du Conservatoire à Rayonnement Régional de Cergy-Pontoise, le spectacle est une véritable plongée dans la mégalopole argentine : bandonéon, guitare, clarinette, piano et contrebasse créeront l’atmosphère autour des œuvres du compositeur Astor Piazolla. Quelques surprises pourraient bien ponctuer la soirée…

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MERCREDI ET JEUDI AVRIL

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Le théâtre Uvol propose « Les déplacés » de Xavier Durringer ⌦

VENDREDI ⌦

15 MAI

Théâtre : « Fantaisies »

(Texte, mise en scène et interprétation : Carole Thibaut) Une femme entre et parle au spectateur, une moitié d’humanité, comme elle dit, trouée de toutes parts, qui tente de rassembler les bouts épars d’elle-même. Or, ça ne cesse de lui échapper, de «fuir par tous les trous». Carole Thibaut nous entraîne dans tous ces états féminins, à travers les chemins pas toujours corrects de ses «fantaisies» : dieu, la maternité, le sexe, la virginité… 21 heures à L’imprévu Plein tarif, réduit et abonnement : 8 €; moins de 16 ans et passe culture : 5 € Renseignements et réservations au 01 34 21 25 70

L’abbaye de Maubuisson propose l’exposition « Quelqu’un est tombé » de Dominique Petigrand ⌦

L’artiste intègre le son dans ses recherches plastiques, ses pièces demeurent une expérience exceptionnelle et témoignent d’un art de l’écoute plutôt que du son, dans un rapport très maîtrisé aux espaces et à leur acoustique. Quatre nouvelles installations seront proposées à Maubuisson (dans la grange se font entendre les ricochets d’un ballon dans lequel un joueur invisible tape fort; dans le parc s’additionnent les sons de la nature et ceux des alentours urbains, des voix sans textes inspirent, soufflent et chantonnent…). Abbaye de Maubuisson, rue Richard de Tour

21 heures à L’imprévu Tarif plein : 11 €; abonnement : 8 €; moins de 16 ans : 5 € et passe culture : 5€ Renseignements et Réservations au 01 34 21 25 70

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DU MARDI AVRIL AU SAMEDI JUIN

Exposition de peinture : Sophie Dumas «Avec la nature morte, j’ai choisi le langage qui explore patiemment et minutieusement la surface des choses. Par la contemplation du banal, par la transcription de la matière, par le jeu de la lumière et de l’espace, j’essaie de créer une illusion visuelle qui provoque un trouble de la perception» (Sophie Dumas, janvier 2008) Vernissage le vendredi 15 mai à 18h30 ⌦

Xavier Durringer dénonce la situation «déplacée» des français d'origine étrangère. Cette fresque à la fois sociale et poétique de la 2e et 3e génération est une revendication lyrique dans une actualité brûlante. Alors qu'aujourd'hui, médias et politiques tentent de brouiller les cartes, la pièce essaye de redonner vie à un passé, une mémoire, et déroule son implacable constat : «Un arbre à qui l'on a coupé les racines ne peut pas donner de fruits.» X. D. Mercredi 29 à 20 heures et jeudi 30 à 20h45 à la maison de quartier de Chennevières Tarifs : 12, 8 et 5 € Renseignements et Réservations au 01 34 21 85 79

SAMEDI

16 MAI

Carnaval de la ville «Le cinéma et les films d’animation» Rendez-vous dès 14 heures rue de Chennevières

Directeur de la publication : Alain Richard Rédaction : Mireille Quantin, Vincent Echasserieau au 01 34 21 25 00 Mise en page et photogravure : Nord Compo : 03 20 41 40 01 Impression : DB Print : 03 20 28 83 20 Nombre d’exemplaires : 10000 Dépôt légal à parution


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