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Sommaire Les chiffres clés de la coopérative au 30 juin 2013 rapport d’activité 2012/13
p1
Le mot du président
p2
Le mot du directeur
p4
Les céréales
p6
L’agro-fourniture
p 12
Les espaces verts
p 18
Les pommes de terre
p 20
Le houblon
p 22
Les investissements
p 24
Tous azimuts
p 28
rapport financier
p 30
La coopérative
cLéS S e r hiff LeS c
a de L
ive
at r é p oo
c
Les hommes 20 administrateurs élus et 2 stagiaires “Jeunes Agriculteurs“ 164 salariés permanents 3 347 adhérents actifs
chiffres d’affaires Total
214 M€
Céréales Agro-fournitures Espaces verts Houblon Pommes de terre
139 48.9 3.3 2.9 2.7
collecte de céréales
M€ M€ M€ M€ M€
résultat net
626 806 tonnes
investissements
7
M€
12
M€
Le Groupe Les hommes chiffre d’affaires
284 salariés permanents
392 M€
résultat net 9.1
M€
collecte de céréales 1.09 millions de tonnes
1
exceptionneLLe année 2012! Quelle faveur pour une première année de présidence de boucler un exercice aussi fructueux, que ce soit pour la Coopérative ou pour les producteurs ! J’ai forcément une pensée pour mon prédécesseur, Eugène Schaeffer, qui durant plus de deux décennies a su garder le cap quelle que fût la conjoncture. Sur cet exercice, les choses avaient pourtant mal commencé. Pour les blés en tout cas… En février 2012, lors d’une réunion du Conseil d’administration, nous étions tous dans l’expectative. Se posait la question du retournement ou non des surfaces ayant beaucoup souffert du froid. Se posait aussi celle de savoir quelle culture se substituerait alors aux blés retournés. Et nous avions décidé, unanimement, de prendre les devants et de commander des volumes conséquents de semences de maïs supplémentaires. Grand bien nous en a pris, puisqu’au final plus de 10 000 hectares de blé ont disparu de la SAU du département et ont essentiellement été remplacés par du maïs. Le malheur du blé a fait le bonheur du maïs à plus d’un titre. Le gel, dévastateur pour la céréale d’hiver, a restructuré les sols en profondeur. De quoi partir sur de bonnes bases pour les cultures de printemps pour lesquelles la qualité de l’implantation est essentielle. Concernant le maïs, elle lui aura sans doute permis de limiter les dégâts quand le mois d’août sec et chaud a sévi. Au final les rendements sont excellents, pointant juste derrière le record de 2011. Combinés aux surfaces, ils expliquent le record de production de la région. Du côté des prix, les producteurs ne sont pas en reste. En 2012, le marché mondial est sous tension et les cours sont élevés. Les prix rémunérateurs associés aux rendements exceptionnels permettent aux exploitants de dégager le meilleur revenu en grandes cultures des dix dernières années ! Si pour le maïs la récolte 2012 est dans l’ombre de celle de 2011, la roue tourne par contre pour nos producteurs de pommes de terre. Les prix de la précédente récolte n’avaient pas suffi à couvrir les coûts de production. L’année 2012 leur est bien plus propice. Rendements et prix sont au rendez-vous et repositionnent avantageusement la culture dans la course à la compétitivité. Un vent plus favorable souffle également pour notre filière houblonnière dont la situation s’améliore. Le travail de reconquête commerciale porte ses fruits. Le Strisselspalt, variété emblématique, connaît un réel regain d’intérêt. C’est une bonne nouvelle pour la cinquantaine de producteurs qui se sont engagés dans le plan de restructuration proposé par la Coopérative. Nous sommes à l’aube de la réforme de la PAC dont les effets seront négatifs sur un bon nombre d’exploitations agricoles alsaciennes. Dans cette perspective, conserver et conforter la diversité de notre agriculture est essentiel. Nous devons réussir à maintenir en Alsace une pluralité de productions à valeur ajoutée qui permettent aux agriculteurs de vivre dignement, et aux plus jeunes de s’installer. Le projet de multiplication de semences de maïs initié cette année par notre Coopérative va dans ce sens. Pour les agriculteurs, c’est une nouvelle filière de production qui se dessine. Le projet est ambitieux, sur le plan agronomique comme technique. Nous pouvons être fiers qu’il soit porté par notre outil coopératif – qui s'affirme encore et toujours comme une entreprise au service de l’agriculture régionale et de ses adhérents !
Marc Moser Président du Conseil d’administration
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Le
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mot
du
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3
une année pLeine !
Indéniablement l’exercice 2012/2013 a été l’un des plus denses pour la Coopérative et le Groupe en terme d’activité. A commencer par une récolte record toutes céréales confondues. Suivie début 2013 par une campagne d’approvisionnement difficile avec une tension sur les semences de maïs et dans la foulée des semis compliqués. Il y a aussi eu, pour la Coopérative comme pour ses adhérents, des contraintes administratives supplémentaires avec notamment la réforme de l’agrément des distributeurs de produits phytosanitaires et son cortège de formations, d’audits et de points de contrôle. Je tiens vraiment à remercier chacun des salariés du Groupe pour les efforts consentis qui nous ont permis de traverser avec performance cette période de suractivité conjoncturelle. Je tiens également à dire que nous ne nous sommes pas contentés de subir ces évènements, nous avons aussi progressé ! Le réaménagement du site de Wiwersheim, dont certains bâtiments dataient encore de 1925 est en voie d’achèvement. La Coopérative dispose à présent d’un dépôt d’approvisionnement et d’un silo fonctionnels, performants et au goût du jour : c’est reparti pour 50 nouvelles années de service ! La construction du silo de Lauterbourg, après une longue gestation qui se compte en décennies, a été menée en un temps record. Vous retrouverez les images du chantier au fil des pages du présent rapport. La logistique céréalière de l’Outre-Forêt change donc de physionomie et gagne grandement en efficacité. Nous nous en sommes déjà rendus compte lors de la récente récolte de maïs. Nous avons également initié cette année auprès de nos adhérents la démarche d’engagement des livraisons de céréales au mode « acompte ». Cette contractualisation est devenue indispensable pour la conduite de la commercialisation des céréales en raison des fortes fluctuations des marchés. Il n’est plus possible d’attendre la fin de la récolte pour connaître le mode de commercialisation (prix d’acompte ou net) choisi par l’adhérent quand les ventes pour le mode « acompte » ont démarré… 8 mois auparavant. Après cette première année de mise en place, de nouvelles formules plus complètes seront proposées afin de répondre à tous les besoins de commercialisation des agriculteurs. Nous avons devant nous l’important projet de production de semences de maïs qui devra apporter intensité et valeur ajoutée aux adhérents en mesure de créer des ilots avec l’isolement suffisant. Payer la plupart des céréales au comptant et pouvoir continuer d’investir dans l’outil de nos adhérents, nous pouvons le faire en grande partie grâce aux résultats que nos prédécesseurs ont consenti à laisser dans la Coopérative. Le résultat de cette bonne année agricole consolidera, après distribution, notre haut de bilan pour continuer à préparer l’avenir de l’agriculture alsacienne et traverser les inévitables années difficiles en étant plus forts ensemble.
Denis Fend Directeur général
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Le
mot
du
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5
Les années se suivent et se ressemblent pour la céréaliculture alsacienne qui connaît en 2012 un deuxième très bon cru. De son côté la coopérative réalise la plus forte collecte jamais connue. Au total, près de 627 000 tonnes transitent par ses silos durant l’exercice. Avec 535 000 tonnes, le maïs se taille la part du lion. La résultante de rendements à nouveau exceptionnels combinés à des surfaces jamais égalées sur le département. Le seul bémol de la campagne concerne le blé. Le gel à la sortie de l’hiver 2012 a eu raison d’un tiers des blés bas-rhinois. Des surfaces libérées qui repartent en maïs grâce à une dérogation accordée par le gouvernement concernant l’obligation de rotation de la sole de maïs dans le cadre du plan de confinement de la chrysomèle. L’autre fait marquant de la campagne a trait aux prix. En 2012 ils atteignent des niveaux que les producteurs n’avaient plus connus depuis belle lurette, largement au dessus des 200 euros/tonne pour le blé comme pour le maïs.
BLé récoLte 2012 fatal mois de février
6
Qualité mitigée
Les températures glaciales du mois de février 2012 interviennent alors que le
Sur le plan de la qualité les résultats sont bons pour les taux de protéines et
blé est à un stade très avancé, en début de montaison. Les pertes de pieds
les temps de chute de Hagberg. Ils sont moins satisfaisants en ce qui
sont conséquentes et beaucoup d’agriculteurs se posent la question du
concerne le poids spécifique. La moyenne mesurée reste supérieure
retournement des parcelles. Ils sont nombreux à prendre cette décision qui
à la norme commerciale (76 kg/hl) mais écrase des disparités liées
fera disparaître de la carte 9 000 hectares de blé d’hiver au profit de blé et
essentiellement aux dates de récolte.
d’orge de printemps mais surtout de maïs. Pour les parcelles rescapées,
D’un point de vue sanitaire, le modèle de prévision agro-climatique utilisé
la reprise est rendue difficile par une sortie d’hiver sèche avec des gelées
par la coopérative annonçait fin juin un risque moyen de contamination en
blanches. Le printemps est salvateur pour la montaison et l’épiaison. La période
mycotoxines. Le dispositif d’échantillonnage systématique des livraisons des
de floraison, étalée dans le temps en raison de l’hétérogénéité des stades
agriculteurs est alors mis en place. Si les premiers apports affichent dans la
d’avancement, n’échappe pas aux pluies de fin mai. Des conditions propices
plupart des cas un niveau de contamination faible à moyen, la tendance change
au développement de la fusariose. Le mois de juin, sans excès de chaleur,
soudainement en deuxième partie de récolte, de façon plus marquée dans
est optimal pour le remplissage.
certains secteurs géographiques. Face à cette situation, le plan de dégagement
La bonne surprise des rendements
logistique est adapté afin d’isoler la marchandise à risque. La décision est aussi prise d’analyser tous les échantillons prélevés à la collecte. Résultat : la qualité
La récolte commence début juillet pour les secteurs les plus précoces mais
sanitaire d’une partie de la collecte est altérée par la présence de mycotoxines
ne bat son plein qu’après le 14 juillet. A la fin du mois la coopérative a rentré
au-delà du seuil autorisé pour un débouché en alimentation humaine. Une
95% de la collecte finale dans de plutôt bonnes conditions.
réfaction financière est appliquée lors du paiement des apports concernés.
Les volumes réceptionnés sont en net retrait par rapport à l’an passé. Il faut
S’il apparait comme sûr qu’en année à conditions météorologiques défavorables
remonter à 2002, en éliminant la bérézina de 2003, pour trouver un niveau de
(notamment pluies à la floraison) la conduite culturale du producteur soit
collecte de cet ordre, en deçà de 80 000 tonnes.
déterminante en matière de risque de contamination, il semble bien qu’en 2012
Les rendements, très hétérogènes en raison d’une densité variable des épis,
le stress lié au gel de février ait quelque peu brouillé les cartes. La fragilisation
sont beaucoup moins catastrophiques que prévus. Le résultat départemental
des pieds rescapés, la tardiveté des blés de printemps re-semés, l’hétérogénéité
se situe à 69 quintaux/hectare, quasiment au même niveau qu’en 2011 où le
des stades des plantes entre parcelles (et au sein d’une parcelle) expliquent
manque d’eau avait été très pénalisant.
vraisemblablement le comportement atypique de l’année en matière sanitaire.
t ven t e te Lec L o c
e eS d
S e L éa r é c
2012/13 chiffre d’affaires 139 m€ +2.4 % collecte totale 626 806 t +5 % 100 % 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0
2011/12 597 213 t
2012/13 626 806 t
472 690 t
535 213 t
115 397 t
Maïs
Blé
Orge
78 429 t
Colza
Autres 7
maïS récoLte 2012 Gel propice
excellente qualité
Si le gel de février est dommageable pour le blé, il est une chance pour le maïs.
En 2012 comme en 2011 la précocité de la récolte et sa durée limitée
Le froid restructure les sols en profondeur et permet ainsi de bonnes
(5 semaines) permettent de préserver la qualité sanitaire et technologique
préparations. Les semis sont précoces et les levées rapides, grâce à un mois
du maïs. Les conditions climatiques de fin de cycle végétatif de la plante
de mai chaud. Les pluies de juin font pousser haut la plante et les vents violents
ne sont pas favorables au développement de la fusariose et donc
de la fin du mois provoquent de la casse dans certains secteurs (Ebersheim,
à l’expression des mycotoxines.
Benfeld). Il n’y a pas de stress en juillet pour la plante au moment de la phase
L’humidité moyenne du grain autorise un séchage modéré, préservant la
critique de la floraison. Celle du remplissage ne bénéficie pas d’aussi bonnes
qualité amidonnière. Les résultats des promatests (test mesurant la facilité
conditions : le mois d’août est chaud et plutôt sec. Mais la qualité de la
de séparation des protéines de l’amidon) sont largement supérieurs aux
structure des sols en sortie d’hiver permet à la plante de disposer d’une bonne
exigences des clients amidonniers. C’est une bonne nouvelle compte tenu
implantation racinaire l’autorisant à chercher l’eau en profondeur. Dans certains
de l’importance de ce débouché pour le maïs alsacien.
secteurs – les moins arrosés – les plantes pâtissent néanmoins de dessèchements
Enfin, l’opération « maïs corné semoulier » est reconduite en 2012. Avec les
prématurés laissant augurer de moins bons rendements.
modalités habituelles : barème de frais de séchage adapté et primes
collecte record
à la livraison mais en distinguant cette année deux variétés de qualité semoulière supérieure des autres variétés de maïs corné et en dédiant
La collecte démarre mi-septembre avec les variétés de type corné. Les pluies
des sites et des journées à la collecte de ces deux types de qualité.
de la fin du mois ralentissent un peu les moissonneuses-batteuses mais
Le dispositif mis en œuvre répond aux objectifs fixés : le maïs corné
permettent aux variétés tardives de remplir encore leurs grains. La campagne
(15% de la collecte finale) est collecté, séché, stocké séparément et il
de récolte se poursuit sur un rythme élevé, similaire à celui de l’année passée.
satisfait aux critères du cahier des charges du client semoulier.
Un premier record est battu le jeudi 11 octobre où la coopérative réceptionne dans la journée 29 000 tonnes de maïs humide. Un second est battu le 31 octobre lorsqu’est franchi le cap des 500 000 tonnes de maïs collectées. Cette « encombrante » collecte – de 520 000 tonnes en fin de récolte - impose
évolution de la collecte de maïs
à la coopérative de louer des capacités de stockage supplémentaires (sur une courte durée) afin d’absorber temporairement le surplus de quantité et de limiter les ventes de dégagement pénalisantes financièrement.
500 000
Côté producteur, si les résultats sont légèrement en dessous de l’exceptionnelle
450 000
récolte passée, ils n’en demeurent pas moins très satisfaisants. Les grains
400 000
— de l’ordre de 27.5% — caractéristiques d’une année précoce et plutôt « sèche ». Le rendement moyen du département est estimé à 117 quintaux/hectare, en retrait d’un petit quintal par rapport au record de l’année passée.
350 000 Tonnage sec
affichent des teneurs en eau légèrement supérieures à celles de 2011
300 000 250 000 200 000 150 000 100 000 50 000
récolte 2011
8
récolte 2012
12 novembre
5 novembre
29 octobre
22 octobre
15 octobre
8 octobre
1 octobre
24 septembre
17 septembre
date de récolte
10 septembre
0
t ven t e te Lec L o c
e eS d
S e L ĂŠa r ĂŠ c
9
Le
marché
fin de campagne soutenue
Du coup, afin de regagner en compétitivité sur le nord de la Communauté, qui
La campagne 2011/12 se termine sur des niveaux de prix élevés (maïs
plus est dans un contexte de bilan européen équilibré et de parité euro/dollar
à 195€/tonne et blé à 210€/tonne), la parité euro/dollar étant redevenue
favorable aux importations, le prix du maïs FOB Rhin baisse de façon notable
favorable aux exportations et à l’équilibre des bilans européens. Ces prix
(-18% par rapport à son plus haut niveau). Divers facteurs enrayent la chute
restent pourtant très incertains. D’un côté, la rudesse de l’hiver en Europe
des cours. La tension sur le bilan mondial, les problèmes qualitatifs rencontrés
et dans les pays de l’Est fait craindre de forts dégâts de gel sur les cultures
sur le maïs d’importation (présence d’aflatoxines dans les maïs ukrainiens)
et donc une réduction des disponibilités en blé. De l’autre, on s’attend à
et les délais de livraison des maïs brésiliens jouent en faveur de l’origine Rhin.
une récolte record de maïs aux Etats-Unis, compte tenu de l’importance
Le blé tire mieux son épingle du jeu en raison d’un bilan tendu au niveau du
des emblavements.
bassin rhénan du fait des forts gels de l’hiver et d’un courant d’exportations
La campagne 2012/13 : de forts changements structurels
Alors que l’on envisageait un rééquilibrage des disponibilités au niveau mondial, c’est tout le contraire qui se produit. Une sécheresse historique touche les Etats-Unis durant l’été 2012 et ce ne sont pas moins de 100 MT (millions de tonnes) de maïs qui disparaissent des bilans en l’espace d’un mois. Au niveau européen, la sécheresse sévit également très fort à l’Est : la Hongrie, la Roumanie, la Serbie voient leur disponible exportable fondre au soleil.
jusqu’à la fin de campagne.
perspectives 2013/14 : des fondamentaux à nouveau baissiers La campagne 2013/14 débute sur fond de prévision d’une production mondiale
de céréales record. Tant en blé qu’en maïs, les niveaux de récolte projetés sont en très nette augmentation (706MT en blé, soit +25MT, et 956 MT en maïs,
La Russie est aussi touchée, et comme durant la campagne 2010/11 le spectre
soit +95MT). La consommation est également prévue à la hausse mais pas
de réduction des volumes exportables de blé refait surface. Rapidement les
suffisamment pour faire baisser les stocks (+3MT en blé et +29MT en maïs).
stocks mondiaux de maïs sont revus en très nette baisse, estimés à 117 MT fin
Au final, le bilan du blé s’annonce à l’équilibre, celui du maïs apparaît comme
octobre 2012 (-35MT), malgré de bons rendements en Ukraine et au Brésil.
excédentaire. Une situation qui tire les prix du maïs vers le bas : fin octobre
Il n’en fallait pas plus pour que les cours repartent fortement à la hausse sur
2013, il cote 172€/tonne sur le Rhin.
le marché du Rhin : à la sortie de l’été 2013, le maïs frôle les 260€/tonne et le
A ce stade de la campagne (automne 2013), les facteurs de hausse ou
blé les 270€/tonne. Au regard de l’extrême tension des bilans mondiaux,
de baisse des prix sont nombreux.
nombreux sont les acteurs du marché qui prévoient à ce moment de la
Au niveau européen, si les bilans prévisionnels des deux céréales sont équilibrés,
campagne une envolée des cours pour la fin de l’année 2012.
la situation mondiale pourrait influencer le prix du maïs à la baisse, en raison
En Alsace, la campagne de maïs s’annonce idéale pour les producteurs :
de probables importations en provenance des pays tiers. Du côté du blé, les
les rendements atteignent les niveaux exceptionnels de l’année passée et les
craintes de dépréciation des cours sont moindres, compte tenu de l’équilibre
prix sont élevés. La demande sur le Rhin pour l’alimentation humaine ne faiblit pas et l’utilisation du maïs en éthanolerie progresse (13% des destinations de la collecte du Groupe). La fin de campagne de commercialisation, en termes d’évolution des cours, ne se déroule pas comme pressentie. Le maïs du Rhin, dont les débouchés non français sont nord-communautaires, est très rapidement mis en forte concurrence avec des maïs issus des pays tiers (essentiellement l’Ukraine et le Brésil). Ce phénomène d’importation, jusque là conjoncturel, devient
attendu des bilans. Le bon déroulement des récoltes d’automne de l’hémisphère nord, la météo hivernale, et les conditions d’emblavement et de développement de la nouvelle récolte seront déterminants. Rien n’est joué, d’autant que les parités monétaires peuvent aussi changer la donne. Une chose est sûre, comme l’an passé, la concurrence des pays tiers constituera un élément essentiel de variation du prix. A ce propos, se posera d’ailleurs peut-être un jour la question de la durabilité de la production du maïs en Ukraine, eu égard
structurel en l’espace de quelques mois. Contrairement aux années passées,
aux prix payés aux agriculteurs (moins de 100€/tonne actuellement). Mais la
le maïs FOB Rhin est systématiquement trop cher par rapport aux maïs
véritable interrogation des opérateurs, à mi-parcours de la campagne de
d’importation durant toute la deuxième moitié de campagne (décote moyenne
commercialisation, concerne la probable interaction à attendre entre les
de 10€/tonne pouvant atteindre jusqu’à 13€/tonne en cours de campagne).
marchés du blé et du maïs : ce dernier va-t-il entraîner le prix du blé dans sa
La demande de la FAB (Fabrication Aliment du Bétail) en devient quasi
baisse ou le blé va-t-il limiter la baisse des cours du maïs ?
inexistante. 10
soutenu. Le spread (écart de prix) blé-maïs s’apprécie ainsi logiquement,
Blé
200,00
180,00
160,00
en millions de tonnes
eS L a é cér
Maïs
e et
cours du blé et du maïs (foB rhin)
280,00
260,00
240,00
220,00
140,00
120,00
100,00
mai 12 juin juillet août septembre octobre novembre décembre janvier 13 février mars avril
janvier 11 février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre janvier 12 février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre janvier 13 février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre
€ / tonne
co
t LLec te ven
S de
évolution des stocks mondiaux
récolte 2012
200
180
160
140
120
100
Blé
Maïs
11
L’exercice 2011/12 avait été marqué par une modification conséquente de la sole départementale. L’épisode de froid sévère de février 2012 avait contraint les agriculteurs à retourner un tiers des blés emblavés. La plupart d’entre eux s’étaient tournés vers le maïs comme culture de remplacement, sous couvert de dérogation à l’obligation de rotation imposée par le plan de confinement de la chrysomèle. En 2012/13, le département retrouve des surfaces « habituelles » de blé et de maïs.
enGraiS Le maintien du chiffre d’affaires au niveau de l’exercice passé masque une légère diminution des volumes vendus (environ 3%) et une faible augmentation du prix moyen de vente.
Stabilité
Le rééquilibrage des surfaces blé/maïs se traduit dans les ventes d’engrais
Ce retournement de tendance arrive après deux années de rendements
azotés par un recul des quantités d’urée et une progression – du même niveau
exceptionnels du maïs en Alsace et de prix rémunérateurs en céréales qui ont
– des quantités d’ammonitrates. Les prix de ces derniers sont proches de ceux
décidé les agriculteurs à ne pas faire d’impasse en matière de fertilisation
de l’année passée. Le coût de l’urée reste élevé mais ramené à l’unité
(de fond et azotée), dans un contexte de prix des engrais pourtant prohibitifs.
fertilisante, il se situe en dessous de celui de l’ammonitrate. Peu d’évolution est à noter pour ce qui est des formules composées. Volume et prix sont du même niveau que l’an passé.
tendance baissière
Il semble que l’on ait atteint au cours de cet exercice le plafond d’une longue
évolution de l’indice des prix des engrais Source : indice ipampa-inSee (base 100 : 2010)
période haussière en termes de prix. La chute des cours s’amorce pour l’urée
180
dès la sortie de l’hiver 2013. A l’origine de cette baisse : une demande en berne
160
dans l’hémisphère nord suite aux conditions climatiques défavorables du 1er semestre, une consommation chinoise moins élevée que prévue et de nouvelles capacités de production apparues à l’Est suite à l’attrait de ce marché vis-à-vis des investisseurs. Pour les autres formules, ammonitrates et composés,
140 120 100
le mouvement de recul des prix intervient plus tard. La raison est sans doute
80
plus à chercher du côté des céréales. Depuis quelques années, les cours des
60 janvier 05 mai 05 septembre 05 janvier 06 mai 06 septembre 06 janvier 07 mai 07 septembre 07 janvier 08 mai 08 septembre 08 janvier 09 mai 09 septembre 09 janvier 10 mai 10 septembre 10 janvier 11 mai 11 septembre 11 janvier 12 mai 12 septembre 12 janvier 13 mai 13
fertilisants suivent « par sympathie » la tendance de ceux des grains. Et celle-ci est à la baisse depuis la fin de l’année 2012, laissant augurer pour les producteurs une diminution du revenu et donc du pouvoir d’achat. Une situation que les fournisseurs d’engrais ne peuvent pas occulter.
12
Urée
Ammonitrates
Engrais composés
eS r u t i rn u o f o d’aGr ven
teS
2012/13 chiffre d’affaires 48,9 m€ +0.4 %
Engrais 25.1 M€ Phytosanitaires 10,7 M€ Semences 11.7 M€ Autres produits 1.5 M€
13
p h y t o S a n i taireS Les ventes de produits phytosanitaires sont étroitement liées à l’assolement du département et aux conditions climatiques régnant durant le cycle végétatif des cultures. En 2012/13, elles affichent une progression d’environ 7% par rapport à l’exercice passé, dans un contexte d’inflation plus ou moins marquée selon les catégories de produits.
une campagne fraîche et arrosée
L’évolution à la hausse du chiffre d’affaires dégagé par les ventes de produits
L’agrément « phyto », de nouvelles exigences
phytosanitaires est plus à mettre sur le compte des conditions climatiques du
La réforme de l’agrément de distributeur de produits phytosanitaires détenu
1er semestre 2013 que sur celui du retour à la normale des superficies de maïs
par la coopérative depuis 1996 la conduit courant 2013 à passer par une
et de blé du département. En effet, une grande partie des agriculteurs
procédure de certification via un organisme extérieur agréé. Sont concernées
contraints à retourner tout ou partie de leur blé en 2012 ont préféré garder les
les activités de distribution de spécialités phytopharmaceutiques à usage
produits de protection achetés en morte-saison pour la campagne suivante.
professionnel et celles destinées à des utilisateurs non professionnels ainsi
La météo humide et fraîche du printemps 2013 a pour conséquence une
que l’application en prestation de service de produits. La certification implique
pression précoce et forte des maladies foliaires sur blé, nécessitant une bonne
de répondre à une large palette d’exigences. Parmi les points les plus
®
protection fongicide. Le modèle Positif utilisé par le service agronomique de
impactants : la traçabilité du conseil apporté aux utilisateurs de produits
la coopérative préconise dès la mi-mai une intervention contre la septoriose
phytosanitaires professionnels, le contrôle — lors de la délivrance de ces
pour quasiment l’ensemble des zones du département. La phase critique de la
produits — de la qualité de l’acheteur et la formation de tout le personnel
floraison, en raison du risque de fusariose, n’échappe pas aux conditions
impliqué dans les champs d’activités agréées au nouveau certificat individuel
pluvieuses. L’année 2012 a marqué les esprits : la qualité des blés récoltés avait
« certiphyto ».
été partiellement altérée par la présence de mycotoxines (DON) produites par
La coopérative passe l’ « épreuve » de l’audit externe en mai, avec à la clé un
le champignon. En 2013, au regard du risque climatique, la majorité des
nouveau certificat devenu –à compter du 1er octobre 2013 - indispensable à la
agriculteurs ont recours aux produits anti-fusariose.
poursuite de son activité de distributeur de produits phytosanitaires.
Même constat sur betteraves et pommes de terre, qui compte tenu d’un temps favorable au développement des maladies, requièrent cette année une protection fongicide renforcée. Pour le maïs, ces conditions climatiques ne facilitent pas la tâche des agriculteurs en matière de désherbage. Les produits de pré-levée et de post-levée précoce ne peuvent pas toujours être appliqués ou n’ont pas l’efficacité escomptée. Dans bien des cas, il est nécessaire d’avoir recours à des passages en post-levée, avec des programmes complets.
évolution de l’indice des prix des produits phytosanitaires Source : indice ipampa-inSee (base 100 : 2010)
104 102 100 98 96 94 92
Fongicides
14
Désherbants
Insecticides
juillet 13
janvier 13
juillet 12
janvier 12
juillet 11
janvier 11
juillet 10
janvier 10
juillet 09
janvier 09
juillet 08
janvier 08
juillet 07
janvier 07
juillet 06
janvier 06
juillet 05
janvier 05
90
eS r u t i rn u o f o d’aGr ven
teS
15
SemenceS Au vu de la baisse des superficies de maïs par rapport à l’année passée, on aurait pu s’attendre à un net recul du chiffre d’affaires dégagé par les ventes de semences. La hausse des prix, toutes céréales confondues, et un effet « volume » pour les céréales à pailles expliquent la bonne tenue des ventes en 2012/13.
Semences rares et chères
cornés précoces
En céréales à pailles, la coopérative ne réalise pas les ventes de semences de
Les variétés de maïs corné représentent un quart du volume total vendu en
blé et d’orge de printemps de l’an passé, consécutives aux re-semis.
2013 contre un tiers il y a encore deux ans. Si ces variétés n’affichent pas le
Les quantités de semences de blé d’hiver vendues progressent en raison d’une
même niveau de performance que des hybrides dentés tardifs, leur précocité
légère augmentation des surfaces et d’un stock de semences de ferme réduit,
présente un intérêt certain dans les secteurs tardifs et pour les agriculteurs
lié à la mauvaise récolte de l’an passé. Pour les emblavements de la campagne
ayant besoin que les parcelles soient libérées plus tôt pour les semis de blé.
12/13, les semenciers revoient leurs conditions à la hausse : les prix prennent
Par ailleurs, elles permettent à la coopérative d’approvisionner une importante
entre 8 et 10%. Un réajustement tarifaire pressenti compte tenu des volumes
semoulerie locale et contribuent à un démarrage plus précoce de la récolte
produits et surtout du niveau des cours observés sur le marché de la
ainsi qu’à son étalement. Leur caractère précoce est aussi gage d’une
consommation en 2012.
bonne qualité sanitaire. La coopérative est partie prenante de cette filière
La stabilité du chiffre d’affaires résultant des ventes de semences de maïs
« cornés-semouliers » depuis 2007, compensant les pertes de productivité des
s’explique par un mix prix/volume de tendance inverse. Le département
maïs cornés par des primes de qualité et par un barème de frais de séchage
retrouve un niveau de surface de maïs très en retrait par rapport à l’an passé
adapté.
mais légèrement supérieur à celui de la récolte 2011. Les mauvaises conditions
L’année 2013 - avec des conditions climatiques défavorables au maïs sur
climatiques de début 2013 et les dégâts causés par les sangliers contraignent
quasiment l’intégralité du cycle - pourrait inciter les producteurs des secteurs
un certain nombre d’agriculteurs à des re-semis exceptionnels, effectués pour
tardifs à « précocifier » les variétés pour 2014 en re-semant des hybrides cornés
partie d’entre eux en juin avec des variétés à faible indice de précocité. Au
un peu délaissés depuis deux campagnes.
final, le nombre de doses vendues diminue en 2013 mais de façon moindre que prévu et le niveau de chiffre d’affaires est maintenu en raison d’une augmentation des prix dans les mêmes proportions. L’absence de stock chez les fournisseurs (suite à l’année du gel qui a fait exploser la demande) et la faible production de semences dans les pays de l’Est expliquent en grande partie la hausse tarifaire. Cette pénurie est compensée par de la production
évolution de l’indice des prix des semences Source : indice ipampa-inSee (base 100 : 2010)
115
en contre-saison qui ne facilite pas le travail du service commercial de la
110
coopérative, compte tenu de la disponibilité tardive de cette dernière. Tout a
105
été mis en œuvre par l’équipe d’approvisionnement pour satisfaire au mieux
100
les attentes des adhérents.
95 90 85 80
Maïs
16
Blé tendre
mars 13
aout 12
janvier 12
juin 11
novembre 10
avril 10
septembre 09
février 09
juillet 08
décembre 07
mai 07
octobre 06
mars 06
août 05
janvier 05
75
eS r u t i rn u o f o d’aGr ven
teS
17
Le choix de la coopérative de se positionner comme fournisseur du marché de la production végétale en zone non agricole (espaces verts, terrains de sport, golfs) a eu lieu il y a près de 25 ans.
Que de chemin parcouru
Depuis 1990 l’offre de produits s’est considérablement diversifiée. Aux terreaux, semences, engrais et produits phytosanitaires se sont rajoutés bulbes, paillages, sel de déneigement et une large palette de solutions techniques destinées aux aménagements paysagers (feutre géotextile, tuteurs, bordures...). Et aussi, il a fallu s’adapter. Les dispositions législatives prises à partir des années 2000 ont considérablement modifié les modalités d’utilisation des produits phytopharmaceutiques. A la pratique de la « gestion différenciée » des espaces verts (qui requiert que chaque type de lieu bénéficie d’un mode de gestion adapté aux contraintes environnementales et paysagères, aux risques et aux impacts) s’est ajoutée la tendance du « zéro phyto », un mouvement qui s’est assez rapidement généralisé. Les modalités d’achat des collectivités ont elles aussi évolué, passant d’un marché de gré à gré à un fonctionnement très encadré de consultation et de marché public. L’entreprise a su anticiper ces évolutions et accompagner sa clientèle en veillant toujours à compléter son offre de produits par une qualité de service alliant l’écoute du client, un conseil personnalisé et la livraison de la marchandise.
18
itureS
feSSio aux pro
nneLS
tS r e v ceS a p S e deS
ve
fourn nteS de
2012/13 chiffre d’affaires 3.3 m€ +7 %
printemps pluvieux et restrictions budgétaires
tendances
Le maintien du chiffre d’affaires voire même sa progression a pu être assuré
La longue période humide qui a duré quasiment jusqu’au début du mois de
grâce à la mise en marché de nouveaux produits destinés à la création et
juin n’a pas joué en faveur de l’activité. Malgré ces conditions défavorables,
au réaménagement des espaces paysagers. La coopérative a ainsi été
les ventes de produits phytosanitaires et autres intrants (semences, engrais)
partie prenante de chantiers d’envergure régionale tels que la LGV-Est ou le
n’ont fait que stagner. Un résultat plutôt satisfaisant au regard des évolutions
contournement Oberschaeffolsheim-Wolfisheim (COW). Ce surcroit d’activité
au niveau national : -13% en produits phytosanitaires et -6% en engrais.
est réalisé par l’intermédiaire des clients-paysagistes habituels et via
Le resserrement des budgets des collectivités locales alloués à l’entretien des
une nouvelle clientèle, les entreprises de travaux publics.
espaces verts (13% en moyenne) et les réglementations environnementales
Côté fleurissement, la tendance vers le durable commence à s’installer.
ne jouent pas non plus en faveur des activités traditionnelles de vente
Les plantations annuelles sont progressivement remplacées par des vivaces
d’intrants.
(fleurs, feuillages décoratifs). Un choix qui mise sur le moyen terme et permet aux collectivités de faire de substantielles économies. L’équipe des Espaces verts est en quête permanente de solutions innovantes tant sur les produits que les techniques afin de répondre au plus juste aux attentes des professionnels du secteur. Un positionnement qui, combiné au conseil apporté, lui permet de conforter sa place de leader sur la région. 19
production française en baisse
erosion des surfaces
En 2012, la production française diminue de 15% par rapport à la campagne
Un peu plus de 4 000 tonnes de pommes de terre de conservation d’origine
précédente, sous l’effet principal d’une baisse des rendements. Les conditions
Alsace sont commercialisées au cours de la campagne : 3 700 tonnes sur le
climatiques de l’année, en plus de pénaliser la productivité de la plante, ont
marché du frais et 400 tonnes via l’industrie de transformation.
considérablement compliqué la récolte. Elle se déroule le plus souvent dans
Ce niveau de production qui pâtit d’un nouveau recul des surfaces emblavées
des conditions humides qui font craindre pour la qualité des tubercules et leur
demeure insuffisant pour absorber efficacement la part de coûts fixes de la
bonne conservation.
structure. Une réalité masquée pour cet exercice par des cours extrêmement
Cette baisse, conjointe à celle des autres pays exportateurs européens, fait
favorables.
bondir le cours de la pomme de terre, après les niveaux très bas de la
une demande soutenue en « bio »
campagne 2011/12. Les prix, remontés en flèche sur le marché intérieur et à l’export, se maintiennent jusqu’en fin de campagne, dopés par
Pour la troisième année, la filière « pommes de terre bio » poursuit son activité
le dynamisme des achats.
avec un client fidèle. Mais, en Alsace comme en France, la collecte ne suffit
L’alsace tire son épingle du jeu
pas à faire face à la demande. Des achats sur le marché allemand prennent
Contrairement aux grands bassins de production du Nord de la France, l’Alsace
ainsi le relais. Au final, le volume de pommes de terre bio écoulé s’élève à 175 tonnes, avec une demande pas totalement satisfaite.
connait en 2012 des rendements très corrects et peut profiter d’une qualité globalement satisfaisante.
réactivité des prix de la pomme de terre aux variations de la production
La campagne de primeurs débute doucement à la mi-juin, en parallèle des reports de la campagne passée. Les 215 tonnes vendues se négocient à des
(indice des prix agricoles à la production)
prix légèrement supérieurs aux bonnes conditions de 2010/11. l’automne. A l’amorce de l’hiver, les cours atteignent des niveaux jamais égalés.
250
Mais le manque de produits se fait très nettement sentir dès avril, suite au
200
retrait d’un important acteur du marché alsacien, et consécutivement à la petite
150
récolte nationale.
50
Ippap
20
Production française
mars 13
aout 12
janvier 12
juin 11
novembre 10
avril 10
septembre 09
février 09
juillet 08
décembre 07
mai 07
octobre 06
mars 06
août 05
0 janvier 05
permet à la coopérative d’écouler la quasi-intégralité de ses lots à la fin mai.
100
indice prix
Cette pénurie rend les acheteurs moins exigeants en termes de qualité, ce qui
niveau de production
Le marché de la pomme de terre de conservation se révèle être favorable dès
et v
eS ent
re r e t de S e m pom
co
te LLec
de
2012/13 chiffre d’affaires 2,7 m€ +43 % Les principales variétés produites précoce : adora, annabelle chair ferme blanche : charlotte, Gourmandine chair ferme rouge : chérie, franceline consommation : agata, cicéro, marabel
21
conditions climatiques favorables
L’épisode de gel du début de l’année 2012 n’a pas eu de conséquences sur la culture du houblon. Le début de printemps – doux et sec – permet d’effectuer les travaux de taille et de mise en place des fils dans de bonnes conditions. La fraîcheur d’avril ralentit quelque peu la croissance de la plante, mais à la sortie du printemps le retard est rattrapé. La pluviométrie régulière et les températures sans excès de début d’été sont favorables à la floraison qui démarre dès les premiers jours de juin pour les variétés les plus précoces. La chaleur du mois d’août ne perturbe pas la fin de cycle du houblon : le développement du cône et sa maturation s’effectuent normalement. La récolte se déroule par temps sec et chaud, des conditions idéales pour la cueillette comme pour le séchage. Sur le plan sanitaire l’année se caractérise par une pression forte du mildiou et plus sporadique de l’oïdium. Les charançons et acariens voient leur développement freiné par la météo. Seuls les pucerons posent réellement problème. Mais les maladies et ravageurs sont globalement maîtrisés et n’altèrent pas la qualité générale de la production. Au final, le rendement moyen 2012 – toutes variétés confondues – est bon ; il avoisine les 1.9 tonnes/hectare. Très peu de houblon (4%) est déclassé à la réception lors de l’évaluation des critères de qualité physique. Les teneurs en acides alpha sont dans la moyenne.
maîtrise de la production
La surface portant des houblonnières perd 165 hectares par rapport à l’année passée suite à l’arrêt d’une quinzaine de producteurs. Sur les 555 hectares restants, un quart de la surface est laissée au repos en 2012. Ce contingentement de la production se justifie au regard des capacités commerciales du marché. Un marché en surproduction depuis près de 5 ans. Compte tenu des perspectives d’arrachage des autres pays producteurs et de réduction des stocks mondiaux, les tensions devraient s’apaiser d’ici 2015/16. Il faudra alors pouvoir être réactif. Pour cela, la coopérative doit être présente sur le marché des houblons aromatiques et elle doit aussi veiller au maintien des équipements nécessaires à la remise en culture des houblonnières (échafaudages et séchoirs). Mais le maintien de surfaces non productives occasionne un manque à gagner non négligeable pour le producteur. Aussi fin 2012, la coopérative propose aux planteurs pour ces superficies gelées temporairement une indemnisation compensatoire annuelle. En contrepartie, le producteur prend pour une durée de 3 ans un certain nombre d’engagements, dont celui de remettre en production à n’importe quel moment. Ces mesures donnent lieu à contractualisation pour la période 2013-2015. Début 2013, 48 producteurs y souscrivent.
déstockage
Les ventes de l’exercice (800 tonnes) affichent une progression de 55% en volume mais de 21% seulement en valeur. Cette évolution est en partie à mettre sur le compte d’opérations de déstockage qui tirent le prix moyen de vente vers le bas. Le maintien des prix payés aux planteurs au niveau de ceux de 2011 conduit logiquement à comprimer fortement la marge commerciale dégagée. Cependant, l’anticipation sur le précédent exercice de ces ventes à bas prix, au travers d’une provision pour dépréciation du stock, permet de ne pas grever le résultat d’exploitation. La situation économique de l’activité s’améliore par rapport à l’année passée mais elle demeure, pour les producteurs comme pour la structure, en dessous du seuil de rentabilité escompté. 22
Le marché en 2012
Les surfaces mondiales de houblon en production continuent de baisser cette année pour atteindre 46 900 hectares (- 3.5%). Les quantités récoltées, que ce soit en cônes ou en acides alpha, reculent plus fortement, de l’ordre de 10%. La seule progression concerne le marché de la bière dont le volume produit augmente légèrement (+ 1.1%). Le marché semble quelque peu se rééquilibrer mais les stocks détenus par les brasseurs restent conséquents. Il se tend sur certaines variétés aromatiques leader (telle que Saaz) dont la production a été affectée par de mauvaises conditions climatiques mais demeure lourd pour les houblons amérisants. Le succès des nouvelles variétés au « goût exotique » ne baisse pas. De nombreuses variétés font leur apparition sur le marché mais le processus de référencement est très long. Les prix sur le marché spot restent bas (2.5 €/kg-cône) mais tendent à remonter dès lors que la variété est prisée (4.5 à 5.0 €/kg-cône) ou contractualisée (6.0 à 7.0 €/kg-cône).
réalisations
Le travail de reconquête du terrain se poursuit. Les contacts pris lors de salons professionnels d’importance (CBC, AMBQ..) dans les pays cibles (Etats-Unis, Canada, Europe) commencent à porter leurs fruits. Un accord de distribution est signé avec le négociant américain Hopunion et les premiers référencements pour les variétés Aramis et Triskel dans des bières de saison ont lieu. Le fait marquant de l’année commerciale est sans doute la contractualisation de volumes non négligeables de la variété historique Strisselspalt. Un succès qui implique en 2013 de revoir à la hausse le plan de production de cette variété (environ 80 hectares) afin de pouvoir honorer les nouveaux contrats. En 2012 est également réalisée la première récolte certifiée « bio », une production dont les débouchés se situent principalement dans les petites et moyennes brasseries. Enfin, le site de e-commerce, mis en ligne à l’automne 2012, rencontre un vif succès auprès des professionnels comme des amateurs.
perspectives
A l’automne 2013, les premiers échos concernant la production laissent entrevoir une certaine tension sur le marché des houblons aromatiques suite aux très mauvaises conditions climatiques en Europe de l’Est. Rendements et alpha ne sont pas au rendez-vous. L’offre pour ce type de houblon baissant, mécaniquement les prix devraient remonter et certaines variétés devraient rapidement manquer. L’objectif, dans ce contexte porteur, est d’augmenter la quote-part de contractualisation afin de pérenniser les ventes. Cette situation devrait également accélérer les référencements des variétés Aramis et Triskel en France et à l’étranger. Par ailleurs, même si la stratégie commerciale reste focalisée sur les marchés nord-américain et européen, un démarchage du marché asiatique semble désormais opportun, avec pour fer de lance la variété Strisselspalt.
t ven t e te Lec L o c
e eS d
on L B hou
2012/13 chiffre d’affaires 2,9 m€ +25 % récolte 2012 : 58 producteurs 414 hectares en production 141 hectares au repos 721 tonnes récoltées 23
12
miLLionS d ’ euroS Sont inveStiS en 2012/2013 contre 2.1 miLLionS L ’ exercice précédent
Sur les 12 millions d’euros, 2.9 millions concernent les travaux menés à terme
un total de 71 milliers d’euros. Pour des raisons de sécurité, les poutres et
au 30 juin 2013. Près de la moitié de ce montant correspond aux deuxième et
poteaux du hall d’approvisionnement du dépôt de Vendenheim sont renforcés,
troisième tranches de la réhabilitation du site de Wiwersheim. Le projet se
tant au niveau des fondations que de la toiture. L’isolation et la peinture des
concrétise enfin pour (re)donner naissance à un site réorganisé, fonctionnel,
bureaux du dépôt central à Marlenheim sont refaites et un auvent d’entrée est
et moderne.
installé. La station d’engrais vrac de Weyersheim est dotée de 6 rideaux
Avec la construction d’un auvent de stockage de 500 m2 et d’un nouveau
métalliques, protégeant ainsi la marchandise des intempéries. Un bardage en
magasin comprenant local hors gel, bureaux et salle de réunion, l’espace dédié
bout de magasin est réalisé à Artolsheim ; en fermant le préau existant,
à l’approvisionnement des agriculteurs est rationalisé.
il permet d’agrandir la surface de stockage du site.
L’activité céréales n’est pas en reste, avec l’installation de deux nouveaux boisseaux de chargement qui permettent d’augmenter la cadence d’expédition.
38 milliers d’euros sont investis au service de l’agriculture de précision :
Toujours dans la volonté de réduire les nuisances causées aux riverains du
cette technologie de guidage par satellite des engins agricoles permet d’optimiser
site, ces boisseaux sont dotés de volets roulants rapides permettant d’isoler
la gestion des parcelles d’un point de vue agronomique, environnemental,
les camions, empêchant ainsi l’émission de poussières lors du chargement.
et économique. Des balises émettrices sont installées sur nos sites de
Deux nouveaux ponts-bascules sont installés à l’entrée du site, servant à la
Marckolsheim, Erstein, Wiwersheim et Seebach ; elles seront ensuite louées
fois à la pesée des céréales et des engrais. Enfin, d’importants travaux de
aux entreprises utilisatrices qui fourniront le signal aux agriculteurs.
désamiantage, de toiture et de mise en peinture sont réalisés sur le silo-tour ; la couleur rouge de son séchoir le rend d’ailleurs identifiable à plusieurs kilomètres à la ronde !
Le solde des dépenses d’investissements est constitué de divers travaux ou acquisitions, comme le renouvellement du matériel informatique dans les silos, l’achat de nouveaux compresseurs à Ebersheim et Strasbourg
Plus de 800 milliers d’euros sont consacrés au renforcement d’une partie des cellules du premier silo de Seltz (datant de 1985). Les anomalies
ou encore l’installation de nouveaux rayonnages à Artolsheim, Molsheim et Thal Drulingen.
dans le béton des 6 000 tonnes de stockage concernées en compromettaient la tenue. Pour en garantir le maintien, cellules et poutres périphériques sont consolidées. Des travaux lourds qui ont nécessité le déplacement d’une conduite de gaz et la mise en place d’une nouvelle aspiration centralisée.
Les immobilisations en cours
Pour rappel, il s’agit de dépenses d’investissement engagées dont les travaux n’ont pas été terminés au cours de l’exercice.
A Silostra (silo stockeur au Port du Rhin à Strasbourg), 5 transporteurs à chaînes sont remplacés en sortie de silo. Ces installations, servant au
2012/2013 contre 1 million 177 mille euros l’exercice précédent.
chargement des bateaux principalement, n’avaient jamais été changées depuis
Ce montant correspond en grande partie à la construction du silo de Lauterbourg.
la construction du site il y a 50 ans, et leur maintenance devenait trop coûteuse. Leur remplacement, pour un coût de 230 milliers d’euros, permet en outre d’en améliorer le débit, qui passe de 125 à 200 tonnes par heure. Dans le même temps, une nouvelle série de sondes thermométriques est changée, pour un total de 90 milliers d’euros. Les dépôts de Thal et Maennolsheim sont dotés de nouveaux chargeurs télescopiques, et ceux de Marlenheim et Breuschwickersheim de chariots élévateurs, pour un montant de 185 milliers d’euros. D’importants travaux de bâtiment sont réalisés sur certains sites, pour
24
Les immobilisations en cours se montent à 9 millions 22 mille euros en
St inve
LeS
iS
S t n e Sem
25
Le SiLo de LauterBourG : Sorti de terre en 1 an 15 années de démarches
un objectif : être prêts pour les maïs
C’est pour pallier au déficit de stockage et de séchage dans le nord du
Au sortir de l’hiver, le chantier accuse un retard de 6 semaines.
département, et améliorer la logistique globale de dégagement des céréales
Les mois qui suivent sont déterminants pour tenir les délais, et les équipes
au niveau du Groupe, qu’un projet de construction de silo portuaire
redoublent d’effort pour rattraper le «temps perdu ». Le premier panneau du
à Lauterbourg est initié à la fin des années 90. Mais le Port Autonome
silo est posé le 13 mars, et le reste s’enchaîne rapidement : cellules, tour de
de Strasbourg (détenteur des concessions pour les installations portuaires)
travail, boisseaux, séchoir... après les derniers réglages et tests d’usage,
et le Comptoir Agricole se heurtent à de nombreuses difficultés administratives
le site est opérationnel et accueille le premier adhérent venu livrer son maïs
avant d’être autorisés à exploiter le site. C’est après 15 années de démarches
le 14 octobre 2013.
et un an d’instruction de dossier que le premier « coup de pioche » est donné, en octobre 2012.
Au final, Lauterbourg est doté d’un silo d’une capacité de stockage de
une météo contrariante
44 000 tonnes, un séchoir de 20 000 points (de quoi sécher 2 000 tonnes de maïs à 30% d’humidité en 24 heures), deux ponts-bascules, et deux fosses de
Avant de pouvoir démarrer l’ouvrage, un travail de renforcement du terrain doit
réception de 200 tonnes par heure chacune.
être réalisé : le sol, composé de sables limoneux et argileux, n’a pas la portance
Les travaux de finition, le bardage, la mise en peinture, ainsi que le poste de
nécessaire pour accueillir le poids conséquent d’un silo. C’est par un procédé
chargement-bateaux seront terminés d’ici début 2014.
de compactage dynamique qu’il est consolidé, un mois et demi durant. Mais au moment de démarrer le gros œuvre, c’est la météo qui vient compliquer la tâche : les pluies continues, ainsi que la neige et le gel, empêchent la pose de béton et les travaux sont fortement ralentis pendant plusieurs semaines. L’humidité des derniers mois est telle qu’un rabattement de la nappe d’accompagnement du Rhin est nécessaire. Six puits de pompage sont mis 3
en place ; ils aspireront chacun 1 800 m d’eau par heure pendant quatre mois.
La préoccupation des économies d’énergie
Par souci environnemental et économique, le choix est fait d’opter pour des installations et des bâtiments de basse consommation énergétique. L’éclairage se fait par des ampoules à LED, l’isolation des bureaux est renforcée, et des variateurs électroniques de fréquence sont installés sur certains moteurs de forte puissance, comme dans les séchoirs ou sur les transporteurs.
Un grand BRAVO aux entreprises et aux équipes du Groupe Comptoir sur place qui, malgré des conditions de travail difficiles, ont su faire face pour livrer un site opérationnel dans les temps. 26
27
foire européenne Rendez-vous incontournable de la rentrée, des visiteurs de tous bords passent sur le stand spécial Houblon.
Le Guide technique fête ses 30 ans avec les élèves du BTS Agronomie, Productions végétales du Lycée Agricole d’Obernai et la Directrice générale de l'enseignement et de la recherche.
réSeaux Sociaux Facebook, Twitter, Google +, Viadéo, Linkedin, YouTube… Pour valoriser l’image de l’agriculture
maïS horizon 2020 Le 23 août 2013, le Comptoir agricole organise l’évènement Maïs Horizon 2020 pour rappeler la place de la culture dans l’économie et l’avenir de la filière.
28
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ut m i z a touS
30 anS + remiSe du Guide techniQue
alsacienne, tous les moyens sont bons. Le Comptoir agricole : à suivre !
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déchetS aGricoLeS Le groupe Comptoir agricole mobilise toute l’année ses équipes pour offrir toujours plus de services et améliorer la collecte et le recyclage des déchets. Un exemple : en 2012 sur les 344 t de plastiques collectées 325 t ont été recyclées.
8 nouveaux ServiceS ariane.coop Avoir la bonne info au bon moment? C’est possible grâce aux multiples services apportés par ariane.coop. Cette année encore de nouvelles fonctionnalités sont proposées. Désormais, la coopérative compte plus de 1 000 extranautes abonnés !
rencontreS de SaiSon
Pour cette 5ème édition, 250 adhérents sont venus découvrir 6 ateliers : qualité des blés, traitement dirigé, réseau de fermes DEPHY, pollutions ponctuelles et diffuses, formulation des produits phytosanitaires et vigueur de départ du maïs sur précédent betterave.
Jardiner au natureL Depuis mars 2013, un effort de sensibilisation supplémentaire est mené auprès des particuliers concernant les précautions à prendre lors de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques et les solutions alternatives existantes. 9 sites de la coopérative sont concernés par cette nouvelle charte. 29
eLémentS conSoLidéS du Groupe «comptoir aGricoLe » au 30 Juin 2013
Le périmètre de consolidation
Font partie de l’ensemble consolidé les entreprises détenues directement ou indirectement par le Comptoir Agricole dès lors que la participation est significative.
consolidation par intégration globale : EURAPPRO
(GIE) Achat des intrants pour le Groupe • 4 personnes • 65 M€ d’achats
consolidation par mise en équivalence : • SARL Les Trois Frontières (Négoce Appro/Céréales)
Contrôlée à 50% par Gustave Muller • SCI Synergie Alsace (Propriétaires des murs de l’abattoir de Holtzheim)
Contrôlée à 25% par le Comptoir Agricole • LORIAL (Alimentation du bétail)
EUREPI (SAS) Commercialisation des céréales du Groupe 4 personnes • 269 M€ Chiffre d’affaires • 1 130 000 tonnes commercialisées
VITI.COM (SAS) Achats et ventes d’agro/viti-fournitures Prestations d’œnologie • 25 personnes • 8 M€ Chiffre d’affaires
AGI (Gmbh) Négoce Appro/Céréales Filiale de Gustave Muller • 6 personnes • 26 M€ Chiffre d’affaires • 105 297 tonnes collectées
GUSTAVE MULLER
(SAS) Négoce Appro/Céréales • 96 personnes • 157 M€ Chiffre d’affaires • 355 642 tonnes collectées
30
Contrôlée à 20% par le Comptoir Agricole
rapp
ort
r
ie c n a fin BiLanS au 30 Juin 2013
ACTIF
en milliers d’euros
Coopérative
Groupe
Montant au 30 juin 2013
Montant au 30 juin 2012
Montant au 30 juin 2013
Montant au 30 juin 2012
Immobilisations corporelles & incorporelles
32 264
24 756
55 042
52 119
Immobilisations financières
16 302
13 670
9 710
7 545
Total actif immobilisé
48 566
38 426
64 752
59 664
Stocks
54 368
46 020
83 849
70 103
Créances
40 948
27 732
68 226
51 316
13
9 833
6 529
20 991
95 329
83 585
158 604
142 410
143 895
122 011
223 356
202 074
Disponibilités Total actif circulant Total bilan
PASSIF
en milliers d’euros
Coopérative
Groupe
Montant au 30 juin 2013
Montant au 30 juin 2012
Montant au 30 juin 2013
Montant au 30 juin 2012
2 893
2 695
3 772
3 574
94 282
89 518
116 608
108 500
7 004
6 025
9 069
9 372
104 178
98 238
129 449
121 446
728
170
3 214
2 186
Dettes financières
11 896
122
48 398
34 423
Dettes d’exploitation & diverses
27 092
23 481
42 295
44 020
Total dettes
38 988
23 603
90 693
78 443
143 895
122 011
223 356
202 074
Capital Réserves Résultat de l’exercice Total capitaux propres Provisions pour risques et charges
Total bilan
30
comptoir agricole 35 route de Strasbourg - 67270 hochfelden tĂŠl : 03 88 89 09 09 - fax : 03 88 89 09 22 mail@comptoir-agricole.fr www.comptoir-agricole.fr